PROCÉDÉ ET DISPOSITIF DE RÉGLAGE DE LA POSITION D'UN OBJET D'UN VÉHICULE EN FONCTION DE LA POSITION ESTIMÉE DES YEUX D'UN PASSAGER ET D'UNE TABLE DE CORRESPONDANCE MODIFIÉE L'invention concerne les véhicules, éventuellement de type automobile, et plus précisément le réglage automatique de la position d'au moins un objet réglable d'un véhicule. Comme le sait l'homme de l'art, les positions de certains objets la réglables équipant certains véhicules peuvent faire l'objet d'un réglage automatique. C'est par exemple le cas du rétroviseur intérieur central ou des rétroviseurs extérieurs latéraux. Ce réglage automatique est réalisé en fonction d'une table de correspondance entre des positions possibles de l'objet réglable et des positions possibles des yeux du conducteur du véhicule 15 et d'une position estimée de ces yeux. Cette dernière position peut être estimée soit au moyen d'une caméra installée dans l'habitacle et enregistrant des images numériques de la tête du conducteur, soit en fonction de la position (angulaire) d'un autre objet réglable venant d'être réglé par le conducteur, comme par exemple le rétroviseur intérieur central (lorsque l'objet 20 à régler est un rétroviseur extérieur latéral). L'inconvénient principal de ce mode de réglage automatique réside dans le fait qu'il est fondé sur l'utilisation d'une unique table de correspondance mémorisée dans une mémoire du véhicule ou d'une télécommande portative associée au véhicule (et parfois appelée « plip »), ou 25 encore d'un téléphone intelligent (ou « smartphone ») d'un usager du véhicule. Par conséquent, si un conducteur du véhicule ne correspond pas au profil moyen de conducteur qui a été utilisé pour générer la table de correspondance, la position de réglage correspondant à la position estimée de ses yeux sera systématiquement erronée, et donc il sera obligé de la 30 modifier. De même, si un conducteur du véhicule correspond au profil moyen précité mais que son réglage préféré diffère sensiblement de celui proposé par défaut par la table de correspondance, il devra systématiquement modifier ce réglage proposé. Par conséquent, l'option de réglage automatique est fréquemment désactivée par les conducteurs. L'invention a donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose notamment à cet effet un procédé, destiné à régler automatiquement la position d'un objet réglable d'un véhicule en fonction d'une table de correspondance entre des positions possibles de cet objet réglable et des positions possibles des yeux d'un passager du véhicule et d'une position estimée des yeux d'un passager embarqué dans le véhicule. Ce procédé se caractérise par le fait qu'en cas de correction de la 1 o position de l'objet réglable par le passager embarqué, on modifie la table de correspondance en fonction de cette position corrigée, puis on enregistre des données représentatives d'une table de correspondance modifiée résultant de cette modification, de manière à utiliser cette table de correspondance modifiée lors de chaque utilisation suivante du véhicule par le passager 15 embarqué. La table de correspondance (ou cartographie) pouvant être désormais modifiée suite à une correction de position effectuée par un passager embarqué, ce dernier est donc désormais certain de retrouver sensiblement son réglage préféré une fois qu'il s'est installé et que la position 20 de ses yeux a été estimée. Le procédé de réglage selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - dans un premier mode de réalisation, on peut modifier la table de 25 correspondance en fonction d'un écart entre la position corrigée de l'objet réglable et une position de référence correspondant à la position estimée des yeux dans une table de correspondance de référence entre des positions de référence de l'objet réglable et des positions de référence des yeux d'un passager ; 30 - dans un second mode de réalisation, on peut modifier la table de correspondance en fonction de plusieurs écarts entre la position corrigée de l'objet réglable et respectivement plusieurs positions de référence correspondant à la position estimée des yeux dans plusieurs tables de correspondance de référence entre des positions de référence de l'objet réglable et des positions de référence des yeux d'un passager ; - la table de correspondance modifiée peut être définie par la table de correspondance non modifiée additionnée à une combinaison choisie des tables de correspondance de référence multipliées respectivement par des coefficients de pondération fonction des écarts et constituant les données enregistrées ; - on peut enregistrer les données représentant la table de correspondance modifiée dans une mémoire du véhicule ou d'une télécommande portative associée au véhicule et utilisée par le passager embarqué. L'invention propose également un dispositif, destiné à régler automatiquement la position d'un objet réglable d'un véhicule en fonction d'une table de correspondance entre des positions possibles de cet objet réglable et des positions possibles des yeux d'un passager du véhicule et d'une position estimée des yeux d'un passager embarqué dans le véhicule. Ce dispositif se caractérise par le fait qu'il est agencé, en cas de correction de la position de l'objet réglable par le passager embarqué, pour modifier la table de correspondance en fonction de cette position corrigée, puis pour enregistrer des données représentatives d'une table de correspondance modifiée résultant de cette modification, de manière à utiliser cette table de correspondance modifiée lors de chaque utilisation suivante du véhicule par le passager embarqué. L'invention propose également un véhicule, éventuellement de type automobile, et comprenant un objet réglable et un dispositif de réglage du type de celui présenté ci-avant. Par exemple, l'objet réglable pourra être choisi parmi (au moins) un rétroviseur intérieur installé dans une position centrale, un rétroviseur extérieur installé dans une position latérale droite, un rétroviseur extérieur installé dans une position latérale gauche, une partie d'un dispositif d'affichage de type dit tête haute, et un écran d'affichage orientable. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue du dessus, un exemple de véhicule automobile équipé d'un dispositif de réglage selon l'invention, la figure 2 illustre schématiquement un exemple d'algorithme de mise en oeuvre d'un exemple de réalisation du procédé de réglage selon l'invention, et la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue de face, le rétroviseur intérieur central du véhicule de la figure 1 avec la matérialisation de quatre positions de référence (PRj) d'un repère visuel, d'une position par défaut (PD) du repère visuel, et d'une position corrigée (PC) du repère visuel résultant d'une correction du réglage de la position par le conducteur. L'invention a notamment pour but de proposer un procédé de réglage, et un dispositif de réglage associé, destinés à permettre le réglage automatique de la position d'au moins un objet réglable Ri, équipant un véhicule V et devant être observé par un passager embarqué dans ce dernier (V). Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le véhicule V est de type automobile. Il s'agit par exemple d'une voiture. Mais l'invention n'est pas limitée à ce type de véhicule. Elle concerne en effet tout type de véhicule (terrestre, maritime (ou fluvial) ou aérien) comprenant au moins un objet réglable. Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que l'objet réglable Ri est le rétroviseur intérieur R1 du véhicule V qui est installé dans l'habitacle dans une position centrale. Mais l'invention n'est pas limitée à ce type d'objet réglable. En effet, l'objet réglable Ri pourrait être également, et notamment, un rétroviseur extérieur installé dans une position latérale gauche (R2) ou droite (R3), ou une partie d'un dispositif d'affichage de type dit tête haute installé dans l'habitacle, ou encore un écran d'affichage orientable installé dans l'habitacle, par exemple. D'une manière générale, l'objet réglable Ri peut être n'importe quel équipement dont la position peut être corrélée à la position des yeux d'un passager d'un véhicule. Compte tenu du choix de l'objet réglable Ri, le passager embarqué qui est concerné par le réglage automatique est le conducteur (qui doit s'installer sur le siège conducteur). Mais lorsque l'objet réglable n'est pas un rétroviseur Ri ou une partie d'un dispositif d'affichage tête haute, le passager embarqué peut ne pas être le conducteur. Cela peut par exemple être le cas lorsque l'objet réglable est un écran d'affichage orientable.
On a schématiquement représenté sur la figure 1 un exemple de véhicule V, ici une voiture, comprenant un habitacle H, équipé d'un rétroviseur intérieur central R1 (i = 1) réglable manuellement et de façon commandée, et deux rétroviseurs extérieurs latéraux R2 (gauche, i = 2) et R3 (droit, i = 3) réglables manuellement et (ici) de façon commandée. Comme illustré non limitativement, les instructions destinées à contrôler les positions des rétroviseurs Ri peuvent être transmises à ces derniers (Ri) via un réseau de communication RC du véhicule V, éventuellement de type multiplexé. Comme évoqué plus haut, l'invention propose de régler automatiquement, notamment au moyen d'un procédé de réglage, le positionnement d'au moins un objet réglable Ri, ici un rétroviseur intérieur central R1. Comme illustré non limitativement sur la figure 2, ce procédé de réglage débute par une étape 10 dans laquelle un passager (ici un conducteur) s'installe (ou embarque) dans le véhicule V (ici sur le siège conducteur). Ce procédé se poursuit par une étape 20 dans laquelle on détermine un réglage de la position de l'objet réglable Ri considéré, ici le rétroviseur intérieur central R1, en fonction d'une table de correspondance (ou cartographie) entre des positions possibles de cet objet réglable Ri et des positions possibles des yeux d'un passager et d'une position estimée PO des yeux du passager embarqué considéré, ici le conducteur. Cette table de correspondance (dite par défaut), qui est associée à l'objet réglable Ri considéré, ici le rétroviseur intérieur central R1, peut être stockée dans le véhicule V. Elle peut être déterminée, par exemple, de façon expérimentale au moyen d'un véhicule de test situé dans un lieu d'acquisition de données. Cette détermination expérimentale peut, par exemple, consister à enregistrer des jeux comprenant une position du rétroviseur R1 et une position mesurée des yeux du conducteur de test qui correspondent respectivement à des positions de conduite différentes, puis à effectuer au moins un traitement mathématique de ces jeux enregistrés au moyen d'une routine, et enfin à constituer au moins une table de correspondance par défaut associée au rétroviseur intérieur central R1 à partir des jeux enregistrés et traités. Par exemple, les traitements mathématiques peuvent être choisis parmi au moins un lissage et une interpolation. En variante, la table de correspondance par défaut peut être déterminée dans le véhicule au moyen d'équations mathématiques (ou modèle(s)). Cette détermination expérimentale nécessite que le véhicule de test soit équipé de moyens de mesure capables de mesurer les positions respectives de son rétroviseur R1 et des yeux du conducteur. Par exemple, chaque position du rétroviseur R1 peut être définie par un premier angle a défini par rapport à une direction horizontale et par un second angle 13 défini par rapport à une direction verticale, et chaque position des yeux du conducteur peut être définie par rapport à un équipement fixe du véhicule de test, comme par exemple son volant. On notera que l'enregistrement de chaque jeu nécessite que le conducteur de test observe un même repère visuel toujours au même endroit sur le rétroviseur intérieur central R1, quelle que soit la position de conduite testée. A cet effet, on peut, par exemple, placer un marqueur en un endroit prédéfini du véhicule de test, comme par exemple sur le centre de la lunette arrière LA. Dans le véhicule V la position PO des yeux du conducteur peut être estimée soit au moyen d'une caméra qui est installée dans l'habitacle et qui enregistre des images numériques de la tête du conducteur, soit en fonction de la position (angulaire) d'un autre objet réglable venant d'être réglé par le conducteur, comme par exemple le rétroviseur intérieur central R-I (lorsque l'objet à régler est un rétroviseur extérieur latéral ou un écran d'affichage). On notera que lorsque l'objet réglable n'est pas le rétroviseur intérieur central R1, la position des yeux PO peut être obtenue soit à partir d'images fournies par une caméra embarquée, soit à partir de la position d'un autre objet réglable embarqué, comme par exemple un rétroviseur extérieur R2 ou R3. Parmi les capteurs embarqués, capables de mesurer au moins un angle participant à la définition d'une position (angulaire), on peut notamment citer ceux de type résistif (tels que des potentiomètres) et ceux de type optique. Mais on peut également utiliser un appareil capable d'effectuer des mesures tridimensionnelles.
Si le conducteur embarqué ne corrige pas la position du rétroviseur R1 résultant du réglage déterminé pour lui, le procédé de réglage prend fin. En revanche, lorsque le conducteur embarqué corrige manuellement la position du rétroviseur R1 dans une étape 30 (éventuellement au moyen d'une interface homme/machine latérale ou centrale), le procédé de réglage la se poursuit de préférence par une étape 40 (optionnelle) dans laquelle on requiert une validation de la correction de position du rétroviseur intérieur central R1. Par exemple, cette validation peut soit nécessiter une action spécifique du conducteur embarqué, par exemple au moyen d'une interface homme/machine, soit être automatique dès lors que le conducteur embarqué 15 démarre le véhicule V. Une fois l'éventuelle validation effectuée, le procédé de réglage se poursuit par une étape 50 dans laquelle on modifie la table de correspondance par défaut en fonction de la position corrigée par le conducteur embarqué, puis on enregistre des données qui sont 20 représentatives d'une table de correspondance (ou cartographie) modifiée TCM résultant de cette modification, afin d'utiliser cette table de correspondance modifiée TCM lors de chaque utilisation suivante du véhicule V par le conducteur embarqué. Comme l'on peut désormais enregistrer un ensemble de données 25 (représentatives d'une table de correspondance (ou cartographie) modifiée TCM) pour un conducteur, suite à une correction de position qu'il a effectuée, ce conducteur est donc certain de retrouver sensiblement son réglage préféré une fois qu'il s'est installé sur le siège conducteur du véhicule V et que la position de ses yeux a été estimée, sous réserve qu'il soit le seul à conduire 30 ledit véhicule V. L'ensemble des données qui représentent une table de correspondance modifiée TCM peut être enregistré dans une mémoire du véhicule V ou d'une télécommande portative associée au véhicule V et utilisée par le conducteur embarqué. De préférence, cet ensemble de données n'est destiné qu'à être utilisé avec la table de correspondance par défaut (non modifiée) afin de modifier cette dernière pour obtenir un réglage automatiquement. Dans ce cas, la table de correspondance par défaut est stockée de façon permanente et donc n'est jamais supprimée de sa mémoire. Mais dans une variante de réalisation l'ensemble de données peut représenter intégralement une table de correspondance modifiée TCM qui est substituée à la table de correspondance par défaut.
On notera qu'il est éventuellement possible d'enregistrer chaque ensemble de données (représentatives d'une table de correspondance modifiée TCM) déterminé pour un conducteur en fonction d'un identifiant de ce dernier. Ainsi, lorsque le véhicule V est conduit par plusieurs conducteurs différents et que l'on dispose des différents ensembles associés à ces différents conducteurs, on peut utiliser dans l'étape 20 l'ensemble de données qui est associé au conducteur qui a été automatiquement identifié (par exemple du fait qu'il utilise une télécommande portative (ou plip) personnelle), ou qui s'est identifié dans le véhicule V au moyen d'une interface homme/machine.
Lorsque le véhicule V peut être conduit par plusieurs conducteurs différents et que l'on ne dispose que d'un seul ensemble associé à un premier conducteur, on utilise systématiquement dans l'étape 20 ce seul ensemble de données. Par conséquent, et selon le mode de réalisation mis en oeuvre, soit les autres conducteurs corrigerons le réglage instauré (et correspondant au premier conducteur) s'il ne leur correspond pas, sans que cette correction ne fasse l'objet d'une détermination d'un nouvel ensemble de données et donc d'un nouvel enregistrement, soit chaque conducteur corrigera le réglage instauré (et correspondant au premier conducteur) s'il ne lui correspond pas et s'il n'était pas le précédent conducteur du véhicule V, et chaque correction fait l'objet d'une détermination d'un nouvel ensemble de données et donc d'un nouvel enregistrement qui vient remplacer le précédent ensemble de données enregistré. Par exemple, la modification de la table de correspondance par défaut peut se faire en fonction d'un écart EP entre la position corrigée PC du rétroviseur R1 et une position de référence PR qui correspond à la position estimée des yeux PO dans au moins une table de correspondance de référence TCR établissant une correspondance entre des positions de référence du rétroviseur R1 et des positions de référence des yeux d'un passager. Par exemple, la formule de cet écart EP peut être: EP = IIPC - PRII, avec PR = TCR(P0). Il est important de noter que la table de correspondance de référence TCR est différente de la table de correspondance par défaut. Il s'agit en fait d'une table obtenue au moyen du véhicule de test avec un positionnement du repère visuel sur le rétroviseur intérieur central R1 en un endroit qui est différent de celui utilisé pour générer la table de correspondance par défaut. Dans une variante de réalisation, la modification de la table de correspondance par défaut peut se faire en fonction de plusieurs écarts EPj 15 entre la position corrigée PC du rétroviseur intérieur central R1 et respectivement plusieurs positions de référence PRj correspondant à la position estimée des yeux PO dans plusieurs table de correspondance de référence TCRj établissant chacune une correspondance entre des positions de référence du rétroviseur intérieur central R1 et des positions de référence 20 des yeux du conducteur (de test). Par exemple, la formule de chaque écart EPj peut être: EPj = II PC - PRjII, avec PRj = TCRj(P0). Par exemple, on peut utiliser quatre tables de correspondance de référence TCR1 à TCR4 (j = 1 à 4), la première TCR1 correspondant à des 25 réglages serrés (suivant une direction horizontale du véhicule V) et vers le haut du rétroviseur R1 (suivant la direction verticale du véhicule V), la deuxième TCR2 correspondant à des réglages serrés (suivant cette direction horizontale du véhicule V) et vers le bas du rétroviseur R1 (suivant cette direction verticale du véhicule V), la troisième TCR3 correspondant à des 30 réglages ouverts (suivant la direction transversale du véhicule V) et vers le haut du rétroviseur R1 (suivant cette direction verticale du véhicule V), la quatrième TCR4 correspondant à des réglages ouverts (suivant cette direction horizontale du véhicule V) et vers le bas du rétroviseur R1 (suivant cette direction verticale du véhicule V). A titre d'exemple non limitatif, la table de correspondance modifiée TCM peut être définie par la table de correspondance par défaut (non modifiée) additionnée à une combinaison choisie des tables de correspondance de référence TCRj multipliées respectivement par des coefficients de pondération CPj qui sont fonction des écarts EPj et qui constituent les données de chaque ensemble enregistré. Par exemple, la formule donnant la table de correspondance modifiée TCM peut être : 1 o TCM = (CP1*TCR1) + (CP2*TCR2) + (CP3*TCR3) + (CP4*TCR4), où CPj = EP'j/(EP'1 + EP'2 + EP'3 + EP'4), avec EP'1 = EP2*EP3*EP4, EP'2 = EP1*EP3*EP4, et EP'4 = EP1*EP2*EP3. Les coefficients de pondération CPj utilisent ici des coefficients EP'j résultant de combinaisons des écarts EPj afin de donner le poids le plus fort à la table de correspondance qui est la plus 15 proche du réglage de l'utilisateur. Mais d'autres coefficients de pondération CPj fonction des écarts EPj peuvent être utilisés. Dans ce cas, la position corrigée PC du rétroviseur intérieur central R1 est donnée par la relation : PC=(CP1*TCR1(P0))+(CP2*TCR2(P0))+(CP3*TCR3(P0))+(CP4*TCR4(P0)) 20 On notera que l'on pourrait utiliser d'autres types de pondération que celui décrit ci-avant. De même, on pourrait calculer les données représentatives de la table de correspondance modifiée TCM d'une autre manière que celle décrite (à savoir par combinaison de produits de tables de 25 correspondance de référence TCRj par des coefficients de pondération CPj). Sur la figure 3 se trouve schématiquement illustré le rétroviseur intérieur central du véhicule V de la figure 1 avec les matérialisations sous forme de points noirs de quatre positions de référence PRj d'un repère visuel (obtenues respectivement avec les quatre tables de correspondance de 30 référence TCRj pour la position estimée des yeux PO), d'une position par défaut PD du repère visuel (obtenue avec la table de correspondance par défaut pour la position estimée des yeux PO), et d'une position corrigée PC du repère visuel résultant d'une correction du réglage de la position par le conducteur embarqué. La position de référence PR1 est la valeur qui correspond à la position estimée des yeux PO dans la première table de correspondance de référence TCR1. La position de référence PR2 est la valeur qui correspond à la position estimée des yeux PO dans la deuxième table de correspondance de référence TCR2. La position de référence PR3 est la valeur qui correspond à la position estimée des yeux PO dans la troisième table de correspondance de référence TCR3. La position de référence PR4 est la valeur qui correspond à la position estimée des yeux PO dans la quatrième table de correspondance de référence TCR4. la On notera que le procédé de réglage peut être mis en oeuvre par un dispositif de réglage D qui peut, comme illustré non limitativement sur la figure 1, faire partie d'un équipement électronique du véhicule V connecté au réseau de communication RC, comme par exemple un boîtier de servitude intelligent (ou BSI) OB, ou d'un calculateur. Mais dans une variante de réalisation non 15 représentée, le dispositif de réglage D pourrait être lui-même un équipement électronique. Par conséquent, le dispositif de réglage D peut être réalisé sous la forme de modules logiciels (ou informatiques ou encore « software »), ou bien d'une combinaison de circuits électroniques (ou « hardware ») et de modules logiciels.
20 Ce dispositif D est agencé, en cas de correction de la position d'un objet réglable Ri par un passager embarqué, pour modifier la table de correspondance par défaut en fonction de cette position corrigée, puis pour enregistrer des données représentatives d'une table de correspondance modifiée TCM résultant de cette modification, de manière à utiliser cette table 25 de correspondance modifiée TCM lors de chaque utilisation suivante du véhicule V par le passager embarqué. Il est important de noter que dans la description qui précède on a présenté un exemple non limitatif de réglage de la position du rétroviseur intérieur central R1. Mais un raisonnement similaire peut s'appliquer, 30 notamment, au cas où l'on cherche à régler la position de l'un des rétroviseurs extérieurs latéraux (par exemple R2 ou R3) en fonction de la position estimée PO des yeux du conducteur embarqué (éventuellement obtenue à partir de la mesure de la position du rétroviseur intérieur central R1).