FR2991553A1 - Chassis de recolte pour pieds de tabac - Google Patents

Abstract

Le châssis de suspension de pied de tabac prévu pour équiper une machine de récolte du tabac, comprend : - un cadre rigide (1), horizontal formé par assemblage de longerons (10) horizontaux et de traverses (11) horizontales, - un piètement formé par quatre montants (2) articulés au cadre rigide (1), ledit piètement pouvant occuper une position déployée selon laquelle les montants sont verticaux et s'étendent vers le bas et une position rétractée selon laquelle les montants sont latéraux au cadre et horizontaux ou sensiblement horizontaux, - des éléments longiformes (13) de suspension de pieds de tabac s'étendant parallèlement entre les traverses (11), chaque élément longiforme de suspension étant de forme tubulaire, ouvert aux deux extrémités et présentant une fente longitudinale tournée vers le bas courant d'une extrémité à l'autre, caractérisé en ce que : - les éléments longiformes (13) de suspension des pieds de tabac sont montés de manière amovible dans le cadre rigide.

Description

CHASSIS DE RECOLTE POUR PIEDS DE TABAC Domaine technique. La présente invention est du domaine des matériels utilisés pour le traitement de la récolte des pieds de tabac et concerne plus particulièrement un châssis de récolte recevant en suspension les pieds de tabac, ce châssis pouvant être utilisé pour le séchage du tabac, notamment en plein champ. État de la technique antérieure. On connaît du brevet US 4 790 334 un châssis de suspension des pieds de tabac après récolte. Un tel châssis est prévu pour équiper une machine de récolte du genre de celle décrite dans le brevet US 4 813 216. Une telle machine est apte à couper chaque pied de tabac au ras du sol, à transporter chaque pied à un niveau supérieur, à renverser à 180 degrés la position du pied de tabac afin que la partie inférieure de ce dernier soit orientée vers le haut, à former dans cette partie inférieure deux encoches opposées de suspension et à introduire le pied de tabac dans le châssis support, le pied y étant suspendu par les deux encoches de suspension. La machine comprend un magasin recevant des châssis en attente et un dispositif de transfert de chaque châssis du magasin vers une zone de réception des pieds de tabac. Typiquement, chaque châssis comprend un cadre rigide horizontal formé par assemblage de deux longerons à deux traverses. Ce châssis reçoit des éléments de suspension des pieds de tabac s'étendant parallèlement entre deux longerons du cadre et un piètement repliable fixé aux traverses du cadre. Chaque élément de suspension est formé par un tube fendu longitudinalement dans lequel est suspendue une rangée de pied de tabac. Plus précisément chaque pied est engagé par ses deux encoches dans la fente du tube afin d'y être suspendu. Une fois plein, chaque châssis de suspension est déposé au sol par des éléments de la machine, ces dits éléments assurant en vue de cette opération de dépose, le déploiement du piétement de façon que les pieds de tabac après dépose du châssis, soient écartés du sol.

Typiquement, le piétement est formé par quatre montants articulés leur extrémité supérieure aux traverses correspondantes. En position repliée, chaque montant s'étend horizontalement le long de la traverse correspondante et en position déployée chaque montant s'étend verticalement, perpendiculairement à ladite traverse. De plus, au niveau de chaque articulation sont prévus des moyens de verrouillage assurant le maintien du montant soit en position repliée soit en position déployée. Habituellement, les châssis, une fois posés en plein champ, sont recouverts d'une bâche de protection afin de réaliser in situ des opérations de préséchage ou dans certains cas des opérations de séchage. Les opérations de préséchage sont réalisées avant engrangement du tabac dans des séchoirs dédiés. Les opérations de séchage in situ ne peuvent être effectuées que si les conditions climatiques le permettent. Ces opérations requièrent des interventions fréquentes soit pour débâcher complètement les châssis si la température externe est trop élevée soit pour les débâcher partiellement afin de créer une ventilation. Or de telles interventions de débâchage et de bâchage sont longues et fastidieuses et sont opérées manuellement. En outre un séchage en plein champ est nécessairement soumis aux aléas climatiques et ne peut être parfaitement contrôlé. De plus, avant séchage ou bien une fois séchés ou pré- séchés, les pieds de tabac sont retirés à la main des éléments de suspension pour être conduits soit vers un séchoir afin de parfaire le séchage soit vers une machine à effeuiller. De telles opérations sont particulièrement longues et fastidieuses.

Exposé de l'invention. La présente invention a pour objet de résoudre les inconvénients précédemment cités. À cet effet le châssis de récolte de pied de tabac comprend : - un cadre rigide, rectangulaire, horizontal formé par assemblage de deux longerons horizontaux d'extrémité et de traverses horizontales d'extrémité, - un piètement formé par quatre montants articulés au cadre rigide, et pouvant occuper une position déployée selon laquelle ils sont verticaux et s'étendent vers le bas et une position rétractée selon laquelle ils sont disposés latéralement au cadre et horizontaux ou sensiblement horizontaux, - des éléments longiformes de suspension de pieds de tabac, parallèles les uns aux autres et s'étendant entre les traverses, chaque élément longiforme de suspension étant de forme tubulaire, ouvert aux deux extrémités et présentant une fente longitudinale en partie inférieure courant d'une extrémité à l'autre, se caractérise essentiellement en ce que les éléments longiformes de suspension des pieds de tabac sont montés de manière amovible dans le cadre rigide. Une telle disposition permet le retrait aisé des éléments longiformes avec les pieds de tabac pour un transport vers un séchoir approprié, immédiatement après la récolte. Lors de l'opération de séchage qui s'effectuera dans des conditions parfaitement contrôlées, non sujettes aux aléas climatologiques, le tabac demeurera toujours en suspension sur les éléments longiformes. De même, lors d'une opération d'effeuillage, à l'aide d'une machine appropriée, les 10 éléments longiformes de suspension pourront être utilisés en tant que moyen de rétention des pieds de tabac. Selon une autre caractéristique de l'invention, le cadre rigide entre les longerons latéraux est équipé de longerons intermédiaires. Ces longerons sont régulièrement espacés et les éléments longiformes de suspension des pieds de 15 tabac sont disposés entre les dits longerons et sont portés de manière amovible par ces derniers. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque élément longiforme de suspension des pieds de tabac est disposé entre deux longerons consécutifs et repose sur ces derniers. 20 Selon une autre caractéristique de l'invention, les longerons latéraux présentent chacun un rebord latéral longitudinal et les longerons intermédiaires présentent deux rebords latéraux longitudinaux, chaque élément de suspension prenant appui sur deux longerons consécutifs, sur le rebord longitudinal de l'un et le rebord longitudinal de l'autre. 25 Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque longeron intermédiaire présente une section droite en forme d'oméga et présente deux formes de goulottes latérales, de drainage de l'eau de pluie, chaque goulotte comprenant un rebord latéral vertical orienté vers le haut, ce dit rebord constituant le rebord d'appui d'un l'élément longiforme de suspension. 30 Les longerons forment ainsi une couverture continue, de protection, comportant à intervalles réguliers des goulottes d'évacuation de l'eau de pluie. Ainsi le tabac dans l'attente de son transfert vers un séchoir se trouve à l'abri des intempéries par la couverture formée par les longerons. De surcroît, le châssis de récolte peut ainsi être utilisé pour un pré-séchage ou un séchage en plein champ. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque élément longiforme de suspension des pieds de tabac, comprend deux épaulements latéraux, longitudinaux par l'un desquels au moins il prend appui sur les rebords d'appui des deux longerons contigus. Selon une autre disposition de l'invention, le châssis présente des traverses intermédiaires, tubulaires, fixées aux longerons. Une telle disposition accroît la rigidité du châssis.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les montants du piètement sont mécaniquement liés deux à deux au cadre rigide par des moyens d'articulation, définissant deux axes géométriques d'articulation perpendiculaires aux longerons. De plus les montants sont repliables le long des longerons, et deux montants, opposés selon la direction des traverses ,possèdent un même axe d'articulation et sont accouplés à un moyen d'articulation commun. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque moyen d'articulation est formé d'une barre rigide d'accouplement rigidement fixée par ses extrémités aux deux montants correspondants et par au moins un palier de guidage en rotation dans lequel est engagée la barre d'accouplement.

Selon une autre caractéristique de l'invention, le palier de guidage en rotation de la barre d'accouplement est constitué par l'une des traverses intermédiaires. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, chaque montant, est équipé en extrémité supérieure d'un boîtier d'articulation auquel est fixée rigidement l'extrémité correspondante de la barre d'accouplement correspondante. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, chaque boîtier reçoit un organe de verrouillage apte à coopérer en verrouillage avec un organe complémentaire de verrouillage porté par le cadre rigide afin de verrouiller le montant en position déployée. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'organe de verrouillage porté par le boîtier d'articulation, est constitué par un ressort à lame et l'organe de verrouillage complémentaire, porté par le cadre, est constitué par une came fixée au longeron correspond, ladite came comprenant un chemin de came oblique sur lequel le ressort est amené à glisser lorsque le montant est pivoté vers sa position déployée, ce qui le repousse vers le centre du boîtier. De plus le chemin de came est adjacent à un décrochement formé dans la came, ce décrochement présentant un épaulement en regard duquel, en position de verrouillage du montant, le ressort à lame vient se positionner par une de ses tranches, la tranche opposée du dit ressort étant positionnée en regard d'un second épaulement que présente le décrochement en regard du premier. De telles dispositions assurent l'immobilisation en position déployée de 10 chaque montant. Bref exposé des figures et des dessins. D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention, apparaîtront à la lecture de la description d'une forme préférée de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en se référant aux dessins annexés en lesquels : 15 - la figure 1 est une vue en perspective d'un châssis selon l'invention, le piètement étant en position rétractée, - la figure 2 est une vue en perspective d'un châssis selon l'invention, le piètement étant en position déployée, - la figure 3 est une vue de face du châssis selon l'invention, les traverses 20 d'extrémité n'étant pas représentées sur cette figure, - la figure 4 est une vue en coupe selon un plan vertical d'un boîtier d'articulation, recevant en fixation un montant, - la figure 5 est une vue en coupe selon un plan horizontal du boîtier d'articulation, 25 - la figure 6 est une vue en perspective d'une traverse d'extrémité, - la figure 7 est une vue en perspective d'un longeron latéral, - la figure 8 est une vue en perspective d'un longeron intermédiaire, - la figure 9 est une vue en perspective d'un élément longiforme de suspension. Meilleure manière de réaliser l'invention. 30 Tel que représenté, le châssis de récolte, selon l'invention, est destiné à équiper une machine de récolte du tabac et est prévu pour recevoir en suspension les pieds de tabac récoltés. Cette machine, après la coupe de chaque pied, amène ce dernier à un niveau supérieur selon lequel il est retourné sens dessus dessous et selon lequel deux encoches latérales de suspension opposées sont formées dans la tige du pied, à l'opposé de la pointe. Ces encoches ont pour but de permettre la suspension du pied dans le châssis selon l'invention.

Ce châssis comprend un cadre rigide 1 horizontal, de forme rectangulaire, formé par l'assemblage de deux longerons horizontaux 10, latéraux, à deux traverses d'extrémité, horizontales 11, perpendiculaires aux longerons 10. Les longerons sont parallèles l'un à l'autre. Préférentiellement, l'assemblage des longerons aux traverses est effectué 10 par boulonnage. Additionnellement, le cadre rigide 1 comprend des longerons intermédiaires horizontaux 12, parallèles aux longerons latéraux 10 et fixés aux traverses d'extrémité 11. Les longerons latéraux 10 et intermédiaires 12 sont régulièrement espacés les uns des autres et délimitent des intervalles ou 15 logements prévus pour recevoir de manière amovible, des éléments longiformes de suspension 13 des pieds de tabac. Ces éléments 13 sont horizontaux, et parallèles aux longerons 10 et 12. Ces éléments longiformes de suspension 13 sont montés de manière amovible dans le cadre et préférentiellement sont portés par les longerons 10 et 12. Plus précisément, chaque élément longiforme 20 13 de suspension des pieds de tabac est disposé entre deux longerons consécutifs et est porté de manière amovible par ces derniers. Chaque élément de suspension 13 peut être extrait du cadre rigide 1 ou introduit dans ce dernier par déplacement en translation selon son axe longitudinal. Chaque élément longiforme de suspension 13 est formé d'un profilé 25 tubulaire obtenu de préférence, par pliage d'une bande métallique. Chaque élément longiforme 13 est ouvert à ses deux extrémités et présente d'une extrémité à l'autre, en partie inférieure, une fente longitudinale 130 prévue pour recevoir les deux encoches latérales de chaque pied de tabac. Plus précisément, cette fente longitudinale 130 sépare deux rebords horizontaux 30 d'appui 131, sur lesquels prennent appui les faces supérieures des deux encoches pratiquées dans chaque pied de tabac. On comprend que la partie supérieure de chaque pied de tabac est engagée dans l'élément longiforme de suspension 13.

Le châssis comprend en outre un piètement formé par quatre montants 2 articulés au cadre rigide. Ce piètement peut occuper une position déployée selon laquelle les montants 2 sont verticaux ou sensiblement verticaux et s'étendent vers le bas et une position rétractée selon laquelle les montants 2 sont latéraux au cadre 1 et horizontaux ou sensiblement horizontaux. Dans la forme préférée de réalisation, chaque longeron latéral 10 est formé par pliage d'une tôle métallique et épouse substantiellement une section droite en U. Chaque longeron latéral 10 présente une aile verticale 100 et une aile horizontale 101 supérieure tournée vers le centre du cadre. L'aile verticale 100 en partie inférieure présente un retour à angle droit tourné vers le centre du cadre 1, constituant un rebord 102 d'appui horizontal pour l'élément longiforme de suspension 13 attenant. Chaque traverse d'extrémité 11 est formée par pliage d'une bande métallique et présente une section droite substantiellement en U. Ainsi chaque traverse d'extrémité 11 présente une aile basale 110 et deux ailes latérales 111 supérieure et 112 inférieure, toutes deux horizontales et perpendiculaires à l'aile basale. Les faces intrados des ailes 110, 111, 112 forment un logement longitudinal recevant les extrémités correspondantes des longerons latéraux 10 et intermédiaires 12.

L'aile inférieure 112 de chaque traverse d'extrémité, au droit des emplacements de chaque élément longiforme de suspension 13, comporte des fentes débouchantes 113 dont les berges de chacune d'entre elles viennent se disposer de part et d'autre de la fente 130 de l'élément de suspension 13 monté dans l'emplacement correspondant. L'aile basale 110 de l'une au moins traverse d'extrémité présente une série de perçages traversants 114, de forme polygonale, d'introduction ou d'extraction des éléments de suspension 13. Ces perçages traversants 114 débouchent dans les fentes 113 de l'aile inférieure 112. L'aile basale 110 de la traverse 11, de part et d'autre de chaque perçage traversant présente deux pattes de fixation 115 parallèles l'une à l'autre. Chaque patte de fixation 115 s'étend perpendiculairement à l'aile basale 110 et forme saillie par rapport au plan géométrique contenant la face intrados de l'aile basale 110. Ces pattes 115 sont dotées chacune d'un perçage traversant, prévu pour venir en correspondance avec un perçage traversant formé, dans le longeron attenant. L'alignement de perçage ainsi formé reçoit un boulon de fixation. Ainsi chaque traverse d'extrémité 11 est fixée à l'aile latérale 100 de chaque longeron latéral 10 et à chaque paroi latérale 123 de chaque longeron intermédiaire 12. Chaque longeron intermédiaire 12 présente deux rebords latéraux longitudinaux 120. Chaque rebord longitudinal 120 est prévu pour recevoir en appui l'élément longiforme de suspension 13 attenant. Ainsi chaque élément longiforme de suspension 13 est supporté par les rebords d'appui 120 des deux longerons attenants. Selon la forme préférée de réalisation, chaque longeron intermédiaire 12 présente une section droite en forme d'oméga et présente deux formes de goulottes latérales 121, de drainage de l'eau de pluie. Chaque goulotte 121 comprend un rebord latéral vertical orienté vers le haut, ce dit rebord constituant le rebord d'appui 120 de l'élément longiforme de suspension correspondant. Plus précisément chaque longeron intermédiaire 12 présente une paroi basale horizontale 122, occupant une position supérieure, deux parois latérales verticales 123, orientées vers le bas et dont la partie inférieure de chacune d'elle est recourbée à angle droit vers l'extérieur pour former le fond 124 de la goulotte 121 correspondante. Cette paroi de fond 124 est recourbée à angle droit vers le haut pour former le rebord 120. Les parois latérales123 sont pourvus de perçages traversants pour recevoir des boulons de fixation aux traverses d'extrémité 11. Le cadre 1 du châssis reçoit des traverses intermédiaires 16 horizontales, s'étendant parallèlement aux traverses 11 d'extrémité et ce d'un longeron latéral 10 à l'autre. Chaque traverse 16, de forme tubulaire, ouverte aux deux extrémités, présente une section droite en couronne circulaire. Chaque traverse tubulaire 16 est engagée dans des perçages traversants de forme circulaire formés dans les longerons intermédiaires 12 et plus particulièrement dans les parois latérales 123 de ces derniers et ce au-dessus des formes de goulotte latérales 121 de ces longerons et immédiatement au-dessus des logements prévus pour recevoir les éléments longiformes 13. Outre le renforcement du cadre, ces traverses intermédiaires 16 ou certaines d'entre elles s'opposent à tout déplacement vers le haut des éléments longiformes de suspension 13. Selon la forme préférée de réalisation, chaque élément longiforme de suspension 13 présente deux épaulements latéraux 132, longitudinaux, tournés vers le bas, par l'un desquels au moins il prend appui sur le rebord 120 du longeron intermédiaire 12 attenant. Toujours selon la forme préférée de réalisation, chaque élément de suspension 13 présente une section droite polygonale. Ainsi cet élément de suspension 13 présente un flanc supérieur horizontal 133, deux flancs latéraux verticaux supérieurs 134 s'étendant vers le bas depuis le flanc supérieur 133, deux flancs transversaux s'étendant vers le plan central vertical de l'élément longiforme depuis les flancs latéraux, ces dits flancs transversaux formant les épaulements 132, deux flancs latéraux inférieurs 135 s'étendant vers le bas depuis les épaulements 132, ces deux flancs latéraux inférieurs étant prolongés sensiblement à angle droit ou selon un angle aigu, par les rebords horizontaux d'appui 131. Chaque élément longiforme 13, supporté par deux longerons intermédiaires 12, repose par ses deux épaulements 132 sur les rebords 120 correspondants de ces deux longerons. Ainsi tout déplacement latéral de l'élément longiforme 13 se trouve limité par les deux rebords 120. Pour faciliter l'introduction et l'extraction de l'élément longiforme 13, un jeu fonctionnel est conservé entre les rebords 120 et les flancs latéraux inférieurs 135. Chaque élément longiforme 13 supporté par un longeron latéral 10 et un longeron intermédiaire 12, prend appui par l'un des rebords 131 sur le rebord 102 du longeron latéral 10. Par un de ses épaulements 132 il prend appui sur le rebord 120 du longeron intermédiaire 12. Le déplacement latéral de cet élément longiforme 13 se trouve limité par l'aile 100 du longeron latéral et par le rebord 120 du longeron intermédiaire 12. Un jeu fonctionnel est conservé d'une part entre le l'aile 100 du longeron latéral et le flanc 134 de l'élément longiforme 13 et d'autre part entre le flanc 135 de l'élément longiforme et le rebord 120 du longeron latéral. Après montage des éléments longiformes 13 dans le cadre, ces derniers en combinaison avec les longerons latéraux et intermédiaires forment, au- dessus du volume de stockage des pieds de tabac, une couverture continue, étanche, de protection contre les intempéries et notamment contre la pluie. L'eau de pluie est évacuée par les goulottes 121 vers des perçages d'évacuation pratiqués dans les traverses d'extrémité 11.

On comprend que les flancs 134 des éléments longiformes sont situés au-dessus des goulottes et forment des surfaces d'écoulement de l'eau vers ses dernières. Pour éviter que l'eau ne puissent se déverser en partie dans le volume de stockage en s'écoulant d'abord sur les épaulements 132 et ensuite les flancs 135 des éléments longiformes, chaque épaulement 132 est agencé en rejet d'eau. Ainsi chaque épaulement 132 est incliné vers le haut depuis le flanc 134 correspondant. De préférence, les flancs 135 de chaque élément longiforme 13 sont inclinés par rapport à la verticale, et depuis les épaulements 132, s'éloignent progressivement l'un de l'autre. En combinaison avec cette caractéristique, les rebords longitudinaux 120 de chaque longeron intermédiaire sont inclinés de la même valeur que la valeur d'inclinaison des flancs 135. Ainsi lorsque les éléments longiformes sont chargés en pieds de tabac, le poids de ces derniers, en combinaison avec l'inclinaison des épaulements 132, contribue à ramener les rebords 120 contre les flancs latéraux 135 ce qui réalise un blocage supplémentaire des éléments 13 dans le châssis. Le châssis est équipé d'organes de verrouillage 3 des éléments longiformes 13 dans le cadre 1. Ces organes de verrouillage 3 occupent une position verrouillée selon laquelle ils immobilisent axialement les éléments longiformes 13 dans le cadre let une position déverrouillée selon laquelle ils sont écartés des dits éléments longiformes 13 pour en permettre le retrait. Dans la forme préférée de réalisation, le logement de chaque élément longiforme présente deux organes de verrouillage 3, chacun prévu pour venir constituer une butée face à l'extrémité correspondante de l'élément longiforme 13.

Chaque organe de verrouillage 3 est constitué par une plaquette métallique, montée de manière coulissante verticalement en extrémité correspondante du logement. Selon une forme pratique de réalisation, les organes de verrouillage 3 prévus pour venir dans les logements formés entre deux longerons intermédiaires successifs, comprennent chacun une découpe rectangulaire et deux jambages d'appui 30 de part et d'autre de cette découpe rectangulaire. Cette découpe est pratiquée depuis le bord inférieur horizontal de l'organe de verrouillage. Les deux jambages 30 viennent en position de verrouillage, en appui sur le fond des goulottes des deux longerons intermédiaires 12 correspondants. En position de verrouillage, la partie de l'organe de verrouillage, située au-dessus de la découpe, est disposée en regard de la partie supérieure de l'élément longiforme de suspension 13 et constitue de ce fait un obstacle au déplacement axial de cet élément 13. En position de déverrouillage, seule la découpe est située en regard de l'élément longiforme afin d'en permettre le retrait. Les organes de verrouillage disposés dans les deux logements définis entre les longerons latéraux et les longerons intermédiaires attenants ne 10 comportent pas de découpe. En vue de pouvoir être repoussé vers sa position de déverrouillage, chaque organe de verrouillage 3 est doté d'un perçage traversant et chaque traverse d'extrémité 11, en regard des perçages traversants des organes de verrouillage 3, présente des perçages traversants de forme oblongue. Ces 15 perçages sont destinés à recevoir un instrument permettant de repousser les organes de verrouillage vers le haut et les maintenir en position haute à savoir en position de déverrouillage. Les montants 2 du piètement sont mécaniquement liés au cadre rigide 1 par des moyens d'articulation, définissant deux axes géométriques d'articulation 20 perpendiculaires aux longerons 10 et 12. De préférence deux montants 2 opposés selon la direction des traverses 11 et 16, possèdent un même axe d'articulation et sont solidarisés à un moyen d'articulation commun, ces deux dits montants 2 étant accouplés l'un à l'autre par ce moyen d'articulation. Dans la forme préférée de réalisation, chaque moyen d'articulation est 25 formé d'une barre rigide d'accouplement 20, de section droite carrée, rigidement fixée par ses extrémités aux deux montants correspondants et par au moins un palier de guidage en rotation dans lequel est engagée la barre d'accouplement 20. Avantageusement, le palier de guidage en rotation de la barre d'accouplement 20 est constitué par l'une des traverses intermédiaires 16. Le 30 diamètre du cercle dans lequel est inscrit la section de cette barre d'accouplement 20 est égal au jeu fonctionnel près, au diamètre de la section droite interne de la traverse intermédiaire 16. Chaque montant 2, est équipé en extrémité supérieure d'un boîtier d'articulation 21 auquel est fixée rigidement l'extrémité correspondante de la barre d'accouplement 20 correspondante. Chaque boîtier 21 défini un volume substantiellement de forme parallélépipédique et comprend une paroi avant 210, deux parois latérales 211 perpendiculaires à la paroi avant et une paroi arrière 212 parallèle à la paroi avant. Le boîtier 21 définit un logement ouvert aux deux extrémités dans lequel est engagée en fixation la partie supérieure du montant 2 correspondant. Les deux parois avant 210 et arrière 212 du boitier 21 sont dotées chacune d'un perçage traversant, de section droite carrée, dans lequel est 10 engagée la barre d'accouplement correspondante 20. Les sections droites carrées des perçages et de la barre 20 assurent la transmission de couple entre le boîtier 21 et la barre 20. Cette barre 20 est fixée dans le boîtier 21 par une vis engagée dans des perçages traversants formés dans les parois latérales du boîtier et dans un perçage diamétral formé dans la barre. Extérieurement au 15 boîtier 21, la vis recevra un écrou d'immobilisation. Le montant 2 est fixé par une vis dans le boîtier 21, la tige de cette vis constituant avantageusement axe d'articulation. Cette vis est engagée dans deux perçages traversants pratiqués respectivement dans les deux parois latérales 211 du boîtier 20 et dans un perçage traversant pratiqué dans le 20 montant 2. Extérieurement au boîtier 21 la vis reçoit un écrou d'immobilisation. Chaque boîtier 21 reçoit un organe de verrouillage 22 apte à coopérer en verrouillage avec un organe complémentaire de verrouillage 18 porté par le cadre rigide 1 afin de verrouiller le montant correspondant 2 en position déployée.

25 Selon une forme pratique de réalisation, l'organe de verrouillage 22 porté par le boîtier 21, est constitué par un ressort à lame logé dans le boîtier et fixé à la paroi arrière de ce dernier. L'organe de verrouillage complémentaire 18, porté par le cadre 1, est constitué par une came fixée au longeron correspond. Cette came comprend un chemin de came 180 oblique sur lequel le ressort 22 est 30 amené à glisser lorsque le montant 2 est pivoté vers sa position déployée ce qui le repousse vers le centre du boîtier. Le chemin de came 180 est adjacent à un décrochement 181 formé dans la came. Ce décrochement présente un épaulement en regard duquel, en position de verrouillage du montant 2 en position déployée, le ressort à lame 22 vient se positionner par une de ses tranches. La tranche opposée du ressort est, en position déployée du montant, positionnée en regard d'un second épaulement que présente le décrochement en regard du premier. Ainsi le montant 2 se trouve immobilisé en pivotement autour de l'axe d'articulation défini par la barre d'accouplement 20. De façon que la came 18 par son chemin de came puisse agir sur le ressort 22, et de façon que le ressort 22 puisse se loger dans le décrochement 181, la paroi arrière 212 du boîtier 210 présente une fente traversante par laquelle le chemin de came et le décrochement peuvent pénétrer dans le boîtier 21 lors du pivotement du montant vers sa position déployée. En regard de la fente, les parois latérales présenteront chacune une encoche pour les mêmes raisons. En position de verrouillage, chaque montant 2 est angulairement bloqué contre la paroi avant du boîtier 1 par une rampe formée en extrémité d'une butée 182 portée par la came 18 et assujettie à pénétrer dans le boîtier par passage au travers d'une ouverture traversante formée dans la paroi latérale 211 correspondante. Dans cette position, le montant 2 occupe une position inclinée par rapport à la verticale ce qui augmente le polygone de sustentation. Il y a lieu de noter que le ressort 22, par une partie inférieure prend également appui sur le montant 2 et le sollicite vers cette position d'inclinaison. Le cadre 10 est doté de plusieurs crochets de rétention 105 prévus pour recevoir l'extrémité inférieure des deux montants en position rétractée, les montants dans cette position étant maintenus dans les crochets par l'action des ressorts 22 associés. Ces crochets de rétention sont portés par les longerons 10. En vue de ramener les montants 2 en position rétractée le long des longerons 10, en préalable, une action sera exercée sur les ressorts 22, à l'aide de tout instrument adapté, afin de les dégager des décrochements 182. Le châssis pourra être équipé de bâches latérales. De cette façon ce 30 châssis pour être utilisé pour le séchage de la récolte en plein champ. Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cadre du présent brevet tel que défini par les revendications ci-après.

Claims (4)

1. REVENDICATIONS1/ Châssis de récolte pour pieds de tabac prévu pour équiper une machine de récolte du tabac, comprenant : - un cadre rigide (1), rectangulaire, horizontal formé par assemblage de longerons (10) horizontaux, latéraux et de traverses (11) horizontales, d'extrémité, - un piètement formé par quatre montants (2) articulés au cadre rigide (1), ledit piètement pouvant occuper une position déployée selon laquelle les montants sont verticaux et s'étendent vers le bas et une position rétractée selon laquelle les montants sont latéraux au cadre et horizontaux ou sensiblement horizontaux, - des éléments longiformes (13) de suspension de pieds de tabac s'étendant parallèlement entre les traverses (11), chaque élément longiforme de suspension étant de forme tubulaire, étant ouvert aux deux extrémités et présentant une fente longitudinale tournée vers le bas courant d'une extrémité à l'autre, caractérisé en ce que : - les éléments longiformes (13) de suspension des pieds de tabac sont montés de manière amovible dans le cadre rigide.
2. 2/ Châssis de suspension selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le cadre rigide (1) entre les longerons latéraux (10) est équipé de longerons intermédiaires (12), les dits longerons étant régulièrement espacés et les éléments longiformes (13) de suspension des pieds de tabac étant disposés entre les dits longerons (10 et (12) et étant portés de manière amovible par ces derniers.
3. 3/ Châssis selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque élément longiforme de suspension (13) des pieds de tabac est disposé entre deux longerons consécutifs et repose sur ces derniers.
4. 4/ Châssis selon la revendication 2 ou la revendication 3, caractérisé en ce que les longerons latéraux (10) présentent chacun un rebord latéral longitudinal (102) horizontal et que les longerons intermédiaires (12) présentent deux rebords latéraux longitudinaux (120) verticaux, chaque élément de suspension (13) prenant appui sur deux longerons consécutifs, sur le rebord longitudinal de l'un et le rebord longitudinal de l'autre.5/ Châssis selon l'une quelconque des revendications 2 à 4, caractérisé en ce que chaque élément longiforme (13) de suspension des pieds de tabac comprend deux épaulements latéraux (132), longitudinaux, tournés vers le bas, par l'un desquels au moins il prend appui sur les rebords d'appui des deux longerons contigus. 6/ Châssis selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque élément longiforme de suspension (13) supporté par un longeron latéral (10) et un longeron intermédiaire (12), prend appui sur le rebord (102) du longeron latéral (10) et par l'épaulement (132) correspondant sur le rebord vertical (120) correspondant du longeron intermédiaire (12) et que chaque élément longiforme (13 )supporté par deux longerons intermédiaires (12) repose par ses deux épaulements (132) sur les rebords (120) correspondants des deux longerons intermédiaires. 7/ Châssis selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les 15 épaulements latéraux (132) sont agencés en rejet d'eau. 8/ Châssis selon l'une quelconque des revendications 2 à 7, caractérisé en ce que chaque longeron intermédiaire (12) présente une section droite en forme d'oméga et présente deux formes de goulottes latérales (121), de drainage de l'eau de pluie vers des perçages d'évacuation pratiqués dans les 20 traverses d'extrémité (11), chaque goulotte (121) comprenant un rebord latéral vertical orienté vers le haut, ce dit rebord constituant le rebord d'appui (120) d'un l'élément longiforme de suspension (13). 9/ Châssis selon l'une quelconque des revendications 2 à 8, caractérisé en ce que les longerons latéraux (10), intermédiaires (12) et les éléments 25 longiformes de suspension (13) forment au-dessus du volume de stockage des pieds de tabac, volume situé sous le cadre (1), une couverture continue étanche, de protection contre les intempéries. 10/ Châssis selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le déplacement latéral des éléments de suspension (13) dans les logements définis 30 entre les longerons (10, 12) est limité par notamment par les rebords (120). 11/ Châssis selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par des traverses intermédiaires tubulaires (16), fixées aux longerons (12), immédiatement au-dessus des logements prévus pour recevoir leséléments longiformes (13). 12/ Châssis selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les traverses intermédiaires (16) ou certaines d'entre elles s'opposent à tout déplacement vers le haut des éléments long iformes de suspension (13). 13/ Châssis selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que les montants (2) du piètement sont mécaniquement liés au cadre rigide par des moyens d'articulation, définissant deux axes géométriques d'articulation perpendiculaires aux longerons (10) , que les montants (2) sont repliables le long des longerons (10), que deux montants opposés (2) selon la direction des traverses (11) possèdent un même axe d'articulation et sont solidarisés à un moyen d'articulation commun et que ces deux dits montants (2) sont accouplés l'un à l'autre par ce moyen d'articulation. 14/ Châssis selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque moyen d'articulation est formé d'une barre rigide d'accouplement (20) rigidement fixée par ses extrémités aux deux montants (2) correspondants et par au moins un palier de guidage en rotation dans lequel est engagée la barre d'accouplement (20). 15/ Châssis selon les revendications 11 et 14 prises ensemble, caractérisé en ce que le palier de guidage en rotation de la barre d'accouplement (20) est constitué par l'une des traverses intermédiaires (16). 16/ Châssis selon la revendication 14 ou la revendication 15, caractérisé en ce que chaque montant (2), est équipé en extrémité supérieure d'un boîtier (21) auquel est fixée rigidement l'extrémité correspondante de la barre d'accouplement (20) correspondante. 17/ Châssis selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque boîtier (21) reçoit un organe de verrouillage ((22) apte à coopérer en verrouillage avec un organe complémentaire de verrouillage (18) porté par le cadre rigide afin de verrouiller le montant en position déployée. 18/ Châssis selon la revendication précédente, caractérisé en ce que l'organe de verrouillage (22), porté par le boîtier (21), est constitué par un ressort à lame et que l'organe de verrouillage complémentaire (18) porté par le cadre (1) est constitué par une came fixée au longeron correspond, ladite came comprenant un chemin de came (180) oblique sur lequel le ressort (22) estamené à glisser lorsque le montant (2) est pivoté vers sa position déployée, ce qui le repousse vers le centre du boîtier, le chemin de came (180) étant adjacent à un décrochement (181) formé dans la came (18), présentant un épaulement en regard duquel, en position de verrouillage du montant en position déployée, le ressort à lame (22) vient se positionner par une de ses tranches, la tranche opposée du dit ressort (22) étant positionnée en regard d'un second épaulement que présente le décrochement (181) en regard du premier. 19/ Châssis selon la revendication précédente, caractérisé en ce que chaque montant (2) est monté de manière articulée dans le boîtier (21) et qu'en position déployée verrouillée, chaque montant (2) est angulairement bloqué contre l'une des parois du boîtier par une rampe formée en extrémité d'une butée (182) portée par la came (18) et assujettie à pénétrer dans le boîtier (18) par passage au travers d'une ouverture traversante formée dans la paroi latérale correspondante. 20/ Châssis selon la revendication précédente, caractérisé en ce que le cadre (1) est doté de crochets de rétention (105) prévus pour recevoir l'extrémité inférieure des montants (2) en position rétractée, les montants dans cette position étant maintenus dans les crochets (101) par l'action des ressorts (22) associés. 21/ Châssis selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé par des organes de verrouillage de chaque élément longiforme (13) dans le cadre (1). 22/ Châssis selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les organes de verrouillage occupent une position verrouillée selon laquelle ils immobilisent axialement les éléments longiformes dans le cadre (1) et une position déverrouillée selon laquelle ils sont écartés des dits éléments longiformes (13) pour en permettre le retrait.