FR2969250A1 - Raccord hydraulique presentant des extremites adaptables en fonction de la connection male/femelle a effectuer - Google Patents

Abstract

La présente invention a pour objet un raccord hydraulique (1), destiné à raccorder au moins deux canalisations, comprenant au moins deux manchons (2, 3) d'extrémité, chacun étant destiné à être emmanchés sur une des extrémités desdites canalisations, lesdits manchons d'extrémité (2, 3) étant reliés par une partie intermédiaire flexible (6), caractérisé en ce qu'au moins un desdits manchons (2, 3) comporte une emboîture femelle (4) juxtaposée à une emboîture mâle (5), au moins une desdites emboîtures (4) comportant un dispositif d'étanchéité , lesdites emboîtures (4, 5) étant aptes à se séparer, de sorte que ledit manchon (2, 3) puisse être adaptable et s'emmancher, soit à une extrémité femelle, soit à une extrémité mâle d'une des canalisation à raccorder. Un but de la présente invention concerne également l'utilisation d'un raccord hydraulique tel que défini ci-dessus, pour raccorder une sortie de WC à un système d'évacuation des eaux usées.

Description

La présente invention se rapporte au domaine des raccords hydrauliques, tels que les raccords d'assainissement, d'évacuation d'eaux sanitaires, usées, pluviales ou sorties de WC. En particulier, la présente invention concerne un raccord hydraulique flexible présentant des extrémités qui s'adaptent à la connexion à effectuer. Un but de la présente invention concerne également l'utilisation d'un tel raccord afin de raccorder une sortie de WC à un système d'évacuation des eaux usées.

Etat de la technique : Un raccord hydraulique flexible comporte généralement au moins un tube déformable et au moins deux manchons ou emboîtures mâles ou femelles rigides de raccordement d'extrémité. En général, les raccords hydrauliques proposés pour le raccordement de canalisations hydrauliques sont entièrement réalisés en matériau rigide, par moulage de matériau plastique du type PVC (polychlorure de vinyle), ABS (acrylonitrile butadiène styrène), polyéthylène, polybutylène ou polypropylène. Ils sont souvent réalisés sous forme de pièce individuelle du type coude, branchement, culotte, manchon, etc... La réalisation du raccordement nécessite alors l'utilisation d'une combinaison de pièces dans le cas d'un raccordement en angle lorsque celui-ci diffère des normes courantes, par exemple 30 , 45 , 60 , 90 , pour le rattrapage d'alignement. Dans le cas où on fait appel à des tronçons extrudés, le raccordement nécessite une manipulation délicate du matériel utilisé, comme par exemple le cintrage à chaud d'un tube droit afin d'amener celui-ci à la forme désirée.

De nombreux documents de l'art antérieur, comme par exemple EP-A-O 913 611, FR-A-2 787 548 ou FR-A-2 677 688, proposent différentes réalisations de raccords hydrauliques flexibles permettant une facilité d'exécution du raccordement et autorisant toutes les formes de raccordement. Ceux-ci ont cependant tous l'inconvénient d'être multi-blocs, c'est-à dire que les manchons ne sont pas d'une seule pièce avec le tube déformable mais adaptables à celui-ci par vissage ou emboîtement mécanique. Cette conception induit donc des possibilités de fuites des effluents traversant le raccord au niveau de ce raccordement supplémentaire. D'autre part, il existe dans l'art antérieur des raccords monoblocs qui évitent l'inconvénient susmentionné. Cependant, même avec ce type de raccord, il n'est pas évident pour un bricoleur non initié de choisir le raccord adéquat qui présentera à la fois le bon diamètre, le bon angle (si le raccord est de forme coudée) et la bonne emboîture femelle ou mâle nécessaire à son raccordement et ce, pour les deux extrémités du raccord hydraulique. Ainsi, pour un non initié, le raccordement de canalisations au moyen des raccords existants présente donc l'inconvénient d'être parfois relativement long, complexe et de nécessiter d'avoir à disposition de nombreux types de raccords.

Résumé de l'invention : La présente invention a pour but de proposer un nouveau raccord hydraulique qui évite tout ou partie des inconvénients précités. La présente invention a pour objet un raccord hydraulique, destiné à raccorder au moins deux canalisations, comprenant au moins deux manchons d'extrémité, chacun étant destiné à être emmanchés sur une des extrémités desdites canalisations, lesdits manchons d'extrémité étant reliés par une partie intermédiaire flexible, caractérisé en ce qu'au moins un desdits manchons comporte une emboîture femelle juxtaposée à une emboîture mâle, au moins une desdites emboîtures comportant un dispositif d'étanchéité, lesdites emboîtures étant aptes à se séparer, de sorte que ledit manchon puisse être adaptable et s'emmancher, soit à une extrémité femelle, soit à une extrémité mâle d'une des canalisation à raccorder. Le raccord hydraulique selon l'invention présente de préférence deux manchons d'extrémité, reliés par une partie intermédiaire flexible, et destinés à raccorder deux canalisations. Cependant, il est possible que le raccord selon la présente invention présente plus de manchons d'extrémité, comme trois voire quatre manchons d'extrémité, notamment dans le cas où l'utilisateur souhaite raccorder la sortie de lavabo, de bidet et de WC à une sortie de canalisation d'eaux usées (car ces différents sanitaires se trouvent à coté). Dans ce cas également, les manchons raccordés à la sortie de lavabo, WC, bidet sont relié au manchon destiné à raccorder la canalisation des eaux usées, par une partie intermédiaire flexible.

Le fait qu'au moins un des manchons présente à la fois une emboîture femelle et une emboîture mâle et que celles-ci puissent être séparées, permet au raccord hydraulique selon l'invention de s'adapter à toutes les configurations possibles des extrémités des canalisations à raccorder. Par exemple, si l'utilisateur a besoin d'une emboîture mâle et d'une emboîture femelle et que les deux extrémités du raccord soient prises par des emboîtures femelles, il suffira de configurer le raccord de l'invention en conséquence et de séparer dans le cas présent, une emboîture femelle pour qu'une emboîture mâle soit désormais à une des extrémités du raccord. Ainsi, le raccord selon la présente invention présente l'avantage de remplacer un grand nombre de références-produits dans les magasins.

Par ailleurs, il réduit de façon non négligeable le risque de se tromper pour un bricoleur non initié, étant donné que le raccord de l'invention est adaptable à toutes les configurations femelle/mâle des canalisations. En outre, de part la présence d'au moins un dispositif d'étanchéité, le raccord permet également un raccordement multimatériaux sur tous les produits couramment utilisés en plomberie (PVC: polychlorure de vinyle, CPVC : polychlorure de vinyle surchloré, polypropylène, polyéthylène, polybutylène, EPDM (éthylène-propylène-diène monomère, etc). Il suffira juste au bricoleur non initié de choisir le diamètre adéquat. Le dispositif d'étanchéité peut par exemple être un joint à lèvres constitué majoritairement d'une matière plastique souple ou semi rigide telle que définie ci-après, ou encore un joint torique ou un ruban silicone ou un système équivalent. On parle alors d'une emboîture à joint. Enfin, du fait de sa partie intermédiaire flexible, le raccord selon la présente invention est facile à poser. De préférence, le dispositif d'étanchéité est disposé sur une portion d'extrémité de l'emboîture, ladite portion d'extrémité étant apte à se séparer de l'emboîture sur laquelle elle est agencée, de sorte à obtenir, à partir d'une emboîture comprenant un dispositif d'étanchéité, une emboîture à coller. Le fait qu'au moins une des emboîtures mâle et/ou femelle d'un manchon comporte une portion d'extrémité apte à se séparer de ladite emboîture permet de convertir une emboîture à joint à une emboîture à coller, et ainsi le raccord hydraulique selon l'invention peut en plus s'adapter à différents types de canalisations. Par « emboîtures aptes à se séparer », on entend que la séparation entre les deux emboîtures puisse se faire de façon directe ou indirecte. Il en est de même par « portion d'extrémité apte à se séparer ». A savoir, une séparation directe signifie que les deux emboîtures ou la portion d'extrémité peuvent/peut se séparer par exemple : par désencliquetage ou encore par déchirement, c'est à dire que la séparation ne nécessite pas un élément extérieur. Une séparation indirecte s'effectue, au contraire, au moyen d'un élément extérieur, de préférence coupant, tel qu'une paire de ciseaux, un cutter ou tous autres moyens équivalents.

Préférentiellement, le raccord hydraulique comprend au niveau de la jonction entre l'emboîture femelle et l'emboîture mâle, une première zone de rupture permettant une séparation des emboîtures femelle et mâle. Avantageusement, le raccord hydraulique comprend également, au niveau de la portion d'extrémité, une seconde zone de rupture permettant une séparation de ladite portion d'extrémité de l'emboîture sur laquelle elle est agencée. En particulier, la zone de rupture est une rainure, de façon à permettre la séparation de l'emboîture femelle et de l'emboîture mâle et/ou de la portion d'extrémité, par découpage. Avantageusement, l'emboîture mâle est reliée à ladite partie intermédiaire, de sorte que l'emboîture femelle se trouve à l'extrémité dudit raccord hydraulique. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif d'étanchéité est sur l'emboîture femelle et l'emboîture mâle est une emboîture mâle à coller. Dans une autre variante, l'emboîture mâle est également équipée d'un dispositif d'étanchéité similaire à celui de l'emboîture femelle ou encore le dispositif d'étanchéité est uniquement sur l'emboîture mâle. De préférence, lesdits manchons sont constitués d'une matière plastique souple ou semi rigide. De manière avantageuse, la matière plastique souple ou semi rigide est choisie parmi : les élastomères thermodurcissables du type EPDM (monomère éthylène-propylène-diène) ou thermoplastiques, ou les thermoplastiques du type P V C (polychlorure de vinyle) souple ou polybutylène souple, polyéthylène, polypropylène , ABS (acrylonitrile butadiène styrène) ou un de leurs mélanges. Il est également possible de rajouter des additifs, comme ceux, couramment employés dans la fabrication de matières plastiques, tels que les agents antibloquants, les glissants, les agents anti-statiques, les agents anti-UV, les agents anti-buée, les modifiants chocs, etc... Si les additifs sont utilisés, ils sont incorporés dans la base utilisée pour la matière plastique de manière à ce que les propriétés de souplesse et de rigidité desdites matières ne soient pas fondamentalement modifiées. Généralement, les quantités utilisées sont de l'ordre de 1 à 15%. De préférence, la partie intermédiaire est un corps annelé.

De manière encore plus préférée, la partie intermédiaire est annelée en forme de dents de scie.

Avantageusement, le raccord hydraulique est monobloc. Le choix d'un matériau identique pour les manchons et la partie intermédiaire permet en outre de diminuer le nombre d'étapes nécessaires à la réalisation d'un tel raccord, c'est-à-dire d'en simplifier la fabrication et ainsi d'en diminuer les coûts de production.

La présente invention a aussi pour objet l'utilisation d'un raccord hydraulique tel que défini ci-dessus, pour raccorder une sortie de WC à un système d'évacuation des eaux usées.

Description détaillée de l'invention : L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description suivante d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné uniquement à titre illustratif et non limitatif, en référence aux dessins annexés.

Sur ces dessins : - la figure 1 représente une vue longitudinale et en coupe d'un raccord hydraulique en position de repos, à savoir non raccordé à des canalisations, selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 2 représente une vue agrandie et en coupe d'une extrémité du raccord hydraulique de la figure 1, - et la figure 3 est une vue longitudinale et en coupe d'un raccord hydraulique en position de repos, selon une variante de réalisation du raccord selon la figure 1.

25 En se référant à la figure 1, le raccord hydraulique 1 présente, en position de repos, une forme de cylindre circulaire droit comprenant deux extrémités. A chacune de ses extrémités est agencé un manchon 2 ou 3, les deux manchons étant reliés par une partie intermédiaire 6 flexible. Ces deux manchons 2 et 3 sont identiques. En configuration opérationnelle, le manchon 2 pourra être 30 raccordé par exemple, à une sortie de WC ou de lavabo et le manchon 3, à un système d'évacuation des eaux usées. La partie intermédiaire 6 est rendue flexible du fait qu'elle présente une forme annelée ou d'accordéon, c'est-à-dire qu'elle est constituée d'une succession d'anneaux 61. De plus, elle est également flexible du fait qu'elle est fabriquée par 35 exemple en matière plastique souple ou semi rigide choisie parmi : les élastomères thermodurcissables du type EPDM (monomère éthylène-propylène-diène) ou 20 thermoplastiques, ou les thermoplastiques du type PVC (polychlorure de vinyle) souple ou polybutylène souple, polyéthylène, polypropylène , ABS ou un de leurs mélanges. Cette partie intermédiaire 6 annelée présente ainsi une certaine élasticité dans toutes les directions. Cela lui confère l'avantage de se substituer à un ou plusieurs coudes afin de réaliser par exemple des angles complexes, des manivelles ou également afin de contourner des obstacles. De plus, elle permet une pose rapide avec peu de préparation préalable pour un utilisateur en comparaison avec des assemblages à raccords traditionnels, tels que des coudes en matière rigide.

De plus, la forme annelée de cette partie intermédiaire flexible 6 n'est pas du type sinusoïdal comme c'est également le cas dans l'art antérieur, mais elle est en forme de dents de scie. A savoir, chaque anneau 61 présente une section de forme triangulaire comme cela est illustré sur les figures 1 et 2. Chaque anneau 61 présente en effet une première crête 61a orientée vers l'extérieur et une seconde crête 61b orientée vers l'intérieur, de la partie intermédiaire 6, l'espace entre ces deux crêtes 61a et 61b étant de section sensiblement en dents de scie. En particulier, chaque inclinaison entre une première crête 61a et une seconde crête 61b est pentue par rapport à chaque inclinaison entre une seconde crête 61b et une première crête 61a qui n'est presque pas inclinée, l'inclinaison entre les crêtes 61a et 61b étant dirigée du manchon 2 au manchon 3. D'ailleurs, l'angle externe agencé entre deux crêtes 61a consécutives (en prenant en compte l'épaisseur de la partie intermédiaire 6) est de l'ordre de 30 à 40 °, et plus particulièrement de l'ordre de 35°. Ainsi, le raccord hydraulique 1 présente un sens de montage préféré, dans lequel le manchon 2 est raccordé à la sortie du dispositif sanitaire à vider (lavabo, WC....) et ce, étant donné que l'écoulement sera favorisé du manchon 2 au manchon 3, du fait de la forme en dents de scie formée par les anneaux 61 et plus particulièrement du fait que l'inclinaison pentue entre les crêtes 61a et 61b est dirigée du manchon 2 au manchon 3. Cette forme particulière permet par conséquent, en configuration opérationnelle du raccord hydraulique 1, une moindre accroche des déchets, tels que des corps gras, des cheveux, ou des résidus alimentaires, que les raccords de forme annelée traditionnelle. Tel que cela est illustré sur les figures 1 à 3, chaque manchon 2 ou 3 comporte à la fois une emboîture femelle 4 et une emboîture mâle 5, les deux emboîtures femelle 4 et mâle 5 étant adjacentes. Dans le mode décrit, l'emboîture femelle 4 des deux manchons 2 et 3 est disposée à l'extrémité du raccord hydraulique 1, tandis que l'emboîture mâle 5 est disposée entre l'emboîture femelle 4 et la partie intermédiaire 6. Selon une première variante de réalisation illustrée sur les figures 1 et 2, l'emboîture mâle 5 des deux manchons 2 et 3 présente une forme de cylindre de révolution. Il s'agit d'une emboîture mâle à coller, c'est-à-dire qu'elle pourra s'emmancher puis être montée ou fixée par collage sur un raccord femelle d'une canalisation à raccorder. Selon une seconde variante de réalisation illustrée sur la figure 3, cette emboîture mâle peut être équipée d'un dispositif d'étanchéité 9 (joint à lèvres, joint torique, ruban silicone etc.). Dans ce cas, il est possible que ce dispositif d'étanchéité 9 soit séparable de l'emboîture mâle 5 de sorte à obtenir une emboîture mâle à coller. Pour cela, le dispositif d'étanchéité 9 se trouve sur une portion d'extrémité 52 séparable de façon directe ou indirecte d'une portion cylindrique à coller 51 du fait de la présence d'une zone de rupture (pointillés 11) entre ces deux portions 51 et 52. Le diamètre de l'emboîture mâle est, quel que soit la variante de réalisation, de peu inférieur à celui de l'emboîture femelle. Selon les figures 1 à 3, l'emboîture femelle 4 des deux manchons 2 et 3 présente une forme sensiblement de cylindre de révolution 41, 42, hormis au niveau de son extrémité destinée à être emmanchée sur une canalisation, où figure une nervure 43 formant un logement apte à recevoir un dispositif d'étanchéité qui peut être un joint d'étanchéité 7 à lèvre (comme sur les figures) ou un dispositif d'étanchéité équivalent (joint torique, ruban silicone etc.). Cette nervure 43 se trouve entre une première portion cylindrique 41 disposée à l'extrémité du raccord 1 (de faible longueur) et d'une deuxième portion cylindrique 42 (de longueur plus grande) jouxtant l'emboîture mâle 5. L'emboîture femelle 5 à joint à lèvre présente ainsi l'avantage de pouvoir s'adapter à toutes les configurations d'embouts mâles : morceaux de tube ou partie mâle d'un raccord. Elle permet également d'assembler le raccord hydraulique 1 quelle que soit la matière de la canalisation et/ou de l'embout mâle entrant. De plus, comme cela est représenté dans la variante de réalisation de la figure 3, une portion d'extrémité comprenant : la nervure 43 et le cylindre 41, est apte à être séparée de l'emboîture femelle 4 selon les pointillés 12 de façon directe ou indirecte afin de disposer d'une emboîture à coller femelle traditionnelle. Cette emboîture femelle à coller est ainsi formée par la deuxième portion cylindrique 42. Entre outre, entre l'emboîture femelle 4 et l'emboîture mâle 5 est disposée une rainure 8. Cette rainure 8 permet de faciliter la séparation de l'emboîture femelle 4 de l'emboîture mâle 5 si l'utilisateur à besoin de se servir de l'emboîture mâle 5 (pointillés 13). Toutefois, l'invention n'est nullement limitée à ce mode de réalisation. Les emboîtures femelle/mâle peuvent être séparées par des moyens équivalents au niveau d'une zone de rupture: de façon directe (système d'encliquetage, par déchirure au niveau d'une zone de rupture...) ou de façon indirecte (ciseaux, cutter...). Tel que cela est représenté sur la figure 1, la pièce est monobloc et constituée de la même matière. Cette matière est un plastique souple ou semi rigide choisi notamment parmi : les élastomères thermodurcissables du type EPDM (monomère éthylène-propylène-diène) ou t h e r m o p l a s t i q u e s , ou l e s thermoplastiques du type PVC (polychlorure de vinyle) souple ou polybutylène souple, polypropylène, polyéthylène , ABS ou un de leurs mélanges.

Le procédé de réalisation du raccord 1 va désormais être brièvement décrit.

Le raccord 1 peut être réalisé selon le procédé d'extrusion soufflage ou par le procédé consistant à un surmoulage de pièces souples dans un corps (moule) rigide. Ces procédés étant connus de l'homme du métier, ils ne seront pas détaillés davantage dans la présente demande.

Le fonctionnement du raccord hydraulique va maintenant être décrit ci- dessous en se référant aux figures. Comme indiqué précédemment, le raccord 1 peut s'adapter à différentes configurations des extrémités des canalisations. Dans le cadre d'un raccordement d'une sortie de lavabo à raccord mâle en polypropylène, polyéthylène ou ABS et d'une canalisation des eaux usées également à raccord mâle en PVC, l'utilisateur aura simplement à disposer le raccord 1 dans le bon sens du flux, c'est-à-dire raccorder le manchon 2 à la sortie de lavabo avec son dispositif d'étanchéité et le manchon 3 à la canalisation d'eaux usées grâce à son dispositif d'étanchéité ou en le découpant pour obtenir une emboîture femelle à coller. Dans le cadre d'un raccordement d'une sortie de lavabo à raccord mâle et d'une canalisation des eaux usées à raccord femelle, l'utilisateur devra au préalable couper au niveau de la rainure 8, par exemple avec l'aide d'un cutter, l'emboîture femelle 4 du manchon 3.de façon à la séparer du raccord 1 et de laisser apparaître l'emboîture mâle 5. Ainsi, l'utilisateur devra dans ce cas emmancher l'emboîture femelle 4 du manchon 2 au niveau de l'extrémité mâle de la sortie de lavabo et le raccord mâle 5 du manchon 3 au niveau de la canalisation. Dans le cadre d'un raccordement d'une sortie de lavabo à raccord femelle et d'une canalisation des eaux usées à raccord mâle, l'utilisateur devra cette fois-ci séparer l'emboîture femelle 4 du manchon 2 pour laisser apparaître l'emboîture mâle 5. Il fixera ainsi cette emboîture mâle 5 au niveau du lavabo et l'emboîture femelle au niveau de la canalisation. Dans le cadre d'un raccordement d'une sortie de lavabo à raccord femelle et d'une canalisation des eaux usées également à raccord femelle, l'utilisateur aura besoin de deux emboîtures mâles. Ainsi, il devra découper au niveau des deux rainures 8, les emboîtures femelles 4, de sorte à obtenir les emboîtures mâles 5, l'emboîture mâle du manchon 2 devant toujours être raccordé de préférence à la sortie de lavabo pour favoriser l'écoulement du flux et ainsi le moindre encrassement du raccord.

En outre, suivant que l'utilisateur aura ou non besoin d'une emboîture à joint ou à coller, il pourra adapter le raccord hydraulique en coupant selon les pointillés 11 ou 12 si l'emboîture mâle ou femelle comprend un dispositif d'étanchéité.

Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec plusieurs modes de réalisation particuliers, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention.

Claims (13)

1. REVENDICATIONS1. Raccord hydraulique (1), destiné à raccorder au moins deux canalisations, comprenant au moins deux manchons d'extrémité (2, 3), chacun étant destiné à être emmanchés sur une des extrémités desdites canalisations, lesdits manchons d'extrémité (2, 3) étant reliés par une partie intermédiaire (6) flexible, caractérisé en ce qu'au moins un desdits manchons (2, 3) comporte une emboîture femelle (4) juxtaposée à une emboîture mâle (5), au moins une desdites emboîtures (4) comportant un dispositif d'étanchéité (7, 9), lesdites emboîtures (4, 5) étant aptes à se séparer, de sorte que ledit manchon (2, 3) puisse être adaptable et s'emmancher, soit à une extrémité femelle, soit à une extrémité mâle d'une des canalisation à raccorder.
2. 2. Raccord hydraulique (1) selon la revendication 1, dans lequel le dispositif d'étanchéité (7, 9) est disposé sur une portion d'extrémité (43, 52) de l'emboîture (4), ladite portion d'extrémité étant apte à se séparer de l'emboîture sur laquelle elle est agencée, de sorte à obtenir, à partir d'une emboîture (4) comprenant un dispositif d'étanchéité (7), une emboîture à coller.
3. 3. Raccord hydraulique (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend, au niveau de la jonction entre l'emboîture femelle (4) et l'emboîture mâle (5), une première zone de rupture (13) permettant une séparation des emboîtures femelle et mâle.
4. 4. Raccord hydraulique (1) selon l'une des revendications 2 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend, au niveau de la portion d'extrémité (43, 52), une seconde zone de rupture (12, 11) permettant une séparation de ladite portion d'extrémité de l'emboîture (4,
5. 5) sur laquelle elle est agencée. 5. Raccord hydraulique (1) selon l'une des revendications 3 et 4, caractérisé en ce que la zone de rupture (12, 11) est une rainure (8), de façon à permettre la séparation de l'emboîture femelle (4) et de l'emboîture mâle (5) et/ou de la portion d'extrémité, par découpage.
6. 6. Raccord hydraulique (1) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel l'emboîture mâle (5) est reliée à ladite partie intermédiaire (6), de sorte que l'emboîture femelle (4) se trouve à l'extrémité dudit raccord hydraulique (1).
7. 7. Raccord hydraulique (1) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel le dispositif d'étanchéité (7) est sur l'emboîture femelle (4) et l'emboîture mâle (5) est une emboîture mâle à coller.
8. 8. Raccord hydraulique (1) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel lesdits manchons (2, 3) sont constitués d'une matière plastique souple ou semi rigide.
9. 9. Raccord hydraulique (1) selon la revendication 8, dans lequel la matière plastique souple ou semi rigide est choisie parmi : les élastomères thermodurcissables du type EPDM (monomère éthylène-propylène-diène) ou thermoplastiques, ou les thermoplastiques du type PVC (polychlorure de vinyle) souple ou polybutylène souple, polyéthylène, polypropylène, ABS (acrylonitrile butadiène styrène) ou un de leurs mélanges.
10. 10. Raccord hydraulique (1) selon l'une des revendications précédentes, dans lequel la partie intermédiaire (6) est un corps annelé.
11. 11. Raccord hydraulique (1) selon la revendication 10, dans lequel la partie intermédiaire (6) est annelée en forme de dents de scie.
12. 12. Raccord hydraulique (1) selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce qu'il est monobloc.
13. 13. Utilisation d'un raccord hydraulique (1) selon l'une des revendications 1 à 12, pour raccorder une sortie de WC à un système d'évacuation des eaux usées.20