Substrat pour la réalisation d'une image partielle ou composite [1] L'invention concerne la réalisation d'images, et notamment d'images partielles ou composites, aux fins de leur association avec des sélecteurs optiques pour la formation d'images à effets. [2] Par image partielle, on entend une portion d'image et par image composite, une image formée de la combinaison d'une ou plusieurs image(s) partielle(s). [003] De même, par sélecteur optique, on entend tout arrangement permettant la séparation optique, c'est-à-dire permettant de voir depuis des domaines d'observation distincts des images apparentes issues de zones distinctes d'un objet ou d'une image. Il peut s'agir notamment mais non-exclusivement d'un réseau lenticulaire ou d'une barrière de parallaxe. On appellera zone optique une telle zone associée à un domaine d'observation donné pour un sélecteur optique donné. [4] L'invention concerne plus particulièrement un substrat et une famille de substrats pour la réalisation d'une image partielle issue d'une image primaire, ainsi qu'un procédé pour la réalisation d'une telle image, l'image primaire étant formée par exemple sur un substrat ou une forme imprimante telle que, par exemple, une plaque ou un cylindre offset, flexographique, xérographique, d'héliogravure ou toute forme imprimante permettant le transfert d'une image par contact sur un substrat. [5] Le substrat est destiné notamment, mais non exclusivement, à la réalisation d'une image composite comprenant des portions d'images issues d'une ou plusieurs images primaires. [6] L'image composite obtenue à l'aide du substrat selon l'invention a pour objet notamment, lorsqu'elle est pourvue d'un sélecteur optique déterminé, la réalisation d'une image à effets. L'invention trouve notamment mais non exclusivement une application dans la réalisation d'images lenticulaires. [7] Par image à effets, on entend une image dont l'apparence change selon le point et l'angle d'observation ou une image auto-stéréoscopique, lenticulaire ou non. [8] Une image lenticulaire consiste en une image dont l'apparence change selon le point à partir duquel on l'observe grâce à la combinaison d'un élément optique appelé réseau lenticulaire ayant des propriétés réfringentes et d'une image composite. [9] Lorsque les propriétés réfringentes du réseau lenticulaire et son positionnement par rapport à l'image composite permettent de dévier les rayons lumineux issus de l'image de façon à ce que certaines portions de l'image composite soient vues depuis certains domaines d'observation, il est possible de réaliser des effets spéciaux. [0010] Parmi les applications possibles, il peut être cité celles où l'image composite est formée à partir de deux ou plusieurs images représentant par exemple des sujets différents, le même sujet représenté à des tailles différentes, le même sujet représenté à des instants différents, le même sujet vu depuis des angles ou des points de vue différents, etc. [0011] Un changement du point et de l'angle d'observation de l'ensemble réseau lenticulaire et image composite donnera alors l'illusion d'une transformation de l'image observée lors du passage d'un point d'observation à un autre. [0012] Il est alors possible de créer des effets bien connus dans le domaine de l'imagerie lenticulaire comme par exemple le « flip » (i.e. la bascule entre deux images différentes), le « morph » (ie. le passage d'une image à la suivante donnant une impression de transformation progressive) et le zoom (passage d'une image à la suivante donnant une impression de grossissement ou de réduction de taille). [0013] Il est également possible de créer des effets de vision stéréoscopique lorsque l'observateur a la possibilité de maintenir simultanément son oeil gauche suivant un point d'observation donné et son oeil droit suivant un autre point d'observation donné de façon à ce que les images perçues par ses deux yeux correspondent respectivement à ce que son oeil gauche et son oeil droit verraient s'il se trouvait devant un sujet ou une scène en relief. L'ensemble réseau lenticulaire et image composite permettant à ses yeux de voir cette paire d'images, le cerveau de l'observateur les recombine pour lui donner l'impression de relief qu'il percevrait devant la scène. Pour offrir non pas un mais plusieurs points de vue stéréoscopiques de la même scène, il suffit que la série d'images primaires constitue une série de paires d'images stéréoscopiques correspondant aux images que percevraient les deux yeux d'un observateur depuis une série de points de vue différents. [0014] L'ensemble réseau lenticulaire et image composite peut être produit selon plusieurs méthodes connues. [0015] S'agissant de l'image composite, cette dernière peut être produite par un procédé classique d'impression avec ou sans contact (jet d'encre, sublimation thermique, laser, offset, flexographie, tampographie, sérigraphie, lithographie), par un procédé photographique mettant en oeuvre des substances photosensibles, par un procédé impliquant le transfert d'une image existante ou tout autre procédé mettant en oeuvre un ou plusieurs des procédés connus de l'homme de métier connaissant les techniques de production ou de reproduction d'image. [0016] S'agissant du réseau lenticulaire, ce dernier peut être réalisé directement sur l'image composite déjà formée ou bien en cours de formation sur son substrat. Dans ce dernier cas, il peut s'agir par exemple d'un dépôt de vernis ou de substance polymérisable ou thermoplastique. [0017] Le réseau lenticulaire peut également préexister à l'image composite. Cette dernière peut alors être formée ou imprimée i) directement au dos du réseau lenticulaire, ii) sur un autre substrat qui sera ensuite placé au dos du réseau lenticulaire, sans contact ou en contact partiel ou complet, direct ou indirect par l'intermédiaire par exemple d'une substance ayant des propriétés adhésives, avec le dos du réseau lenticulaire, en étant maintenu en position de façon temporaire ou permanente par tout moyen par exemple mécanique ou fondé sur l'utilisation de substance adhésive ou l'exploitation de propriétés électrostatiques ou par capillarité ou par tout autre moyen connu de l'homme du métier ou iii) partiellement au dos du réseau lenticulaire et partiellement sur un ou plusieurs autres substrats. [0018] L'inconvénient de ces méthodes est qu'elles imposent d'assurer une correspondance géométrique aussi précise que possible entre le réseau lenticulaire et l'image composite de façon à ce que l'ensemble permette une séparation effective des images primaires multiplexées spatialement (ou entrelacées) dans l'image composite lorsque l'ensemble est observé depuis les différents domaines d'observation. Tout défaut de correspondance se traduit en effet par la dégradation voire la destruction de l'effet de séparation attendu. [0019] Cette correspondance implique d'une part que le positionnement soit possible et d'autre part que le positionnement soit effectif. [0020] S'agissant du positionnement possible, les caractéristiques géométriques du réseau lenticulaire et de l'image composite doivent être liées pour qu'il soit possible de positionner les portions de l'image composite par rapport au réseau lenticulaire de façon à ce que depuis tout point d'un domaine d'observation l'observateur ne voie que des rayons lumineux issus de la portion associée de l'image. [0021] S'agissant du positionnement effectif, il doit être réalisé en pratique avec précision pour approcher aussi précisément que possible le positionnement optimal théorique qui maximise la qualité de l'effet recherché. Il s'agit en pratique d'assurer le positionnement : - en profondeur de façon à ce que chaque point de l'image composite se trouve dans une certaine plage de distance du verso du réseau lenticulaire pour produire l'effet recherché, cette plage dépendant notamment des propriétés de focalisation de la lumière du réseau lenticulaire, - en rotation de façon à ce que l'orientation en rotation de l'image composite par rapport au réseau lenticulaire corresponde aussi précisément que possible à celle attendu pour produire l'effet recherché, - en translation de façon à ce que le positionnement en translation de l'image composite par rapport au réseau lenticulaire corresponde aussi précisément que possible à celui attendu pour produire l'effet recherché. [0022] Dans l'état de l'art actuel de la production d'images lenticulaires utilisant des réseaux lenticulaires existants, on peut distinguer notamment trois étapes comportant des difficultés pratiques. Ces étapes, indépendantes ou liées dans leur mise en oeuvre selon le procédé utilisé, sont la constitution de l'image composite, l'impression de l'image composite et le positionnement de l'image composite. [0023] La constitution de l'image composite et son impression sont déterminantes pour que le positionnement de l'image composite soit possible. Le positionnement de l'image composite est parfois lui-même déterminé dès l'impression, notamment lorsque l'image composite est imprimée directement au verso du réseau lenticulaire. La constitution de l'image composite consiste en le multiplexage spatial déjà évoqué des images primaires. Elle est aujourd'hui le plus souvent effectuée numériquement au moyen d'un logiciel de traitement d'images ou d'un logiciel spécialement conçu pour cette tâche appelé logiciel d'entrelacement. Pour produire les portions d'images adéquates, ce logiciel doit être paramétré en fonction de la géométrie du réseau lenticulaire et des domaines d'observation souhaités mais également de la taille finale souhaitée pour l'image imprimée. [0024] Il est indispensable d'avoir une cohérence de tout un ensemble de paramètres pour que le positionnement soit possible : - les caractéristiques géométriques et dimensionnelles effectives du réseau lenticulaire : celles-ci sont indiquées par le fabriquant mais leurs fluctuations et les marges de tolérance d'un lot à l'autre sont telles que le résultat final est susceptible d'être significativement dégradé si la chaîne d'impression ne s'y adapte pas, - le paramétrage du logiciel d'entrelacement qui détermine les caractéristiques dimensionnelles de l'image composite, - le paramétrage des dispositifs d'impression qui détermine les caractéristiques dimensionnelles de l'image composite imprimée. [0025] Afin de pallier ces inconvénients, et notamment le problème de correspondance entre le réseau lenticulaire et l'image composite, des dispositifs équipés de senseurs, par exemple optiques ou mécaniques, ont été proposés. Les signaux permettent de mesurer et de piloter précisément les caractéristiques dimensionnelles de l'image composite imprimée sur la surface du substrat d'impression pour assurer un positionnement possible et parfois également effectif. La mise en oeuvre de tels dispositifs reste complexe. [0026] Il est également proposé de recourir à des méthodes empiriques telles que la détermination visuelle du pitch (ou fréquence spatiale) par exemple. [0027] L'invention vise à remédier aux inconvénients des méthodes de l'art antérieur en proposant un substrat permettant une réalisation simple et rapide de portions d'image d'une part et assurant la correspondance géométrique des portions d'image avec le sélecteur optique dédié. [0028] A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un substrat pour la réalisation d'une image partielle ou composite, caractérisé en ce qu'il comporte une portion de substrat présentant une géométrie correspondant à une zone optique d'un sélecteur optique donné définie pour des conditions de visualisation déterminées, ladite portion étant configurée pour permettre de retirer une partie d'une image primaire formée ou appliquée sur le substrat et ainsi parvenir à l'image partielle. [0029] L'intégration directement dans le substrat d'une portion dont la géométrie correspond à une zone optique du sélecteur optique auquel le substrat est dédié permet de s'affranchir des contraintes de précision requises dans l'art antérieur pour constituer l'image partielle destinée à correspondre à cette zone optique et, selon certains modes de réalisation, également la positionner par rapport au sélecteur optique. [0030] Selon un premier mode de réalisation, la portion de substrat est apte à être retirée en tout ou partie par exemple par détachement, décollement, pelage, grattage, dissolution dans de l'eau ou un autre solvant. [0031] Selon un deuxième mode de réalisation, la portion de substrat comporte des zones présentant des degrés d'affinité avec des compositions d'encres différents de ceux des zones avoisinantes du substrat du fait, par exemple, de leur énergie de surface leur conférant un caractère hydrophile ou hydrophobe. [0032] Selon un autre mode de réalisation, le substrat et/ou la portion est (sont) en tout ou partie adhésif(ve/s). [0033] Avantageusement, la portion de substrat est formée sur l'une des faces du substrat apte à recevoir l'image primaire. Selon un autre mode de réalisation, la portion de substrat est partiellement ou totalement incorporée dans le substrat. [0034] Selon un exemple de réalisation, la portion affleure la surface du substrat. Il peut être également prévu que la portion comporte des zones en relief par rapport à la surface du substrat. [0035] Avantageusement, la portion de substrat et/ou le substrat est (sont) en tout ou partie imprimable(s). [0036] Avantageusement, le substrat est, en tout ou partie, transparent ou bien translucide ou bien blanc et opaque. De même, il peut être prévu que la portion soit, en tout ou partie, transparente ou bien translucide ou bien blanche et opaque. Le choix de ces caractéristiques pourra être fait dans le but de permettre notamment l'assemblage d'une image partielle avec d'autres images, partielles ou complètes, ainsi qu'une visualisation du résultat final par réflexion ou par transmission en utilisant par exemple un rétro-éclairage. [0037] Selon un autre aspect, l'invention concerne une famille de substrats pour la réalisation d'une image partielle ou composite comportant au moins un substrat tel que décrit précédemment. [0038] Avantageusement, la famille de substrat comporte un substrat pourvu de zones perforées, lesdites zones étant délimitées pour présenter une géométrie correspondant à la zone optique du sélecteur optique donné. [0039] Selon un autre aspect, l'invention concerne un procédé pour la réalisation d'une image partielle à partir d'un substrat tel que décrit précédemment ou de l'association de substrats choisis dans la famille de substrats telle que précédemment décrite, ledit procédé comportant une étape de retrait d'une partie de l'image primaire après formation ou application de celle-ci sur la face portant la portion de substrat. [0040] Avantageusement, l'image primaire est formée sur la face du substrat portant la portion du substrat par un procédé d'impression avec ou sans contact (jet d'encre, sublimation thermique, laser, offset, flexographie, tampographie, sérigraphie, lithographie), par un procédé photographique mettant en oeuvre des substances photosensibles, par un procédé impliquant le transfert d'une image existante ou tout autre procédé mettant en oeuvre un ou plusieurs des procédés connus de l'homme de métier connaissant les techniques de production ou de reproduction d'image. [0041] Selon un premier exemple de réalisation, le retrait de la partie d'image primaire est réalisé par détachement, décollement, pelage, grattage ou dissolution dans de l'eau ou tout autre solvant de la portion de substrat. [0042] Selon un deuxième exemple de réalisation, le retrait de la partie d'image primaire est réalisé par retrait de la portion du substrat au moyen d'un substrat additionnel adhésif. Ainsi, lorsque le substrat additionnel est retiré, le substrat imprimé porte une image primaire partielle de géométrie complémentaire à la géométrie de la portion retirée et portée par le substrat additionnel adhésif. [0043] Selon un autre exemple de réalisation, le retrait de la partie de l'image primaire est réalisé par dilution (par exemple dans de l'eau ou tout autre solvant), par adhésion ou absorption (au moyen par exemple d'un substrat additionnel adhésif ou absorbant), ou bien par grattage ou essuyage des compositions d'encres apposées sur des zones de la portion de substrat, lesdites zones présentant des degrés d'affinité avec les compositions d'encres inférieurs à ceux des zones avoisinantes. Cela permet ainsi de dégager de la portion de substrat les zones de plus faible affinité de la portion d'image y ayant adhéré faiblement. [0044] Selon un autre mode de réalisation, l'image primaire est appliquée sur la face portant la portion de substrat à l'aide d'un substrat additionnel sur lequel l'image primaire a été préalablement formée. [0045] Avantageusement, le substrat additionnel peut être une forme imprimante tel que, par exemple, une plaque ou un cylindre offset, flexographique, xérographique, d'héliogravure ou toute forme imprimante permettant le transfert d'une image par contact sur un substrat. [0046] Avantageusement, la surface imprimable du substrat additionnel est décollable et fractionnable. [0047] Avantageusement, une partie de l'image primaire est retirée du substrat additionnel lors de la séparation du substrat et du substrat additionnel, l'image n'étant retirée du substrat additionnel que sur les zones en contact avec les zones du substrat adhésives ou présentant un degré d'affinité élevé avec les compositions d'encres utilisées. [0048] Plus particulièrement, lorsque la portion du substrat selon l'invention est adhésive, le retrait de la portion d'image est réalisé par la séparation du substrat additionnel, qui porte alors une image primaire partielle de géométrie complémentaire à la géométrie de la portion retirée et portée par le substrat additionnel adhésif. Lorsque la portion du substrat comporte des zones présentant des degrés d'affinité avec des compositions d'encres différents de ceux des zones avoisinantes et adéquatement choisis, la séparation du substrat permet le retrait par prélèvement de la partie de l'image portée par le substrat additionnel ou la forme imprimante qui aura été en contact avec les portions de plus forte affinité, laissant sur le substrat additionnel ou la forme imprimante une portion d'image complémentaire à la portion retirée. [0049] Selon un autre aspect, l'invention concerne un procédé de réalisation d'une image composite par assemblage d'images partielles obtenues selon le procédé de réalisation précédemment décrit. [0050] Par image composite, on entend une image constituée à partir d'au moins une image partielle obtenue selon le procédé précédemment décrit. Elle pourra notamment être obtenue à partir d'une même image primaire mais dont les portions obtenues selon le procédé précédemment décrit ont été ré-agencées pour former une nouvelle image ou à partir de plusieurs images primaires distinctes. Elle pourra également être constituée à partir d'au moins une image partielle et d'au moins une image complète. [0051] Selon un autre aspect, l'invention concerne une image à effets comprenant un sélecteur optique tel que, par exemple, un réseau lenticulaire ou une barrière de parallaxe, associé à une image composite formée d'au moins une image partielle obtenue selon le procédé de réalisation d'images partielles tel que décrit précédemment et issue d'au moins une image primaire formée sur un substrat ou une forme imprimante. [0052] La présente invention se rapporte ainsi à la structure de substrats et leur mise en oeuvre pour réaliser à partir d'images primaires des portions de ces images ayant des géométries pré-déterminées. L'invention consiste à intégrer directement dans la structure et/ou la composition des substrats eux-mêmes la géométrie de ces portions de façon à ce que la phase d'impression ou de formation des images puisse être effectuée sans se préoccuper de cette géométrie et donc en s'affranchissant de la plupart des difficultés théoriques et techniques rencontrées dans l'état de l'art actuel notamment en termes de pré- traitement des images ou de calibrage dimensionnel de la chaîne d'impression. [0053] Une fois constituées, plusieurs portions imprimées peuvent être combinées entre elles pour former une image composite. [0054] Par ailleurs, lorsque la géométrie des portions correspond aux caractéristiques d'un sélecteur optique donné et à des domaines d'observations donnés, il est notamment possible de constituer de manière simple et rapide une image à effets avec le sélecteur optique et l'image composite ainsi constituée. [0055] D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente une vue schématique d'un substrat selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - les figures 2a et 2b représentent les étapes de réalisation d'une image partielle à partir du substrat de la figure 1 ; - la figure 3 représente une vue schématique d'un substrat selon un second mode de réalisation de l'invention ; - les figures 4a et 4b représentent les étapes de réalisation d'une image partielle à partir du substrat de la figure 3 ; - la figure 5 représente une vue schématique d'un substrat selon un troisième mode de réalisation de l'invention - les figures 6a et 6b représentent les étapes de réalisation d'une image partielle à partir du substrat de la figure 5 ; - la figure 7 représente une vue schématique d'un substrat selon un quatrième mode de réalisation de l'invention - les figures 8a et 8b représentent les étapes de réalisation d'une image partielle à partir du substrat de la figure 7 ; - la figure 9 représente une vue schématique d'un substrat selon un cinquième mode de réalisation de l'invention - les figures 10a et 10b représentent les étapes de réalisation d'une image partielle à partir du substrat de la figure 9 ; [0056] Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation sont repérés par des signes de référence identiques sur l'ensemble des figures. [0057] En relation avec les figures, il est décrit des exemples de substrat 1 permettant la réalisation d'images partielles 20 ou 21 (également désignées comme portions d'image) à partir d'une image primaire 2 formée ou appliquée sur le substrat 1 en utilisant l'une des méthodes de formation d'images précédemment citées. Les portions d'images 20 et 21, seules ou combinées avec les portions complémentaires de l'image primaire ou avec d'autres portions d'images issues d'autres images primaires, sont destinées à former, lorsqu'elles sont associées avec un sélecteur optique, une image à effets telle que décrite précédemment. Par sélecteur optique, on entend notamment mais non- exclusivement un réseau lenticulaire ou une barrière de parallaxe. [0058] Le substrat 1 comporte une portion de substrat 3 présentant une géométrie correspondant à la géométrie d'une zone optique d'un sélecteur optique auquel elle est destinée. La géométrie de cette zone optique est déterminée, pour des conditions de visualisation données, par les caractéristiques optiques du sélecteur, c'est-à-dire, par exemple, la géométrie, la répartition et l'indice de réfraction des lentilles dans le cas d'un réseau lenticulaire ou la géométrie des ouvertures dans le cas d'une barrière de parallaxe. [0059] Le substrat 1 est réalisé par exemple à partir de papier ou de matières synthétiques telles que des polymères. Il peut également comprendre des liants, des charges minérales naturelles ou synthétiques et des pigments tels que kaolin, carbonates de calcium, silices, dioxyde de titane utilisés pour réaliser des couchages destinés à recevoir de l'encre. [0060] Afin de faciliter l'impression de l'image primaire, le substrat est sensiblement plat. [0061] Le substrat 1 illustré sur la figure 1 comprend sur l'une de ses faces 10 des zones en relief 30 (ou portions en saillie 30) lesquelles sont détachables du substrat 1 comme on peut le voir sur la figure 2b. [0062] Lesdites zones 30 sont agencées de manière à présenter une correspondance géométrique avec une zone optique du sélecteur optique auquel elles sont destinées. Elles peuvent par exemple consister en des bandes s'étendant sur tout ou partie de la longueur (ou largeur) du substrat 1 ou en des motifs localisés sur la face 10 du substrat, la forme et la répartition dépendant de la géométrie de la zone optique du sélecteur optique. Leur composition peut notamment inclure des liants, des polymères naturels ou synthétiques, des charges minérales naturelles ou synthétiques et des pigments tels que kaolin, carbonates de calcium, silices, dioxyde de titane utilisés pour réaliser des couchages destinés à recevoir de l'encre. [0063] Les figures 2a et 2b montrent la réalisation de portions d'image 20 sur le substrat 1 de la figure 1. Pour ce faire, une image primaire 2 est formée par impression ou par toute autre méthode précédemment citée sur la face 10 du substrat 1 portant les zones en relief 30. Lesdites zones en relief 30 sont ensuite retirées du substrat 1, entraînant avec elles des portions d'image 21 recouvrant les zones en relief, les portions d'image 20 complémentaire recouvrant les zones avoisinantes 4 des zones en relief 30 restant apposées sur la face 10 du substrat 1. [0064] Le retrait des zones en relief 30 peut être réalisé par exemple par détachement, décollement, pelage, grattage, dissolution dans de l'eau ou un autre solvant et ce, manuellement ou non. Il peut être également utilisé un substrat additionnel en tout ou partie adhésif. Le substrat complémentaire est appliqué sur le substrat 1 imprimé, la face portant les zones adhésives étant disposée en vis-à-vis de la face du substrat 1 portant les zones en relief 30, et disposées pour que les zones adhésives soient appliquées sur les zones en relief 30. Une fois appliqué sur le substrat 1 imprimé, le substrat additionnel est retiré, entraînant dans son retrait celui des zones en relief 30. [0065] Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 3, la portion du substrat 3 comprend des zones 31 correspondant à une zone optique du sélecteur optique, lesdites zones étant incorporées dans le substrat 1 et ménagées dans celui-ci de manière à venir affleurer la face 10 destinée à recevoir l'image primaire 2 et détachables du substrat 1. Comme dans le mode de réalisation précédemment décrit, les zones 31 peuvent consister en des bandes s'étendant sur tout ou partie de la longueur (ou largeur) du substrat 1 ou en des motifs localisés sur la face, la forme et la répartition dépendant de la géométrie de la zone optique du sélecteur optique. [0066] Le retrait pourra être réalisé manuellement ou par application d'un support complémentaire en tout ou partie adhésif comme précédemment décrit. [0067] Les figures 4a et 4 montrent la réalisation de portions d'image 20 et 21 sur le substrat 1 de la figure 3 sur le même principe que celui décrit pour le substrat de la figure 1. [0068] Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 5, les zones 32 correspondant à une zone optique du sélecteur optique sont également incorporées dans le substrat et ménagées dans celui-ci de manière à venir affleurer la face destinée à recevoir l'impression de l'image. Mais ces zones 32, dans ce mode de réalisation, sont configurées pour présenter des degrés d'affinité avec des compositions d'encres différents de ceux des zones avoisinantes 4 des zones 32. Plus particulièrement, il peut être prévu des zones ayant une composition permettant une fixation temporaire d'encres. Ainsi, lorsque l'image primaire 2 est imprimée sur la face 10 portant les zones 32 (figure 6a), il est possible de retirer les seules portions de l'image primaire imprimée disposées sur les zones géométriques (figure 6b), celles-ci n'ayant pas ou que faiblement adhérées à la face des zones 32. Le retrait peut s'effectuer de différentes manières, selon la composition des zones 32 mise en oeuvre. Il peut s'agit par exemple d'un retrait au moyen d'un substrat absorbant les encres (buvard), au moyen d'une solution aqueuse ou d'un solvant passés sur les zones 32 ou par grattage ou essuyage de l'encre apposée sur les zones 32. [0069] Comme dans les modes de réalisation précédemment décrits, les zones 32 peuvent consister en des bandes s'étendant sur tout ou partie de la longueur (ou largeur) du substrat ou en des motifs localisés sur la surface, la forme et la répartition dépendant de la géométrie de la zone optique du sélecteur optique. [0070] Les modes de réalisation illustrés sur les figures 7, 8a, 8b, 9, 10a et 10b font intervenir deux substrats. Afin d'éviter toute confusion lors de la lecture, on désignera le substrat 1 en tant que substrat principal, l'autre substrat étant désigné en tant que substrat additionnel. [0071] Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 7, 8a et 8b, le substrat principal 1 est du type de celui de la figure 1 et les zones 30 sont adhésives. Comme illustré, le substrat principal 1 est destiné à être associé avec un substrat additionnel 5 comprenant sur l'une de ses faces 50 au moins une couche fractionnable et décollable 6. L'image primaire 2 est portée par la couche fractionnable 6. Afin de réaliser la portion d'image destinée à être associée avec le sélecteur optique, le substrat principal 1 est apposé sur le substrat additionnel 5, les zones en relief 30 portées par la face 10 du substrat principal 1 étant disposées en vis-à-vis de l'image imprimée 2 du substrat additionnel 5. Une fois collé sur le substrat additionnel 5, le substrat principal 1 est retiré, entrainant avec lui les portions d'images 20 et les portions de couches fractionnables 60 associées aux zones en relief 30 du substrat 1. [0072] Dans le mode de réalisation illustré sur les figures 9 et 10a et 10b, le substrat principal 1 est revêtu d'une couche 7 présentant des zones adhésives 70 et des zones devenues non adhésives 71 après traitement. Plus particulièrement, la composition de la couche 7 apposée sur le substrat principal 1, initialement entièrement adhésive, peut avoir été choisie pour être réticulable sous l'effet de certains rayonnements ultraviolets et avoir été partiellement exposée lors de la fabrication du substrat de sorte que les zones 71 ainsi réticulées ne collent plus, ces zones étant définies en fonction de la géométrie de la zone optique du sélecteur optique. Les zones 71 peuvent également, par exemple, avoir été recouvertes d'un vernis ou d'une pellicule décollable de façon à neutraliser leur caractère adhésif en surface. Un avantage de ce mode de réalisation est d'offrir un substrat offrant des portions géométriques non identifiables visuellement. [0073] Selon un autre mode de réalisation non illustré, le substrat principal selon l'invention comporte des zones perforées, lesquelles zones sont délimitées pour correspondre à la géométrie d'une zone optique du sélecteur optique. Le substrat principal ainsi arrangé joue le rôle de pochoir lorsqu'il est appliqué sur un substrat additionnel auquel il adhère de façon temporaire par exemple du fait de la présence d'adhésif sur la surface destinée à être appliquée sur le substrat additionnel ou du fait de ses propriétés électrostatiques. L'image primaire, lorsqu'elle est formée sur l'ensemble constitué du substrat principal et du substrat additionnel, est alors déposée d'une part sur le substrat additionnel, dans une zone correspondant aux zones perforées du substrat, et d'autre part sur le substrat principal, dans la zone correspondant aux zones non perforées. [0074] Dans les trois modes de réalisation précédemment décrits, le substrat additionnel pourra avantageusement être utilisé également pour constituer une image composite lorsqu'associé avec un ou plusieurs autres substrats portant une image partielle obtenus suivant l'une des méthodes décrites précédemment ou toute autre méthode. [0075] Selon les combinaisons de substrats envisagées pour réaliser des images composites, il peut être prévu avantageusement un substrat transparent ou un substrat translucide ou un substrat blanc et opaque. De même, il peut être prévu, une portion géométrique transparente ou translucide ou blanche et opaque. [0076] L'ensemble des substrats précédemment décrits constitue ainsi une famille de substrats permettant, pris seuls ou en association les uns avec autres, la réalisation d'une image partielle ou composite. [0077] Une image composite comprenant plusieurs images partielles pourra être constituée de différentes manières. On pourra par exemple utiliser un même substrat transparent adhésif pour prélever successivement plusieurs portions imprimables et décollables portant chacune une image partielle, lesdites portions étant prélevées par exemple de manière à les juxtaposer pour les faire correspondre à différentes zones optiques d'un sélecteur optique auquel le substrat transparent adhésif pourvu des images partielles sera associé. On pourra également par exemple utiliser un substrat transparent portant sur l'une de ses faces une image partielle ayant été formée sur une portion blanche et opaque et le coller sur un substrat portant une image primaire complète de façon à faire apparaître, du côté de sa face opposée, une image composite formée de l'image partielle et d'une partie de l'image primaire complète visible dans les zones complémentaires de celles portant l'image partielle. Pour faciliter, si nécessaire, le positionnement relatif des images partielles lors de la constitution de l'image composite, le substrat ou la famille de substrat ainsi que le sélecteur optique pourront comporter des moyens de positionnement par exemple optiques tels que des repères visuels ou mécaniques tels que des encoches, rainures ou butées.
Plusieurs substrats mis en oeuvre pourront également avoir été rendus solidaires entre eux, par exemple lors de leur fabrication, de façon à contraindre judicieusement leurs mouvements relatifs, par exemple lors d'une étape de pliage ou de collage. [0078] Comme précédemment indiqué, le sélecteur optique pourra être notamment mais non-exclusivement un réseau lenticulaire ou une barrière de parallaxe. S'il s'agit d'un réseau lenticulaire, il pourra présenter un réseau de lentilles parallèles identiques, mais également présenter un arrangement de lentilles plus complexe tel que, par exemple, un réseau de lentilles sphériques agencées en nid d'abeille. [0079] Selon un mode de réalisation avantageux, le substrat ou la famille de substrats comprend le sélecteur optique. Avantageusement, la portion de substrat est dans ce cas agencée et positionnée lors de la fabrication du substrat de façon à correspondre à une zone optique du sélecteur optique intégré au substrat. [0080] L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de réalisation de l'invention sans pour autant sortir du cadre de l'invention.