FR3001614A1 - Equipement de protection individuelle contre les risques mecaniques et/ou chimiques - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un équipement de protection individuelle (1) contre les risques mécaniques et/ou chimiques. Selon l'invention, cet équipement de protection (1), notamment sous forme de gant ou de tablier, est équipé d'au moins un dispositif de suivi (5) qui comporte une structure d'encapsulation (6) étanche aux fluides, laquelle structure d'encapsulation (6) s'étend autour d'une puce électronique (7) munie : - de moyens mémoires, pour le stockage de données, et - de moyens émetteurs/récepteurs sans fil, pour l'émission d'un signal qui contient lesdites données stockées dans lesdits moyens mémoires ; cette structure d'encapsulation (6) comporte encore des moyens (8) pour sa fixation inamovible sur ledit équipement de protection (1).

Description

DOMAINE TECHNIQUE AUQUEL SE RAPPORTE L'INVENTION La présente invention concerne les équipements de protection individuelle qui sont destinés à être portés par un opérateur afin de le protéger à l'encontre des risques mécaniques et/ou chimiques.

ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Principalement dans l'industrie agro-alimentaire, et en particulier dans l'industrie de la viande, les opérateurs portent des équipements de protection individuelle ou « EPI ». Ces équipements de protection sont destinés à protéger certaines parties du corps de l'opérateur contre les risques mécaniques (notamment coupures ou perforations liées à l'utilisation d'outils coupants ou tranchants) et/ou les risques chimiques (notamment liés à la projection de fluide biologique). De tels équipements de protection peuvent se présenter sous différentes formes, c'est-à-dire en particulier de vêtements, notamment de gants ou de tabliers. Ces équipements de protection font l'objet de nombreuses sollicitations, conduisant à des opérations fréquentes de lavage et de réparation.

De manière à assurer leur traçage tout au long de ces opérations, ces équipements de protection sont classiquement équipés de dispositifs de suivi. Ces dispositifs de suivi se présentent par exemple sous la forme d'une étiquette ou d'une plaquette qui est munie d'un numéro d'identification ou d'un code barres. Mais de tels dispositifs de suivi obligent à prévoir une base de données distincte dans laquelle sont stockés l'ensemble des informations liées à l'équipement de protection individuelle associé. Une telle architecture nécessite une communication d'information rigoureuse au gestionnaire de la base de données, pour maintenir à jour cette base de données.

Or, en pratique, il est fréquent que cette communication soit incomplète ; les informations relatives à un équipement de protection sont alors souvent parcellaires. De plus, ce type de marquage est sujet à l'usure ; il est ainsi susceptible de disparaître avec le temps. Compte tenu de ce qui précède, les approches actuelles ne permettent pas un suivi optimal de l'équipement de protection individuelle tout au long de sa durée de vie. OBJET DE L'INVENTION De manière à remédier à ces inconvénients, la demanderesse a développé un nouvel équipement de protection individuelle contre les risques mécaniques et/ou chimiques, notamment sous forme de gant, de tablier ou plus généralement de vêtement. Cet équipement de protection individuelle est équipé d'au moins un dispositif de suivi qui comporte une structure d'encapsulation étanche aux fluides, laquelle structure d'encapsulation s'étend autour d'une puce électronique munie : - éventuellement d'un identifiant unique, - de moyens mémoires, pour le stockage de données, et - de moyens émetteurs/récepteurs sans fil, pour l'émission d'un signal qui contient lesdites données stockées dans lesdits moyens mémoires et le cas échéant ledit identifiant unique, et laquelle structure d'encapsulation comporte des moyens pour sa fixation inamovible sur ledit équipement de protection. De préférence, la puce électronique est choisie parmi les puces électroniques de radio-identification (ou RFID), de préférence du type HF (fonctionnant à une fréquence de 10 à 20 MHz) ou du type UHF (fonctionnant à une fréquence de 860 à 950 MHz). Les moyens de fixation inamovible du dispositif de suivi comprennent avantageusement : - au moins un organe saillant qui traverse une pièce support dudit équipement de protection individuelle, lequel organe saillant comporte deux extrémités destinées à venir de part et d'autre de ladite pièce support, l'une raccordée à ladite structure d'encapsulation et l'autre comportant un moyen de verrouillage en extraction, ou - une partie périphérique raccordée à la structure d'encapsulation et munie d'orifices traversants, recevant des moyens d'assemblage sur une pièce support dudit équipement de protection individuelle, ou - une pièce support constitutive de l'équipement de protection, par exemple une sangle, dans lequel la structure d'encapsulation est noyée. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de réalisation de l'équipement de protection individuel : - la structure d'encapsulation, et une partie au moins des moyens de fixation inamovible, sont constituées dans un matériau monobloc dans lequel est noyée la puce électronique, ou - la structure d'encapsulation consiste en plusieurs pièces assemblées par le biais de moyens de solidarisation hermétique, délimitant ensemble un volume hermétique dans lequel est incluse la puce électronique, et l'une desdites pièces porte au moins une partie desdits moyens de fixation inamovibles. Par ailleurs, la puce électronique comporte avantageusement : - des moyens pour l'écriture de données au sein de ses moyens mémoires, cela en provenance d'un signal réceptionné par l'intermédiaire de ses moyens émetteurs/récepteurs sans fil, et/ou - des moyens pour le verrouillage de certaines au moins des données au sein de ses moyens mémoires. Selon une autre caractéristique avantageuse, les données contenues dans les moyens mémoires comportent un journal de suivi dans lequel sont référencés la date d'évènements tels que la fabrication et/ou la réparation dudit équipement de protection individuelle et/ou des alertes de contrôle périodiques, ainsi qu'éventuellement l'identité de l'intervenant dans lesdits évènements.

En outre, la structure d'encapsulation se présente avantageusement sous la forme d'une pastille présentant une couleur correspondant à des caractéristiques techniques spécifiques (par exemple la taille et/ou au niveau de protection) dudit équipement de protection individuelle. L'équipement de protection individuelle comporte avantageusement une surface intérieure, destinée à être orientée côté utilisateur, et une surface extérieure opposée ; et la structure d'encapsulation du dispositif de suivi se situe avantageusement en regard de ladite surface extérieure. Cet équipement de protection comporte encore avantageusement au moins une pièce support réalisée en cottes de mailles ; et la structure d'encapsulation comporte des moyens pour sa fixation inamovible sur ladite pièce support en cottes de mailles. Dans ce cas, les moyens émetteurs/récepteurs de la puce électronique sont avantageusement maintenus à distance de ladite pièce support de cotte de mailles, cette distance étant d'au moins 0,2 mm. La présente invention concerne également un procédé pour la fabrication d'un dispositif de suivi pour un équipement de protection individuelle, comprenant les étapes successives suivantes : - la fourniture d'une première partie de la structure d'encapsulation, présentant une surface en forme générale de cupule, - la dépose de la puce électronique sur ladite surface en forme générale de cupule de ladite première partie de la structure d'encapsulation, puis - la fourniture d'une seconde partie de ladite structure d'encapsulation, par exemple par une technique de surmoulage, pour obtenir ladite structure d'encapsulation étanche aux fluides s'étendant autour de ladite puce électronique. La présente invention concerne encore un système pour le suivi d'équipements de protection individuelle contre les risques mécaniques et/ou chimiques, notamment sous forme de gant ou de tablier, voire plus généralement de vêtement, ledit système de suivi comprenant : a/ une pluralité d'équipements de protection individuelle selon l'invention, muni chacun d'un dispositif de suivi, et b/ au moins un dispositif lecteur qui comporte : - des moyens émetteurs/récepteurs sans fil, pour réceptionner le signal émis par le dispositif de suivi équipant chaque équipement de protection individuelle, - des moyens logiciels, pour l'extraction des données contenues dans le signal émis par lesdits dispositifs de suivi, et - un écran pour l'affichage de données provenant du traitement des données extraites à partir du signal émis par les dispositifs de suivi. Ce système de suivi comporte encore avantageusement un serveur central de gestion équipé de moyens mémoires contenant des données associées à chaque identifiant unique ; ledit dispositif lecteur et ledit serveur central de gestion comportent alors des moyens pour l'échange de données entre eux, par l'intermédiaire de moyens de communication, de sorte à transmettre l'identifiant unique depuis ledit dispositif lecteur jusqu'audit serveur central de gestion et, en retour, à recevoir des données associées audit identifiant unique pour leur affichage sur l'écran. Dans ce cas, le dispositif de suivi comporte avantageusement un dispositif électronique portatif muni, d'une part, de l'écran et, d'autre part, des moyens de communication entre le dispositif lecteur et le serveur central de gestion, par exemple sous la forme d'une application Internet (ou application Web ou application mobile). DESCRIPTION DETAILLEE La présente invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante de différentes formes de réalisation en relation avec les figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue générale d'un équipement de protection individuelle consistant en un gant en cotte de mailles, équipé d'un dispositif de suivi rapporté de manière inamovible ; - la figure 2 illustre schématiquement, selon un plan de coupe axial, un dispositif de suivi rapporté sur une pièce support réalisée en cottes de mailles ; - les figures 3 et 4 représentent schématiquement le dispositif de suivi selon la figure 2, respectivement vu de dessus et vu de dessous ; - la figure 5 représente le dispositif de suivi selon la figure 2, avant son assemblage inamovible sur la pièce support ; - les figures 6 à 8 illustrent les principales étapes mises en oeuvre pour la fabrication d'un dispositif de suivi selon la figure 2 ; - la figure 9 illustre, schématiquement et selon une coupe transversale, le dispositif de suivi rapporté sur une pièce support d'un équipement de protection individuelle réalisée dans un matériau autre que la cotte de mailles ; - les figures 10 à 12 représentent chacune une variante de réalisation du dispositif de suivi selon la figure 2, qui se distinguent les unes des autres par leurs moyens de verrouillage en extraction sur la pièce support en cotte de mailles ; - les figures 13 et 14 montrent schématiquement un dispositif de suivi dont la structure d'encapsulation est constituée de deux pièces assemblées entre elles hermétiquement, respectivement vu en coupe et selon une perspective présentant une coupe transversale ; - les figures 15 et 16 représentent encore une variante du dispositif de suivi, se présentant ici sous la forme d'une plaquette solidarisée de manière inamovible à la pièce support en tissu de cotte de mailles, vues respectivement de côté et de dessus ; - les figures 17 à 19 représentent le dispositif de suivi des figures 15 et 16 séparé de la pièce support en cotte de mailles, selon différentes orientations (à savoir respectivement vue en coupe longitudinale pour la figure 17, vue en perspective munie d'une coupe transversale sur la figure 18 et vue de dessus sur la figure 19) ; - les figures 20 et 21 illustrent encore une autre forme de réalisation pour un dispositif de suivi directement rapporté au sein de l'épaisseur d'une partie constitutive de l'équipement de protection individuelle ; - la figure 22 est une vue schématique d'un système pour le suivi d'équipements de protection individuelle qui sont équipés chacun d'un dispositif de suivi ; - la figure 23 est une vue générale d'un équipement du type tablier, équipé d'un dispositif de suivi ; et - les figures 24 à 27 représentent deux variantes du dispositif de suivi selon les figures 2 à 5, munies chacune de plusieurs organes saillants comme moyens de fixation inamovible. En préambule de cette description, on notera que les éléments identiques ou correspondant des différents modes de réalisation de l'invention seront, dans la mesure du possible, désignés par les mêmes références et ne seront pas décrits en détail à chaque fois. L'équipement de protection individuelle 1, illustré sur la figure 1, consiste en un gant constitué de deux parties : une partie 2 destinée à recouvrir la main de l'opérateur (ci-après « partie de main 2 »), prolongée par une partie 3 destinée à recouvrir le poignet de l'utilisateur (ci-après « partie de poignet 3 »). La partie de poignet 3 est équipée d'un élément de serrage 4 qui est destiné à entourer le poignet de l'utilisateur. Cet élément de serrage 4 est adapté à maintenir le gant 1 en place sur la main de l'utilisateur. Cet équipement de protection individuelle 1 comprend une pièce de paroi ou pièce support P, réalisée ici en tissu de cotte de mailles, c'est-à-dire constitué d'un treillis d'anneaux métalliques entrelacés. Ce tissu de cotte de mailles est ici représenté schématiquement et partiellement par souci de simplification. Ce tissu de cotte de mailles P présente deux surfaces opposées : - une surface intérieure P1, destinée à être orientée côté utilisateur, et - une surface extérieure P2 opposée. L'équipement de protection 1 est équipé d'un dispositif de suivi 5 qui est destiné à permettre l'identification de l'équipement 1 pour son traçage tout au long de son existence.

De manière générale, la durée de vie de ce dispositif de suivi 5 est avantageusement au moins égale à la durée de vie de l'équipement 1 associé. Le dispositif de suivi 5 est ici positionné au niveau de la partie de poignet 3, juste en dessous de l'élément de serrage 4, approximativement à la jonction entre la partie de main 2 et la partie de poignet 3. Ce dispositif de suivi 5 est en plus agencé sur la partie du gant 1 destinée à recouvrir le dos de la main de l'utilisateur. La structure générale d'une forme de réalisation du dispositif de suivi 5 est décrite en détails ci-dessous en relation avec les figures 2 à 5. De manière particulière, le dispositif de suivi 5 comporte une structure d'encapsulation 6 qui est étanche aux fluides et qui s'étend autour d'une puce électronique 7. Par « étanche aux fluides », on entend le fait que la structure d'encapsulation 6 ne laisse pas passer les fluides extérieurs jusqu'à la puce électronique 7, en particulier les liquides susceptibles d'être appliqués sur l'équipement de protection individuelle 1 au cours de son utilisation et/ou de son nettoyage. La structure d'encapsulation 6 doit rester intègre suite au contact avec ces fluides, mais aussi résister aux différentes contraintes mécaniques subies par l'équipement de protection 1. Cette structure d'encapsulation 6 doit résister par exemple aux liquides suivants : les matières organiques (graisse animale, sang, etc.), les produits de désinfection tels que les produits javellisés, chlorés, iodés, alcalins ou acides, souvent utilisés en solution détergente à des températures supérieures à 45°C, pouvant atteindre 100°C. Pour cela, cette structure d'encapsulation 6 consiste ici en un matériau monobloc moulé, avec certification alimentaire, choisi par exemple parmi le polyacrylamide, le polypropylène, l'acrylonitrile butadiène styrène ou le polycarbonate.

De manière générale, la structure d'encapsulation 6 présente avantageusement une couleur destinée à informer, directement et visuellement, l'utilisateur de certaines caractéristiques techniques liées à l'équipement de protection individuelle 1 équipé, par exemple sa taille et/ou son niveau de protection. Tel qu'illustré sur les figures 2 à 4, la structure d'encapsulation 6 se présente sous la forme d'une pastille qui est ici de forme cylindrique. Cette structure d'encapsulation 6 est ici délimitée par deux surfaces circulaires 61, 62 opposées : - une surface supérieure 61, destinée à être orientée à l'opposé de la pièce support P de cotte de mailles, et - une surface inférieure 62, destinée à être orientée en regard de la pièce support P de cotte de mailles. Ces surfaces opposées 61, 62 sont raccordées par une surface périphérique annulaire cylindrique 63.

La puce électronique 7 constitue ici une inclusion. Cette puce électronique 7 est noyée et emprisonnée dans le matériau monobloc moulé constitutif de la structure d'encapsulation 6 ; elle se situe entre les deux surfaces 61, 62 de la structure d'encapsulation 6. Cette structure d'encapsulation 6 permet une protection mécanique solide ; l'épaisseur de matériaux entourant la puce électronique permet, même après différentes abrasions, une protection de cette dernière. De même, elle offre une paroi infranchissable pour les produits chimiques et pour l'eau. L'absence d'air autour de la puce électronique 7 permet d'éviter les phénomènes de condensation et d'oxydation, ce qui seraient néfastes pour les composants constitutifs de cette puce. Cette puce électronique 7 est choisie avantageusement parmi les puces électroniques de radio-identification, encore couramment dénommées puces RFID (acronyme anglais de « radio frequency identification »).

De préférence, cette puce électronique 7 est choisie parmi : - les puces électroniques du type HF ou Haute Fréquence, fonctionnant à une fréquence de l'ordre de 10 à 20 MHz, de préférence de 13,56 MHz, ou - les puces électroniques du type UHF ou Ultra Haute Fréquence, fonctionnant à une fréquence de l'ordre de 860 à 950 MHz.

Les puces du type HF présentent en particulier l'intérêt d'être détectable à une distance limitée, généralement de l'ordre de quelques centimètres, ce qui permet de les identifier unitairement. Les puces du type UHF présentent en particulier l'intérêt d'être détectable à une distance plus grande, généralement plusieurs mètres, ce qui permet de les identifier par groupes notamment dans le cadre d'inventaires. Pour le suivi de l'équipement de protection individuelle 1 associé, cette puce électronique 7 est munie de différents éléments (non représentés) : - d'un identifiant unique, - de moyens mémoires, pour le stockage de données, et - de moyens émetteurs/récepteurs sans fil, pour l'émission d'un signal qui contient ledit identifiant unique et les données stockées dans les moyens mémoires. En particulier, l'identifiant unique consiste en un code numérique ou alphanumérique. Cet identifiant unique est classiquement intégré directement dans la puce électronique 7, lors de sa fabrication. Cet identifiant unique se présente par exemple sous la forme du standard UID (user identifier) codé en 64 bits, suivant la norme ISO/IEC 15693-3. Les données contenues dans les moyens mémoires comportent de préférence : - un journal de suivi dans lequel sont référencés la date d'évènements tels que la date de fabrication et/ou la date de réparation de l'équipement de protection individuelle 1, ou encore des alertes de contrôle périodiques, et - éventuellement l'identité de l'opérateur/l'intervenant dans chacun desdits évènements, voire encore l'opérateur utilisant l'équipement. Les moyens émetteurs/récepteurs sans fil consistent quant à eux en une antenne radioélectrique constituée par exemple par un enroulement de fils de cuivre ou par une piste de cuivre sur un support rigide ou sur un support souple. Ces moyens émetteurs/récepteurs de la puce électronique 7 sont avantageusement maintenus à distance de la pièce support P en cotte de mailles associée.

Cet espace intercalaire est en l'occurrence obtenu par une couche de matière 64 constitutive de la structure d'encapsulation 6 (figure 5), ménagée entre la puce électronique 7 et la surface inférieure 62 de cette structure d'encapsulation 6. L'épaisseur de cette couche de matière 64 est de préférence d'au moins 0,2 mm, pour prévenir les phénomènes d'interférence possibles générés par les matériaux métalliques lors de la transmission d'information par les moyens émetteurs/récepteurs sans fil. Selon le cas, de manière alternative, les moyens émetteurs/récepteurs sans fil peuvent venir au contact ou quasiment au contact de la couche de matière 64. De préférence, cette puce électronique 7 comporte encore : (i) des moyens pour l'écriture de données au sein de ces moyens mémoires, cela en provenance d'un signal réceptionné par l'intermédiaire de ces moyens émetteurs/récepteurs sans fil, et/ou (ii) des moyens pour le verrouillage de certaines au moins des données au sein de ces moyens mémoires. Ces moyens d'écriture et de verrouillage seront choisis par exemple parmi les moyens logiciel (software) bien connus de l'homme du métier. La surface inférieure 62 de cette structure d'encapsulation 6 comporte des moyens 8 pour sa fixation inamovible sur la pièce support de cotte de mailles P.

De manière générale, par « fixation inamovible », on entend une fixation qui nécessite une dégradation du dispositif de suivi 5 et/ou de la pièce support P associée, pour leur séparation. En l'occurrence, ces moyens de fixation 8 comprennent un organe saillant monobloc 81 qui est destiné à traverser la pièce support de cotte de mailles P (figure 2). Cet organe saillant monobloc 81 est ici en forme de tige cylindrique axiale. Cet organe saillant 81 comporte deux extrémités destinées à venir de part et d'autre de la pièce support P traversée : - une première extrémité 811, raccordée à la structure d'encapsulation 6 (ici à sa surface inférieure 62) et - une seconde extrémité 812, située à distance de la structure d'encapsulation 6. A l'origine, avant le montage du dispositif de suivi 5 (figure 5), cette seconde extrémité 812 présente ici une forme en pointe pour faciliter son insertion au travers de la pièce de paroi P. Pour la pose du dispositif de suivi 5, tel qu'illustré sur la figure 2, un moyen de verrouillage en extraction 82, en l'occurrence une bague ou un anneau, est rapporté au niveau de la seconde extrémité 812 de l'organe saillant 81.

Cette bague 82 est insérée sur l'organe saillant 81 et elle est maintenue par sa seconde extrémité 812 sous la forme d'une collerette obtenue par déformation plastique (par exemple par une technique de matage). En pratique, le montage du dispositif de suivi 5 s'effectue par l'introduction de son organe saillant 81 au travers de la pièce support de cotte de mailles P (figure 2). Pour permettre cette insertion, on peut enlever au préalable un ou plusieurs anneaux de tissu de cotte de mailles P. En particulier, le dispositif de suivi 5 est rapporté de sorte que sa structure d'encapsulation 6 se situe en regard de la surface extérieure P2 de la pièce support de cotte de mailles P.

Cet assemblage est ensuite verrouillé par le positionnement de la bague 82 au niveau de l'extrémité libre 812 de l'organe saillant 81, avant sa déformation plastique. Le dispositif de suivi 5 est ainsi maintenu sur la pièce support de cotte de mailles P qui est prise en sandwich entre la structure d'encapsulation 6 et la bague rapportée 82. Ce dispositif de suivi 5 est ainsi rapporté de manière inamovible sur la pièce support de cotte de maille P, verrouillé en extraction par la bague rapportée 82.

La structure d'encapsulation 6 est par exemple obtenue par une technique de moulage par injection ou d'injection plastique. La fabrication de ce dispositif de suivi 5 selon l'invention est par exemple représentée sur les figures 6 à 8. Ce procédé comprend la fourniture d'une première partie 65 de la structure d'encapsulation 6, présentant une surface supérieure 651 en forme générale de cupule. Par « cupule », on entend encore une forme générale concave, formant une réservation ou un logement d'accueil. La première partie 65 consiste en une structure de disque formant une partie de la hauteur de la surface annulaire périphérique 63 et la surface inférieure 62 de la structure d'encapsulation 6, cette dernière étant prolongée par l'organe saillant monobloc 81 destiné à traverser la pièce support en cotte de mailles P. Cette première partie 65 est par exemple obtenue par une technique de moulage par injection ou d'injection plastique. La puce électronique 7 est ensuite déposée sur la surface en forme générale de cupule 651 de cette première partie 65 de la structure d'encapsulation 6. Puis une seconde partie 66 de la structure d'encapsulation 6 est fournie, pour finaliser la structure d'encapsulation 6 s'étendant autour de ladite puce électronique 7.

Cette seconde partie 66 consiste également en une structure de disque, formant quant à elle une partie complémentaire de la hauteur de la surface annulaire périphérique 63 et la surface supérieure 61. Cette seconde étape de fourniture consiste par exemple en une seconde étape de moulage par injection, au cours de laquelle la seconde partie 66 est surmoulée sur la première partie 65. La puce électronique 7 est ainsi noyée et enrobée dans le matériau monobloc moulé constitutif de la structure d'encapsulation 6. De manière alternative, la seconde partie 66 est fournie en première, avec une surface de réception en cupule ; la première partie 65 est ensuite rapportée, par exemple par surmoulage, après la dépose de la puce 7 sur la surface de réception. De manière générale, le dispositif de suivi 5 peut être rapporté sur toute pièce support P constitutive de l'équipement de protection individuelle 1, autre qu'un matériau réalisé en cotte de mailles. Cet organe saillant 81 facilite la fixation sur différents matériaux, en particulier d'épaisseurs ou de matières différentes. Par exemple, cette pièce de paroi P peut consister en un matériau tissé ou en un matériau non-tissé, notamment un matériau plastique adapté pour constituer un vêtement du type tablier tel qu'illustré sur la figure 23. A cet égard, tel qu'illustré sur la figure 9, l'organe saillant monobloc 81 du dispositif de suivi 5 est rapporté au travers de l'épaisseur d'une pièce de paroi P qui est réalisée en un matériau plastique non-tissé adapté à constituer une partie d'un équipement de protection individuelle, par exemple une partie d'un tablier ou d'une sangle de serrage pour tablier, gant, etc. Ce dispositif de suivi 5 est verrouillé en extraction sur cette pièce de paroi P, par exemple par une opération de thermo-soudage réalisée au niveau de son extrémité libre 812. Les figures 10 à 12 illustrent différentes variantes de réalisation du dispositif de suivi 5 décrit ci-dessus en relation avec les figures 2 à 8.

Ces différentes variantes se distinguent uniquement par la structure de leurs moyens de solidarisation 8, et en particulier de leur moyen de verrouillage en extraction. En particulier, tel qu'illustré sur la figure 10, la seconde extrémité 812 de l'organe saillant 81 se présente sous la forme d'une collerette dont le diamètre est adapté à empêcher son extraction au travers de la pièce de paroi P. Cette collerette 812 est générée après passage de l'organe saillant 81 au travers de la pièce support en cotte de mailles P, par exemple par une technique de matage, de sertissage ou de soudure. Sur la figure 11, la seconde extrémité 812 de l'organe saillant 81 est toujours en forme de pointe. Elle est équipée de la bague 82, maintenue ici par une thermo-soudure, pour assurer son verrouillage en extraction indémontable/définitif.

Sur la figure 12, la seconde extrémité 812 de l'organe saillant 81 présente une forme de disque sur laquelle est rapportée une bague de verrouillage 83, par exemple par emboitement élastique indémontable/définitif. Les figures 13 et 14 représentent une autre variante de réalisation pour le dispositif de suivi 5 destiné à équiper l'équipement de protection 1. Ce dispositif de suivi 5 se distingue par sa structure d'encapsulation 6 qui est ici constituée par l'assemblage hermétique de deux pièces 67, 68. Ces deux pièces 67, 68 sont destinées à délimiter ensemble un volume ou une chambre interne hermétique 69, dans laquelle est incluse la puce électronique 7. En particulier, chacune des deux pièces 67, 68 de cette structure d'encapsulation 6 est constituée par une paroi plane 671, 681, formant l'une des surfaces 61, 62 de la structure d'encapsulation 6, prolongée sur sa périphérique par une jupe 672, 682 formant chacune une partie de l'épaisseur de la paroi périphérique 63 de la structure d'encapsulation 6.

Dans chaque pièce 67, 68, la paroi plane 671, 681 et la jupe 672, 682 associée forment ensemble une surface 651 en forme générale de cupule. Les jupes périphériques 672, 682 se superposent radialement, l'une sur l'autre, pour assurer ensemble la fermeture hermétique.

En outre, l'une de ces pièces 68 comporte, au niveau de sa paroi plane 681, l'organe saillant monobloc 81. De manière générale, la chambre hermétique 69 peut être obtenue par tout autre procédé, par exemple par moulage-injection ou par soudure d'une pièce complémentaire.

De manière générale, cette chambre hermétique 69 est avantageusement sous vide ou remplie d'un gaz inerte, notamment afin d'éviter les phénomènes d'oxydation interne. En pratique, la fabrication de ce dispositif de suivi 5 comprend les étapes successives suivantes : - la fourniture d'une première pièce 68 de la structure d'encapsulation 6, présentant la surface 651 en forme générale de cupule, - la dépose de la puce électronique 7 sur ladite surface 651 en forme générale de cupule de ladite première pièce 68 de la structure d'encapsulation 6, puis - la fourniture de la seconde pièce 67 de ladite structure d'encapsulation 6, pour obtenir ladite structure d'encapsulation 6 étanche au fluide s'étendant autour de ladite puce électronique 7. Une autre forme de réalisation possible pour le dispositif de suivi 5 est illustrée schématiquement sur les figures 15 à 19.

Le dispositif de suivi 5 correspondant est similaire à celui décrit ci- dessus en relation avec les figures 2 à 5 en ce qu'il comprend une structure d'encapsulation 6 dans laquelle est noyée la puce électronique 7. Cette forme de réalisation se distingue par la forme de sa structure d'encapsulation 6, à savoir ici en forme générale d'une plaquette monobloc parallélépipédique.

Dans ce cas, la structure d'encapsulation 6 est ici délimitée par deux surfaces rectangulaires 61, 62 opposées, l'une supérieure 61 et l'autre inférieure 62, qui sont raccordées par une surface périphérique 63. La surface inférieure 62 est prolongée ici par une lèvre périphérique 85, pour constituer ses moyens de fixation 8 sur l'équipement de protection 1. Pour cela, cette lèvre périphérique 85 est munie d'une pluralité d'orifices traversants 86, régulièrement répartis sur son pourtour, qui sont chacun destinés à recevoir des moyens de liaison inamovible avec la pièce de réception P de l'équipement de protection 1. En l'occurrence, ces orifices traversants 86 reçoivent chacun un anneau 87 encerclant simultanément, d'une part, l'un des orifices 86 de la lèvre périphérique 85 et, d'autre part, l'un ou plusieurs des anneaux de la pièce support P de cotte de mailles.

Un tel dispositif de suivi 5 est là encore par exemple obtenu par une technique de moulage par injection ou d'injection plastique. Toute autre forme de réalisation est également envisageable pour une fixation de ce type par des anneaux rapportés 87 (plaquette ou pastille circulaire, avec ou sans lèvres périphériques).

Selon une autre forme de réalisation illustrée sur les figures 20 et 21, le dispositif de suivi 5 est intégré ou noyé directement dans l'épaisseur d'une pièce support P de l'équipement de protection individuelle 1, c'est-à-dire entre ces deux surfaces P1, P2 (figure 21). Cette pièce support P de l'équipement de protection individuelle 1 peut ainsi correspondre par exemple à une sangle ou une partie de paroi de protection. Les moyens de fixation inamovible 8 du dispositif de suivi 5 sont alors constitués directement par la pièce support P de l'équipement de protection individuelle 1.

Un tel agencement est en particulier possible pour une pièce support P réalisée dans un matériau thermoplastique, par exemple en polyuréthane.

Les équipements de protection individuels 1, équipés de tels dispositifs de suivi 5, font avantageusement partie d'un système général de suivi 15. Un tel système de suivi 15, illustré schématiquement sur la figure 22, comprend par exemple : - une pluralité d'équipements de protection individuels 1 selon l'invention, qui ont été décrits ci-dessus, - un dispositif électronique portatif 16, et - un serveur central de gestion 17.

Le dispositif électronique portatif 16, par exemple un ordinateur portable ou une tablette numérique, est muni : - d'un module 161 pour la connexion d'une antenne 162 formant des moyens émetteur/récepteur sans fil, pour réceptionner le signal émis par le dispositif de suivi 5 équipant chacun des équipements de protection individuels 1, - de moyens logiciels 163, pour l'extraction des données contenues dans le signal émis par les dispositifs de suivi 5 et réceptionné par l'antenne 162, - un écran 164, pour l'affichage de données provenant du traitement des données extraites à partir du signal réceptionné, et - de moyens de communication 165, pour la communication avec le serveur central de gestion 17. Ces moyens de communication 165 se présentent par exemple sous la forme d'une application Internet, dite encore « application Web » ou « application mobile ». En pratique, le dispositif électronique portatif 16 peut servir aussi bien à la lecture, qu'à l'écriture, de données sur la puce électronique 7 de chaque dispositif de suivi 5. Pour réaliser cet échange de données, l'opérateur est amené à rapprocher l'antenne 162 de son dispositif portatif 16 et la structure d'encapsulation 6 d'un dispositif de suivi 5.

De manière générale, les moyens de communication 165 peuvent être filaire ou sans fil. Le serveur central de gestion 17 est équipé : - de moyens mémoires 171, contenant des données associées notamment à chaque identifiant unique intégré dans les dispositifs de suivi 5, et - des moyens 172 pour l'échange des données avec les moyens de communication 165 du dispositif lecteur 16. En pratique, dans un sens aller, un identifiant unique et des données sont transmis depuis le dispositif lecteur 16 jusqu'au serveur central de gestion 17. Dans un sens retour, tenant compte de cet identifiant unique et des données transmises, des données sont transmises par le serveur central de gestion 17, et reçues par les moyens de communication 165 pour leur affichage sur l'écran 164 précité.

Ces données reçues peuvent également faire l'objet d'une transmission à un dispositif de suivi 5, pour leur écriture au sein de ses moyens mémoires. Une telle architecture présente notamment les avantages suivants : - un stockage de données qui s'affranchit des limites de stockage attachées à la puce électronique, - une lecture/écrite des données sur le serveur central en tout point du globe, et - une accessibilité des données par le fabriquant et par les sites d'utilisation des équipements de protection.

De manière générale, le dispositif de suivi pourrait équiper tout autre équipement de protection individuelle, par exemple sous la forme d'un tablier tel que représenté sur la figure 23 ou de tout autre vêtement. Le dispositif de protection peut équiper toute pièce support constitutive de l'équipement de protection. Autre que la cotte de mailles, cette pièce support peut être réalisée en toute autre matière, par exemple en matière plastique tissée ou non-tissée.

Un équipement de protection peut se composer de plusieurs composants ou parties fixes ou séparables ; cet équipement de protection peut alors être équipé de plusieurs dispositifs de suivi qui équipent alors avantageusement l'un des composants de l'équipement (par exemple le corps plastique du tablier et une manche en cotte de mailles du tablier). De manière générale, l'équipement de protection 1 selon l'invention a l'intérêt de pouvoir faire l'objet d'un suivi efficace tout au long de sa vie. De manière générale, pour optimiser la fixation inamovible du dispositif de suivi 5, ce dernier peut être équipé de plusieurs organes saillants 81 (par exemple deux à quatre) destinés chacun à traverser la pièce support P tel que décrit ci-dessus en relation avec les figures 1 à 5. En particulier, selon une première variante illustrée sur les figures 24 et 25, les trois organes saillants 81 sont répartis selon une forme générale triangulaire ; selon une seconde variante illustrée sur les figures 26 et 27, les trois organes saillants 81 agencés en triangle sont répartis autour d'un organe saillant 81 central. Chaque organe saillant 81 est destiné à comporter un moyen de verrouillage en extraction (propre ou commun), ce qui supprime le risque d'une séparation du dispositif de suivi lié à une dégradation des moyens de fixation. Les organes saillants 81 s'étendent parallèlement les uns par rapport aux autres, et parallèlement à l'axe central de la pastille. Encore de manière générale, le dispositif de suivi a l'intérêt de pouvoir être rapporté par tout moyen industriel standard.25

Claims (10)

1. REVENDICATIONS- 1.- Equipement de protection individuelle (1) contre les risques mécaniques et/ou chimiques, notamment sous forme de gant ou de tablier, caractérisé en ce que ledit équipement de protection individuelle (1) est équipé d'au moins un dispositif de suivi (5) qui comporte une structure d'encapsulation (6) étanche aux fluides, laquelle structure d'encapsulation (6) s'étend autour d'une puce électronique (7) munie : - de moyens mémoires, pour le stockage de données, et - de moyens émetteurs/récepteurs sans fil, pour l'émission d'un signal qui contient lesdites données stockées dans lesdits moyens mémoires, et laquelle structure d'encapsulation (6) comporte des moyens (8) pour sa fixation inamovible sur ledit équipement de protection (1).
2. 2.- Equipement de protection individuelle (1) selon la revendication 1, caractérisé en ce que la puce électronique (7) est choisie parmi les puces électroniques de radio-identification, de préférence du type Haute Fréquence ou du type Ultra Haute Fréquence.
3. 3.- Equipement de protection individuelle (1) selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de fixation inamovible (8) du dispositif de suivi (5) comprennent : - au moins un organe saillant (81) qui traverse une pièce support (P) dudit équipement de protection individuelle (1), lequel organe saillant (81) comporte deux extrémités (811, 812) destinées à venir de part et d'autre de ladite pièce support (P), l'une (811) raccordée à ladite structure d'encapsulation (6) et l'autre (812) comportant un moyen de verrouillage (812, 82) en extraction, ou - une partie périphérique (85) raccordée à la structure d'encapsulation (6) et munie d'orifices traversants (86), recevant des moyens d'assemblage (87) sur une pièce support (P) dudit équipement de protection individuelle (1), ou - une pièce support (P) constitutive de l'équipement de protection (1), par exemple une sangle, dans lequel la structure d'encapsulation (6) est noyée.
4. 4.- Equipement de protection individuelle (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que : - la structure d'encapsulation (6), et une partie au moins des moyens de fixation inamovible (8), sont constituées dans un matériau monobloc dans lequel est noyée la puce électronique (7), ou - la structure d'encapsulation (6) consiste en plusieurs pièces (67, 68) assemblées par le biais de moyens de solidarisation hermétique (672, 682), délimitant ensemble un volume hermétique (69) dans lequel est incluse la puce électronique (7), et en ce que l'une desdites pièces (68) porte au moins une partie desdits moyens de fixation inamovible (8).
5. 5.- Equipement de protection individuelle (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la puce électronique (7) comporte : - des moyens pour l'écriture de données au sein de ses moyens mémoires, cela en provenance d'un signal réceptionné par l'intermédiaire de ses moyens émetteurs/récepteurs sans fil, et/ou - des moyens pour le verrouillage de certaines au moins des données au sein de ses moyens mémoires.
6. 6.- Equipement de protection individuelle (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ledit équipement de protection individuelle (1) comporte une surface intérieure (P1), destinée à être orientée côté utilisateur, et une surface extérieure (P2) opposée, et en ce que la structure d'encapsulation (6) du dispositif de suivi (5) se situe en regard de ladite surface extérieure (P2).
7. 7.- Equipement de protection individuelle (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une pièce support (P) réalisée en cottes de mailles, et en ce que la structure d'encapsulation (6) comporte des moyens (8) pour sa fixation inamovible sur ladite pièce support (P) réalisée en cottes de mailles.
8. 8.- Equipement de protection individuelle (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte au moins unepièce support (P) réalisée en cotte de mailles, et en ce que les moyens émetteurs/récepteurs de la puce électronique (7) sont maintenus à distance de ladite pièce support (P) dudit équipement de protection (1), cette distance étant d'au moins 0,2 mm.
9. 9.- Procédé pour la fabrication d'un dispositif de suivi (5) pour un équipement de protection individuelle (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes successives suivantes : - la fourniture d'une première partie (65, 68) de la structure d'encapsulation (6), présentant une surface (651) en forme générale de cupule, - la dépose de la puce électronique (7) sur ladite surface (651) en forme générale de cupule de ladite première partie (65, 68) de la structure d'encapsulation (6), puis - la fourniture d'une seconde partie (66, 67) de ladite structure d'encapsulation (6), pour obtenir ladite structure d'encapsulation (6) étanche au fluide s'étendant autour de ladite puce électronique (7).
10. 10.- Système (15) pour le suivi d'équipements de protection individuelle (1) contre les risques mécaniques et/ou chimiques, notamment sous forme de gant ou de tablier, caractérisé en ce que ledit système de suivi (15) comprend : a/ une pluralité d'équipements de protection individuelle (1) selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, b/ au moins un dispositif lecteur (16) qui comporte : - des moyens émetteurs/récepteurs sans fil (162), pour réceptionner le signal émis par le dispositif de suivi (5) équipant lesdits équipements de protection individuelle (1), - des moyens logiciels (163), pour l'extraction des données contenues dans le signal émis par lesdits dispositifs de suivi (5), et - un écran (164) pour l'affichage de données provenant du traitement des données extraites à partir du signal émis par les dispositifs de suivi (5).