DISPOSITIF DE FERMETURE PROVISOIRE D'UN ELEMENT OUVRANT SUR UN ELEMENT SUPPORT DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION [0001] L'invention concerne un dispositif de fermeture provisoire d'un élément ouvrant sur un élément support. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de fermeture provisoire d'un élément mobile d'un véhicule automobile, par exemple un hayon arrière ou un capot, sur la carrosserie dudit véhicule.
ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE [0002] Lors de la peinture des carrosseries de véhicule automobile, sur les chaînes de montage, les éléments ouvrants, tels que les portes, le capot ou encore le hayon arrière, sont déjà montés sur la carrosserie afin que tous les éléments soient peints en même temps. Cependant, ces éléments ouvrants ne sont pas encore munis de leurs moyens de fermeture, tels qu'une serrure permettant de les verrouiller sur la carrosserie. Outre la peinture des carrosseries de véhicule automobile, cette problématique existe pour toutes étapes de traitement de protection des carrosseries avant l'assemblage final des véhicules. [0003] Afin d'éviter une ouverture intempestive des éléments ouvrants lors des opérations de fabrication des véhicules, il est connu d'utiliser des dispositifs de fermeture provisoire de ces éléments. [0004] Par exemple, pour la fermeture provisoire du hayon arrière ou du capot, il est connu d'utiliser des butées présentant un corps sensiblement longiligne muni à une extrémité d'un sommet et à une autre extrémité de pattes de retenue lesquelles sont agencées pour se clipser dans un orifice de la carrosserie. Dans une position de fermeture provisoire, montée sur ladite carrosserie, le corps du dispositif est dressé sensiblement verticalement, l'ouvrant de type hayon arrière ou capot venant en butée contre le sommet du dispositif de fermeture provisoire. [0005] Un tel dispositif doit être à la fois : - être assez résistant pour supporter les efforts verticaux ainsi que les moments latéraux résultants du fait que la charge n'est jamais exactement verticale mais présente des composantes obliques ; et présenter une élasticité suffisante au niveau des pattes de retenues pour assurer le clipsage et le déclipsage par un opérateur. [0006] Toutefois, un tel dispositif présente comme inconvénients soit d'être trop rigide pour assurer un clipsage et un déclipsage aisé par l'opérateur, soit d'être trop souple au niveau des pattes de retenues ce qui dégrade la qualité de son verrouillage en position de fermeture provisoire. [0007] En effet, l'appui de l'ouvrant sur le sommet d'un tel dispositif, n'est pas dans l'axe de son corps ni perpendiculaire au plan d'appui. Il en résulte des efforts latéraux qui sont de nature à s'opposer au maintien en position et qui on tendance à exercer des efforts sur les pattes de retenue similaires à ceux nécessaire au déclipsage, et donc au déverrouillage. [0008] De tels dispositifs peuvent aussi présenter une fragilité parfois importante lorsque leur élasticité est trop grande. Or la fragilité d'un tel dispositif peut conduire à des défauts de finition résultant d'incidents lors des opérations de peinture dégradant ainsi la qualité de la production et retardant, en outre, les cadences de la chaine de montage en générant, de ce fait, un préjudice important. [0009] Pour résister à ces efforts il y a lieu de donner le plus de rigidité possible aux pattes de retenues. [0010] Au contraire, pour se monter et se démonter facilement lors des opérations de clipsage et déclipsage par un opérateur, les efforts à exercer sur le dispositif doivent être limités à un certain seuil sensiblement égal à 20 daN. [0011] II s'ensuit qu'une telle limite est contradictoire avec la résistance nécessaire au dispositif de fermeture provisoire pour assumer les efforts verticaux d'appuis sur la butée et les réactions latérales que cela entraine. EXPOSE DE L'INVENTION [0012] L'invention vise à remédier à tout ou partie des inconvénients de l'état de la technique en proposant un dispositif de fermeture provisoire d'un élément ouvrant sur un élément support qui soit à la fois résistant et facile à mettre en oeuvre de sorte que sa fixation, comme son retrait, soient fiables, simples et rapides. [0013] Pour ce faire est proposé selon un aspect de l'invention un dispositif de fermeture provisoire d'un élément ouvrant sur un élément support, l'élément support comprenant une paroi comportant une face inférieure, une face supérieure et au moins deux rebords, ledit dispositif comprenant : - un corps comportant des moyens de blocage de l'ouvrant et une embase apte à venir en butée contre la face supérieure de la paroi dans une position d'accrochage ; - au moins un premier moyen de fixation rigide et solidaire du corps pour coopérer avec au moins un premier rebord de l'élément support ; - au moins un deuxième moyen de fixation solidaire de l'embase et mobile élastiquement entre une position libérée et la position d'accrochage pour coopérer avec au moins un deuxième rebord de l'élément support, le dispositif étant caractérisé en ce que le deuxième moyen de fixation est commandé par un levier. [0014] La face supérieure désigne ici la face de la paroi de l'élément support accessible à un opérateur, c'est-à-dire du côté de la paroi où le dispositif de fermeture vient se placer. La face inférieure désigne quant à elle la face opposée à la face supérieure, les faces inférieure et supérieure délimitant l'épaisseur de la paroi. [0015] Un tel dispositif de fermeture muni d'un levier permet d'une part de pouvoir présenter une résistance suffisante pour assurer une fixation fiable en position d'accrochage lorsque l'ouvrant exerce des efforts sur ledit dispositif de fermeture provisoire, en particulier au niveau des moyens de blocage et le levier permet d'autre part de pouvoir déverrouiller facilement le dispositif de fermeture provisoire par une simple action manuelle. L'effet de levier permet en outre de pouvoir limiter les efforts manuels à exercer par l'opérateur. [0016] Le vocable « rebord » désigne ici tout bord de l'élément support. Il peut s'agir du ou des rebord(s) périphérique(s) tel que la périphérie de la pièce ou encore de rebords d'un orifice ou d'un trou débouchant. [0017] Selon une caractéristique avantageuse, le levier est mobile élastiquement autour d'un axe de rotation, cet axe étant situé au dessus de l'embase. [0018] L'embase étant destinée à venir en butée contre ladite surface supérieure dans la position d'accrochage, celle-ci présente un ensemble de zones qui sont agencées pour assurer cette butée, ces différentes zones étant essentiellement comprises dans un plan de contact, de préférence sensiblement plan. Le vocable « inférieur » ou « supérieur » est ici défini par rapport à un axe vertical sensiblement orthogonal par rapport à ce plan de contact de référence. [0019] Alternativement, le levier est mobile élastiquement autour d'un axe de rotation, cet axe étant situé au dessous de l'embase. [0020] Selon une caractéristique avantageuse, le deuxième moyen de fixation présente un décrochement formant butée contre la face inférieure du support, et est orienté à l'extérieur du levier. [0021] L'extérieur du levier désigne le côté duquel un opérateur doit exercer un effort de type appui manuel pour le contraindre, de sa position relâchée à savoir au repos, à sa position de contrainte dans laquelle le levier est contraint élastiquement. [0022] En d'autres termes, le décrochement est orienté à l'extérieur par rapport à un espace intérieur situé entre les premier et deuxième moyens de fixation. [0023] Alternativement, le deuxième moyen de fixation présente un décrochement formant butée contre la face inférieure du support, et est orienté à l'intérieur du levier. [0024] Avantageusement encore, une extrémité du levier est saillante par rapport à l'embase, du côté du corps. Une telle caractéristique permet à l'opérateur d'avoir facilement accès au levier pour le manipuler. [0025] Par ailleurs, plus un bras de levier sera grand et plus l'effort manuel à exercer sur le levier suffisant au déverrouillage dudit dispositif sera diminué. [0026] Est défini ici par le vocable « bras de levier », la distance séparant l'extrémité du levier de son point d'appui, ici l'axe de rotation du levier, qu'il soit situé en dessous ou au dessus de l'embase. [0027] Quelque soit l'alternative choisie, plus le bras de levier et grand par rapport à la distance séparant le deuxième moyen de fixation de l'axe de rotation, plus il sera aisé pour un utilisateur de le manoeuvrer, et ce, sans en altérer la résistance mécanique pour son accrochage à la paroi de l'élément support. De préférence ce rapport de distance est au moins égal à 3, et de préférence supérieur ou égal à 5. [0028] Dans un mode de réalisation avantageux, le levier présente une poignée pour le manoeuvrer. Une telle caractéristique facilite également la manipulation du levier par l'opérateur. [0029] Avantageusement encore, le levier présente un bras de levier, le bras du levier présentant une longueur minimum sensiblement égale à 10 10mm. [0030] Une telle caractéristique permet que le levier présente une longueur au moins égale à celle d'un pouce d'un opérateur moyen, laquelle est suffisante pour qu'un opérateur puisse y exercer facilement une pression manuelle tout en maintenant le corps, le tout avec une seule 15 main. [0031] Avantageusement encore, le corps présente au moins une première traverse formant avec l'embase un angle compris entre 45 et 85 degrés, et de préférence entre 70 et 80 degrés. [0032] Une telle traverse permet d'encaisser des contraintes qui ne 20 seraient pas perpendiculaires au plan de l'élément support, c'est-à-dire des contraintes obliques. [0033] En outre, et selon une caractéristique particulière, le corps présente au moins une deuxième traverse formant - avec l'embase un angle compris entre 45 et 85 degrés, et de 25 préférence entre 70 et 80 degrés ; - et avec la première traverse, un angle compris entre 10 et 90 degrés, et de préférence entre 20 et 40 degrés. [0034] Avec de telles première et deuxième traverses en plus de l'embase, le corps du dispositif de fermeture provisoire présente une forme sensiblement triangulaire, présentant au niveau du sommet opposé à l'embase, les moyens de blocage de l'ouvrant, les côtés adjacents étant formés par les première et deuxième traverses. Dans une telle configuration, le dispositif peut résister facilement à des moments de force qui résulteraient d'une composante oblique de force qu'exercerait un appui de l'ouvrant sur le dispositif, c'est-à-dire des contraintes qui qui ne soient pas dans exactement perpendiculaires au plan de l'élément support. [0035] Dans une configuration alternative, le corps présente au moins une deuxième traverse s'étendant sensiblement parallèlement à la première traverse, formant une structure sensiblement en forme de parallélogramme. [0036] Dans une telle configuration en forme de parallélogramme, le dispositif de fermeture provisoire présente une forme longiligne formant un angle compris entre 45 et 85 degrés, et de préférence entre 70 et 80 degrés, avec le plan de l'élément support lorsqu'il est en position de verrouillage. [0037] L'angle pourra varier en fonction de l'élément support destiné à le recevoir ainsi que de l'ouvrant destiné à exercer une contrainte sur ledit dispositif de fermeture provisoire. Cet angle pourra être prédéterminé en vue d'une application particulière de sorte à résister le plus efficacement aux contraintes de l'élément ouvrant en fonction de leurs orientations. [0038] Avantageusement, les première et deuxième traverses sont reliées entre elles par au moins une traverse intercalaire. Une telle caractéristique permet d'une part d'améliorer la résistance du corps du dispositif et, d'autre part, de présenter une forme permettant une économie de matière sans en détériorer ses caractéristiques mécaniques. [0039] En effet, en lieu et place de comporter un corps en matière « pleine », de telles traverses intercalaires situées entre les première et deuxième traverses pourront permettre de renforcer la tenue mécanique du corps sans qu'il soit nécessaire d'avoir une pièce massive. De façon plus générale le corps présente avantageusement une structure alvéolée. [0040] Avantageusement encore, le dispositif de fermeture provisoire est moulé monobloc et/ou réalisé en matière plastique. [0041] Une telle caractéristique monobloc permet notamment de réduire le coût unitaire d'un tel dispositif tout en offrant une résistance satisfaisante aux différentes sollicitations mécaniques. Par ailleurs, lorsqu'il est réalisé en matière plastique, cela lui permet d'être à la fois résistant, recyclable, et peu coûteux en matériau. [0042] L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de réalisation de l'invention, par exemple en associant différentes caractéristiques prises seules ou en combinaison en fonction de son besoin, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0043] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, donnée uniquement à titre d'exemple, en référence aux figures annexées, qui illustrent : figures 1A et 1B, des vues en perspective et de profil d'un dispositif d'ouverture provisoire d'un élément ouvrant selon un premier mode de réalisation ; - figure 2, une vue de côté d'un dispositif d'ouverture provisoire d'un élément ouvrant selon ce premier mode de réalisation ; figure 3, une vue de dessous d'un dispositif d'ouverture provisoire d'un élément ouvrant selon ce premier mode de réalisation ; figure 4, une vue de côté d'un dispositif d'ouverture provisoire d'un élément ouvrant en position d'accrochage sur un élément support selon ce premier mode de réalisation ; figures 5A et 5B, des vues en perspective et de profil d'un dispositif d'ouverture provisoire d'un élément ouvrant selon un deuxième mode de réalisation ; - figure 6, une vue de côté d'un dispositif d'ouverture provisoire d'un élément ouvrant selon ce deuxième mode de réalisation ; figure 7, une vue de côté d'un dispositif d'ouverture provisoire d'un élément ouvrant en position d'accrochage sur un élément support selon ce deuxième mode de réalisation ; figures 8A et 8B, des vues en perspective et de profil d'un dispositif d'ouverture provisoire d'un élément ouvrant selon un troisième mode de réalisation ; - figure 9, une vue en perspective et de dessous d'un dispositif d'ouverture provisoire d'un élément ouvrant selon ce troisième mode de réalisation ; figure 10, une vue en perspective d'une partie d'un élément support adapté pour l'accrochage d'un dispositif d'ouverture provisoire selon ce troisième mode de réalisation ; - figure 11, une vue de côté d'un dispositif d'ouverture provisoire d'un élément ouvrant en position d'accrochage sur un élément support selon ce troisième mode de réalisation et sur lequel vient en butée un élément ouvrant. [0044] Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes de référence identiques sur l'ensemble des figures.
DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION [0045] Les figures 1A, 1B, 2, 3 et 4 illustrent un premier mode de réalisation d'un dispositif de fermeture provisoire d'un élément ouvrant. [0046] Est illustré plus précisément un dispositif de fermeture provisoire 1 d'un élément ouvrant (non visible sur ces figures) sur un élément support 3. La figure 4 illustre en particulier une position d'accrochage dans laquelle le dispositif de fermeture provisoire 1 est fixé sur ledit élément support 3. En particulier, l'élément support 3 comprend une paroi 4, laquelle présente une face inférieure 5 et une face supérieure 6 délimitant ici une épaisseur de la paroi 4. [0047] Sur cette figure 4 la paroi 4 est représentée comme étant plane et présentant une épaisseur constante, cela pour améliorer la clarté des figures. Bien entendu ces caractéristiques peuvent être différentes. [0048] La paroi 4 est représentée figure 4 en coupe et est orientée suivant un axe de référence X horizontal. [0049] L'élément support 3 comprend en outre deux rebords 7, 8. Est entendu ici par le vocable « rebord », tout bord de l'élément support. Il peut s'agir du ou des rebord(s) périphérique(s) tel que la périphérie de la pièce ou encore de rebords d'un orifice ou d'un trou débouchant. [0050] Dans ce premier mode de réalisation, le dispositif de fermeture provisoire 1 est destiné à venir en position d'accrochage dans un orifice prévu à cet effet de la paroi 4 de l'élément support 3, les deux rebords 7, 8 désignent donc dans ce premier mode de réalisation deux rebords d'un même orifice de la paroi 4. [0051] Le dispositif de fermeture provisoire 1 est en matière plastique et plus précisément moulé de telle sorte qu'il forme une pièce monobloc. [0052] La caractéristique selon laquelle le dispositif de fermeture provisoire 1 est en matériau(x) plastique(s) permet audit dispositif de fermeture provisoire 1 d'être à la fois résistant, recyclable, et peu coûteux en matériau(x). [0053] La caractéristique selon laquelle ledit dispositif de fermeture provisoire 1 est moulé monobloc permet de réduire le coût unitaire d'un tel dispositif tout en offrant une résistance satisfaisante aux différentes sollicitations mécaniques. [0054] II comprend en particulier un corps 9 comportant des moyens de blocage 10 de l'élément ouvrant situés à une première extrémité du corps 9 et une embase 11 située à une deuxième extrémité du corps, opposée à la première extrémité, ladite embase 11 étant apte à venir en butée contre la face supérieure 6 de la paroi 4 dans la position d'accrochage. [0055] L'ensemble des zones de l'embase 11 positionnées en butées contre ladite surface supérieure 6 dans la position d'accrochage sont compris dans un plan de contact, lequel est ici sensiblement plan et parallèle au plan horizontal (X). [0056] N'est pas représenté sur ces figures l'élément ouvrant en butée contre les moyens de blocage 10 du corps 9. [0057] Est illustré un corps 9 comprenant une première traverse 91' formant avec l'embase 11 un angle a sensiblement égal à 85 degrés. Un tel angle permet au dispositif de fermeture provisoire formant butée de résister plus facilement à des efforts qu'exercerait l'élément ouvrant sur les moyens de blocage qui présenteraient un angle par rapport à l'axe vertical Y. [0058] Une deuxième traverse 92' s'étendant sensiblement parallèlement à la première traverse 91' est également prévue de sorte à renforcer sa résistance à la pression exercée par l'élément ouvrant lorsqu'il est disposé en butée contre lesdits moyens de blocage 10. [0059] Cette deuxième traverse 92' peut présenter un léger angle avec la première traverse 91', par exemple entre 1 et 15 degrés, de sorte que le corps 9 résiste mieux à des contraintes exercées sur les moyens de blocages 10, et ce, même si ces contraintes peuvent être orientées suivant des angles qui peuvent varier. Il sera alors possible de fabriquer un seul type de dispositif de fermeture provisoire 1 pour différentes utilisations. [0060] Les première 91' et deuxième 92' traverses sont reliées entre elles par une paroi mince, plus mince que la largeur des première 91' et deuxième 92' traverses, de sorte à accroitre le résistance mécanique du dispositif de fermeture provisoire 1 tout en assurant une économie de matière. [0061] Le dispositif de fermeture provisoire 1 comprend en outre : un premier moyen de fixation 12 rigide et solidaire du corps 9 pour coopérer avec un premier rebord 7 de l'élément support 3 ; et un deuxième moyen de fixation 13 solidaire de l'embase 11 et mobile élastiquement entre une position libérée et la position d'accrochage pour coopérer avec un deuxième rebord 8 de l'élément support 3. [0062] Le deuxième moyen de fixation 13 est commandé par un levier 14, ledit levier 14 permettant de faciliter la manoeuvrabilité du dispositif lors de son verrouillage, ou accrochage, sur la paroi 4 tout en assurant sa bonne tenue mécanique malgré les contraintes qu'exercerait un élément ouvrant alors en butée contre les moyens de blocage 10. [0063] Plus précisément, le premier moyen de fixation 12 est solidaire du corps 9, en particulier de l'embase 11 et forme un pied d'encrage. Le moyen de fixation 12 comprend : une base 120 saillante par rapport au corps 9, en particulier par rapport à l'embase 11, dans une direction verticale et opposée au corps 9 ; et - une extrémité 121 pour venir en butée contre la face inférieure 5 de la paroi 4 dans la position d'accrochage. [0064] Au niveau du premier rebord 7, et dans la position d'accrochage, le premier moyen de fixation 12 coopère à cedit premier rebord 7 par le fait que : selon un axe vertical, ce premier rebord 7 est pris en sandwich entre l'embase 11 et l'extrémité 121 du premier moyen de fixation 12, et 2 0 - selon un axe horizontal, cedit premier rebord 7 est en butée contre la base 120du premier moyen de fixation 12. [0065] Les surfaces du premier moyen de fixation 12, à savoir de l'extrémité 121 et de la base 120, et celle de l'embase 11, qui localement coopèrent avec le premier rebord 7, forment une cavité en forme de « U » 25 dont une ouverture est orientée vers l'extérieur par rapport au dispositif, en particulier par rapport à un espace intérieur situé entre les premier et deuxième moyens de fixation 12, 13. En d'autres termes le pied d'encrage est dirigé vers l'extérieur. [0066] Par ailleurs, le deuxième moyen de fixation 13, lequel est solidaire de l'embase 11 et mobile élastiquement entre une position libérée et la position d'accrochage, comprend : - une base 130 en saillie par rapport au corps 9, en particulier par rapport à l'embase 11 ; un coude 131 situé dans le prolongement de la base 130, le coude ayant ici une forme en arc de cercle présentant un angle d'environ 180 degrés et dont un axe de symétrie S forme dans cet exemple un angle aigu par rapport à l'axe vertical Y ; une interface de fixation 132 agencée pour assurer la coopération du deuxième moyen de fixation avec le deuxième rebord 8 de l'élément support 3 en position d'accrochage, l'interface de fixation 132 étant dans le prolongement du coude 131. [0067] L'interface de fixation 132 porte également une cavité sensiblement en forme de « U » dont une ouverture est orientée vers l'extérieur par rapport à l'espace intérieur situé entre les premier et deuxième moyens de fixation 12, 13. [0068] En outre, une extrémité 16 du levier 14 permet de manoeuvrer ledit deuxième moyen de fixation 13, cette extrémité 16 étant située dans le prolongement de l'interface de fixation 132, laquelle est ici portée par le levier 14. L'extrémité 16 du levier 14 est située latéralement par rapport au corps 9. [0069] Dans ce mode de réalisation le levier 14 est donc solidaire du deuxième moyen de fixation 13 et dans son prolongement. L'élasticité du moyen de fixation est assurée par l'élasticité même du matériau, en particulier au niveau du coude 131, cette élasticité pouvant être sollicitée facilement par l'extrémité 16 du levier 14. [0070] Une action manuelle sur un bras 18 du levier 14 entraine la rotation élastique du levier 14 autour d'un axe de rotation A, le levier 14 étant mobile élastiquement entre : - la position relâchée ou libérée, dans laquelle aucune contrainte n'est exercée dessus ; et - la position d'accrochage dans laquelle le deuxième moyen de fixation est en prise avec le deuxième rebord 8 ; l'axe de rotation A du levier 14 étant situé en dessous de l'embase 11 et compris sensiblement dans un plan parallèle au plan horizontal, et ici orthogonal à l'axe de référence X. [0071] En effet, grâce au coude 131 fixé par la base 130 à l'embase 11, l'ensemble formé par le deuxième moyen de fixation 13 et le levier 14 présente : une partie inférieure qui est située en dessous de l'embase 11 et qui est située, en position d'accrochage, dessous la paroi 4 de l'élément support 3, à savoir du côté de la face intérieure 5. Il s'agit de la base 130 et du coude 131 ; et une partie supérieure qui est située au dessus de l'embase 11, c'est-à-dire du côté du corps 9 et des moyens de blocage 10, et qui est située dans la position d'accrochage, dessus la paroi 4 de l'élément support 3, à savoir du côté de la face supérieure 6. Il s'agit de l'extrémité 16 du levier 14. [0072] Ces deux parties inférieure et supérieure sont liées ensemble par une partie intermédiaire formée par l'interface de fixation 132, cette dite interface de fixation 132 étant, dans la position d'accrochage à un niveau intermédiaire, à savoir entre la partie inférieure et la partie supérieure, c'est-à-dire encore sensiblement au niveau de la paroi 4. [0073] Le deuxième moyen de fixation 13 présente un décrochement 15 formant, en position d'accrochage, butée contre la face inférieure 5 du support 3, et est orienté à l'extérieur du levier 14. Ce décrochement 15 est situé sur l'interface de fixation 132 et forme une des parois de la cavité sensiblement en forme de « U ». [0074] Au niveau du deuxième rebord 8, et dans la position d'accrochage, le deuxième moyen de fixation 13 peut coopérer à cedit deuxième rebord 8 par le fait que ce deuxième rebord 8 est pris en sandwich verticalement entre l'embase 11 et le décrochement 15, et est dans cette dite position d'accrochage, en butée horizontalement contre une surface verticale du levier 14. [0075] Les pieds d'encrage du premier moyen de fixation 12 et le décrochement 15 du deuxième moyen de fixation 13 sont tous deux dirigés vers l'extérieur, alignés ensemble suivant l'axe de référence X, et disposés de telle sorte qu'ils soient opposés l'un à l'autre. Ceci assure un meilleur maintien du dispositif sur l'élément support 3. [0076] La direction « vers l'extérieur » des premier 12 et deuxième 13 moyens de fixation désigne ici la direction opposée à une direction « vers l'intérieur », l'intérieur définissant ici l'espace situé entre lesdits premier 12 et deuxième 13 moyen de fixation. [0077] Le coude permet au deuxième moyen de fixation 13 d'agir comme un ressort de torsion lorsqu'il est sollicité par le levier 14, l'action sur le levier 14 permettant de faire varier élastiquement la distance entre le pieds d'encrage du premier moyen de fixation 12 et le décrochement 15 du deuxième moyen de fixation 13, cette distance étant orientée suivant l'axe de référence X. [0078] Dans la position libérée cette distance est plus importante que la distance qui sépare les premier et deuxième rebords 7, 8. De la sorte, une pression manuelle par un opérateur sur le levier 14, en particulier sur son extrémité saillante 16, va avoir pour effet de déformer élastiquement le deuxième moyen de fixation 13 de sorte à diminuer cette distance entre le pieds d'encrage du premier moyen de fixation 12 et le décrochement 15 du deuxième moyen de fixation 13, et ainsi permettre son décrochage et/ou son accrochage. [0079] Un tel dispositif de fermeture provisoire 1 peut être ainsi facilement disposé manuellement sur une paroi 4 d'un élément support 3 selon le procédé suivant : une étape insertion dans l'orifice de la paroi 4 du premier moyen de fixation 12 formant un pieds d'encrage de sorte à ce qu'il vienne coopérer avec le premier rebord 7 dudit orifice ; et, tout en venant placer l'embase 11 en butée contre la face supérieure 6 de la paroi 4 dans une position d'accrochage, et de façon concomitante ou légèrement après si le dispositif de fermeture provisoire n'est pas inséré exactement verticalement, une étape d'insertion dans l'orifice de la paroi 4 du deuxième moyen de fixation 13 jusqu'à ce qu'il coopère élastiquement avec le deuxième rebord 8 assurant alors son accrochage. [0080] Lors de la mise en place, ou accrochage, du dispositif de fermeture provisoire 1, aucune action manuelle sur le levier 14 n'est nécessaire. Cela est permis grâce à la présence d'une surface de glissement oblique 15' située sous le décrochement 15, le décrochement 15 et cette surface oblique 15' formant un crochet. [0081] En effet, un simple effort de translation sensiblement verticale du dispositif est nécessaire pour l'insérer dans l'orifice, le rebord 8 exerçant une contrainte et glissant lors de cette insertion sur la surface oblique 15' du deuxième moyen de fixation 13, laquelle vient se relâcher lorsque le décrochement 15 vient, dans son mouvement de translation, au-delà de la surface inférieure 5, le deuxième moyen de fixation 13 vient alors élastiquement coopérer et se clipser élastiquement contre le deuxième rebord 8. [0082] Pour retirer le dispositif de fermeture provisoire 1 de l'élément support 3, il suffit d'une simple pression manuelle sur le levier 14, de sorte à déplacer le décrochement 15 vers le premier moyen de fixation 12, et de tirer verticalement sur le dispositif de fermeture provisoire 1 une fois le décrochement 15 désengagé de sa prise avec la paroi 4. [0083] Le levier 14 présente un bras 18 de levier 14, le bras 18 du levier 14 présentant une longueur L au moins égale à 10mm. Plus cette distance est grande et plus la force nécessaire pour le déformer élastiquement sera faible. De préférence cette distance est ici choisie de sorte à ce qu'au moins un doigt d'un utilisateur puisse venir en appui contre ce bras 18 de levier 14. [0084] Les figures 5A, 5B, 6 et 7 illustrent un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de fermeture provisoire 1 d'un élément ouvrant. [0085] Dans ce deuxième mode de réalisation, le premier bord 7 est un rebord d'un orifice de la paroi 4 et le deuxième rebord 8 est en particulier un rebord périphérique extérieur de la paroi 4. [0086] Le dispositif de fermeture provisoire 1 présente un premier moyen de fixation 12 solidaire du corps 9, en particulier de l'embase 11 et est formé par deux pieds d'encrage, chacun comprenant : une base 120 saillante par rapport au corps 9, en particulier par rapport à l'embase 11, dans une direction verticale et opposée au corps 9 ; et - une extrémité 121 pour venir en butée contre la face inférieure 5 de la paroi 4 dans la position d'accrochage. [0087] Ces deux pieds d'encrage sont ici situés côte à côte, parallèles l'un avec l'autre, chacun étant orienté vers l'extérieur. L'espacement entre ces deux pieds d'encrage permet d'améliorer la stabilité du dispositif de fermeture provisoire 1 dans sa position d'accrochage. [0088] Dans ce deuxième mode de réalisation les extrémités 121 des pieds d'encrage présentent une longueur plus grande que le diamètre de l'orifice dans lequel ce premier moyen de fixation vient coopérer de sorte à ce que, au niveau du premier rebord 7, et dans la position d'accrochage, le premier moyen de fixation coopère à cedit premier rebord 7 par le fait que ce premier rebord 7 - d'une part, est en butée horizontalement contre une surface 2 0 dressée verticalement de la base 120 ; et, d'autre part, est pris en sandwich entre : l'embase 11 au voisinage dudit premier rebord 7 et l'extrémité 121 en butée contre la face inférieure 5 de la paroi 4 de l'élément de support au voisinage d'un autre rebord 7' de ce même orifice, 25 lequel est opposé au rebord 7. [0089] Le deuxième moyen de fixation 13 est ici solidaire de l'embase 11 au moyen d'une patte élastique 133 qui s'étend sensiblement transversalement par rapport au levier 14. [0090] En particulier, le levier 14 est mobile élastiquement en rotation autour d'un axe A de rotation, cet axe A étant situé au dessus de l'embase 11. L'élasticité de la rotation est due à l'élasticité de la patte élastique 133. Celle-ci doit être assez souple pour être déformable élastiquement et assez rigide pour permettre le bon maintien en position d'accrochage du deuxième moyen de fixation. [0091] D'un côté de l'axe A de rotation du levier 14, une extrémité 16 du levier 14 est saillante par rapport à l'embase 11 du côté du corps 9 pour permettre sa manoeuvrabilité par un utilisateur. [0092] De l'autre côté de l'axe A de rotation, opposé à l'extrémité 16, est placé le deuxième moyen de fixation 13, celui-ci comportant en particulier un décrochement 15 formant, en position d'accrochage, butée contre la face inférieure 5 du support 3, cedit décrochement 15 étant orienté à l'intérieur du levier 14. Ce deuxième moyen de fixation 13 est également muni d'une surface oblique 15' en dessous du décrochement 15 de sorte à assurer son clipsage sans nécessiter d'action manuelle sur le levier 14 lors de son accrochage. [0093] Ainsi, au niveau du deuxième rebord 8, ici un rebord périphérique de la paroi 4, et dans la position d'accrochage (voir figure 7), le deuxième moyen de fixation 13 peut coopérer à cedit deuxième rebord 8 par le fait que ce deuxième rebord 8 est pris en sandwich verticalement entre l'embase 11 et le décrochement 15, et est en butée horizontalement contre une surface dressée sensiblement verticalement du deuxième moyen de fixation 13. [0094] Horizontalement, le dispositif de fermeture provisoire 1 est donc en butée d'une part contre les bases 120 des pieds d'encrage du premier moyen de fixation 12, et d'autre part, et dans une direction opposée, contre le deuxième moyen de fixation 13 commandée par le levier 14. [0095] De préférence, et comme illustré sur ces figures 5A, 5B, 6 et 7, l'embase 11 présente, sensiblement en regard du décrochement 15, un point d'appui, ici formé par une excroissance 111 du corps 9. Cela permet d'améliorer l'accrochage du deuxième moyen de fixation 13 et d'assurer une meilleure stabilité du dispositif alors maintenu en position d'accrochage. [0096] Par ailleurs, dans ce deuxième mode de réalisation, le premier bord 7 est un rebord d'un orifice de la paroi 4 et le deuxième rebord 8 est en particulier un rebord périphérique extérieur de la paroi 4, ce qui a pour conséquence que le dispositif de fermeture provisoire est ici agencé pour venir recouvrir une partie importante de la paroi 4, au contraire du premier mode de réalisation qui est quant à lui agencé pour se fixer dans un orifice de la paroi 4 et dont l'embase 11 n'est dans ce cas en butée que sur une surface périphérique de l'orifice. [0097] La partie de la paroi 4 recouverte par le dispositif de fermeture provisoire est la partie délimitée entre les premier et deuxième rebords 7, 8, qui est une partie « pleine » de la paroi 4, au contraire du premier mode de réalisation dans lequel la partie délimitée entre les deux premier et deuxième rebords 7, 8 est une partie « creuse ». [0098] En position d'accrochage, l'embase 11 vient en butée contre la face supérieure 6 de la paroi 4 en plusieurs points d'appuis discontinus et présente notamment une cavité 11' à l'intérieur de laquelle peut venir se loger des éléments saillants par rapport à cette dite face supérieure 6, par exemple une tête de vis, un boulon ou une nervure. [0099] Ainsi, il est possible de fixer un tel dispositif de fermeture provisoire 1 sur une zone d'une paroi 4 qui présenterait des éléments en surépaisseur dans la mesure où l'embase 11 peut, avec des dimensions raisonnables, enjamber cette surépaisseur par la présence de cette cavité 11'. [00100] Bien entendu, en fonction de la paroi 4, l'embase 11 peut présenter plusieurs cavités 11' pour s'adapter à différentes configurations de ladite paroi 4 du côté de sa face supérieure. [00101] Les deux pieds d'encrage du premier moyen de fixation 12 et le décrochement 15 du deuxième moyen de fixation 13 sont dirigés respectivement vers l'extérieur et vers l'intérieur, par rapport à l'espace intérieur situé entre lesdits premier 12 et deuxième 13 moyen de fixation, et sont, alignés ensemble suivant un l'axe de référence X. [00102] Dans le cas, non illustré ici, où le ou les pied(s) d'encrage du premier moyen de fixation 12 est(sont) tourné(s) également vers l'intérieur, comme le décrochement 15 du deuxième moyen de fixation 13. Cela permet par exemple de pouvoir accrocher le dispositif de fermeture provisoire sur deux rebords périphériques de la paroi 4, ce qui peut être souhaité lorsque la paroi 4 présente localement une largeur faible, c'est-à- dire de l'ordre de la distance entre les premier et deuxième moyens de fixation 12, 13 et que ladite paroi ne présente pas d'orifice. Mais cela est valable également si on souhaite fixer à tel dispositif au moyen de deux orifices d'une paroi 4. [00103] Par ailleurs, l'embase 11 s'étend sensiblement latéralement, de part et d'autre du corps 9 par rapport à cet axe de référence X, pour stabiliser sa position en butée contre la face supérieure 6 de la paroi 4 dans la position d'accrochage. [00104] Le corps 9 présente un profil sensiblement triangulaire. En effet, il comprend : - première traverse 91 formant avec l'embase 11 un angle a sensiblement égal à 80 degrés ; et - une deuxième traverse 92 formant : - avec l'embase 11 un angle 13 sensiblement égal à 80 degrés ; et avec la première traverse 91, un angle y sensiblement égal à 20 degrés ; [00105] En outre, les première et deuxième traverses 91, 92 sont reliées entre elles par deux traverses intercalaires 93. [00106] Un tel dispositif de fermeture provisoire 1 peut être ainsi facilement disposé manuellement sur une paroi 4 d'un élément support 3 selon le procédé suivant : une étape insertion dans l'orifice de la paroi 4 du premier moyen de fixation 12 formant un pieds d'encrage de sorte à ce qu'il vienne coopérer avec le premier rebord 7 dudit orifice, cette insertion pouvant être effectué avec un basculement ; et, tout en venant placer l'embase en butée contre la face supérieure 2 0 6 de la paroi 4 dans une position d'accrochage ; une étape d'insertion dans l'orifice de la paroi 4 du deuxième moyen de fixation jusqu'à ce qu'il coopère élastiquement avec le deuxième rebord 8 assurant alors son accrochage. [00107] Durant cette dernière étape, et comme en ce qui concerne le 25 premier mode de réalisation, le deuxième moyen de fixation 13 vient alors élastiquement coopérer et se clipser contre le deuxième rebord 8 sans nécessiter d'action manuelle sur le levier, une simple pression manuelle sur le levier 14, en le rapprochant du corps 9, est nécessaire pour libérer le décrochement 15 alors en prise avec ledit rebord 8. [00108] Les figures 8A, 8B, 9, 10 et 11 illustrent un troisième mode de réalisation d'un dispositif de fermeture provisoire 1 d'un élément ouvrant 2. [00109] Le corps 9 présente un profil sensiblement pentagonal. En effet, il comprend : - une première traverse 91" rectiligne formant avec l'embase 11 un angle a sensiblement égal à 80 degrés ; une deuxième traverse 92" en forme de « V » formée par une première et une deuxième portions de ladite deuxième traverse 92" ; et - une traverse intercalaire 93" reliant entre elles la première traverse 91" et la deuxième traverse 92" ; les cinq côtés du profil pentagonal étant définis par : l'embase 11assurant également le rôle d'une traverse intercalaire 93" en reliant les première 91" et deuxième 92" traverses, la première traverse 91", le moyen de blocage 10 formant ici traverse intercalaire 93", la deuxième portion de la deuxième traverse 92" et la première portion de la deuxième traverse 92". [00110] Ce troisième mode de réalisation est, en ce qui concerne ces premier et deuxième moyens de fixation 12, 13, une combinaison des premier et deuxième mode de réalisation. [00111] En effet, son premier moyen de fixation 12 est semblable à celui décrit dans le deuxième mode de réalisation, tandis que son deuxième moyen de fixation 13 est semblable à celui décrit dans le premier mode de réalisation à la différence prêt que le levier 14 n'est pas situé latéralement par rapport au corps 9 mais entre les première 91" et deuxième 92" traverses. En effet, le levier 14 traverse un orifice 11" de l'embase 11. [00112] Le levier 14 présente une extrémité 16 saillante par rapport à l'embase 11 du côté du corps 9, cette extrémité 16 comprenant une poignée 17 s'étendant latéralement suivant un axe parallèle à l'axe A de rotation du levier 14. [00113] Par ailleurs, le décrochement 15 du deuxième moyen de fixation 13 ainsi que les pieds d'encrage du premier moyen de fixation 12 étant dirigés vers l'extérieur, le dispositif de fermeture provisoire 1 est agencé pour se fixer au niveau d'un ou plusieurs orifice(s), comme le premier mode de réalisation. [00114] Le premier moyen de fixation 12 de ce troisième mode de réalisation présente ainsi deux pieds d'encrage, chacun étant agencé pour venir coopérer avec des rebords 7 de deux orifices distincts. Cela permet d'assoir la stabilité du dispositif de fermeture provisoire 1 en position d'accrochage. [00115] Un exemple d'une portion d'une telle paroi 4 d'un élément support 3 est illustré figure 10. [00116] Le deuxième moyen d'accrochage présente une structure comprenant (voir figure 9) : - une base 130 en saillie par rapport à l'embase 11 du côté opposé au corps 9 ; un coude 131 situé dans le prolongement de la base 130, le coude ayant ici une forme en arc de cercle présentant un angle d'environ 180 degrés ; une interface de fixation 132 agencée pour assurer la coopération du deuxième moyen de fixation avec le deuxième rebord 8 de l'élément support 3 en position d'accrochage, l'interface de fixation 132 étant dans le prolongement du coude 131 et portant le décrochement 15. une extrémité 16 du levier 14 dans le prolongement de l'interface de fixation 132 permettant de manoeuvrer ledit deuxième moyen de fixation 13. [00117] Dans ce mode de réalisation, la base 130 présente un pont d'attache 130' avec l'un des pieds d'encrage, ce qui permet d'améliorer la résistance du levier 14. [00118] Dans chacun de ces modes de réalisations les traverses du corps présentent des nervures afin de renforcer leur résistance aux contraintes tout en économisant de la matière, ici de la matière plastique, et sans complexifier la fabrication du dispositif. [00119] Quelque soit le mode de réalisation envisagé, la présence d'un levier 14 permet de répondre au problème technique de la résistance mécanique importante combinée à la facilité d'utilisation. En effet, le levier 14 commande en rotation le deuxième moyen de fixation 13 grâce à un pont élastique de matière, ici de matière plastique, ce pont de matière étant dans les premier et troisième modes de réalisation mis en oeuvre au moyen d'un coude élastique 131 jouant le rôle d'un ressort de torsion, et dans le deuxième mode de réalisation, mis en oeuvre par une patte élastique 133. [00120] Ce pont élastique de matière 131, 133 forme un point d'appui pour le levier 14, permettant l'effet de levier recherché, à savoir l'amplification de l'effort. [00121] Quelque soit l'alternative, le levier 14 pivote autour de l'axe A de rotation entrainant la déformation élastique du pont élastique de matière et la rotation du décrochement 15 du deuxième moyen de fixation 13. [00122] Dans les premier et troisième modes de réalisation, l'axe A de rotation est en dessous de l'embase 11 et le décrochement 15 est situé directement sur le bras de levier, entre ledit axe A de rotation et l'extrémité 16. Ce type de levier 14 est appelé levier « inter-résistant », c'est-à-dire que le point d'appui est à une extrémité du levier, la force exercée à l'autre, la force résultante se situe entre les deux. [00123] Dans le deuxième mode de réalisation, l'axe A de rotation est situé entre ledit décrochement 15 et l'extrémité 16. Ce type de levier 14 est appelé levier « inter-appui » le point d'appui est situé entre les deux forces. [00124] Concernant le dispositif de fermeture provisoire tel que décrit, le levier 14 présente une extrémité 16 formant une zone d'application des forces qui présente l'avantage de faciliter la manoeuvrabilité du deuxième moyen de fixation 13 tout en nécessitant une faible force, à savoir inférieure à 20daN et tout en permettant également au dispositif de fermeture provisoire 1 de présenter une résistance suffisante pour supporter les efforts verticaux ainsi que les moments latéraux éventuels. [00125] Quelque soit le mode de réalisation, plus la longueur L du bras de levier 18 est importante par rapport à la distance séparant l'axe A de rotation du décrochement 15, et plus la force à exercer pour le manoeuvrer sera faible. [00126] Le point d'appui est considéré ici comme coïncidant avec l'axe A de rotation mais il peut être légèrement décalé. En effet, une telle configuration pourra varier en fonction de la conception de la pièce ainsi que celle de l'outillage nécessaire à la fabrication de ladite pièce, cet outillage pouvant par exemple être un moule. [00127] Un tel dispositif permet à la fois d'allier rigidité suffisante pour sa résistance mécanique et facilité de manoeuvrabilité. [00128] L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de réalisation de l'invention sans pour autant sortir du cadre de l'invention. [00129] Par exemple, le corps 9 peut présenter une structure différente en fonction des forces que le dispositif de fermeture provisoire 1 doit subir. [00130] Par ailleurs, comme il en ressort de la description, les premier et deuxième moyens de fixations 12, 13 peuvent être orientés vers l'intérieur ou vers l'extérieur en fonction des rebords avec lesquels ils sont destinés à coopérer.