FR3014602A1 - Socle de prise de courant et ensemble comprenant un socle de prise de courant - Google Patents

Abstract

Socle de prise de courant (10) s'étendant selon une direction axiale (X) et comprenant au moins un logement (18c) configuré pour recevoir une broche (94) d'un socle de connecteur de courant (90), et un disque de sécurité (12) mobile en rotation entre une position de protection empêchant l'accès audit logement (18c) et une position de connexion autorisant l'accès audit logement (18c). Le socle de prise (10) comporte un dispositif de rotation (12c1, 14, 14a) du disque de sécurité (12) configuré pour coopérer avec le socle de connecteur (90), le dispositif de rotation amenant le disque de sécurité (12) de la position de protection vers la position de connexion lors d'un mouvement axial relatif entre le socle de prise (10) et le socle de connecteur (90) pendant l'emmanchement du socle de connecteur (90) avec le socle de prise (10).

Description

DOMAINE DE L'INVENTION L'invention concerne un socle de prise de courant, un socle de connecteur de courant ainsi qu'un ensemble comprenant un socle de prise de courant et un socle de connecteur de courant.

ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE On connaît des socles de prise de courant équipés d'un disque de sécurité pour éviter tout contact avec les parties actives (i.e. sous tension) du socle lorsque ce dernier n'est pas connecté avec un socle de connecteur. Cependant, la connexion d'un tel socle de prise avec un socle de connecteur présente une cinématique complexe et peu intuitive, nécessitant de la part de l'utilisateur deux mouvements de grande amplitude, notamment un mouvement de rotation pour faire tourner le disque de sécurité et un mouvement de translation pour effectivement mettre en contact les parties actives (i.e. sous tension) des socles.

PRESENTATION DE L'INVENTION Selon un mode de réalisation, le socle de prise de courant s'étend selon une direction axiale et comprend au moins un logement configuré pour recevoir une broche d'un socle de connecteur de courant, et un disque de sécurité mobile en rotation entre une position de protection empêchant l'accès audit logement et une position de connexion autorisant l'accès audit logement, dans lequel le socle de prise comporte un dispositif de rotation du disque de sécurité configuré pour coopérer avec le socle de connecteur, le dispositif de rotation amenant le disque de sécurité de la position de protection vers la position de connexion lors d'un mouvement axial relatif entre le socle de prise et le socle de connecteur pendant l'emmanchement du socle de connecteur avec le socle de prise. On rappelle qu'un socle de prise forme une partie femelle qui peut appartenir à une prise de courant (où le socle de prise est en général solidaire d'un mur ou équivalent), un prolongateur, ou un connecteur (où le socle de prise fait en général partie d'une prise mobile) tandis qu'un socle de connecteur forme une partie mâle qui peut appartenir à une prise de courant (ou le socle de connecteur fait en général partie de la fiche mobile), un prolongateur, ou un connecteur (où le socle de connecteur est en général solidaire d'un appareil ou équivalent).

On rappelle également que de manière générale, une prise mobile comprend un socle de prise et une poignée ou capotage solidaire dudit socle de prise ; une fiche comprend un socle de connecteur et une poignée ou capotage solidaire dudit socle de connecteur ; un prolongateur est un ensemble comprenant une prise mobile et une fiche ; une prise de courant est un ensemble comprenant un socle de prise et une fiche ; un connecteur est un ensemble comprenant une prise mobile et un socle de connecteur. Bien entendu, la poignée ou capotage peut être intégré(e) au socle de prise ou au socle de connecteur, auquel cas ledit socle de prise ou socle de connecteur forme également une prise ou une fiche.

On comprend que lorsque le disque de sécurité est en position de protection, il n'est pas possible d'introduire la ou les broche(s) (i.e. partie de connexion électrique) d'un socle de connecteur dans le ou les logement(s) du socle de prise. Inversement, lorsque le disque de sécurité est en position de connexion, on peut introduire la ou les broche(s) dans le ou les logement(s). Par exemple, le disque de sécurité est mobile selon un mouvement de rotation autour de la direction axiale, le disque étant coaxial avec l'axe central (parallèle à la direction axiale) du socle de prise. On comprend bien entendu que le disque de sécurité présente une forme pleine présentant un nombre prédéterminé de trous traversant au travers desquels des broches de socle de connecteur peuvent passer, notamment lorsque le disque est en position de connexion et que les trous sont alignés avec les logements. Le dispositif de rotation est configuré pour coopérer avec un socle de connecteur de telle sorte que lorsqu'on emmanche selon la direction axiale le socle de prise avec le socle de connecteur (ou inversement), le dispositif de rotation amène le disque de sécurité en position de connexion. Ainsi, lorsque l'utilisateur déplace axialement le socle de prise vers le socle de connexion (ou inversement), grâce au dispositif de rotation le disque est amené de la position de protection à la position de connexion. L'utilisateur ne fournit donc qu'un mouvement de translation pour faire tourner le disque de sécurité et pouvoir connecter le socle de prise à un socle de connecteur. La cinématique de connexion est donc simplifiée par rapport aux socles de prise de l'état de la technique. Dans certains modes de réalisation, le dispositif de rotation 35 comprend un premier élément parmi une rampe hélicoïdale (ou première rampe hélicoïdale) et un ergot formé sur une paroi axiale du disque de sécurité. On comprend que le disque de sécurité présente au moins une paroi axiale, cette paroi axiale présentant par exemple une forme cylindrique ou une forme de portion angulaire d'un cylindre. Selon une première variante, la paroi axiale présente une rampe hélicoïdale. Par exemple, la rampe hélicoïdale est formée par une paroi d'une rainure hélicoïdale ménagée dans la paroi axiale. Cette rampe hélicoïdale est configurée pour coopérer avec un élément complémentaire, par exemple un ergot, qui coopère en appui axial avec cette dernière, grâce à quoi un mouvement de rotation est impulsé au disque de sécurité. Selon une deuxième variante, la paroi axiale présente un ergot formant saillie. Cet ergot est configuré pour coopérer avec un élément complémentaire, par exemple une rampe hélicoïdale, qui coopère en appui axial avec ce dernier, grâce à quoi un mouvement de rotation est impulsé au disque de sécurité. Dans certains modes de réalisation, le dispositif de rotation comprend en outre une bague d'entrainement du disque, le deuxième élément parmi la rampe hélicoïdale (ou première rampe hélicoïdale) et l'ergot étant formé sur une paroi axiale de la bague d'entraînement, le deuxième élément étant configuré pour coopérer avec le premier élément. On comprend donc que si la rampe est formée dans une paroi axiale du disque, alors une paroi axiale de la bague d'entrainement en vis-à-vis radialement avec la paroi axiale du disque est équipée d'un ergot configuré pour coopérer avec la rampe hélicoïdale tandis que si un ergot est formé sur la paroi axiale du disque alors c'est la paroi axiale de la bague d'entraînement qui est équipée de la rampe hélicoïdale. Un tel système de rampe hélicoïdale/ergot est un système robuste et fiable pour transformer un mouvement de translation en mouvement de rotation.

Dans certains modes de réalisation, la bague d'entrainement est mobile en translation, ou uniquement/strictement en translation, tandis que le disque est mobile en rotation, ou uniquement/strictement en rotation. Lorsque la bague d'entrainement est déplacée en translation 35 selon la direction axiale, notamment lors de l'emmanchement du socle de connecteur dans le socle de prise, la coopération entre l'ergot et la rainure hélicoïdale transforme ce mouvement de translation en mouvement de rotation, ce mouvement de rotation étant communiqué au disque de sécurité qui passe alors de la position de protection à la position de connexion. Ainsi, la cinématique de chaque élément est simplifiée et réduite au minimum, ce qui fiabilise le socle de prise par rapport aux socles de prise de l'état de la technique. Dans certains modes de réalisation, le socle de prise comprend un corps interne dans lequel est ménagé le logement, ladite bague d'entrainement coopérant en glissement axial autour du corps interne tandis que le disque de sécurité est monté en rotation sur une extrémité distale dudit corps. Le corps interne forme la partie du socle de prise dans laquelle est formé le ou les logement(s) recevant la ou les broche(s) du socle de connecteur. Le disque de sécurité est monté en rotation sur ce corps interne de manière à pouvoir obturer ou laisse libre accès au(x) logement(s). La bague d'entrainement coulisse autour du corps interne lorsqu'elle est déplacée en translation. Par exemple, le corps interne présente un ou plusieurs guides s'étendant selon la direction axiale et recevant chacun une saillie s'étendant radialement de la bague, grâce à quoi on s'assure que le mouvement de la bague est strictement un mouvement de translation. Un tel mouvement strictement en translation permet d'optimiser la transformation du mouvement de translation en mouvement de rotation. Dans certains modes de réalisation, une butée du disque coopère avec le corps interne et limite la course en rotation du disque. En limitant la course en rotation du disque on s'assure que ce dernier est en permanence en position pour pouvoir coopérer avec la bague d'entrainement. Ceci est particulièrement utile lorsque l'ergot n'est pas engagé dans la rainure hélicoïdale, mais que l'alignement de l'un par rapport à l'autre doit être conservé en prévision d'un nouvel engagement de l'un dans l'autre. Dans certains modes de réalisation, le socle de prise comprend un dispositif de blocage du disque de sécurité en position de protection. Un tel dispositif de blocage permet de s'assurer qu'il n'est pas possible de faire passer le disque de sécurité depuis la position de protection vers la position de connexion autrement qu'en faisant coopérer le socle de prise avec le socle de connecteur. L'accès aux parties actives du socle de prise est donc particulièrement limité, et la sécurité accrue. Dans certains modes de réalisation, le dispositif de blocage comprend une saillie configurée pour s'engager avec une rainure axiale, un des éléments parmi la saillie et la rainure axiale étant formée sur le disque de protection. On comprend donc que si le disque de protection, par exemple une paroi axiale du disque de protection, comprend une saillie, alors un élément complémentaire appartenant au socle de prise comprend une rainure axiale recevant la saillie et bloquant la rotation du disque lorsque le disque est en position de protection tandis que si le disque, par exemple une paroi axiale du disque de protection, comprend la rainure axiale, alors un élément complémentaire appartenant au socle de prise comprend une saillie s'engageant avec la rainure afin de bloquer la rotation du disque lorsque le disque est en position de protection. Par exemple, une bague de verrouillage mobile axialement présente une telle rainure axiale ou saillie configurée pour s'engager ou se dégager respectivement avec la saillie ou la rainure formée sur le disque. Par exemple, dans le cas où la rampe hélicoïdale (ou première rampe hélicoïdale) du dispositif de rotation est formée par une paroi latérale d'une rainure hélicoïdale, la rainure axiale peut-être formée par une terminaison axiale de ladite rainure hélicoïdale. Une telle terminaison permet de bloquer le disque en rotation lorsque l'ergot est engagé dans cette terminaison. Ainsi, l'ergot est utilisé tant dans le dispositif de rotation, l'ergot coopérant avec une paroi latérale de la rainure formant la rampe hélicoïdale pour faire tourner le disque, que dans le dispositif de blocage du disque, l'ergot coopérant dans la terminaison axiale pour bloquer le disque en rotation. Dans certains modes de réalisation, le socle de prise comprend un dispositif de rappel du disque ramenant le disque en position de protection du logement. Par exemple, le dispositif de rappel comprend un ou plusieurs ressort(s). Par exemple, le dispositif de rappel comprend un ressort à torsion monté coaxialement avec le disque de sécurité, ce ressort ramenant le disque par exemple lorsque les broches ne coopèrent plus avec le disque pendant la déconnexion du socle de fiche et du socle de connecteur. Selon un autre exemple, le dispositif de rappel comprend un ou plusieurs ressort(s) à compression qui poussent la bague d'entrainement dans une position où elle maintient le disque en position de protection. Ainsi, lorsqu'on appuie sur la bague via le socle de connecteur, on déplace la bague en translation depuis une position initiale vers une position finale ce qui entraine le disque de la position de protection vers la position de connexion, tandis que lorsqu'on retire le socle de connecteur, les ressorts du dispositif de rappel ramènent la bague vers la position initiale, ce qui entraine le disque vers la position de protection. Par exemple, si la première rampe hélicoïdale du dispositif de rotation est formée par une paroi latérale d'une rainure hélicoïdale, la paroi latérale de la rainure en vis-à-vis de la première rampe forme une deuxième rampe hélicoïdale qui permet à l'ergot de ramener le disque de la position de connexion vers la position de protection.

Dans certains modes de réalisation, le socle de prise comprend un dispositif de verrouillage pour verrouiller l'emmanchement avec le socle de connecteur. Un tel dispositif de verrouillage est particulièrement avantageux pour une utilisation du socle de prise en milieu industriel. Par exemple, un tel dispositif de verrouillage comprend un crochet élastique configuré pour coopérer avec une nervure ou une saillie du socle de connecteur. De plus, un tel dispositif de verrouillage permet de maintenir assemblés le socle de prise et le socle de connecteur, même en présence d'un dispositif de rappel du disque éventuel qui exercerait une force tendant à éjecter le socle de connecteur du socle de prise. Dans certains modes de réalisation, le socle de prise comprend un dispositif de retenue pour retenir le socle de connecteur au moins en partie emmanché avec ledit socle de prise. Un tel dispositif de retenue permet d'éviter que le socle de connecteur ne soit éjecté du socle de prise, par exemple lorsque le socle de prise comprend un dispositif de rappel du disque. Ce mécanisme de retenue maintient le socle de connecteur emmanché avec le socle de prise dans une position telle que la connexion électrique entre les parties actives des deux socles est rompue.

Dans certains modes de réalisation, le socle de prise comprend un carter extérieur, ledit carter présentant une paroi interne, le dispositif de retenue comprenant une glissière formant chicane formée sur la paroi interne. On comprend que la glissière guide un curseur solidaire du socle de connecteur de manière à accompagner le mouvement 5 d'emmanchement du socle de connecteur avec le socle de prise tandis que la glissière bloque le mouvement de retrait du socle de connecteur d'avec le socle de prise. Par exemple, la glissière est une glissière axiale formant une chicane azimutale. Dans ce cas, la chicane impulse un mouvement de rotation du socle de connecteur lors de son emmanchement avec le socle 10 de prise. Bien entendu, ce mouvement de rotation est totalement découplé du mouvement nécessaire pour déplacer le disque de sécurité. Selon une variante, il est néanmoins possible d'envisager de combiner ces deux mouvements. Lors du retrait du socle de connecteur d'avec le socle de prise, la chicane azimutale bloque le socle de connecteur. Un 15 mouvement de rotation fourni par l'utilisateur permet alors de dégager le curseur de la chicane azimutale pour totalement désassembler les deux socles. Un mode de réalisation concerne un socle de connecteur de courant s'étendant selon une direction axiale et comprenant une broche 20 centrale s'étendant axialement, ladite broche centrale comprenant un élément parmi une rampe hélicoïdale et un ergot, ledit élément formant un actionneur pour actionner un dispositif de rotation de disque de sécurité d'un socle de prise de courant. Un tel socle de connecteur permet de coopérer avec un socle 25 de prise dont le disque de sécurité présente un trou central configuré pour recevoir la broche centrale, la paroi axiale du disque délimitant le trou central étant équipée de l'autre élément parmi la rampe hélicoïdale et l'ergot. On notera que la broche centrale est en général, mais pas systématiquement, une broche servant à la connexion à la masse, une 30 telle broche étant connue par l'homme du métier comme la broche servant à la continuité de masse ou comme la broche de contact de terre. La broche centrale est en général distincte des autres broches (ou broches périphériques) du socle de connecteur. Un mode de réalisation concerne un ensemble comprenant un 35 socle de prise de courant selon l'un quelconque des modes de réalisation du présent exposé et un socle de connecteur de courant, le socle de connecteur comprenant un actionneur pour actionner le dispositif de rotation du disque lors d'un mouvement axial relatif entre le socle de prise et le socle de connecteur pendant l'emmanchement du socle de connecteur dans le socle de prise.

Dans certains modes de réalisation, l'actionneur comprend une jupe s'étendant axialement, ladite jupe étant configurée pour coopérer en appui avec le dispositif de rotation. Par exemple, la jupe appuie sur la bague d'entrainement lors de l'emmanchement du socle de connecteur avec le socle de prise, grâce à quoi le disque de sécurité est entrainé en rotation. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée faite ci-après de différents modes de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs. Cette description fait référence aux pages de figures annexées, sur lesquelles : - la figure 1 représente un ensemble comprenant un socle de prise et un socle de connecteur selon un premier mode de réalisation, - la figure 2 représente le socle de prise de la figure 1 vue en perspective en éclaté, et - les figures 3A à 3F représentent la cinématique du disque de sécurité lors de l'emmanchement du socle de connecteur dans le socle de prise, - la figure 4 représente un ensemble comprenant un socle de prise et un socle de connecteur selon un deuxième mode de réalisation, et - la figure 5 représente une vue en coupe du disque de sécurité du deuxième mode de réalisation. DESCRIPTION DETAILLEE D'EXEMPLES DE REALISATION La figure 1 représente un ensemble 100 comprenant un socle de prise 10 et un socle de connecteur 90. On note que sur cette figure 1, un capotage C est prévu pour être assemblé au socle de connecteur 90, le capotage C et le socle de connecteur 90 formant ainsi assemblés une fiche. Le socle de prise 10 s'étend selon une direction axiale X et présente un disque de sécurité 12 ainsi qu'une bague d'entraînement de disque 14 pour amener le disque de sécurité 12 depuis une position de protection vers une position de connexion. Le socle de connecteur 90 présente une jupe 92 qui s'étend axialement selon la direction X, ladite jupe 92 étant configurée pour coopérer en appui avec la bague 14 lors de l'emmanchement du socle de connecteur 90 dans le socle de prise 10. Le socle de prise 10 est maintenant décrit plus en détail en référence à la figure 2. Le socle de prise 10 comprend un carter extérieur 16, un corps interne 18 monté dans le carter extérieur 16 et assemblé à ce dernier à l'aide d'un anneau de verrouillage 17. Le disque 12 est monté en rotation sur le corps interne 18 à l'aide d'une agrafe 19 faisant saillie axialement depuis le corps interne 18. Le disque 12 est disposé du côté de l'extrémité du socle de prise 10 destinée à être en vis-à-vis du socle de connecteur 90 lorsque le socle de prise 10 est connecté au socle de connecteur 90. En d'autres termes, le disque 12 est monté sur l'extrémité distale du corps interne 18. De manière générale, et sauf indication contraire, dans le présent exposé les adjectifs « intérieur/interne » et « extérieur/externe » sont utilisés en référence à une direction radiale de sorte que la partie intérieure (i.e. radialement intérieure) d'un élément est plus proche de l'axe X que la partie extérieure (i.e. radialement extérieure) du même élément. Ainsi, le côté intérieur d'une pièce est le côté en regard ou orienté vers l'axe X tandis que le côté extérieur d'une pièce est le côté orienté dans le sens opposé. Une bague d'entrainement 14 est disposée autour du corps interne 18, en coopérant en glissement selon la direction axiale X avec ce dernier. Des ressorts à compression 22 sont disposés entre le corps interne 18 et la bague d'entrainement 14.

Le corps interne 18 présente selon la direction axiale X une partie d'embase 18a et une partie connexion 18b formant une portion d'extrémité distale du corps interne 18. La partie de connexion 18b présente une forme sensiblement cylindrique d'axe X. La partie d'embase 18a forme un épaulement radial coopérant axialement avec carter extérieur 16 pour le montage du corps interne 18 au sein dudit carter 16. Le corps interne 18 présente quatre logements 18c configurés pour recevoir chacun une broche 94 - également appelée broche périphérique 94 - (cf. fig. 1). Un logement central 18d est configuré pour recevoir une broche centrale 95 (cf. fig.1). Les logements de broche 18c et 18d s'étendent axialement.

Le corps interne 18 présente deux rainures axiales 18e s'étendant sur sensiblement toute la longueur axiale de la partie de connexion 18b. Ces rainures 18e sont ouvertes radialement vers l'extérieur du corps 18, et ouvertes axialement (i.e. débouchantes axialement) de manière à chacune recevoir en coulissement axial un ergot 14a de la bague 14, ces ergots 14a s'étendant radialement vers l'intérieur de la bague 14. Chaque ergot 14a peut donc pénétrer ou ressortir axialement d'une rainure 18e du côté de l'extrémité distale du corps interne 18. Le corps interne 18 présente également des guides axiaux 18f s'étendant sur sensiblement toute la longueur axiale de la partie de connexion 18b logeant chacun un ressort 22. Ces guides 18f sont ouverts radialement vers l'extérieur et reçoivent chacun une saillie 14b de la bague 14, ces saillies 14b s'étendant radialement vers l'intérieur de la bague 14. Dans cet exemple, le corps 18 présente quatre guides 18f tandis que la bague 14 présente quatre saillies radiales 14b régulièrement répartis azimutalement (seules deux saillies 14b sont visibles sur la figure 2). Chaque guide 18f / saillie 14b est donc espacé(e) d'environ 45° du guide 18f / saillie 14b adjacent. Le corps interne 18 présente une gorge azimutale 18g débouchant axialement sur la face d'extrémité distale du corps interne. Cette gorge 18g reçoit une butée 13 du disque 12. La gorge azimutale 18g s'étend angulairement sur environ 55°. Le disque 12 présente des trous traversant axiaux 12a, dans cet exemple quatre trous 12a, configurés pour être simultanément en vis-à-vis avec les orifices des logements 18c. Un trou central traversant axial 12b est configuré pour coopérer avec l'agrafe 19 par encliquetage, tout en autorisant les rotations autour de l'axe X du disque 12. Ainsi, l'agrafe 19 forme un arbre de pivot pour le disque 12. Le disque 12 est donc bloqué en translation par l'agrafe 19, le disque 12 étant ainsi mobile uniquement en rotation autour de l'agrafe 19. Le logement central 18d est concentrique à l'agrafe 19, ce logement central 18d n'étant donc pas obturable par le disque 12. Dans cet exemple, le disque 12 pivote sur lui-même autour de l'axe X. La course en rotation du disque 12 est limitée par la butée 13 logée dans la gorge azimutale 18g contre les parois de laquelle la butée 13 coopère en butée selon la direction azimutale. La course azimutale maximale du disque 12 est donc dans cet exemple de 55°. Le disque 12 est mobile en rotation entre une position stable dans laquelle les trous 12a ne sont pas alignées avec les logements 18c, le disque empêchant ainsi l'accès aux logements 18c, cette position étant une position de protection, et une position dans laquelle les trous 12a sont alignées avec les logements 18c, le disque autorisant ainsi l'accès aux logements 18c, cette position étant une position de connexion. La paroi périphérique extérieure axiale du disque 12 présente deux rainures hélicoïdales 12c (une seule rainure étant visible sur la figure 2), chaque rainure recevant un ergot 14a de la bague 14. La paroi latérale 12c1 disposé du côté du corps 18 forme une rampe hélicoïdale (ou première rampe hélicoïdale). Chaque rainure hélicoïdale 12c est ouverte (ou débouchante) axialement du côté du disque en regard du corps 18. Chaque rainure 12c présente une terminaison axiale 12d du côté du disque opposé au corps 18. Chaque terminaison axiale 12d forme une rainure axiale. Chaque terminaison 12d est fermée axialement du côté destiné à être disposé en vis-à-vis du socle de connecteur 90. Ainsi, les ergots 14a peuvent coulisser axialement hors des rainures hélicoïdales 12c du côté du corps interne 18, mais sont bloqués dans la terminaison 12d du côté opposé. Dans la position de connexion, les rainures hélicoïdales 12c du disque de protection 12 débouchent dans les rainures axiales 18e du corps interne 18. Ainsi les ergots 14a peuvent coulisser continument depuis les rainures hélicoïdales 12c vers les rainures axiales 18e, et vice-versa. Cet alignement est assuré d'une part grâce à la butée 13 et d'autre part grâce aux broches 94 engagées dans les trous 12a lorsque les socles 10 et 90 sont connectés. Les saillies radiales internes 14b de la bague 14 étant engagées en permanence dans les guides 18f, les mouvements de rotation de la bague 14 sont bloqués. Ainsi, la bague 14 est mobile en coulissement autour du corps 18 selon un mouvement strictement axial. Chaque saillies 14b est en appui sur une extrémité d'un ressort 22 tandis que l'extrémité opposée dudit ressort 22 est en appui sur le corps 18. Ainsi, les ressorts 22 tendent à amener la bague 14 vers l'extrémité distale du socle de prise 10, et donc à amener les ergots 14a dans les terminaisons 12d, grâce à quoi les ressorts 22 tendent à ramener et à maintenir le disque 12 en position de protection. On comprend bien entendu que lorsque la bague 12 est déplacée axialement, cette dernière étant bloquée en rotation, les ergots 14a entrainent le disque 12 en rotation en coopérant avec les rainures hélicoïdales 12c.

La cinématique du disque 12 et de la bague 14 est maintenant décrite en référence aux figures 3A à 3F. Sur ces figures 3A, 3C et 3E les éléments appartenant au socle de prise 10 sont représentés en traits continus tandis que les éléments appartenant au socle de connecteur 90 sont représentés en traits discontinus. Les figures 3B, 3D et 3F correspondent respectivement à une vue selon la flèche A des figures 3A, 3C et 3E. Les figures 3B, 3D et 3F, représentent uniquement la bague 14 (en trait continu), le disque 12 et le corps 18, les trous 12a du disque étant représentés en trait continus tandis que les logements 18c du corps 18 sont en traits discontinus. On note que sur les figures 3A, 3C et 3D seules trois broches 94 sur quatre sont visibles. Sur la figure 3A la jupe 92 du socle de connecteur 90 est en approche du socle de prise 10. La jupe 92 est en appui axial sur la bague 14, mais aucun déplacement axial n'a encore été réalisé. La jupe 92 forme donc un actionneur pour actionner la bague 14. Le disque de sécurité 12 est en position de protection : les trous 12a du disque 12 ne sont pas alignés avec les logements 18c (cf. figure 3B). Dans cet exemple, dans la position de protection, l'ergot 14a est positionné dans la terminaison 12d. Ainsi, grâce à la forme de rainure axiale de la terminaison 12d et sa coopération en butée azimutale avec l'ergot 14a, même si l'on cherche à entrainer manuellement le disque de protection 12 en rotation, cette rotation est bloquée. Dans cet exemple, lorsque l'ergot 14a est engagé dans la terminaison 12d, l'ensemble forme un dispositif de blocage du disque de sécurité 12 en position de sécurité. Ainsi, lorsque l'ergot 14a est engagé dans la terminaison 12d il est impossible de déplacer le disque de protection 12 depuis sa position de protection sans l'aide de la jupe 92. On notera que dans cet exemple le logement 18d est en permanence accessible, ce logement étant réservé à la connexion électrique à la masse, ce qui ne présente bien entendu aucun risque en cas de contact inopportun. On notera que dans cette position, la buté 13 est en butée selon un premier sens azimutal avec une paroi radiale de la gorge azimutale 18g, ce qui renforce le blocage du disque 12 dans le premier sens azimutal. Sur la figure 3C, la jupe 92 a été déplacée axialement vers le socle de prise 10, ce qui a dégagé l'ergot 14a de la terminaison 12d et engagé ce dernier dans la portion en hélicoïde de la rainure hélicoïdale 12c, ce qui a entrainé le disque 12 en rotation autour de l'axe X. Ainsi, sur les figures 3C et 3D, le disque est en position intermédiaire entre la position de protection et la position de connexion. Les saillies radiales 14b (non représentées sur la figure 3D) compriment donc les ressorts 22.

Sur la figure 3E, la jupe 92 a encore été déplacée axialement vers le socle de prise 10, ce qui a amené le disque 12 en position de connexion, autorisant ainsi les broches 94 à pénétrer dans les logements 18c. Ainsi, sur la figure 3E, les broches 94 sont engagées dans les trous 12a, et commencent à pénétrer dans les logements 18c. La rainure hélicoïdale 12c débouchant dans la rainure axiale 18e du corps 18, l'ergot 14a continue sa course dans la rainure axiale 18e. Comme représenté sur la figure 3F, les trous 12a sont alignés avec les logements 18c, le disque 12 étant en position de connexion. On notera que dans cette position, la buté 13 est en butée selon un second sens azimutal, opposé au premier sens azimutal, avec une paroi radiale de la gorge azimutale 18g, ce qui bloque la rotation du disque 12 dans le second sens azimutal. On comprend donc que dans ce premier mode de réalisation, la rampe hélicoïdale 12c1, l'ergot 14 et la bague d'entrainement 14 forment un dispositif de rotation du disque 12, tandis que la jupe forme un actionneur du dispositif de rotation. Pour finaliser la connexion du socle de prise 10 avec le socle de connecteur 90, on poursuit l'emmanchement axial de la jupe 92 jusqu'à ce que la patte radiale 96 du socle de connecteur 90 (cf. fig.1) soit en prise avec le crochet 20 du socle de prise 10, ce crochet 20 formant un dispositif de verrouillage. Lorsque le crochet 20 coopère avec la patte 96, le socle de prise 10 et le socle de connecteur 90 sont maintenus assemblés. Pour retirer le socle de connecteur 90 du socle de prise 10, on appui sur la languette 20a du crochet 20, grâce à quoi la patte 96 est libérée et les ressorts 22 poussent axialement la bague 14 vers l'extrémité distale du socle de prise 10. Ainsi, le socle de connecteur 90 est repoussé axialement du socle de prise 10 par l'intermédiaire de la jupe 92. Les ressorts 22 repoussant la bague 14 axialement, l'ergot 14a passe de la rainure axiale 18e dans la rainure hélicoïdale 12c jusque dans la terminaison 12d, ce qui a pour effet de ramener le disque 12 de la position de connexion à la position de protection, l'ergot 14a coopérant grâce aux ressorts 22 en appui avec la paroi 12c2 de la rainure hélicoïdale 12c disposée du côté opposé au corps 18 et en vis-à-vis de la paroi 12c1, cette paroi 12c2 formant une rampe hélicoïdale (ou deuxième rampe hélicoïdale). Ainsi, les ressorts 22 forment un dispositif de rappel qui génère des mouvements transmis entre la bague 14, l'ergot 14a et la rampe hélicoïdale 12c2 et permettant de ramener le disque 12 en position de protection. Afin de retenir le socle de connecteur 90 partiellement emmanché dans le socle de prise 10, par exemple lorsque l'on libère la patte 96 du crochet 20 et que les ressorts 22 éjectent le socle de connecteur 90, la paroi interne 16a du carter extérieur 16 présente deux glissières axiales 24 formant chicane (une seule glissière étant visible sur la figure 2), chaque glissière 24 formant un dispositif de retenue. Dans cet exemple, chaque glissière 24 est formée par une rainure ménagée dans l'épaisseur de la paroi 16a. Selon une variante, la glissière est formée par un rail. Bien entendu, le dispositif de retenu est optionnel et certaines variantes ne présentent pas de dispositif de retenue. Les parois 23 radiales en vis-à-vis selon la direction azimutale délimitant chaque glissière 24 présentent d'une part une rampe 23a et d'autre part un épaulement axial 23b, la rampe 23a et l'épaulement 23b étant disposés sensiblement en regard l'un de l'autre selon la direction axiale, formant ainsi une chicane. La jupe 92 du socle de connecteur 90 présente deux curseurs 98 faisant saillie radialement depuis la jupe 92, vers l'extérieur de la jupe 92. Lorsque la jupe 92 pénètre axialement dans le socle de prise 10, chaque curseur 98 glisse sur une rampe 23a, grâce à quoi la jupe 92 pivote autour de l'axe X. Pendant ce mouvement, les curseurs 98 s'engagent derrière les épaulements 23b. On notera que dans cet exemple, le mouvement de rotation impulsé par le dispositif de retenue sur le socle de connecteur 90 n'a aucune incidence sur la rotation du disque 12. Par ailleurs, ce mouvement de rotation du socle de connecteur présente une amplitude angulaire réduite, dans cet exemple de l'ordre de 10°, et ne présente quasiment aucun impact sur le mouvement procuré par l'utilisateur pour le branchement du socle de connecteur 90 sur le socle de prise 10. L'utilisateur ne sent quasiment aucun mouvement de rotation. Lorsque l'on souhaite retirer le socle de connecteur 90 du socle de prise 10, les curseurs 98 viennent coopérer axialement en butée contre les épaulements 23b, ce qui a pour effet de retenir le socle de connecteur 90 partiellement emmanché avec le socle de prise 10. Pour totalement dégager le socle de connecteur 90 du socle de prise 10, l'utilisateur doit dégager les curseurs 98 des épaulements en faisant pivoter le socle de connecteur 90. Là encore, ce mouvement de rotation n'a aucun impact sur le disque 12. Ainsi les mouvements vis-à-vis du dispositif de retenue et vis-à-vis du disque de protection sont totalement découplés.

Dans cet exemple, pour la connexion l'utilisateur n'a besoin de fournir qu'un seul mouvement de translation axiale en introduisant la jupe 92 du socle de connecteur 90 dans le socle de prise 10. Pour déconnecter les deux socles, l'utilisateur doit fournir un mouvement de rotation de faible amplitude, et un mouvement de translation pour retirer le socle de connecteur 90 du socle de prise 10. Un ensemble 200, comprenant un socle de prise 110 et un socle de connecteur 190, selon un deuxième mode de réalisation est maintenant décrit en référence aux figures 4 et 5. Le socle de prise 110 diffère du socle de prise 10 selon le premier mode de réalisation principalement par le disque de sécurité 112 et la bague 114 qui dans cet exemple n'est pas une bague d'entrainement mais une bague de blocage du disque de sécurité 112 en position de protection. Le socle de connecteur 190 diffère du socle de connecteur 90 selon le premier mode de réalisation principalement par la broche centrale 195, qui dans cet exemple est équipée d'une rainure présentant une portion de rainure hélicoïdale. Les éléments du deuxième mode de réalisation similaires à ceux du premier mode de réalisation ne sont pas décrits à nouveau et voient seulement leur signe de référence incrémenté de 100.

Comme représenté sur la figure 5, le disque de sécurité 112 présente une agrafe 119 qui s'étend axialement, et grâce à laquelle le disque 112 est monté sur le corps interne 118. Le disque de sécurité 112 présente un trou central 112b qui s'étend au travers de l'agrafe 119, ce trou 112b étant configuré pour recevoir la broche centrale 195 du socle de connecteur 190. La paroi de ce trou central forme une paroi axiale interne du disque de sécurité 112, deux ergots 112c faisant saillie radialement vers l'intérieur depuis cette paroi axiale. En outre le disque 112 présente sur sa paroi axiale externe deux rainures axiales 112d. Chacune de ces rainures axiales 112d reçoit, lorsque le disque 112 est en position de sécurité une saillie 114a radiale de la bague de blocage 114. La rainure axiale 112d et la saillie 114a forme un dispositif de blocage en position de protection du disque 112. La bague de blocage 114 est maintenue en position de blocage avec les saillies radiales 114a engagées dans les rainures axiales 12d grâce aux ressorts à compression 122 (un seul ressort 122 étant représenté sur la figure 5), qui coopèrent chacun avec une saillie non représentée (similaire à la saillie 14b du premier mode de réalisation) de la bague de blocage 114. La broche centrale 195 présente sur sa paroi axiale deux rainures hélicoïdales 195a diamétralement opposées (une seule rainure étant visible sur la figure 5), la paroi latérale 195a1 disposée du côté de l'extrémité proximale de la broche 195 de chaque rainure 195 formant une rampe hélicoïdale 195a1 (ou première rampe hélicoïdale). Deux portions de rainures axiales 195b et 195c décalées azimutalement l'une par rapport à l'autre s'étende dans le prolongement axial de la rainure azimutale 195a. Ces rainures axiales forment ainsi des guides axiaux pour l'ergot 112c.

L'ensemble des portions de rainure 195a, 195b et 195c forment une seule et même rainure débouchante axialement. Bien entendu selon une variante, la rainure débouchant axialement ne comprend qu'une seule, deux ou plus de trois portions de rainure. Lorsqu'on emmanche le socle de fiche 110 avec le socle de connecteur 190, les ergots 112c pénètrent dans les rainures axiales 195b (débouchant axialement au voisinage de l'extrémité distale de la broche centrale 195), tandis que la jupe 192 appuie sur la bague de blocage 114, grâce à quoi les saillies radiales 114a sont dégagées des rainures axiales 112d, permettant ainsi au disque de sécurité 112 de pouvoir pivoter depuis sa position de protection.

Lorsque les saillies 114a sont totalement dégagées des rainures 112d, et que l'on poursuit l'emmanchement des socles, chaque ergot 112c pénètre dans une rainure hélicoïdale 195a. Dans cette rainure hélicoïdale 195a, l'ergot 114a coopère en appui avec la rampe 195a1 grâce à quoi le disque de sécurité 112 est entrainé en rotation et passe de la position de protection à la position de connexion. Bien entendu, pour pouvoir entrainer le disque 112 sans que ce dernier n'interfère avec les broches périphériques 194, la broche centrale 195 présente une longueur axiale supérieure à celle des broches périphériques 194.

On comprend donc que dans ce deuxième mode de réalisation, l'ergot 112c forme un dispositif de rotation du disque 112 tandis que la rampe hélicoïdale 195a1 forme un actionneur du dispositif de rotation. Lorsque le disque 112 est en position de protection, chaque ergot 112c s'engage dans une rainure axiale 195c, grâce à quoi le disque 15 est maintenu en position de connexion tout en permettant de poursuivre l'emmanchement des deux socles et de finaliser la connexion électrique. Lors de la déconnexion des deux socles, les mouvements inverses ont lieu, grâce à quoi chaque ergot 112c coopère avec la rampe hélicoïdale 195a2 (ou deuxième rampe hélicoïdale) formée par la paroi 20 latérale de la rainure hélicoïdale 195a disposée du côté de l'extrémité distale de la broche 195 en vis-à-vis de la rampe hélicoïdale 195a1, et ramène le disque de sécurité 112 depuis la position de connexion vers la position de protection. On notera que les ressorts 122 exercent une contrainte sur la 25 bague de blocage 114a qui coopère en appui avec la jupe 192, ce qui tend à éjecter le socle de connecteur 190 du socle de fiche 110, ce mouvement d'éjection permettant de faire transiter automatiquement les ergots 112c dans la rainure hélicoïdale 195a. Ainsi, les ressorts 122 forment un dispositif de rappel qui génère des mouvements transmis entre la bague 30 114, la jupe 192, la rampe hélicoïdale 195a2 et l'ergot 112c permettant de ramener le disque 112 en position de protection. Bien que la présente invention ait été décrite en se référant à des exemples de réalisation spécifiques, il est évident que des modifications et des changements peuvent être effectués sur ces 35 exemples sans sortir de la portée générale de l'invention telle que définie par les revendications. En particulier, des caractéristiques individuelles des différents modes de réalisation illustrés/mentionnés peuvent être combinées dans des modes de réalisation additionnels. Par conséquent, la description et les dessins doivent être considérés dans un sens illustratif plutôt que restrictif.5

Claims (14)

1. REVENDICATIONS1. Socle de prise de courant (10 ; 110) s'étendant selon une direction axiale (X) et comprenant au moins un logement (18c ; 118c) configuré pour recevoir une broche (94 ; 194) d'un socle de connecteur de courant (90 ; 190), et un disque de sécurité (12 ; 112) mobile en rotation entre une position de protection empêchant l'accès audit logement (18c ; 118c) et une position de connexion autorisant l'accès audit logement (18c ; 118c), caractérisé en ce que le socle de prise (10 ; 110) comporte un dispositif de rotation (12c1, 14, 14a ; 112c) du disque de sécurité (12 ; 112) configuré pour coopérer avec le socle de connecteur (90 ; 190), le dispositif de rotation (12c1, 14, 14a ; 195a1) amenant le disque de sécurité (12 ; 112) de la position de protection vers la position de connexion lors d'un mouvement axial relatif entre le socle de prise (10 ; 110) et le socle de connecteur (90 ; 190) pendant l'emmanchement du socle de connecteur (90 ; 190) avec le socle de prise (10 ; 110).
2. 2. Socle de prise de courant (10 ; 110) selon la revendication 1, dans lequel le dispositif de rotation comprend un premier élément parmi une rampe hélicoïdale (12c1) et un ergot (14a ; 112c) formé sur une paroi axiale du disque de sécurité (12 ; 112).
3. 3. Socle de prise de courant (10) selon la revendication 2, dans lequel le dispositif de rotation comprend en outre une bague d'entrainement du disque (14), le deuxième élément parmi la rampe hélicoïdale (12c1) et l'ergot (14a), étant formé sur une paroi axiale de la bague d'entrainement (14), le deuxième élément étant configuré pour coopérer avec le premier élément.
4. 4. Socle de prise de courant (10) selon la revendication 3, dans lequel la bague d'entrainement (14) est mobile en translation tandis que le disque de sécurité (12) est mobile en rotation.
5. 5. Socle de prise de courant (10) selon la revendication 3 ou 4, comprenant un corps interne (18) dans lequel est ménagé le logement (18c), ladite bague d'entrainement (14) coopérant en glissement axial autour du corps interne (18) tandis que le disquede sécurité (12) est monté en rotation sur une extrémité distale dudit corps interne (18).
6. 6. Socle de prise de courant (10 ; 110) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, comprenant un dispositif de blocage (22, 14, 14a, 12d ; 122, 114, 114a, 112d) du disque de sécurité (12 ; 112) en position de protection.
7. 7. Socle de prise de courant (10) selon la revendication 6, dans lequel le dispositif de blocage comprend une saillie (14a ; 114a) configurée pour s'engager dans une rainure axiale (12d ; 112d), un des éléments parmi la saillie et la rainure axiale étant formé sur le disque de sécurité (12 ; 112).
8. 8. Socle de prise de courant (10 ; 110) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, comprenant un dispositif de rappel (22, 122) du disque de sécurité (12 ; 112) ramenant le disque de sécurité (12 ; 112) en position de protection du logement (18c ; 118c).
9. 9. Socle de prise de courant (10 ; 110) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, comprenant un dispositif de verrouillage (20 ; 120) pour verrouiller l'emmanchement avec le socle de connecteur (90 ; 190).
10. 10. Socle de prise de courant (10 ; 110) selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, comprenant un dispositif de retenue (24) pour retenir le socle de connecteur (90 ; 190) au moins en partie emmanché avec ledit socle de prise (10 ; 110).
11. 11. Socle de prise de courant (10 ; 110) selon la revendication 10, comprenant un carter extérieur (16 ; 116), ledit carter présentant une paroi interne (16a), le dispositif de retenue comprenant une glissière (24) formant chicane formée sur la paroi interne (16a).
12. 12. Socle de connecteur de courant (190) s'étendant selon une direction axiale (X) et comprenant une broche centrale (195) s'étendant axialement, ladite broche centrale (195) comprenant un élément parmi une rampe hélicoïdale (195a1) et un ergot, ledit élément formant un actionneur pour actionner un dispositif de rotation (112c) de disque de sécurité (112) d'un socle de prise de courant (110).
13. 13. Ensemble (100 ; 200) comprenant un socle de prise de courant (10 ; 110) selon l'une quelconque des revendications 1 à 11 et unsocle de connecteur de courant (90 ; 190), le socle de connecteur comprenant un actionneur (92 ; 195a1) pour actionner le dispositif de rotation (12c1, 14, 14a ; 112c) du disque de sécurité (12 ; 112) lors d'un mouvement axial relatif entre le socle de prise (10 ; 110) et le socle de connecteur (90 ; 190) pendant l'emmanchement du socle de connecteur (90 ; 190) dans le socle de prise (10 ; 110).
14. 14. Ensemble (100 ; 200) selon la revendication 13, dans lequel l'actionneur comprend une jupe (92) s'étendant axialement, ladite jupe (92) étant configurée pour coopérer en appui avec le dispositif de rotation (12c1, 14, 14a).15