FR2987981A1 - Casque de protection equipe d'un ecran oculaire mobile - Google Patents

Abstract

La structure du casque (1) comprend une coque (2) dans laquelle est fixé un module interne comportant un anneau (15) associé à un calotin (11). Un écran oculaire (3) comportant une portion centrale (45) et deux ailes latérales (46) est assemblé à la structure de façon amovible et mobile entre une position basse et une position haute. Une patte (26) est montée sur chaque aile latérale de l'écran de façon mobile en rotation autour d'un axe (44) transversal, pour permettre le pivotement de l'écran (3) entre ses positions basse et haute. Chaque patte s'engage dans un logement (25) correspondant ménagé dans l'anneau pour l'assemblage de l'écran à la structure, et comprend des moyens de verrouillage (52) sur la structure qui sont intégralement situés à l'intérieur de la coque, en position d'utilisation, et qui sont désactivables par une action manuelle de l'utilisateur.

Description

La présente invention concerne un casque de protection équipé d'un écran oculaire mobile. Certaines personnes, par exemple les pompiers, sont amenées à porter un casque pour se protéger. Un casque comprend typiquement une coque pour la protection de la tête, qui comporte une ouverture faciale en regard du visage du porteur, et un écran oculaire venant se placer devant les yeux. L'écran oculaire est généralement monté mobile par rapport à la coque entre une position basse, dans laquelle l'écran s'étend en regard de l'ouverture faciale, et une position haute, dans laquelle l'ouverture faciale est sensiblement dégagée. Ainsi, le porteur peut placer l'écran en position haute lorsque les circonstances ne nécessitent pas la protection des yeux, ou lorsqu'il souhaite ôter le casque. A l'inverse, l'écran peut être abaissé lorsque les yeux doivent être protégés.

Dans la plupart des casques connus, le système d'assemblage de l'écran sur la coque n'est pas pleinement satisfaisant. Plus précisément, il existe certaines difficultés lors des opérations de montage et de démontage de l'écran, que ce soit sur la ligne de production ou en service, lorsque l'écran doit être remplacé soit parce qu'il est endommagé, soit parce que la mission à venir nécessite un autre type d'écran. En effet, ces opérations de montage et de démontage de l'écran requièrent le plus souvent des outils, du temps, et une certaine expérience en la matière. Un démontage du casque lui-même peut même être nécessaire pour ôter l'écran ou en remettre un autre. Ces opérations, qui dans le cas d'un pompier sont effectuées par le service technique de la caserne, sont donc contraignantes, en particulier en termes de temps. De plus, le recours à des outils induit un risque d'endommager l'écran ôté - qui pourrait être conservé en vue d'une utilisation ultérieure - ou le nouvel écran à mettre en place. En outre, les systèmes d'assemblage de l'écran existants 30 impliquent généralement un assez grand nombre de pièces, qui risquent d'être perdues, qui compliquent le montage, et qui augmentent les risques d'un mauvais montage. Le document FR 2 716 089 propose un système de montage de l'écran oculaire sur la coque au moyen de deux platines latérales associées à 35 l'écran qui viennent se positionner dans des glissières latérales solidaires de la coque. Le verrouillage de l'écran en position montée est obtenu par l'engagement des tétons en saillie sur les platines dans une fenêtre latérale du casque. Cette réalisation présente un certain nombre d'inconvénients. Tout d'abord, la présence de fenêtres dans la coque affaiblit 5 mécaniquement celle-ci et dégrade la qualité de la protection conférée au porteur du casque. Par ailleurs, les tétons dépassent à l'extérieur de la coque, ceci étant indispensable pour permettre à un utilisateur d'effectuer un déverrouillage afin d'ôter l'écran. Il résulte de cette disposition qu'il peut se produire un 10 désengagement intempestif des tétons hors des fenêtres de la coque, notamment si un objet vient à chuter sur le casque et à appuyer sur un téton. Ceci représente un risque qui ne peut être encouru dans certaines applications, en particulier pour un casque de pompier. La présente invention vise à remédier aux inconvénients 15 mentionnés ci-dessus. A cet effet, l'invention concerne un casque de protection comprenant : - une structure comportant : - une coque externe destinée à envelopper la tête d'un 20 utilisateur et présentant une ouverture faciale ; - un module interne fixé dans la coque et comportant un calotin et un anneau monté en partie inférieure du calotin ; - un écran oculaire assemblé à la structure de façon amovible et mobile entre une position basse, dans laquelle l'écran s'étend en regard de 25 l'ouverture faciale, et une position haute, dans laquelle l'ouverture faciale est sensiblement dégagée, l'écran comportant une portion centrale et deux ailes latérales ; - une patte montée sur chaque aile latérale de l'écran de façon mobile en rotation autour d'un axe sensiblement transversal, pour permettre le 30 pivotement de l'écran entre ses positions basse et haute, chaque patte étant destinée à être engagée dans un logement correspondant ménagé dans l'anneau pour l'assemblage de l'écran à la structure, au moins une patte comprenant des moyens de verrouillage sur la structure qui sont intégralement situés à l'intérieur de la coque, en position d'utilisation, et qui sont 35 désactivables par une action manuelle de l'utilisateur.

Ainsi, l'invention propose un casque présentant un système de montage de l'écran qui est simple et facile à mettre en oeuvre, sans outils. En effet, l'assemblage est réalisé simplement au moyen de deux pattes insérées chacune dans un logement, les pattes étant de plus verrouillées sur la structure. L'ensemble peut facilement être déverrouillé manuellement par l'utilisateur lorsqu'il le souhaite. De plus, un avantage significatif de l'invention est que la coque conserve son intégrité puisque l'écran est fixé sur l'anneau appartenant au module interne, et non dans un orifice de la coque elle-même.

Enfin, en prévoyant des moyens de verrouillage sur la structure qui sont intégralement situés à l'intérieur de la coque, la sécurité de l'utilisateur est considérablement améliorée car le risque d'un déverrouillage intempestif est supprimé. En pratique, ces moyens de verrouillage, puisqu'ils ne dépassent pas à l'extérieur de la coque, sont donc inaccessibles depuis l'extérieur. Ces moyens de verrouillage restent toutefois, bien entendu, désactivables, pour permettre d'ôter l'écran. De préférence, chacune des deux pattes comprend des moyens de verrouillage sur la structure, et l'ensemble du casque présente généralement un plan de symétrie longitudinal.

Selon un premier mode de réalisation, la coque comprend, sur sa face intérieure, un dispositif d'ancrage destiné à coopérer avec les moyens de verrouillage ménagés sur la ou chaque patte. En d'autres termes, la patte se verrouille sur la coque. Ce mode de réalisation est avantageux en ce qu'il permet d'obtenir une excellente fixation.

Par exemple, les moyens de verrouillage comprennent un crochet ménagé sur la patte, et le dispositif d'ancrage comprend un pion faisant saillie d'une portion latérale de la coque vers l'intérieur. Le pion peut comprendre une tige et une tête élargie, tandis que le crochet peut comporter une zone de réception du pion apte à retenir le pion, et une ouverture qui possède au repos une dimension inférieure au diamètre de la tige du pion et qui peut être agrandie par déformation élastique par l'action d'un utilisateur, afin de permettre l'introduction du pion dans le crochet et d'empêcher la sortie intempestive du pion hors du crochet. Il peut être prévu que, en position d'utilisation, le crochet soit 35 disposé sensiblement parallèlement à une portion latérale de la coque et soit ouvert vers l'avant.

Selon une réalisation possible, la patte peut de plus comprendre au moins un organe de positionnement apte à coopérer par friction avec le logement ménagé dans l'anneau. Cet organe de positionnement a pour fonction de permettre un 5 certain ajustement de la patte dans le logement avant le verrouillage. Il s'agit d'un maintien temporaire lors du montage, qui ne serait pas suffisant en soi lors de l'utilisation, et qui nécessite un verrouillage, celui-ci étant assuré par la coque. L'organe de positionnement n'assure donc pas de fonction de verrouillage. Eventuellement, cet organe de positionnement peut également 10 servir à guider l'introduction de la patte dans le logement. Par exemple, l'organe de positionnement fait saillie du corps de la patte et est apte à coopérer avec une face du logement. Il peut typiquement faire saillie sensiblement radialement du corps de la patte. Ainsi, seul cet organe de positionnement est en contact avec le logement, ce qui permet de 15 limiter la surface de frottement et donc la force nécessaire pour l'introduction de la patte dans le logement. En variante, on pourrait prévoir que l'organe de positionnement soit formé du corps de la patte lui-même. Ainsi, toute la patte serait en contact avec le logement. Selon une réalisation possible, une paroi du logement - par 20 exemple une paroi latérale du logement - peut présenter une échancrure de forme complémentaire de celle dudit organe de positionnement. Ainsi, l'organe de positionnement vient se placer dans l'échancrure et coopère avec friction avec les bords de l'échancrure. De ce fait, l'organe de positionnement sert à guider le mouvement d'introduction de la patte dans le logement, et assure 25 également un certain maintien temporaire de la patte dans le logement. Il peut être prévu que l'organe de positionnement forme une surépaisseur localisée apte à coopérer avec une face interne du logement. De façon concrète, le corps de la patte peut présenter une épaisseur inférieure à la dimension interne du logement, afin de faciliter l'insertion de la patte, l'organe 30 de positionnement créant localement un petit point dur générant une friction. Selon un deuxième mode de réalisation, la patte comprend un ergot apte à venir coopérer par encliquetage avec une paroi du logement pour assurer le verrouillage de la patte sur la structure. En d'autres termes, la patte se verrouille sur l'anneau. Ce mode de 35 réalisation est avantageux en ce qu'il permet de tirer parti de l'anneau qui est déjà un support de fixation de nombreux éléments du casque dont le calotin, le bandeau de tour de tête, et la jugulaire. Ainsi, on peut dissocier la fonction de protection (assurée par la coque) et les fonctions de support/fixation (assurées par l'anneau). Dans ce deuxième mode de réalisation, le déverrouillage peut être 5 obtenu par une simple traction sur la patte, avec un effort suffisant pour obtenir le désencliquetage. Avantageusement, aucun autre moyen de verrouillage de la patte sur la structure n'est prévu. Contrairement au premier mode de réalisation, l'ergot n'est pas un simple organe de positionnement, mais bien un moyen de 10 verrouillage. Selon une réalisation possible, le logement est ouvert vers le bas, en position d'utilisation, pour permettre l'introduction de la patte selon un mouvement ascendant, et l'ergot fait saillie du corps de la patte et est agencé pour pouvoir être placé au-dessus d'une paroi du logement. Ainsi, il se produit 15 un encliquetage en fin du mouvement ascendant de montage de l'écran, tandis que pour le déverrouillage, il s'agit d'effecteur une traction suffisante de la patte vers le bas. Par exemple, le logement comporte une ouverture ménagée dans l'une de ses parois latérales, et l'ergot est agencé pour pouvoir être placé au- 20 dessus d'un bord de ladite ouverture. En variante, le logement peut être dépourvu d'ouverture, l'encliquetage se faisant alors au-dessus du bord supérieur du logement. De façon concrète, le logement peut comprendre un conduit d'axe sensiblement vertical qui possède une extrémité inférieure ouverte située dans 25 la paroi inférieure de l'anneau, pour permettre l'introduction de la patte depuis le bas vers le haut, en position d'utilisation. On décrit à présent, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs modes de réalisation possibles de l'invention, en référence aux figures annexées : 30 La figure 1 est une vue latérale en éclaté d'un casque selon un premier mode de réalisation de l'invention, montrant la coque, le calotin, l'anneau et l'écran oculaire équipé de deux pattes (une seule étant visible) ; La figure 2 est une vue en perspective, du dessus, de l'anneau de la figure 1 ; Les figures 3 et 4 sont des vues de détail en perspective de l'anneau, montrant le logement destiné à recevoir la patte équipant l'écran, respectivement de dessus et de dessous ; La figure 5 est une vue en perspective d'un organe de fixation de 5 l'anneau à la coque de la figure 1 ; La figure 6 est une vue en perspective, depuis l'intérieur, de la coque dans laquelle est monté l'anneau ; La figure 7 est une vue latérale d'une patte selon le premier mode de réalisation, destinée à être montée sur une aile latérale de l'écran oculaire ; 10 Les figures 8 et 9 sont des vues de l'écran monté sur l'anneau au moyen de la patte de la figure 7, respectivement en détail en perspective et latéralement ; La figure 10 est une vue en perspective de l'intérieur de la coque de la figure 1, montrant l'écran oculaire et le verrouillage de la patte sur la 15 coque ; La figure 11 est une vue de détail de la figure 10 montrant plus précisément le verrouillage ; Les figures 12 à 14 montrent un anneau et un écran oculaire équipé de pattes selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, 20 respectivement : en vue latérale, en position démontée ; en vue de l'intérieur en coupe selon le plan de symétrie longitudinale, en position démontée ; et en vue de l'intérieur en coupe selon le plan de symétrie longitudinale, en position montée. Comme illustré sur la figure 1, un casque 1 selon l'invention 25 comprend pour l'essentiel : - d'une part une structure qui comporte une coque 2 externe rigide et un module interne fixé dans la coque 2 ; - et d'autre part un écran oculaire 3, destiné à protéger les yeux de l'utilisateur, qui est assemblé à la structure de façon amovible. 30 Le casque 1 peut également comporter un écran facial non représenté. La coque 2 est destinée à envelopper la tête d'un utilisateur et est par exemple réalisée en matériau composite ou thermoplastique. La coque 2 présente un plan de symétrie longitudinal P. 35 On décrit le casque 1 en position d'utilisation, c'est-à-dire dans la position qu'il occupe lorsqu'il est placé sur la tête du porteur se tenant debout et droit. On définit la direction transversale Y comme la direction orthogonale au plan P, cette direction étant donc sensiblement horizontale. La direction longitudinale X est définie comme la direction orthogonale à Y et sensiblement horizontale, et la direction Z est la direction verticale.

Le terme « intérieur » est employé pour désigner un élément plus proche de la tête du porteur, par opposition au terme « extérieur ». Les termes « supérieur », « inférieur », « haut » et « bas » sont employés en référence à la direction Z. Les termes « avant » et « arrière » sont employés en référence à la direction X. Les termes « latéral », « gauche », « droit » et « transversal » sont employés en référence à la direction Y. La coque 2 possède une forme générale sphérique et présente une ouverture faciale 4 pour le visage du porteur. La coque 2 comporte : une portion avant 5, située au-dessus de l'ouverture faciale 4, une portion supérieure 6, une portion arrière 7 s'étendant depuis la portion supérieure 6 jusqu'à la nuque du porteur, ainsi qu'une portion latérale gauche et une portion latérale droite 8 s'étendant chacune depuis la portion supérieure 6 de part et d'autre de l'ouverture faciale 4. Chaque portion latérale 8 peut présenter un renfoncement 9 vers l'intérieur. Une plaque 10 est fixée sur chaque portion latérale 8 de la coque 2 de façon à couvrir au moins en partie ce renfoncement 9. Avantageusement, on peut prévoir que les plaques 10 affleurent sensiblement les zones du casque 1 situées autour du renfoncement 9, afin que la coque 2 présente dans cette zone une surface extérieure sensiblement sans décroché. La plaque 10 peut également servir pour accrocher un dispositif de connexion d'un masque respiratoire. Le module interne comprend tout d'abord un calotin 11 qui permet d'absorber les chocs, et qui est par exemple réalisé en mousse compacte. Le calotin 11 présente de préférence une forme bombée et une partie inférieure 12 sensiblement ovale.

Le module interne comprend également un anneau 15 monté en partie inférieure du calotin 11. Comme on le voit sur la figure 2, l'anneau 15 possède une forme sensiblement ovale, qui est similaire à celle de la portion inférieure du calotin 11. De plus, l'anneau 15 possède sensiblement une section en forme de U dans laquelle vient se monter la partie inférieure 12 du calotin 11.

Le module interne peut également comporter une coiffe destinée au confort du porteur, un bandeau de tour de tête réglable et une jugulaire (non représentés), de préférence tous montés sur l'anneau 15. On décrit à présent plus précisément l'anneau 15, qui forme le 5 support de différents éléments du casque 1, et porte de plus les moyens de fixation du module interne dans la coque 2, de façon amovible. L'anneau 15 comporte une paroi extérieure 16 et une paroi intérieure 17 globalement ovales et parallèles, reliées par une paroi inférieure 18 formant le fond de la section en U de l'anneau 15. La paroi 10 intérieure 17 présente ici une hauteur moyenne supérieure à la hauteur moyenne de la paroi extérieure 16. Dans la paroi intérieure 17 peuvent être ménagés des orifices 19 destinés au montage du bandeau de tour de tête et, à l'avant, une glissière 20 recevant une languette de réglage de la position dudit bandeau. Dans la paroi 15 inférieure 18 peuvent être prévus des orifices 21 pour recevoir des sangles se croisant au-dessus de la tête du porteur. Latéralement et de chaque côté (gauche et droit) de l'anneau 15 est prévu un logement 25 de réception d'une patte 26 équipant l'écran oculaire 3, pour le montage de cet écran 3 sur l'anneau 15. Les pattes 26 20 contribuent également au verrouillage de l'anneau 15, et donc du calotin 11, sur la coque 2. De plus, il peut être prévu une cavité 22 de réception d'un organe de fixation 23 de l'anneau 15 sur la coque 2. A l'avant de cette zone de l'anneau 15 où se situent la cavité 22 et le logement 25, la paroi extérieure 16 peut comporter une portion 14 25 sensiblement plane et longitudinale, formant un décroché vers l'intérieur par rapport à la continuité de la forme ovale du reste de cette paroi extérieure 16. La cavité 22 est de préférence situé à l'arrière du logement 25, afin de ne pas gêner le pivotement de l'écran 3. La cavité 22 se présente par exemple sous la forme d'un conduit plat s'étendant selon la direction Y, ouvert 30 à son extrémité extérieure, et comportant des retours inférieurs 27, 28 avant et arrière permettant de retenir l'organe de fixation 23. Cet organe de fixation 23, illustré sur la figure 5, possède ici la forme d'un L comportant une branche 29 horizontale et une branche 30 verticale, en position d'utilisation. Pour le montage de l'anneau 15 sur la 35 coque 2, la branche 29 est engagée dans la cavité 22, des moyens de blocage en position pouvant être prévus, comme un système de crantage. En position montée, la branche 30 est orientée vers le bas et sensiblement parallèlement à la portion latérale 8 correspondante de la coque 2. Un trou 31 ménagé dans la branche 30 est engagé autour d'un plot 32 sensiblement cylindrique faisant saillie transversalement vers l'intérieur de la portion latérale 8 correspondante de la coque 2, comme on le voit sur la figure 6. La fixation de l'anneau 15 dans la coque 2 est par exemple complétée par des crochets 33 prévus à l'arrière de l'anneau 15 venant se cliper sur des baguettes 34 ménagées dans la portion arrière 7 de la coque. D'autres systèmes de fixation de l'anneau 15 sur la coque 2 10 peuvent bien entendu être envisagés. Le logement 25 comprend un conduit d'axe sensiblement vertical qui, dans la réalisation représentée, possède une section transversale - c'est-à-dire dans le plan (X, Y) - sensiblement rectangulaire. Ce conduit possède quatre paroi latérales, à savoir : 15 - une paroi extérieure 35 sensiblement plane et confondue avec la paroi extérieure 16 de l'anneau 15 ; - une paroi intérieure 36 sensiblement plane et parallèle à la paroi extérieure 35, située entre les parois extérieure 16 et intérieure 17 de l'anneau 15 ; 20 - une paroi avant 37 sensiblement orthogonale aux parois extérieure 35 et intérieure 36, qui peut posséder une partie supérieure 38 inclinée vers l'intérieur du logement 25, c'est-à-dire vers l'arrière ; - et une paroi arrière 39 sensiblement orthogonale aux parois extérieure 35 et intérieure 36, qui peut également constituer la paroi avant de la 25 cavité 22. Le logement 25 possède une extrémité inférieure 40 ouverte située dans la paroi inférieure 18 de l'anneau 15, et peut également posséder une extrémité supérieure 41 ouverte. Selon le premier mode de réalisation illustré sur les figures 1 à 11, 30 une échancrure 42 est ménagée dans la paroi extérieure 35. Dans la réalisation représentée, cette échancrure 42 est ouverte vers le bas et présente la forme d'une fourche. Du fait de cette échancrure 42, la paroi extérieure 35 comprend donc deux bandes verticales avant et arrière, et une bande supérieure de laquelle s'étend, vers le bas, une languette située entre les deux 35 dents de la fourche. Bien entendu, cette échancrure pourrait prendre d'autres formes, et notamment sensiblement celle d'un rectangle.

On décrit à présent l'écran 3 et son assemblage à la structure du casque 1. L'écran 3 présente un plan de symétrie longitudinal qui est sensiblement confondu avec le plan P en position montée du casque 1.

L'écran 3 comporte une portion centrale 45 à travers laquelle le porteur peut voir son environnement et deux ailes latérales 46 qui permettent le montage de l'écran 3 sur la structure. Dans le deuxième mode de réalisation illustré sur les figures 12 à 14, les ailes latérales 46 et la portion centrale 45 sont formées d'une seule pièce. Dans le premier mode de réalisation, illustré notamment sur les figures 1 et 8 à 11, chaque aile latérale 46 est formée en partie par un prolongement latéral 47 de la portion centrale 45 et par une pièce intermédiaire 48 articulée sur ledit prolongement 47. La pièce intermédiaire 48 peut comporter des moyens permettant, lorsque l'écran 3 est en position basse, de le rapprocher du visage de l'utilisateur. Ceci permet d'obtenir une protection améliorée du visage, car l'espace existant entre le visage et l'écran 3 est réduit, ce qui limite considérablement l'entrée d'éléments par le dessous de l'écran 3. Toutefois, si l'utilisateur porte des lunettes, qui empêchent un rapprochement trop important de l'écran 3 du visage, il lui suffit de conserver l'écran dans la position éloignée du visage. Le casque 1 reste donc adapté aux porteurs de lunettes. Sur chaque aile latérale 46 de l'écran 3 est montée une patte 26 destinée à être engagée dans le logement 25 correspondant ménagé dans l'anneau 15, pour l'assemblage de l'écran 3 à la structure. La patte 26 est montée sur l'aile 46 de façon mobile en rotation autour d'un axe 44 sensiblement transversal, en position d'utilisation. Ainsi, l'écran 3 peut pivoter par rapport à la structure du casque 1 entre une position basse, dans laquelle l'écran 3 s'étend en regard de l'ouverture faciale 4, devant les yeux de l'utilisateur, et une position haute, dans laquelle l'ouverture faciale 4 est sensiblement dégagée.

De préférence, l'écran 3, la patte 26 et/ou l'anneau 15 possèdent des moyens de butée limitant la course de pivotement de l'écran 3 vers le haut et vers le bas. La patte 26 présente un corps, généralement globalement plan et rectangulaire, dont la portion supérieure présente une géométrie lui permettant 35 de venir s'engager dans le logement 25 de l'anneau 15. De façon concrète, la patte 26 est introduite depuis le bas vers le haut, par l'extrémité inférieure 40 ouverte du logement 25. Ainsi, en position d'utilisation, la patte 26 s'étend sensiblement dans un plan (X, Z). Un trou 49 est réalisé dans la patte 26, par exemple en partie centrale de la patte 26. Le trou 49 vient se cliper dans une douille 50 faisant 5 saillie de l'aile latérale 46 correspondante de l'écran 3, radialement, vers l'intérieur (voir notamment la figure 11). La douille 50 présente par exemple des fentes axiales et une collerette radiale d'extrémité, ce qui permet le montage et la retenue de la patte 26, par déformation élastique de la douille 50, ainsi que la rotation de la patte 26 autour de l'axe 44 de la douille 50. Le montage rotatif 10 de la patte 26 sur l'écran 3 peut bien entendu être réalisé par d'autres moyens. Au moins une patte, et de préférence les deux pattes 26, comprennent de plus des moyens de verrouillage sur la structure du casque 1. Ainsi, les pattes 26 sont à la fois l'organe permettant de monter l'écran 3 sur la structure et de le verrouiller en position montée (l'écran 3 conservant toutefois 15 sa capacité à être abaissé et relevé). Selon l'invention, les moyens de verrouillage des pattes 26 sur la structure sont intégralement situés à l'intérieur de la coque 2, en position d'utilisation, et sont désactivables par une action manuelle de l'utilisateur. Selon un premier mode de réalisation, illustré sur les figures 1 à 20 11, le verrouillage d'une patte 26 sur la structure s'effectue sur la coque 2. La patte 26 est dans ce cas simplement insérée dans le logement 25 mais non verrouillée dans celui-ci. A cet effet, d'une part, la coque 2 comprend deux pions 51, chacun faisant saillie de la face intérieure d'une portion latérale 8 de la coque 2, de 25 préférence sensiblement transversalement, vers l'intérieur. Les pions 51 forment un dispositif d'ancrage des pattes 26 sur la coque 2. Un pion 51 peut typiquement comprendre une tige et une tête élargie, c'est-à-dire qui dépasse de la tige selon la direction radiale à la tige. D'autre part, la patte 26 présente un crochet 52, par exemple à sa 30 partie inférieure, comportant une languette 53. Le crochet 52 comporte une zone de réception 54 du pion 51 apte à retenir le pion 51 lorsque celui-ci est mis en place dans le crochet 52. Typiquement, la zone de réception 54 peut posséder une dimension comprise entre celle de la tige et celle de la tête du pion 51. De plus, le crochet 52 comporte une ouverture 55 définie entre la 35 languette 53 et le reste de la patte 26, par laquelle un utilisateur fait passer le pion 51 jusqu'à la zone de réception 54, pour le verrouillage sur la coque 2.

L'ouverture 55 possède au repos une dimension inférieure au diamètre de la tige du pion 51, de façon à d'empêcher la sortie intempestive du pion 51 hors du crochet 52. Mais l'introduction du pion 51 dans le crochet 52 est rendue possible par l'élasticité du crochet 52, la languette 53 pouvant se déformer pour permettre l'agrandissement de l'ouverture 55. De même, le pion 51 peut sortir par l'ouverture 55 pour le déverrouillage, sous l'action d'un utilisateur. En pratique, une traction sur le crochet 52 suffit pour faire s'agrandir l'ouverture 55 par le passage de la tige du pion 51, et donc pour déverrouiller la patte 26 de la structure afin de pouvoir ôter l'écran 3.

De façon concrète, en position d'utilisation, le crochet 52 est disposé sensiblement parallèlement à une portion latérale 8 de la coque 2 et est ouvert vers l'avant. Dans la mesure où, avant le verrouillage, la patte 26 pourrait sortir du logement 25 sous l'effet de la gravité, il peut avantageusement être prévu sur la patte 26 un organe de positionnement apte à coopérer par friction avec le logement 25, pour permettre un maintien temporaire de la patte 26 dans le logement. Ainsi, sur la réalisation de la figure 7, la patte 26 comprend un organe de positionnement 56 qui fait saillie du corps de la patte 26, vers l'extérieur, au-dessus du trou 49. Cet organe de positionnement 56 possède une forme complémentaire de celle de l'échancrure 42. Ainsi, il se présente ici sous la forme de deux doigts, mais d'autres formes peuvent être envisagées (comme un rectangle, notamment). Le fait de prévoir une forme d'échancrure différente à gauche et à droite peut servir de moyen de détrompage pour éviter un montage erroné. Cet organe de positionnement 56 permet tout d'abord de guider l'introduction de la patte 26 dans le logement 25. De plus, de part sa géométrie (forme légèrement évasée vers le haut et/ou dimensions adaptées), il vient coopérer par friction avec les bords de l'échancrure 42, et assure ainsi un certain ajustement et une certaine retenue temporaire de la patte 26 dans l'anneau 15, évitant que la patte 26 ne tombe avant ou pendant l'opération de verrouillage. En variante ou en complément, il peut être prévu un organe de positionnement sous la forme d'un petit cran 57 en saillie vers l'intérieur et/ou 35 vers l'extérieur du corps de la patte 26. Ce cran 57 forme une surépaisseur localisée apte à coopérer avec une face interne du logement 25. Il ne s'agit pas d'un organe permettant le verrouillage de la patte 26 dans le logement 25, mais d'un organe fournissant simplement un certain ajustement. Ainsi, il n'y a pas lieu que le cran 57 dépasse au-dessus du logement 25 pour prendre appui sur le bord supérieur de ce logement.

De plus, le corps de la patte 26 lui-même peut être adapté à la forme intérieure et aux dimensions du logement 25. Ainsi, les bords avant 58 et arrière 59 de la patte 26 peuvent venir en contact avec un certain frottement contre les parois avant 37 et arrière 39 du logement 25. On peut également prévoir que la partie extrême supérieure 60 de la patte 26 soit triangulaire pour être adaptée à la partie supérieure 38 inclinée de la paroi avant 37 du logement 25. Dans la réalisation représentée, la patte 26 dépasse au-dessus du logement 25 en position montée, mais ceci n'est pas limitatif. Selon un deuxième mode de réalisation illustré sur les figures 12 à 14, le verrouillage d'une patte 26 sur la structure s'effectue sur l'anneau 15, et plus spécifiquement dans le logement 25. De préférence, il n'est pas prévu de verrouillage additionnel, par exemple sur la coque 2, ce qui rend le système très simple et très compact. A cet effet, la patte 26 comprend un ergot 61 qui permet l'encliquetage de la patte 26 sur l'anneau 15. Dans la réalisation des figures 12 à 14, l'ergot 61 fait saillie du corps de la patte 26 vers l'intérieur, ceci n'étant pas limitatif. L'ergot 61 n'est donc pas un simple organe de positionnement, mais bien un moyen de verrouillage. De façon concrète, par opposition au cran 57 décrit en référence au premier mode de réalisation, l'ergot 61 présente une dimension radiale plus importante, qui permet un encliquetage et non un simple ajustement par frottement. Ainsi, dans ce deuxième mode de réalisation, un utilisateur doit tirer plus fort sur la patte 26 pour la sortir du logement 25, alors que dans le premier mode de réalisation l'effort de traction doit se faire au niveau du crochet 52, et non au niveau du cran 57.

En outre, le logement 25 comporte une ouverture 62 ménagée dans sa paroi intérieure 36, cette ouverture 62 pouvant déboucher vers le haut ou non. L'ergot 61 est agencé pour pouvoir être placé dans l'ouverture 62, et venir ainsi au-dessus d'une paroi 63 sensiblement horizontale, de façon à assurer le verrouillage de la patte 26.

Selon ce deuxième mode de réalisation, il n'est pas nécessaire de prévoir sur la patte un organe de positionnement puisque le verrouillage a lieu en fin de mouvement d'insertion de la patte 26 dans le logement 25. De ce fait, notamment, le logement 25 peut ne pas être muni d'une échancrure telle que celle décrite en référence au premier mode de réalisation. Ainsi, l'invention apporte une amélioration déterminante à la 5 technique antérieure, en fournissant un casque qui permet de changer rapidement et facilement l'écran oculaire, tout en garantissant un maintien et un verrouillage très satisfaisants de l'écran en position montée. De plus, l'écran conserve sa capacité à être abaissé et relevé, et les avantages de l'invention ne sont pas obtenus au détriment de la sécurité, puisque le casque confère 10 une excellente protection de la tête, de par l'intégrité de sa coque externe. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus à titre d'exemples mais qu'elle comprend tous les équivalents techniques et les variantes des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons. 15

Claims (13)

1. REVENDICATIONS1. Casque de protection comprenant : - une structure comportant : - une coque (2) externe destinée à envelopper la tête d'un utilisateur et présentant une ouverture faciale (4) ; - un module interne fixé dans la coque (2) et comportant un calotin (11) et un anneau (15) monté en partie inférieure du calotin (11) ; - un écran oculaire (3) assemblé à la structure de façon amovible et mobile entre une position basse, dans laquelle l'écran (3) s'étend en regard de l'ouverture faciale (4), et une position haute, dans laquelle l'ouverture faciale (4) est sensiblement dégagée, l'écran (3) comportant une portion centrale (45) et deux ailes latérales (46) ; - une patte (26) montée sur chaque aile latérale (46) de l'écran (3) de façon mobile en rotation autour d'un axe (44) sensiblement transversal, pour permettre le pivotement de l'écran (3) entre ses positions basse et haute, chaque patte (26) étant destinée à être engagée dans un logement (25) correspondant ménagé dans l'anneau (15) pour l'assemblage de l'écran (3) à la structure, au moins une patte (26) comprenant des moyens de verrouillage (52, 61) sur la structure qui sont intégralement situés à l'intérieur de la coque (2), en position d'utilisation, et qui sont désactivables par une action manuelle de l'utilisateur.
2. 2. Casque selon la revendication 1, caractérisé en ce que la coque (2) comprend, sur sa face intérieure, un dispositif d'ancrage (51) destiné à coopérer avec les moyens de verrouillage (52) ménagés sur la ou chaque patte (26).
3. 3. Casque selon la revendication 2, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comprennent un crochet (52) ménagé sur la patte (26), et en ce que le dispositif d'ancrage comprend un pion (51) faisant saillie d'une portion latérale (8) de la coque (2) vers l'intérieur.
4. 4. Casque selon la revendication 3, caractérisé en ce que le pion (51) comprend une tige et une tête élargie, et en ce que le crochet (52)comporte une zone de réception (54) du pion apte à retenir le pion (51), et une ouverture (55) qui possède au repos une dimension inférieure au diamètre de la tige du pion (51) et qui peut être agrandie par déformation élastique par l'action d'un utilisateur, afin de permettre l'introduction du pion (51) dans le crochet (52) et d'empêcher la sortie intempestive du pion (51) hors du crochet (52).
5. 5. Casque selon la revendication 3 ou 4, caractérisé en ce que, en position d'utilisation, le crochet (52) est disposé sensiblement parallèlement 10 à une portion latérale (8) de la coque (2) et est ouvert vers l'avant.
6. 6. Casque selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce que la patte (26) comprend de plus au moins un organe de positionnement (56, 57) apte à coopérer par friction avec le logement (25) ménagé dans 15 l'anneau (15).
7. 7. Casque selon la revendication 6, caractérisé en ce que l'organe de positionnement (56, 57) fait saillie du corps de la patte (26) et est apte à coopérer avec une face du logement (25). 20
8. 8. Casque selon la revendication 7, caractérisé en ce qu'une paroi du logement (25) présente une échancrure (42) de forme complémentaire de celle dudit organe de positionnement (56). 25
9. 9. Casque selon la revendication 7 ou 8, caractérisé en ce que l'organe de positionnement (57) forme une surépaisseur localisée apte à coopérer avec une face interne du logement (25).
10. 10. Casque selon la revendication 1, caractérisé en ce que la 30 patte (26) comprend un ergot (61) apte à venir coopérer par encliquetage avec une paroi (63) du logement (25) pour assurer le verrouillage de la patte (26) sur la structure.
11. 11. Casque selon la revendication 10, caractérisé en ce que le 35 logement (25) est ouvert vers le bas, en position d'utilisation, pour permettre l'introduction de la patte (26) selon un mouvement ascendant, et en ce quel'ergot (61) fait saillie du corps de la patte (26) et est agencé pour pouvoir être placé au-dessus d'une paroi (63) du logement (25).
12. 12. Casque selon la revendication 11, caractérisé en ce que le 5 logement (25) comporte une ouverture (62) ménagée dans l'une de ses parois latérales, et en ce que l'ergot (61) est agencé pour pouvoir être placé au-dessus d'un bord (63) de ladite ouverture (62).
13. 13. Casque selon l'une des revendications 1 à 12, caractérisé en 10 ce que le logement (25) comprend un conduit d'axe sensiblement vertical qui possède une extrémité inférieure (40) ouverte située dans la paroi inférieure (18) de l'anneau (15), pour permettre l'introduction de la patte (26) depuis le bas vers le haut, en position d'utilisation.