FR3003732A1 - Bague de joaillerie reglable et ajustable au doigt du porteur. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne une bague de joaillerie dont le diamètre de passage de doigt est réglable manuellement, à tout moment et par une simple manipulation mécanique à la portée de tout profane utilisateur, pour être adapté aux dimensions du doigt porteur et permettre le port de ladite bague de joaillerie dans des conditions de confort et de compatibilité optimum. Elle est composée de deux éléments indépendants et coopérant entre eux, d'une part un fermoir articulé (FA) et un anneau ouvert souple (AN). Le fermoir articulé (FA) est associé à une des extrémités de l'anneau ouvert souple (AN) au moyen d'un axe (AX) autour duquel il tourne. L'Anneau ouvert souple (AN) dispose sur toute sa périphérie de perforations traversantes ou pas (T) et le fermoir articulé (FA) dispose sur son plan interne (PI) d'un ergot (E). Le réglage de la bague est réalisé par positionnement dudit ergot (E) dans l'une ou l'autre des perforations (T) de l'anneau ouvert souple (AN) selon le réglage recherché.

Description

BAGUE DE JOAILLERIE REGLABLE ET AJUSTABLE AU DOIGT DU PORTEUR.

Une bague est un article de joaillerie qui se porte généralement à un doigt de la main et le plus souvent au doigt qui lui est conventionnellement destiné, l'annulaire. Elle est donc constituée sous la forme d'un anneau plus ou moins large et souvent 10 gravée ou sertie de pierres fines, précieuses ou de diamants. Les bagues peuvent être fabriquées dans tous types de matériaux tels que métal, plastique, bois, os etc. Quand l'anneau dispose d'une partie sertie, celle-ci est généralement désignée sous le terme de chaton. Le chaton est constitué de griffes solidarisées à l'anneau dans 15 lesquelles est maintenue la pierre. D'autres bagues disposent d'une partie intégrée ou rapportée destinée à être gravée, caractérisée en ce qu'elle présente une partie plane et de dimensions généralement plus étendues que celle de l'anneau, elle-même appelée chaton. La seule limite dans la constitution d'une bague est le diamètre interne qui doit pouvoir 20 permettre d'y passer un doigt. Une bague, par sa forme et le matériau dont elle est constituée peut avoir de nombreuses symboliques. Le diamètre intérieur d'une bague se mesure avec un outil conique que les professionnels appellent un triboulet La bague est un ornement très ancien, datant d'environ vingt mille ans dont les 25 premiers exemplaires connus étaient en os de mammouth. La bague symbolise le plus souvent l'amour et la fidélité, elle a évolué avec le temps vers d'autres significations, comme celle du deuil, de la mémoire personnelle ou de I ' amulette. La bague de mariage dite alliance est le plus souvent portée sur le quatrième doigt de 30 la main gauche pour marquer le mariage mais dans certains pays l'alliance se porte à la main droite. L'alliance est l'anneau particulier que s'échangent les époux lors de leur consentement mutuel. Cette bague est traditionnellement circulaire, en forme d'anneau fin, en or, et 35 sans chaton. L'alliance, en forme de cercle sans commencement ni fin symbolise la pérennité de la relation entre les époux. Plusieurs catégories de bagues sont apparues au cours des siècles et des coutumes.

Par exemple, l'alliance, l'anneau simple non serti, la chevalière plutôt destinée aux hommes et qui porte généralement la gravure d'initiales ou blason, le solitaire qui est un anneau serti d'un diamant unique, la bague armure surtout présente dans les milieux gothiques, la bague d'humeur qui change de couleur en fonction de la température du corps, la bague Aqiq en agate portée par certains musulmans, la bague camée, la bague Claddagh irlandaise, l'anneau épiscopal, etc... Quel que soit son type, sa destination et sa constitution, la bague est formée d'un 10 anneau fermé inamovible dont il convient d'adapter le diamètre intérieur au doigt du porteur. Les bagues sont donc fabriquées selon un baguier qui détermine les diamètres intérieurs les plus usités ou sur mesures relevées sur le doigt du porteur. On sait que la morphologie des porteurs se modifie avec l'âge et que les dimensions 15 des doigts s'accroissent avec le temps, ce qui conduit inévitablement à ce qu'un anneau porté pendant de longues périodes serre le doigt du porteur de plus en plus jusqu'à parfois conduire à des conséquences pouvant devenir grave. C'est ainsi que beaucoup de porteurs de bague et le plus souvent d'alliance sont amenés à faire couper purement et simplement le bijou et selon leur attachement à 20 l'objet, le faire recharger pour en augmenter le diamètre. Dans d'autres circonstances, lors de la transmission d'une bague, par exemple de grand-mère à fille ou à petite fille, la nouvelle propriétaire du bijou ne peut pas toujours le porter compte tenu de la différence de dimensions de ses doigts. 25 C'est dans le souci de pallier ces inconvénients, que l'auteur de la présente invention a imaginé une bague capable d'être ajustée au doigt du porteur dès son acquisition et à même d'être ajustée en cours de vie au fur et à mesure du changement de morphologie. Ce problème d'adaptation de la bague au doigt du porteur a pendant 30 longtemps excité la créativité de nombreux inventeurs et artistes mais à ce jour tous les modèles ayant existé présentent des inconvénients incontestables tels que par exemple, le poids de l'objet, son encombrement, son aspect ou ses formes tendant à accrocher les vêtements. 35 On peut citer à ce propos le brevet français Serge CLEMENT, déposé le 26/03/1986 et publié le 02/10/1987 sous le numéro FR 2596258, qui fait état d'une bague de joaillerie dont le serrage de l'anneau est opéré par une vis sans fin tangentielle portant sur une partie faisant office de chaton, une molette qu'il convient de faire tourner pour obtenir le serrage ou desserrage de l'anneau. Si ce concept permet effectivement un réglage et une adaptation très précise du diamètre intérieur de la bague aux dimensions du doigt du porteur, il est incontestable que le poids du dispositif et le volume de la partie mécanique agissante sont un vrai handicape, sans parler de l'effet esthétique lui-même déplorable.

On peut également citer dans l'état de la technique, le brevet américain CZAJKA, déposé le 19/03/2008 et publié le 10/07/2008 sous le numéro US2008/0163646, qui décrit une bague constituée de deux anneaux larges de même largeur, un anneau intérieur et un anneau extérieur, entre lesquels sont placés plusieurs éléments indépendants et apparaissant dans le diamètre interne de la bague, maintenus en pression au moyen de ressorts. Ainsi, lorsque la bague est portée, les éléments internes sont en pression sur le doigt du porteur de manière à toujours garder le serrage sur le doigt et amortir grâce auxdits ressorts toutes les augmentations de diamètre dudit doigt porteur. Outre la complexité de sa réalisation, le concept de ce brevet présente des inconvénients évidents tels que par exemple la pression maintenue localement sur des 20 points indépendants, le volume et l'encombrement et évidemment l'inconfort pour le porteur dont le doigt peut être meurtri en cas de logue période. Dans l'état de la technique qui est conséquent en cette matière, on peut relever aussi le brevet américain MEYERHOFF, déposé le 17/01/2011 et publié le 19/07/2012 sous le 25 numéro US2012/0180523, qui décrit une bague auto-réglable dont le principe est fondé, comme pour le brevet précédemment cité, sur la présence dans le diamètre intérieur de la bague et à des endroits très localisés, d'éléments de pression animés par effet ressort pour garder une pression permanente sur le doigt porteur. Ce brevet présente comme le précédent exposé les mêmes inconvénients dont le principal, celui 30 d'effectuer sur le doigt du porteur une pression constante très localisée et cause d'inconfort. L'invention du présent brevet est totalement différenciable de tous les brevets existants et notamment de ceux précités, par la simplicité de son principe même, l'uniformité du 35 serrage appliqué sur toute la périphérie du doigt porteur et non le serrage en plusieurs points localisés, ses possibilités de réglage étendues et l'intégration parfaite du système dans les dimensions habituelles et standards des bagues actuelles du commerce.

Cette invention consiste en une bague de joaillerie réglable manuellement et non à serrage automatique, mise aisément à la taille du doigt du porteur lors de son acquisition et ajustable tout au long de sa vie par un simple geste manuel de grande simplicité. Une fois installée sur le doigt du porteur, la bague peut être très facilement ouverte et retirée et peut à tout instant être adaptée temporairement à la morphologie du doigt, qui peut changer avec l'âge du porteur mais également dans des circonstances temporaires ou passagères telles que, par exemple l'exposition au chaud, au froid, ou après des travaux particuliers entraînant le gonflement des doigts.

Certaines opérations de la vie personnelle ou professionnelle implique de retirer temporairement sa bague ou son alliance, la bague de la présente invention peut être retirée et remise en position adaptée aux dimensions du doigt porteur en un éclat de seconde et d'un simple geste à la portée de tous.

La présente invention concerne une bague de joaillerie dont le diamètre de passage de doigt est réglable manuellement, à tout moment et par une simple manipulation mécanique à la portée de tout profane utilisateur, pour être adapté aux dimensions du doigt porteur et permettre le port de ladite bague de joaillerie dans des conditions de confort et de compatibilité optimum, La bague de joaillerie réglable et ajustable de la présente invention est constituée par un ensemble mécanique comprenant deux éléments principaux indépendants et coopérant entre eux : - Un anneau ouvert souple. - Un fermoir articulé L'anneau ouvert souple est fabriqué dans des dimensions et matériau adaptés et compatibles avec le fonctionnement de l'ensemble mécanique de l'invention et par exemple en métal, matière plastique ou autre bois, os etc. Ledit anneau ouvert souple dispose à une de ses deux extrémités, d'un aménagement particulier présentant un perçage traversant la totalité de sa largeur, l'autre de ses deux extrémités n'étant pas aménagée. Sur la totalité de son corps périphérique, l'anneau ouvert souple de l'invention présente des perforations préférablement traversantes et successives, espacées selon un intervalle régulier et dont la forme est adaptée et compatible avec l'aspect et le 35 fonctionnement de l'ensemble mécanique assemblé de l'invention.

Le fermoir articulé de l'invention est fabriqué dans des dimensions et matériau adaptés et compatibles avec le fonctionnement de l'ensemble mécanique de l'invention et par exemple en métal, matière plastique ou autre bois, os etc. Il présente des formes et dimensions spécialement déterminées pour qu'une fois l'ensemble mécanique de l'invention assemblé, le fermoir articulé s'intègre parfaitement à l'esthétique recherchée de la bague de joaillerie réglable et ajustable de l'invention. Le fermoir articulé de l'invention présente sur sa partie extérieure, une zone permettant la gravure ou l'incrustation de décor, par exemple au moins un plan plat de surface suffisante pour permettre l'application desdits décors. 15 Le fermoir articulé de l'invention dispose sur son plan intérieur incurvé, d'un logement en creux de formes et dimensions suffisantes pour recevoir l'anneau ouvert souple de l'ensemble mécanique de l'invention et permettre sa libre circulation à l'intérieur dudit logement creux, notamment une profondeur suffisante pour qu'une fois l'anneau ouvert souple placé dans ledit logement creux, celui-ci ne dépasse pas et soit 20 préférablement en concordance avec le plan intérieur incurvé du fermoir articulé. Le fermoir articulé de l'invention dispose sur le fond du logement en creux de son plan intérieur à proximité d'une de ses deux extrémités, d'un ergot intégré ou rapporté, préférablement perpendiculaire au plan du fond dudit logement creux, de dimensions 25 adaptées et compatibles avec les perforations par exemple traversantes et successives de l'anneau ouvert souple de l'ensemble mécanique de l'invention. Le fermoir articulé de l'invention dispose à son extrémité opposée à celle portant l'ergot, d'une perforation traversant la totalité de sa largeur, de dimensions et 30 positionnement compatibles avec le fonctionnement de l'ensemble mécanique assemblé constituant la bague de joaillerie réglable et ajustable de l'invention. Le fermoir articulé de l'invention est rapporté et solidarisé à l'extrémité aménagée et perforée de l'anneau ouvert souple, au moyen d'un axe traversant passant au travers 35 du fermoir articulé et de toute la largeur de l'anneau ouvert souple, de telle manière qu'une fois que le fermoir articulé autour dudit axe, est rabattu sur l'extrémité libre de l'anneau ouvert souple, ladite extrémité libre de l'anneau ouvert souple se place automatiquement dans le logement creux du plan intérieur du fermoir articulé. 10 Ainsi, lorsque les deux éléments de l'ensemble mécanique constituant la bague de joaillerie réglable et ajustable de l'invention sont associés, l'ergot du logement creux du fermoir articulé pénètre dans l'une ou l'autre des perforations par exemple traversantes et successives de l'anneau ouvert souple pour assurer le serrage de la bague sur le doigt du porteur. Selon les dimensions du doigt du porteur, l'ergot du fond du logement creux du fermoir articulé est placé dans une ou l'autre des perforations par exemple traversantes et successives de l'anneau ouvert souple.

Lorsque la bague de joaillerie de l'invention doit être ouverte pour être réglée et adaptée au doigt du porteur, le fermoir est rabattu vers l'extérieur et pivote autour de son axe libérant la tension de l'anneau ouvert souple qui reprend sa position initiale.

Pour replacer la bague et l'adapter à une nouvelle dimension de doigt, Il suffit alors de resserrer manuellement l'anneau ouvert souple jusqu'à la dimension souhaitée et placer l'ergot du fermoir articulé dans la perforation la mieux placée de l'anneau ouvert souple. Accessoirement et pour faciliter le confort et le glissement de la bague de joaillerie de l'invention sur le doigt du porteur, un cache interne peut être apposé par simple encliquetage sur le plan interne du fermoir pour dissimuler la partie restée libre entre les deux extrémités de l'anneau ouvert souple de l'ensemble mécanique de l'invention après fermeture de la bague.

La présente invention concerne une bague de joaillerie dont le diamètre de passage de doigt est réglable manuellement, à tout moment et par une simple manipulation mécanique à la portée de tout profane utilisateur, pour être adapté aux dimensions du doigt porteur et permettre le port de ladite bague de joaillerie dans des conditions de confort et de compatibilité optimum, Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, la bague de joaillerie réglable et ajustable est constituée par un ensemble mécanique comprenant deux éléments principaux indépendants et coopérant entre eux, d'une part un anneau ouvert souple et d'autre part un fermoir articulé.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, l'anneau ouvert souple est constitué en une seule pièce en forme de « C », fabriqué dans un matériau et des dimensions adaptés et compatibles avec le fonctionnement et la destination de la bague de joaillerie de l'invention, par exemple en métal, matière plastique, os, bois etc.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, l'anneau ouvert souple en forme de « C)) dispose à une de ses deux extrémités, d'un aménagement particulier présentant un perçage traversant la totalité de sa largeur, l'autre de ses deux extrémités n'étant aucunement aménagée.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, l'anneau ouvert souple en forme de « C » présente sur la totalité de la longueur de son plan périphérique une succession de perforations préférablement traversantes et successives, disposées préférablement à intervalles réguliers, de dimensions et formes identiques, adaptées et compatibles avec l'aspect et le fonctionnement de l'ensemble mécanique assemblé.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le fermoir articulé est fabriqué dans un matériau et des dimensions adaptés et compatibles avec le fonctionnement et la destination de la bague de joaillerie de l'invention, par exemple en métal, matière plastique, os, bois etc. Il présente des caractéristiques de forme et dimensions adaptées et compatibles avec sa fonction technique et son intégration dans l'ensemble mécanique constituant la bague de joaillerie réglable et ajustable de l'invention. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le fermoir articulé présente sur son 25 plan extérieur une zone particulière destinée à recevoir par exemple par gravure ou incrustation, un décor. Par exemple un plan plat tangentiel de forme et dimensions à même de recevoir ledit décor. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention le fermoir articulé présente à 30 l'opposé de son plan extérieur et dirigé vers l'intérieur de la bague assemblée, un plan interne incurvé en arc de cercle de diamètre compatible avec le diamètre moyen de l'anneau ouvert souple en forme de « C » constituant la bague de joaillerie réglable et ajustable de l'invention. 35 Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le plan interne incurvé du fermoir articulé présente sur toute sa longueur, un logement en creux de forme et dimensions compatibles avec les forme et dimensions du plan interne du fermoir articulé ainsi qu'avec les forme et dimensions de l'anneau ouvert souple en forme de « C », de manière à recevoir et laisser se mouvoir librement en son intérieur, la partie libre de l'anneau ouvert souple en forme de « C)> de la bague de joaillerie de l'invention.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le logement en creux présent sur le plan interne incurvé du fermoir articulé de l'invention, a des dimensions et notamment une profondeur suffisante et compatible avec l'anneau ouvert souple de l'invention, de telle manière que lorsque ledit anneau ouvert souple en forme de « C» est placé à l'intérieur du logement creux du plan interne du fermoir articulé, son plan interne soit placé en concordance et en regard du plan interne incurvé du fermoir articulé. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le fermoir articulé dispose sur le fond du logement creux de son plan interne incurvé et préférablement à proximité d'une de ses deux extrémités, d'un ergot intégré ou rapporté, de forme, dimensions et positionnement adaptées et compatibles avec les perforations par exemple traversantes et successives de l'anneau ouvert souple en forme de « C» avec lesquelles il doit coopérer.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le fermoir articulé dispose à son extrémité opposée à celle portant l'ergot, d'un aménagement présentant une perforation traversant la totalité de sa largeur et dont les dimensions et le positionnement sont adaptés pour coopérer avec l'extrémité perforée de l'anneau ouvert souple en forme de « C », au moyen d'un axe par exemple cylindrique associant les deux éléments de l'ensemble mécanique constituant la bague de joaillerie de l'invention. Ainsi, une fois les deux éléments associés, le fermoir est articulé en rotation autour de l'axe pour se rabattre sur la partie libre de l'anneau ouvert souple en forme de « C », qui vient se placer automatiquement dans le logement creux du plan interne du fermoir articulé.

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, lorsque les deux éléments de l'ensemble mécanique constituant la bague de joaillerie de l'invention sont associés entre eux et que le fermoir articulé est rabattu sur la partie libre de l'anneau ouvert souple en forme de « C », l'ergot du fermoir articulé pénètre dans l'une ou l'autre des perforations de l'anneau ouvert souple en forme de « C» et maintien fermé par élasticité, la bague de joaillerie réglable et ajustable de l'invention dans la position choisie et assurant le serrage recherché de la bague sur le doigt du porteur.

Selon un mode de réalisation différent de l'invention, une fois l'ensemble mécanique constituant la bague de joaillerie de l'invention assemblé et le fermoir articulé rabattu et verrouillé sur la partie libre de l'anneau ouvert souple en forme de « C », un cache interne est apposé par encliquetage sur la partie intérieure de la bague assemblée pour dissimuler l'espace interne du fermoir articulé et accroître ainsi le confort du porteur. La description suivante en regard des dessins annexés à titre d'exemple non limitatifs, permettra de mieux comprendre comment l'invention peut être mise en pratique.

La figure 1 est une vue en perspective de l'intérieur de la bague de l'invention, fermoir articulé rabattu et verrouillé sur l'anneau ouvert souple en forme de « C ». La figure 2 est une vue en perspective de l'anneau ouvert souple en forme de « C » de l'invention. La figure 3 est une vue en perspective de l'intérieur du fermoir articulé de l'invention. La figure 4 est une vue en perspective de l'intérieur de la bague de l'invention, fermoir 20 articulé rabattu et verrouillé sur l'anneau ouvert souple en forme de « C », avec cache intérieur installé par encliquetage. La présente invention concerne une bague de joaillerie dont le diamètre de passage de doigt est réglable manuellement, à tout moment et par une simple manipulation 25 mécanique à la portée de tout profane utilisateur, pour être adapté aux dimensions du doigt porteur et permettre le port de ladite bague de joaillerie dans des conditions de confort et de compatibilité optimum, Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, la bague de joaillerie réglable et 30 ajustable est constituée par un ensemble mécanique comprenant deux éléments principaux indépendants et coopérant entre eux, d'une part un anneau ouvert souple (AN) et d'autre part un fermoir articulé (FA). (Fig 1). Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, l'anneau ouvert souple (AN) est 35 constitué en une seule pièce en forme de « C », fabriqué dans un matériau et des dimensions adaptés et compatibles avec le fonctionnement et la destination de la bague de joaillerie de l'invention, par exemple en métal, matière plastique, os, bois etc. (Fig 2).

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, l'anneau ouvert souple (AN) en forme de « C » dispose à une de ses deux extrémités, d'un aménagement particulier (AA) présentant un perçage (A) traversant la totalité de sa largeur, l'autre de ses deux 5 extrémités n'étant aucunement aménagée. (Fig 2). Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, l'anneau ouvert souple (AN) en forme de « C » présente sur la totalité de la longueur de son plan périphérique une succession de perforations préférablement traversantes et successives (T) disposées 10 préférablement à intervalles réguliers, de dimensions et formes identiques, adaptées et compatibles avec l'aspect et le fonctionnement de l'ensemble mécanique assemblé. (Fig I, Fig 2). Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le fermoir articulé (FA) est fabriqué 15 dans un matériau et des dimensions adaptés et compatibles avec le fonctionnement et la destination de la bague de joaillerie de l'invention, par exemple en métal, matière plastique, os, bois etc. Il présente des caractéristiques de forme et dimensions adaptées et compatibles avec sa fonction technique et son intégration dans l'ensemble mécanique constituant la bague de joaillerie réglable et ajustable de 20 l'invention. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le fermoir articulé (FA) présente sur son plan extérieur (PE) une zone particulière destinée à recevoir par exemple par gravure ou incrustation, un décor. Par exemple un plan plat tangentiel de forme et 25 dimensions à même de recevoir ledit décor.(Fig 1). Selon le mode de réalisation préféré de l'invention le fermoir articulé (FA) présente à l'opposé de son plan extérieur (PE) et dirigé vers l'intérieur de la bague assemblée, un plan interne incurvé (PI) en arc de cercle de diamètre compatible avec le diamètre 30 moyen de l'anneau ouvert souple (AN) en forme de «C » constituant la bague de joaillerie réglable et ajustable de l'invention_ (Hg 1, Fig 3). Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le plan interne incurvé (Pl) du fermoir articulé (FA) présente sur toute sa longueur, un logement en creux (L) de forme 35 et dimensions compatibles avec les forme et dimensions du plan interne (PI) du fermoir articulé (FA) ainsi qu'avec les forme et dimensions de l'anneau ouvert souple (AN) en forme de « C », de manière à recevoir et laisser se mouvoir librement en son intérieur, la partie libre de l'anneau ouvert souple (AN) en forme de « C » de la bague de joaillerie de l'invention. (Fig 1, Fig 3).

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le logement en creux (L) présent sur le plan interne incurvé (Pl) du fermoir articulé (FA) de l'invention, a des dimensions et notamment une profondeur suffisante et compatible avec l'anneau ouvert souple (AN) de l'invention, de telle manière que lorsque ledit anneau ouvert souple (AN) en forme de « C)> est placé à l'intérieur du logement creux (L) du plan interne (PI) du fermoir articulé (FA), son plan interne soit placé en concordance et en regard du plan interne incurvé (PI) du fermoir articulé (FA). Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le fermoir articulé (FA) dispose sur le fond du logement creux (L) de son plan interne incurvé (PI) et préférablement à proximité d'une de ses deux extrémités, d'un ergot (E) intégré ou rapporté, de forme, dimensions et positionnement adaptées et compatibles avec les perforations traversantes successives (T) de l'anneau ouvert souple (AN) en forme de « C » avec lesquelles il doit coopérer. (Fig 1, Fig 3).

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le fermoir articulé (FA) dispose à son extrémité opposée à celle portant l'ergot (E), d'un aménagement présentant une perforation (A) traversant la totalité de sa largeur et dont les dimensions et le positionnement sont adaptés pour coopérer avec l'extrémité perforée de l'anneau ouvert souple (AN) en forme de « C», au moyen d'un axe (AX), par exemple cylindrique associant les deux éléments de l'ensemble mécanique constituant la bague de joaillerie de l'invention. Ainsi, une fois les deux éléments associés, le fermoir (FA) est articulé en rotation autour de l'axe (AX) pour se rabattre sur la partie libre de l'anneau ouvert souple (AN) en forme de « C », qui vient se placer automatiquement dans le logement creux (L) du plan interne (PI) du fermoir articulé (FA). (Fig 1).

Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, lorsque les deux éléments de l'ensemble mécanique constituant la bague de joaillerie de l'invention sont associés entre eux et que le fermoir articulé (FA) est rabattu sur la partie libre de l'anneau ouvert souple (AN) en forme de « C», l'ergot (E) du fermoir articulé (FA) pénètre dans l'une ou l'autre des perforations (T) de l'anneau ouvert souple (AN) en forme de « C)) et maintien fermé par élasticité, la bague de joaillerie réglable et ajustable de l'invention dans la position choisie et assurant le serrage recherché de la bague sur le doigt du porteur. (Fig 1) Selon un mode de réalisation différent de l'invention, une fois l'ensemble mécanique constituant la bague de joaillerie de l'invention assemblé et le fermoir articulé (FA) rabattu et verrouillé sur la partie libre de l'anneau ouvert souple (AN) en forme de « C », un cache interne (C) est apposé par encliquetage sur la partie intérieure (PI) de la bague assemblée pour dissimuler l'espace interne du fermoir articulé (FA) et accroître ainsi le confort du porteur. (Fig 4). 15 25 30 35 -

Claims (9)

1. REVENDICATIONS1. Bague de joaillerie réglable et ajustable au doigt du porteur, caractérisée en ce qu'elle est constituée d'un ensemble mécanique comprenant deux éléments indépendants et coopérant entre eux, d'une part un anneau ouvert souple (AN) et d'autre part un fermoir articulé (FA), ledit fermoir articulé (FA) étant associé à une des extrémités de l'anneau ouvert souple (AN) au moyen d'un axe cylindrique (AX), pour permettre sa libre rotation autour dudit axe (AX).
2. 2. Bague de joaillerie réglable et ajustable au doigt du porteur selon la revendication 1, caractérisée en ce que le fermoir articulé (FA) fonctionnellement associé à l'anneau ouvert souple (AN), présente sur son plan extérieur (PE), une zone plate tangentielle destinée à recevoir un décor par gravure ou incrustation.
3. 3. Bague de joaillerie réglable et ajustable au doigt du porteur selon les revendications précédentes, caractérisée en ce que le fermoir articulé (FA) fonctionnellement associé à l'anneau ouvert souple (AN), dispose à proximité d'une de ses deux extrémités, d'une perforation (A) traversant de part en part sa largeur, pour permettre son association avec l'une des extrémités de l'anneau ouvert souple (AN) par l'introduction dans ladite perforation (A) d'un axe par exemple cylindrique (AX).
4. 4. Bague de joaillerie réglable et ajustable au doigt du porteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le fermoir articulé (FA) fonctionnellement associé à l'anneau ouvert souple (AN) dispose sur son plan interne (PI) d'un logement (L) de forme et dimensions adaptées pour recevoir en son intérieur la partie libre de l'anneau ouvert souple (AN), de telle manière qu'une fois placée dans ledit logement (L) du fermoir articulé (FA), l'extrémité libre de l'anneau ouvert souple (AN) ne dépasse pas du plan interne (PI) du fermoir articulé (FA).
5. 5. Bague de joaillerie réglable et ajustable au doigt du porteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le fermoir articulé (FA) fonctionnellement associé à l'anneau ouvert souple (AN), disposede manière intégrée ou rapportée sur le fond du logement (L) de son plan interne (PI) et à proximité de son extrémité libre, d'un ergot (E) de dimensions et positionnement compatibles et adaptés pour coopérer avec l'une des perforations périphériques (T) de l'anneau ouvert souple (AN).
6. 6. Bague de joaillerie réglable et ajustable au doigt du porteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'anneau ouvert souple (AN) présente à une de ses deux extrémités un aménagement (AA) comprenant une perforation traversant la totalité de sa largeur, pour permettre son association avec l'extrémité du fermoir articulé (FA) et l'axe (AX), l'association du fermoir articulé (FA) et de l'anneau ouvert souple (AN) étant réalisée par l'introduction de l'axe (AX) au travers la perforation (A) du fermoir articulé (FA) et la perforation de l'aménagement (AA) de l'anneau ouvert souple (AN).
7. 7. Bague de joaillerie réglable et ajustable au doigt du porteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que l'anneau ouvert souple (AN) présente sur tout ou partie de son plan périphérique extérieur, plusieurs perforations traversantes et successives (T), de forme, dimensions et positionnement compatibles et adaptés pour recevoir l'ergot (E) intégré ou rapporté au fond du logement (L) du fermoir articulé (FA).
8. 8. Bague de joaillerie réglable et ajustable au doigt du porteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que le réglage du serrage de la bague autour du doigt du porteur est réalisé par positionnement de l'ergot (E) solidaire du plan interne (PI) du fermoir articulé (FA) dans l'une ou l'autre des perforations traversantes et successives (T) du plan extérieur périphérique de l'anneau ouvert souple (AN).
9. 9. Bague de joaillerie réglable et ajustable au doigt du porteur selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisée en ce que, une fois le fermoir articulé (FA) installé sur l'anneau ouvert souple (AN), rabattu et verrouillé, un cache (C) est introduit par simple encliquetage dans le plan interne (PI) du fermoir articulé (FA) pour faciliter la mise en place et le retrait de la bague de joaillerie réglable et ajustable de l'invention.