FR2995620A1 - Dispositif de fixation d'une couche d'un materiau synthetique isolant - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un dispositif de fixation (10) d'une couche d'un matériau synthétique isolant sur une paroi, ledit dispositif présentant une première partie d'ancrage (12) apte à être ancrée dans ladite paroi et une seconde partie d'ancrage (14), opposée à ladite première partie d'ancrage (12), apte à être ancrée dans ladite couche d'un matériau synthétique isolant pour pouvoir fixer ladite couche d'un matériau synthétique isolant sur ladite paroi. Selon l'invention, ladite seconde partie d'ancrage (14) comporte d'une part une tige (18) présentant une extrémité libre de perforation (20), et d'autre part au moins une ailette anti-retour flexible (22, 24 ; 36, 38) montée sur ladite tige (18), ladite ailette anti-retour flexible (22, 24 ; 36, 38) s'étendant librement le long de ladite tige (18) à l'opposée de ladite extrémité libre de perforation (20).

Description

Dispositif de fixation d'une couche d'un matériau synthétique isolant La présente invention se rapporte à un dispositif de fixation permettant de fixer une couche d'un matériau synthétique isolant sur une paroi.

Un domaine d'application envisagé est notamment celui de l'isolation des plafonds où il est nécessaire de fixer des plaques en matériau isolant, par exemple en polystyrène expansé. Ces matériaux contiennent plus de 95 % d'air et sont donc de bons isolants. Ils sont relativement friables et ils peuvent être aisément fixés sur une paroi de plafond au moyen de vis de fixation. Un autre domaine d'application envisagé, est celui des planchers étendus au-dessus des vides sanitaires. Si la paroi de plafond comporte des éléments en bois, on applique les plaques en polystyrène expansé contre la paroi de plafond et on vient visser directement les vis de fixation à travers les plaques depuis leur surface externe apparente jusqu'à atteindre, à l'opposé, l'élément en bois. Toutefois, les têtes de vis de fixation qui retiennent les plaques, apparaissent contre leur surface externe et constituent des ponts thermiques. Aussi, il a été imaginé de former des rainures dans la surface externe des plaques en polystyrène expansé afin de pouvoir y visser les vis de fixation. Les têtes de ces vis viennent alors s'appliquer contre le fond des rainures pour retenir les plaques, et on vient ensuite garnir la rainure d'une bande de polystyrène expansé afin de masquer la tête des vis de fixations et d'améliorer l'isolation. Toutefois, la mise en oeuvre de ces vis de fixations dans une paroi de plafond est réalisée manuellement et elle est ainsi relativement pénible pour un opérateur. Il convient en effet pour celui-ci, d'une part de maintenir à bout de bras la plaque de matériau isolant contre la paroi de plafond, et d'autre part de venir visser la vis de fixations au moyen d'une visseuse à travers la plaque. Conséquemment, le coût d'isolation des plafonds est relativement élevé. Au surplus, la tâche est encore plus complexe, lorsque les plafonds comportent des hourdis en béton, ou même déjà un matériau isolant, ou encore, lorsqu'il s'agit de planchers sur vide sanitaire.

Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre la présente invention est de fournir un dispositif de fixation de matériau synthétique isolant qui soit plus simple à mettre en oeuvre et par conséquent moins coûteux. Dans ce but, la présente invention propose un dispositif de fixation d'une couche d'un matériau synthétique isolant sur une paroi, ledit dispositif présentant une première partie d'ancrage apte à être ancrée dans ladite paroi et une seconde partie d'ancrage, opposée à ladite première partie d'ancrage, apte à être ancrée dans ladite couche d'un matériau synthétique isolant pour pouvoir fixer ladite couche d'un matériau synthétique isolant sur ladite paroi.

Selon l'invention, ladite seconde partie d'ancrage comporte d'une part une tige présentant une extrémité libre de perforation, et d'autre part au moins une ailette anti-retour flexible montée sur ladite tige, ladite ailette anti-retour flexible s'étendant librement le long de ladite tige à l'opposée de ladite extrémité libre de perforation.

Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en oeuvre d'une seconde partie d'ancrage, apte à venir s'ancrer dans la couche de matériau synthétique isolant en entraînant simplement à force la couche de matériau synthétique isolant contre la seconde partie d'ancrage. Le dispositif de fixation conforme à l'invention est en effet mis en oeuvre, tout d'abord en ancrant la première partie d'ancrage dans la paroi, de manière à ce que la seconde partie d'ancrage, et plus particulièrement la tige, vienne s'étendre en saillie de la paroi. Des dispositifs de fixation sont ainsi installés de proche en proche dans la paroi. La couche de matériau synthétique isolant, généralement sous forme de plaques est alors appliquée au regard de la paroi contre les extrémités libres de perforation des tiges. Ensuite, elle est pressée contre les extrémités libres de perforation qui perforent alors le matériau, à mesure qu'elle est entraînée vers la paroi. Au terme de sa course, lorsque la couche est en appui contre la paroi, les tiges de la seconde partie d'ancrage sont enfoncées dans la couche de matériau synthétique isolant et les ailettes anti-retour flexibles permettent d'éviter, qu'à l'inverse, la couche ne se désolidarise de la paroi. De la sorte, une fois les dispositifs de fixation installés dans la paroi, il suffit de venir presser la couche de matériau synthétique isolant contre les extrémités libres de perforation, de manière à y faire pénétrer la tige et l'ailette anti-retour flexible. Ainsi, la couche de matériau synthétique est solidaire de la paroi. On comprend qu'une telle mise en oeuvre facilite l'application d'une couche de matériau synthétique isolant sous les planchers des vides sanitaires, où la hauteur disponible est relativement faible et où les opérateurs ont du mal à se mouvoir. Cette hauteur est en effet parfois inférieure à un mètre. En outre, non seulement la mise en oeuvre est rendue plus aisée mais au surplus, aucune partie du dispositif de fixation n'apparaît sur la face externe de la couche opposée à la paroi.

Par ailleurs, ladite ailette anti-retour flexible est avantageusement mobile en pivotement entre une position écartée à distance de ladite tige et une position rapprochée de ladite tige. Ainsi, lorsque l'extrémité libre de perforation perfore et pénètre à l'intérieur de la couche de matériau synthétique isolant, à mesure que cette dernière est pressée contre la paroi, l'ailette anti-retour flexible pivote vers la tige pour faciliter l'enfoncement de la tige à travers la couche. A l'inverse, lorsque la pression cesse, l'ailette anti-retour tend à s'écarter de la tige et à retrouver sa position initiale en constituant un ancrage à l'intérieur de la couche. Et au surplus, lorsque la couche tend à être écartée de la paroi, l'ailette anti-retour tend à s'écarter plus encore de la tige et à résister plus encore au mouvement. De plus, ladite ailette anti-retour présente une extrémité libre d'arrêt et ladite seconde partie d'ancrage comprend en outre un lien flexible d'arrêt qui relie ladite extrémité libre d'arrêt et ladite tige pour pouvoir retenir ladite ailette anti-retour dans ladite position écartée à distance de ladite tige. Ainsi, l'ailette anti-retour ne peut pivoter au-delà d'une certaine amplitude, en demeurant dans une position, par rapport à la tige, inférieure à 90°. De la sorte, la résistance à l'écartement de la couche de matériau synthétique isolant ou à son arrachement de la paroi est considérablement accrue. Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, ladite seconde partie d'ancrage comporte en outre une autre ailette anti-retour flexible solidaire de ladite extrémité libre de perforation. Par exemple, ladite autre ailette anti-retour flexible s'étend sensiblement parallèlement à ladite ailette anti-retour. De la sorte, on améliore plus encore les capacités d'ancrage de la seconde partie d'ancrage à l'intérieur de la couche de matériau synthétique isolant. En outre, ladite autre ailette anti-retour flexible et ladite ailette anti-retour sont reliées ensemble par un lien d'accouplement. Et de la sorte, le pivotement de ladite autre ailette anti-retour flexible est à son tour limité, parallèlement à l'ailette anti-retour flexible, ce qui améliore les capacités d'ancrage. De plus, selon une variante de réalisation de l'invention particulièrement avantageuse, la seconde partie d'ancrage présente deux ailettes anti-retour flexibles symétriques l'une de l'autre par rapport à la tige.

Selon un mode de réalisation de l'invention particulièrement avantageux, ladite première partie d'ancrage est identique à ladite seconde partie d'ancrage. De la sorte, le dispositif de fixation peut être installé dans des parois déjà recouvertes d'une couche d'un matériau synthétique isolant, par exemple dans les vides sanitaires des bâtiments, et conséquemment, une nouvelle couche de matériau isolant peut être appliquée contre cette première couche. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, ladite première partie d'ancrage comporte une platine d'ancrage présentant un bord libre opposé à ladite seconde partie d'ancrage, et ladite platine comprend des languettes flexibles qui s'étendent en saillie de ladite platine et à l'opposé dudit bord libre.

Ainsi, le dispositif de fixation peut être solidarisé à une paroi de plafond comprenant des hourdis en béton. La platine d'ancrage étant glissée à force entre deux hourdis, et est ainsi rendu solidaire de la paroi de plafond tandis que la tige s'étend en saillie de cette paroi. Au surplus, le dispositif de fixation comprend une platine d'arrêt située entre lesdites première et seconde parties d'ancrage, et ladite tige s'étend sensiblement perpendiculairement à ladite platine d'arrêt. Cette platine d'arrêt offre une butée permettant de limiter l'enfoncement de la première partie d'ancrage entre les hourdi ou dans un matériau d'isolation. En outre, le dispositif de fixation est moulé d'une seule pièce dans un 30 matériau polymère, par exemple en polyamide et plus précisément en polyamide-6. Le cas échéant, des charges fibreuses sont incorporées à l'intérieur du polyamide. 2 99562 0 5 D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers de l'invention, donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : 5 - la Figure 1 est une vue schématique en perspective d'un dispositif de fixation conforme à l'invention selon une première variante de réalisation ; - la Figure 2 est une vue schématique de face d'une partie du dispositif de fixation représentée sur la figure 1; - la Figure 3 est une vue schématique en perspective d'un dispositif de 10 fixation conforme à l'invention selon une seconde variante de réalisation; et, - la Figure 4 est une vue schématique de côté du dispositif de fixation représentée sur la figure 3. La Figure 1 illustre un dispositif de fixation 10 d'une couche d'un matériau synthétique isolant selon une première variante de réalisation. Il est moulé 15 d'une seule pièce en matière plastique, par exemple en polyamide-6, chargé de fibres synthétiques. Il présente une première partie d'ancrage 12 symétrique d'une seconde partie d'ancrage 14 par rapport à une platine d'arrêt 16. La seconde partie d'ancrage 14, tout comme la première, comprend une tige 18 d'axe de symétrie 20 A et de section sensiblement carrée. Cette dernière présente une extrémité libre de perforation 20 en pointe située à l'extrémité libre de la tige 18. La seconde partie d'ancrage 14 comprend également deux premières ailettes anti-retour flexibles sensiblement parallèles et solidaires de la tige 18, l'une proximale 22 située vers la platine d'arrêt 15, l'autre distale 24 solidaire de 25 l'extrémité libre de perforation 20. Ces deux ailettes anti-retour 22, 24 s'étendent librement l'une au-dessus de l'autre selon une direction parallèle à l'axe A de la tige 18. En outre, elles s'étendent sur la Figure 1 dans un sens opposé à l'extrémité de perforation 20 en formant un angle aigu avec l'axe A, par exemple inférieur à 45° et plus avantageusement voisin de 30°.

On observera que la mise en oeuvre d'une seule ailette est également possible. Dans le cas où les deux ailettes anti-retour 22, 24 sont mises en oeuvre, et selon une variante de réalisation de l'invention telle qu'illustrée sur la Figure 1, les deux ailettes anti-retour 22, 24 sont reliées mécaniquement ensemble par un premier lien d'accouplement 26 orienté sensiblement parallèlement à la tige 18. Les ailettes anti-retour 22, 24 s'étendent entre une première extrémité de liaison 28 sur la tige 18, et une première extrémité libre d'arrêt opposée 30 et elles sont aptes à pivoter précisément autour de leur première extrémité de liaison 28. Avantageusement, les ailettes anti-retour 22, 24 présentent respectivement au niveau de leur première extrémité de liaison 28 située vers ladite tige 18, un amincissement local pour faciliter le pivotement des deux ailettes anti-retour 22, 24.

Par ailleurs, le premier lien d'accouplement 26 est moulé avec le dispositif de fixation 10, et il est lui-même apte à pivoter au niveau de ses deux extrémités opposées 32, 34 respectivement sur les deux ailettes anti-retour 22, 24 comme l'illustre la Figure 2. On observera que les deux extrémités opposées 32, 34 du lien d'accouplement 26 sont respectivement solidaires des deux ailettes anti-retour 22, 24, respectivement près de leur extrémité libre d'arrêt opposée 30. Ainsi, les deux ailettes anti-retour 22, 24 et le lien d'accouplement 26, forment ensemble avec la tige 18 un parallélogramme déformable comme l'illustre la Figure 2, sur laquelle les deux ailettes anti-retour 22, 24 sont respectivement pivotées contre la tige 18. En conséquence, la mise en mouvement de l'une ou l'autre des ailettes anti-retour 22, 24, dans des conditions que l'on décrira ci-après, selon un mouvement de pivotement entre une position rapprochée et une position écartée de la tige 18, provoque parallèlement le pivotement de l'autre ou l'une des ailettes anti-retour 22, 24. Le dispositif de fixation 10 conforme à l'invention peut fonctionner avec une seule ailette anti-retour 22 ou 24, et avantageusement avec les deux seules ailettes anti-retour 22, 24 superposées. Encore plus avantageusement, comme illustré sur les Figures 1 et 2, il peut fonctionner avec deux secondes ailettes anti-retour flexibles complémentaires, l'une proximale 36, l'autre distale 38, solidaires de la tige 18 et respectivement symétriques des deux premières ailettes anti-retour 22, 24, par rapport à l'axe de symétrie A de la tige 18. Elles sont reliées au niveau de leur seconde extrémité de liaison 39. Aussi, les deux secondes ailettes anti-retour flexibles 36, 38 sont-elles reliées ensemble par un second lien d'accouplement 40.

En outre, les ailettes anti-retour flexibles proximales 22, 36 sont respectivement reliées à la tige 18 par un lien flexible 42, 44. Ce lien flexible 42, 44 est également moulé avec le dispositif de fixation 10, et il permet non seulement d'éviter le retournement des ailettes anti-retour flexibles proximales 22, 24, mais aussi celui des ailettes anti-retour flexibles distales 24, 38 retenues par leur lien d'accouplement correspondant 26, 40. En effet, grâce au lien flexible, 42, 44, les ailettes anti-retour flexibles distales 24, 38 et proximales 22, 36 sont maintenues avec une inclinaison voisine de 30° par rapport à la tige 18 et elles ne peuvent se retourner vers l'extrémité de perforation 20. Elles conservent alors leur position de résistance à l'arrachement comme on l'expliquera ci-après. De plus, la tige 18 présente une encoche 46, ménagée en regard des liens flexibles 42, 44, de manière à pouvoir les recevoir sous forme repliée, lorsque les ailettes anti-retour flexibles proximales 22, 36 sont dans une position rapprochée de la tige 18. Le lien flexible 42 de la première ailette anti- retour proximale est représenté dans cette position repliée à l'intérieur de l'encoche 46 sur la Figure 2. Une telle caractéristique permet de rabattre l'aile anti-retour 22 en contact avec la tige 18. Selon un mode de mise en oeuvre non représenté, la seconde partie d'ancrage 14 présente les deux seules ailettes anti-retour distales 24, 38, reliées symétriquement l'une de l'autre à l'extrémité libre de perforation 20. Et avantageusement, elles sont respectivement reliées à la tige 18 par les liens flexibles 42, 44. Selon la première variante de réalisation représentée sur la Figure 1, la première partie d'ancrage 12 est symétrique de la seconde partie d'ancrage 14 par rapport plan P défini par la platine d'arrêt 16. Aussi, elle présente les mêmes éléments portant les mêmes références et ils jouent le même rôle comme on va l'expliquer ci-après. Ainsi, lorsqu'une paroi de plafond, présente une première couche d'un matériau synthétique isolant et qu'il convient d'en ajouter une seconde, des dispositifs de fixation 10 tels que décrit ci-dessus sont enfoncés de proche en proche dans ladite première couche.

Pour ce faire, l'extrémité de perforation 20 de la première partie d'ancrage 12 est appliquée contre la première couche de matériau synthétique isolant et la tige 18 est enfoncée à travers la première couche en la maintenant sensiblement perpendiculairement à cette couche. Au cours de cet enfoncement, l'extrémité de perforation 20 perfore tout d'abord la couche en la comprimant et ensuite, les ailettes anti-retour flexibles distales 24, 38 puis proximales, 22, 36, pivotent respectivement autour de leur extrémité de liaison 28 ; 39, et se rabattent vers la tige 18 au fur et à mesure de l'enfoncement, tandis que les liens flexibles 42, 44 se replient et viennent s'escamoter à l'intérieur de l'encoche 46, comme l'illustre la Figure 2, pour le lien flexible 42 situé à droite. On observera que, durant une première phase d'enfoncement où seules les ailettes anti-retour flexibles distales 24, 38 pénètrent dans le matériau synthétique isolant, et se rabattent vers la tige 18, les ailettes anti-retour flexibles proximales 22, 36 sont l'également rabattues vers la tige 18, pour autant que les liens d'accouplement 26, 40 qui les entraînent respectivement soient relativement rigides. Aussi, les ailettes anti-retour flexibles distales 24, 38 fraient un chemin de passage à travers la couche de matériau synthétique isolant, tandis que les ailettes anti-retour flexibles proximales 22, 36 emprunte ce chemin de passage en offrant peu de résistance à l'enfoncement. Lorsque la platine d'arrêt 16 vient en appui contre la couche de matériau synthétique isolant, l'enfoncement cesse et les ailettes anti-retour flexibles distales 24, 38 et proximales 22, 36 sont enfoncées à travers la couche de matériau synthétique isolant. Cette dernière se relaxe alors sensiblement. Un avantage de l'invention réside en ce que les ailettes anti-retour flexibles distales 24, 38 sont respectivement liés en mouvement aux ailettes anti-retour flexibles proximales 22, 36. Ainsi, lorsqu'un effort est exercé en sens inverse au sens d'enfoncement, les extrémités libres d'arrêt opposées 30 des ailettes anti-retour flexibles distales 24, 38 viennent en prise respectivement sur les parois du chemin de passage ménagé à travers le matériau synthétique isolant. Et les ailettes anti-retour flexibles distales 24, 38 tendent alors à pivoter en s'écartant de la tige 18 et en pénétrant plus encore dans l'épaisseur de la couche de matériau synthétique isolant selon une direction perpendiculaire à la tige 18.

Partant, le mouvement des ailettes anti-retour flexibles distales 24, 38 provoque alors un mouvement symétrique des ailettes anti-retour flexibles proximales 22, 36 grâces aux liens d'accouplement 26, 40 qui les relient respectivement. Aussi, les extrémités libres d'arrêt opposées 30 des ailettes anti-retour flexibles proximales 22, 36 viennent également en prise respectivement sur la paroi dudit chemin de passage. En conséquence, les ailettes anti-retour flexibles distales et proximales 24, 38 ; 22, 36 viennent s'ancrer selon une cinématique analogue et de manière identique dans l'épaisseur de la couche de matériau synthétique isolant. Et partant, elles confèrent une plus grande résistance à l'arrachement de la première partie d'ancrage 12. Par ailleurs, grâce aux lien flexibles, 42, 44 les ailettes anti-retour flexibles distales 24, 38 et proximales 22, 36 sont maintenues avec une inclinaison voisine de 30° par rapport à la tige 18 et elles ne peuvent se retourner vers l'extrémité de perforation 20, puisqu'elles sont respectivement retenues par ces liens flexibles 42, 44. Elles conservent alors leur position de résistance à l'arrachement, et partant, le dispositif de fixation est fermement ancré dans la première couche de matériau synthétique isolant. La seconde partie d'ancrage 14 s'étend alors en saillie de la première couche de matériau synthétique isolant et la tige 18 sensiblement perpendiculaire à cette couche. De la sorte, la seconde couche de matériau synthétique isolant peut être appliquée contre l'extrémité de perforation 20 de la seconde partie d'ancrage 14 puis entraînée à force vers la première couche de sorte que la tige 18 et les ailettes anti-retour flexibles distales et proximales 24, 38 ; 22, 36 de la seconde partie d'ancrage 14 s'enfoncent à travers la seconde couche, selon une cinématique analogue à celle de la première partie d'ancrage 12 à l'intérieur de la première couche. Partant, la seconde partie d'ancrage 14 présente une résistance à l'arrachement de la seconde couche analogue à celle de la première partie d'ancrage 12 de la première couche.

Ainsi, la seconde couche de matériau synthétique isolant, sous forme de plaques, est appliquée et pressée à force contre une pluralité de seconde partie d'ancrage 14 espacées de proche en proche sur la première couche de matériau synthétique de manière à solidariser la seconde couche à la première.

En conséquence, la face externe de la seconde couche de matériau synthétique, opposée à la première couche, est totalement libre de tout moyen de fixation. On se reportera aux figures 3 et 4, illustrant une seconde variante de réalisation du dispositif de fixation 10 conforme à l'invention. Il est, tout comme le précédent, moulé d'une seule pièce en matériau polymère. Celui-ci présente une seconde partie d'ancrage 14 totalement identique à celle de la précédente variante. On y retrouve la platine d'arrêt 16 et l'extrémité de perforation 20 et entre les deux, les ailettes anti-retour flexibles distales et proximales 24, 38 ; 22, 36 retenues entre elles respectivement par leurs liens d'accouplement 26, 40, et à la tige 18 par leurs liens flexibles 42, 44. S'agissant de la première partie d'ancrage 12, elle comporte une platine d'ancrage 50 s'étendant à l'opposé de la tige 18 de la seconde partie d'ancrage 14 et selon l'axe de symétrie A. Partant, elle s'étend sensiblement perpendiculairement à la platine d'arrêt 16 et sa largeur est voisine de celle de cette dernière. Elle présente un bord libre 52 opposé à l'extrémité de perforation 20 de la seconde partie d'ancrage 14. En outre, deux languettes flexibles en V sont ménagées sur la platine d'ancrage 50, l'une 54, vers le bord libre 52, en saillie d'une face, l'autre 56, vers la platine ancrage 16, en saillie de l'autre face. Les languettes flexibles en V sont inclinées d'environ 30° par rapport à la platine d'ancrage 50 et leur pointe est orientée à l'opposé du bord libre 52, vers la platine d'arrêt 16. De la sorte, lorsqu'une paroi de plafond est constituée d'hourdis en béton, la première partie d'ancrage 12, et plus précisément la platine d'ancrage 50 peut alors être insérée à force entre les hourdis. Ainsi, on applique le bord libre 52 entre deux hourdis puis on enfonce la platine d'ancrage 50, tandis que les languettes flexibles en V 54, 56 tendent à se rabattre vers le plan de la platine d'ancrage 50. Lorsque la platine d'arrêt 16 vient en appui à cheval sur les deux hourdis, et que le platine d'ancrage 50 est entièrement logée entre les deux hourdis, les des languettes flexibles en V 54, 56 tendent à s'écarter du plan de la platine et leur pointe vient s'ancrer dans les hourdis. De la sorte, la platine d'ancrage 50 présente une forte résistance à l'arrachement dans le sens opposé à son sens d'enfoncement.

La seconde partie d'ancrage 14 vient alors en saillie de la paroi de plafond, et tout comme dans la précédente variante de réalisation, une couche d'un matériau synthétique isolant peut être appliquée contre la seconde partie d'ancrage 14.5

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif de fixation (10) d'une couche d'un matériau synthétique isolant sur une paroi, ledit dispositif présentant une première partie d'ancrage (12) apte à être ancrée dans ladite paroi et une seconde partie d'ancrage (14), opposée à ladite première partie d'ancrage (12), apte à être ancrée dans ladite couche d'un matériau synthétique isolant pour pouvoir fixer ladite couche d'un matériau synthétique isolant sur ladite paroi ; caractérisé en ce que ladite seconde partie d'ancrage (14) comporte d'une part une tige (18) présentant une extrémité libre de perforation (20), et d'autre part au moins une ailette anti-retour flexible (22, 24 ; 36, 38) montée sur ladite tige (18), ladite ailette anti-retour flexible (22, 24 ; 36, 38) s'étendant librement le long de ladite tige (18) à l'opposée de ladite extrémité libre de perforation (20).
2. 2. Dispositif de fixation selon la revendication 1, caractérisé en ce que ladite ailette anti-retour flexible (22, 24 ; 36, 38) est mobile en pivotement entre une position écartée à distance de ladite tige (18) et une position rapprochée de ladite tige.
3. 3. Dispositif de fixation selon la revendication 2, caractérisé en ce que ladite ailette anti-retour (22 ; 36) présente une extrémité libre d'arrêt (30) et en ce que ladite seconde partie d'ancrage (14) comprend en outre un lien flexible d'arrêt (42 ; 44) qui relie ladite extrémité libre d'arrêt (30) et ladite tige (18) pour pouvoir retenir ladite ailette anti-retour (22 ; 36) dans ladite position écartée à distance de ladite tige (18).
4. 4. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite seconde partie d'ancrage (14) comporte en outre une autre ailette anti-retour flexible (24 ; 38) solidaire de ladite extrémité libre de perforation (20).
5. 5. Dispositif de fixation selon la revendication 4, caractérisé en ce que ladite autre ailette anti-retour flexible (24 ; 38) s'étend sensiblement parallèlement à ladite ailette anti-retour (22 ; 36).
6. 6. Dispositif de fixation selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que ladite autre ailette anti-retour flexible (24 ; 38) et ladite ailette anti-retour (22 ; 36) sont reliées ensemble par un lien d'accouplement (26, 40).
7. 7. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite première partie d'ancrage (12) est identique à ladite seconde partie d'ancrage (14).
8. 8. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisé en ce que ladite première partie d'ancrage (12) comporte une platine d'ancrage (50) présentant un bord libre (52) opposé à ladite seconde partie d'ancrage (14), et en ce que ladite platine d'ancrage (50) comprend des languettes flexibles (54, 56) qui s'étendent en saillie de ladite platine d'ancrage (50) et à l'opposé dudit bord libre (52).
9. 9. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce qu'elle comprend une platine d'arrêt (16) située entre lesdites première (12) et seconde (14) parties d'ancrage, et en ce que ladite tige (18) s'étend sensiblement perpendiculairement à ladite platine d'arrêt (16).
10. 10. Dispositif de fixation selon l'une quelconque des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est moulé d'une seule pièce dans un matériau polymère.20