2990769 1 Procédé et appareil pour le retrait de fantômes de données sismiques avant empilage REFERENCE A DES APPLICATIONS ASSOCIEES [0001] La présente demande comporte une revendication de priorité fondée sur l'article 35 U.S.C. § 119(e) de la demande provisoire n° 61/648 689 déposée le 18 mai 2012. CONTEXTE DOMAINE TECHNIQUE [0002] Les modes de réalisation de l'objet présenté ici concernent généralement des procédés et des systèmes et, plus particulièrement, des mécanismes et des techniques pour retirer des fantômes de données sismiques acquises par une flûte à profondeur variable.
EXAMEN DU CONTEXTE [0003] L'acquisition et le traitement de données sismiques marines génèrent une image d'une structure géophysique (sous-surface) sous les fonds océaniques. Bien que cette image/ce profil ne fournisse pas un emplacement précis des gisements de pétrole et de gaz, il suggère aux hommes du métier la présence ou l'absence de gisements de pétrole et/ou de gaz. Ainsi, la fourniture d'une image de haute résolution de la sous-surface est un processus en cours pour l'exploration des ressources naturelles. 1 2990769 2 [0004] Pendant un processus de rassemblement sismique, comme montré sur la figure 1, un navire 10 remorque plusieurs détecteurs 12 disposés le long d'un câble 14. Le câble 14 avec ses détecteurs 12 correspondants sont parfois appelés par les hommes du métier flûte 16. Le navire 10 peut remorquer plusieurs flûtes 16 5 simultanément. Les flûtes peuvent être disposées horizontalement, c'est-à-dire, se trouver à une profondeur constante z1 par rapport à la surface 18 de l'océan. Par ailleurs, la pluralité de flûtes 16 peuvent former un angle constant (c'est-à-dire que les flûtes peuvent être inclinées) par rapport à la surface de l'océan comme présenté dans le brevet US n° 4 992 992. La figure 2 montre une telle configuration dans 10 laquelle tous les détecteurs 12 sont répartis le long d'une droite inclinée 14 qui forme un angle a constant avec une ligne horizontale de référence 30. [0005] Avec référence à la figure 1, le navire 10 remorque également une source sismique 20 configurée pour générer une onde acoustique 22a. L'onde 15 acoustique 22a se propage vers le bas et pénètre dans les fonds océaniques 24, étant finalement réfléchie par une structure de réflexion 26 (réflecteur). L'onde acoustique réfléchie 22b se propage vers le haut et est détectée par le détecteur 12. Par souci de simplicité, la figure 1 ne montre que deux trajets 22a correspondant à l'onde acoustique. Cependant, l'onde acoustique émise par la source 20 peut être 20 une onde sensiblement sphérique, par exemple, elle se propage dans toutes les directions en commençant par la source 20. Une certaine partie des ondes acoustiques réfléchies 22b (principales) sont enregistrées par les divers détecteurs 12 (les signaux enregistrés sont appelés traces), tandis que certaines ondes réfléchies 22c dépassent les détecteurs 12 et arrivent à la surface de l'eau 18. Parce que l'interface entre l'eau et l'air est bien approchée par un réflecteur quasi parfait (c'est-à-dire que la surface de l'eau agit en tant que miroir pour les ondes acoustiques), l'onde réfléchie 22c est réfléchie de retour vers le détecteur 12 comme montré par l'onde 22d sur la figure 1. L'onde 22d est normalement appelée onde de fantôme parce qu'elle est due à une réflexion parasite. Les fantômes sont également enregistrés par le détecteur 12, mais avec une polarité inverse et un retard temporel par rapport à l'onde principale 22b. L'effet dégénératif que l'arrivée de fantôme a sur la bande passante et la résolution sismiques est connu. Par essence, une interférence entre des arrivées de principales et de fantômes provoque des encoches, ou des espaces, dans le contenu fréquentiel que les détecteurs enregistrent. [0006] Les traces peuvent être utilisées pour déterminer la sous-surface (c'est-à-dire, la structure de la terre au-dessous de la surface 24) et pour déterminer la position et la présence de réflecteurs 26. Cependant, les fantômes perturbent la précision de l'image finale de la sous-surface et, pour au moins cette raison, divers procédés existent pour retirer les fantômes, c'est-à-dire pour effecteur le retrait de fantômes des résultats d'une analyse sismique. [0007] Cependant, la plupart des procédés existants sont conçus pour manipuler des données sismiques enregistrées par des flûtes horizontales, c'est-à- dire des données sismiques collectées à la même profondeur (référence) par rapport à la surface de l'océan. Des développements récents nécessitent que les procédés de traitement gèrent les données sismiques collectées par des flûtes incurvées et/ou inclinées, c'est-à-dire les données sismiques collectées par des récepteurs situés à des profondeurs variables. [0008] Par conséquent, il serait souhaitable de proposer des systèmes et des procédés pour un traitement sismique tridimensionnel qui permettent la formation d'images de la géologie de sous-surface sur la base des données sismiques marines enregistrées à différentes profondeurs d'eau.
RESUME [0009] Selon un exemple de mode de réalisation, il existe un procédé pour retirer des fantômes de données sismiques collectées par un système sismique. Le procédé comprend la réception des données sismiques enregistrées par des détecteurs répartis le long d'un profil à profondeur variable ; le calcul de rassemblements migrés (d1) et migrés miroirs (d2) sur la base des données sismiques, dans lequel les rassemblements migrés et migrés miroirs dépendent d'une caractéristique caractérisant une configuration du système sismique ; l'application d'un modèle de déconvolution conjointe aux rassemblements migrés et migrés miroirs (d1, d2) pour calculer un rassemblement unique duquel les fantômes ont été retirés (dg) ; et la génération d'une image finale de la sous-surface sur la base du rassemblement unique duquel les fantômes ont été retirés (dg). La caractéristique n'est pas présente dans un rassemblement après une étape d'empilage qui est effectuée avant de générer l'image finale. [0010] Selon un autre exemple de mode de réalisation, il existe un dispositif informatique pour retirer des fantômes de données sismiques collectées par un système sismique, les données sismiques étant associées à une sous-surface d'une masse d'eau. Le dispositif informatique comprend une interface pour recevoir les données sismiques enregistrées par des détecteurs répartis le long d'un profil à profondeur variable ; et un processeur connecté à l'interface. Le processeur est configuré pour calculer des rassemblements migrés (di) et migrés miroirs (d2) sur la base des données sismiques, dans lequel les rassemblements migrés et migrés miroirs dépendent d'une caractéristique caractérisant une configuration du système sismique, appliquer un modèle de déconvolution conjointe aux rassemblements migrés et migrés miroirs (d1, d2) pour calculer un rassemblement unique duquel les fantômes ont été retirés (dg), et générer une image finale de la sous-surface sur la base du rassemblement unique duquel les fantômes ont été retirés (dg). La caractéristique n'est pas présente dans un rassemblement après une étape d'empilage qui est effectuée avant de générer l'image finale. [0011] Selon encore un autre exemple de mode de réalisation, il existe un support non transitoire pouvant être lu par un ordinateur comprenant des instructions exécutables par un ordinateur, dans lequel les instructions, lorsqu'elles sont exécutées par un ordinateur, mettent en oeuvre le procédé examiné ci-dessus.
BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS [0012] Les dessins joints, qui sont incorporés dans la spécification et qui constituent une partie de celle-ci, illustrent un ou plusieurs modes de réalisation et, avec la description, expliquent ces modes de réalisation. Sur les dessins : [0013] la figure 1 est un schéma d'un système d'acquisition de données sismiques classique comportant une flûte horizontale ; [0014] la figure 2 est un schéma d'un système d'acquisition de données sismiques classique comportant une flûte inclinée ; [0015] la figure 3 est un organigramme d'un procédé pour le retrait de fantômes avant empilage selon un mode de réalisation ; [0016] la figure 4A illustre un rassemblement migré ; [0017] la figure 4B illustre un rassemblement migré miroir ; [0018] la figure 4C illustre un modèle de fantôme ; [0019] la figure 40 illustre un modèle de fantôme miroir ; [0020] la figure 4E illustre un rassemblement duquel les fantômes ont été retirés ; [0021] la figure 5 est un organigramme d'un autre procédé pour le retrait de fantômes avant empilage selon un mode de réalisation ; [0022] la figure 6 est un schéma d'une flûte à profondeur variable ; et [0023] la figure 7 est un schéma d'un appareil de traitement configuré pour mettre en oeuvre un procédé original selon un exemple de mode de réalisation.
DESCRIPTION DÉTAILLÉE [0024] La description qui suit des exemples de modes de réalisation fait référence aux dessins joints. Les mêmes numéros de référence sur différents dessins identifient les mêmes éléments ou des éléments similaires. La description détaillée qui suit ne limite pas l'invention. Au lieu de cela, l'étendue de l'invention est définie par les revendications jointes. Les modes de réalisation qui suivent sont examinés, par souci de simplicité, en relation avec un procédé pour le retrait de fantômes avant empilage de données sismiques à profondeur variable sur la base d'une déconvolution conjointe de données de migration et de données de migration miroir. Cependant, les modes de réalisation qui seront examinés ensuite ne sont pas limités à ces processus, mais peuvent être appliqués à d'autres processus utilisés pour traiter des données sismiques ou d'autres données associées à la détermination de la position d'une structure qui ne peut pas être directement atteinte pour des mesures. [0025] Une référence dans toute la spécification à « un mode de réalisation signifie qu'une fonctionnalité, une structure ou une caractéristique particulière décrite en relation avec un mode de réalisation est incluse dans au moins un mode de réalisation de l'objet présenté. Ainsi, l'apparition de l'expression « dans un mode de réalisation » à divers emplacements dans toute la spécification ne fait pas nécessairement référence au même mode de réalisation. En outre, les fonctionnalités, structures ou caractéristiques particulières peuvent être combinées de n'importe quelle manière appropriée dans un ou plusieurs modes de réalisation. [0026] Selon un exemple de mode de réalisation, il existe un procédé pour retirer des fantômes de données sismiques collectées par un système sismique. Le procédé calcule des rassemblements migrés et migrés miroirs sur la base des données sismiques enregistrées, dans lequel les rassemblements migrés et migrés miroirs dépendent d'une caractéristique caractérisant une configuration du système sismique, applique ensuite un modèle de déconvolution conjointe aux rassemblements migrés et migrés miroirs pour calculer un rassemblement unique duquel les fantômes ont été retirés ; et génère une image finale de la sous-surface sur la base du rassemblement unique duquel les fantômes ont été retirés. La caractéristique n'est pas présente dans un rassemblement après une étape d'empilage qui est effectuée avant de générer l'image finale. [0027] Selon encore un autre exemple de mode de réalisation, les données sismiques qui sont traitées sont collectées en utilisant des flûtes ayant un profil incurvé, c'est-à-dire qu'une partie des détecteurs ne sont pas prévus sur une flûte inclinée, bien que les détecteurs aient des profondeurs variables par rapport à la surface de l'eau. Ces types de flûtes ont été présentés dans la demande de brevet français déposée n° FR1052576, intitulée « Method and Device to Acquire Marine Seismic Data », et également dans la demande de brevet US n° 13/272 428 (ici '428), déposée le 13 octobre 2011, et intitulée « Method and Device to Acquire Seismic Data ». [0028] Selon un autre exemple de mode de réalisation, un procédé original de retrait de fantômes avant empilage est conçu pour n'importe quelle technique d'acquisition large bande. Avant d'examiner les détails du procédé original avant empilage, la présentation d'un procédé de retrait de fantômes après empilage s'impose. Le procédé repose sur une migration de données, ainsi que sur une migration miroir de données. Le procédé effectue une déconvolution conjointe de ces deux ensembles de données, comme examiné ci-après. Une migration miroir est appelée processus qui fait migrer les données d'un ensemble dupliqué de récepteurs (ensemble virtuel de récepteurs) qui est un ensemble miroir au-dessus de la surface par rapport à l'ensemble réel de récepteurs. [0029] Dans une migration classique, les événements de principales sont empilés, tandis que les événements de fantômes imparfaitement empilés sont présents sous la forme d'une ondelette fantôme résiduelle causale (c'est-à-dire, en retard par rapport aux principales). Inversement, dans la migration miroir, les événements de fantômes sont empilés avec leur polarité inversée, tandis que les événements de principales imparfaitement empilés sont présents sous la forme d'une ondelette résiduelle anti-causale (c'est-à-dire que les principales résiduelles précèdent les fantômes dont l'image a été bien formée). [0030] Plus spécifiquement, un procédé pour le retrait de fantômes après empilage basé sur une déconvolution conjointe d'ensembles de données de migration 5 et de migration miroir peut être exprimé mathématiquement par : (t)- g(t)* r(t) d2(t)=. gff.(t)* r(t), (1) où dl(t) représente une trace migrée, d2(t) représente une trace migrée miroir, gmin(t) est un opérateur causal (ou, dans un sens plus limité, un opérateur de phase minimum) représentant le fantôme résiduel de la migration, gmax(t) est un opérateur 10 anti-causal (ou, dans un sens plus limité, un opérateur de phase maximum) représentant le fantôme résiduel de la migration miroir, r(t) est la réflectivité de la sous-surface étudiée, et « * » représente l'opération de convolution. [0031] Cette formation d'image double de la même réflectivité r(t) avec deux points de vue différents (c'est-à-dire, g et gmax) est utilisée pour extraire l'amplitude 15 vraie de la migration de laquelle les fantômes ont été retirés. Cela peut être considéré comme une vision binoculaire de la réflectivité avec l'image de migration classique « colorée » par une distorsion de phase minimum normalisée, et l'image de migration miroir « colorée » par une distorsion de phase maximum normalisée. Pour récupérer la réflectivité en « vraie couleur » (c'est-à-dire, sans distorsion), une 20 déconvolution de phase maximum, de phase minimum, conjointes est appliquée aux ensembles de données de migration et de migration miroir. [0032] A la différence d'une déconvolution classique, c'est un problème mathématique bien posé, c'est-à-dire qu'il a une solution unique, même lorsque les opérateurs ont des encoches spectrales parfaites. Par conséquent, il n'y a aucun besoin de la supposition habituelle que la réflectivité est blanche ; le spectre d'amplitude de la réflectivité reste arbitraire. [0033] La technique de retrait de fantômes par déconvolution conjointe basée sur des ensembles de données migrés et migrés miroirs est bien appropriée pour une acquisition par flûte à des profondeurs variables. La technique est totalement tridimensionnelle parce qu'elle ne fait aucune supposition bidimensionnelle et n'a aucune limitation dans la direction transversale, ce qui la rend appropriée pour des études à large azimut ainsi que tridimensionnelles. [0034] Le procédé examiné ci-dessus peut être conçu pour le retrait de fantômes avant empilage. Un rassemblement migré, avant empilage, a une dimension supplémentaire du fait du décalage h, ou une autre dimension, par exemple, un angle. Le décalage h représente une distance horizontale entre la source sismique et un récepteur qui enregistre l'onde sismique générée par la source sismique. Ainsi, selon un mode de réalisation illustré sur la figure 3, un procédé de retrait de fantômes avant empilage original comprend une étape 300 de réception d'ensembles de données migrés et migrés miroirs. Dans une application, les données sismiques enregistrées sont traitées pour générer l'ensemble de données miroir et l'ensemble de données migré miroir. Un modèle de déconvolution conjointe est configuré à l'étape 302 pour chaque décalage h. Le modèle de déconvolution conjointe peut être écrit comme suit : d l(t ,h) = g(t,h)* r(t,h) d 2(t ,h)= g,'a'(t,h)* r(t,h), (2) où l'opération « * » est une convolution dans le domaine t, di(t, h) est le rassemblement migré, d2(t, h) est le rassemblement migré miroir, h) est le fantôme causal pour un décalage h, gmax(t, h) est le fantôme miroir anti-causal pour un décalage h, et r(t, h) est la réflectivité associée à la sous-surface étudiée. Notez que chaque opérateur et rassemblement dépend maintenant du décalage h. Un modèle pour la réflectivité peut être configuré à l'étape 304, par exemple, en tant que somme de fonctions Ti(h) qui dépendent du décalage h mais pas du temps t. La somme peut également comprendre des coefficients ai(t) dépendant du temps comme suit : r(t, h) = I a(t)7(h) i=o (3) où Ti(h) est, par exemple, un ensemble de polynômes ou de polynômes orthogonaux, et p est un nombre défini par l'utilisateur. [0035] Les opérateurs grnin(t, h) et g.(t, h) peuvent prendre différentes formes paramétriques, et l'une de celles-ci est sélectionnée à l'étape 306. Par exemple, une forme paramétrique pour des opérateurs causaux et anti-causaux est donnée par : gni,'(t, h) = 1- d(t - Ath) (4) où d(t-Ath) est une fonction réalisant l'opérateur de retard Ath sur une certaine bande passante, et les retards Ath et At'h sont des nombres positifs. [0036] Une autre forme paramétrique pour les opérateurs gmin(t, h) et gn,ax(t, h) peut être donnée par des opérateurs espacés dont la partie active dépend du décalage. Pour ce paramétrage, la partie active (échantillons non nuls) de l'opérateur causal grnin(t, h) peut être donnée par des échantillons temporels mh-lh à mh-Flh, et la partie active de l'opérateur anti-causal gmax(t, h) peut être donnée par des échantillons temporels -nh+lh à -nh-lh selon l'équation suivante : mh+lh gmin (t, h) =1 - g km(5(t - kdt) k=n1-1' nh+th gmax(t, h) = 1 - gk h.5(t + kdt) k=nh-lh , (5) où 8(t-ndt) est 1 si t est le nième échantillon ndt, ou 0 autrement. [0037] En tant que cas particulier, la contrainte gmax(t, h) = gmin(-t, h) peut être imposée sur ce modèle. Les coefficients ai(t) dans l'équation (3) et les opérateurs gmin(t, h), gmax(t, h) ayant la forme représentée par les équations (4) ou (5) peuvent être trouvés en réduisant à un minimum une fonction de coût C à l'étape 308. La fonction de coût C peut être définie par : El P Li D P ri C(a,,g., gmax)= M(t, h)ul,(t, h) - g,(t, h)* a, (t)T,(h)E + I M (t, h)I2(th)- gmax(t, h)* a, (t)T,(h)u t,h D 1=0 [] t,h D i=0 LI (6) où M(t,h) est une fonction d'atténuation qui est généralement utilisée dans un traitement de rassemblement pour atténuer diverses données, par exemple, le bruit. 15 Notez que la fonction de coût comprend une somme sur tous les temps et tous les décalages. [0038] Une fois que les coefficients ai(t) et les opérateurs griii,,(t, h), gmax(t, h) ont été calculés, la réflectivité r(t,h) peut être calculée à l'étape 310 en utilisant l'équation (3), c'est-à-dire, r (t, h) = I a;(077(h) 20 Ensuite, le modèle de fantôme gl(t, h) et le modèle de fantôme miroir g2(t, h) peuvent être calculés à l'étape 312, pour chaque temps t et décalage h en utilisant les équations : g (t, h) = g,','(t, h)* r(t, h) - r(t, h) (7) Un rassemblement duquel les fantômes ont été retirés dgi(t, h) et un rassemblement miroir duquel les fantômes ont été retirés dg2(t, h) peuvent ensuite être calculés à l'étape 314 en soustrayant les modèles de fantômes des rassemblements d'origine, c'est-à-dire, en calculant : dg (t, h) = dl(t, h) - (t, h) dg2(t, h) = d2(t, h)- g2(t, h) . (8) L'étape 314 de soustraction ci-dessus peut être remplacée par une soustraction adaptative. Une fois que le rassemblement duquel les fantômes ont été retirés dgi et le rassemblement miroir duquel les fantômes ont été retirés dg2 ont été calculés, il est possible de calculer un rassemblement unique duquel les fantômes ont été retirés dg pour un décalage h et un temps t à l'étape 316 en utilisant l'équation : dg(t, h) = dgl(t, h)+ dg2(t, h) 2 - (9) [0039] Ensuite, les rassemblements desquels les fantômes ont été retirés sont empilés, ainsi une dépendance du décalage h est retirée et d'autres techniques de traitement peuvent être appliquées pour générer une image finale, à l'étape 318, de la sous-surface étudiée. [0040] En prenant un ensemble de données sismiques synthétiques et en utilisant les algorithmes examinés ci-dessus en relation avec la figure 3, les quantités suivantes ont été calculées. La figure 4A illustre le rassemblement migré dl qui comprend la principale 400 et le fantôme 402, la figure 4B illustre le rassemblement migré miroir d2, la figure 4C illustre le modèle de fantôme g, calculé sur la base de l'équation (7), la figure 4D illustre le modèle de fantôme miroir g2 calculé sur la base également de l'équation (7), et la figure 4E illustre le rassemblement duquel les fantômes ont été retirés dg calculé sur la base de l'équation (9). [0041] L'algorithme ci-dessus peut être mis en oeuvre en tant que procédé, comme examiné maintenant en relation avec la figure 5. Un procédé pour retirer des fantômes de données sismiques collectées par un système sismique comprend une 10 étape 500 de réception des données sismiques enregistrées par des détecteurs répartis le long d'un profil à profondeur variable, une étape 502 de calcul de rassemblements migrés (dl) et migrés miroirs (d2) sur la base des données sismiques, dans lequel les rassemblements migrés et migrés miroirs dépendent d'une caractéristique caractérisant une configuration du système sismique, une 15 étape 504 d'application d'un modèle de déconvolution conjointe aux rassemblements migrés et migrés miroirs (dl, d2) pour calculer un rassemblement unique duquel les fantômes ont été retirés (dg), et une étape 506 de génération d'une image finale de la sous-surface sur la base du rassemblement unique duquel les fantômes ont été retirés (dg). La caractéristique n'est pas présente dans un rassemblement après une 20 étape d'empilage qui est effectuée avant de générer l'image finale. [0042] Le processus de rassemblement des données sismiques marines a été examiné dans le document '428 et, ainsi, ce processus n'est pas répété ici. En outre, la demande de brevet identifiée ci-dessus identifie la possibilité de rassembler des données non seulement en utilisant des flûtes classiques, c'est-à-dire, les détecteurs se trouvant le long de lignes horizontales ou le long d'une ligne inclinée, mais également en utilisant des flûtes originales dans lesquelles une partie des détecteurs peuvent se trouver sur un profil incurvé (à des profondeurs variables) ou des flûtes qui ont de multiples sections inclinées. En outre, les données sismiques peuvent être collectées par des noeuds indépendants qui sont attachés au fond de l'océan ou qui flottent dans l'eau. Par exemple, il est possible d'avoir plusieurs véhicules sous-marins autonomes (AUV) qui sont situés sur un profil incurvé tout en étant fixes ou mobiles dans l'eau et en enregistrant des données sismiques. [0043] Une flûte à profondeur variable est illustrée sur la figure 6, sur laquelle une flûte 600 a un profil à profondeur variable paramétré défini par trois quantités paramétriques, zo, so et h,. Notez que la flûte entière ne doit pas avoir le profil incurvé. Autrement dit, le profil incurvé ne devrait pas être interprété comme s'appliquant toujours à la longueur entière de la flûte. Bien que cette situation soit possible, les exemples de modes de réalisation n'interdisent pas que le profil incurvé ne s'applique qu'à une partie de la flûte. Le premier paramètre zo indique la profondeur du premier détecteur 620a par rapport à la surface 640 de l'eau. Ce paramètre peut avoir une valeur dans la plage de mètres à des dizaines mètres. Par exemple, zo peut être autour de 6 m. Cependant, comme cela serait reconnu par les hommes du métier, la valeur de zo dépend de chaque application et peut être associée à la profondeur du fond de l'océan, à la profondeur des réflecteurs, à la puissance de la source sonore, etc. [0044] Le deuxième paramètre so concerne la pente de la partie initiale de la flûte 680a par rapport à une ligne horizontale 660. L'angle so est illustré sur la figure 6 et il est déterminé par une tangente T à une partie initiale de la flûte et la ligne horizontale 660. Notez que la pente du profil incurvé au point 620a est donnée par un rapport entre la variation du profil incurvé le long de l'axe Z et la variation le long de l'axe X. La pente est ainsi égale à la valeur mathématique de la tangente de l'angle so, c'est-à-dire, pente (au point 620a sur la figure 6) = tan(s0). En outre, notez que pour de petits angles (par exemple, de cinq degrés ou moins), tan(s0) est à peu près égal à so, si l'angle est exprimé en radians et pas en degrés. Ainsi, pour de petits angles, la pente et l'angle peuvent être utilisés de façon interchangeable. Dans un mode de réalisation, la valeur de so peut être entre 0 et 6 degrés. L'exemple montré sur la figure 6 a un angle initial so sensiblement égal à 3 degrés. Notez que le profil de la flûte 600 sur la figure 6 n'est pas dessiné à l'échelle, parce qu'un angle de 3 degrés est une quantité relativement petite. [0045] Le troisième paramètre h, indique une longueur horizontale (une distance le long de l'axe X sur la figure 6 mesurée par le premier détecteur 620a) de la partie incurvée de la flûte. Ce paramètre peut être dans la plage de centaines à des milliers de mètres. Par exemple, hcest autour de 3000 m pour la configuration montrée sur la figure 6. Ce paramètre définit l'extrémité de la partie incurvée de la flûte 600. Autrement dit, la flûte 600 peut avoir une première partie 680a qui a un premier profil incurvé et une deuxième partie 680b qui est plate ou qui a un profil incurvé différent. Le paramètre h, définit la première partie 680a. Notez que dans une application, la flûte 600 a à la fois la première partie 680a et la deuxième partie 680b, tandis que dans une autre application, la flûte 600 n'a que la première partie 680a. Autrement dit, dans certains modes de réalisation, la flûte ne s'étend pas le long du profil incurvé entier, c'est-à-dire qu'une longueur de la flûte projetée sur l'axe X est inférieure à hc. [0046] Plusieurs oiseaux 650 sont répartis le long de la flûte pour obtenir le profil incurvé souhaité. Selon un autre exemple de mode de réalisation, le profil incurvé de la flûte 600 peut être décrit, approximativement, par les équations suivantes : (1) z(h) = z 0 + s 041 - 0.5[- pour h < h, , et (2) z(h) = zo + s, - 0.5- h, pour h > h,. [0047] Dans ces équations, z est mesuré le long de l'axe Z, et h est mesuré le long de l'axe X, où Z est perpendiculaire à la surface de l'eau et X s'étend le long de la surface de l'eau. Par ailleurs, on doit noter que l'équation (1) seule peut être suffisante pour définir la forme de la flûte, en fonction de la longueur de la flûte. Autrement dit, dans certains modes de réalisation, la flûte ne doit pas avoir la partie plate. Pour ces équations spécifiques, il s'est avéré que la netteté des images de la sous-surface s'améliore sensiblement. Les hommes du métier comprendront que les valeurs fournies par les équations (1) et (2) sont approximatives parce que les détecteurs 670 ont un mouvement constant exercé par divers courants d'eau et le déplacement du navire. Autrement dit, on doit comprendre qu'il est envisagé que les détecteurs prévus sensiblement sur le profil incurvé décrit par les équations (1) et/ou (2), par exemple, à des positions aussi proches que 10 à 20 °A de la courbe réelle en termes de la profondeur réelle z(h), soient couverts par les équations mentionnées ci-dessus. Cela est également vrai pour les oiseaux 650 configurés pour maintenir le profil incurvé, qui peut être l'un d'une parabole, d'un cercle, d'une hyperbole ou d'une combinaison de ces formes. Une fois que la courbe paramétrée associée au profil incurvé souhaité a été sélectionnée, des profondeurs correspondantes de l'oiseau 650 sont calculées et, lorsque l'étude sismique est débutée, ces profondeurs sont programmées ou transmises aux oiseaux de sorte qu'ils maintiennent ces profondeurs pendant l'étude sismique. De cette manière, le profil incurvé souhaité est obtenu et maintenu pendant l'étude sismique. [0048] Bien que la flûte à profil incurvé examinée ci-dessus fournisse de meilleurs résultats que les profils de flûte existants, le traitement examiné dans les modes de réalisation précédents s'applique également à des profils de flûte classiques (par exemple, horizontaux, inclinés). [0049] Les procédures et les procédés examinés ci-dessus peuvent être mis en oeuvre dans un appareil de traitement illustré sur la figure 7. Un matériel, un micrologiciel, un logiciel ou une combinaison de ceux-ci peuvent être utilisés pour effectuer les diverses étapes et opérations décrites ici. L'appareil de traitement 700 de la figure 7 est un exemple de structure de calcul qui peut être utilisé en relation avec un tel système. [0050] L'exemple d'appareil de traitement 700 approprié pour exécuter les activités décrites dans les exemples de modes de réalisation peut comprendre un serveur 701. Un tel serveur 701 peut comprendre un processeur central (CPU) 702 couplé à une mémoire vive (RAM) 704 et à une mémoire à lecture seule (ROM) 706. La mémoire ROM 706 peut également être un support de mémorisation d'autres types pour mémoriser des programmes, tel qu'une mémoire ROM programmable (PROM), une mémoire PROM effaçable (EPROM), etc. Le processeur 702 peut communiquer avec d'autres composants internes et externes par l'intermédiaire d'éléments de circuit d'entrée-sortie (E/S) 708 et d'un système de bus 710, pour fournir des signaux de commande et similaires. Le processeur 702 effectue un grand nombre de fonctions comme cela est connu dans l'art, telles que dictées par des instructions de logiciel et/ou de micrologiciel. [0051] Le serveur 701 peut également comprendre un ou plusieurs dispositifs de mémorisation de données, comprenant des lecteurs de disque dur 712, des lecteurs de CD-ROM 714, et un autre matériel capable de lire et/ou de mémoriser des informations, par exemple un DVD, etc. Dans un mode de réalisation, un logiciel pour exécuter les étapes examinées ci-dessus peut être mémorisé et distribué sur un CD-ROM 716, une disquette 718 ou une autre forme de support capable de mémoriser de manière portable des informations. Ces supports de mémorisation peuvent être insérés dans, et lus par, des dispositifs tels qu'un lecteur de CD-ROM 714, un lecteur de disque 712, etc. Le serveur 701 peut être couplé à un afficheur 720, qui peut être un afficheur ou un écran de présentation de n'importe quel type connu, tel qu'un afficheur LCD, un afficheur à plasma, des tubes à rayons cathodiques (CRT), etc. Une interface d'entrée d'utilisateur 722 est prévue, comprenant un ou plusieurs mécanismes d'interface utilisateur tels qu'une souris, un clavier, un microphone, un pavé tactile, un écran tactile, un système de reconnaissance vocale, etc. [0052] Le serveur 701 peut être couplé à d'autres dispositifs, tels que des sources, des détecteurs, etc. Le serveur peut être une partie d'une configuration de réseau plus grande comme dans un réseau global (GAN) tel qu'Internet 728, qui permet une connexion finale à divers dispositifs informatiques câblés et/ou mobiles. [0053] Les exemples de modes de réalisation présentés fournissent un appareil et un procédé pour le traitement de données sismiques. On devrait comprendre que cette description n'est pas destinée à limiter l'invention. Au contraire, les exemples de modes de réalisation sont destinés à couvrir les variantes, les modifications et les équivalents, qui sont inclus dans l'esprit et l'étendue de l'invention telle que définie par les revendications jointes. En outre, dans la description détaillée des exemples de modes de réalisation, de nombreux détails spécifiques sont exposés afin de fournir une compréhension détaillée de l'invention revendiquée. Cependant, un homme du métier comprendrait que divers modes de réalisation peuvent être mis en pratique sans ces détails spécifiques. [0054] Bien que les caractéristiques et les éléments des présents exemples de modes de réalisation soient décrits dans les modes de réalisation en des combinaisons particulières, chaque caractéristique ou élément peut être utilisé seul sans les autres caractéristiques et éléments des modes de réalisation ou en diverses combinaisons avec ou sans autres caractéristiques et éléments présentés ici. [0055] Cette description écrite utilise des exemples de l'objet présenté pour permettre à n'importe quel homme du métier de mettre en pratique le susdit, comprenant la réalisation et l'utilisation de n'importe quels dispositifs ou systèmes et l'exécution de n'importe quels procédés incorporés. L'étendue brevetable de l'objet est définie par les revendications, et peut comprendre d'autres exemples qui apparaissent aux hommes du métier. Ces autres exemples sont destinés à être dans l'étendue des revendications.