FR2996574A1 - Dispositif et procede pour l'isolation thermique par l'exterieur d'un batiment - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif pour l'isolation thermique par l'extérieur d'une façade d'un bâtiment comprenant un empilement d'au moins une couche d'isolant thermique (2) apte à être fixée sur une paroi porteuse (1), d'une couche (3) de protection constituée de fibres de renfort et d'une couche de finition (4) apte à définir l'aspect final de la façade, ledit dispositif étant caractérisé en ce que ladite couche de finition (4) comprend un revêtement à base de liège projeté.

Description

Dispositif et procédé pour l'isolation thermique par l'extérieur d'un bâtiment La présente invention concerne le domaine de l'Isolation Thermique par l'Extérieur (ITE) de bâtiments.

Plus précisément, l'invention concerne un dispositif pour l'isolation thermique par l'extérieur d'une façade d'un bâtiment, comprenant un empilement d'au moins une couche d'isolant thermique apte à être fixée sur une paroi porteuse, d'une couche de protection constituée de fibres de renfort et d'une couche de finition apte à définir l'aspect final de la façade.

On utilise de plus en plus la technique de l'isolation thermique par l'extérieur des bâtiments, suivant laquelle l'isolant est placé à l'extérieur de la façade, qui a l'avantage de supprimer les ponts thermiques créés par les cloisons et les planchers, en même temps qu'elle permet de protéger efficacement la façade. L'isolation thermique par l'extérieur se décline en plusieurs familles de produit, parmi lesquelles on trouve les enduits sur isolant. Un tel dispositif d'isolation thermique par l'extérieur comprend classiquement une couche d'isolant, qui peut par exemple être constituée de panneaux de liège expansé, directement fixés sur la paroi porteuse, et une peau extérieure destinée à protéger la couche d'isolant et la paroi porteuse et qui consiste typiquement en une couche d'enduit (à base de sable, de ciment ou de chaux) appliquée sur l'isolant, le plus souvent armée avec un treillis de fibres de renforcement, servant de support pour l'enduit et permettant d'assurer la résistance mécanique de celui-ci, qui est en effet soumis à d'importante sollicitations du fait des dilatations de la couche d'isolant, qui réagit fortement aux variations climatiques extérieures. Une dernière couche d'enduit de finition termine généralement ce dispositif d'isolation thermique par l'extérieur et a vocation à donner à la façade ainsi équipée son aspect esthétique final. A cet effet, on utilise classiquement une finition en enduit hydraulique traditionnel formé de ciment ou de chaux et comportant des charges minérales. Toutefois, avec ce genre d'enduit de finition minéral, il apparaît rapidement des micros fissures dues aux efforts engendrés au niveau de la solidarisation de l'enduit de finition avec la couche sous-jacente sous l'effet des différences entre les coefficients de dilatation thermique. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer un dispositif d'isolation thermique par l'extérieur exempt des inconvénients précédemment évoqués et, en particulier, qui procure des performances thermiques supplémentaires tout en apportant une sécurité maximale contre la fissuration et contre l'infiltration d'eau liquide depuis l'extérieur. A cette fin, le dispositif d'isolation thermique par l'extérieur selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que ladite couche de finition comprend un revêtement à base de liège projeté. Outre l'effet esthétique qui en résulte, les avantages de l'utilisation du liège projeté en couche de finition du dispositif d'isolation par l'extérieur sont multiples. Notamment, le revêtement à base de liège projeté est à la fois imperméabilisant et extrêmement respirant, c'est-à-dire qu'il présente une forte perméance à la vapeur d'eau, ce qui permet avantageusement d'empêcher la condensation, tout en assainissant l'ensemble sur lequel il est disposé. Il est aussi élastique, c'est-à-dire qu'il ne se fissure pas. En outre, le revêtement à base de liège projeté procure avantageusement un complément d'isolation thermique au dispositif d'isolation thermique par l'extérieur grâce à sa faible conductivité thermique intrinsèque. Aussi, par contraste avec une finition minérale traditionnelle, à épaisseur constante, l'emploi du liège projeté permet de venir corriger positivement la résistance thermique totale à obtenir pour le dispositif d'isolation thermique par l'extérieur. Autrement dit, l'emploi du liège projeté en couche de finition permet d'améliorer la résistance thermique de l'ensemble, pour une même épaisseur d'isolant. Selon d'autres caractéristiques avantageuses du dispositif pour l'isolation thermique par l'extérieur conforme à l'invention, prises isolément ou en combinaison : - ledit revêtement à base de liège projeté présente une épaisseur comprise sensiblement entre 1,8mm et 2,2mm ; - le pourcentage en volume de liège par rapport au volume total dudit revêtement à base de liège projeté après séchage est égal à au moins 80% ; - ladite couche d'isolant thermique présente une épaisseur comprise entre 20mm et 300mm ; - ladite couche d'isolant thermique est constituée de panneaux de liège expansé ; - ladite couche de protection comporte un enduit de préférence à la chaux, tramé de fibres de verre. L'invention concerne également un procédé d'isolation thermique par l'extérieur d'une façade d'un bâtiment dans lequel on fixe une couche d'isolant thermique sur une paroi porteuse de la façade et on applique successivement sur ladite couche d'isolant thermique fixée sur ladite paroi porteuse, une couche de protection constituée de fibres de renfort et une couche de finition définissant l'aspect final de la façade. Selon l'invention, ladite couche de finition est réalisée par projection sous pression d'un enduit constitué à base de granulés de liège préparés en phase aqueuse, de sorte à former un revêtement en liège projeté sur ladite couche de protection. Avantageusement, ledit revêtement en liège projeté est appliqué par projection sous pression en au moins deux passes successives, de sorte que 20 ledit revêtement en liège projeté présente une épaisseur comprise sensiblement entre 1,8mm et 2,2mm. De préférence, ladite couche d'isolant thermique est constituée de panneaux de liège expansé. Selon un mode de réalisation, ladite couche de protection constituée de 25 fibres de renfort est réalisée en trois étapes successives consistant respectivement à déposer une première couche d'enduit, de préférence à la chaux, à noyer dans ladite première couche d'enduit un treillis de fibres de verre et, après séchage, à déposer une seconde couche d'enduit, de préférence à la chaux. 30 D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après d'un mode de réalisation particulier de 2 9965 74 4 l'invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence à la figure unique annexée illustrant schématiquement un dispositif pour l'isolation thermique par l'extérieur conforme à la présente invention. Comme illustré sur la figure unique annexée, la première étape pour 5 réaliser le dispositif pour l'isolation thermique par l'extérieur d'une façade selon l'invention consiste à fixer une couche d'isolant thermique 2 sur une paroi porteuse 1, constituée par la façade à traiter d'un bâtiment qu'on souhaite isoler par l'extérieur, laquelle a, selon les types, préalablement été préparée à cet effet (ragréage à l'aide d'un enduit minéral type gobetis, en particulier pour 10 les types de parois en briques ou parpaings). Cette couche d'isolant thermique 2 est par exemple constituée de panneaux de liège expansé, mis en place accolés les uns aux autres, selon un calepinage prédéterminé, par exemple de manière à ce que les joints verticaux des panneaux soient décalés. Les panneaux de liège expansé présentent de préférence des bords bouvetés pour 15 pour éviter les ponts thermiques et pour faciliter la mise en oeuvre, notamment en évitant le contre-croisé en deux épaisseurs. Les panneaux de liège expansé 2 sont fixés sur la paroi porteuse 1 à l'aide de moyens d'ancrage mécanique, connus en soit, adaptés à la paroi porteuse sur lesquels ils sont mis en place. Par exemple, les panneaux de liège expansé 2 sont posés chevillés (sur les briques, béton, parpaings), ou vissés (sur bois), et de préférence sans utilisation de colle, de façon à limiter l'apport de composants chimiques dans la réalisation du dispositif d'isolation par l'extérieur selon l'invention, dans un souci écologique. L'emploi de panneaux de liège expansé pour réaliser la couche d'isolant thermique 2 est particulièrement adapté, dans la mesure où il s'agit d'un isolant thermique naturel, imputrescible et perméant à la vapeur d'eau. En outre, il convient à tout type de support (murs maçonnés, briques, parpaings, béton banché, panneaux de bois, etc). La performance thermique obtenue est évidemment fonction de l'épaisseur de l'isolant. Les panneaux de liège expansé utilisés sont rectangulaires et présentent par exemple une dimension de 500 x 1000 mm, dans des épaisseurs pouvant aller par exemple de 20 mm à 300 mm. Aussi, la conductivité thermique du liège expansé étant de l'ordre de 0,040 W.m-1.K-1, la résistance thermique de la couche d'isolant thermique 2 varie en fonction de l'épaisseur (de 20 à 300 mm) entre 0,50 m2.K/W et 7,5 m2.K/W (par définition, la résistance thermique est le rapport entre l'épaisseur en mètre et la conductivité thermique). Une fois la couche d'isolant thermique 2 rapportée sur la surface de la paroi porteuse 1, l'étape suivante consiste en la pose d'une couche de protection 3 renforcée. Cette couche de protection 3 est préférentiellement constituée d'un enduit de chaux tramé de fibres de renfort. Elle est réalisée en trois phases successives. Tout d'abord, une première couche 31 destinée à la réalisation d'un enduit minéral, est appliquée sur les panneaux de liège expansé 2, par projection mécanique ou encore manuellement. On utilisera de préférence un enduit à base de chaux, qui est avantageusement imperméable à l'eau et perméable à l'air, favorisant ainsi les échanges gazeux entre l'intérieur et l'extérieur des bâtiments. Cette première couche d'enduit 31 constitue une couche d'accrochage dans laquelle un treillis de fibre de renfort 32 est noyée, par exemple par marouflage au moyen d'une diane d'enduiseur ou d'un outil similaire. Le treillis 32 de fibres de renfort utilisé en armature de la première couche d'enduit 31, est par exemple réalisé à partir de fibres de verre enduites d'un revêtement alcali-résistant. Ce treillis de fibres de verre de renfort 32 a pour objectif d'assurer la résistance mécanique de la première couche d'enduit 31, en réduisant le risque de fissuration, permettant ainsi la tenue dans le temps de l'enduit. Enfin, après un temps de séchage de l'ordre de 24 à 48 heures, une seconde couche d'enduit 33, également préférentiellement obtenue sur une base d'enduit minéral à base de chaux, est appliquée, venant recouvrir le treillis 32 de fibres de verre de renfort, permettant ainsi d'achever la couche de protection 3 constituée de fibres de renfort, en assurant un état de surface homogène et plan, tout en renforçant la résistance mécanique de l'ensemble. La seconde couche d'enduit 33, comme la première couche d'enduit 31, doit être d'une épaisseur la plus régulière possible. Elles présentent en outre toutes deux une épaisseur équivalente, comprise préférentiellement entre 3 et 4mm, de sorte que l'ensemble formé par la couche 3 de protection présente préférentiellement une épaisseur comprise entre environ 6mm et 8mm.

La dernière étape de réalisation du dispositif d'isolation thermique par l'extérieur selon l'invention consiste en la pose d'une couche de finition 4, après séchage complet de la couche 3 de protection. Conformément à l'invention, cette couche de finition 4 est constituée d'un revêtement à base de liège projeté. Ce revêtement à base de liège projeté est obtenu à partir d'un enduit constitué de granulés de liège, qui se présente sous la forme d'une pâte semidense destinée à être appliquée par projection sous pression, de façon à traiter l'ensemble de la surface de façade préalablement isolée avec les panneaux de liège expansé 2 recouverts de la couche 3 de protection avec fibres de renfort.

De préférence, toujours dans un souci de proposer un dispositif d'isolation thermique par l'extérieur le plus écologique et le plus naturel possible, on choisira un enduit constitué de granulés de liège préparé en phase aqueuse. Toutefois, cela n'est nullement limitatif et, de manière plus générale, on pourra utiliser tout type d'enduit à base de granulés de liège selon une préparation (enduit en phase solvant par exemple) permettant de projeter cet enduit à base de liège sur la façade, pour former ainsi le revêtement à base de liège projeté de l'invention. A titre d'exemple, l'enduit utilisé pour former la couche de finition 4 en liège projeté est à base d'un mélange de granulés de liège, de graisse végétale, d'eau, de résine acrylique et de liants en base aqueuse, par exemple des composés vinyliques en dispersion aqueuse. Il est de préférence coloré à l'aide de pigments choisis. On pourra par exemple utiliser le produit vendu sous la marque commerciale « Subertres Liège projeté ». Cet enduit, qui met donc en oeuvre un mortier de liège en granulés, est avantageusement appliqué par projection sous pression, en au moins deux passes, de manière à éviter tout risque de craquèlement en cas de mise en oeuvre d'une seule couche en quantité excessive. De préférence, on appliquera une première couche d'enduit d'environ 1 à 1,2mm d'épaisseur, puis, après séchage, une deuxième couche d'environ 0,8 à 1 mm d'épaisseur, de sorte que le revêtement à base de liège projeté ainsi obtenu présente une épaisseur comprise entre environ 1,8mm et 2,2mm, avantageusement de l'ordre de 2mm.

Le pourcentage en volume de liège dans le revêtement de liège projeté ainsi obtenu est avantageusement au moins égal à 80% après séchage complet de la couche de finition 4. Tout en assurant la finition esthétique à la façade ainsi traitée, la nature de la couche de finition 4 à base de liège projeté selon l'invention lui permet avantageusement d'apporter parallèlement un complément thermique (correction thermique) à l'isolation thermique de la façade, en combinaison avec les autres éléments du dispositif d'isolation thermique par l'extérieur, en particulier la couche d'isolant thermique 2 à base de liège expansé fixée sur la paroi porteuse 1. Par contraste, les revêtements plastiques épais (RPE) ou les revêtements à base d'enduit minéral traditionnellement mis en oeuvre en couche de finition sur les façades n'apportent aucun gain significatif en termes d'isolation thermique. A titre d'exemple, la conductivité thermique du revêtement obtenu à base de liège projeté étant de l'ordre de 0,038 W.m-1.K-1, la résistance thermique procurée par la couche de finition 4 conformément à l'invention est de l'ordre de 0,053 m2.K/W, pour une épaisseur de 2mm. En outre, la couche de finition 4 en liège projeté selon l'invention présente une certaine élasticité, de part les qualités naturelles intrinsèques du liège, qui permet avantageusement d'éviter les micro-fissures récurrentes sur les systèmes d'isolation thermique par l'extérieur traditionnels avec finition minérale. Egalement, le dispositif pour l'isolation thermique par l'extérieur selon l'invention présente la caractéristique avantageuse d'être un ensemble présentant une perméabilité élevée à la vapeur d'eau, basé sur le principe de la résistance à la diffusion de vapeur d'eau (Sd) décroissante depuis la couche d'isolant thermique 2 (la plus à l'intérieur) jusqu'à la couche de finition 4 (la plus extérieur). En effet, pour que la vapeur d'eau puisse migrer efficacement à travers une paroi, il est nécessaire que la valeur Sd des matériaux constituant la paroi soit dégressive de l'intérieur (moindre perméabilité) vers l'extérieur (meilleure perméabilité) selon un facteur minimum de 1 à 5. Or, grâce à la composition et à la structure du revêtement en liège projeté constituant la couche de finition 4, cette dernière est fortement perméante à la vapeur d'eau, c'est-à-dire qu'elle présente une faible résistance à la diffusion de vapeur d'eau, tout en étant avantageusement imperméable à l'eau liquide. Ainsi, la mise en oeuvre de la couche de finition 4 en liège projeté conformément à l'invention permet d'une part, de constituer un ensemble extrêmement perméant à la vapeur d'eau, ce qui permet de laisser respirer la façade et évite le phénomène de condensation et, d'autre part, de protéger efficacement la façade contre les infiltrations d'eau liquide depuis l'extérieur. La couche de finition 4 en liège projeté forme donc avantageusement une couche d'imperméabilisation respirante de la façade.

Enfin, un autre avantage de la finition en liège projeté en regard des finitions minérales traditionnelles, est qu'elle est lessivable par haute-pression sans risque aucun de provoquer des cisaillements ou de l'altérer tant au niveau technique qu'esthétique.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif pour l'isolation thermique par l'extérieur d'une façade d'un bâtiment comprenant un empilement d'au moins une couche d'isolant thermique (2) apte à être fixée sur une paroi porteuse (1), d'une couche (3) de protection constituée de fibres de renfort et d'une couche de finition (4) apte à définir l'aspect final de la façade, ledit dispositif étant caractérisé en ce que ladite couche de finition (4) comprend un revêtement à base de liège projeté.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que ledit revêtement à base de liège projeté présente une épaisseur comprise sensiblement entre 1,8mm et 2,2mm.
3. 3. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que le pourcentage en volume de liège par rapport au volume total dudit revêtement à base de liège projeté après séchage est égal à au moins 80%.
4. 4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite couche d'isolant thermique (2) présente une épaisseur comprise entre 20mm et 300mm.
5. 5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite couche d'isolant thermique (2) est constituée de panneaux de liège expansé.
6. 6. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que ladite couche (3) de protection comporte un enduit de préférence à la chaux, tramé de fibres de verre.
7. 7. Procédé d'isolation thermique par l'extérieur d'une façade d'un bâtiment dans lequel on fixe une couche d'isolant thermique (2) sur une paroi porteuse (1) de la façade et on applique successivement sur ladite couche d'isolant thermique (2) fixée sur ladite paroi porteuse, une couche (3) de protection constituée de fibres de renfort et une couche de finition (4) définissant l'aspect final de la façade ainsi traité, ledit procédé étant caractérisé en ce que ladite couche de finition (4) est réalisée par projection sous pression d'un enduit à base de granulés de liège, de sorte à former un revêtement en liège projeté sur ladite couche (3) de protection.
8. 8. Procédé selon la revendication 7, caractérisé en ce que ledit revêtement en liège projeté est appliqué par projection sous pression en au moins deux passes successives, de sorte que ledit revêtement en liège projeté présente une épaisseur comprise sensiblement entre 1,8mm et 2,2mm.
9. 9. Procédé selon l'une quelconque des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que ladite couche d'isolant thermique (2) est constituée de panneaux de liège expansé.
10. 10. Procédé selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que ladite couche (3) de protection constituée de fibres de renfort est réalisée en trois étapes successives consistant respectivement à déposer une première couche d'enduit (31), de préférence à la chaux, à noyer dans ladite première couche d'enduit (31) un treillis de fibres de verre (32) et, après séchage, à déposer une seconde couche d'enduit (33), de préférence à la chaux.15