FR2972326A1

FR2972326A1 - Tete plombee destinee a equiper les leurres ou les appats de peche a la ligne

Info

Publication number: FR2972326A1
Application number: FR1100678A
Authority: FR
Inventors: Francois Prautois
Original assignee: Individual
Current assignee: Individual
Priority date: 2011-03-08
Filing date: 2011-03-08
Publication date: 2012-09-14
Anticipated expiration: 2031-03-08
Also published as: FR2972326B1

Abstract

Tête plombée en 2 parties destinée à équiper les leurres ou les appâts de pêche à la ligne. L'invention concerne une tête plombée en 2 parties permettant de désolidariser en deux parties séparées et indépendantes les deux fonctions qu'elle doit assurer, à savoir d'une part l'armement du leurre ou de l'appât et d'autre part la descente dans les couches d'eaux prospectées du leurre ou de l'appât. Elle est constituée d'une première partie qui est l'armement du leurre, composé d'un hameçon simple (1) solidaire de l'agrafe (2) reliée au leurre ou à l'appât ; un hameçon triple voleur (5) relié à l'agrafe (2) par une tresse (4) complète l'armement. La seconde partie est constituée d'une masse additionnelle (10) munie d'au moins une tige métallique (11) insérée dans le corps du leurre ou de l'appât. La tête plombée en 2 parties selon l'invention est particulièrement destinée à la pêche des poissons carnassiers des eaux douces ou des eaux salées.

Description

DESCRIPTION La présente invention a pour objet une tête plombée en 2 parties destinée à équiper les leurres ou les appâts de pêche à la ligne en eaux douces ou en eaux salées. Les têtes plombées actuelles sont composées d'une masse en plomb qui est coulée sur un hameçon de pêche: elles sont constituées en une seule partie, ce qui est un avantage à plus d'un titre, mais ce qui pose quelques problèmes d'utilisation en application pratique. La présente invention apporte un confort de pêche en désolidarisant les deux fonctions principales de la tête plombée, à savoir une fonction d'armement de la tête plombée, comportant au moins un hameçon relié au corps du leurre ou de l'appât et une fonction masse additionnelle, reliée également au leurre ou à l'appât, mais indépendamment de la fonction armement.

L'innovation proposée par cette tête plombée en deux parties et destinée à équiper tout leurre souple ou appât de pêche est la séparation de la fonction armement du leurre de la fonction masse additionnelle. L'armement est constitué d'une partie semi-rigide déformable assurant la liaison au leurre ou à l'appât et constitué d'une agrafe métallique en forme de « U » et assurant le raccordement à la ligne de pêche. L'armement comporte au moins un hameçon simple, ou double de type tête-bêche, ou triple, avec ou sans dispositif anti-herbes, solidaire de la partie armature métallique. L'armement peut également comporter un dispositif dit hameçon voleur, constitué d'un hameçon simple ou triple, relié à l'armature métallique via une simple tresse, mono filament ou fil nylon. Des éléments stimulants déclencheur de touche peuvent être incorporés, ces éléments sont colorés suivant l'espèce de carnassier recherchée. Ces éléments peuvent également être gustatifs ou olfactifs. La fonction masse additionnelle éventuelle est quant à elle constituée d'une masse métallique reliée au corps du leurre ou à l'appât via une ou plusieurs tiges en fonction de la valeur de la masse : au moins une tige pour les masses da faible valeur, au moins deux tiges pour les masses plus importantes. Cette masse additionnelle a une forme sphérique, plate, ovoïdale, pyramidale.

Elle peut revêtir plusieurs couleurs : ou bien une couleur naturelle ou alors une couleur plus appropriée pour déclencher les attaques des carnassiers. Cette couleur peut alors être unie, pailletée, fluorescente, luminescente ou phosphorescente. La masse additionnelle peut également comporter des éléments stimulants déclencheurs d'attaques tels que des éléments colorés, gustatifs ou olfactifs.

La figure 1 représente l'armement de base, composé d'un hameçon simple solidaire de l'agrafe, le tout relié au leurre de pêche. La pointe de l'hameçon est dirigée vers l'avant du leurre. La figure 2 représente l'armement de base, composé d'un hameçon simple, solidaire de l'agrafe, le tout relié au leurre de pêche. La pointe de l'hameçon est dirigée vers l'arrière du leurre.

La figure 3 montre la version basique décrite pour la figure 1 avec, en plus, la fonction hameçon voleur représentée ici avec un hameçon triple. La figure 4 représente l'armement, composé de l'agrafe supportant un hameçon double du type « tête-bêche », c'est-à-dire une pointe orientée vers l'avant du leurre et une pointe orientée vers l'arrière du leurre. La figure 5 représente l'armement de base décrit pour la figure 1 Avec, en plus, l'hameçon simple équipé d'un dispositif antiherbes.

La figure 6 représente un armement composé d'un hameçon simple solidaire de l'agrafe, ainsi qu'un hameçon triple relié à l'agrafe via une tresse ou un mono filament, armé ou non d'acier. La figure 7 représente un armement composé d'une agrafe sur laquelle est relié un hameçon double tête-bêche ainsi qu'un 30 hameçon triple voleur. La figure 8 représente un armement composé d'un hameçon simple relié à l'agrafe. Nous pouvons remarquer que les figures 7, 8, 9 et 10 ont des hameçons de taille plus imposante. Ces versions sont destinées à la pêche dite « verticale ». 35 La figure 9 représente une version avec hameçon simple, et option hameçon triple voleur relié à l'agrafe métallique via une tresse ou un mono filament. La figure 10 représente une version avec un deux hameçons triples reliés à l'agrafe métallique, dont un via une tresse ou mono filament. La figure 11 représente une masse métallique additionnelle de forme carrée et plate et reliée au leurre de pêche via deux tiges 5 droites. La figure 12 représente une masse métallique additionnelle de forme pyramidale et reliée au corps du leurre via une seule tige. La figure 13 représente une masse métallique reliée au corps du leurre via 4 tiges, droites ou courbées. Cette version est destinée 10 aux masses ayant une valeur importante (masses lourdes). La figure 14 représente une masse métallique de forme sphérique reliée au corps du leurre via deux tiges courbes.

Les figures de 1 à 10 sont essentiellement composées d'hameçon 15 et de fil métallique (acier inox ou autre qualité d'acier). La liaison du fil inox composant l'agrafe à l'hameçon est réalisée au moyen d'un fil ou d'une ligature collée. Cette liaison peut également être réalisée par simple soudure des deux fils entre eux : le fil composant l'hameçon, et le fil composant l'armature. Ensuite, 20 l'agrafe est posée manuellement à la pince, après l'avoir mise en place sur le leurre de pêche. Les figures 11 à 14 (masse additionnelle) sont composées d'une masse en plomb dans laquelle une tige simple ou double est insérée au moyen d'une pince. Le plomb est un métal qui est 25 déformable et qui se prête bien à cette réalisation, mais d'autres matériaux peuvent être utilisés (tungstène ou cuivre, par exemple). La tige (également en acier inox, mais peut être en acier doux) est collée à la colle cyanoacrylate ou équivalent sur la masse additionnelle. La masse en plomb peut être coulée autour de la 30 tige inox, dans un moule spécifiquement conçu pour cette application.

Sur la figure 1, l'armement de base est composé d'un hameçon simple solidaire de l'agrafe, le tout relié au leurre de pêche. 35 Sur cette figure 1, on remarque que la pointe de l'hameçon est dirigée vers l'avant du leurre, ce qui correspond à la configuration de base. Cette version est réalisée au moyen d'un hameçon simple (1) qui est ligaturé ou soudé sur l'agrafe (2). Un

point de colle cyanoacrylate ou époxy est ajouté sur la ligature afin de bien positionner l'hameçon (1) sur l'agrafe (2). L'agrafe assure le maintien de l'hameçon sur le leurre du fait que ses deux extrémités sont recourbées, tout comme une agrafe de bureau assemble des feuilles de papier. L'opération consistant à recourber les deux extrémités de l'agrafe est réalisée au moyen d'une pince. Sur la figure 2 l'armement de base est composé d'un hameçon simple, solidaire de l'agrafe, le tout relié au leurre de pêche. Sur cette figure 2, on remarque la pointe de l'hameçon dirigée vers l'arrière du leurre, position nouvelle rendue possible grâce à la désolidarisation des fonctions armement et masse additionnelle. Cette version est réalisée au moyen d'un hameçon simple (3) ligaturé ou soudé sur l'agrafe (2). L'agrafe assure le maintien de l'hameçon sur le leurre du fait que ses deux extrémités sont recourbées, tout comme une agrafe de bureau assemble des feuilles de papier. L'opération consistant à recourber les deux extrémités de l'agrafe est réalisée au moyen d'une pince. Sur la figure 3, la version basique décrite pour la figure 1 est complétée avec la fonction hameçon voleur représentée avec ici un hameçon triple (5). Il s'agit en fait de la réalisation de la fig.l à laquelle un hameçon triple voleur (5) est ajouté. Ce triple voleur (5) est relié à l'agrafe (2) par l'intermédiaire d'un fil (4) qui peut être en tresse, en mono filament de nylon ou de fluorocarbone ou de kevlar. S'il s'agit de tresse, celle-ci peut être armée ou non de brins métalliques. Sur la figure 4 l'armement est composé de l'agrafe supportant un hameçon double du type « tête-bêche », c'est-à-dire une pointe orientée vers l'avant du leurre et une pointe orientée vers l'arrière du leurre. Cette version est réalisée au moyen d'un hameçon double tête-bêche (6) ligaturé ou soudé à l'agrafe (2). Un point de cyanoacrylate ou époxy est ajouté sur la ligature afin de bien positionner l'hameçon (6) sur l'agrafe (2). L'agrafe assure le maintien de l'hameçon sur le leurre du fait que ses deux extrémités sont recourbées, tout comme une agrafe de bureau assemble des feuilles de papier. L'opération consistant à recourber les deux extrémités de l'agrafe est réalisée au moyen d'une pince. Sur la figure 5 l'armement est composé d'une l'agrafe supportant un hameçon simple de type anti-herbes c'est-à-dire qu'en action de pêche les herbes aquatiques ne s'accrochent pas sur la pointe de l'hameçon. Cette version est réalisée au moyen d'un hameçon simple (1) ligaturé ou soudé à l'agrafe (2). Un point de colle cyanoacrylate ou époxy est ajouté sur la ligature afin de bien positionner l'hameçon (1) sur l'agrafe (2). L'agrafe (2) assure le maintien de l'hameçon (1) sur le leurre du fait que ses deux extrémités sont recourbées, tout comme une agrafe de bureau assemble des feuilles de papier. L'opération consistant à recourber les deux extrémités de l'agrafe est réalisée au moyen d'une pince.

Le dispositif anti-herbes est réalisé au moyen d'un fil métallique (7) qui est ligaturé sur la tige de l'hameçon (1) et collé sur celle-ci au moyen d'une colle cyanoacrylate ou époxy. Sur la figure 6 l'armement est composé d'un hameçon simple solidaire de l'agrafe, ainsi qu'un hameçon triple relié à l'agrafe via une tresse ou un mono filament, armé ou non d'acier. Cette version est réalisée au moyen d'un hameçon simple (1) qui est ligaturé ou soudé sur l'agrafe (2). Un point de colle cyanoacrylate ou époxy est ajouté sur la ligature afin de bien positionner l'hameçon (1) sur l'agrafe (2). L'agrafe assure le maintien de l'hameçon sur le leurre du fait que ses deux extrémités sont recourbées, tout comme une agrafe de bureau assemble des feuilles de papier. L'opération consistant à recourber les deux extrémités de l'agrafe est réalisée au moyen d'une pince. Un hameçon triple (8) est relié à l'agrafe par un fil (4) qui peut être en acier, en tresse armée, en kevlar, en fluorocarbone. Cette version peut comporter un hameçon triple (8) implanté sur chaque flanc du leurre, montés à l'identique. Sur la figure 7, l'armement est composé d'une agrafe sur laquelle sont reliés un hameçon double tête-bêche ainsi qu'un hameçon triple voleur. Cette version est réalisée au moyen d'un hameçon double tête-bêche (6) ligaturé ou soudé à l'agrafe (2). Un point de colle cyanoacrylate ou époxy est ajouté sur la ligature afin de bien positionner l'hameçon (6) sur l'agrafe (2). L'agrafe (2) assure le maintien de l'hameçon sur le leurre du fait que ses deux extrémités sont recourbées, tout comme une agrafe de bureau assemble des feuilles de papier. L'opération consistant à recourber les deux extrémités de l'agrafe est réalisée au moyen d'une pince. Cette version représente également le triple voleur. Ce triple voleur (5) est relié à l'agrafe (2) par l'intermédiaire d'un

fil (4) qui peut être en tresse, en mono filament de nylon ou de fluorocarbone ou de kevlar. S'il s'agit de tresse, celle-ci peut être armée ou non de brins métalliques. Sur la figure 8, l'armement est composé d'un hameçon simple (3) relié à l'agrafe (2). Nous pouvons remarquer que les figures 7, 8, 9 et 10 ont des hameçons de taille plus imposante. Ces versions sont destinées à la pêche dite « verticale ». On remarque la pointe de l'hameçon dirigée vers l'arrière du leurre, position nouvelle rendue possible grâce à la désolidarisation des fonction armement et masse additionnelle. Cette version est réalisée au moyen d'un hameçon simple (3) ligaturé ou soudé sur l'agrafe (2). L'agrafe assure le maintien de l'hameçon sur le leurre du fait que ses deux extrémités sont recourbées, tout comme une agrafe de bureau assemble des feuilles de papier. L'opération consistant à recourber les deux extrémités de l'agrafe est réalisée au moyen d'une pince. Sur la figure 91' armement est composé d'un hameçon simple (1) avec, en plus, la fonction hameçon voleur représentée avec ici un hameçon triple. Il s'agit en fait de la réalisation de la fig. l à laquelle un hameçon triple voleur (5) est ajouté. Ce triple voleur (5) est relié à l'agrafe (2) par l'intermédiaire d'un fil (4) qui peut être en tresse, en mono filament de nylon ou de fluorocarbone ou de kevlar. S'il s'agit de tresse, celle-ci peut être armée ou non de plusieurs brins métalliques.

Sur la figure 10, l'armement est composé d'un hameçon triple (9) avec, en plus, la fonction hameçon voleur représentée avec ici un hameçon triple (5). Ce triple voleur (5) est relié à l'agrafe (2) par l'intermédiaire d'un fil (4) qui peut être en tresse, en mono filament de nylon ou de fluorocarbone ou de kevlar. S'il s'agit de tresse, celle-ci peut être armée ou non de brins métalliques. L'hameçon (9) dans cette version est un hameçon triple, en variante de l'hameçon simple (1) de la version de base illustrée par la figure 8. Sur la figure Il, une masse métallique additionnelle de forme carrée (10) et plate est reliée au leurre de pêche via deux tiges droites (Il). La réalisation est assurée au moyen d'une masse métallique (10) de forme carrée et plate dans laquelle sont collées les deux tiges (11). Le matériau de base choisi et constituant la masse étant le plomb, il est aisé d'y intégrer les tiges métallique et d'y assurer leur fixation par collage. Les tiges sont en inox. Sur la figure 12 une masse métallique additionnelle (13) de forme pyramidale et reliée au leurre de pêche via une tige droite (12). La réalisation est assurée au moyen d'une masse métallique (13) de forme pyramidale dans laquelle est insérée au moyen d'une pince, puis collée, une tige simple (12). Le matériau de base choisi et constituant la masse étant le plomb, il est aisé d'y intégrer la tige métallique et d'y assurer sa fixation par collage. La tige est en inox. Sur la figure 13 une masse métallique additionnelle (14) de forme cylindrique et plate et reliée au leurre de pêche via quatre tiges (15). La réalisation est assurée au moyen d'une masse métallique (14) de forme cylindrique et plate dans laquelle sont collées les tiges (15). Le matériau de base choisi et constituant la masse étant le plomb, il est aisé d'y intégrer les tiges métalliques et d'y assurer leur fixation par collage. Sur la figure 14 une masse métallique additionnelle de forme sphérique (16) reliée au leurre de pêche via deux tiges courbes (17). La réalisation est assurée au moyen d'une masse métallique (16) de forme sphérique dans laquelle sont collées les deux tiges (17). Le matériau de base choisi et constituant la masse étant le plomb, il est aisé d'y intégrer les tiges métalliques et d'y assurer leur fixation par collage. Les tiges sont en inox.

Claims

REVENDICATIONS1- Leurre pourvu d'un armement du type « tête plombée » caractérisée en ce qu'elle est constituée de deux parties séparées, à savoir une première partie qui est l'armement du leurre ou de l'appât, et d'une seconde partie constituée d'une masse additionnelle, métallique ou autre, et indépendante de la première partie.
2. Leurre selon la première revendication caractérisé en ce que l'armement est constitué d'une armature semi-rigide déformable assurant la liaison au leurre ou à l'appât composée d'une agrafe métallique (2) en forme de « U » et assurant le raccordement à la ligne de pêche.
3. Leurre selon la revendication 2 caractérisé en ce l' armement comporte au moins un hameçon (simple (1) (3), double de type tête-bêche d'un nouveau type (6), ou triple (9), avec ou sans dispositif anti-herbes (7) ), solidaire de la partie armature métallique (2).
4. Leurre selon la revendication 2 caractérisé en ce que l'armement est constitué par un dispositif additionnel appelé hameçon voleur, simple ou triple (5), intégrable de manière optionnelle, composé d'un fil de liaison (4) relié à l'armature métallique (2).
5. Leurre selon la revendication 2 caractérisé en ce que l'armement intègre des éléments « stimulants » colorés, gustatifs, olfactifs additionnels.
6. Leurre selon la revendication 1 caractérisé en ce que la masse additionnelle (10) (13) (14) (16) est constituée d'une masse reliée au corps du leurre ou de l'appât via au moins une tige métallique (11) (12) (15) (17) de maintien pour les masses de faible valeur ou via au moins deux tiges pour les masses de valeur plus importante,
7. Leurre selon la revendication 6 caractérisé en ce que la masse additionnelle (10) (13) (14) (16) est de forme sphérique, plate, ovoïdale, pyramidale.
8. Leurre selon la revendication 6 caractérisé en ce que la 35 masse additionnelle (10) (13) (14) (16) revêt une couleur naturelle, ou peinte, unie, pailletée, fluorescente, luminescente, phosphorescente.
9. Leurre selon la revendication 6 caractérisé en ce que la masse additionnelle (10) (13) (14) (16) comporte des éléments 40 « stimulants » complémentaires colorés, gustatifs, olfactifs, attractifs.