FR2997862A1

FR2997862A1 - Extincteur pourvu d'un scelle

Info

Publication number: FR2997862A1
Application number: FR1260719A
Authority: FR
Inventors: Alain Mazzone
Original assignee: USINES DESAUTEL
Current assignee: USINES DESAUTEL
Priority date: 2012-11-12
Filing date: 2012-11-12
Publication date: 2014-05-16
Anticipated expiration: 2032-11-12
Also published as: FR2997862B1

Abstract

Cet extincteur comprend un réservoir (4) équipé d'au moins une tige filetée externe, un système de commande (6) incluant une platine (8), une poignée d'actionnement (10) et une goupille de blocage (28) de la poignée en position, par rapport à la platine (8), celle-ci étant pourvue d'au moins une oreille (20) disposée autour de la tige filetée, et un écrou de blocage (22) de l'oreille (20) sur la tige filetée. L'extincteur comprend un scellé (50) indépendant de la goupille (28), immobilisé autour de la tige filetée et qui neutralise les surfaces fonctionnelles de dévissage de l'écrou.

Description

EXTINCTEUR POURVU D'UN SCELLE Dans le domaine des extincteurs, il est connu qu'un extincteur comprend une cuve ou réservoir généralement métallique sur lequel est monté un dispositif de commande qui permet de percer une cartouche de gaz située à l'intérieur du réservoir. Un tel système de commande comprend, le plus souvent, une platine pourvue d'oreilles destinées à être immobilisées sur des tiges filetées situées de part et d'autre d'un orifice supérieur du réservoir. Ces oreilles sont maintenues en position par des écrous. Dans cette configuration, un utilisateur mal intentionné peut accéder au réservoir en dévissant les écrous. La disponibilité de l'extincteur ne peut donc pas être garantie en cas d'incendie. Ce problème se pose dans le cas d'un extincteur à pression permanente et dans le cas d'un extincteur contenant une cartouche de gaz propulseur. Pour traiter ce problème il est connu de EP-A-0 773 044 d'utiliser une goupille de verrouillage du système de commande qui comprend une extension recouvrant un écrou de retenue du système de commande sur le réservoir. Cette approche donne globalement satisfaction. Toutefois lors des opérations de maintenance il est nécessaire d'enlever la goupille pour pouvoir accéder à l'écrou, ceci laissant libre la poignée d'actionnement. Il en résulte un risque de fausse manoeuvre. Pour limiter ce risque, on peut utiliser une goupille accessoire permettant d'immobiliser temporairement la poignée d'actionnement.

C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un extincteur mieux protégé contre une manipulation frauduleuse et dont les opérations de maintenance sont facilitées. A cet effet l'invention concerne un extincteur comprenant un réservoir équipé d'au moins une tige filetée externe, un système de commande incluant une platine, une poignée d'actionnement et une goupille de blocage de la poignée en position par rapport à la platine, celle-ci étant pourvue d'au moins une oreille disposée autour de la tige filetée, ainsi qu'un écrou de blocage de l'oreille sur la tige filetée. Cet extincteur est caractérisé en ce qu'il comprend un scellé indépendant de la goupille, immobilisé autour de la tige filetée et qui neutralise les surfaces fonctionnelles de dévissage de l'écrou.

Grâce à l'invention, lorsque le scellé est en place, il est impossible de dévisser l'écrou et donc d'ouvrir le réservoir sans briser le scellé, ce qui est immédiatement détectable. Lors des opérations de maintenance l'opérateur peut briser le scellé pour dévisser l'écrou et accéder au réservoir, sans pour autant enlever la goupille de blocage de la poignée d'actionnement, cette goupille demeurant active, de sorte que la poignée d'actionnement reste bloquée en position.

Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel extincteur peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes prises dans toute combinaison techniquement admissible : - Le scellé comprend une bague de retenue qui entoure l'oreille, une bague d'isolement qui entoure l'écrou et des moyens sécables de liaison entre la bague de retenue et la bague d'isolement. - La bague de retenue comporte un fond qui définit, avec une partie annulaire entourant l'oreille, un volume de réception partielle de l'oreille. - Le fond a une épaisseur adaptée pour autoriser un contact direct entre l'oreille et le réservoir. - La section de l'oreille a une forme extérieure non-circulaire et la bague de retenue a une forme intérieure complémentaire de la forme extérieure de la section de l'oreille. - Les moyens de liaison sont constitués d'une languette qui relie les deux bagues avant immobilisation du scellé autour de la tige filetée et d'un lien qui s'étend, en configuration fermée du scellé, à partir d'une première bague parmi la bague de retenue et la bague d'isolement jusqu'à la deuxième bague, la deuxième bague comprenant des moyens de coincement du lien. - La deuxième bague comprend un orifice de passage du lien et des organes de blocage du lien dans l'orifice de passage, ces organes de blocage bordant l'orifice de passage. - Le lien comporte un premier organe d'arrêt qui limite l'introduction du lien dans l'orifice de passage et un deuxième organe d'arrêt qui, après avoir traversé l'orifice de passage, coopère avec les organes de blocage pour empêcher l'extraction du lien par rapport à l'orifice. - Le lien comprend une zone de rupture privilégiée située entre le deuxième organe d'arrêt et une extrémité libre du lien. - Le scellé est une pièce monobloc en matériau synthétique. - Le réservoir est équipé d'au moins deux tiges filetées, alors que la platine est pourvue du même nombre d'oreilles que de tiges filetées du réservoir et que le scellé peut être immobilisé au choix autour de l'une des tiges filetées et neutraliser les surfaces fonctionnelles de dévissage d'un écrou de blocage d'une des oreilles sur cette tige filetée. - Le scellé est pourvu d'une marque d'identification pour le repérage de sa date de pose.

L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un extincteur conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective partielle d'un extincteur conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne II-II à la figure 1 ; - la figure 3 est une vue à plus grande échelle de l'encadré III de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV à la figure 2; - la figure 5 est une vue en perspective du scellé en sortie de moule ; - la figure 6 est une vue en perspective du scellé en sortie de moule, vu sous un autre angle ; - la figure 7 est une vue en perspective du scellé dans sa position fermée, sur l'extincteur des figures 1 à 4 correspondant à son utilisation qui en est faite dans l'invention. L'extincteur 2 représenté partiellement sur les figures 1 à 4 comprend un réservoir métallique 4, ou cuve, sur lequel est monté un système de commande 6. Le système de commande 6 comprend une platine 8, une poignée d'actionnement 10 et un tuyau souple 12 dont l'extrémité amont 122 est raccordée à la platine 8. L'extrémité aval 124 du tuyau souple 12 est raccordée à un diffuseur 14 commandé par un levier de commande 16. Le réservoir 4 est cylindrique à section circulaire autour d'un axe longitudinal X4. A l'opposé de son fond qui n'est pas représenté sur la figure 1, la partie supérieure du réservoir 4 est pourvue d'une ouverture 04 centrée sur l'axe X4. La platine 8 obture normalement cette ouverture 04. Pour maintenir en position la platine 8 sur le réservoir 4, le réservoir 4 est équipé de deux tiges filetées 18 qui s'étendent chacune selon un axe X18 parallèle à l'axe X4. Les deux tiges filetées 18 sont diamétralement opposées par rapport à l'axe X4, de part et d'autre de l'ouverture 04, comme visible à la figure 4. La platine 8 comprend des oreilles 20 chacune percée par un orifice 202, de manière à ce que la platine 8 puisse être montée sur le réservoir 4 avec les deux tiges filetées 18 engagées dans les oreilles 20. Deux écrous borgnes 22 sont vissés sur les tiges filetées 18 afin d'immobiliser la platine 8 sur le réservoir 4. Dans cette position, un joint 21 est comprimé entre le bord périphérique de l'ouverture 04 et la platine 8. Une cartouche de gaz 24, contenue dans le réservoir 4, est montée sur la platine 8. La poignée d'actionnement 10 est montée pivotante autour d'un axe Y26, défini par un pion 26 et perpendiculaire à l'axe X4. Un percuteur non représenté est mis en translation lors du basculement de la poignée d'actionnement 10 autour de l'axe Y26 et dans le sens de la flèche F10. Le percuteur perce alors la cartouche de gaz 24, ce qui libère le gaz propulseur dans le réservoir 4 et dans le tuyau souple 12. On peut alors diriger le produit d'extinction mélangé au gaz propulseur au moyen du diffuseur 14, en contrôlant le débit avec le levier de commande 16. Pour empêcher un mouvement intempestif et donc une perforation de la cartouche de gaz 24, la poignée d'actionnement 10 est bloquée en position autour de l'axe Y26 au moyen d'une goupille 28. Un premier scellé 30, disposé autour de la poignée d'actionnement 10 et de la goupille 28, permet de détecter si la goupille 28 a été retirée ou non. Un deuxième scellé 50 disposé autour d'un des écrous borgnes 22 tant qu'il n'a pas été rompu, permet d'empêcher de retirer le système de commande 6 par rapport au réservoir 4. Ce scellé 50 est pourvu d'une marque d'identification telle qu'une date, témoignant de sa date de mise en place, donc celle de la dernière maintenance effectuée. En variante, la marque d'identification peut être constituée par la couleur du scellé 50, une couleur étant attribuée à chaque année. Par exemple, les scellés mis en place en 2012 sont bleus, ceux mis en place en 2013 sont verts, ceux mis en place en 2014 sont jaunes, etc., ce qui permet de repérer au premier coup d'oeil l'année de mise en place du scellé 50. Par ailleurs, comme il en ressort plus particulièrement sur les figures 5 à 7, le scellé 50 est une pièce monobloc en matériau synthétique tel que, par exemple, du polyéthylène ou du polypropylène. Le scellé 50 comprend une première bague 52 et une deuxième bague 54 reliées par une languette 56 à section rectangulaire. La languette 56 comporte avantageusement deux amorces de pliage 561 et 562 destinées à agir comme points de faiblesse lors du pliage de la languette. Un lien 58 s'étend à partir d'un côté de la bague 52 opposé à la languette 56, jusqu'à une extrémité libre 582. On note 204 une surface annulaire terminale de l'oreille 20 orientée vers le réservoir 4 et 206 une surface annulaire de l'oreille 20 reliée à la surface 204 par un chanfrein 208. On note X20 un axe sur lequel est centré l'orifice 202. De la même manière, on note X52 un axe central de la bague 52 et X54 un axe central de la bague 54. En configuration montée du scellé autour de l'oreille 20 et de la tige filetée 18, les axes X18, X20, X52 et X54 sont confondus.

L'oreille 20 n'est pas à section extérieure circulaire autour de l'axe X20 et la bague 52 a une forme intérieure complémentaire de la forme extérieure de l'oreille 20, ce qui implique que la bague 52 ne peut pas pivoter autour de l'axe X52 en configuration montée. En revanche, la bague 54 est à section circulaire avec un rayon intérieur noté R54. On note R22 le rayon externe maximal de l'écrou borgne 22, c'est-à-dire la distance radiale maximale entre un axe central de l'écrou borgne 22 et une arrête de jonction de deux faces fonctionnelles 222 de l'écrou borgne 22. Comme représenté sur les figures 2 et 4, le rayon R54 est supérieur au rayon R22 afin que la bague 54 puisse entourer l'écrou borgne 22. La valeur du rayon R54 est telle que lorsque le scellé 50 est monté sur l'oreille 20, l'espace laissé entre la bague 54 et l'écrou 22 ne permet pas le passage d'un outil, tel qu'une clé à pipe, pour accéder aux surfaces fonctionnelles de l'écrou 22 constituée par ses faces externes plates 222. En pratique, l'écart entre le rayon R54 et le rayon R22 est inférieur à 0,3 mm, de préférence de l'ordre de 0,275 mm. La bague 54 comprend un orifice 542 de passage du lien 58, cet orifice étant parallèle à et disjoint du volume interne principal à section circulaire V54 de la bague 54 dans lequel est normalement reçu l'écrou borgne 22 et qui définit le rayon R54. Des languettes 546, représentées figure 2, bordent l'orifice 542 et forment globalement un tronc de cône se rétrécissant vers le haut de cette figure. Le lien 58 est globalement à section circulaire, il comprend une première partie 584, rectiligne en sortie de moule, qui s'étend de la bague 52 jusqu'à un premier organe d'arrêt 586. L'organe d'arrêt 586 est une boule empêchant l'enfoncement du lien 58 dans l'orifice de passage 542. Le lien 58 comprend également, entre le premier organe d'arrêt 586 et son extrémité libre 582, un deuxième organe d'arrêt 588. Le premier organe d'arrêt est une boule de diamètre supérieur au diamètre de l'orifice de passage 542. Ce premier organe d'arrêt vient donc en obturation de l'orifice de passage 542 et empêche de tirer le lien 58 vers le haut des figures 1 à 4 et 7 lorsque la boule vient au contact de la bague 54. Le deuxième organe d'arrêt 588 présente une forme globalement tronconique, la pointe du cône étant orientée vers l'extrémité libre 582. Ce deuxième organe d'arrêt 588 est donc orienté de manière à ce que le passage du lien 58 dans l'orifice 542 de la bague 54 soit facilité. En effet, lors du passage du lien 58 dans l'orifice de passage 542, le deuxième organe d'arrêt, repousse élastiquement les languettes 546 vers l'extérieur et traverse l'orifice de passage 542.

En revanche, le diamètre de la section arrière du deuxième organe 588 d'arrêt, c'est-à-dire la section orientée vers le premier organe d'arrêt 586, est strictement supérieur au diamètre de la section formée à l'extrémité libre des languettes 546. Les languettes 546 sont alors assez rigides pour empêcher le retrait du lien 58 de l'orifice 542, dans une direction orientée vers le bas aux figures 1 à 4 et 6. Comme il ressort des figures 2 à 4, la distance d entre la surface externe 206 et la surface externe 204 de l'oreille 20, prise parallèlement à l'axe X20, est supérieure à l'épaisseur e522 du fond 522 de la bague 52. De ce fait, la bague 52 autorise le contact de l'oreille 20 avec la surface extérieure 42 du réservoir 42 au voisinage de la tige filetée 18 ce qui améliore la stabilité de la platine 8 par rapport au réservoir 4. Pour mettre en place le scellé 50, il convient de retirer entièrement le système de commande 6 du réservoir 4, puis de positionner la bague 52 sous une des oreilles 20 de la platine 8 afin que la surface externe annulaire 206 de l'oreille 20 soit en contact avec le fond 522 de la bague 52. Le fond 522 de la bague 52 est creux, son épaisseur e522 est inférieure à la distance d, distance entre la surface 204 et 206 de l'oreille, prise selon l'axe X20. Ainsi, la surface 204 est en appui sur la surface 42 du réservoir 4 et la platine 8 est donc posée à plat sur le réservoir 4. Les oreilles 20 de la platine 8 sont donc alignées horizontalement ce qui assure la stabilité de la platine 8 sur le réservoir 4. La bague 52 ayant une forme extérieure complémentaire de la forme extérieure de l'oreille, qui est non circulaire, la bague 52 ne peut pas pivoter autour de l'axe X52 en configuration montée. Il convient alors de positionner les oreilles 20 de la platine 8 sur les tiges filetées 18 puis de serrer les écrous borgnes 22 sur les tiges filetées 18 afin de maintenir la platine 8 en position sur le réservoir 4. Dans cette configuration, les axes X18, X20 et X52 sont confondus.

L'opérateur vient ensuite positionner la bague 54 autour de l'écrou borgne 22, c'est-à-dire l'écrou vissé sur la tige filetée 18 autour de laquelle est positionnée la bague 52 du scellé 50, en repliant la languette 56. Les amorces de pliage 561 et 562 permettent de plier plus facilement la languette 56 à des endroits bien précis. Cela a aussi pour avantage que, pour une population de plusieurs scellés identiques au scellé 50, tous les scellés 50 sont pliés de la même façon et sont donc tous identiques en configuration pliée. On définit un axe X56 comme un axe longitudinal de la languette 56, un axe Y56 comme un axe perpendiculaire à l'axe X56 et contenu dans le plan de la surface extérieure 562 de la languette 56 et un axe Z56 perpendiculaire à l'axe Y56 et à l'axe X56. Concernant la section transversale de la languette 56, la plus grande dimension de la languette 56 est la dimension selon l'axe Y56. Ceci afin de pouvoir plier facilement la languette 56 autour de l'axe Y56 et de limiter les rotations de la languette 56 et donc de la bague 54 autour des axes X56 et Z56. Pour fermer le scellé, l'utilisateur doit insérer le lien 58 dans l'orifice 542 de la bague 54 jusqu'à ce que le deuxième organe d'arrêt 588 ait traversé l'orifice de passage 542. Il reste alors à tirer sur l'extrémité 582 pour rompre le lien 58 au moyen d'un point de rupture privilégiée 590 situé entre le deuxième organe d'arrêt 588 et l'extrémité 582 du lien 58. Ainsi, lors des opérations de maintenance ultérieures, l'opérateur sera obligé de couper le lien 58 et/ou la languette 56, afin de libérer l'écrou borgne 22 de la bague 54 et donc de pouvoir accéder aux surfaces fonctionnelles 222 de l'écrou borgne 22. Ceci permettant de retirer la platine 8 du réservoir 4. Ainsi, après chaque opération de maintenance, il convient de changer le scellé 50 de manière à pouvoir repérer par la suite un accès frauduleux. Le fait de changer de scellé permet également de témoigner de la période d'intervention car chaque scellé comporte une marque d'identification telle qu'une couleur spécifique par exemple, permettant d'identifier la période d'installation, comme mentionné ci-dessus. Le montage du scellé 50 peut s'effecteur, au choix, sur l'une ou l'autre des deux tiges filetées 18. Il est également possible d'installer un scellé sur chaque tige filetée 18. Selon d'autres modes de réalisation possibles associés de l'invention, il est possible d'utiliser des écrous traversant en lieu et place des écrous borgnes 22 ou encore d'utiliser un nombre de tiges filetées égal à 1 ou strictement supérieur à 2.

Claims

REVENDICATIONS1.- Extincteur comprenant : - un réservoir (4) équipé d'au moins une tige filetée externe (18), - un système de commande (6) incluant une platine (8), une poignée d'actionnement (10) et une goupille de blocage (28) de la poignée en position, par rapport à la platine (8), celle-ci étant pourvue d'au moins une oreille (20) disposée autour de la tige filetée (18), et - un écrou de blocage (22) de l'oreille (20) sur la tige filetée (18), caractérisé en ce que l'extincteur comprend un scellé (50) indépendant de la goupille (28), immobilisé autour de la tige filetée (18) et qui neutralise les surfaces fonctionnelles (222) de dévissage de l'écrou (22).
2.- Extincteur selon la revendication 1, caractérisé en ce que le scellé (50) comprend une bague de retenue (52) qui entoure l'oreille (20), une bague d'isolement (54) qui entoure l'écrou (22) et des moyens sécables (56, 58) de liaison entre la bague de retenue (52) et la bague d'isolement (54).
3.- Extincteur selon la revendication 2, caractérisé en ce que la bague de retenue (52) comporte un fond (522) qui définit, avec une partie annulaire entourant l'oreille (20), un volume de réception partielle de l'oreille (20).
4.- Extincteur selon la revendication 3, caractérisé en ce que le fond (522) une épaisseur (e522) adaptée pour autoriser un contact direct entre l'oreille (20) et le réservoir (4).
5.- Extincteur selon l'une des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que la section de l'oreille (20) a une forme extérieure non-circulaire et la bague de retenue (52) a une forme intérieure complémentaire de la forme extérieure de la section de l'oreille (20).
6.- Extincteur selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que les moyens sécables de liaison sont constitués d'une languette (56) qui relie les deux bagues avant immobilisation du scellé (50) autour de la tige filetée (18) et d'un lien (58) qui s'étend, en configuration fermée du scellé (50), à partir d'une première bague (52) parmila bague de retenue (52) et la bague d'isolement (54) jusqu'à la deuxième bague, la deuxième bague (54) comprenant des moyens de coincement (542, 546) du lien (58).
7.- Extincteur selon la revendication 6, caractérisé en ce que la deuxième bague comprend un orifice de passage (542) du lien (58) et des organes de blocage (546) du lien (58) dans l'orifice de passage (542), ces organes de blocage (546) bordant l'orifice de passage (542).
8.- Extincteur selon la revendication 7, caractérisé en ce que le lien (58) comporte un premier organe d'arrêt (586) qui limite l'introduction du lien dans l'orifice de passage (542) et un deuxième organe d'arrêt (588) qui, après avoir traversé l'orifice de passage (542), coopère avec les organes de blocage (546) pour empêcher l'extraction du lien (58) par rapport à l'orifice (542).
9.- Extincteur selon la revendication 8, caractérisé en ce que le lien (58) comprend une zone de rupture privilégiée (590) située entre le deuxième organe d'arrêt (588) et une extrémité libre du lien (582)
10.- Extincteur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le scellé (50) est une pièce monobloc en matériau synthétique.
11.- Extincteur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le réservoir (4) équipé d'au moins deux tiges filetées (18) en ce que la platine (8) est pourvue du même nombre d'oreilles (20) que de tige filetées (18) du réservoir (4) et en ce que le scellé (50) peut être immobilisé au choix autour de l'une des tiges filetées (18) et neutraliser les surfaces fonctionnelles (222) de dévissage d'un écrou de blocage (22) d'une des oreilles (20) sur cette tige filetée (18).
12. Extincteur selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le scellé (50) est pourvu d'une marque d'identification pour le repérage de sa date de pose.