Domaine technique de l'invention Cette invention décrit un dispositif et un procédé permettant de diminuer l'humidité de l'air intérieur d'un local fermé. Cette régulation de l'humidité de l'air du local fermé se fait sans appareil de chauffage, et sans appareil électrique ou chimique qui permettrait de condenser ou de capter l'humidité de l'air du local afm de l'évacuer. Cette régulation se fait en introduisant dans le local fermé dont l'air est trop humide de l'air extérieur à ce local seulement lorsque celui-ci contribue, après mélange et stabilisation de la température du mélange, à rendre l'air intérieur du local moins humide. Cette invention concerne principalement des locaux non chauffés tels qu'une maison non occupée pendant une grande partie de l'année, une partie non chauffée d'une maison, ou un bâtiment fermé non chauffé, ou une cave, ou une cave à vin. Cette invention permet de protéger ces locaux fermés contre les effets d'une humidité excessive de l'air intérieur. En effet, une forte humidité favorise la condensation d'eau sur les surfaces intérieures au local ou sur les meubles et objets qu'il contient. Les conséquences sont le développement de moisissures sur les murs ou sur les objets contenus dans le local lorsque le taux d'humidité relative dépasse 65% à 70%, la dégradation des murs qui ne peuvent évacuer leur humidité interne dans l'air, la dégradation de ces bâtiments ou des objets qu'ils contiennent par gonflement sous l'effet de l'humidité excessive, ou par moisissure. Le même principe, inversé, pourrait être utilisé pour garantir un taux d'humidité minimum dans un local. 2/ Etat de la technique antérieure De façon connue, la régulation de l'humidité se fait grâce à des déshumidificateurs : - Des déshumidificateurs à base de cartouches de sel permettent de réduire le taux d'humidité de l'air d'un local. Mais ces cartouches de sel sont vite saturées, et elles ne fonctionnent que localement. Elles doivent être renouvelées régulièrement car lorsque les cartouches de sel sont saturées, elles ne réduisent plus l'humidité, et elles doivent être installées en de nombreux points d'un même local. Cette solution est finalement peu pratique et peu économique, et elle demande un entretien régulier. - D'autres déshumidificateurs fonctionnent comme des réfrigérateurs. Ils refroidissent une surface, font circuler l'air du local le long de cette surface. L'humidité de cet air se condense sur cette surface froide et est évacuée sous forme liquide, ce qui diminue bien le taux d'humidité de l'air intérieur du local. Mais le coût de l'équipement et le coût en énergie sont élevés. - 2 - Une autre solution consiste à chauffer l'air du local ce qui diminue automatiquement son taux d'humidité relative sans avoir à changer la quantité d'eau contenue dans cet air. Cette solution consomme beaucoup d'énergie et est peu économique. Une autre solution consiste à ventiler régulièrement le local. Mais cet air extérieur 5 ne convient pas toujours, car, même s'il est plus chaud que l'air intérieur, ou même si il a un taux d'humidité relative plus faible que le taux du local, cet air ramené à la température du local peut avoir une humidité relative plus élevée que celle du local (par exemple, au printemps, de l'air à 22°C et ayant un taux d'humidité relative de 40% donnera au contact d'un local encore froid à 12°C un air ayant un taux d'humidité relative de 75% - voir les 10 explications plus loin -). Cette ventilation très fréquente du local peut parfois avoir un effet inverse : augmenter le taux d'humidité du local. Ainsi, les solutions actuelles sont soit inefficaces, soit très coûteuses en matériel et en énergie. Le système décrit par ce brevet permet de réduire le taux d'humidité d'un local fermé grâce à des composants du commerce simples, économiques et demandant très peu 15 d'entretien. 2'/ Les figures La figure 1 représente le diagramme psychrométrique de Mollier. La température d'un volume d'air est représentée en abscisse, son taux d'humidité absolue est représenté 20 en ordonnées, les diverses courbes représentent les points ayant le même taux d'humidité relative. Les points A, B et C sur cette courbe permettent de comprendre comment un même volume d'air dont on ne change pas la teneur en eau peut avoir, lorsque sa température prend les valeurs de 22°C, 12°C et 8°C, des taux d'humidité relative respectivement de 40%, 75% et 100% 25 Point A: Taux d'humidité absolue : 0,007 kg d'eau par kg d'air Température : 22°C Taux d'humidité relative : 40% Point B: Taux d'humidité absolue identique au point A: 0,007 kg/kg Température : 12°C 30 Taux d'humidité relative : 75% Point C: Taux d'humidité absolue identique au point A: 0,007 kg/kg Température : 8°C Taux d'humidité relative : 100% (situé au point de rosée) 35 - 3 - Point A': Taux d'humidité absolue : 0,006 kg d'eau par kg d'air Température : 22°C Taux d'humidité relative : 35% Point B': Taux d'humidité absolue identique au point A': 0,006 kg/kg Température : 12°C Taux d'humidité relative : 65% La figure 2 décrit comment construire un comparateur à base de circuits intégrés classiques : les amplificateurs opérationnels appelés aussi « Ampli Op. ». A partir de la tension délivrée par les 4 capteurs, c'est-à-dire le capteur de température de l'air intérieur au local « Tint. », le capteur de température de l'air extérieur au local « Text. », le capteur du taux d'humidité relative de l'air intérieur au local « RHint. », le capteur du taux d'humidité relative de l'air extérieur au local « RHext. », les amplificateurs opérationnels configurés dans des montages classiques en électronique permettent de réaliser des calculs par étape. Le premier bloc câblé en mode différentiel donne un signal proportionnel à la différence (Text. - Tint.). Le rd bloc, câblé en mode exponentielle, donne un signal proportionnel à la valeur exponentielle du signal sortant du lier bloc. Le 3ieine bloc, câblé en mode multiplicateur, multiplie la valeur sortant du rd bloc par la valeur RHint.. Le 4ieree bloc compare la sortie du 3ierlie bloc avec la valeur RHext. Ainsi, de proche en proche, en utilisant des circuits standards de l'électronique, on peut retranscrire une équation. Ici, l'équation représentée est la formule que nous appelons « F3V4 » : RHext. < RHint. * Exp{ - a/b * ( Text.-Tint.) } Si cette condition d'inégalité est remplie, le ventilateur est mis en fonctionnement. La figure 3 montre un premier exemple d'application de ce brevet. Le boitier (1) appelé comparateur est alimenté en énergie électrique par la prise (8). Il contient les circuits électroniques comme décrits par exemple dans la figure 2, ou tout autre montage électronique utilisant éventuellement un petit programme informatique. Ce boitier (1) est relié au boitier (2) qui contient un capteur de température Tint. et d'humidité relative Rilint. Le boitier (1) alimente en électricité chacun de ces capteurs. Ces capteurs fournissent en retour les signaux Tint. et RHint. nécessaires pour faire les calculs de comparaison de taux d'humidité relative. De même, le boitier (1) est relié au boitier (3) qui contient un capteur de température Text. et d'humidité relative RHext. Le boitier (1) alimente en électricité chacun de ces capteurs. Ces capteurs fournissent en retour les signaux Text. et RHext. nécessaires pour faire les calculs de comparaison de taux d'humidité relative. A partir des données Tint., RHint., Text. et RHext., le boitier comparateur (I) fait des calculs permettant de comparer le taux d'humidité absolue de l'air extérieur par rapport à celui de l'air intérieur du local fermé. Selon le résultat de cette -4.. comparaison, ce boitier déclenche le ventilateur (4) pendant un temps donné. Le ventilateur (4) introduit de l'air extérieur « A.Ext. » au local fermé. Cet air passe par un conduit pratiqué dans le mur du local (5), est injecté dans le local fermé et se mélange à l'air intérieur au local fermé. Deux obturateurs (6) et (7) sont représentés, l'un pour ouvrir ou fermer ou filtrer l'arrivée d'air extérieur, l'autre pour permettre l'évacuation de l'air intérieur « A.Int. » vers l'extérieur du local. Ces obturateurs peuvent être nécessaires selon la configuration du local, en particulier si le local est hermétique. Ils peuvent être commandés par le comparateur afin de s'ouvrir lorsque la ventilation est enclenchée Ils peuvent simplement être constitués d'une grille ou d'un filtre fixes afin d'empêcher l'intrusion d'insectes, de rongeurs ou d'impuretés. (1) Comparateur (2) Boitier situé à l'intérieur du local, contenant un capteur de Température « Tint. » et un capteur d'humidité relative « RHint .». (3) Boitier situé à l'extérieur du local, contenant un capteur de Température « Text. » et un capteur d'humidité relative « RHext .». (4) Ventilateur (5) Conduit dans le mir du local (6) Obturateur (7) Obturateur 20 La figure 4 montre un second exemple d'application de ce brevet n'utilisant qu'un seul jeu de capteurs de température T et d'humidité relative RH, et utilisant une source d'énergie autonome. Le boitier comparateur (1) est alimenté en énergie par une batterie rechargée par un panneau solaire (8). Il contient les circuits électroniques comme décrits 25 dans la figure 2, ou tout autre montage adapté à base d'électronique ou à base d'un petit programme informatique. Ces circuits permettent d'alimenter les capteurs de température T et d'humidité relative RH situés dans le boitier (2) et dont la partie active dépasse de celui-ci afin de se loger dans le cône (8) et de mesurer l'air que le cône contient. Deux obturateurs (6a) et (6b) permettent, selon leur ouverture ou leur fermeture, de mesurer l'air 30 intérieur au local fermé, de mesurer l'air extérieur au local fermé, ou de laisser passer l'air extérieur à l'intérieur du local fermé. Le cône (8) contient ainsi, lorsque (6a) est fermé et (6b) ouvert, de l'air intérieur au local fermé. Il contient, lorsque (6a) est ouvert et (6b) fermé et que le ventilateur est actionné, de l'air extérieur qui arrive par la partie centrale du tuyau (5) et qui repart vers l'extérieur dans le double tuyau (5). Lorsque le comparateur 35 déclenche la ventilation du local feliné, les obturateurs (6a) et (6b) sont ouverts, le ventilateur est mis en marche. Si le local est hermétique au point de ne pas pouvoir évacuer d'air, il faut également installer, comme dans la figure 3, un obturateur (7) non représenté afin d'évacuer l'air intérieur au local et ne pas mettre ce local en surpression. - 5 - (1) Comparateur (2) Boitier situé à l'intérieur du local, contenant un capteur de Température « T » et un capteur d'humidité relative « RH». (4) Ventilateur (5) Tuyau double. (6a) Obturateur et grille (6b) Obturateur (8) Panneau solaire et sa batterie (9) Cône 3/ Exposé de l'invention Pour maintenir un local fermé dans de bonnes conditions d'hygrométrie, il faut réduire le taux d'humidité relatif à un niveau inférieur à une plage de 65% à 75%. Car c'est le taux d'humidité relative, et non pas le taux d'humidité absolue, qui est important pour la 15 bonne santé du local. L'objectif de l'invention est de réduire le taux d'humidité relative de l'air contenu dans un local fermé. Un local est dit fermé au sens de ce brevet en ce que la totalité de l'air qu'il enferme est renouvelée moins d'une à deux fois par jour. Si un local n'est pas fermé au 20 sens de ce brevet, il échange suffisamment d'air avec l'extérieur, et la régulation par injection d'air proposée par ce brevet devient caduque. Un local est dit hermétique au sens de ce brevet si les ouvertures ou fuites de ce local ne permettent pas d'évacuer l'air que l'on est amené à y injecter. Dans le cas de locaux hermétiques au sens de ce brevet, il faut, en plus des dispositifs permettant 25 d'injecter de l'air, introduire des trous ou dispositifs pour l'évacuer l'air intérieur au local fermé lorsque la ventilation fonctionne afin de ne pas mettre l'intérieur du local en surpression. En réduisant le taux d'humidité de l'air intérieur au local, on réduit dans un deuxième temps l'humidité du local lui-même, c'est-à-dire de ses murs, de son sol, des 30 objets ou des équipements qu'il contient. Il faut distinguer deux paramètres mesurant l'humidité de l'air : le taux d'humidité absolue, qui représente la masse d'eau contenue dans une masse d'air et qui est indépendant de la température de cet air, et le taux d'humidité relative de l'air, qui est une mesure du rapport entre le contenu en vapeur d'eau de l'air et le contenu maximal en 35 vapeur d'eau que ce même volume d'air peut contenir, et qui dépend de la température. Ainsi, un même volume d'air dont la quantité d'eau reste inchangée mais dont on fait - 6 - varier la température aura un taux d'humidité absolue constant, mais un taux d'humidité relative qui changera. Prenons un exemple en regardant le diagramme de la figure 1. Soit un local fermé dont l'air intérieur ainsi que les murs et les objets qu'il contient a une température de 12°C, et dont l'air intérieur a un taux d'humidité relative de 65% (point «B' » sur le diagramme) A un moment de la journée ou de la semaine, l'air extérieur à ce local est mesuré comme étant à 22°C et avec un taux d'humidité relative de 40% (point A sur le diagramme) Si on injecte cet air extérieur à l'intérieur du local, l'air injecté se refroidira à 12°C lorsqu'il se mélangera à l'air du local fermé ainsi qu'au contact des murs et des objets situés à 10 l'intérieur du local (l'air évoluera du point A vers le point B sur le diagramme). Son taux d'humidité relative sera alors de 75%. Il ne réduira donc pas le taux d'humidité relative initial du local. Si on compare le taux d'humidité absolue (voir l'ordonnée des points A et B' du diagramme de la figure 1), l'air intérieur au local contient 6 grammes d'eau par kg d'air sec, alors que l'air extérieur en contient 7 grammes Pour que de l'air extérieur à 22°C 15 réduise le taux d'humidité de l'air intérieur à 12°C et 65% d'humidité relative, il aurait fallu que son taux d'humidité soit inférieur à 35% (point A' sur le diagramme). Le système couvert par ce brevet réduit le taux d'humidité relative de l'air intérieur au local fermé en injectant dans ce local de l'air extérieur au local. Cette injection est effectuée après avoir comparé les caractéristiques de l'air extérieur par rapport à l'air 20 intérieur : lorsque l'air extérieur a un taux d'humidité absolue plus faible que le taux d'humidité absolue de l'air intérieur, cette injection peut avoir lieu. Cet air se mélange alors à l'air intérieur au local, contribuant ainsi à faire baisser le taux d'humidité absolue et aussi le taux d'humidité relative de l'air intérieur. Au bout d'un temps de l'ordre de 15 à 30 minutes, lorsque le volume d'air injecté dans le local est de l'ordre du volume d'air 25 contenu dans le local, la ventilation est arrêtée. Un nouveau cycle de mesures, de comparaisons et de ventilation peut être recommencé. Les capteurs d'humidité du commerce ne mesurant que le taux d'humidité relative de l'air, on peut calculer le taux d'humidité absolue de l'air à partir du taux d'humidité relative et de la température de l'air, puis on utilise le diagramme de Mollier (figure 1) 30 pour en déduire le taux d'humidité absolu. Ce diagramme de Mollier peut être modélisé sous forme d'équations par la formule approchée de Heinrich Gustav Magnus-Tetens, bien connue dans le monde de la thermodynamique. Ainsi, après simplification, comparer le taux d'humidité absolue de l'air intérieur au local fermé par rapport à l'air extérieur à ce local revient à faire la comparaison suivante : 35 Formule Flvl : ( a*Text. /(b+Text.))+Ln(RHext.) < (a"Tint. / (b + Tint.) ) + Ln ( RHint.) - 7 - avec constantes a et b: a = 17,27 et b=237,7 (°C) Tint : mesure de la température de l'air intérieur au local fermé RHint : mesure du taux d'humidité relative de l'air intérieur au local fermé Text : mesure de la température de l'air extérieur au local fermé RHext : mesure du taux d'humidité relative de l'air extérieur au local fermé Ln( ) : fonction mathématique appelée logarithme népérien Exp( ) : fonction mathématique appelée exponentielle Cette formule peut se décliner par transformation mathématique en des formulations équivalentes, que nous nommerons formules Flvl, F1v2 F1v3, F1v4 : Le groupe de formules Fi et ses variantes vl à v4 : (F1v1) ( a*Text. /(b+Text.))+Ln(RHext.) < ( a*Tint. / (b + Tint.) ) + Ln ( RHint.) (F1v2) Ln(RHext.) - Ln( RHint.) < - a * ( Text. /(b+Text.) - Tint. /(b + Tint.) ) (F1v3) Ln(RHext. / RHint.) < - a * ( Text. /(b+Text.) - Tint. /(b + Tint.) ) (F1v4) RHext. < RHint. * Exp{ - a * ( Text. /(b+Text.) - Tint. /(b + Tint.) ) En faisant une première approximation, ce groupe de formules se transforme dans le groupe de formules F2 plus simples à transcrire en composants électroniques : Le groupe de formules F2 et ses variantes vl à v4 : (F2v1) a/b * Text. * (1-Text./b)) + Ln(RHext.) < a/b * Tint. * (1- Tint./b)) + Ln(RHint.) (F2v2) Ln(RHext.) - Ln( RHint.) < - a/b * ( Text.-Tint.) * (1 - (Text. + Tint.)/b ) (F2v3) Ln(RHext. / RHint.) < - a/b * ( Text.-Tint.) * (1 - (Text. + Tint.)/b ) (F2v4) RHext. < RHint. * Exp{ - a/b * ( Text.-Tint.) * (1 - (Text. + Tint.)/b ) } Enfin, en faisant une seconde approximation, ce groupe de formules se transforme dans le groupe de formules F3 encore plus simples à transcrire en composants électroniques : Le groupe de formule F3 et ses variantes vl à v4 : (F3v1) a/b * Text. + Ln(RHext.) < a/b * Tint. + Ln(RHint.) (F3v2) Ln(RHext.) - Ln( Rflint.) < - a/b * ( Text.-Tint.) - 8 - (F3v3) Ln(RHext. / RHint.) < - a/b ( Text.-Tint.) (F3v4) RHext. < RHint. * Exp{ - a/b * ( Text.-Tint.) Ce brevet utilise - au choix - l'une quelconque de ces foimules afm de comparer l'humidité de l'air intérieur ou et de l'air extérieur au local fermé. Cette comparaison se 5 fait dans le module appelé comparateur. Cette invention comprend le matériel suivant (voir les figures 3 et 4) : - Un capteur de température de l'air extérieur au local, - Un capteur de température de l'air intérieur au local, - Un capteur du taux d'humidité relative de l'air extérieur au local, 10 - Un capteur du taux d'humidité relative de l'air intérieur au local, - Un comparateur (boitier 1) constitué d'électronique, et éventuellement d'un programme informatique, permettant : o de mesurer des périodes de temps afin de pouvoir séquencer la fréquence des mesures ainsi que la durée de certaines opérations ou 15 de mises en attente, o de connexions afm d'alimenter les divers capteurs décrits ci-après et de recevoir leurs mesures, o de circuits électroniques capables de combiner, d'interpréter ces mesures et de déclencher le système de ventilation. Ces circuits 20 peuvent ressembler à ceux décrits dans la figure 2. Ils codent sous forme électronique l'une des formules décrites dans les groupes de formules Fi, F2 et F3. Des composants contenant de mini programmes informatiques peuvent éventuellement réaliser ces calculs et cette comparaison. 25 o de boutons permettant de fixer des consignes tant sur le taux d'humidité relatives que sur la température de l'air intérieur ou extérieur, - Un boitier (2) contenant les 2 capteurs extérieurs au local, qui sera fixé à l'extérieur du local afin d'être au contact de l'air extérieur au local. Ce 30 boitier est relié au boitier comparateur (1), - Un boitier (3) contenant les 2 capteurs extérieurs au local, qui sera fixé à l'intérieur du local afin d'être au contact de l'air intérieur au local. Ce boitier est relié au boitier comparateur (1), - 9 - - Un ventilateur (4) ou tout système de ventilation approprié, pour injecter de l'air extérieur à l'intérieur du local fermé, - Un obturateur (6) optionnel ou deux obturateurs (6a) et (6b) optionnels pour obturer le conduit d'arrivée d'air, si cela s'avère nécessaire, - Un obturateur (7) pour obturer le conduit d'extraction d'air si cela s'avère nécessaire, Le processus est le suivant dans le cas d'un montage simple (voir figure 3) : - Début du processus (P). - Pi: Le boitier comparateur (1) déclenche une série de mesures soit simultanées, soit successives, de la température (Tint) et du taux d'humidité relative (RHint) de l'air intérieur au local fermé grâce au boitier (2), et de la température (Text) et du taux d'humidité relative (RHext) de l'air extérieur au local fermé grâce au boitier (3). La fréquence des mesures est à fixer, par exemple, 1 fois par heure, - P2 : Une consigne restrictive « ne pas ventiler » bloquant la ventilation peut être donnée selon la valeur du taux d'humidité relative, par exemple sur la valeur RHint : ne pas ventiler si RHint est inférieur à 55%. Une consigne restrictive « ne pas ventiler » peut aussi être donnée sur la température, par exemple sur la valeur de Text : ne pas ventiler si Text est intérieure à 0°C. o P2a : Si la consigne « ne pas ventiler » est déclenchée, les mesures sont arrêtées pendant un certain temps (par exemple 1 heure), puis elles reprennent depuis le début, o P2b : Si la consigne « ne pas ventiler » n'est pas déclenchée, poursuivre le processus, - P3 : Le comparateur, grâce à ses circuits calculateurs, vérifie que le taux d'humidité absolue de l'air extérieur est bien inférieur à celui de l'air intérieur. Une consigne restrictive peut être utilisée : par exemple, retirer systématiquement 5% à la mesure RHint afm de ne déclencher la ventilation que lorsqu'il y a un écart significatif d'humidité absolue entre l'air extérieur et l'air intérieur au local fermé. o P3a : Si la consigne « ne pas ventiler » est déclenchée, les mesures sont arrêtées pendant un certain temps (par exemple 1 heure), puis elles reprennent depuis le début, o P3b : Si la consigne « ne pas ventiler » n'est pas déclenchée, poursuivre le processus, - 10 - - P4: Si le comparateur déclenche une ventilation : o P4a : Les obturateurs éventuels (6) et (7) sont ouverts, o PLIb : puis le ventilateur (4) est mis en fonctionnement. Sa durée de fonctionnement peut être variable ou pas. Par exemple, 15mn, 30mn ou 45mn. Par défaut, la période de ventilation peut être fixée à 15mn. P4c : Puis le ventilateur est arrêté, et les obturateurs refermés. o P4d : Puis une pause des mesures, par exemple de 10mn. o P4e : Puis reprendre le processus dès le départ. - P5 : Si le comparateur ne déclenche pas de ventilation, faire une pause, par exemple d'une heure, puis reprendre le processus au départ. - Fin du processus 6/ indication de la manière dont l'invention est susceptible d'application industrielle Cette invention concerne principalement les locaux non chauffés, ou que l'on ne souhaite pas chauffer, et pour lesquels on souhaite trouver une solution économique en achat de matériel, en consommation d'énergie, en maintenance et en frais de fonctionnement, par exemple : - Une maison inhabitée, ou une maison habitée une partie de l'année seulement, et qui se dégrade ou dans laquelle se dégage une odeur de moisi. - Des locaux de stockage de matériel de toutes sortes, de stockage de bois, de stockage d'aliments de toutes sortes ou de tout type de stockage. - Une cave, un sous-sol non chauffé, une cave à vin. Une restriction : la régulation de l'humidité apportée par cette méthode est dépendante de la météo car elle dépend de l'humidité absolue de l'air extérieur. Elle n'est donc pas adaptée à des locaux dont le taux d'humidité doit être ajusté dans des limites très strictes à toute heure du jour et de la nuit. Dans ce cas, cette méthode peut être utilisée en complément de méthodes plus coûteuses en énergie, telles qu'un système permettant de cleuffer de l'air ou de le déshumidifier.
Des adaptations peuvent être apportées à ce système de régulation de l'humidité. La fietre 4 montre comment réaliser un montage avec seulement deux capteur au lieu de quatre. Le système peut également avoir des options permettant de déclencher un appareil de chauffage si la température de l'air du local descend par exemple en dessous de 0°C, ou déclencher une alarme sonore si certaines limites sont dépassées (de température ou d'humidité). Plusieurs ventilateurs peuvent être actionnés. Le ou les ventilateurs peuvent être montés pour injecter de l'air dans le local ou pour l'extraire. Le système pourrait aussi stocker des informations concernant le nombre de fois pendant lesquels la ventilation a été déclenchée, sa durée, sur quelle période de l'année. Un système similaire peut être adapté au cas de locaux fermés dont on voudrait au contraire augmenter le taux d'humidité, ou le maintenir entre 2 valeurs particulières. Un système également similaire pourrait être utilisé pour réguler la température de l'air intérieur à un local fermé par ventilation, tout en fixant des conditions sur les valeurs du taux d'humidité relative de l'air intérieur. Le système de ventilation peut être un ventilateur, ou tout autre système permettant à l'air extérieur de rentrer et sortir du local considéré, par exemple, un système permettant de fermer ou d'ouvrir des fenêtres ou volets.