FR3006159A1 - Barriere de lit a hauteur variable - Google Patents

Abstract

L'objet de l'invention est une barrière de lit comprenant une main courante (12) montée sur deux montants télescopiques (141) afin de faire varier la hauteur de cette main courante (12), chaque montant (141) comprenant une colonne inférieure (20), et une colonne médiane (22) montée en translation par rapport à cette colonne inférieure le long de l'axe longitudinal (L141) du montant, et des moyens d'immobilisation (26) en translation de la colonne médiane (22) par rapport à la colonne inférieure (20), la colonne médiane (22) se translatant dans la hauteur (H20) de la colonne inférieure (20), la barrière (10) de lit étant caractérisée en ce que les moyens d'immobilisation (26) permettent d'arrêter la translation de la colonne médiane (22) en une multitude de points pris dans sa course de translation (CT22) dans la hauteur (H20) de la colonne inférieure (20). L'invention couvre aussi un lit équipé d'une barrière selon l'invention.

Description

BARRIERE DE LIT A HAUTEUR VARIABLE La présente invention est relative à une barrière de lit à hauteur variable, par exemple destinée à former une demi-barrière sur le côté d'un lit médicalisé. De façon connue, un lit médicalisé offre une surface de couchage s'étendant entre la tête de lit et le pied de lit.

Cette surface de couchage est généralement constituée d'un sommier monté sur un châssis, déplaçable et à géométrie variable, et d'un matelas reposant sur ce sommier. Ensuite, le lit médicalisé est équipé de barrières latérales faisant office de garde-corps pour la personne alitée sur ce lit. Généralement, au moins une barrière latérale est prévue de chaque côté du lit médicalisé. Une telle barrière latérale peut s'étendre sur toute la longueur, ou seulement sur une partie de la longueur, de la surface de couchage s'étendant entre la tête de lit et le pied de lit. En vue de permettre au patient alité de quitter la surface de couchage par un côté du lit, ou de permettre au personnel soignant de prodiguer des soins aisément au patient, la main courante de la barrière latérale ne doit plus dépasser au-delà de la surface supérieure du matelas. A cet effet, une première solution consiste à prévoir une barrière démontable. Cette première solution est simple, mais elle est peu pratique pour le personnel soignant, et inadaptée pour être utilisée par les patients eux-mêmes. Une deuxième solution répondant à ces inconvénients consiste à prévoir une barrière avec une main courante rétractable, c'est-à-dire dont la main courante peut être abaissée au moins au niveau de la surface supérieure du matelas. Différentes conceptions mécaniques permettent d'obtenir une main courante 25 rétractable. Cependant, la présente invention concerne une conception d'une barrière latérale dans laquelle une main courante est rétractée grâce à un montage sur des montants télescopiques. 3 0 0 6 1 5 9 2 Parallèlement, les lits médicalisés équipés de deux demi-barrières latérales sur chaque côté rencontrent plus de succès commercial. En effet, en disposant de deux demi-barrières dans une première moitié du lit et de deux demi-barrières dans une seconde moitié du lit, le lit offre plus de flexibilité 5 d'utilisation au patient alité et au personnel soignant. Aussi, la présente invention concerne plus particulièrement la conception d'une demi-barrière latérale dans laquelle une main courante est rétractée grâce à un montage sur des montants télescopiques. On connaît du document EP-1.623.654 une demi-barrière avec une main courante montée 10 sur des montants télescopiques. bans le lit décrit dans ce document EP-1.623.654, on retrouve deux demi-barrières télescopiques de chaque côté du lit, une demi-barrière télescopique faisant aussi office de garde-corps en pied de lit. Comme l'illustre la figure 5 de ce document EP-1.623.654, la demi-barrière comprend 15 une main courante rétractable car montée aux extrémités de deux montants télescopiques. Chaque montant télescopique comprend trois brins de section différente : un brin supérieur ayant la section la plus réduite et supportant la main courante, ce brin supérieur coulissant dans un brin intermédiaire de section plus importante que la section 20 du brin supérieur, et ce brin intermédiaire coulissant dans un brin inférieur de section plus importante que la section du brin intermédiaire. Pour assurer au mieux la fonction de garde-corps, une traverse intermédiaire relie les brins intermédiaires des deux montants télescopiques, et une traverse inférieure relie les brins inférieurs des deux montants télescopiques.

Comme cela est indiqué dans ce document EP-1.623.654, la main courante de la demi- barrière peut prendre trois positions : une position basse, une position intermédiaire, et une position haute, la position basse étant obtenue lorsque les deux brins intermédiaire et supérieur sont repliés, la position haute étant obtenue lorsque les deux brins intermédiaire et supérieur sont déployés, et la position intermédiaire étant obtenue lorsque seul le brin intermédiaire ou seul le brin supérieur est déplié.

Ces trois positions sont obtenues grâce à des moyens d'encliquetage permettant de bloquer deux brins consécutifs en translation l'un par rapport à l'autre. Plus en détails, ces moyens d'encliquetage comprennent un index mobile en translation et solidaire d'un premier brin, et un trou percé dans une paroi du second brin dans lequel le premier brin coulisse. Les trois positions obtenues grâce aux moyens d'encliquetage offrent un bon compromis à l'utilisation. Toutefois, dans certaines circonstances, il peut être utile de pouvoir positionner la main courante dans d'autres positions intermédiaires.

C'est par exemple le Cas lorsque l'on change de matelas, et que le nouveau matelas a une épaisseur différente de l'ancien matelas. De plus, dans un milieu hospitalier ou médical, la présence de trous dans les brins de tels montants télescopiques est problématique car elle crée des zones difficiles à nettoyer et pose donc des problèmes d'hygiène.

Enfin, la présence de trous dans les parois des brins des montants télescopiques nuit à l'esthétique du produit et donc à son succès commercial. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur. A cet effet, l'invention a pour objet une barrière de lit comprenant une main courante montée sur deux montants télescopiques afin de faire varier la hauteur de cette main courante, chaque montant comprenant une colonne inférieure, et une colonne médiane montée en translation par rapport à cette colonne inférieure le long de l'axe longitudinal du montant, et des moyens d'immobilisation en translation de la colonne médiane par rapport à la colonne inférieure, la colonne médiane se translatant dans la hauteur de la colonne inférieure.

La barrière de lit selon l'invention se caractérise en ce que les moyens d'immobilisation permettent d'arrêter la translation de la colonne médiane en une multitude de points pris dans sa course de translation dans la hauteur de la colonne inférieure. Grâce à ces moyens d'immobilisation, l'utilisateur de la barrière peut positionner la main courante 12 à de nombreuses positions situées entre ses positions basse et haute.

Ainsi, la main courante peut être positionnée à de multiples hauteurs différentes par rapport à la surface de couchage du lit, ce qui améliore l'ergonomie et la flexibilité d'utilisation du lit équipé de la barrière selon l'invention. La présente couvre aussi un lit équipé d'une barrière selon l'invention, par exemple utilisée en tant que demi-barrière, et avantageusement montée sur le côté de la surface de couchage d'un lit avec des liaisons glissières en vue de rabaisser plus encore la barrière et sa main courante par rapport à la surface de couchage. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre d'une barrière selon l'invention, description d'un mode de réalisation préférentiel donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente une vue en perspective d'une barrière de lit selon l'invention, en position haute, - la figure 2 représente une vue en perspective d'une barrière de lit selon l'invention, en position basse, - la figure 3 représente une vue en coupe selon un plan médian d'un montant télescopique d'une barrière de lit selon l'invention, - la figure 4 représente une vue en éclaté d'un support des moyens d'immobilisation en translation prévus entre deux colonnes d'un montant télescopique d'une barrière de lit selon l'invention, - la figure 5 représente une vue en coupe, selon un premier plan médian, d'un support des moyens d'immobilisation en translation prévus entre deux colonnes d'un montant télescopique d'une barrière de lit selon l'invention, avec son pignon embrayé avec sa roue dentée, - la figure 6 représente une vue en coupe, selon un premier plan médian, d'un support des moyens d'immobilisation en translation prévus entre deux colonnes d'un montant télescopique d'une barrière de lit selon l'invention, avec son pignon débrayé de sa roue dentée sous l'effet d'une première position latérale prise par une came mobile, - la figure 7 représente une vue en coupe, selon un second plan médian perpendiculaire au premier plan médian précité, d'un support des moyens d'immobilisation en translation prévus entre deux colonnes d'un montant télescopique d'une barrière de lit selon l'invention, avec son pignon débrayé de sa roue dentée sous l'effet d'une seconde position latérale prise par une came mobile, - la figure 8 représente une vue en coupe selon un plan médian d'une liaison glissière supportant, dans sa position haute, une colonne inférieure d'un montant télescopique d'une barrière de lit selon l'invention, et - la figure 9 représente une vue en coupe selon un plan médian d'une liaison glissière supportant, dans sa position basse, une colonne inférieure d'un montant télescopique d'une barrière de lit selon l'invention.

La présente invention est relative à une barrière 10 de lit comprenant une main courante 12 montée sur deux montants télescopiques 141,142 afin de faire varier la hauteur de cette main courante 12 entre une position haute, illustrée en figure 1, et une position basse, illustrée en figure 2. Ainsi, lorsque la barrière 10 de lit est fixée sur le côté 16 de la surface de couchage 18 d'un lit, généralement formée par un matelas posé sur un sommier supporté par le châssis du lit, il est possible de positionner la main courante à une hauteur H12 supérieure à la hauteur H18 de la surface de couchage 18 et à une hauteur H12' inférieure ou égale à la hauteur H18 de la surface de couchage. Chaque montant télescopique 141,142 comprend une colonne inférieure 20, et une colonne médiane 22 montée en translation par rapport à cette colonne inférieure 20 le long de l'axe longitudinal L141,1142 du montant. Et, la colonne médiane 22 se translate dans la hauteur H20 de la colonne inférieure 20. Toutefois, dans un mode de réalisation préféré, illustré sur les différentes figures, et permettant d'abaisser la hauteur H12' de la main courante 12 en position basse et d'augmenter l'amplitude de mouvement de cette main courante 12 entre sa position basse et sa position haute, chaque montant 141,142 comprend aussi une colonne supérieure 24 montée en translation par rapport à la colonne médiane 22 le long de l'axe longitudinal L141,L142 du montant. Et, cette colonne supérieure 24 se translate dans la hauteur H22 de la colonne médiane 30 22.

Selon l'invention, et comme illustré en figure 3, chaque montant télescopique 141,142 comprend des moyens d'immobilisation 26 en translation de la colonne médiane 22 par rapport à la colonne inférieure 20, et chaque montant télescopique 141,142 comprend aussi des moyens d'immobilisation 28 en translation de la colonne supérieure 24 par rapport à la colonne médiane 22. Selon une caractéristique importante de l'invention, les moyens d'immobilisation 26 permettent d'arrêter la translation de la colonne médiane 22 en une multitude de points pris dans sa course de translation CT22 dans la hauteur H20 de la colonne inférieure 20, et les moyens d'immobilisation 28 permettent aussi d'arrêter la translation de la colonne supérieure 24 en une multitude de points pris dans sa course de translation CT24 dans la hauteur H22 de la colonne médiane 22. Par multitude de points pris dans la course de translation CT22 de la colonne médiane 22 ou dans la course de translation CT24 de la colonne supérieure 24, l'invention entend une multitude de points pris entre les points extrêmes de début 1)22,1)24 et de fin F22,F24 15 de ces courses de translation CT22 et CT24. Grâce à ces moyens d'immobilisation 26,28, l'utilisateur de la barrière 10, patient alité ou personnel soignant, peut positionner la main courante 12 à de multiples positions situées entre ses positions basse et haute, et donc à de multiples hauteurs différentes par rapport à la surface de couchage 18 du lit, ce qui améliore l'ergonomie et la 20 flexibilité d'utilisation du lit équipé de la barrière 10 selon l'invention. Afin de réduire le coût de revient de la barrière 10, les moyens d'immobilisation 28 en translation situés entre la colonne supérieure 24 et la colonne médiane 22 sont identiques aux moyens d'immobilisation 26 en translation situés entre la colonne médiane 22 et la colonne inférieure 20. 25 Selon l'invention, et comme l'illustrent les figures 3 et 4, les moyens d'immobilisation 26, respectivement 28, comprennent une crémaillère 30 fixée sur la colonne inférieure 20, respectivement sur la colonne médiane 22, une roue dentée 32 engrenant en permanence sur cette crémaillère 30 et montée en rotation dans un support 36, et un pignon 34 monté dans ce support 36 et engrenant de manière débrayable sur cette roue dentée 30 32, le support 36 étant fixé à la colonne médiane 22, respectivement à la colonne supérieure 24, et le pignon 34 bloquant la roue dentée 32 en rotation, et donc la translation de la colonne médiane 22 par rapport à la colonne inférieure 20 ou respectivement la translation de la colonne supérieure 24 par rapport à la colonne médiane 22, lorsqu'il est embrayé, et ce pignon 34 libérant la roue dentée 32 en rotation, et donc la translation de la colonne médiane 22 par rapport à la colonne inférieure 20 ou respectivement la translation de la colonne supérieure 24 par rapport à la colonne médiane 22, lorsqu'il est débrayé. En vue du blocage en rotation de la roue dentée 32, le pignon 34 comprend un axe de section polygonale 38, et de préférence carrée, et cet axe de section polygonale 38 est monté dans un alésage 40 du support 36 dont la section polygonale, de préférence rectangulaire, permet de bloquer le pignon 34 en rotation. Plus exactement, le support 36 étant constitué d'un flasque avant 361 et d'un flasque arrière 362 assemblés de manière à renfermer le pignon 34 et la roue dentée 32, l'alésage 40 de section polygonale est prévu dans le flaque avant 361. Comme cela est visible sur les figures 3 à 5, la roue dentée 32 comprend un jeu de dents 15 extérieures 42 engrenant avec les dents 44 de la crémaillère 30, et un jeu de dents intérieures 46 engrenant avec les dents 48 du pignon 34 lorsque ce pignon 34 est embrayé sur cette roue 32. Grâce à cette conception de la roue 32, le support 36 et les moyens d'immobilisation 26,28 sont compacts et facilement intégrables à l'intérieur des colonnes 20,22,24 d'un 20 montant 141,142. Ensuite, l'engrenage entre la roue dentée 32 et le pignon 34 étant conique, le pignon 34 est monté mobile en translation entre une position embrayée, illustrée en figure 5, dans laquelle il engrène avec la roue dentée 32 et une position débrayée, illustrée en figures 6 et 7, dans laquelle il n'engrène pas avec la roue dentée 32. 25 De préférence, le pignon 34 est monté en translation le long de l'axe central A32 de la roue dentée. Avantageusement, les dents 46,48 de l'engrenage entre la roue dentée 32 et le pignon 34 sont orientées, c'est-à-dire dissymétriques avec une face d'engrenage plus inclinée que l'autre, de manière à faciliter l'embrayage du pignon 34 dans un sens de rotation de 30 la roue dentée 32, et à faciliter le débrayage du pignon 34 dans l'autre sens de rotation de la roue dentée 32.

Plus en détails, les dents 46,48 facilitent l'embrayage du pignon 34 lorsque la roue dentée 32 descend le long de la crémaillère 30, et facilitent le débrayage du pignon 34 lorsque la roue dentée 32 monte le long de la crémaillère 30. Selon l'invention, et comme l'illustrent les figures 6 et 7, la translation du pignon 34 vers sa position débrayée est obtenue sous l'effet d'une came 50 venant en appui sur le pignon 34 et montée en translation entre le support 36 et le pignon 34, le pignon 34 étant repoussé en permanence vers sa position embrayée par un ressort de compression 52 intercalé entre le support 36 et ce pignon 34. Plus précisément, la came 50 est montée en translation entre le flasque arrière 362 du support 36 et le pignon 34, et le ressort de compression 52 est intercalé entre le flasque avant 361 du support 36 et le pignon 34. Le pignon 34 étant monté en translation le long de l'axe central A32 de la roue dentée 32, la came 50 est montée en translation dans le support 36 selon un axe d'entrainement A50 perpendiculaire à cet axe de translation A32 du pignon 34 entre sa position 15 débrayée et sa position embrayée. Ainsi, le pignon 34 comprenant un tenon 54 d'entrainement en translation, la came 50 comprend un évidement 56 dans lequel vient se loger ce tenon 54 lorsque cette came 50 se trouve dans une position centrale, illustrée en figure 5, dans laquelle elle laisse le pignon 34 embrayer avec la roue 32 sous l'effet du ressort de compression 52. 20 Par la suite, cet évidement 56 comprend au moins une pente latérale 58 permettant de repousser progressivement le pignon 34 vers sa position débrayée lorsque la came 50 est éloignée de sa position centrale par un mouvement de translation le long de son axe d'entrainement A50, le déplacement de la came 50 et le débrayage du pignon 34 s'effectuant alors à l'encontre de l'effort produit par le ressort de compression 52 sur 25 le pignon 34. Afin de pouvoir débrayer le pignon 34 en poussant ou en tirant la came 50 le long de son axe d'entrainement A50, l'évidement 56 comprend de préférence deux pentes latérales 581,582 en vis-à-vis de part et d'autre de l'évidement 56 dans la direction correspondant à l'axe d'entrainement A50.

Ainsi, en tirant, comme l'illustre la flèche T en figure 6, la came 50 le long de son axe d'entrainement A50, la première pente latérale 581 permet de débrayer le pignon 34 de la roue 32. De préférence, la came 50 est tirée le long de son axe d'entrainement A50 par un câble 5 62 dont une extrémité 64 est coincée dans cette came 50. Et, en poussant, comme l'illustre la flèche P en figure 7, la came 50 le long de son axe d'entrainement A50, la deuxième pente latérale 582 permet de débrayer le pignon 34 de la roue 32. De préférence, la came 50 est poussée le long de son axe d'entrainement A50 par une 10 pige 66 montée coulissante dans le support 36 et venant en appui sur la came 50. De préférence, la pige 66 est montée coulissante le long d'un axe de poussée A66 parallèle à l'axe d'entrainement A50 de la came 50. Par défaut, la came 50 est maintenue dans sa position centrale par des ressorts 60 intercalés entre le support 36 et des logements latéraux 621,622 prévus dans cette 15 came 50, comme cela est visible sur les figures 4 et 7. Afin d'éviter un bruit de cliquetis, le support 36 comprend des formes de guidage 68 permettant, lorsque le pignon 34 est débrayé sous l'effet du déplacement de la came 50, de déplacer légèrement le pignon 34 en translation selon un axe de guidage A68 perpendiculaire à son axe de translation A32 entre sa position embrayée et sa position 20 débrayée. A cet effet, les formes de guidage 68 prenant la forme d'au moins une pente 72, de préférence deux, prévue à l'intérieur du flasque arrière 362, le pignon 34 comprend une came de guidage 70 venant en appui sur cette pente 72, et cette pente 72 est inclinée de manière à repousser le pignon 34 vers sa position débrayée tout en déplaçant son axe 25 de translation A32 perpendiculairement à l'axe de guidage A68. Avantageusement, ce déplacement du pignon 34 est autorisé par l'alésage 40 rectangulaire prévu dans le flasque avant 361. Et, cet axe de guidage A68 est donc sensiblement parallèle à l'axe d'entrainement A50 de la came 50. 30 Dans un mode de réalisation préféré de la barrière 10, les moyens d'immobilisation 28 en translation situés entre la colonne supérieure 24 et la colonne médiane 22 sont désactivés depuis une poignée 74 prévue dans la main courante 12. De préférence, la poignée 74 est reliée à la came 50 de ces moyens d'immobilisation 28 par le câble 62, la mise en mouvement de cette poignée 74, par exemple en rotation, entraînant un effort de traction T sur la came 50 et donc le débrayage du pignon 34 de la roue 32. Toujours dans un mode de réalisation préféré de la barrière 10, les moyens d'immobilisation 26 en translation situés entre la colonne médiane 22 et la colonne inférieure 20 sont désactivés par la descente de la colonne supérieure 24. A cet effet, la colonne supérieure 24 vient appuyer sur la pige 66 coulissante prévue dans le support 36 de ces moyens d'immobilisation 26. Grâce à la conception compacte du support 36, chaque colonne 20,22,24 est réalisée à l'aide d'un tronçon de profilé creux à l'intérieur duquel sont montés les moyens d'immobilisation 26,28. De préférence, une crémaillère 30 est fixée à l'intérieur des tronçons T20,T22 de profilé formant la colonne inférieure 20, respectivement la colonne médiane 22, et un support 36 comprenant une roue 32 engrenant avec la crémaillère 30 est fixé à l'extrémité inférieure E22,E24 des tronçons T22,T24 de profilé formant la colonne médiane 22, respectivement la colonne supérieure 24. Cette conception des montants télescopiques 141,142, avec des moyens d'immobilisation 26,28 internes, facilite le nettoyage de la barrière 10 et donc préserve l'hygiène. Dans une utilisation préférée et illustrée en figure 1, un lit L comprenant une surface de couchage 18 s'étendant longitudinalement entre un pied de lit et une tête de lit et deux côtés 16,16' par lesquels une personne accède à la surface de couchage 18, une barrière de lit 10 selon l'invention est utilisée pour créer un garde-corps sur la moitié de la longueur L16 d'un côté 16,16' du lit. Dans une telle utilisation préférée en demi-barrière ou dans une autre utilisation, et comme l'illustrent les figures 8 et 9, les colonnes inférieures 20 des montants télescopiques 141,142 de la barrière sont fixées sur un côté 16,16' de la surface de couchage 18 du lit L par des liaisons glissières 76.

Le côté 16 d'un lit L prenant la forme d'un longeron 78, deux portions de rail 80 sont montées sur ce longeron 78, et chacune des colonnes inférieures 20 des montants télescopiques 141,142 vient coulisser sur une de ces portions de rail 80. A cet effet, chaque tronçon de profilé T20 formant une colonne inférieure 20 comprend une rainure 82, visible en figure 2, apte à coulisser sur une portion de rail 80. Ces liaisons glissières 76 permettent de guider les colonnes inférieures 20 des montants télescopiques 141,142 entre une position haute, illustrée en figure 8, et une position basse, illustrée en figure 9. Grâce aux liaisons glissières 76, il est possible d'abaisser l'ensemble de la barrière 10, une fois les colonnes médianes 22 et supérieures 24 repliées dans les colonnes inférieures 20. Ainsi, la main courante 12 peut être abaissée plusieurs centimètres en-dessous de la face supérieure F18 de la surface de couchage 18, ce qui permet d'éviter que des parties du corps du patient alité viennent frotter sur la main courante 12 lorsque ce patient quitte le lit L. En vue de maintenir les colonnes inférieures 20 des montants télescopiques 141,142 dans leur position haute, les liaisons glissières 76 comprennent chacune un doigt d'indexage 84. bans l'exemple représenté sur les figures 8 et 9, le doigt d'indexage 84 est poussé vers sa position de verrouillage par des moyens de rappel 86 à ressort monté dans le longeron 78, et le tronçon de profilé T20 de la colonne inférieure 20 comprend un orifice 88 dans lequel vient s'introduire le doigt d'indexage 84. Avantageusement, l'extrémité 90 du doigt d'indexage 84 est biseautée, l'orifice 88 est débouchant et le doigt 84 est suffisamment long de sorte que la descente de la colonne médiane 22 entraîne la sortie du doigt d'indexage 84 de l'orifice 88 afin d'autoriser la descente de la colonne inférieure 20 vers sa position basse. En variante, un levier, non illustré, peut aussi permettre de déverrouiller manuellement le doigt d'indexage 84 de la liaison glissière 76.

Claims (16)

1. REVENDICATIONS1. Barrière (10) de lit comprenant une main courante (12) montée sur deux montants télescopiques (141,142) afin de faire varier la hauteur (H12,H12') de cette main courante (12), chaque montant (141,142) comprenant une colonne inférieure (20), et une colonne médiane (22) montée en translation par rapport à cette colonne inférieure le long de l'axe longitudinal (L141,1142) du montant, et des moyens d'immobilisation (26) en translation de la colonne médiane (22) par rapport à la colonne inférieure (20), la colonne médiane (22) se translatant dans la hauteur (H20) de la colonne inférieure (20), la barrière (10) de lit étant caractérisée en ce que les moyens d'immobilisation (26) permettent d'arrêter la translation de la colonne médiane (22) en une multitude de points pris dans sa course de translation (CT22) dans la hauteur (H20) de la colonne inférieure (20).
2. 2. Barrière (10) de lit selon la revendication précédente, dans laquelle les moyens d'immobilisation (26) comprennent une crémaillère (30) fixée sur la colonne inférieure (20), une roue dentée (32) engrenant en permanence sur cette crémaillère (30) et montée en rotation dans un support (36), et un pignon (34) monté dans ce support (36) et engrenant de manière débrayable sur cette roue dentée (32), le support (36) étant fixé à la colonne médiane (22), et le pignon (34) bloquant la roue dentée (32) en rotation lorsqu'il est embrayé et libérant la roue dentée (32) en rotation lorsqu'il est débrayé.
3. 3. Barrière (10) de lit selon la revendication précédente, dans laquelle le pignon (34) comprend un axe de section polygonale (38), cet axe de section polygonale (38) étant monté dans un alésage (40) du support (36) dont la section polygonale permet de bloquer le pignon (34) en rotation.
4. 4. Barrière (10) de lit selon l'une des deux revendications précédentes, dans laquelle la roue dentée (32) comprend un jeu de dents extérieures (42) engrenant avec les dents (44) de la crémaillère (30), et un jeu de dents intérieures (46) engrenant avec les dents (48) du pignon (34) lorsque ce pignon (34) est embrayé sur cette roue (32).
5. 5. Barrière (10) de lit selon la revendication précédente, dans laquelle, l'engrenage entre la roue dentée (32) et le pignon (34) étant conique, le pignon (34) estmonté mobile en translation entre une position embrayée dans laquelle il engrène avec la roue dentée (32) et une position débrayée dans laquelle il n'engrène pas avec la roue dentée (32).
6. 6. Barrière (10) de lit selon la revendication précédente, dans laquelle les dents (46,48) de l'engrenage entre la roue dentée (32) et le pignon (34) sont orientées de manière à faciliter l'embrayage du pignon (34) dans un sens de rotation de la roue dentée (32), et à faciliter le débrayage du pignon (34) dans l'autre sens de rotation de la roue dentée (32).
7. 7. Barrière (10) de lit selon l'une des deux revendications précédentes, dans laquelle la translation du pignon (34) vers sa position débrayée est obtenue sous l'effet d'une came (50) venant en appui sur le pignon (34) et montée en translation entre le support (36) et le pignon (34), le pignon (34) étant repoussé en permanence vers sa position embrayée par un ressort de compression (52) intercalé entre le support (36) et ce pignon (34).
8. 8. Barrière (10) de lit selon la revendication précédente, dans laquelle, le pignon (34) étant monté en translation le long de l'axe central (A32) de la roue dentée (32), la came (50) est montée en translation dans le support (36) selon un axe d'entrainement (A50) perpendiculaire à cet axe de translation (A32) du pignon (34) entre sa position débrayée et sa position embrayée.
9. 9. Barrière (10) de lit selon l'une des deux revendications précédentes, dans laquelle la came (50) est maintenue dans sa position centrale, dans laquelle elle laisse le pignon (34) embrayer avec la roue (32) sous l'effet du ressort de compression (52), par des ressorts (60) intercalés entre le support (36) et cette came (50).
10. 10. Barrière (10) de lit selon l'une des cinq revendications précédentes, dans laquelle le support (36) comprend des formes de guidage (68) permettant, lorsque le pignon (34) est débrayé sous l'effet du déplacement de la came (50), de déplacer légèrement le pignon (34) en translation selon un axe de guidage (A68) perpendiculaire à son axe de translation (A32) entre sa position embrayée et sa position débrayée.
11. 11. Barrière (10) de lit selon l'une des revendications précédentes, dans laquelle chaque montant (141,142) comprend aussi une colonne supérieure (24) montée en translation par rapport à la colonne médiane (22) le long de l'axe longitudinal (L141,1142)du montant, et des moyens d'immobilisation (28) en translation de la colonne supérieure (24) par rapport à la colonne médiane (22), la colonne supérieure (24) se translatant dans la hauteur (H22) de la colonne médiane (22), les moyens d'immobilisation (28) permettant d'arrêter la translation de la colonne supérieure (24) en une multitude de points pris dans sa course de translation (CT24) dans la hauteur (H22) de la colonne médiane (22), la barrière (10) étant caractérisée en ce que les moyens d'immobilisation (28) en translation situés entre la colonne supérieure (24) et la colonne médiane (22) sont identiques aux moyens d'immobilisation (26) en translation situés entre la colonne médiane (22) et la colonne inférieure (20).
12. 12. Barrière (10) de lit selon la revendication précédente, dans laquelle les moyens d'immobilisation (28) en translation situés entre la colonne supérieure (24) et la colonne médiane (22) sont désactivés depuis une poignée (74) prévue dans la main courante (12).
13. 13. Barrière (10) de lit selon l'une des deux revendications précédentes, dans laquelle les moyens d'immobilisation (26) en translation situés entre la colonne médiane (22) et la colonne inférieure (20) sont désactivés par la descente de la colonne supérieure (24).
14. 14. Lit (L) comprenant une surface de couchage (18) s'étendant longitudinalement entre un pied de lit et une tête de lit et deux côtés (16,16') par lesquels une personne accède à la surface de couchage (18), dans lequel une barrière (10) de lit selon l'une des revendications précédentes est utilisée pour créer un garde-corps sur la moitié de la longueur (L16) d'un côté (16,16') du lit.
15. 15. Lit (L) selon la revendication précédente, dans lequel les colonnes inférieures (20) des montants télescopiques (141,142) de la barrière sont fixées sur un côté (16,16') de la surface de couchage (18) du lit (L) par des liaisons glissières (76).
16. 16. Lit (L) selon la revendication précédente, dans lequel, les liaisons glissières (76) permettant de guider les colonnes inférieures (20) des montants télescopiques (141,142) de la barrière (10) entre une position haute et une position basse, les liaisons glissières (76) comprennent chacune un doigt d'indexage (84) bloquant les colonnes inférieures (20) dans leur position haute.