i La présente invention est relative à un dispositif orthodontique pour positionner et maintenir les dents d'un individu dans une position prédéterminée. Ce type de dispositif, encore appelé "positionneur" ou appareil de contention, est fabriqué à partir de modèles dentaires idéaux et a pour fonction d'aider au maintien des résultats obtenus après intervention d'un orthodontiste sur les dents d'un patient, visant à rectifier des défauts d'alignement qu'elles présentent. Il est réalisé dans un matériau souple, ce qui autorise des 10 déplacements dentaires mineurs pour ajuster l'occlusion de manière précise, tout en assurant la contention. Le traitement orthodontique s'inscrit dans le développement de la face du patient, la période de contention devant tenir compte des modifications de l'environnement musculaire. Le port discontinu du dispositif 15 permet au jeu musculaire de placer les dentures dans une zone où les pressions centrifuge et centripète s'annulent. La fabrication de tels dispositifs par moulage sur les dents du patient a été abandonnée car elle nécessitait de nombreuses manipulations qui étaient source d'autant d'imprécisions. 20 C'est pourquoi des laboratoires ont alors proposé des positionneurs préfabriqués, de forme standardisée, seule la taille pouvant être choisie par le praticien en mesurant le périmètre antérieur de l'arcade maxillaire du patient. Dans la pratique, les cabinets d'orthodontie disposent de 25 quelques dispositifs de tailles différentes qu'il est nécessaire d'adapter à la morphologie du patient. Le port d'un tel dispositif est bien entendu contraignant et le fait de ne pas pouvoir disposer d'un dispositif réellement personnalisé est un handicap. De plus, les dispositifs connus jusqu'ici occasionnent des 30 problèmes pour la respiration buccale du patient. Les deux gouttières du dispositif, dans lesquelles sont reçues les dents du patient, comportent en effet seulement de petits évents, qui n'assurent pas une ventilation suffisante.
On décrit dans le document FR-A-2 737 403, un dispositif intrabuccal destiné notamment au traitement du ronflement. Il est précisé que ce dispositif peut être également utilisé pour un traitement orthopédique et orthodontique.
Ce dispositif comporte deux coques en forme de gouttière destinées à recevoir l'arcade supérieure et l'arcade inférieure du patient. Ces deux coques sont retenues l'une à l'autre par un système d'anneaux prévus sur la première coque, coopérant avec une paire de bras libres disposés sur la seconde coque. Les bras sont destinés à venir s'engager et à coulisser dans les anneaux de manière à maintenir un décalage de la mandibule vers l'avant du maxillaire, tout en autorisant des mouvements de latéralité. On décrit dans le document FR-B-2 820 307 au nom des présents demandeurs un dispositif orthodontique dont les faces en regard des deux gouttières comportent des éléments en saillie de forme complémentaire, aptes à venir s'engager les uns dans les autres pour assurer la liaison de ces gouttières. Ce dispositif donne généralement satisfaction. Toutefois, le porteur d'un tel dispositif souhaiterait grandement 20 pouvoir, alors que les gouttières sont en place sur ses dents, avoir la possibilité d'entrouvrir ou, au contraire, de fermer la bouche. Par ailleurs, il est souhaitable de pouvoir régler à la demande le positionnement des gouttières l'une par rapport à l'autre dans le sens antéro-postérieur, pour corriger le défaut d'alignement que les mâchoires 25 supérieure et inférieure de l'individu peuvent présenter. La présente invention se propose de solutionner le premier de ces problèmes et, préférentiellement également, le second. Ainsi, la présente invention se rapporte à un dispositif orthodontique pour positionner et maintenir les dents d'un individu dans une 30 position prédéterminée, qui est formé de deux gouttières distinctes en forme générale de "U", avec un plan sagittal de symétrie, à savoir une gouttière inférieure, dite mandibulaire, et une gouttière supérieure, dite maxillaire, qui présentent chacune des alvéoles dentaires individuelles dont la forme est adaptée à celle des dents de l'individu, les faces supérieure, respectivement 35 inférieure des gouttières mandibulaire et maxillaire comportant des éléments assurant leur liaison, caractérisé par le fait que : - lesdits éléments de liaison consistent en une paire de languettes qui s'étendent symétriquement de part et d'autre dudit plan sagittal, selon une direction antéro-postérieure ; - au moins la partie centrale de ces languettes forme avec 5 chacune des gouttières un angle aigu ; - au moins une extrémité de chaque languette étant apte à occuper une orientation variable par rapport à la gouttière associée, de façon à pouvoir, à la demande, écarter ou rapprocher les gouttières l'une de l'autre. 10 Grâce à une telle structure et à l'orientation des languettes en biais par rapport aux gouttières; ainsi qu'à la possibilité de déformation de cette languette, le porteur du dispositif orthodontique va pouvoir, dans une certaine mesure, écarter ou rapprocher volontairement les gouttières l'une de l'autre, pour ouvrir ou, respectivement, fermer la bouche. 15 Ainsi, son confort est grandement amélioré. Par ailleurs, selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de ce dispositif : - l'extrémité de chaque languette associée à la gouttière inférieure est disposée, relativement à l'extrémité de chaque languette 20 associée à la gouttière supérieure, en avant par rapport à celle-ci, de sorte qu'elles affectent, de la gouttière inférieure en direction de la gouttière supérieure, une orientation antéro-postérieure , - lesdites languettes sont en matériau élastiquement déformable, de sorte que ladite orientation variable résulte, au moins en 25 partie de ce caractère élastiquement déformable ; - au moins une extrémité de chaque languette est reliée à la gouttière associée par un moyen d'articulation ; - lesdites languettes sont constituées de deux parties, chacune reliées à une gouttière, et en ce que ces deux parties sont 30 pourvues de moyens de liaison mutuels ; - lesdits moyens de liaison sont réglables, selon l'étendue longitudinale de la languette, de manière à pouvoir en faire varier, à la demande, la longueur totale, - lesdites languettes présentent trois portions distinctes, à 35 savoir deux portions d'extrémités parallèles, reliées par une portion centrale orientée en biais ; - lesdites portions d'extrémité sont engagées dans les moyens de réception complémentaires portés par lesdites gouttières ; - lesdites portions d'extrémité sont désolidarisables desdits moyens de réception complémentaires ; - l'extrémité supérieure de chaque languette associée à la gouttière supérieure est d'une pièce avec celle-ci, tandis que l'extrémité inférieure associée à la gouttière inférieure s'étend dans un plan parallèle à la face supérieure de cette gouttière et coopère avec cette dernière, via des moyens de liaison déverrouillables ; - le positionnement desdites portions d'extrémité, respectivement de ladite extrémité associée à la gouttière inférieure, est réglable dans le sens antéro-postérieur ou inversement ; - l'extrémité inférieure des languettes, associée à la gouttière inférieure, a la forme d'un axe de section circulaire, tandis que la face supérieure de ladite gouttière porte au moins un moyen complémentaire de réception et de guidage en rotation dudit axe ; Selon une variante de l'invention, le dispositif comporte au moins deux moyens complémentaires identiques et décalés dans le sens antéro-postérieur, de sorte qu'il est possible de choisir l'un de ces moyens pour régler le positionnement relatif des gouttières dans le sens antéropostérieur. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre de certains modes de réalisation préférés.
Cette description sera faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de côté simplifiée d'un dispositif orthodontique conforme à la présente invention ; - les figures 2 et 3 sont des vues de dessous de la gouttière 30 supérieure du dispositif, montrant deux formes de réalisation des languettes de liaison ; - la figure 4 est une vue de côté simplifiée d'une variante de réalisation du dispositif ; - les figures 4a à 4d sont des vues de détail des deux parties 35 de languette de ce mode de réalisation, qui coopèrent ensemble ; - les figures 5a à 5c sont des vues de détail de l'extrémité inférieure d'une languette, coopérant avec des moyens de réception portés par la surface supérieure de la gouttière inférieure ; - la figure 6 est encore une vue de côté simplifiée d'un autre 5 mode de réalisation ; - les figures 6a à 6c sont des vues de détail de moyens de coopération mutuels de ce mode de réalisation ; - les figures 7a à 7c sont des vues de détail d'encore d'autres modes de coopération mutuels, conformes à un mode de réalisation 10 additionnel ; - la figure 8 est une vue de côté d'une variante de réalisation de la languette et des moyens complémentaires avec lesquels elle coopère au niveau des gouttières ; - enfin, la figure 9 est une vue simplifiée de côté d'encore un 15 mode de réalisation du dispositif selon l'invention. Le dispositif représenté aux figures annexées est destiné à positionner et maintenir les dents d'un individu dans une position déterminée. Il est formé de deux gouttières distinctes, à savoir une 20 gouttière inférieure 1 dite "mandibulaire", et une gouttière supérieure 2 dite "maxillaire". La gouttière supérieure est visible aux figures 2 et 3, en vues de dessus. De manière parfaitement connue en soi, cette gouttière 25 présente une forme générale en "U", adaptée pour se positionner au niveau de l'arcade dentaire d'un individu. Cette gouttière est constituée d'un matériau élastomère tel qu'un matériau à base de silicone, de préférence transparent. Il s'agit en tout état de cause d'un matériau suffisamment 30 solide pour être porté sans risque de rupture, mais également déformable élastiquement pour épouser la forme des dents et des gencives, sans les blesser. De manière également connue en soi, la gouttière présente au niveau de son épaisseur une série d'alvéoles dentaires individuelles non 35 représentées dans lesquelles les dents du patient sont amenées à se placer.
Bien entendu, ces alvéoles débouchent au niveau de la face supérieure 20 de cette gouttière. Par l'expression "alvéoles individuelles", on entend le fait que ces alvéoles présentent un contour prévu pour s'adapter au mieux à celui 5 des dents de l'individu. Ces alvéoles communiquent entre elles, ce qui correspond au niveau des dents, à la zone où celles-ci se touchent. On pourra se reporter au document FR-B-2 820 308 au nom des présents demandeurs qui décrit un mode de réalisation possible de ces 10 alvéoles. La gouttière inférieure du dispositif présente la même structure que la gouttière supérieure 2. Selon un mode de réalisation avantageux, le matériau utilisé pour confectionner les gouttières peut renfermer au moins une substance 15 médicamenteuse ou autre produit actif. Par l'expression "produit actif, on entend une matière ayant une action préventive, thérapeutique, cosmétique ou aromatique. Ces matières seront incluses dans les gouttières de manière à pouvoir être relarguées à l'intérieur de la bouche, lorsque le dispositif 20 orthodontique est porté. Ainsi, la diffusion de molécules fluorées peut assurer une fonction de prévention face aux agressions carieuses en renforçant l'émail. La diffusion d'antiseptiques buccaux permet aussi un traitement bactéricide et/ou bactériostatique d'affection buccale. 25 Enfin, la diffusion d'anti-inflammatoires permet le traitement d'affections inflammatoires ou allergiques. On peut également envisager d'inclure dans les gouttières un matériau apte à constituer un indicateur visuel du port du dispositif par le patient. 30 Ainsi, on peut y inclure une substance colorée qui va être relarguée dans la bouche, lors du port du dispositif. Cette matière sera de préférence un colorant alimentaire hydrosoluble ou liposoluble dans le matériau des gouttières. Son dosage sera approprié pour définir un temps de port voulu. Ce colorant est relargué 35 et dissout par la salive lorsque l'appareil est porté par le patient.
Le dispositif retrouve sa transparence initiale lorsque le patient a effectivement porté le dispositif jusqu'à son terme. Dans une variante, on peut faire usage d'encres thermochromiques qui ont la capacité de changer de couleur en fonction de la 5 température. Cette matière, incluse sous la forme d'une pastille par exemple, change de couleur et garde sa rémanence lorsque l'appareil est porté par le patient. Sa variation de couleur pourra être fonction du temps pendant 10 lequel le dispositif a été porté par le patient. Aux figures 1 à 3 annexées, on a référencé par "ant" et par "post" les parties antérieures et postérieures des gouttières 1 et 2. Aux figures 2 et 3 est visible l'axe X-X' médian et longitudinal des gouttières. Cet axe matérialise le plan sagittal P des gouttières. 15 En d'autres termes, les gouttières ont une orientation symétrique de part et d'autre de ce plan sagittal P. Conformément à l'invention, ce dispositif a pour particularité que les gouttières 1 et 2 comportent des éléments assurant leur liaison qui consiste en une paire de languettes 3 qui s'étendent symétriquement de 20 part et d'autre du plan sagittal précité, selon une direction antéropostérieure. Les figures 2 et 3 annexées montrent la disposition et la forme de ces languettes. Ainsi, dans le mode de réalisation de la figure 2, les languettes 25 ont une orientation longitudinale strictement rectiligne, tandis que dans le mode de réalisation de la figure 3, les languettes présentent une légère courbure dans le sens longitudinal. Dans l'ensemble de la présente description, on entend par "languette" tout moyen qui présente une étendue longitudinale supérieure à 30 sa largeur. Elle peut avoir une section carrée, rectangulaire, ronde, ovale ou autre. Conformément à l'invention, au moins la partie centrale des languettes forme avec chacune des gouttières 1 et 2 un angle aigu repéré a à la figure 1. Il a une valeur variable selon le degré d'ouverture buccale. 35 Ces languettes peuvent être, soient fixées de manière irréversible aux gouttières, soit amovibles, soit "amovo-inamovibles" (selon les souhaits du praticien). Le lieu de fixation ou d'assemblage des languettes sur les gouttières peut se situer à quelque endroit que ce soit. Par ailleurs, conformément à l'invention, au moins une extrémité 30 ou 31 de chaque languette est apte à occuper une orientation variable par rapport à la gouttière 1 ou 2 à laquelle elle est associée, de manière à pouvoir, à la demande, écarter ou rapprocher les gouttières l'une de l'autre. En d'autres termes, cette possibilité d'orientation variable permet de faire varier l'angle a précité, de sorte qu'il est possible de rapprocher, ou d'écarter les gouttières, de manière à ce que le patient puisse ouvrir ou ferme la bouche selon son souhait. Comme montré sur les figures annexées, l'extrémité 31 de chaque languette 3 associée à la gouttière inférieure est disposée, relativement à l'extrémité de chaque languette associée à la gouttière supérieure, en avant par rapport à celle-ci. Ainsi elle affecte, de la gouttière inférieure en direction de la gouttière supérieure, une orientation antéropostérieure. Dans un mode de réalisation particulier, les languettes 3 sont en un matériau élastiquement déformable, de sorte que la possibilité pour elles d'avoir une orientation variable résulte au moins en partie de ce caractère élastiquement déformable dudit matériau. Dans un autre mode de réalisation, que l'on décrira plus loin, au moins une extrémité 30 ou 31 de chaque languette est reliée à la gouttière associée par un moyen d'articulation. C'est donc la présence de ce moyen d'articulation qui permet de faire varier l'orientation globale de la languette. On se reportera maintenant à la figure 4 dans laquelle les languettes sont constituées d'un matériau élastiquement déformable. Dans ce mode de réalisation, chacune des languettes est 30 constituée de deux parties référencées 33 et 34. En l'occurrence, la partie 33 est reliée à la gouttière supérieure 2, et la partie 34 est reliée à la gouttière inférieure 1. Selon l'invention, ces deux parties sont pourvues de moyens de liaison mutuelle, de sorte que lorsqu'ils coopèrent, les deux parties 33 et 35 34 constituent une seule et même languette.
Aux figures 4a à 4d, sont représentés des modes de réalisation de ces moyens de liaison mutuelle. En l'occurrence, l'extrémité libre de la partie 33 comporte une série d'ouvertures 330 qui sont disposées dans l'alignement les unes des 5 autres dans le sens de l'étendue longitudinale de cette partie. Par ailleurs, l'extrémité libre de la partie 34 est pourvue d'une série de tétons 340 qui sont conformés et disposés de manière à pouvoir s'engager dans les ouvertures 330 précitées. On comprend donc que lorsque les tétons 340 sont engagés 10 dans les ouvertures 330, on réalise la connexion des deux parties entre-elles. De plus, et comme cela est particulièrement visible lorsque l'on compare les figures 4b et 4d, en choisissant le positionnement des tétons 340 par rapport aux ouvertures 330, il est possible de régler à la demande 15 la longueur totale de la languette, par exemple pour positionner, selon le choix du praticien, les deux gouttières l'une par rapport à l'autre dans le sens antéro-postérieur. Dans le mode de réalisation des figures 5a à 5c, on a affaire à un dispositif dont l'extrémité libre supérieure des languettes est conforme 20 aux modes de réalisation qui ont déjà été décrits. L'extrémité inférieure de ces languettes, référencées ici 31, a une orientation sensiblement parallèle à la face supérieure 11 de la gouttière inférieure. De plus, cette face supérieure comporte un élément 110 formant saillie, qui constitue une arche apte à être transversée par 25 ladite extrémité 31. Par ailleurs, en aval de cette arche, la face supérieure 11 de la gouttière 1 comporte des picots en saillie vers le haut qui sont aptes à coopérer avec des moyens de réception complémentaires 310 portés par l'extrémité 31.
30 On comprend donc que lorsque l'on engage l'extrémité 31 à travers l'arche 110 on accède alors aux picots, et en fonction du positionnement de l'extrémité par rapport à ces picots, il est possible de régler le positionnement des gouttières dans le sens antéro-postérieur. Le mode de réalisation des figures 6, 6a à 6c est sensiblement 35 similaire au précédent. 2971141 io On a toutefois affaire ici à deux arches 110 et 112 dans l'alignement l'une de l'autre et les picots précités 111 sont disposés entre ces deux arches. Dans le mode de réalisation de la figure 7a, on a affaire, sur la face supérieure 11 de la gouttière 1, à une cavité 113 présentant une ouverture 114 orientée vers la partie postérieure des gouttières et un fond formant butée 115 orienté vers la partie antérieure des gouttières. Dans ce mode de réalisation, l'extrémité 31 des languettes est engagée dans chacune des cavités 113 et des moyens de réglage de son enfoncement permettent non seulement de l'immobiliser, mais également de régler les gouttières dans le sens antéro-postérieur. On se reportera maintenant à la figure 8. Dans ce mode de réalisation, chacune des languettes 3 est constituée de trois portions distinctes, à savoir deux portions d'extrémité 35 et 36 qui peuvent être parallèles entre-elles, reliées par une portion centrale 32 orientée en biais. Dans ce mode de réalisation, les portions d'extrémité 35 et 36 sont engagées dans des moyens de réception complémentaires 4, respectivement 5, portés par lesdites gouttières. Ces moyens complémentaires peuvent avoir été fabriqués à part et avoir été inclus dans chacune des gouttières, lors de leur fabrication. Ces moyens 4 et 5 peuvent, comme montré sur la figure 8, être pourvus d'une embase 40, respectivement 50, de grandes dimensions, de manière à augmenter la rigidité de l'ensemble. Les portions d'extrémité 35 et 36 seront de préférence 25 conformées en tenons, tandis que les moyens complémentaires 4 et 5 présentent une ouverture de réception en forme de mortaise. En se reportant maintenant à la forme de réalisation de la figure 9, on a affaire à une languette 3 qui a, vue de profil, une forme légèrement courbe à concavité supérieure ou inférieure et qui est solidaire 30 de la gouttière supérieure 2 via une embase 37 incluse à l'intérieur de celle-ci. L'extrémité inférieure 31 de la languette 3 a ici la forme d'un petit axe transversal 36 de section circulaire. La gouttière 1 comporte, quant à elle, affleurant à sa surface 35 supérieure 11, un ensemble de moyens complémentaires 60 de réception de l'axe 36 précité. ii Plus précisément, il s'agit d'une embase 60 qui est intégrée dans la matière de la gouttière, et de trois petits cylindres 60, décalés et placés les uns à côté des autres dans le sens antéro-postérieur, ces cylindres étant ouverts selon leur génératrice supérieure. L'ouverture qui en résulte est repérée 600 sur la figure. Ces moyens 60 sont conformés pour recevoir l'axe 36, de manière à ce que celui-ci puisse se mouvoir en rotation autour de son propre axe. Ainsi, lorsque le praticien souhaite à la demande régler le 10 positionnement antéro-postérieur des gouttières 1 et 2, il lui suffit d'engager l'axe 36 dans le moyen 60 qui est le plus approprié.