CAPTEUR DE SUIE EN FORME DE PEIGNES INTERDIGITES COMPRENANT DES ENTAILLES [0001] La présente invention concerne un capteur de suie pour la mesure des émissions de particules de suie dans la ligne d'échappement d'un véhicule automobile, ce capteur de suie étant en forme de peignes interdigités, c'est-à-dire imbriqués à la façon des doigts de deux mains qui se croisent, et comprenant des entailles. [0002] Les moteurs thermiques génèrent des particules de suie de façon plus ou moins importante lors de leur fonctionnement. Les normes de dépollution intégrant à partir de la norme européenne de dépollution des véhicules automobiles dite Euro 6 un niveau maximal d'émissions de particules en masse à respecter, il est nécessaire de maîtriser les émissions de ces particules à la sortie du moteur thermique. Cette norme va rentrer progressivement en application en deux étapes en exigeant des niveaux tolérés d'émission de particules de plus en plus faibles. La tendance à durcir les normes antipollution est mondiale. [0003] Pour les véhicules automobiles, il a été exploré diverses voies de réduction des émissions de particules. Le plus fréquemment, la ligne d'échappement d'un véhicule automobile comporte au moins un filtre à particules adapté spécifiquement à la motorisation du véhicule. [0004] Les nouveaux seuils d'émission à respecter imposent potentiellement la présence d'un capteur de suie en aval du filtre à particules. Le capteur de suie a pour rôle de mesurer le taux de suie en aval du filtre à particules. Le capteur de suie est relié à une unité de contrôle et lui envoie ses relevés afin de détecter un défaut dans le système de dépollution du véhicule. [0005] Par exemple, un taux de suie anormal détecté par le capteur de suie révèle la présence d'un filtre à particules dégradé, généralement fissuré. Dans ce cas, le véhicule ne respecte pas le seuil figé par la norme. [0006] II est connu selon l'état de l'art d'utiliser un capteur de suie à peignes résistifs. Le capteur de suie à peignes résistifs présente une plaquette céramique sur laquelle est imprimé deux peignes résistifs formant chacun une électrode en platine à proximité l'une de l'autre. L'accumulation de suie entre ces deux électrodes va générer un pont électriquement conducteur. Dans le capteur, il est prévu une électronique de commande qui va mesurer le courant passant entre les électrodes. Une fois un seuil de courant atteint correspondant à une accumulation élevée de suie et non désirable, l'électronique de commande fait effectuer le chauffage du capteur afin de le nettoyer. A la fin du nettoyage, un nouveau cycle de mesures du capteur peut recommencer. [0007] La problématique sur ce type de mesure est que le temps réel pour estimer le taux de suie est faible. Un des moyens pour améliorer ce temps consiste à optimiser le parcours du pont électriquement conducteur. [0008] Comme cela est illustré à la figure 1, le principe du capteur repose sur la génération d'un pont électriquement conducteur entre les deux électrodes par le biais de la suie. Le volume représenté en blanc à la figure 1 représente le volume à combler afin de générer un pont électriquement conducteur. Le pont électriquement conducteur est établi par le biais de dendrites de suie. La figure 2a illustre la forme générale d'une dendrite. La figure 2b représente quant à elle un cliché sur lequel on peut observer que les extrémités des dendrites de suie touchent les deux électrodes. [0009] Sur les capteurs de suie à peignes résistifs classiques, le parcours de la dendrite, donc le pont conducteur est libre pour se générer entre les deux électrodes. Ainsi, comme cela est illustré à la figure 2c, le cheminement des dendrites de suie 6 n'est pas optimisé mais aléatoire. Il n'est pas perpendiculaire aux électrodes mais plutôt diagonal. Ceci a pour effet de dégrader le temps de réponse du capteur, le temps que le pont conducteur se génère. [0010] Une des solutions pour optimiser le cheminement des dendrites et d'ajouter des protubérances, des pics ou des excroissances sur les électrodes. Ces excroissances permettant de maitriser d'avantage la direction que prennent les dendrites. [0011] Un capteur de suie à peignes résistifs est décrit dans le document DE102012200995. Ce type de capteur peut notamment présenter des pics ou protubérances au niveau des électrodes. [0012] Le document US20080024111 décrit quant à lui un capteur permettant de déterminer la concentration des particules de suie dans les gaz. Dans ce document, un champ variable est appliqué. Les électrodes décrites dans ce document peuvent avoir plusieurs formes. Notamment, ce document envisage que les électrodes puissent présenter des pics ou excroissances. [0013] Le document W0200910389 divulgue un dispositif permettant la détection de particules conductrices dans un flux gazeux, comprenant un système d'électrodes interdigitées comportant au moins deux électrodes interdigitées en forme de peignes imbriqués et une couche substrat. [0014] La société ElectrifilTM a développé des électrodes présentant un état de surface granuleux, par le biais d'un traitement au laser. Toutefois, le grain généré ne permet pas une orientation précise du cheminement de la dendrite. Par ailleurs, le procédé de mise en oeuvre est fastidieux car il nécessite de faire varier l'intensité d'un laser afin de générer la granulosité. [0015] L'avantage procuré par la présence de protubérances ou de pics sur les électrodes est que le pont conducteur, c'est-à-dire le parcours que va effectuer la dendrite pour se générer entre les deux électrodes, est optimisé. En effet, la présence de protubérances ou de pics permet de générer des dendrites sensiblement perpendiculaires à l'électrode. Ceci a pour effet d'optimiser le temps de réponse du capteur. [0016] Toutefois, la présence de ces protubérances, pics ou excroissances au niveau des électrodes n'est pas totalement satisfaisante. En effet, l'ajout de ces excroissances contribue à augmenter les étapes et les coûts de production. La mise en oeuvre de telles excroissances est par ailleurs relativement fastidieuse. L'inter-électrode ne peut pas se faire via un laser avec de telles excroissances. En outre, la génération de ces excroissances nécessite l'ajout de matière première coûteuse sur des électrodes. [0017] Un objectif que s'est fixé la présente invention est donc de disposer d'un capteur de suie pour la mesure des émissions de particules de suie dans la ligne d'échappement d'un véhicule automobile, ce capteur de suie étant en forme de peignes et ayant un temps de réponse optimisé, ledit capteur étant facile et rapide à mettre en oeuvre. [0018] La solution au problème posé a pour premier objet un capteur de suie comprenant des première et seconde électrodes 1, la interdigitées, c'est-à-dire disposées en vis-à-vis et munies de dents 4, 5, les dents 4, 5 d'une électrode 1, 1a pointant vers l'autre électrode 1 a, 1 et chaque dent 5 de la première électrode 1, à l'exception d'une dent d'extrémité, s'insérant entre deux dents 4 de la seconde électrode 1 a en laissant entre elles un espacement 3, le courant passant entre les électrodes 1, 1 a étant représentatif de l'accumulation de suie à l'intérieur du capteur, caractérisé en ce que la première électrode 1, la seconde électrode 1 a et/ou les dents 4, 5 d'une électrode 1, 1 a comprennent des entailles 2. [0019] En effet, le Demandeur a pu mettre en évidence que l'ajout d'entailles 2 sur les électrodes permet de favoriser la génération de dendrites perpendiculaires à l'électrode. Ainsi, on optimise la génération des dendrites de suie sur des peignes résistifs de capteur de suie en orientant de manière optimale les dendrites de suies. Ceci a pour effet de réduire le temps de génération du pont conducteur permettant notamment d'optimiser la disponibilité du capteur de suie en augmentant son temps de prise de mesure. [0020] Ces entailles 2 sont obtenues grâce à une matrice générant une coupure sur la première électrode 1, la seconde électrode 1 a et/ou les dents 4, 5 d'une électrode 1, 1 a, notamment sur la platine et sur la céramique. Ainsi, l'axe de prolongement de cette entaille favorise la génération de la dendrite. [0021] Avantageusement, seules les dents 4, 5 d'une électrode 1, 1 a comprennent des entailles. [0022] Avantageusement, les première et seconde électrodes sont disposées inversées l'une par rapport à l'autre. [0023] Avantageusement, une électrode en forme de W inversé intègre l'autre électrode en son intérieur, les faces internes des branches du W comprenant une série de dents faisant face à une série de dents respectives de l'autre électrode. [0024] Avantageusement l'espacement 3 entre une dent 5 de la première électrode 1 et chacune des deux dents 4 l'entourant de la seconde électrode 1 a est identique ou différent, et compris entre 10 et 50 [0025] Avantageusement, le capteur comprend des moyens de chauffage pour l'élimination des suies en son intérieur quand la quantité de suie accumulée dépasse un seuil prédéterminé. [0026] L'invention a pour deuxième objet un ensemble d'un tel capteur de suie et son dispositif de contrôle associé, lequel dispositif de contrôle comprend des moyens de mesure de l'intensité du courant entre les électrodes. [0027] L'invention a pour troisième objet un système de dépollution en particules de suie pour véhicule automobile comprenant un filtre à particules, caractérisé en ce qu'il comprend un tel capteur de suie ou un tel ensemble. [0028] L'invention a pour quatrième objet un procédé de fabrication d'un capteur de suie en forme de peignes interdigités avec entailles comprenant les étapes suivantes de : a) dépôt d'une face du peigne sur une demi-coquille de réception sans motif ; b) dépôt de l'autre face du peigne sur une demi-coquille de réception disposant d'un motif permettant de générer des entailles ; les étapes a) et b) pouvant être réalisées selon un ordre quelconque et étant suivies d'une dernière étape c) de : c) pressage en force des deux demi-coquilles, afin de marquer une face du peigne c'est-à-dire de l'élément sensible. [0029] Enfin, l'invention a pour cinquième objet un procédé de mesure par un tel capteur de suie ou par un tel ensemble de la quantité de suie accumulée dans le capteur, ceci par mesure du courant entre les deux électrodes du capteur, pour lequel la prise de mesure nécessite une accumulation minimale de suie entre les électrodes afin que la suie accumulée génère un pont conducteur entre les deux électrodes, caractérisé en ce que l'étape d'accumulation minimale est obtenue pour l'espacement le plus court et permet le début de la prise de mesure. [0030] D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre et au regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels : la figure 1 est un cliché représentant des ponts électriquement conducteurs entre deux électrodes par le biais de la suie ; - la figure 2a représente la forme générale d'une dendrite ; - la figure 2b est un cliché illustrant des dendrites de suie touchant ; à leur extrémités, deux électrodes ; la figure 2c est une représentation schématique d'une vue en coupe et illustre le parcours non optimisé d'un pont conducteur 6 entre deux électrodes d'un capteur de suie classique, sans entailles ou excroissances ; - la figure 3 est une représentation schématique d'une vue en coupe d'un capteur de suie selon la présente invention ; la figure 4 est une représentation schématique d'une vue en coupe d'un agrandissement d'une zone du capteur de suie selon la présente invention, illustrant le parcours optimisé du pont conducteur 6 entre les deux électrodes d'un capteur de suie. la figure 5 est une représentation schématique des différentes étapes lors de la création d'entailles sur les peignes du capteur de suie selon la présente invention. [0031] Les figures 1, 2a, 2b et 2c ont déjà été décrites dans la partie introductive de la 5 présente demande de brevet. [0032] La présente invention propose de disposer d'une configuration spécifique de chaque peigne formant une électrode 1 pour permettre de limiter le temps de remplissage de la zone entre les dents d'une première électrode 1 et d'une seconde électrode 1 a. [0033] De manière connue, le capteur de suie comporte une première électrode 1 et une 10 seconde électrode 1 a portant chacune une série respective de dents 4, 5, dont une seule est référencée par série. Chaque dent 5 de la première électrode 1, à l'exception d'une dent d'extrémité de l'électrode 1, est entourée de chaque côté à distance par une dent 4 de la seconde électrode 1 a, un espacement 3 étant laissé entre une dent 5 entourée de la première électrode 1 et les dents 4 de la seconde électrode 1 a. il en va de même pour les 15 dents 4 de la seconde électrode 1 a. Par dent d'extrémité d'une électrode, il est entendu la dent se trouvant la plus proche d'une extrémité de l'électrode. [0034] Dans la forme de réalisation montrée à la figure 3, les électrodes 1, 1 a sont montées en se faisant face tout en étant inversées l'une par rapport à l'autre. Chaque électrode 1, 1 a peut comprendre trois dents 4, 5, ce qui n'est en aucun cas limitatif. 20 [0035] D'autres formes de réalisation sont aussi possibles. Par exemple sans que cela soit limitatif, une première électrode peut être en forme de W renversé en contenant en son intérieur une seconde électrode en forme de U. Chaque branche du W renversé formée par la première électrode comprend des dents sur sa face interne tandis que chaque branche du U de la seconde est doublée en présentant une série de dents sur 25 chacune de ses faces externes en vis-à-vis des faces internes des branches du W renversé de la première électrode. [0036] Dans cette forme de réalisation, il y a donc quatre paires de branches de première et seconde électrodes qui sont en vis-à-vis avec les dents de la première électrode pénétrant entre les dents de la seconde électrode et inversement. 30 [0037] Contrairement à l'état de la technique pour lequel les dents 4, 5 des électrodes comprennent des excroissances, la présente invention prévoit des entailles 2. A la figure 3, chaque dent 4, 5 des électrodes comprend entre 6 et 12 entailles 2. Ceci n'est cependant pas limitatif et n'est que purement illustratif. [0038] L'espacement 3 entre une dent 5 de la première électrode 1 et une des deux dents 4 l'entourant de la seconde électrode 1 a est identique ou différent des autres espacements entre dents. [0039] Avantageusement, cet espacement est compris entre 10 et 50 um. Plus préférentiellement, l'espacement est compris entre approximativement 30um et 50pm. Toutefois, un espacement d'approximativement 10pm. entre les dents 4, 5 des électrodes 1, la est tout à fait possible à obtenir via un procédé de fabrication par laser. [0040] La figure 4 révèle que la création d'entailles 2 dans les dents 4, 5 des électrodes permet d'optimiser le parcours du pont conducteur en favorisant la génération de dendrites 6 perpendiculaires aux dents d'électrodes. [0041] La figure 5 est une représentation schématique des différentes étapes de création d'entailles sur le capteur de suie selon la présente invention. A l'étape a, on reconnait un capteur de suie classique. Le noir correspond aux deux électrodes en Platine. L'espace entre les électrodes correspond à la zone inter-électrode qui est dépourvue de platine. [0042] A l'étape b. de la figure 5, on procède à l'opération permettant de générer des entailles, préférentiellement selon le principe de la presse. Afin de réaliser des entailles 2 sur les électrodes et/ou les dents 4,5 d'électrodes, on dispose un peigne résistif, sur la face verso, sur une demi-coquille de réception ne disposant d'aucun motif. Une deuxième demi-coquille est ensuite déposée sur le peigne résistif, sur la face recto. Cette demi-coquille dispose d'un motif 7 permettant de générer des entailles. Les deux coquilles sont pressées en force afin de marquer la face recto de l'élément sensible. [0043] Comme illustré à l'étape c., le motif va générer des entailles 2 par le biais de la force de pression de l'outil sur les peignes résistifs. Son profil est tranchant afin de générer des entailles 2 dans la platine. [0044] Avantageusement, le motif 7 est positionné en x, y par rapport à l'élément sensible, c'est-à-dire le peigne résistif, afin de disposer des entailles dans la zone souhaitée. [0045] Enfin, à l'étape c., on récupère un capteur de suie selon l'invention comprenant des entailles 2, tel que décrit notamment à la figure 3. [0046] . Bien entendu, l'homme du métier est en mesure d'adapter les techniques dont il dispose afin d'obtenir des moyens équivalents, c'est-à-dire un capteur de suie comprenant des entailles 2.The present invention relates to a soot sensor for measuring the emissions of soot particles in the exhaust line of a motor vehicle, this soot sensor being in the form of a soot sensor. interdigitated combs, that is to say, imbricated like the fingers of two hands that intersect, and including cuts. [0002] The heat engines generate soot particles more or less significantly during their operation. The pollution control standards incorporate, from the European standard for the clean-up of motor vehicles known as Euro 6, a maximum level of particulate emissions in mass to be respected, it is necessary to control the emissions of these particles at the output of the engine. This standard will gradually come into application in two stages by requiring tolerated levels of emission of particles increasingly low. The trend to toughen anti-pollution standards is global. For motor vehicles, it has been explored various ways of reducing particulate emissions. Most frequently, the exhaust line of a motor vehicle comprises at least one particle filter adapted specifically to the motorization of the vehicle. The new emission thresholds to be respected potentially impose the presence of a soot sensor downstream of the particulate filter. The purpose of the soot sensor is to measure the soot level downstream of the particulate filter. The soot sensor is connected to a control unit and sends its readings to detect a defect in the vehicle's pollution control system. For example, an abnormal soot rate detected by the soot sensor reveals the presence of a degraded particulate filter, generally cracked. In this case, the vehicle does not respect the threshold fixed by the standard. It is known according to the state of the art to use a soot sensor with resistive combs. The soot sensor with resistive combs has a ceramic plate on which is printed two resistive combs each forming a platinum electrode in proximity to one another. Soot accumulation between these two electrodes will generate an electrically conductive bridge. In the sensor, there is provided a control electronics that will measure the current flowing between the electrodes. Once a current threshold reached corresponding to a high accumulation of soot and undesirable, the control electronics has the heating of the sensor to clean it. At the end of the cleaning, a new measurement cycle of the sensor can start again. The problem with this type of measurement is that the real time to estimate the soot rate is low. One of the ways to improve this time is to optimize the path of the electrically conductive bridge. As shown in Figure 1, the principle of the sensor is based on the generation of an electrically conductive bridge between the two electrodes through the soot. The volume shown in white in FIG. 1 represents the volume to be filled in order to generate an electrically conductive bridge. The electrically conductive bridge is established through soot dendrites. Figure 2a illustrates the general shape of a dendrite. Figure 2b represents a cliché on which it can be seen that the ends of the soot dendrites touch the two electrodes. On the soot sensors with conventional resistive combs, the path of the dendrite, so the conductive bridge is free to be generated between the two electrodes. Thus, as illustrated in FIG. 2c, the path of the soot dendrites 6 is not optimized but random. It is not perpendicular to the electrodes but rather diagonal. This has the effect of degrading the response time of the sensor, the time that the conductor bridge is generated. One of the solutions for optimizing the path of the dendrites and add protuberances, peaks or excrescences on the electrodes. These excrescences make it possible to better control the direction taken by dendrites. A soot sensor with resistive combs is described in document DE102012200995. This type of sensor may in particular have peaks or protuberances at the electrodes. Document US20080024111 describes a sensor for determining the concentration of soot particles in the gas. In this document, a variable field is applied. The electrodes described in this document can have several forms. In particular, this document contemplates that the electrodes may have peaks or growths. WO200910389 discloses a device for the detection of conductive particles in a gas stream, comprising a system of interdigital electrodes comprising at least two interdigitated electrodes in the form of nested combs and a substrate layer. The company ElectrifilTM has developed electrodes having a granular surface state, by means of a laser treatment. However, the generated grain does not allow a precise orientation of the path of the dendrite. Moreover, the method of implementation is tedious because it requires varying the intensity of a laser to generate the granulosity. The advantage provided by the presence of protuberances or peaks on the electrodes is that the conductive bridge, that is to say the path that will perform the dendrite to be generated between the two electrodes, is optimized. Indeed, the presence of protuberances or peaks can generate dendrites substantially perpendicular to the electrode. This has the effect of optimizing the response time of the sensor. However, the presence of these protuberances, peaks or excrescences at the electrodes is not completely satisfactory. Indeed, the addition of these excrescences contributes to increase the stages and the production costs. The implementation of such excrescences is also relatively tedious. The inter-electrode can not be done via a laser with such excrescences. In addition, the generation of these excrescences requires the addition of expensive raw material on electrodes. An objective that the present invention has set itself is to have a soot sensor for measuring the emissions of soot particles in the exhaust line of a motor vehicle, the soot sensor being in place. comb form and having an optimized response time, said sensor being easy and quick to implement. The solution to the problem posed has for its first object a soot sensor comprising first and second electrodes 1, interdigitated, that is to say arranged in facing relation and provided with teeth 4, 5, the teeth 4, 5 of an electrode 1, 1a pointing to the other electrode 1a, 1 and each tooth 5 of the first electrode 1, with the exception of an end tooth, inserted between two teeth 4 of the second electrode 1a leaving a spacing 3 between them, the current passing between the electrodes 1, 1a being representative of the accumulation of soot inside the sensor, characterized in that the first electrode 1, the second 1a electrode and / or the teeth 4, 5 of an electrode 1, 1a comprise notches 2. Indeed, the Applicant has been able to highlight that the addition of notches 2 on the electrodes makes it possible to promote the generation of dendrites perpendicular to the electrode. Thus, the generation of soot dendrites is optimized on resistive soot sensor combs by optimally orienting the soot dendrites. This has the effect of reducing the generation time of the conductor bridge, in particular to optimize the availability of the soot sensor by increasing its measurement time. These notches 2 are obtained thanks to a matrix generating a cut on the first electrode 1, the second electrode 1a and / or the teeth 4, 5 of an electrode 1, 1a, in particular on the plate and on the ceramic. Thus, the axis of extension of this notch promotes the generation of the dendrite. Advantageously, only the teeth 4, 5 of an electrode 1, 1a comprise notches. Advantageously, the first and second electrodes are arranged inverted relative to each other. Advantageously, an inverted W-shaped electrode integrates the other electrode into its interior, the inner faces of the legs of the W comprising a series of teeth facing a series of respective teeth of the other electrode. Advantageously, the spacing 3 between a tooth 5 of the first electrode 1 and each of the two teeth 4 surrounding the second electrode 1a is identical or different, and between 10 and 50 Advantageously, the sensor comprises heating means for the removal of soot in its interior when the amount of accumulated soot exceeds a predetermined threshold. The second object of the invention is an assembly of such a soot sensor and its associated control device, which control device comprises means for measuring the intensity of the current between the electrodes. The third object of the invention is a soot particle pollution control system for a motor vehicle comprising a particulate filter, characterized in that it comprises such a soot sensor or such a set. The fourth object of the invention is a method of manufacturing a soot sensor in the form of interdigitated combs with notches comprising the following steps of: a) depositing a face of the comb on a receiving half-shell without motive; b) depositing the other side of the comb on a receiving half-shell having a pattern for generating notches; the steps a) and b) can be performed in any order and followed by a last step c) of: c) pressing force of the two half-shells, to mark a face of the comb, that is to say say of the sensitive element. Finally, the fifth object of the invention is a measuring method by such a soot sensor or such a set of the amount of soot accumulated in the sensor, this by measuring the current between the two electrodes of the sensor, for wherein taking the measurement requires a minimum accumulation of soot between the electrodes so that the accumulated soot generates a conductive bridge between the two electrodes, characterized in that the minimum accumulation step is obtained for the shortest spacing and allows the beginning of the measurement. Other features, objects and advantages of the present invention will appear on reading the detailed description which follows and with reference to the accompanying drawings given by way of non-limiting examples and in which: FIG. 1 is a block diagram representing electrically conductive bridges between two electrodes through the soot; Figure 2a shows the general shape of a dendrite; - Figure 2b is a picture illustrating touching soot dendrites; at their ends, two electrodes; Figure 2c is a schematic representation of a sectional view and illustrates the non-optimized path of a conductive bridge 6 between two electrodes of a conventional soot sensor, without notches or protuberances; - Figure 3 is a schematic representation of a sectional view of a soot sensor according to the present invention; Figure 4 is a schematic representation of a sectional view of an enlargement of an area of the soot sensor according to the present invention, illustrating the optimized path of the conductive bridge 6 between the two electrodes of a soot sensor. Figure 5 is a schematic representation of the different steps in creating notches on the soot sensor combs according to the present invention. [0031] FIGS. 1, 2a, 2b and 2c have already been described in the introductory part of the present patent application. The present invention proposes to have a specific configuration of each comb forming an electrode 1 to allow to limit the filling time of the area between the teeth of a first electrode 1 and a second electrode 1a. In known manner, the soot sensor comprises a first electrode 1 and a second electrode 1a each carrying a respective series of teeth 4, 5, only one of which is referenced by series. Each tooth 5 of the first electrode 1, with the exception of an end tooth of the electrode 1, is surrounded on each remote side by a tooth 4 of the second electrode 1a, a spacing 3 being left between a tooth 5 surrounded by the first electrode 1 and the teeth 4 of the second electrode 1a. the same goes for the teeth 4 of the second electrode 1a. By end tooth of an electrode, it is understood the tooth closest to one end of the electrode. In the embodiment shown in Figure 3, the electrodes 1, 1a are mounted facing each other while being inverted relative to each other. Each electrode 1, 1 a may comprise three teeth 4, 5, which is in no way limiting. Other embodiments are also possible. For example without being limiting, a first electrode may be inverted W-shaped containing inside a second U-shaped electrode. Each branch of the inverted W formed by the first electrode has teeth on its inner face while each branch of the U of the second is doubled by presenting a series of teeth on each of its external faces vis-à-vis the internal faces of the branches of the inverted W of the first electrode. In this embodiment, there are therefore four pairs of first and second electrode legs which are opposite the teeth of the first electrode penetrating between the teeth of the second electrode and vice versa. [0037] In contrast to the state of the art for which the teeth 4, 5 of the electrodes comprise excrescences, the present invention provides notches 2. In FIG. 3, each tooth 4, 5 of the electrodes comprises between 6 and 12 This is however not limiting and is only illustrative. The spacing 3 between a tooth 5 of the first electrode 1 and one of the two teeth 4 surrounding the second electrode 1a is identical or different from the other spacings between teeth. Advantageously, this spacing is between 10 and 50 .mu.m. More preferably, the spacing is between approximately 30 μm and 50 μm. However, a spacing of approximately 10pm. between the teeth 4, 5 of the electrodes 1, the is quite possible to obtain via a laser manufacturing process. Figure 4 reveals that the creation of notches 2 in the teeth 4, 5 of the electrodes optimizes the path of the conductive bridge by promoting the generation of dendrites 6 perpendicular to the electrode teeth. Figure 5 is a schematic representation of the different steps of creating notches on the soot sensor according to the present invention. In step a, a conventional soot sensor is recognized. The black corresponds to the two electrodes in Platinum. The space between the electrodes corresponds to the inter-electrode area which is devoid of platinum. In step b. of Figure 5, one proceeds to the operation for generating notches, preferably according to the principle of the press. In order to make notches 2 on the electrodes and / or the teeth 4.5 of electrodes, there is a resistive comb, on the reverse side, on a receiving half-shell having no pattern. A second half-shell is then deposited on the resistive comb on the front face. This half-shell has a pattern 7 to generate nicks. The two shells are pressed in force to mark the front face of the sensitive element. As illustrated in step c., The pattern will generate notches 2 by means of the pressing force of the tool on the resistive combs. Its profile is sharp in order to generate notches 2 in the platinum. Advantageously, the pattern 7 is positioned in x, y relative to the sensitive element, that is to say the resistive comb, to have notches in the desired area. Finally, in step c., There is recovered a soot sensor according to the invention comprising notches 2, as described in particular in Figure 3. [0046]. Of course, the skilled person is able to adapt the techniques available to obtain equivalent means, that is to say a soot sensor comprising notches 2.