OUTIL A MAIN POUR PLANTER DES BULBES DANS LE SOL SANS MODIFICATION DE LA POSITION DE L'UTILISATEUR L'invention concerne un outil à main destiné à planter des bulbes dans le sol, et comportant des moyens pour réaliser un orifice dans le sol, des moyens pour introduire dans cet orifice un bulbe au choix de l'utilisateur et des moyens pour reboucher le trou, le tout sans obliger l'utilisateur à se baisser. 10 Les amateurs de jardinage sont régulièrement confrontés aux problèmes que leur pose la plantation de bulbes destinés à assurer la floraison ultérieure de leur jardin. Les bulbes sont à planter en fonction de la période de floraison selon un calendrier précis. La plantation des bulbes se fait à 15 l'automne ou au printemps selon la période de floraison. Ainsi, les bulbes qui fleurissent au printemps se plantent à l'automne et ceux qui fleurissent l'été se plantent au printemps. Il faut planter en tenant compte de paramètres tels que par exemple la nature du sol ou la température extérieure, l'exposition de la fleur attendue, la distance entre deux bulbes 20 successifs. Pour chaque bulbe, il faut réaliser dans le sol un trou équivalent à 2 ou 3 fois la hauteur du bulbe et recouvrir de terre en veillant à ce que toute la surface du bulbe soit en contact avec la terre. Ceci impose donc au jardinier des opérations multiples et répétées, une 25 fois l'emplacement défini, à savoir : - réaliser dans le sol une cavité de dimension et de profondeur suffisante pour accueillir le bulbe choisi, - introduire le bulbe choisi à l'intérieur de cette cavité, - refermer la cavité une fois le bulbe introduit. 30 Chacune de ces opérations comporte des contraintes spécifiques qui viennent parfois poser difficulté au jardinier. La nature du sol de même que la période de plantation peuvent rendre difficile la réalisation d'un orifice de dimension appropriée. Par exemple, si la période de plantation se situe 35 juste après un épisode de grand froid, le sol peut être dur et difficile à creuser. Egalement, la configuration des lieux peut nécessiter un traitement au cas par cas. 2990324 L'introduction du bulbe dans la cavité est une opération répétitive qui imposera, surtout si le jardinier a conçu au préalable un plan précis de plantation, un traitement individualisé de chaque opération en fonction des bulbes choisis. Ces opérations présentent donc de nombreux contraintes qui sont liés aux efforts exigés du jardinier, qui d'une part doit exercer de manière répétée une certaine force sur son outil pour réaliser l'orifice destiné à recevoir les bulbes, et qui d'autre part sera conduit à se pencher à plusieurs reprises 10 pour introduire le bulbe puis pour refermer l'orifice. Ceci peut générer des douleurs dorsales, et dans le meilleur des cas, une fatigue importante. Pour cette raison, divers dispositifs ont été conçus afin d'automatiser ou simplifier les opérations de plantation décrites ci-avant.. 15 Les dispositifs de type connu tendent à automatiser des opérations qui sont considérées comme répétitives, en proposant un outil à main comportant d'une part des moyens pour réaliser un trou dans le sol, et d'autre part des moyens pour accueillir une certaine quantité de graines, éventuellement 20 des bulbes, ces moyens étant reliés à une commande permettant de faire passer au travers d'un outil introducteur un bulbe ou une graine ou plusieurs, afin qu'ils tombent dans l'orifice qui vient d'être réalisé. Par exemple, le document DE 965 173 décrit un outil comportant dans sa 25 partie inférieure un réceptacle composé de deux demis-cônes pour former un bec conique dont la pointe est dirigée dans le sol et dont la partie supérieure est ouverte. L'un des demis-cônes est fixe et relié par sa partie supérieure semi-circulaire à une première tige verticale. L'autre demi-cône peut basculer autour d'un axe de rotation dans la partie supérieure ouverte 30 du demi-cône fixe. Le basculement du demi-cône articulé est commandé par une deuxième tige verticale. Lorsque les deux demis-cônes sont réunis, ils forment un réceptacle fermé dans lequel on peut introduire des graines, et dont la partie d'extrémité pointue permet de creuser le sol pour réaliser plus facilement un orifice dans le sol, en exerçant une poussée 35 vers le bas au moyen de la première tige verticale. Le jardinier peut ensuite au moyen de la deuxième tige verticale basculer le demi-cône articulé vers l'extérieur pour provoquer l'ouverture du réceptacle, afin qu'une certaine quantité de graines pénètre dans le trou qui a été réalisé. Cet outil quoiqu'efficace, n'est pas pleinement satisfaisant, dans la mesure où il nécessite une poussée vers le bas d'une certaine intensité pour réaliser un orifice. La forme pointue du bec constitué par les deux demis-cônes en position fermée ne permet pas de réaliser des orifices de grande dimension, ce qui obligera à retirer l'outil avant de libérer les graines avec un risque d'écoulement ou de perte sur les côtés, Par ailleurs, le trou réalisé reproduira la forme évasée du bec, avec un risque de rebouchage avant libération des graines, surtout si la terre est friable, puisque rien n'est 10 prévu pour retenir le volume de terre prélevé correspondant à la cavité. De même, il n'est pas possible de contrôler la quantité ni donc la nature des graines ou des bulbes qui sont plantées au moyen de cet outil, puisqu'aucun moyen de limitation ou de contrôle du volume libéré n'est associé au mécanisme d'ouverture. Enfin, l'utilisateur devra poser l'outil 15 puis se baisser pour reboucher le trou. Un dispositif quelque peu plus élaboré est décrit dans le document GB 2 003011 qui illustre un outil portant une tige centrale à l'intérieur de laquelle coulisse une barre de forage dirigée vers le sol, et dont la partie supérieure 20 comporte un réceptacle élargi destiné à recevoir des graines. Des moyens sont prévus pour faciliter à partir d'une commande supérieure l'introduction de la tige dans le sol pour réaliser un orifice. Par ailleurs, un passage est prévu pour les graines sur le pourtour de la tige centrale, de telle sorte que celle-ci se rétracte au moyen de la commande, les graines puissent tomber 25 par gravité dans l'orifice qui vient d'être réalisé dans le sol. Là également, ce dispositif reste complexe et ne permet pas de contrôler ni la nature, ni la quantité de graines introduites dans le sol. Par ailleurs, à raison de sa structure qui implique un espace limité le long de la tige centrale de forage, il ne semble pas adapté à une utilisation avec des bulbes qui sont 30 nécessairement de taille plus importante que des graines. Une opération de rebouchage manuelle avec modification de la position de l'utilisateur reste nécessaire pour terminer le processus de plantation. Le document FR 2 714 256 décrit un appareil pour planter des graines, qui 35 comporte également une partie inférieure recevant une tige de forage pour réaliser un orifice dans le sol, un réceptacle supérieur pour des graines, ainsi que des moyens permettant de libérer les graines contenues dans ce 2990324 réceptacle afin qu'elles coulissent par gravité le long de la tige centrale de forage pour être introduites dans l'orifice réalisé dans le sol. Ce dispositif présente les mêmes inconvénients que ceux signalés ci-dessus. Pour remédier aux différents inconvénients signalés ci-dessus, l'invention se propose de réaliser un outil à main pour planter des bulbes comportant d'une part des moyens pour réaliser une cavité dans le sol permettant de réserver la terre prélevée, des moyens pour introduire un ou plusieurs bulbes dans la cavité réalisée tout en permettant à l'utilisateur de choisir les 10 bulbes et d'en contrôler le nombre, et des moyens pour reboucher la cavité après introduction du ou des bulbes en libérant la terre initialement retenue, au moyen d'une commande n'imposant pas à l'utilisateur de modifier sa position de travail, et notamment de se pencher. 15 Dans ce but, l'outil est formé par l'association de deux modules, l'un comportant des moyens de forage pour réaliser une cavité dans le sol et permettant de réserver la terre prélevée puis de la libérer, et l'autre des moyens d'alimentation pour introduire les bulbes dans cette cavité. 20 L'outil selon la présente invention sera mieux compris au travers de la description donnée ci-après d'un mode de réalisation préférentiel et en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue de côté de l'outil à main selon la présente 25 invention, le module de forage et le module d'alimentation étant dissociés, - la figure 2 est une vue de l'outil représenté à la figure 1, le module de forage et le module d'alimentation étant associés, 30 - la figure 3 est une vue éclatée montrant les différents éléments composant le module de forage, - la figure 4 est une vue de détail de la partie inférieure du module de forage, 35 - la figure 5 montre une variante de réalisation avantageuse du module de forage, avec un réglage de profondeur monté à l'arrière, - la figure 6 est une vue éclatée montrant les différents éléments composant le module d'alimentation - la figure 7 est une vue du dessus de l'outil, en position de forage, et - la figure 8 est une vue de détail de la partie inférieure de l'outil, en position d'alimentation. Comme on le voit à la figure 1, l'outil pour planter les bulbes selon la 10 présente invention est composé de deux modules distincts et dissociables. Un premier module (A) est prévu pour réaliser la fonction de forage de l'outil, avec possibilité de réserver la terre prélevée puis de la libérer. Un second module (B) est prévu pour assurer la fonction d'alimentation de l'outil, en coopérant avec le premier module (A). 15 Le module de forage (A) comporte une tige centrale (1) dont l'extrémité supérieure est associée à une barre perpendiculaire (2) faisant office à la fois de poignée de préhension et de levier de pression. Les extrémité latérales de la barre (2) pourront comporter des garnitures pour faciliter la 20 préhension et protéger l'utilisateur. La tige centrale (1) rejoint la barre (2) en son milieu, de telle sorte que les portions de barre situées de part et d'autre du point de jonction aient la même longueur. A son extrémité inférieure, la tige centrale (1) est reliée à une section de tube creux (3) d'axe longitudinal perpendiculaire à l'axe vertical de la tige centrale (1), et prévue pour 25 recevoir les moyens de forage permettant par ailleurs de réserver la terre puis de la libérer. Le point de jonction entre la tige centrale (1) et la section de tube creux (3) est déporté, la longueur de la partie de tube la plus longue représentant sensiblement le double de celle de la partie de tube la plus courte. Dans le tube creux (3), on introduit un coulisseau (4) de 30 diamètre légèrement inférieur à la section interne du tube (3), Le coulisseau (4), qui est réalisé dans un matériau synthétique présentant de bonne qualité de glissement, est creux sur une partie de sa longueur, et présente un orifice longitudinal sur toute sa partie pleine. Comme montré à la figure 3, un ressort (5) est introduit dans la partie creuse du coulisseau (4). Les 35 dimensions du coulisseau (4) sont définies de telle manière que lorsque le ressort (5) n'est pas comprimé, c'est à dire est au repos, la partie pleine coulisseau dépasse de l'extrémité du tube creux (3). Les moyens de forage sont constitués d'un élément tronconique (6) évasé vers le bas, ouvert à ses deux extrémités. Plus particulièrement, l'élément tronconique (6) est constitué de deux demis-cônes (6a, 6b) articulées entre eux selon un axe x reliant leurs bords supérieurs respectifs. De manière avantageuse, la bordure périphérique inférieure de chacun des demis-cônes (6a, 6b) sera crénelée, pour faciliter l'entame de la terre à creuser. Comme on peut le voir sur la vue de détail montrée à la figure 4, la tranche de l'un des demis-cônes (dans l'exemple représenté, 6a) comporte dans sa 10 partie libre au moins une dent saillante (16a) prévue pour engager au moins une encoche (16b) ménagée en correspondance sur la tranche de l'autre demi-cône (dans l'exemple représenté, 6b). Chacun des deux demis-cônes (6a, 6b) comporte à son extrémité supérieure prolongeant le point d'articulation une extension latérale (7a), respectivement (7b). Les 15 extensions latérales (7a, 7b) comportent chacune à leur extrémité libre un orifice passant (17a, respectivement 17b). Lorsque les deux demis-cônes (6a, 6b) composant l'élément tronconique (6) sont assemblés pour former le cône ouvert, les dents (16a) engageant les encoches (16b), les extensions latérales supérieures (7a, 7b) sont disposées en 20 correspondance l'une de l'autre, dans le plan vertical, et les orifices passants (17a, 17b) sont alignés. Ceci correspond à la position de fermeture, ou de forage, de l'élément tronconique (6). L'écartement entre les extensions latérales (7a, 7b) lorsque l'élément 25 tronconique (6) est en position fermée est défini de manière à correspondre à la longueur du tube creux (3) majorée de la longueur de la partie de coulisseau (4).qui dépasse lorsque le ressort (5) est au repos. Pour former le module de forage (A), on engage le tube creux (3), à 30 l'intérieur duquel on a préalablement introduit l'ensemble formé par le coulisseau (4) et le ressort (5), entre les deux extensions latérales (17a, 17b), Puis on associe l'élément tronconique (6) et le tube creux (3), en introduisant une tige rectiligne (8) par l'un des orifices passants (17a, 17b), jusqu'à rejoindre l'autre orifice passant, en traversant le coulisseau (4) et le 35 ressort (5).
Des moyens de fixation rapides agissant à chacune des deux extrémités de la tige (8) permettent ensuite de solidariser l'ensemble. Des moyens additionnels peuvent être prévus pour s'opposer à la rotation du tube (3) après mise en place, par exemple un ou plusieurs ergots dans la partie inférieure du tube creux engageant une ou plusieurs encoches dans les extensions latérales (7a, 7b). Comme la longueur du tube creux (3) est inférieure à la distance séparant les extensions latérales (7a, 7b), seule l'extrémité du tube creux (3) se 10 trouvant à l'opposé du coulisseau (4) vient en butée contre la paroi intérieure de l'extension saillante (7a) et se trouve bloquée. A l'autre extrémité, le tube creux (3) ne vient pas en butée contre la paroi intérieure de l'extension latérale (7b), puisqu'il subsiste un jeu en raison de la présence du coulisseau (4) dont l'extrémité dépasse du tube creux (3). 15 En exerçant une poussée sur l'extension latérale (7b), on provoque un mouvement de glissement du coulisseau (4) à l'intérieur du tube creux (3), jusqu'à ce que la paroi intérieure de l'extension (7b) vienne en butée contre le bord du tube creux (3). A ce stade, le ressort (5) présent dans le tube 20 creux (3) à l'extrémité opposée du coulisseau (4) est comprimé. On provoque dans le même temps un basculement des deux demis-cônes (6a et 6b) autour de leur articulation formée par l'axe x, le dégagement des dents (16a) des creux (16b), et l'écartement des extrémités inférieures des deux demis cônes (6a et 6b). Ceci correspond à la position d'ouverture ou 25 de rebouchage de l'élément tronconique. Pour permettre à l'utilisateur de réaliser l'ouverture des deux demis-cônes (6a et 6b) sans avoir à se pencher, on dispose un câble (9) souple entre l'élément tronconique (6) et la barre perpendiculaire (2). Plus précisément, 30 l'une des extrémités du câble (9) est fixée sur le bord périphérique supérieur de celle des deux extensions latérales (7a, 7b) qui n'aboute pas le tube creux (3) lorsque l'élément tronconique (6) est en position de fermeture. Dans l'exemple représenté sur les figures, il s'agit de l'extension latérale (7b). L'autre extrémité du câble (9) est engagée dans une poignée 35 (10) prévue pour être ensuite fixée sur la barre (2). 2990324 En actionnant la poignée (10), on tend le câble (9), ce qui provoque le rapprochement des extensions latérales (7a, 7b) opposées jusqu'à blocage contre les extrémités du tube creux (3). Comme déjà décrit ci-dessus, ceci réalise le basculement des deux demis-cônes (6a et 6b) autour de leur axe x et l'ouverture de l'élément tronconique (6). Lorsqu'on relâche la poignée (10), le câble (9) se détend et le coulisseau (4) revient à sa position de repos sous l'action du ressort (5), jusqu'à ce que les demis-cônes (6a et 6b) soient à nouveau emboîtés pour refermer l'élément tronconique (6). 10 On pourrait parfaitement imaginer d'utiliser une tringlerie rigide à la place du câble souple (9) sans sortir du champ de l'invention. Cependant le câble souple présente un avantage en terme d'entretien et de résistance à la pression. En effet, pour utiliser l'outil, il faut exercer une pression vers le bas, qui peut être assez forte en fonction de la dureté du sol. Un câble 15 souple, par nature, n'est pas soumis à déformation irréversible lorsqu'il subit une force verticale, ce qui n'est pas le cas d'une tringle rectiligne qui remplirait la même fonction. Une fois la tringle déformée, la commande ne peut plus être transmise, et il faut donc la remplacer. 20 Dans cette configuration initiale, on constate dès à présent que l'outil est conçu pour permettre à un utilisateur de réaliser sans se baisser une cavité dans le sol en positionnant simplement l'outil à l'emplacement désiré puis en exerçant une pression sur la tige centrale (1) par l'intermédiaire du bras perpendiculaire (2). En exerçant une pression vers le bas sur les deux 25 parties d'extrémité du bras perpendiculaire (2), puis en imprimant à la tige centrale (1) un mouvement de rotation ou de va-et-vient, la base crénelée de l'élément tronconique (6) engage le sol en creusant. L'utilisateur pourra ainsi réaliser une cavité de dimension correspondant sensiblement au diamètre de la partie inférieure de l'élément tronconique (6). La terre 30 prélevée est retenue sous forme de carotte entre les deux demis-cônes (6a et 6b). Selon une variante avantageuse de réalisation, illustrée à la figure 5, on peut adjoindre au module de forage (A) des moyens permettant de 35 contrôler la profondeur de la cavité à réaliser dans le sol. Selon cette variante, on dispose en arrière de la partie d'extrémité inférieure de la tige centrale (1) du module de forage (A) une pièce (20) composée d'une patte verticale (20a) aplatie fixée le long de la tige centrale (1) et prolongée à son extrémité inférieure par un plateau (20b) perpendiculaire. La patte verticale (20a) comporte à son extrémité supérieure des moyens de réglage (20c); permettant d'ajuster sa position en hauteur, le long de la tige (1). Le plateau (20b) formera une butée empêchant l'utilisateur de creuser au delà du niveau préalablement défini. 10 Le module d'alimentation (B) est représenté à la figure 1 dissocié du module de forage (A) qui vient d'être décrit. Comme on peut le voir également sur la figure 6, le module d 'alimentation (B) est composé d'un conduit creux (11) de diamètre uniforme, ouvert à ses deux extrémités. Le conduit (11) reçoit dans sa partie supérieure un réceptacle (12) semi- 15 circulaire, destiné à contenir plusieurs bulbes (13). Ainsi que cela apparaît sur la figure 7, le réceptacle (12) comporte un évidemment central (14), dont le diamètre est sensiblement égal au diamètre externe du conduit creux (11). Des parois latérales (14') placées de part et d'autre de l'évidement central (14) assurent l'étanchéité du réceptacle semi-circulaire 20 (12). Le réceptacle semi-circulaire (12) est engagé par forcement sur la partie supérieure du conduit creux (11)., de manière à laisser dépasser ce dernier vers le haut sur au moins vingt centimètres. Pour former l'outil selon l'invention, on dispose le module d'alimentation (B) 25 contre le module de forage (A), l'extrémité inférieure du conduit (11) du module d'alimentation (B) étant positionnée dans le même plan que l'extrémité supérieure de l'élément tronconique (6) du module de forage (A), comme montré à la figure 2. Les modules (A) et (B) sont ensuite solidarisés, respectivement désolidarisés, au moyen de deux colliers de 30 serrage (15) disposés de part et d'autre du réceptacle (12) pour enserrer la tige centrale (1) du module de forage (A) et le conduit creux (11) du module d'alimentation (B). L'utilisation de l'outil selon l'invention est montrée aux figures 7 et 8. Une 35 fois les deux modules (A) et (B) de l'outil assemblés, l'utilisateur pourra placer le nombre de bulbes (13) souhaités dans le réceptacle (12). Il creuse ensuite une cavité (30) dans le sol.
Comme décrit précédemment, la terre prélevée est alors retenue entre les mâchoires formées par les deux demis-cônes (6a et 6b) de I 'élément tronconique (6). Puis l'utilisateur recule légèrement pour amener le conduit introducteur (11) au dessus et en regard de la cavité (30) qui vient d'être creusée dans le sol. Il prélève le bulbe de son choix dans le réceptacle (12), l'introduit dans le conduit (11) et le laisse simplement tomber par gravité jusqu'au sol, à l'intérieur de la cavité (30) L'utilisateur revient à sa position de départ en avançant légèrement pour 10 ramener l'élément tronconique (6) au dessus de la cavité (30) contenant à présent un bulbe, puis actionne la poignée (10) pour libérer la terre emprisonnée entre les deux demis-cônes (6a et 6b) et reboucher la cavité (30).
15 L'opération pourra ensuite être répétée en fonction du choix du jardinier ou de son programme de plantation. Comme la description qui précède permet de le constater, l'ensemble des opérations successives à savoir la réalisation d'une cavité dans le sol, 20 l'introduction d'un bulbe dans l'outil et le positionnement de ce bulbe dans la cavité qui a été creusée dans le sol, et le rebouchage de la cavité après introduction du bulbe, n'impose aucune modification de position de l'utilisateur qui pourra réaliser l'ensemble d'un cycle en restant debout. Il n'aura pas à se pencher pour effectuer l'une ou l'autre de ces opérations. A 25 aucun moment on n'est obligé de se baisser ni pour retirer la terre qui résulte du creusement de la cavité ni pour introduire dans cette cavité la graine ou le bulbe que l'on veut planter, ni pour reboucher la cavité. La position de l'utilisateur est inchangée du début à la fin.
30 Par ailleurs, le fait que l'introduction des bulbes dans le tube introducteur ne se fasse pas de manière automatique permet à l'utilisateur de contrôler très exactement et la nature des bulbes qu'il utilise et leur nombre. La commande qui permet de placer le bulbe dans le sol est également très simple et ne comporte aucun risque de blocage, ce qui serait le cas si la 35 quantité d'éléments introduits dans le sol ne pouvait pas être contrôlée.