FR2983736A1 - Dispositif d'ouverture d'une porte par poussee a l'aide d'un verin horizontal - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif d'ouverture par enfoncement d'une porte (3) comprenant un vérin à simple effet de préférence hydraulique (9), une semelle intermédiaire (6) d'appui sur la porte, une barre d'appui inférieure (4) et une barre d'appui supérieure (7), ledit vérin (9) comprenant une tige mobile (9 ) dont une extrémité est fixée de façon articulée (6 ) sur ladite semelle intermédiaire (6),caractérisé en ce que : a) l'extrémité inférieure (7 ) de ladite barre d'appui supérieur (7) est fixée de façon articulée à l'extrémité supérieure (4 ) de ladite barre d'appui inférieure (4), et b) l'extrémité avant (9 a) du corps (9 ) dudit vérin est solidaire ou apte à être placée en appui sur une surface d'appui (7 ) à la base (7a) de la barre d'appui supérieure, d'un côté de celle-ci, fixement et perpendiculairement à la direction longitudinale (ZZ') de la dite barre d'appui supérieure (7), et c) l'extrémité avant (91a) de la tige de vérin (91) est fixée, de préférence de façon articulée, à la dite semelle intermédiaire (6), de l'autre côté de ladite barre d'appui supérieure (7).

Description

Dispositif d'ouverture d'une porte par poussée à l'aide d'un vérin horizontal La présente invention concerne un dispositif pour exercer une poussée sur la surface verticale d'une porte pour réaliser l'ouverture par enfoncement de ladite porte. La présente invention concerne également un procédé pour exercer une poussée de préférence d'au moins 50 kN sur une porte ou toute autre surface plane verticale à partir de points d'appui externes. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif pour réaliser l'ouverture, le plus rapidement possible, en force, sans choc et en silence, de tout type de porte d'habitation, de locaux industriels ou autres, notamment d'une porte blindée. Ces dispositifs sont destinés à être utilisés principalement soit par des organismes de secours tels que sapeurs-pompiers ou protection civile, soit par des brigades spéciales de police ou de gendarmerie. On connaît déjà dans FR 2 825 354 des dispositifs de ce genre, représentés sur les figures 1A, 1B et 1C qui comprennent : - un vérin de préférence hydraulique, une semelle intermédiaire et une barre d'appui supérieure, - ledit vérin constituant une barre d'appui inférieure en appui sur le sol à son extrémité inférieure, comprenant au moins une tige mobile supérieure dont l'extrémité supérieure est fixée de façon articulée sur ladite semelle intermédiaire, celle-ci étant en appui sur la porte, et - ladite barre d'appui supérieure étant fixée de façon articulée à son extrémité inférieure sur ladite semelle intermédiaire, son extrémité supérieure étant en appui sur l'encadrement de la porte.. L'articulation de l'extrémité de la tige mobile dudit vérin sur ladite semelle intermédiaire permet de le disposer en inclinaison de préférence d'un angle a de 20 à 35° par rapport à la verticale, de manière à pouvoir exercer une poussée de préférence d'au moins 50 kN sur ladite semelle intermédiaire lorsque ladite semelle intermédiaire est appliquée en appui sur ladite porte ou surface plane verticale et que ledit vérin est en appui sur un point d'appui externe inférieur, de préférence sur le sol. De même, l'articulation de ladite barre d'appui supérieure sur ladite semelle intermédiaire permet de disposer ladite barre supérieure sensiblement verticalement de manière à pouvoir appliquer son extrémité libre directement en appui sur un point d'appui externe supérieur constitué de préférence par le cadre de ladite porte comme représenté sur la figure lA ou un plafond, ou une surface plane horizontale située au-dessus de ladite surface plane verticale. On entend ici par "extrémité libre" l'extrémité de ladite barre qui n'est pas fixée à ladite semelle intermédiaire. Ce dispositif est parfaitement adapté pour l'ouverture de portes s'ouvrant en poussant du côté où est situé le dispositif de poussée sur la porte, c'est-à-dire des portes dites "poussantes" s'ouvrant vers l'intérieur de la pièce à partir de l'extérieur de laquelle on cherche à l'ouvrir. En pratique, le dispositif fonctionne grâce à ses appuis à trois niveaux, à savoir : - au sol, - sur la porte et, - sur la partie supérieure ou linteau du cadre de retenue et de butée de la porte, en particulier en ce qui concerne les portes poussantes. En effet, l'extrémité supérieure de la barre d'appui supérieure vient buter dessous et contre la partie du linteau du cadre de la porte en saillie par rapport au plan vertical de la surface de la porte et contre laquelle l'extrémité supérieure de la porte vient buter. Cette partie du linteau située plus bas que l'extrémité supérieure de la porte assure en effet la retenue de la porte dans son cadre, quand on ferme la porte en la tirant. En revanche, les portes dites "tirantes", c'est-à-dire qui s'ouvrent en tirant vers l'extérieur de la pièce à l'extérieur de laquelle on cherche à l'ouvrir, ne présentent pas une même configuration du cadre de porte. En effet, du côté extérieur à la pièce, il n'y a pas de partie supérieure d'appui en saillie du cadre de la porte sur laquelle l'extrémité supérieure de la barre d'appui supérieure peut venir s'appuyer. Cette absence de cadre et de retenue et de butée de la porte du côté extérieur à la porte, pour les portes tirantes, implique un problème dans le fonctionnement du dispositif de poussée et d'enfoncement de porte tel que décrit ci-dessus. En effet, quand la barre supérieure du dispositif s'incline sous l'effet du début d'enfoncement de la porte au niveau de la semelle intermédiaire, à savoir sensiblement à mi-hauteur, il n'y a plus de retenue de l'extrémité supérieure de la porte, de sorte que la poussée centrale au niveau de la semelle intermédiaire est moins efficace pour achever l'enfoncement de la porte et donc moins rapide pour réaliser son ouverture. Dans FR 2 944 706 et WO 2010/125263, on décrit un dispositif de poussée sur une porte à surface plane verticale adaptée pour une porte tirante, c'est-à-dire que l'on cherche à ouvrir du côté extérieur, la ceinture de retenue du cadre de la porte étant située du côté intérieur. Ce dispositif antérieur présente les inconvénients suivants. La force exercée par le vérin, à l'extrémité supérieure de sa tige mobile en position inclinée, comprend une composante horizontale de poussée sur la porte d'autant plus importante que l'angle a d'inclinaison de la tige de vérin par rapport à la verticale est plus important. Toutefois, la semelle inférieure d'appui risque de ne plus adhérer au sol et de déraper si l'inclinaison par rapport à la verticale du vérin constituant la barre inférieure, est trop importante. En effet, dans ce cas, la composante verticale de la force d'appui sur la semelle inférieure (et donc appui sur le sol) résultant de la transmission de la force de réaction de la porte diminue lorsque l'angle a augmente. Il y a donc un risque de perdre l'appui inférieur du dispositif si l'angle a est trop important. Dans la technique antérieure, l'angle a était limité à pas plus de 35°, en pratique de 20 à 35°. D'autre part, dans la technique antérieure, on mettait en oeuvre un vérin à double poussée, c'est-à-dire un vérin comprenant un corps de vérin constitué d'une chambre cylindrique renfermant deux tiges mobiles, aptes à exercer des poussées orientées en sens opposé l'une de l'autre au niveau de l'extrémité supérieure et, respectivement, de l'extrémité inférieure de la barre d'appui inférieure. La poussée exercée par la tige mobile inférieure augmente l'adhérence de l'appui inférieur de la barre inférieure sur le sol pour compenser la diminution de la composante verticale de la force de réaction de la porte transmise au niveau de l'appui sur le sol, résultant de l'augmentation de l'angle a au fur et à mesure de l'enfoncement de la porte.

En outre, un autre inconvénient tient en ce que la composante horizontale de la force d'appui appliquée sur la porte, augmente au fur et à mesure de la poussée du vérin, du fait de l'inclinaison accrue de celui-ci par rapport à la verticale, alors que le maximum de la composante horizontale de la force de poussée contre la porte requise serait davantage nécessaire au commencement de la poussée. Il en résulte qu'il est nécessaire de surdimensionner relativement en puissance, et donc en poids, le vérin pour disposer d'une composante horizontale initiale de la force d'appui du vérin au niveau de la porte, d'une intensité suffisante.

Enfin, dans le dispositif de la technique antérieure, au fur et à mesure de l'enfoncement de la porte, la barre supérieure d'appui est également entraînée en inclinaison sous l'effet de l'enfoncement de la porte, l'extrémité supérieure de la barre supérieure risquant de se dégager de son point d'appui supérieur sur l'encadrement de la porte, d'où il résulte une efficacité moindre pour achever l'ouverture de la porte.

Le but de la présente invention est donc de fournir un nouveau dispositif d'ouverture de porte par poussée, qui permette de remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus. Un autre but de la présente invention est de fournir un tel dispositif qui soit relativement plus léger à force de poussée horizontale effective sur la porte identique. Pour ce faire, la présente invention fournit un dispositif d'ouverture par enfoncement d'une porte, apte à exercer une poussée sur la surface verticale de la porte et son enfoncement, lorsque le dispositif est positionné contre la porte comprenant un vérin à simple effet de préférence hydraulique, une semelle intermédiaire d'appui sur la porte, une barre d'appui inférieure dont l'extrémité inférieure est de préférence fixée de façon articulée à une semelle inférieure d'appui sur le sol, de préférence encore de façon amovible, et une barre d'appui supérieure dont l'extrémité supérieure comprend, de préférence, une pièce de calage apte à se caler au niveau de l'extrémité supérieure et/ou de l'encadrement de la porte, ledit vérin comprenant une tige mobile dont une extrémité est fixée de façon articulée, de préférence de façon amovible, sur ladite semelle intermédiaire, caractérisé en ce que : a) l'extrémité inférieure de ladite barre d'appui supérieur est fixée 25 de façon articulée, de préférence de façon amovible, à l'extrémité supérieure de ladite barre d'appui inférieure, et b) ledit vérin coopère avec une base de la barre d'appui supérieure de sorte que : - l'extrémité avant du corps dudit vérin est solidaire, de 30 préférence de façon amovible, ou est apte à être placé en appui sur une surface d'appui à la base de la barre d'appui supérieure, d'un côté de celle-ci, ledit corps de vérin s'étendant fixement alors perpendiculairement à la direction longitudinale de la dite barre d'appui supérieure, et - l'extrémité avant de la tige de vérin est fixée, de préférence de façon articulée, à la dite semelle intermédiaire, de l'autre côté de ladite barre d'appui supérieure, l'extrémité avant de la tige de vérin étant apte à se déplacer dans ladite direction perpendiculaire à la direction longitudinale ZZ' de ladite barre d'appui supérieure.

On comprend que : - lorsque ledit vérin coopère avec la base de ladite barre d'appui supérieure, l'extrémité de la chambre cylindrique constituant le corps de vérin renfermant ladite tige mobile est solidarisé dans une position angulaire fixe de sensiblement 90° entre la direction longitudinale du dit vérin, notamment horizontale, et la direction longitudinale ZZ' de la barre supérieure d'appui, notamment verticale, et - la tige de vérin est apte à se déplacer dans ladite direction horizontale perpendiculaire à la direction longitudinale (ZZ') de ladite barre d'appui supérieure indépendamment de celle-ci lorsque le vérin est actionné et que l'extrémité de la tige du vérin exerce une poussée contre la porte, et que ladite barre d'appui supérieure est maintenue fixement sensiblement verticale, parallèle à ladite porte. Le dispositif selon l'invention se distingue donc du dispositif antérieur essentiellement en ce que : - la force de poussée exercée par le vérin est exclusivement exercée horizontalement sur la porte, et - les extrémité inférieure de la barre supérieure et extrémité supérieure de la barre inférieure sont directement articulées entre elles et non pas sur ladite semelle intermédiaire, de sorte qu'en cours de poussée dudit vérin, les inclinaisons de ladite barre inférieure et de ladite barre supérieure ne sont pas sensiblement modifiées. La présente invention fournit également un procédé pour exercer une poussée, de préférence d'au moins 30 kN, sur une porte ou toute autre surface plane verticale à l'aide d'un dispositif selon l'invention, caractérisé en ce qu'on réalise les étapes dans lesquelles : 1) on dispose ladite barre d'appui supérieure avec sa direction longitudinale sensiblement en position verticale parallèlement à ladite porte, sa pièce de calage à son extrémité supérieure étant en appui contre un point d'appui externe supérieur, de préférence avec sa dite pièce de calage à son extrémité supérieure calée au niveau de l'extrémité supérieure et/ou de l'encadrement de la porte, et ledit vérin coopérant en position sensiblement horizontale avec ladite base de ladite barre supérieure d'appui, ladite semelle intermédiaire à l'extrémité avant de la tige de vérin étant en appui contre la dite porte, et 2) on dispose ladite barre d'appui inférieure en inclinaison d'un angle alpha par rapport à la verticale de préférence de moins de 20°, de préférence encore d'environ 15°, ladite barre d'appui inférieure, l'extrémité inférieure de ladite barre d'appui inférieure étant en appui sur un point d'appui externe inférieur, de préférence le sol, de préférence par l'intermédiaire d'une dite semelle inférieure, et 3) on actionne la tige mobile dudit vérin en extension de manière à exercer une dite poussée sur ladite semelle intermédiaire.

A l'étape 3) du procédé selon l'invention, l'actionnement dudit vérin se fait jusqu'à obtenir une augmentation de l'inclinaison de la surface de la porte d'un angle d'au moins 3°, de préférence une augmentation de 5 à 20°, mais sans modifier l'inclinaison de ladite barre inférieure, ladite barre supérieure restant sensiblement verticale.

Le dispositif selon la présente invention permet que la force de poussée soit exercée horizontalement à plein sur la porte de manière constante, de sorte qu'il est possible de mettre en oeuvre un vérin de force relativement réduite. A titre illustratif, dans la technique antérieure, avec une poussée développée, dans la direction d'inclinaison d'environ 30°, de 70 kN, la composante horizontale de la force au niveau de la porte n'était que de 30 kN, alors que, dans le dispositif selon la présente invention, pour obtenir cette poussée de 30 kN, il suffira que le vérin développe une poussée de 30 kN. Ainsi, il est possible de diviser d'environ 2 fois le poids du dispositif d'ouverture selon l'invention, permettant en pratique de réduire le poids du dispositif de 19 kg dans la technique antérieure à 10 kg selon la présente invention. Du fait que la barre supérieure reste toujours sensiblement en position verticale, la poussée sur le cadre de la porte est optimisée, sans risque de dégagement de ladite pièce de calage, et il n'est pas nécessaire d'augmenter l'inclinaison a de la barre inférieure par rapport à la verticale au-delà de 15°, pour résister à l'effet de recul transmis au niveau de l'extrémité inférieure de la barre d'appui inférieure en réaction à la poussée sur la porte de l'extrémité supérieure de la barre inférieure. Cette limitation de l'angle a permet d'augmenter relativement la composante verticale de poussée sur le sol et, donc, l'adhérence de l'extrémité inférieure de la barre inférieure sur le sol. Dans un mode de réalisation particulier, la base de ladite barre d'appui supérieure comprend une surface d'appui comprenant une orifice tubulaire traversé par la dite tige de vérin lorsque l'extrémité de la chambre cylindrique constituant le corps de vérin renfermant ladite tige mobile est solidaire, de préférence de façon amovible, ou est placée en appui sur ladite surface d'appui à la base de la barre d'appui supérieure, ladite surface d'appui à la base de la barre d'appui supérieure étant située au-dessus des moyens d'articulation entre l'extrémité inférieure de la barre d'appui supérieure et l'extrémité supérieure de la barre d'appui inférieure. L'orifice tubulaire sur l'épaisseur de la base comprenant ladite surface d'appui permet de rigidifier le maintien en position angulaire dudit vérin à 90° par rapport à ladite barre supérieure d'appui. Le dispositif selon l'invention peut également comprendre les autres caractéristiques particulières suivantes : - l'extrémité inférieure de ladite barre d'appui inférieure est fixée de façon articulée, de préférence de façon amovible, à une semelle inférieure apte à reposer sur le sol, et - ladite barre d'appui supérieure est constituée par deux tubes télescopiques, la longueur de ladite barre d'appui supérieure étant ajustable par verrouillage de la position relative en coulissement desdits tubes télescopiques. - ladite barre d'appui inférieure est constituée par deux tubes télescopiques, la longueur de ladite barre d'appui inférieure étant ajustable par verrouillage de la position relative en coulissement desdits tubes télescopiques. A l'étape 1) du procédé selon l'invention, on dispose ladite pièce de calage en appui contre ledit point d'appui externe en ajustant la longueur de ladite barre d'appui supérieure télescopique de manière à ce que ladite semelle intermédiaire vienne en appui sur ladite porte, de préférence au niveau ou à proximité de la serrure ou poignée ou des charnières de ladite porte. Ledit point d'appui externe peut être un linteau de l'encadrement de la porte ou un plafond ou une surface plane horizontale située au-dessus de ladite surface plane verticale. A l'étape 2) du procédé selon l'invention, on dispose une dite barre inférieure télescopique en inclinaison en ajustant sa longueur pour que son extrémité inférieure arrive en appui sur un dit point d'appui externe inférieur. Ces caractéristiques permettent d'adapter le dispositif selon l'invention sur des portes de différentes hauteurs d'une part, et d'autre part de réduire l'encombrement du dispositif une fois rangé. Selon d'autres caractéristiques du dispositif selon l'invention : - ladite semelle intermédiaire comprend un support plat dont une face destinée à venir en appui sur ladite porte comprend des éléments anti-dérapants de préférence des pointes dures, et dont l'autre face comprend des moyens d'articulation de l'extrémité avant de la tige mobile dudit vérin sur ladite semelle intermédiaire, et - ladite semelle inférieure comprend un support plat dont une face destinée à venir en appui sur un point d'appui inférieur, de préférence le sol, comprend des éléments anti-dérapants de préférence des pointes dures, et dont l'autre face comprend des moyens d'articulation de l'extrémité inférieure de la dite barre d'appui inférieure dudit vérin sur ladite semelle inférieure. Plus particulièrement, les moyens d'articulation entre l'extrémité inférieure de la barre d'appui supérieure et l'extrémité supérieure de la barre d'appui inférieure, et les moyens d'articulation de l'extrémité avant de la tige mobile dudit vérin avec ladite semelle intermédiaire, et les moyens d'articulation de l'extrémité inférieure de ladite barre d'appui inférieure sur ladite semelle inférieure comprennent des chapes ou oreilles comprenant des orifices à travers lesquels sont montés des ergots formant des axes horizontaux d'articulation en rotation desdites barre inférieure et tige mobile. Dans un premier mode de réalisation, ladite pièce de calage à l'extrémité supérieure libre de la barre supérieure forme une cornière en équerre fixe par rapport à ladite extrémité supérieure de la barre 30 supérieure.

Plus particulièrement, à l'étape 1) du procédé selon l'invention, pour une porte poussante, c'est-à-dire qui s'ouvre du côté opposé à celui d'où on la pousse, on insère ladite pièce de calage fixe en forme de cornière contre l'encadrement de la porte ou une moulure en vis-à- vis du cadre de la porte. Dans un deuxième mode de réalisation, ladite pièce de calage est fixée de façon articulée, de préférence de façon amovible, à l'extrémité supérieure de ladite barre d'appui supérieure, ladite pièce de calage étant apte à s'introduire dans une fente entre le cadre de la porte et l'extrémité supérieure de la porte, du côté où elle s'ouvre en la tirant. Plus particulièrement, dans le procédé selon l'invention, pour une porte tirante, c'est-à-dire une porte qui s'ouvre du côté d'où on la tire, à l'étape 1), comme décrit dans FR 2944709,on insère ladite partie plate avant dans une fente entre l'extrémité supérieure de la porte et le cadre de la porte, en enfoncement maximal jusqu'à ce que la base de ladite partie en élévation vienne buter contre le cadre de la porte ou une moulure en vis-à-vis du cadre de la porte. Plus particulièrement, ladite pièce de calage forme : - une partie plate avant apte à s'introduire dans une fente entre le cadre de la porte et l'extrémité supérieure de la porte, du côté où elle s'ouvre en la tirant, et - une partie en élévation s'étendant dans une direction longitudinale YY' perpendiculaire à ladite partie plate avant et au-dessus de celle-ci, l'extrémité supérieure de ladite partie en élévation arrivant en vis-à-vis de la cloison au-dessus du cadre de la porte, et - une partie arrière située à la base et en arrière de ladite partie en élévation, en sous-face de laquelle un élément de fixation est apte à permettre l'articulation en rotation de ladite pièce de calage et de blocage par rapport à l'extrémité supérieure de ladite barre d'appui supérieure.

Lorsque ladite partie plate avant est introduite dans ladite fente entre le cadre de la porte et l'extrémité supérieure de la porte, ladite partie en élévation s'étendant au-dessus dudit cadre de la porte avec son extrémité supérieur arrivant en vis-à-vis de la cloison au-dessus dudit cadre, et lorsque l'on active le vérin du dispositif de poussée selon l'invention, sous l'effet de l'enfoncement de ladite semelle intermédiaire dans la partie centrale de la porte, la surface de la porte s'incline et l'extrémité supérieure de la porte commence à reculer en dehors du cadre. Ce recul est toutefois limité car l'effet de la poussée de l'extrémité supérieure de la barre d'appui supérieure vers le haut, en sous-face de ladite partie plate arrière, provoque un pivotement de l'extrémité avant de ladite partie plate avant, laquelle bascule vers le bas et vient en appui contre la tranche supérieure de la porte. Et, concomitamment ladite partie en élévation s'incline, par rapport à la verticale, par basculement de sa base vers l'arrière. Mais, son extrémité supérieure en butée contre la cloison au-dessus du cadre de la porte empêche que l'extrémité supérieure de la porte ne recule davantage. Ledit dispositif de calage articulé remplit ainsi le même effet technique que la partie du linteau en saillie par rapport au plan vertical de la porte servant de butée, dans un dispositif d'ouverture de porte pourvu d'un dispositif de calage fixe à l'extrémité supérieure de la barre d'appui supérieure, lorsque le dispositif d'ouverture de porte est situé du coté où la porte s'ouvre en poussant. On entend ici par "partie plate" que ladite partie plate présente des face supérieure et face inférieure s'étendant essentiellement parallèlement dans des plans perpendiculaires à la direction longitudinale YY'. Et, on comprend que ladite partie plate avant s'étend en avant de ladite partie en élévation, et ladite partie plate arrière s'étend en arrière de ladite partie en élévation, c'est-à-dire dans les deux sens opposés de la direction XX' perpendiculaire à la direction longitudinale YY' de part et d'autre de ladite pièce en élévation et à la base de celle-ci, c'est-à-dire du côté de son extrémité inférieure.

On comprend, en effet, que : - les termes « supérieure »/« inférieure » et « au-dessus »/« en sous-face » se rapportent aux deux sens opposés dans la direction longitudinale YY', l'expression « à la base » signifiant du côté de l'extrémité inférieure, et - les termes « avant » et « arrière » se rapportent aux deux sens opposés dans la direction XX' perpendiculaire à la direction longitudinale YY'. Le vérin est destiné à venir en appui sur le sol, mais pourrait également venir en appui sur un point d'appui externe inférieur. De même la semelle intermédiaire est destinée à venir en appui sur la porte, mais pourrait venir en appui sur un point d'appui externe médian. On comprend que lesdites parties plates avant, partie en élévation et partie plate arrière constituent une pièce monobloc et viennent donc de matière. De préférence, ces différentes parties de ladite pièce de calage sont en acier ou en aluminium. On entend ici par "de façon articulée" que les deux pièces fixées l'une à l'autre peuvent pivoter l'une par rapport à l'autre au moins autour d'un axe horizontale lorsque les directions longitudinales des dites barre d'appui inférieure et barre d'appui supérieure sont situées dans un même plan vertical. Dans un mode préféré de réalisation, ladite partie en élévation de la pièce de calage comprend ou coopère à son extrémité supérieure avec une pièce d'appui apte à venir en contact et appui contre la cloison verticale au-dessus du cadre de la porte, lorsque ladite partie plate avant est introduite horizontalement et enfoncée au maximum dans ladite fente entre l'extrémité supérieure de la porte et le cadre de la porte.

Cette surface d'appui permet d'augmenter la surface de contact entre ladite partie en élévation et ladite cloison et ainsi de diminuer la pression d'appui sur la cloison et éviter d'endommager, voire de provoquer la rupture de l'extrémité supérieure de ladite partie en élévation et/ou éviter l'enfoncement de la cloison, ce qui nuirait à l'achèvement de l'enfoncement de la porte. Dans ce mode préféré de réalisation, ladite pièce de calage articulée comporte ou coopère avec une pièce de frappe en forme de bloc constituant une enclume située à la base de ladite partie en élévation, au moins en partie au-dessus de ladite partie plate arrière. Ce bloc formant enclume permet de frapper avec une masse pour permettre l'insertion de ladite partie plate avant dans ladite fente entre l'extrémité supérieure de la porte et le cadre, sans endommager ladite pièce de calage et notamment la base de ladite partie en élévation.

Plus particulièrement encore, ce dispositif comprend : - une centrale hydraulique délivrant une pression maximale de préférence d'au moins 250 bars, de préférence encore montée sur un châssis portable dans le dos d'un opérateur, et - ladite centrale hydraulique étant reliée de préférence par un seul flexible à un vérin hydraulique à simple effet, de préférence encore par l'intermédiaire d'une poignée permettant la commande d'ouverture et de fermeture des vannes d'alimentation et de retour hydraulique en fluide dudit vérin hydraulique à simple effet. En effet, dans la mesure où le dispositif selon l'invention ne nécessite qu'un temps limité d'intervention, il est possible d'intégrer des batteries de faible dimension pour obtenir ainsi un dispositif portatif de faibles poids et encombrement. Les différents éléments constitutifs du dispositif selon l'invention sont fixés les uns les autres, de préférence de façon amovible, c'est-à- dire que les différents éléments constitutifs peuvent être assemblés ou séparés, mais réunis dans un ensemble prêt-à-monter par fixation desdits différents éléments constitutifs les uns aux autres, à savoir ledit vérin, lesdites barres supérieure et inférieure et lesdites semelles intermédiaire et inférieure et, le cas échéant, ladite pièce de calage articulée. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière de la description détaillée qui va suivre, faite en référence aux figures suivantes : - les figures 1A, 1B et 1C illustrent un dispositif la pour exercer une poussée sur une porte poussante de la technique antérieure; - les figures 2A, 2B et 2C représentent un dispositif selon l'invention mis en place sur une porte en vue de côté avant poussée (figure 2A), en vue de face (figure 2B) et en vue de côté en cours d'enfoncement (figure 2C); - les figures 3A et 3B sont des vues de face (figure 3A) et de côté (figure 3B) d'une barre supérieure télescopique (7); - les figures 4A et 4B sont des vues de face (figure 4A) et de côté (figure 4B) d'une barre d'appui inférieure télescopique (4); - les figures 5A, 5B et 5C sont des vues des semelle inférieure (5) et semelle intermédiaire (6) selon chacun de leurs trois plans orthogonaux axiaux; - la figure 6 est une vue en perspective d'un dispositif selon l'invention, équipé d'une pièce de calage articulée (12) au niveau de l'extrémité supérieure (71) de la barre supérieure (7); - les figures 6A et 6B sont des vues de côté et en coupe de ladite pièce de calage articulée (12) de la figure 6, sans bloc d'appui (14) en cours d'enfoncement de la porte (figure 6A) et avec bloc d'appui (14) avant enfoncement de la porte (figure 6A.

Sur les figures 1A, 1B et 1C, le dispositif d'ouverture de porte la de la technique antérieure, adapté ici pour les portes poussantes, comprend : - une semelle intermédiaire 6 d'appui sur la porte positionnée sensiblement au niveau de la poignée 31, et - une barre inférieure 4 constituée par un vérin à double effet, positionné de façon inclinée de telle sorte que l'extrémité supérieure de sa tige mobile supérieure est fixée de façon articulée à ladite semelle intermédiaire 6 et l'extrémité inférieure de sa tige mobile inférieure est fixée de façon articulée à une semelle inférieure 5 en appui sur le sol 15, et - l'extrémité inférieure de la barre d'appui supérieure 7 est articulée sur la semelle intermédiaire 6, ladite barre d'appui supérieure 7 étant en position verticale contre la porte 3 avec son extrémité supérieure en appui sur l'encadrement 2 de la porte 3. Comme représenté sur la figure 1C, lorsque l'on active le vérin 4 en exerçant une poussée concomitante des deux tiges mobiles supérieure 42a et inférieure 42b, l'enfoncement de la porte 3 induit l'augmentation de l'inclinaison a du vérin 4 par rapport à la verticale, une inclinaison de la barre d'appui 7 par rapport à la verticale avec les inconvénients que cela représente tel que mentionné précédemment. Dans le dispositif d'ouverture de porte 1 de la présente invention représenté sur les figures 2A à 2C, la semelle intermédiaire 6 en appui contre la porte 3 est indépendante de l'ensemble desdites barre supérieure 7 et barre inférieure 4. L'extrémité inférieure 75 de la barre d'appui supérieure 7 est fixée directement de façon articulée et, de préférence, de façon amovible, à l'extrémité supérieure 45 de la barre d'appui inférieure 4. Un vérin horizontal 9 est adapté et/ou fixé contre la base 7a, juste au-dessus de l'articulation 10 entre l'extrémité inférieure 75 de la barre d'appui supérieure 7 et l'extrémité supérieure 45 de la barre d'appui inférieure 7. Plus précisément, l'extrémité avant 92a du corps 92 dudit vérin est solidaire, de façon amovible, ou est apte à être placé en appui sur une surface d'appui annulaire 78 de la base 7a de la barre d'appui supérieure, d'un côté de celle-ci, ledit corps de vérin s'étendant fixement alors perpendiculairement à la direction longitudinale ZZ' de ladite barre d'appui supérieure 7. Et, l'extrémité avant 91a de la tige de vérin 91 traverse un orifice tubulaire 79 au centre de la surface annulaire 78 de la base 7a, ladite extrémité avant 91a de la tige de vérin 91 étant fixée, de façon articulée, à ladite semelle intermédiaire 6, de l'autre côté de ladite barre d'appui supérieure 7. La tige de vérin 91 est apte à se déplacer à travers l'orifice 79 dans ladite direction perpendiculaire à la direction longitudinale ZZ' de ladite barre d'appui supérieure 7.

Ainsi, lorsque la barre supérieure 7 est positionnée avec une pièce de calage 12 à son extrémité supérieure 71 en appui contre l'encadrement 2 de la porte (figure 2A) ou bloquée dans une fente 3a entre l'extrémité supérieure de la porte 31 et l'encadrement 2 de la porte (figure 6), ladite barre supérieure 7 est maintenue en position verticale avec la poignée 74 en appui contre la semelle intermédiaire 6, elle-même en appui contre la porte 3, ladite barre inférieure d'appui 4 étant en position inclinée par rapport à la verticale. Les barre d'appui inférieure 4 et barre d'appui supérieure 7 sont constituées chacune par deux tubes télescopiques 42-43, 72-73. Le coulissement des tube interne inférieur 42 de la barre inférieure 4 et tube interne supérieur 73 de la barre supérieure 7, à l'intérieur des tube supérieur 43 de la barre inférieure 4 et, respectivement, tube inférieur 72 de la barre supérieure 7, peut être ajusté et verrouillé par l'intermédiaire d'un index de verrouillage 46, 76, coopérant avec des percements 47 dudit tube interne inférieur 72 et percements 77 dudit tube interne supérieur 73.

L'extrémité inférieure 45 du tube interne inférieur 42 de la barre inférieure 4 est fixée de façon articulée en rotation à ladite semelle inférieure 5. Ladite semelle inférieure 5 comprend un support plat 51 dont une face destinée à venir en appui sur un point d'appui inférieur 1, de préférence le sol 15, comprend des éléments anti-dérapants, de préférence des pointes dures 52, et dont l'autre face comprend des moyens de fixation articulés 53 avec l'extrémité inférieure 45 de la barre inférieure 4. La barre supérieure 7 comprend à sa base, juste au-dessus de son extrémité inférieure 75, une surface annulaire 78, délimitant un orifice tubulaire central 79 dans l'épaisseur de la partie annulaire 78. L'extrémité avant 92a du corps de vérin 92 présente une surface d'appui de même forme annulaire que la partie annulaire 78 et peut y être fixée par des moyens de fixation tels que des vis (non représentées). L'orifice central 79 de la base 7a de la barre supérieure 7 présente un diamètre apte à recevoir en coulissement la tige mobile 91 du vérin, traversant l'épaisseur de la barre 7 à travers l'orifice tubulaire 79. L'extrémité avant 91a de la tige mobile 91 est fixée de façon articulée à la semelle intermédiaire 6, comme explicité ci-après.

Une fois, le corps de vérin 92 positionné en appui et/ou fixé sur la base 7a, comme décrit ci-dessus, on positionne la semelle intermédiaire 6 contre la surface verticale plane de la porte 3, sensiblement au niveau de la poignée 3a. Puis, on ajuste la longueur de la barre supérieure 7 de manière à ce que la pièce de calage supérieure 12 vienne en butée contre l'encadrement 2 de la porte 3, pour une porte poussante, ou dans la fente entre l'encadrement 2 et la porte 3, pour une porte tirante, comme explicité ci-après en référence aux figures 6 et 6A-6B. Puis, la barre inférieure 4 est ajustée en longueur de telle sorte qu'elle est inclinée d'un angle a d'environ 15° par rapport à la verticale de la porte. Ainsi, lorsque le vérin 9 est actionné et que la tige 91 sort du corps de vérin 92 et exerce une poussée sur la semelle intermédiaire 6 et sur la porte 3, le déplacement de la tige mobile 91 n'interfère pas avec les inclinaisons des barre supérieure 7 et barre inférieure 4, la barre supérieure 7 restant en position verticale, maintenue et supportée par la barre inférieure inclinée 4, qui reste à son inclinaison a si le corps de vérin 92 est maintenu en position fixe. Lors du déploiement de la tige 91 du vérin 9 sous l'effet de la pression, la porte 3 se déforme par enfoncement, la partie supérieure de la porte au-dessus de la semelle intermédiaire 6 s'inclinant comme représenté sur la figure 2C. Le dispositif d'ouverture 1 selon l'invention subit un effet de recul du fait de la force de réaction de la porte. Cette force de réaction de la porte se transmet en effort de poussée verticale vers le haut au niveau de la pièce de calage 12 et poussée vers le bas au niveau de la semelle inférieure 5, lorsque lesdites barre supérieure 7 et barre inférieure 5 sont maintenues en position.

Les semelle inférieure 5 et semelle intermédiaire 6 comprennent un support plat 51, 61, comprenant des éléments anti-dérapants constitués de pointes dures 52, 62 sur une face destinée à venir en appui sur la surface plane verticale externe de la porte pour la semelle intermédiaire 6, et, respectivement, en appui sur le sol 15 pour la semelle inférieure 5. Les semelle intermédiaire 6 et semelle inférieure 5 comprennent des moyens d'articulation constitués par des chapes 53, 63 sur l'autre face desdits supports plats 51, 61. Ces chapes 53, 63 comprenant des perforations 54, 64, dans lesquelles sont montés de façon amovible des ergots escamotables (non représentés) traversant une perforation 41a à l'extrémité inférieure 41 de la barre d'appui inférieure 4 disposée entre les deux chapes 53 de la semelle inférieure 5, et une perforation (non représentée) de l'extrémité avant 91a de la tige mobile 91 pour l'ergot monté sur les chapes 63 de la semelle intermédiaire 6. Ainsi, lesdits ergots escamotables (non représentés) forment des axes d'articulation en rotation de l'extrémité inférieure 41 de la barre d'appui inférieure 4 pour la semelle inférieure 5 et de l'extrémité avant 91a de la tige mobile 91 pour la semelle intermédiaire 6, lorsque l'on met en place ladite barre d'appui supérieure 7 verticalement et ladite semelle intermédiaire 6 en appui sur la porte 3 et, respectivement, que l'on incline ladite barre inférieure 4 d'un angle a par rapport à la verticale, avec ladite semelle inférieure 5 en appui sur le sol 15. L'extrémité supérieure 41 de la barre inférieure est percée en 41a, entre les deux oreilles 75 percées en 75a, à l'extrémité inférieure 75 de la barre inférieure, un ergot transversal horizontal traversant les perforations 41a et 75a autorisant l'inclinaison de la barre inférieure 4 par rotation par rapport à la direction longitudinale verticale de la barre supérieure 7. De même, le mode d'articulation, décrit ci-dessus, pour l'extrémité de la tige mobile 91a avec la semelle 6 autorise l'inclinaison de la semelle 6 pour suivre l'inclinaison de la porte 3 en cours d'enfoncement.

Bien évidemment, ces moyens d'articulation de la barre inférieure 4, par rapport à la barre supérieure et à la semelle inférieure, et de la tige mobile 91 par rapport à la semelle intermédiaire, sont décrits à titre purement illustratif, d'autres moyens d'articulation pouvant être mis en oeuvre sans sortir du cadre de la présente invention.

Le vérin hydraulique 9 est relié à un unique flexible renfermant la canalisation du fluide hydraulique et les canalisations électriques 81. Ledit flexible 81 est relié audit vérin par l'intermédiaire d'une poignée de mise en service 82 dont la rotation déclenche la mise en route de la centrale hydraulique (non représentée) à l'extrémité du flexible. Ces procédé et dispositif de commande et d'alimentation de vérin hydraulique a été décrit dans le brevet d'invention en France FR 94/07680 (publiée sous le n° 2 721 359). Sur les figures 6, 6A et 6B, on a représenté un dispositif selon l'invention équipé à son extrémité supérieure 71 d'une pièce de calage 12 par articulation en rotation 11, adapté à une porte tirante, tel que décrit que décrit dans FR 2 944 706 et WO 2010/125263.

La pièce de calage et blocage 12 comporte les parties suivantes formant un monobloc en acier. Une partie plate avant 12a formant un linguet qui vient s'insérer dans la fente 3a entre le linteau supérieur du cadre 2 de la porte et la tranche supérieure 31 de la porte 3. Cette partie plate avant 12a comprend une extrémité avant 12a-1, biseautée vers l'arrière en sous-face d'un angle d'environ 30°, pour faciliter cette insertion. Ainsi, l'extrémité inférieure arrière du biseau arrive au niveau de l'extrémité avant de la face inférieure de ladite partie plate avant 12a formant linguet, cette extrémité inférieure arrière du biseau dépasse en dessous de ladite face inférieure de ladite partie plate avant et forme ainsi avec celle-ci un crochet 12a-3. Comme représenté sur les figures 6A et 6B, lorsque ladite partie plate avant 12a est en position dans la fente 3a et que, sous l'effet de la poussée du vérin 9, la porte 3 commence à s'enfoncer et l'extrémité supérieure 31 de la porte 3 commence à reculer légèrement, ceci entraîne un commencement de retrait de la partie plate avant 12a vers l'arrière par basculement vers le bas de l'extrémité avant 12a-1 du linguet 12a par rapport à la base 12b-2 d'une partie en élévation 12b.

Dès lors, le crochet 12a-3 vient s'enfoncer sur la tranche supérieure 31 de la porte en 32, ce qui empêche que ladite partie plate avant 12a puisse continuer à se désengager de la fente 3a. En effet, l'appui du bloc d'appui supérieur 14 contre la cloison 16, au-dessus du cadre 2 de la porte décrit ci-après, empêche le recul en dehors du cadre 2 de l'extrémité supérieure 31 de la porte 3, lorsque la poussée continue à s'effectuer au niveau de la semelle intermédiaire 6 pour l'enfoncement complet de la porte 3. Le dispositif de calage et blocage 12 comporte en outre une partie plate arrière 12c, en arrière de ladite partie avant 12a, ladite partie plate arrière 12c s'étendant selon un même plan XX'-ZZ' sensiblement horizontal, en dehors de la fente 3a, lorsque la partie plate avant 12a est insérée dans la fente 3a. Cette partie arrière plate 12c comprend, en sous-face, une chape perforée s'adaptant entre les deux branches d'un étrier de l'élément d'articulation 11, permettant ainsi l'articulation en rotation du dispositif de blocage 12 autour d'un axe ZZ' dans un plan XX',YY' à savoir l'articulation en rotation dans un plan vertical lorsque ledit dispositif de blocage 12 est en position avec la partie plate avant 12a insérée dans la fente 3a entre le cadre 2 et l'extrémité supérieure de la porte 3. Le dispositif de calage et blocage 12 comporte en outre une partie supérieure en élévation 12b s'étendant dans la direction verticale YY' perpendiculaire au plan XX', ZZ' au-dessus desdites partie plate avant 12a et partie plate arrière 12c, ladite partie plate avant 12a étant située en avant de la base 12b-2 de ladite partie en élévation 12b, et, inversement, ladite partie plate arrière 12c étant située en arrière de la base 12b-2 de ladite partie en élévation 12b. Comme représenté sur la figure 6B, la face avant de la base 12b-2 de la partie en élévation 12b vient se caler contre une moulure 9a en vis-à-vis du cadre 2 de la porte 3, lorsque la partie plate avant 12a est insérée dans la fente 3a. Dans une variante de réalisation (figure 6A), le cadre 2 de la porte ne comporte pas de moulure, et la face avant de la base 12b-2 de la partie en élévation 12b peut venir s'appliquer directement contre la partie supérieure du linteau du cadre 2 lorsque le dispositif ne comporte pas de bloc d'appui 14 à l'extrémité supérieure 12b-1 de la partie en élévation 12b comme décrit ci-après.

Dans un mode préféré de réalisation, le dispositif de calage et blocage 12 coopère, d'une part, à l'extrémité supérieure 12b-1 de la partie en élévation 12b avec un bloc d'appui 14 et, d'autre part, au niveau de ladite partie plate arrière 12c avec un bloc de frappe formant enclume 13.

En effet, la face avant plate verticale 14a du bloc d'appui 14 est dégagée sur l'avant par rapport à la face avant 12b-3 de la partie en élévation 12b, inférieure à l'épaisseur de la moulure 9a de sorte que lorsque la face avant de la base 12b-2 de la partie en élévation 12b vient s'appliquer contre la moulure 9a, la surface d'appui avant 14a du bloc d'appui 14 vient en appui contre la cloison 16 au-dessus du cadre 2 de la porte 3, après insertion de la partie plate avant 12a dans la fente 3a entre l'extrémité supérieure 31 de la porte et la partie supérieure du cadre 2. Comme représenté sur la figure 6A, lorsque l'extrémité avant 31 de la porte 3 commence à s'enfoncer et donc à s'incliner au commencement de l'actionnement du vérin 9 du dispositif 1, il en résulte un léger retrait de la partie plate avant 12a, dont le crochet 12a-3 de la face inférieure vient s'enfoncer sur la tranche de l'extrémité supérieure 31 de la porte 3 en 32. Mais, ce retrait se fait sur une distance très limitée, car la tige ou partie en élévation 12b de la pièce de calage et de blocage 12 est suffisamment longue, de sorte que son inclinaison par rapport à la verticale ne puisse pas dépasser 5°. La force F3 de poussée vers le haut de l'extrémité supérieure 71 de la barre supérieure d'appui 7 est transférée en appui latéral vers l'avant F1 de la surface d'appui 14a contre la cloison 16 ou de l'extrémité supérieure 12b-1 contre la cloison 16, d'une part, et, d'autre part, en appui vers le bas F2 de la partie plate avant 12a en basculement vers le bas contre la tranche 31 de la porte 3. Ainsi, la cloison 16, contre laquelle l'extrémité supérieure 12b-1 de la partie en élévation 12b ou la surface 14a du bloc d'appui 14 vient butée, offre résistance aux mouvements de retrait vers l'arrière de la partie plate avant 12a solidarisée avec la tranche de l'extrémité supérieure 31 de la porte 3. Plus précisément, les composantes horizontales dans la direction XX' des forces de poussée F1, F2 et F3, transférées à l'extrémité supérieure 31 de la porte 3 en 32, s'équilibrent de par la contre réaction de la cloison au niveau du contact de celle-ci avec le bloc d'appui 14 ou l'extrémité supérieure 12b-1 de la partie en élévation 12b.

On peut aussi considérer qu'il y a un équilibre, en termes des moments des forces transférées au niveau de la pièce d'articulation 11, par rapport à l'axe de rotation ZZ' situé au niveau de l'extrémité supérieure 12b-1 de la pièce 12b. On comprend donc que la hauteur de la partie en élévation 12b par effet de contre levier, contribue à conférer une résistance et un blocage rapide stoppant le retrait de la partie supérieure 31 de la porte 3 dès que son inclinaison par rapport à la verticale dépasse une certaine valeur, notamment 5°, voire 3°. En d'autres termes, la partie plate avant 12a de la pièce de calage 12 ne peut pas reculer au-delà d'une certaine distance limitée compte tenu de ce que la rotation de la position 32 au niveau de la tranche de l'extrémité supérieure 31 de la porte 3 est bloquée par butée de l'extrémité supérieure 12b-1 contre la cloison. En l'absence de moulure 9a et lorsque la cloison 16 est suffisamment résistance et rigide, il est possible d'éviter la mise en place du bloc d'appui 14, comme représenté sur la figure 6A, compte tenu de la rigidité de la partie en élévation 12b et de sa longueur. Le dispositif de calage 12 comporte sur sa face arrière un bloc de frappe formant enclume 13 qui permet de frapper avec une masse 17 sa face arrière 13a pour permettre l'introduction de la partie plate avant 12a dans la fente 3a. Ce bloc de frappe formant enclume 13 est positionné par-dessus ladite partie plate arrière 12b au regard de la face arrière de la base 12b-2 de la partie en élévation 12b, le bloc 13 présentant une réservation ou encoche sur sa face inférieure de manière à venir recouvrir la partie plate arrière 12c et de sorte que la face arrière 13a du bloc de frappe formant enclume 13 soit en retrait vers l'arrière dans la direction XX' par rapport à l'extrémité arrière de la partie plate arrière 12c.

Ce bloc 13 est démontable, car après plusieurs utilisations, il peut être détérioré, donc remplacé.

Le nouveau dispositif d'ouverture 1 selon l'invention présente les deux avantages suivants : 1/- L'avantage le plus important est le gain de poids. Pour les portes de sécurité actuelles, notamment celles munies de 3 ou 5 points de fermeture, on observe que lorsque le dispositif est situé autour des serrures, celles-ci lâchent à partir d'une poussée maximale de vérin d'environ 30 kN, de préférence au moins 50 kN, obtenue avec une pression hydraulique maximale de préférence au moins 250 bars, notamment de 270 bars, et créant une inclinaison additionnelle du vérin de 15°, comme représenté sur la figure 2C. Cette opération intervenant en quelques secondes, le vérin ne requiert pas d'énergie importante et peut être opérationnel avec un bloc d'alimentation centrale hydraulique ne dépassant pas les 10 kg et pouvant être adapté sur un châssis portable sur le dos. 2/- Le second avantage du dispositif selon l'invention est qu'il fournit un effort de poussée constant et régulier, sans variation en fonction de l'angle d'inclinaison de la surface de la porte en cours d'enfoncement. On a décrit l'utilisation de vérin hydraulique mais le vérin peut également être mis sous pression par le biais d'une énergie électrique, thermique, pneumatique ou manuellement.

Claims (10)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif d'ouverture par enfoncement d'une porte (3), apte à exercer une poussée sur la surface verticale de la porte et son enfoncement, lorsque le dispositif est positionné contre la porte comprenant un vérin à simple effet de préférence hydraulique (9), une semelle intermédiaire (6) d'appui sur la porte, une barre d'appui inférieure (4) dont l'extrémité inférieure (41) est de préférence fixée de façon articulée à une semelle inférieure (5) d'appui sur le sol(15), de préférence encore de façon amovible, et une barre d'appui supérieure (7) dont l'extrémité supérieure (71) comprend, de préférence, une pièce de calage (12) apte à se caler au niveau de l'extrémité supérieure (3a, 31) et/ou de l'encadrement (2) de la porte (3), ledit vérin (9) comprenant une tige mobile (91) dont une extrémité est fixée de façon articulée (63), de préférence de façon amovible, sur ladite semelle intermédiaire (6),caractérisé en ce que : a) l'extrémité inférieure (75) de ladite barre d'appui supérieur (7) est fixée de façon articulée, de préférence de façon amovible, à l'extrémité supérieure (45) de ladite barre d'appui inférieure (4), et b) ledit vérin (9) coopère avec une base (7a) de la barre d'appui supérieure de sorte que : - l'extrémité avant (92a) du corps (92) dudit vérin est solidaire, de préférence de façon amovible, ou est apte à être placé en appui sur une surface d'appui (78) à la base (7a) de la barre d'appui supérieure, d'un côté de celle-ci, ledit corps de vérin s'étendant fixement alors perpendiculairement à la direction longitudinale (ZZ') de la dite barre d'appui supérieure (7), et - l'extrémité avant (91a) de la tige de vérin (91) est fixée, de préférence de façon articulée, à la dite semelle intermédiaire (6), de l'autre côté de ladite barre d'appui supérieure (7), l'extrémité avant (91a) de la tige de vérin (91) étant apte à se déplacer dans laditedirection perpendiculaire à la direction longitudinale (ZZ') de ladite barre d'appui supérieure (7).
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la base (7a) de ladite barre d'appui supérieure (7) comprend une surface d'appui (78) comprenant une orifice tubulaire (79) traversé par la dite tige de vérin (91) lorsque l'extrémité de la chambre cylindrique constituant le corps de vérin renfermant ladite tige mobile est solidaire, de préférence de façon amovible, ou est placée en appui sur ladite surface d'appui (78) à la base de la barre d'appui supérieure, ladite surface d'appui (78) à la base de la barre d'appui supérieure étant située au-dessus des moyens d'articulation (10) entre l'extrémité inférieure (75) de la barre d'appui supérieure et l'extrémité supérieure (45) de la barre d'appui inférieure.
3. 3. Dispositif selon l'une des revendications 1 ou 2 caractérisé en ce que l'extrémité inférieure (41) de ladite barre d'appui inférieure (4) est fixée de façon articulée, de préférence de façon amovible, à une semelle inférieure (5) apte à reposer sur le sol (15).
4. 4. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que ladite barre d'appui supérieure (7) est constituée par deux tubes télescopiques (72, 73), la longueur de ladite barre d'appui supérieure (7) étant ajustable par verrouillage (76-77) de la position relative en coulissement desdits tubes télescopiques.
5. 5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que ladite barre d'appui inférieure (4) est constituée par deux tubes télescopiques (42, 43), la longueur de ladite barre d'appui inférieure (4) étant ajustable par verrouillage (46-47) de la position relative en coulissement desdits tubes télescopiques.
6. 6. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite pièce de calage (12) à l'extrémité supérieure libre (71) 30 de la barre supérieure (7) forme une cornière en équerre fixe par rapport à ladite extrémité supérieure de la barre supérieure.
7. 7. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 5, caractérisé en ce que ladite pièce de calage (12) est fixée de façon articulée (11), de préférence de façon amovible, à l'extrémité supérieure (71) de ladite barre d'appui supérieure (7), ladite pièce de calage (12) étant apte à s'introduire dans une fente (3a) entre le cadre (2) de la porte et l'extrémité supérieure (31) de la porte (3), du côté où elle s'ouvre en la tirant.
8. 8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que ladite pièce de calage (12) forme : - une partie plate avant (12a) apte à s'introduire dans une fente (3a) entre le cadre (2) de la porte et l'extrémité supérieure (31) de la porte (3), du côté où elle s'ouvre en la tirant, et - une partie en élévation (12b) s'étendant dans une direction longitudinale YY' perpendiculaire à ladite partie plate avant (12a) et au- dessus de celle-ci, l'extrémité supérieure (12b-1) de ladite partie en élévation (12b) arrivant en vis-à-vis de la cloison (16) au-dessus du cadre (2) de la porte (3), et - une partie arrière (12c) située à la base et en arrière de ladite partie en élévation, en sous-face de laquelle un élément de fixation (11) est apte à permettre l'articulation en rotation de ladite pièce de calage et de blocage (12) par rapport à l'extrémité supérieure de ladite barre d'appui supérieure (7).
9. 9. Dispositif selon la revendication 8, caractérisé en ce que ladite partie en élévation (12b) de la pièce de calage (12) comprend ou coopère à son extrémité supérieure (12b-1) avec une pièce d'appui (14) apte à venir en contact et appui contre la cloison verticale (16) au-dessus du cadre (2) de la porte (3), lorsque ladite partie plate avant (12a) est introduite horizontalement et enfoncée au maximum dans ladite fente (3a) entre l'extrémité supérieure (31) de la porte et le cadre (2) de la porte, et ladite pièce de calage (12) comporte ou coopère avec une pièce de frappe en forme de bloc (13) constituant une enclumesituée à la base de ladite partie en élévation (12b), au moins en partie au-dessus de ladite partie plate arrière (12c).
10. 10. Procédé pour exercer une poussée, de préférence d'au moins 30 kN, sur une porte ou toute autre surface plane verticale (3) à l'aide d'un dispositif selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'on réalise les étapes dans lesquelles : 1) on dispose ladite barre d'appui supérieure (7) avec sa direction longitudinale sensiblement en position verticale parallèlement à ladite porte, sa pièce de calage (12) à son extrémité supérieure étant en appui contre un point d'appui externe supérieur (2), de préférence avec sa dite pièce de calage à son extrémité supérieure calée au niveau de l'extrémité supérieure et/ou de l'encadrement de la porte, et ledit vérin coopérant en position sensiblement horizontale avec ladite base (78) de ladite barre supérieure d'appui (7), ladite semelle intermédiaire (6) à l'extrémité avant (91a) de la tige de vérin (91) étant en appui contre la dite porte (3), et 2) on dispose ladite barre d'appui inférieure (4) en inclinaison d'un angle alpha par rapport à la verticale de préférence de moins de 20°, de préférence encore d'environ 15°, ladite barre d'appui inférieure (4), l'extrémité inférieure (41) de ladite barre d'appui inférieure (4) étant en appui sur un point d'appui externe inférieur, de préférence le sol (15), de préférence par l'intermédiaire d'une dite semelle inférieure (5), et 3) on actionne la tige mobile (91) dudit vérin en extension de manière à exercer une dite poussée sur ladite semelle intermédiaire (6).