FR3004568A1 - Suivi de projet - Google Patents

Abstract

Un procédé de suivi de projet avec plusieurs tâches, chaque tâche étant associée à des données temporelles prévisionnelles des tâches, comprenant, pour une tâche (a) recevoir d'une interface utilisateur des données d'avancement de ladite tâche, (b) calculer des données temporelles actualisées pour cette tâche, (c) afficher une représentation de la tâche prenant en compte lesdites données temporelles actualisées, et (d) si des données de rattachement établissent un lien entre ladite tâche et au moins un autre tâche, pour chacune desdites au moins une autre tâche, calculer pour ladite autre tâche des données temporelles actualisées en fonction desdites données de rattachement et des données temporelles actualisées de ladite tâche, afficher une représentation de cette autre tâche et réitérer ces étapes afin d'obtenir une représentation actualisée de l'ensemble des tâches du projet.

Description

SUIVI DE PROJET L'invention concerne le suivi de projet mis en oeuvre par des moyens numériques de traitement, par exemple un ordinateur, un téléphone intelligent (« smartphone », en anglais), un processeur embarqué ou non, ou autre. Il est en effet important de d'organiser et de contrôler le déroulement d'un projet, car de fait, les éventuels retards se traduisent généralement par une augmentation du coût global du projet et/ou une qualité de réalisation moindre, voire par l'introduction d'un risque. Par exemple, pour un chantier de construction aéronautique, navale, immobilier, ou autre, certaines tâches peuvent être planifiées en été car il est souhaitable qu'elles soient réalisées avec certaines conditions climatiques : si le chantier prend du retard et que ces tâches sont effectuées en hiver, il existe un risque de défaillance accru. Le maître d'oeuvre devra donc prendre une décision quant à attendre de meilleures conditions climatiques, et donc augmenter encore le retard, ou prendre le risque d'une réalisation en hiver.

Pour un projet impliquant plusieurs tâches, par exemple un chantier, un projet de développement d'un produit nouveau ou autre, il est connu de saisir sur un logiciel en début de projet, un ensemble de tâches avec pour chaque tâche des données temporelles, par exemple une date de début et une durée, ou bien encore une date de début et une date de fin de la tâche. Le logiciel peut permettre d'afficher cet ensemble de tâches, avec pour chaque tâche, un emplacement fonction des données temporelles correspondant à cette tâche. Par exemple, l'utilisateur peut visualiser sur un écran un planning sur deux dimensions, l'une correspondant au temps, comprenant un ensemble de barres plus ou moins décalées selon les données temporelles correspondantes, du type du planning représenté sur la figure 1. Dans l'exemple de la figure 1, une première barre 1 correspond à une première tâche devant être effectuée par un premier intervenant entre un premier et un troisième jour de début de projet. Lorsque cette première tâche 1 est suffisamment avancée, par exemple après deux jours, on prévoit de débuter une deuxième tâche ici représentée par la barre 2, et une troisième tâche ici représentée par la barre 3, ces tâches devant être effectuées par deux autres intervenants respectifs. Lorsque le deuxième tâche, représentée par la barre 2 est terminée, le premier intervenant peut alors commencer une quatrième tâche représentée par la barre 4. Lorsque la quatrième tâche est terminée, le troisième intervenant peut commencer une cinquième tâche représentée par la barre 5. Et lorsque cette cinquième tâche est terminée, le deuxième intervenant peut commencer une sixième tâche ici représentée par la barre 6.

Un tel planning prévisionnel peut ainsi permettre, à l'utilisateur, par exemple un maître d'oeuvre ou autre, de visualiser l'ensemble des tâches et des intervenants impliqués dans le projet, et donc d'estimer une durée globale d'achèvement du projet. Dans cet exemple, on prévoit que le projet sera ainsi terminé en 18 jours. Toutefois, le projet peut se dérouler autrement que prévu. Par exemple, une tâche peut démarrer plus tard ou plus tôt que prévu et/ou durer plus ou moins longtemps que prévu. Il est connu, afin de suivre l'avancement d'un projet, de saisir au cours du déroulement de ce projet, des données d'avancement relatives à une tâche, par exemple un pourcentage effectué pour cette tâche, un nombre de jours de retard par rapport au planning prévisionnel pour cette tâche, ou autre. Le logiciel peut alors permettre d'afficher la barre correspondant à la tâche concernée par un tel décalage temporel avec une couleur différente. Par exemple, pour revenir à l'exemple de la figure 1, si le deuxième intervenant, chargé d'effectuer notamment la tâche correspondant à la barre 2, ne débute cette tâche qu'après le quatrième jour, par exemple, et ne parvient pas à rattraper son retard, l'utilisateur supervisant le projet peut saisir par exemple à la fin du sixième jour, que la deuxième tâche n'est encore effectuée qu'à 40 % par exemple, au lieu des 80% attendus. Des moyens de traitement commandent alors un affichage de la barre 2, correspondant à cette deuxième tâche, sous une autre couleur que les autres barres 1, 3, 4, 5, 6. Par exemple la barre 2 est affichée sous une couleur rouge, alors que les autres barres 1, 3, 4, 5, 6 sont affichées avec une couleur verte.

Il existe un besoin pour un suivi de projet permettant une meilleure maîtrise du temps de réalisation du projet. Ceci peut être crucial dans la mesure où les retards ont en général une incidence sur la qualité et/ou le coût de la réalisation.

Il est proposé un procédé de suivi de projet mis en oeuvre par des moyens de traitement numériques comprenant : - stocker dans une mémoire un ensemble d'identifiants de tâche correspondant à des tâches à effectuer respectives, avec, pour chaque identifiant de tâche, des données temporelles prévisionnelles correspondant à cet identifiant de tâche, et, pour au moins un identifiant de tâche, des données de rattachement de tâche à au moins une autre tâche établissant un lien entre l'exécution de cette tâche et cette au moins une autre tâche, - pour au moins un identifiant de tâche : (a) recevoir d'une interface utilisateur des données d'avancement de cette tâche, (b) calculer des données temporelles actualisées à partir des données d'avancement et des données temporelles prévisionnelles correspondant à cette tâche, (c) afficher une représentation de la tâche prenant en compte ces données temporelles actualisées, et (d) si des données de rattachement établissent un lien entre cette tâche et au moins un autre tâche, pour chacune de ces au moins une autre tâche : (i) calculer pour cette autre tâche des données temporelles actualisées en fonction de ces données de rattachement et des données temporelles actualisées de cette tâche, (ii) afficher une représentation de cette autre tâche prenant en compte les données temporelles actualisées de cette autre tâche. (iii) si des données de rattachement établissent un lien entre cette autre tâche et au moins une autre tâche ultérieure, pour chaque tâche ultérieure réitérer les étapes (i), (ii) et (iii) afin d'obtenir une représentation actualisée de l'ensemble des tâches du projet.

Ainsi, au cours du déroulement du projet l'utilisateur peut saisir des données d'avancement pour une ou plusieurs tâches, et suite à cette saisie, visualiser une actualisation de l'ensemble des tâches du projet.

Les données temporelles, prévisionnelles ou actualisées, peuvent par exemple comprendre une date de début et une durée, ou bien encore une date de début et une date de fin, ou autre. Les données de rattachement permettent d'établir un lien entre l'avancement d'une première tâche, par exemple la fin de cette première tâche, et un avancement d'une deuxième tâche, par exemple le début de cette deuxième tâche. L'invention n'est en rien limitée par la forme de ces données de rattachement. Il peut par exemple s'agir d'un triplet comprenant un pointeur permettant d'identifier la deuxième tâche, d'une première valeur d'avancement pour la première tâche, par exemple 80%, et d'une deuxième valeur d'avancement pour la deuxième tâche, par exemple 0%. Les données d'avancement reçues de l'interface utilisateur peuvent par exemple comprendre un pourcentage effectué, ou restant à effectuer, un nombre de jours pendant lesquels la tâche a été effectuée, un nombre de jours restants, ou autre. L'invention n'est pas non plus limitée par la forme des données d'avancement. L'invention peut ainsi permettre une meilleure maîtrise des délais, du coût et/ou de la qualité de la réalisation d'un projet technique. Le procédé peut comprendre en outre une étape d'affichage consistant à afficher pour chaque tâche une représentation de la tâche en fonction des données temporelles prévisionnelles de la tâche. Ainsi, l'utilisateur peut visualiser l'ensemble des tâches telles que prévues et l'ensemble des tâches telles que mises à jour au cours de l'avancement du projet.

On pourra relever que l'utilisateur peut se contenter de saisir un relativement faible volume de données d'avancement et profiter d'une mise à jour de l'ensemble du projet. L'actualisation peut ainsi être relativement rapide à effectuer. L'invention n'est pas limitée par une quelconque forme des représentations des tâches. Par exemple, on pourra prévoir d'afficher des barres avec des couleurs différentes selon qu'il s'agisse d'une représentation correspondant à des données temporelles prévisionnelles (dites tâches prévisionnelles), ou d'une représentation correspondant à des données temporelles réactualisées (dites tâches réelles). Le procédé décrit ci-dessus met ainsi en oeuvre des données de rattachement de tâches, et peut offrir un plus grand confort utilisateur qu'un procédé dans lequel l'utilisateur devrait saisir, pour chacune des taches, des données d'avancement. Une telle saisie serait relativement délicate car il s'agirait de saisir l'avancement réel de toutes les tâches. En effet, l'utilisateur devrait alors connaître à quelle date chacune des tâches a été commencée, éventuellement terminée, et ce qui reste à exécuter. Ceci impliquerait un pointage très fréquent, par exemple journalier, de l'avancement en fonction de l'importance et de la complicité du projet, ce qui peut être relativement contraignant pour l'utilisateur. Le procédé décrit ci-dessus, peut permettre une manipulation relativement simple pour l'utilisateur, ce qui peut permettre à un responsable du projet, par exemple un maître d'oeuvre d'un chantier, de déléguer ce suivi à une personne moins qualifiée. En outre, cette actualisation étant basée sur des données d'avancement généralement observées à une date t par l'utilisateur, les retards peuvent être imputés aux différentes tâches. Avantageusement et de façon non limitative, on peut prévoir de calculer, pour au moins un identifiant de tâche, et par exemple pour chaque identifiant de tâche, une valeur de retard imputable à cette tâche en fonction des données temporelles prévisionnelles et des données d'avancement saisies. Par exemple, on peut calculer le retard imputable à une tâche en fonction des données d'avancement saisies pour des éventuelles tâches antérieures rattachées à cette tâche, des éventuelles données d'avancement saisies pour cette tâche, des données temporelles prévisionnelles et actualisées correspondant à cette tâche.

Ainsi, pour cette tâche on peut distinguer les retards induits par les retards des tâches antérieures, des retards induits lors de l'exécution même de cette tâche. Par exemple, si une tâche donnée commence avec trois jours de retard par rapport au planning prévisionnel du fait d'un retard de trois jours pour une tâche antérieure à laquelle cette tâche donnée est rattachée, et que lors d'une saisie d'avancement de cette tâche, l'utilisateur saisit un retard de cinq jours, le procédé décrit ci-dessus peut permettre d'imputer un retard de deux jours au responsable de cette tâche donnée, et un retard de trois jours au responsable de la tâche antérieure, ceci en comparant les données temporelles prévisionnelles actualisées et les données d'avancement.

Le procédé décrit ci-dessus peut ainsi permettre d'imputer tel ou tel retard à tel ou tel prestataire, ce qui peut permettre de simplifier la détermination des pénalités de retard pour chacun des prestataires et de limiter le risque de litige. Avantageusement et de façon non limitative, le procédé peut comprendre en outre : - recevoir de l'interface utilisateur des données temporelles de terminaison souhaitées correspondant à une date de terminaison donnée, par exemple une date de terminaison saisie par l'utilisateur ou autre. - pour chacune des tâches dont les données temporelles correspondent à un intervalle de temps au moins en partie compris entre cette date de terminaison et une date de début donnée, par exemple une date de début saisie par l'utilisateur, recalculer des données temporelles recalées en fonction de la date de terminaison souhaitée, de sorte que chacune des tâches ait des données temporelles recalées correspondant à des dates antérieures ou égales à la date de terminaison souhaitée. Le procédé peut ainsi permettre d'adapter la durée des tâches pour mieux tenir les délais. Plus précisément, toutes les tâches d'une période donnée peuvent être comprimées sur une période de durée plus faible. Les données de terminaison peuvent par exemple correspondre à une date souhaitée de fin du projet, ou à une date souhaitée de fin d'une tâche donnée, ou bien encore à une date souhaitée d'un état d'achèvement donné du projet, par exemple 80%, ou autre. Dans un mode de réalisation, le procédé peut comprendre : - calculer un ratio entre une durée souhaitée, égale à une différence entre la date de début donnée et la date de terminaison souhaitée, et une durée actualisée courante, égale à une différence entre cette date de début et la date de terminaison actualisée courante, - pour chacune des tâches correspondant à l'intervalle de temps entre la date de début et la date de terminaison actualisée courante, multiplier une valeur de durée de tâche par ce ratio afin d'obtenir des données temporelles recalées.

Le recalage est ainsi relativement rapide à effectuer. L'invention n'est bien entendu pas limitée à la forme du recalage mis en oeuvre. On peut avantageusement prévoir de découper l'intervalle de temps entre la date de début et la date de terminaison actualisée courante en une pluralité d'intervalles, et de calculer des données temporelles recalées pour chacun des intervalles de cette pluralité. Avantageusement et de façon non limitative, le procédé peut comprendre une étape consistant à établir un chemin critique à partir des données temporelles actualisées. Par exemple, à partir de l'identifiant de tâches pour lesquelles les données temporelles correspondent à une date de terminaison actualisée du projet, on remonte, par le biais des différentes données de rattachement jusqu'à une tâche initiale, et l'ensemble de ces tâches forme un chemin critique. Lors d'une réactualisation éventuelle, un retard imputé à telle tâche ou telle tâche peut entraîner un changement de chemin critique. L'invention n'est en rien limitée par la forme des représentations affichées. On pourra par exemple prévoir d'afficher les retards sous la forme de lignes brisées, par exemple entre un point correspondant à l'avancement prévisionnel attendu à la date d'actualisation et un point correspondant à cette date. Avantageusement et de façon non limitative, on peut comprendre en outre une étape consistant à stocker des données de lien vers une mémoire mémorisant des informations sur les tâches courantes. Ainsi, l'utilisateur peut par un simple clic, avoir un accès relativement facile à ces informations concernant les tâches. Il est ainsi possible de déléguer la supervision du projet à des personnes moins formées du fait de ce libre accès aux informations concernant le projet. Avantageusement et de façon non limitative, on pourra prévoir en fin de projet de stocker dans une mémoire les données temporelles actualisées de chacune des tâches du projet. Cet ensemble de données temporelles actualisées pourra, lorsque l'on compare aux données temporelles prévisionnelles correspondantes, permettre de mieux comprendre et mieux analyser le déroulement réel d'un projet. En particulier, lors de la planification d'un projet ultérieur, on pourra prévoir de simuler un déroulement réel en appliquant aux données temporelles des tâches de ce projet ultérieur, les différents retards correspondant aux données temporelles actualisées du projet antérieur. Un tel retour d'expérience peut ainsi aider à mieux planifier les projets ultérieurs. Dit autrement, on pourra simuler le déroulement d'un chantier afin que l'utilisateur puisse prévoir au mieux le déroulement de ce chantier. L'invention concerne en outre un dispositif de suivi de projet comprenant : - une mémoire apte à stocker un ensemble d'identifiants de tâches correspondant à des tâches à effectuer respectives, avec, pour chaque identifiant de tâche, des données temporelles prévisionnelles correspondant à cet identifiant de tâche, et, pour au moins un identifiant de tâche, des données de rattachement de tâche à au moins une autre tâche établissant un lien entre l'exécution de cette tâche et cette au moins une autre tâche, - des moyens de réception aptes à recevoir, pour au moins une tâche, des données d'avancement de cette tâche, issues d'une interface utilisateur, - des moyens de traitement pour calculer des données temporelles actualisées à partir des données d'avancement reçues et des données temporelles prévisionnelles stockées dans la mémoire, - des moyens d'affichage pour commander l'affichage d'une représentation de la tâche prenant en compte les données temporelles actualisées. - dans lesquels les moyens de traitement sont agencées pour si des données de rattachement établissent un lien entre cette tâche et au moins une autre tâche : (i) calculer pour cette autre tâche des données temporelles actualisées en fonction de ces données de rattachement et des données temporelles actualisées de cette tâche, (ii) afficher une représentation de cette autre tâche prenant en compte les données temporelles actualisées de cette autre tâche. (iii) si des données de rattachement établissent un lien entre cette autre tâche et au moins une autre tâche ultérieure, pour chaque tâche ultérieure réitérer les étapes (i), (ii) et (iii) afin d'obtenir une représentation actualisée de l'ensemble des tâches du projet. Ce dispositif peut par exemple comprendre ou être intégré dans un ou plusieurs processeurs. Les moyens de réception peuvent par exemple comprendre un port d'entrée, une broche (« pin » en anglais) d'entrée ou autre. Les moyens de traitement peuvent par exemple comprendre un coeur de processeur ou autre. Les moyens d'affichage, par exemple aptes à envoyer un signal de commande afin d'afficher une représentation de la tâche prenant en compte les données temporelles actualisées, peuvent par exemple comprendre un port de sortie, une broche de sortie ou autre. Il est en outre proposé un produit programme d'ordinateur comprenant des instructions pour effectuer les étapes du procédé décrit ci-dessus lorsque ce programme est exécuté par des moyens numériques du traitement du signal, par exemple un processeur. L'invention sera mieux comprise en référence aux figures, lesquelles illustrent des modes de réalisation non limitatifs. La figure 1 montre un exemple d'affichage écran sur un terminal utilisateur, par application d'un procédé du type connu de l'art antérieur. La figure 2 montre un exemple d'affichage écran sur un terminal utilisateur, après une première actualisation, par application d'un procédé selon un mode de réalisation de l'invention.

Les figures 3A 3B, et 3C montrent différentes fenêtres affichées sur un écran lors de l'application du procédé selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 4 est un organigramme d'un exemple de procédé selon un mode de réalisation de l'invention.

Des références identiques peuvent être utilisées pour désigner des objets identiques ou similaires d'une figure à l'autre.

La figure 2 montre un exemple de planning tel qu'affiché sur un écran, après la saisie des différentes données relatives aux tâches prévues, et après une première actualisation. En début de projet, pour chaque tâche, on saisit un identifiant de tâche, par exemple un nombre, et des données temporelles prévisionnelles, par exemple une date de début de tâche et une durée. On saisit en outre des données de rattachement permettant de rattacher une tâche à une ou plusieurs autres tâches. Par exemple, la tâche numéro 2 ne peut commencer que lorsque la tâche numéro 1 est terminée. La tâche n° 12 ne commence que lorsque la tâche n° 11 est terminée. Les différentes données de rattachement saisies permettent d'établir un chemin critique correspondant à un sous-ensemble de tâches tel qu'un retard appliqué à l'une de ces tâches entraîne un retard sur l'ensemble du projet.

Sur la figure 4, l'étape 40 correspond à cette mémorisation des identifiants de tâches ID t, pour chaque tâche indicée i parmi un ensemble de n tâches, des données temporelles prévisionnelles de ( chaque tâche, par exemple une date de début t dP) et une date de fin t(Pi) f , et des données de rattachement de certaines tâches à certaines autres tâches R(i,j,t(i),t(j)). A représente un sous-ensemble de tâches, parmi les n tâches, auxquelles on a rattaché d'autres tâches, et A' représente un sous-ensemble de tâches, parmi les n tâches, indicées j, et qui sont rattachées à des tâches du sous-ensemble A. Dans ce mode de réalisation, les tâches sont représentées sous forme de barres dont la longueur est proportionnelle à la durée de la tâche. Les barres sont disposées à des emplacements correspondant aux données temporelles prévisionnelles de début de tâche, et à un classement. Les tâches classées comme critiques sont représentées avec une première couleur, par exemple en rouge, tandis que les tâches dont on estime qu'elles ne se trouvent pas sur le chemin critique sont représentées en bleu. Ou bien on peut prévoir de disposer les barres des tâches critiques à proximité les unes des autres, afin que l'utilisateur puisse visualiser le chemin critique facilement, comme dans l'exemple de la figure 2.

Ainsi, en début de projet, l'utilisateur peut visualiser un planning de l'ensemble des tâches à effectuer.

Lors du déroulement du projet, l'utilisateur peut décider à une date d'actualisation quelconque et choisie selon sa meilleure convenance, de mettre à jour certaines des tâches du planning. Selon la date courante, on voit apparaître à l'écran les tâches qui doivent être terminées ou en cours à cette date. S'il s'agit de la première actualisation, on verra apparaître les tâches devant être terminées ou en cours entre la date de début du projet et la date de cette première actualisation. S'il s'agit d'une actualisation ultérieure, on verra apparaître les tâches devant être en cours ou terminées entre la date de la précédente actualisation et la date de cette actualisation courante. Par exemple, pour une date d'actualisation au 18 février 2013, l'utilisateur pourra visionner à l'écran une représentation des tâches 1, 2, 3, 7, 8, 9, 10 et 11, comme le montre la figure 3A.

L'utilisateur peut alors cocher les tâches à masquer, par exemple ici les tâches 1, 7, 2, 8, que l'utilisateur estime comme terminées. Dit autrement, on ne conserve que les tâches en cours à la date de l'actualisation. L'utilisateur saisit l'avancement des tâches en cours qui sont restées à l'écran, par exemple l'utilisateur saisit des valeurs de durées qui restent à exécuter. Avantageusement, on prévoit en outre l'affichage d'un tableau avec pour chacune de ces tâches, un tableau, du type de celui représenté ci-dessous avec des données d'avancement saisies par l'utilisateur. N° tâche % rest. Jours rest. Durée réelle Déb. R Fin R Déb. P Fin P Retard total Retard imp. 9 60 3 5 14/2 20/2 11/2 15/2 3 3 Ainsi, par exemple au 18 février 2013, l'utilisateur considère qu'il reste trois jours à effectuer pour cette tâche 9. L'utilisateur se contente de saisir le nombre 3 dans la colonne « jours restants » et la date du début effectif de la tâche, ici le 14 février. Le système calcule en fonction de ces données d'avancement saisies : - le pourcentage de la tâche restant à effectuer, ici 60%, - la durée réelle de la tâche, ici toujours 5 jours, - une date de fin réelle attendue compte tenu de la date du début effectif et du nombre de jours restants, ici le 20 février, - une valeur de retard total et une valeur de retard imputable au maitre d'oeuvre de cette tâche, ici 3 jours.

Pour la tâche 3, dans cet exemple, l'utilisateur saisit des valeurs similaires, à savoir trois jours restants à effectuer et un début effectif de la tâche le 11 février. La ligne brisée 32 de la figure 2 permet à l'utilisateur de visualiser ces retards saisis sur l'écran. Le procédé peut permettre à l'utilisateur de visualiser les lignes brisées de toutes les actualisations déjà faites. Si l'utilisateur avait saisi uniquement des nombres de jours restants, la date de début réelle pourrait être choisie égale à la date de début prévisionnelle. En revanche, la durée de la tâche serait augmentée.

L'invention n'est bien entendu pas limitée par la forme de ces données d'avancement saisies, et on peut prévoir de proposer en outre à l'utilisateur une saisie de la date de fin réelle. Par exemple, l'utilisateur peut saisir dans une case correspondant à une colonne intitulée date de fin réelle, et à une ligne correspondant à la tâche numéro 9, la date du 20 février 2013. Des moyens de traitement calculent alors un pourcentage de la tâche restant à effectuer, une valeur de retard total, ici 3 jours, et une valeur de retard imputable, ici trois jours. En référence à la figure 4, on peut prévoir que s'il existe une tâche io pour laquelle on reçoit des données d'avancement av data(i0), comme représenté par le test 41, alors on calcule au cours d'une étape 42 des données temporelles actualisées en fonction de ces données d'avancement et des données mémorisées à l'étape 40, par exemple une date de fin réelle.

En outre, le procédé prévoit l'affichage d'une représentation de la tâche avec ses données temporelles actualisées, comme illustré par l'étape 43 de la figure 4. L'utilisateur peut visualiser, outre les données prévisionnelles ici représentées, par exemple sous la forme de barres rouges et bleues selon que les tâches sont critiques ou non, les données réelles concernant l'exécution du projet, sous la forme de barres en rouge foncé et bleu foncé.

Par exemple, si l'utilisateur a saisi des données d'avancement relatives à la tâche 3 indiquant que cette tâche ne serait terminée que le 15 février au soir, alors, le procédé affiche en outre une représentation supplémentaire 31 de cette tâche 3, comme représenté sur la figure 2.

Sont en outre affichées sur ce tableau la valeur de retard total et la valeur de retard imputable, ces deux valeurs étant ici de 3 jours. Dans cet exemple, des données de rattachement R(3,4, tf (3) + 2, td (4) ) établissent un lien entre la fin de l'exécution de la tâche 3 et le début d'exécution de la tâche 4. Plus précisément, la tâche 4 est supposée débuter deux jours après l'achèvement de la tâche 3. Le procédé comprend une étape consistant à calculer pour cette tâche 4 des données temporelles actualisées, prenant en compte les données d'avancement saisies pour la tâche 3. Cette étape est représentée sur la figure 4 par la référence 44.

Par exemple, on ajoute à la date de début de tâche prévisionnelle, ici le 20 février, la valeur de retard totale, ici 3 jours, de sorte que l'on obtient une date de début actualisée au 25 février pour cette tâche 4. Une nouvelle barre est affichée pour cette tâche 4, avec les données temporelles actualisées (étape 45 de la figure 4).

Comme cette tâche 4 est par ailleurs liée à la tâche 5 par d'autres données de rattachement - la tâche 5 étant supposée débuter deux jours avant l'achèvement de la tâche 4, une nouvelle date de début de tâche est calculée pour cette tâche 5, avec un décalage de 3 jours par rapport à la date de début provisionnelle.

De la même façon, on répercute aux tâches 6, 10, 11 et 12 les retards saisis affectant les tâches 3 et 9. Sur l'organigramme de la figure 4, les étapes 46 à 52 correspondent à un exemple d'implémentation visant à parcourir l'ensemble des tâches rattachées à la tâche io pour laquelle l'utilisateur a saisi des données d'avancement, l'ensemble des tâches rattachées à cet ensemble parcouru, et ainsi de suite de proche en proche jusqu'à la mise à jour de toutes les tâches concernées. Sur le tableau de la figure 3B, sur lequel ne sont affichées que les tâches en cours, la tâche 11 n'apparait plus puisque du fait du décalage de trois jours, cette tâche aura une date de début recalculée au 20 février, c'est-à-dire après la date courante.

Toutefois, les données saisies priment sur les données prévisionnelles : si l'on saisit une date de fin réelle au 15 février pour la tâche 10, la représentation de cette tâche est décalée, de façon à s'étendre entre le repère correspondant au 14 février et le repère correspondant au 15 février. Cette saisie peut être effectuée dans un tableau du type de celui-ci-dessous : N° tâche % rest. Jours rest. Durée réelle Déb. R Fin R Déb. P Fin P Retard total Retard imp. 0 0 2 14/2 15/2 12/2 13/2 2 -1 La valeur de retard imputable calculée est négative car le retard de 3 jours n'a pas été totalement répercuté à cette tâche 10. Au 10 contraire, cette tâche 10 a débuté à une date antérieure à la date de début calculée. En référence à la figure 2, on peut avantageusement prévoir d'affiner l'actualisation, afin de déterminer l'imputation des retards aux tâches concernées.

Plus précisément, des données relatives à la tâche 2 ont été saisies, ce qui permet de réduire la valeur de retard imputable de la tâche 3 de 3 jours à 1 jour. Le procédé peut ainsi permettre d'imputer une valeur de retard à chacune des tâches. On pourra éventuellement rapprocher ces responsabilités aux coûts des moyens de mise en oeuvre pour recaler le planning dans le temps. La figure 3C montre un exemple d'affichage écran au cours de l'affinage. L'utilisateur a sélectionné la tâche 3, de sorte que dans le tableau nommé « Saisie de l'Actualisation de la Tâche en cours » sont affichées les données relatives à cette tâche 3. Le procédé calcule une valeur de retard, ici 3 jours car la tâche aurait dû débuter le 11 février 2013 alors que la date de début saisie lors de l'actualisation est le 14 février 2013. Est également affiché un tableau pour chaque tâche antérieure directement rattachée à la tâche sélectionnée, ici la tâche 2. Si l'utilisateur saisit pour cette tâche 2 une date de fin réelle au 12 février 2013, le procédé calcule une valeur de retard total de 2 jours, puisque la date de fin prévisionnelle est le 8 février 2013, et une valeur de retard imputable de 2 jours également puisque les données d'avancement saisies ne permettent pas d'imputer ce retard à une tâche antérieure.

Le procédé recalcule alors les retards imputables aux tâches ultérieures, en fonction de ces données d'avancement saisies pour la ou les tâches antérieures. Ici, la tâche 3 ne pouvait de fait commencer que le 13 février 2013 puisque la tâche 2 n'était pas terminée avant cette date. Or cette tâche 3 a une date de début saisie au 14 février 2013. En conséquence la valeur de retard imputable à cette tâche 3 est de 1 jour, du fait des 2 jours imputables à la tâche 2, mais la valeur de retard total de cette tâche 3 reste de 3 jours. Les tâches suivantes, 4, 5, 6 sont successivement décalées de 3 jours.

Ces étapes consistant à affiner l'actualisation, en saisissant des données d'avancement concernant des tâches déjà terminées, permettent ainsi de déterminer l'imputation des retards aux tâches concernées. Cette détermination est basée sur des comparaisons entre des données d'avancement saisies des tâches en cours et des données d'avancement saisies pour des tâches déjà terminées, en tenant compte des données de rattachement entre ces différentes tâches. En outre, le procédé peut permettre de redéfinir au cours de l'exécution du projet le chemin critique. Par exemple, la tâche 11, initialement non critique, peut devenir une tâche critique si son retard entraine un retard de l'ensemble du projet. Par exemple, pour une nouvelle actualisation le 4 mars 2013, si les données de rattachement imposent à la tâche 6 de ne débuter qu'après l'achèvement de la tâche 11, et que des données d'avancement, saisie le 5 mars 2013 entraînent le calcul d'un retard de 7 jours à cette tâche 11, alors cette tâche 11 devient critique. La tâche 6 ne peut débuter qu'après l'achèvement de la tâche 11, c'est-à-dire le 6 mars 2013. En revanche, le retard total est de 5 jours seulement, puisqu'initialement la tâche 6 devait débuter 2 jours (sa marge) après l'achèvement de cette tâche 11.

Il est par ailleurs possible de procéder à un recalage du planning par simulation. La fréquence des actualisations peut être fonction de l'importance et de la complexité du projet car il est toujours souhaitable de connaître les conséquences des retards au plus tôt pour pourvoir agir et en limiter les conséquences. Avant la première actualisation, l'utilisateur peut visualiser un planning dans lequel les tâches prévisionnelles et les tâches réelles correspondantes ont des emplacements identiques. Puis, après la saisie de données d'avancement, l'utilisateur peut visualiser des décalages entre tâches prévisionnelles et tâches réelles. Le procédé peut ainsi calculer une valeur de retard totale du projet, ou dérive. Au préalable, on peut prendre en compte l'incidence des retards survenus au cours du déroulement du projet. En particulier, le procédé peut transformer les données de dates d'exécution réelles des tâches à la date de la dernière actualisation en données de dates d'exécution prévisionnelles pour la période restante du projet. Si la dérive calculée est trop importante on peut utiliser la procédure de simulation pour obtenir un planning recalé correspondant à de nouveaux objectifs. Pour cela, après avoir pris en compte les différents retards survenus, le procédé comprend une étape de partage de la durée restante du déroulement du projet en plusieurs périodes de durées sensiblement identiques entre elles. Puis on recalcule pour chaque période une nouvelle date de début et une nouvelle date de fin, en appliquant un coefficient à la durée de cette période et en la décalant de sorte qu'elle débute à la fin de la nouvelle date de fin de la période précédente. Dit autrement, on contracte l'ensemble des périodes afin que la date de fin du projet coïncide avec une date de fin souhaitée. Les tâches rattachées à une période donnée voient également leurs dates de début et de fin recalculées.

Puis l'utilisateur peut adapter le planning selon ses connaissances du projet. Par exemple, si la durée d'une tâche ne peut être réduite, ou sa date de début d'exécution avancée, l'utilisateur peut imposer des données temporelles pour cette tâche. Ce planning recalé peut ainsi être affiné pour obtenir un nouveau planning prévisionnel pour la période à venir du déroulement du projet après la dernière date d'actualisation. Avantageusement, les données du planning sont couplées à une base de données dans laquelle sont stockées des informations relatives aux tâches. Les utilisateurs peuvent ainsi consulter facilement les informations relatives à une tâche, ce qui peut permettre de déléguer la gestion de tout ou partie du projet à des personnes moins qualifiées que dans l'art antérieur.

Une fois le projet terminé, l'ensemble des données d'avancement saisies et des données calculées peut être stocké en mémoire, permettant ainsi d'obtenir un retour d'expérience qui pourra être mis à profit lors de l'élaboration d'un planning provisionnel d'un projet ultérieur.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Procédé de suivi de projet mis en oeuvre par des moyens de traitement numériques, comprenant : stocker (40) dans une mémoire un ensemble d'identifiants de tâche ({ID correspondant à des tâches à effectuer respectives, avec, pour chaque identifiant de tâche, des données temporelles prévisionnelles ( td(P)(i), t()(i)) correspondant audit identifiant de tâche, et, pour au moins un identifiant de tâche, des données de rattachement de tâche à au moins une autre tâche (R(i,j,t(i),t(j))) établissant un lien entre l'exécution de ladite tâche et ladite au moins une autre tâche, pour au moins un identifiant de tâche : (a) recevoir (41) d'une interface utilisateur des données d'avancement de ladite tâche (av data(i0)), (b) calculer (42) des données temporelles actualisées (t f(r) (0) à partir des données d'avancement et des données temporelles prévisionnelles correspondant à ladite tâche, (c) afficher (43) une représentation de la tâche prenant en compte lesdites données temporelles actualisées, et (d) si des données de rattachement établissent un lien entre ladite tâche et au moins un autre tâche, pour chacune desdites au moins une autre tâche : (i) calculer (44) pour ladite autre tâche des données temporelles actualisées en fonction desdites données de rattachement et des données temporelles actualisées de ladite tâche, (ii) afficher (45) une représentation de ladite autre tâche prenant en compte les données temporelles actualisées de ladite autre tâche. (iii) si des données de rattachement établissent un lien entre ladite autre tâche et au moins une autre tâche ultérieure, pour chaque tâche ultérieure réitérer les étapes(i), (ii) et (iii) afin d'obtenir une représentation actualisée de l'ensemble des tâches du projet.
2. 2. Procédé selon la revendication 1, comprenant en outre une étape d'affichage consistant à afficher pour chaque tâche une représentation de ladite tâche en fonction des données temporelles prévisionnelles de ladite tâche.
3. 3. Procédé selon l'une des revendications 1 à 2, comprenant en outre calculer, pour au moins un identifiant de tâche, une valeur de retard imputable à ladite tâche en fonction des données temporelles prévisionnelles et des données d'avancement saisies.
4. 4. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, comprenant en outre : recevoir de l'interface utilisateur des données temporelles de terminaison souhaitées correspondant à une date de terminaison donnée, pour chacune des tâches dont les données temporelles correspondent à un intervalle de temps au moins en partie compris entre cette date de terminaison et une date de début donnée, recalculer des données temporelles recalées en fonction de la date de terminaison souhaitée de sorte que chacune des tâches ait des données temporelles recalées antérieures ou égales à la date de terminaison souhaitée.
5. 5. Procédé selon la revendication 4, comprenant en outre : calculer un ratio entre une durée souhaitée, égale à une différence entre la date de début donnée et la date de terminaison souhaitée, et une durée actualisée courante, égale à une différence entre la date de début donnée et une date de terminaison actualisée courante, pour chacune des tâches correspondant à l'intervalle de temps entre la date de début donnée et la date de terminaison actualisée courante, multiplier une valeur de durée de tâche par ce ratio afin d'obtenir des données temporelles recalées.
6. 6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans lequel on affiche les retards sous la forme de lignes brisées.
7. 7. Procédé selon l'une des revendications 1 à 6, comprenant en outre stocker des données de lien vers une mémoire mémorisant des informations sur les tâches courantes.
8. 8. Procédé selon l'une des revendications 1 à 7, comprenant en outre stocker dans une mémoire les données temporelles actualisées de chacune des tâches du projet, afin de pouvoir simuler un déroulement d'un projet ultérieur.
9. 9. Produit programme d'ordinateur comportant des instructions pour effectuer les étapes du procédé selon l'une des revendications 1 à 8 lorsque ledit programme est exécuté par un processeur.
10. 10. Dispositif de suivi de projet comprenant : une mémoire apte à stocker un ensemble d'identifiants de tâches correspondant à des tâches à effectuer respectives, avec, pour chaque identifiant de tâche, des données temporelles prévisionnelles correspondant audit identifiant de tâche, et, pour au moins un identifiant de tâche, des données de rattachement de tâche à au moins une autre tâche établissant un lien entre l'exécution de ladite tâche et ladite au moins une autre tâche, des moyens de réception aptes à recevoir, pour au moins une tâche, des données d'avancement de ladite tâche, issues d'une interface utilisateur, des moyens de traitement pour calculer des données temporelles actualisées à partir des données d'avancement reçues et des données temporelles prévisionnelles stockées dans la mémoire, des moyens d'affichage pour commander l'affichage d'une représentation de la tâche prenant en compte les données temporelles actualisées.dans lesquels les moyens de traitement sont agencées pour, si des données de rattachement établissent un lien entre cette tâche et au moins une autre tâche : (i) calculer pour cette autre tâche des données temporelles actualisées en fonction de ces données de rattachement et des données temporelles actualisées de cette tâche, (ii) afficher une représentation de cette autre tâche prenant en compte les données temporelles actualisées de cette autre tâche. (iii) si des données de rattachement établissent un lien entre cette autre tâche et au moins une autre tâche ultérieure, pour chaque tâche ultérieure réitérer les étapes (i), (ii) et (iii) afin d'obtenir une représentation actualisée de l'ensemble des tâches du projet.15