FR2961382A1 - Ensemble de conditionnement et d'application d'un produit cosmetique sur les cils. - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un dispositif (2) pour l'application d'un produit cosmétique (P) sur les cils ou sur les sourcils et/ou la finition d'un maquillage, comportant : - un organe d'application (10) comportant : - une âme hélicoïdale (9) réalisée au moins partiellement par moulage de matière plastique, - au moins un élément d'application (11) porté par l'âme (9) et faisant saillie par rapport à l'âme (9), - un organe de commande (43), - un organe de transmission (15) relié à l'organe de commande (43), s'étendant au moins partiellement à l'intérieur de l'âme (9), ledit organe de transmission (10) induisant une déformation de l'âme (9) lorsqu'il est soumis à un mouvement relatif par rapport à au moins une portion (32) de l'âme (9), sous l'effet de l'actionnement par l'utilisateur de l'organe de commande (43).

Description

La présente invention a pour objet un dispositif pour l'application d'un produit cosmétique sur les cils ou les sourcils et/ou la finition d'un maquillage. On connaît des applicateurs comportant un organe d'application dont la configuration peut être changée par l'utilisateur, en fonction par exemple de la nature du produit à appliquer ou de. la nature du maquillage à réaliser. La demande EP 0 610 107 et la demande WO 96/08180 divulguent un applicateur comportant des poils bloqués entre deux brins torsadés et des moyens pour modifier sa forme. Il existe un besoin pour perfectionner encore les dispositifs d'application et/ou de finition du maquillage connus, notamment pour permettre de faire varier la disposition d'éléments d'application du dispositif d'une façon simple et efficace lorsque ces éléments d'application sont moulés avec l'âme les portant. L'invention a pour but de répondre à ce besoin et elle y parvient, selon l'un de ses aspects, grâce à un dispositif pour l'application d'un produit cosmétique sur les cils ou sur les sourcils et/ou la finition d'un maquillage, comportant : - un organe d'application comportant : - une âme hélicoïdale réalisée au moins partiellement par moulage de matière plastique et - au moins un élément d'application porté par l'âme et faisant saillie 20 par rapport à l'âme, - un organe de commande, - un organe de transmission relié à l'organe de commande, s'étendant au moins partiellement à l'intérieur de l'âme, ledit organe de transmission induisant une déformation de l'âme lorsqu'il est soumis à un mouvement relatif par rapport à au moins une portion de 25 l'âme, sous l'effet de l'actionnement par l'utilisateur de l'organe de commande. Par âme « hélicoïdale » on désigne une âme qui suit un trajet globalement en forme d'hélice, de pas constant ou variable d'une spire à l'autre, de diamètre constant ou non, de spire de forme constante ou non, c'est-à-dire un trajet dans lequel sur au moins la majeure partie de l'âme on progresse le long de l'axe longitudinal de l'âme tout en 30 tournant autour dudit axe longitudinal. La déformation de l'âme peut permettre de modifier la configuration relative des éléments d'application portés par les différentes spires lors de l'usage du dispositif. On peut ainsi, entre autres possibilités, maquiller différemment différentes zones d'une frange de cils ou de sourcils. La déformation de l'âme peut permettre, le cas échéant, de mieux répartir sur les éléments d'application le produit à appliquer lorsque la forme de l'âme est modifiée après avoir été chargée en produit. Par exemple, lorsque la déformation de l'âme correspond à un raccourcissement axial de cette dernière, du produit peut être chassé par les spires qui se rapprochent vers les éléments d'application. Lorsque l'organe d'application est utilisé au sein d'un applicateur qui peut être chargé en produit en étant introduit dans un récipient comportant un essoreur. l'élongation plus ou moins grande de l'âme au moment de l'essorage peut modifier la quantité de produit présente sur l'âme après traversée de l'essoreur. Un allongement de l'âme peut par exemple s'accompagner d'une diminution du plus grand diamètre extérieur de la surface enveloppe de l'organe d'application, qui est ainsi essoré moins vigoureusement, pour un orifice d'essorage de diamètre inférieur ou égal au plus grand diamètre de ladite surface enveloppe. De préférence, l'âme porte des éléments d'application constitués par des dents moulées avec l'âme. Ces dents sont par exemple réalisées d'une seule pièce avec l'âme dans le même matériau que celle-ci ou, en variante. surmoulées sur cette dernière dans un matériau différent. Les dents peuvent être plus ou moins rigides et, le cas échéant, être floquées. Dans un autre exemple de réalisation, l'organe d'application ne comporte qu'un unique élément d'application s'étendant continûment le long d'une partie au moins de la longueur de l'âme, cet unique élément d'application pouvant se présenter sous la forme d'une lame hélicoïdale.

L'organe de transmission peut être configuré pour déplacer l'une des extrémités de l'âme par rapport à l'autre. L'une des extrémités de l'âme peut être immobile par rapport audit organe de transmission. L'organe de transmission déplace par exemple l'extrémité distale de l'âme. L'extrémité de l'âme déplacée par l'organe de transmission peut être fixée à l'organe de transmission. En variante, l'extrémité de l'âme déplacée par l'organe de transmission n'est pas solidaire de l'organe de transmission mais est entraînée par ce dernier, lorsque l'organe de transmission vient en appui contre une extrémité de l'âme lors de son déplacement et lui transmet son mouvement. L'âme peut être, à un moment donné de l'utilisation du dispositif, à spires jointives ou non.

L'organe d'application peut comporter des ponts de matière reliant deux à deux des spires consécutives de l'âme. Deux spires consécutives sont par exemple reliées entre elles par deux ponts de matière espacés angulairement dans une section transversale de 1.800 autour de l'axe longitudinal de l'âme, ou par trois ponts de matières espacés angulairement dans ladite section de 120° autour de l'axe longitudinal de l'âme.

L'invention n'est pas limitée à un nombre de ponts de matière particulier reliant deux spires consécutives. Le ou les ponts de matière peuvent permettre d'éviter un déplacement longitudinal- trop important des spires les unes par rapport aux autres, encore appelé « mouvement, en accordéon des spires», lors de la traversée par celles-ci de l'organe d'essorage. Ce ou ces ponts de matière peuvent, être réalisés dans une matière suffisamment souple pour ne pas empêcher la déformation de l'âme lorsque l'utilisateur agit sur l'organe de commande, comme expliqué ci-dessus. Le dispositif peut comporter une tige creuse recouvrant l'organe de transmission sur au moins une portion de sa longueur, l'organe de transmission étant mobile à travers la tige creuse. L'âme peut comporter une extrémité fixe relativement à la tige creuse. L'organe de transmission est par exemple reçu à l'intérieur de la tige creuse avec un jeu non nul et inférieur à 2 mm, de préférence inférieur à 1 mm, de façon à ne pas empêcher son mouvement tout en rendant difficile au produit de circuler par ce jeu, La tige creuse est de préférence de section extérieure circulaire, de diamètre adapté à l'essorage par l'essoreur précité. L'organe de transmission peut être réalisé selon les variantes de façon à pouvoir tourner l'intérieur de la tige creuse ou non. Lorsque l'utilisateur actionne l'organe de commande, l'organe de transmission est par exemple soumis à un mouvement relatif par rapport à la portion de l'âme fixée sur la tige creuse, ce déplacement relatif entraînant une déformation de l'âme du fait que son extrémité non fixée sur la tige creuse est déplacée. Plusieurs types de mouvements relatifs sont possibles.

L'actionnement de l'organe de commande peut provoquer une rotation d'au moins une partie de l'âme, sans déplacement axial de l'organe de commande par rapport à la tige creuse. Cette rotation entraine par exemple une modification du diamètre des spires de l'âme.

En variante, l'actionnement de l'organe de commande provoque un déplacement axial d'au moins une partie de l'âme par rapport à la tige creuse, sans rotation de l'âme par rapport à la tige creuse ou à l'organe de commande. Par exemple, l'organe de transmission se déplace axialement sans tourner par rapport à la tige creuse, et l'une des extrémités de l'âme est déplacée axialement par rapport à l'autre extrémité, sans rotation relative d'une extrémité par rapport à l'autre autour de l'axe longitudinal de la tige creuse. Une extrémité de l'âme peut aussi être immobilisée axialement par rapport à l'organe de transmission mais libre en rotation par rapport à ce dernier, de sorte qu'un déplacement axial et en rotation de l'organe de transmission du fait de l'actionnement de l'organe de commande n'entraîne qu'un déplacement axial de l'âme. Dans ce cas notamment, l'organe de transmission peut se déplacer en étant vissé ou dévissé dans un autre élément du dispositif. En variante encore, l'actionnement de I'organe de commande provoque une rotation et un déplacement axial d'au moins une partie de l'âme par rapport à la tige creuse. C'est le cas notamment lorsque l'organe de transmission est vissé ou dévissé, comme mentionné ci-dessus. L'organe de transmission peut, lorsqu'il est soumis à un mouvement relatif par rapport à ladite. au moins une portion de l'âme sous l'effet de l'actionnement par l'utilisateur de l'organe de commande, induire une modification de la longueur de l'âme et/ou une modification du pas entre deux spires de l'âme et/ou une modification du diamètre des spires de l'âme. Par «diamètre» d'une spire il faut comprendre le diamètre du cercle circonscrit à cette spire, lorsqu'observée selon l'axe longitudinal de l'organe d'application. L'organe de transmission peut comporter une première jupe tubulaire d'étanchéité venant au contact étanche d'une deuxième jupe tubulaire de la tige creuse, ce qui peut contribuer à l'étanchéité du dispositif, notamment lorsque l'organe de transmission peut être déplacé en rotation par rapport à la tige creuse. Dans une variante, un joint d'étanchéité, de préférence torique, s'interpose entre deux surfaces en regard, mobiles respectivement avec la tige creuse et avec l'organe de transmission. Le dispositif comporte une partie de préhension, laquelle peut être définie au moins en partie par l'organe de commande. La partie de préhension peut recevoir une extrémité de l'organe de transmission. Le dispositif peut comporter un organe chauffant disposé au moins partiellement à hauteur de l'organe d'application. Avec un tel positionnement, l'organe chauffant est en regard d'au moins une partie des spires de l'âme. La déformation de l'âme sous l'effet d'une action exercée par l'utilisateur sur l'organe de commande peut chasser du produit précédemment soumis à la chaleur de l'organe chauffant à travers des espaces présents entre les spires. L'utilisateur peut aussi, en modifiant le pas entre les spires, faciliter ou non l'accès par les cils à l'espace intérieur à l'âme, ce qui peut être utile lorsque cet espace contient un organe chauffant ou tout autre élément utile à l'application, par exemple une réserve de produit ou un matériau poreux chargé de produit. L'organe chauffant peut être situé à l'intérieur de l'organe de transmission, autour de ce dernier, ou encore être porté par la tige creuse. Le dispositif peut comporter au moins une source vibrante disposée de manière à transmettre des vibrations, notamment selon l'axe longitudinal du dispositif, à l'organe d'application. L'organe d'application peut osciller, notamment axialement, du cours du maquillage des cils. Le dispositif peut comporter un moteur configuré pour déplacer au moins une partie du dispositif en rotation et/ou axialement. Il s'agit par exemple d'un moteur configuré pour déplacer l'organe de transmission, par exemple selon un mouvement périodique ou alternatif. Lorsque le moteur déplace la tige creuse et l'organe de transmission, le moteur peut notamment être configuré pour fonctionner selon l'un au moins des deux modes suivants. Selon un premier mode de fonctionnement, la tige creuse et l'organe de transmission sont mis en rotation à une même vitesse. Dans ce cas, la dimension, axiale ou transversale de l'âme peut rester constante au cours de sa rotation, sauf action de l'utilisateur pour modifier celle-ci. Selon un deuxième mode de fonctionnement, la tige creuse et l'organe de transmission tournent à des vitesses différentes, de façon à induire un mouvement relatif de l'organe de transmission par rapport à la partie de l'âme liée à la tige creuse, provoquant ainsi une déformation automatique de l'âme au cours de sa rotation. changeant la configuration du dispositif. Cela permet par exemple de modifier de façon périodique le pas entre les spires. L'âme peut être configurée pour venir directement au contact de l'organe de transmission dans au moins une configuration du dispositif. Le contact a par exemple lieu sur une partie de la longueur de l'âme, voire sur la moitié au moins de sa longueur ou la totalité de celle-ci. L'âme présente alors, par exemple, un diamètre intérieur égal au I 0 diamètre extérieur de la partie de l'organe de transmission engagée à l'intérieur de l'âme. Il s'agit par exemple d'une configuration de repos dans laquelle l'âme est stockée à l'intérieur du récipient contenant le produit. En variante, l'âme peut venir directement au contact de l'organe de transmission seulement lors de l'utilisation pour appliquer le produit et après déformation. L'âme est par exemple au contact de l'organe de transmission dans 15 une position extrême de celui-ci et l'action de l'utilisateur sur l'organe de commande, lorsqu'elle augmente le diamètre des spires, peut écarter l'âme de l'organe de transmission. L'âme peut être enroulée à gauche ou à droite. Le dispositif peut comporter des moyens de verrouillage permettant de maintenir l'âme selon une défot niation donnée. L'âme peut être suffisamment élastique 20 pour solliciter l'organe de commande en appui dans une position verrouillée. Ainsi, l'âme peut réaliser une double fonction, à savoir d'une part supporter les éléments d'application et d'autre part servir de moyen de rappel élastique pour ramener l'organe de commande en position verrouillée après une action de l'utilisateur sur l'organe de commande pour déplacer celui-ci. 25 Un tel rappel élastique est particulièrement intéressant lorsque l'organe de commande peut tourner pour modifier le réglage de l'organe d'application. La position verrouillée peut correspondre à une immobilisation en rotation de l'organe de commande. Pour modifier le réglage, l'utilisateur déplace axialement l'organe de 30 commande contre l'action de rappel de I'organe d'application et peut tourner l'organe de commande pour régler l'organe d'application. Une fois l'organe de commande relâché, ce dernier est rappelé en position verrouillée et conserve la position angulaire dans laquelle l'utilisateur l'a amené. Le verrouillage peut se faire par appui axial d'une surface de l'organe de commande contre une autre surface de l'applicateur. Les moyens de verrouillage peuvent être auto-débrayables, c'est-à-dire qu'un déverrouillage peut se produire automatiquement lorsqu'une condition prédéfinie est remplie, par exemple la remise en place du dispositif dans le récipient. Cela peut petiuettre d'éviter de soumettre l'âme à une contrainte mécanique excessive lors du stockage dans le récipient. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble de conditionnement et d'application d'un produit cosmétique, comportant : un récipient contenant le produit à appliquer, et - un dispositif d'application d'un produit cosmétique tel que défini ci-dessus. Le produit est destiné à être appliqué sur les cils et/ou les sourcils, étant de préférence du mascara.

L'ensemble comporte avantageusement un organe d'essorage configuré pour essuyer la tige creuse du dispositif lorsque ce dernier est extrait du récipient. Un tel organe d'essorage peut éventuellement contribuer à l'étanchéité de la fermeture du récipient. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé d'application d'un produit cosmétique sur les cils ou sur les sourcils et/ou de finition d'un maquillage à l'aide d'un dispositif tel que défini plus haut, ce dispositif comportant : un organe d'application, comportant : une âme hélicoïdale réalisée au moins partiellement par moulage de matière plastique et au moins un élément d'application porté par l'âme et faisant saillie par rapport à l'âme, un organe de commande, et un organe de transmission relié à l'organe de commande, s'étendant au moins partiellement à l'intérieur de l'âme, procédé dans lequel on actionne l'organe de commande pour amener l'organe de transmission à se déplacer par rapport à au moins une portion de l'âme, de façon à déformer l'âme, et dans lequel on procède à l'application de produit et/ou à la finition du maquillage à l'aide dudit dispositif. Le déplacement peut être un déplacement axial et/ou en rotation. On déforme par exemple l'âme de manière à ce que cette dernière présente une longueur et/ou un pas entre spires et/ou une dimension de spire adapté au produit à appliquer et/ou au maquillage à effectuer. La déformation peut avoir lieu avant l'application du produit sur les cils. En variante, la déformation a lieu au cours de l'application. Le dispositif peut comporter des moyens de verrouillage configurés pour maintenir l'âme selon une déformation donnée par l'utilisateur. Ces moyens de verrouillage font par exemple intervenir une coopération de foi alles entre deux éléments du dispositif et/ou une friction. Le procédé peut comporter l'étape consistant à régler la configuration du dispositif préalablement à l'application de produit et/ou à la finition du maquillage. L'actionnement des moyens de verrouillage se fait par exemple automatiquement après que l'utilisateur a amené le dispositif dans la configuration souhaitée. Le procédé peut comporter, dans une variante, l'étape consistant à faire tourner la tige creuse et l'organe de transmission à une même vitesse ou à des vitesses différentes, à l'aide d'au moins un moteur. Cela peut permettre par exemple de faire varier automatiquement la configuration de l'organe d'application au cours du maquillage, par exemple de façon périodique ou alternative. Le procédé peut encore comporter l'étape consistant à soumettre l'organe d'application à des vibrations durant l'application, notamment à des vibrations axiales, et/ou à une chaleur. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, d'exemples non limitatifs de mise en oeuvre de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un ensemble de conditionnement et d'application selon un premier exemple de Mise en oeuvre de l'invention, - la figure 2 représente, de façon isolée, l'organe de transmission de l'ensemble de la figure 1, - la figure 3 représente, de façon isolée, un élément de l'ensemble de la figure 1, la figure 4 est une vue de face de l'organe d'application de l'ensemble de la figure 1, - les figures 5 à 10 représentent des organes d'application et des organes de transmission selon différents exemples de mise en oeuvre de l'invention. la figure 11 représente. de façon schématique en coupe transversale, des moyens pour maintenir l'organe d'application selon une déformation particulière, - les figures 12 à 13 représentent, de façon schématique et partielle, en coupe longitudinale, d'autres moyens pour maintenir l'organe d'application selon une déformation particulière, la figure 14 est une vue analogue à la figure 5 d'un organe d'application et d'un organe de transmission selon un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, - les figures 15 et 16 sont des vues partielles de dispositifs selon- d'autres exemples de mise en oeuvre de l'invention, la figure 17 représente, de façon schématique, un moteur selon un exemple de mise en oeuvre de l'invention, et - les figures 18 à 26 représentent, de façon schématique, en coupe transversale, des organes d'application selon d'autres exemples de mise en oeuvre de l'invention. La figure 1 représente un ensemble 1 selon un premier exemple de mise en oeuvre de l'invention, comportant un applicateur 2 configuré pour appliquer un produit cosmétique, par exemple du mascara P contenu dans un récipient 3, sur une frange de cils ou de sourcils. L'applicateur 2 s'étend dans l'exemple décrit selon un axe longitudinal X.

Comme on peut le voir, l'applicateur 2 peut être configuré pour être mis en place sur le récipient 3 afin de servir d'organe de fermeture pour ce récipient. Ce dernier peut comporter un col 4, lequel peut être pourvu d'un filetage 5. Un organe d'essorage 6, par exemple réalisé en élastomère, est accroché sur le col 4, cet organe d'essorage 6 comportant une lèvre d'essorage 7. L'accrochage de l'organe d'essorage 6 sur le col 4 peut être réalisé par encliquetage au moyen d'un bourrelet annulaire 8a s'engageant sur un épaulement à la base du col 4, une collerette 8b reposant sur la tranche du col 4.

Le dispositif 2 comporte dans l'exemple de la figure 1 un organe d'application 10 disposé au niveau de la partie distale de l'applicateur. L'organe d'application 10 est réalisé par moulage de matière(s) plastique(s). Dans une variante représentée à la figure 18, l'organe d'application 10 est réalisé par surmoulage de matière(s) plastique(s) sur un fil d'armature 12, de préférence métallique et/ou élastiquement déformable. L'organe d'application 10 comporte une âme hélicoïdale 9 portant une pluralité d'éléments d'application 11 qui sont dans l'exemple illustré des dents réalisées par moulage de matière avec l'âme 9, de préférence dans la même matière. En variante, les dents 11 sont surmoulées sur l'âme 9, les dents 11 étant par exemple réalisées dans une matière plastique présentant une rigidité supérieure ou inférieure à celle de l'âme 9. Comme représenté sur les figures 19 à 21, l'âme 9 peut être de section transversale circulaire, polygonale. par exemple carrée ou hexagonale. ou autre. Lorsque l'âme 9 présente une section transversale polygonale, des dents 11 peuvent s'étendre sur au moins un côté de ladite section polygonale, sur toute la longueur de l'âme comme représenté sur la figure 23 ou sur moins de celle-ci, comme représenté sur la figure 22. Le pas p entre deux spires consécutives disposées le long de l'âme peut être non nul et inférieur à 10mm, étant de préférence compris entre 0,8mm et 3mm. le pas étant mesuré le long de l'âme. Le pas p est mesuré entre les centres des portions d'âme définissant des surfaces en regard des spires, parallèlement à l'axe longitudinal de l'organe d'application. Dans une configuration au repos de l'organe d'application 10, l'écartement entre deux spires consécutives de l'âme 9 peut être compris entre 0,5 et 1 mm, l'écartement étant mesuré entre les surfaces en regard des spires, parallèlement à l'axe longitudinal de l'organe d'application. En section transversale, l'âme peut ne porter qu'une seule dent, comme dans les exemples représentés sur les figures 1.8 à 23. En variante, comme représenté sur les figures 24 et 25; l'âme peut porter plusieurs dents en section transversale, par exemple deux ou trois. Ces dents peuvent être de même forme ou non et peuvent présenter des bords jointifs ou espacés. Comme représenté sur la figure 24, les dents 11 peuvent comporter un bord 100 en regard de l'extérieur de l'âme 9 et un bord 101 faisant face à l'autre dent 1 l , ledit bord 101 comportant une portion rectiligne 102 et une portion courbe 103, de sorte que l'espace intérieur E défini entre deux dents portées par l'âme 9 sur une même section transversale ait une largeur définie entre deux bords 101 en regard qui soit plus faible à son extrémité fermée par l'âme 9 qu'il son extrémité ouverte.

L'âme peut, dans des variantes non représentées, comporter au moins une portion dont la section transversale ne porte qu'une seule dent et au moins une portion dont la section transversale porte plusieurs dents.. par exemple deux ou trois. Les dents peuvent présenter une forme effilée. En variante, les dents peuvent être cylindriques, coniques, tronconiques, pyramidales ou en tronc de pyramide. Les dents peuvent comporter une portion de largeur constante et une portion dont la largeur augmente lorsque l'on se rapproche de l'âme. Les dents peuvent, le cas échéant, être rapportées sur l'âme, étant par exemple solidaires d'une partie d'accrochage engagée sur l'âme. Dans une autre variante non représentée, les dents sont remplacées par une lame hélicoïdale s'étendant le long d'au moins une portion de l'âme 9. Comme représenté sur la figure 4, les dents Il peuvent être orientées dans différentes directions. Les dents s'étendent par exemple sur tout le pourtour de l'axe X de l'applicateur, étant uniformément réparties. Les dents se raccordent par exemple perpendiculairement à l'âme hélicoïdale 9. Les dents I 1 sont par exemple contenues dans le plan de l'hélice, localement. En variante, l'organe d'application 10 ne comporte des dents que dans un secteur angulaire inférieur à 360° autour de l'axe X. Dans ce cas, de préférence les dents s'étendent vers l'extérieur de l'organe d'application. Dans l'exemple de la figure 4, l'organe d'application 10 comporte six rangées de dents disposées sur son pourtour mais l'invention n'est pas limitée à un nombre particulier de rangées de dents. Dans l'exemple illustré à la figure 4, chacune des dents I l fait saillie par rapport à l'âme 9 d'une même hauteur vers l'extérieur, par exemple comprise entre 0,5mm et 5mm, étant de préférence comprise entre l mm et 2mm. La plus grande dimension transversale d de l'âme 9 peut être comprise entre 0,05mm et 1mm, étant par exemple de l'ordre de 0,1 mm..

Comme on le verra par la suite, les dents I I peuvent en variante présenter des hauteurs différentes.

Comme on peut le voir à la figure 26, sur laquelle les dents 1 l n'ont pas été représentées pour des raisons de clarté, l'organe d'application 10 peut comporter un ou plusieurs ponts de matière 105 s'étendant sensiblement parallèlement à l'axe longitudinal de l'organe d'application 10 et reliant deux à deux des spires consécutives de l'âme 9.

Deux spires consécutives sont par exemple reliées par deux ponts de matière 105 espacés angulairement de 180° dans une section transversale de l'âme 9. Les ponts de matière 105 sont par exemple réalisés dans une matière élastomère. Les ponts de matière 105 peuvent être réalisés dans une matière plus souple que celle de l'âme hélicoïdale. Les ponts de matière 105 peuvent ne pas porter de dents.

Les ponts de matière sont suffisamment souples pour ne pas empêcher l'enroulement de l'âme. L'âme 9 est par exemple enroulée à gauche ou à droite. Par « enroulée à gauche », il faut comprendre que lorsque l'on se déplace de l'extrémité distale vers l'extrémité proximale de l'organe d'application, ou tourne dans le sens anti-horaire en observant l'âme 9 selon son axe. Dans l'exemple de la figure 1, l'âme 9 est accouplée à son extrémité distale 13 à l'extrémité distale 14 d'un organe de transmission 15. cet organe de transmission 15 étant représenté plus en détail à la figure 2. L'organe de transmission 15 s'étend selon l'axe longitudinal X et peut comporter un arbre de transmission 16 configuré pour être introduit à l'intérieur de l'âme 9, cet arbre 16 s'étendant jusqu'à l'extrémité distale 14, laquelle peut être de forme aplatie. A son autre extrémité longitudinale 17, l'organe de transmission 15 comporte dans l'exemple illustré une partie tubulaire 18 reliée à l'arbre 16. La partie tubulaire 18 peut s'étendre entre l'extrémité 17 et une extrémité formée par une première jupe tubulaire d'étanchéité 37 dont le rôle sera décrit ci-après.

La partie tubulaire 18 peut être entourée extérieurement par un retour 19 qui peut être réalisé d'une seule pièce avec la partie tubulaire 18. Une gorge annulaire 60 peut être ménagée entre la partie tubulaire 18 et le retour 19. Comme représenté à la figure 1, la partie tubulaire 1.8 peut être ajourée sur au moins une partie de son pourtour. Une patte 46 de verrouillage, dont le rôle sera décrit ci- après. peut s'étendre dans l'ajour 47. L'extrémité distale 14 de l'organe de transmission 15 peut être accouplée à l'extrémité 13 de l'âme 9 par tout moyen, par exemple soudure, collage, emboîtement, crabotage. serrage, bouteroulage, sertissage, friction, moulage, surmoulage ou encliquetage de l'âme 9 sur l'organe de transmission 15, au niveau de son extrémité 14. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 3, le dispositif 2 comporte également un élément creux 20 comportant successivement, le long de l'axe X.. une tige creuse 21 et une portion de tube 22. Comme on peut le voir sur la figure 1, un logement est ménagé à l'intérieur de la tige creuse 21, les dimensions de ce logement étant telles que l'arbre 16 de l'organe de transmission 15 puisse être reçu à l'intérieur de la tige creuse 21, avec ou sans jeu. La portion de tube 22 peut, comme représenté à la figure 1, recevoir intérieurement la portion tubulaire 18 de l'organe de transmission 15 et présente des dimensions transversales lui permettant d'être disposée dans la gorge 60 entre ladite portion tubulaire 18 et le retour 19 de l'organe de transmission 15, lorsque l'élément creux 20 et l'organe de transmission 15 sont assemblés. Comme représenté sur les figures 1 et 3, la portion tubulaire 22 peut comporter un bourrelet annulaire 24, ce dernier étant reçu dans une gorge annulaire 25 ménagée dans le retour 19. Ainsi, la portion tubulaire 22 peut tourner sans se déplacer axialement par rapport à l'organe de transmission 15. La portion tubulaire 22 comporte, sur sa paroi intérieure à proximité de son extrémité 27 adjacente à la tige creuse 21, un filetage coopérant avec le filetage 5 du col 4 pour assurer la fermeture du dispositif 2 sur le récipient 3. A cette même extrémité 27. la paroi extérieure de la portion tubulaire 22 peut être munie d'un bourrelet 28. La tige creuse 21 peut encore comporter, comme illustré, une extrémité 30 sur laquelle une extrémité 32 de l'âme 9 est fixée. Cette fixation peut correspondre à un blocage en rotation de l'extrémité 32 de l'organe d'application 10 par rapport à l'élément creux 20. Ce blocage peut être obtenu par tout moyen, par exemple collage, soudage, crabotage, sertissage, friction, encliquetage ou surmoulage de l'âme 9 sur la tige creuse 21. Pour favoriser l'accouplement, l'âme 9 peut présenter deux zones dans des matériaux différents, ces zones étant obtenues par surmoulage. En outre. la tige creuse 21 peut se terminer à son extrémité 38 opposée à son extrémité 30 par une deuxième jupe tubulaire d'étanchéité 39 coopérant avec la première jupe 37 de l'organe de transmission pour assurer une liaison étanche entre l'organe de transmission 15 et l'élément creux 20. Cette liaison peut, le cas échéant, faire intervenir un joint d'étanchéité, par exemple un joint torique, interposé entre les deux jupes 37 et 39. L'applicateur 2 peut également comporter, comme illustré, un capot 40 configuré pour être mis en place autour de la portion tubulaire 22. Ce capot 40 comporte par exemple au niveau d'une de ses extrémités une gorge annulaire 41 dans laquelle est encliqueté le bourrelet 28 et qui maintient l'élément creux 20 immobile par rapport au capot 40. L'applicateur 2 comporte également un organe de commande 43 qui est, dans l'exemple décrit. une molette mobile en rotation par rapport au capot 40. Cette molette 43 10 est par exemple disposée dans le prolongement du capot 40, ce dernier et la molette 43 définissant dans l'exemple décrit une partie de préhension. La molette 43 est accouplée au retour 19 de l'organe de transmission 15, de sorte que la mise en rotation de la molette 43 provoque un mouvement du retour 19 et, par conséquent. de l'ensemble de l'organe de transmission 15, par rapport à l'élément creux 20. Ce mouvement permet une déformation 15 de l'âme 9, étant donné que l'extrémité 13 de l'organe d'application 10 fixée à l'arbre 16 est déplacée, tandis que son extrémité 32 fixée à la tige creuse 21 est immobile. L'organe de transmission 15 peut être configuré de manière à ce que la rotation de la molette 43 provoque, selon le sens de rotation, une augmentation ou un raccourcissement du pas entre deux spires de l'âme 9 et/ou un allongement ou un 20 raccourcissement de la longueur de l'âme 9. Dans l'exemple représenté à la figure 6, l'arbre 16 se prolonge au-delà de l'extrémité distale 13 de l'âme, l'arbre 16 comportant un retour 50 qui porte des éléments d'application 51. Bien que dans l'exemple des figures 5 et 6, les dents 11 soient de même 25 hauteur, l'invention n'y est pas limitée. Ainsi, comme on peut le voir sur les figures 9 et 10, la hauteur des dents peut varier de façon non monotone lorsque l'on se déplace le long de l'âme 9. La hauteur des dents est exemple minimale aux deux extrémités longitudinales de l'âme et varie jusqu'à atteindre un maximum sensiblement à mi-longueur de l'âme 9. Des groupes de dents de même hauteur peuvent être disposés le long de l'axe X sur l'âme 30 9. La hauteur des dents 11 peut être telle que la surface enveloppe définie par les extrémités libres des dents 1l soit sensiblement sphérique, par exemple.

Dans les exemples qui viennent d'être décrits. l'âme 9 est en permanence montée autour de l'arbre 16 de l'organe de transmission 15, étant fixée à ce dernier via son extrémité distale 13. Dans une variante, l'arbre 16 peut présenter une position au repos dans laquelle il ne s'étend pas à travers l'âme 9. L'arbre 16 présente par exemple une forme courbe au repos, l'arbre étant contraint dans une position rectiligne lorsqu'il repose à l'intérieur de la tige creuse 21. Lorsque l'on déplace l'arbre 16 à travers l'âme 9, il reprend sa forme courbe. amenant l'organe d'application 10 à se déformer en s'incurvant, comme représenté à la figure 8.

L'applicateur 2 peut comporter des moyens de verrouillage permettant de maintenir l'organe d'application selon une déformation donnée. La patte de verrouillage 46 précitée coopère avec des rainures ou fentes ménagées dans la portion tubulaire 22 pour former lesdits moyens de verrouillage. La patte 46 est sollicitée élastiquement contre la rainure et fléchit élastiquement en passant d'une rainure à l'autre lorsque l'on déplace la molette 43 d'une position verrouillée à une autre. Dans l'exemple de la figure Il, ces moyens de verrouillage comportent des reliefs réalisés sur des faces en regard de la molette 43 et du reste de la partie de préhension 40, ces reliefs comportant par exemple des bossages 60 et des creux 61. Les moyens de verrouillage peuvent être configurés pour émettre un bruit et/ou une sensation tactile lorsque l'applicateur 2 est verrouillé dans une configuration dans laquelle l'âme 9 est déformée. Un ou plusieurs repères visuels peuvent être associés à chacune de ces configurations, ce ou ces repères visuels étant portés par exemple par la molette 43 et/ou par le reste de la partie de préhension 40. Il s'agit par exemple de graduations, de chiffres ou de lettres. Un autre exemple de moyens de verrouillage est représenté aux figures 12 et 13. Dans cet exemple, la molette 43 comporte une ou plusieurs encoches 65 pouvant s'engager sur un ou plusieurs crans 61 formés sur le capot 40, qui est ici confondu avec la portion tubulaire 22. Les crans immobilisent en rotation la molette 43, lorsqu'ils sont engagés dans les encoches 65. Lorsque le dispositif est séparé du récipient 3, la molette 43 peut être sollicitée en appui contre les crans. avantageusement par l'élasticité de l'organe d'application 10 qui s'interpose élastiquement, axialement, entre l'extrémité 14 de l'arbre 16 et la tige creuse 21. Les moyens de verrouillage qui viennent d'être décrits peuvent être prévus pour passer en configuration déverrouillée, par exemple de façon automatique, lorsque l'applicateur est remis en place dans le récipient 3 qui contient le produit à appliquer. L'applicateur peut alors être ramené automatiquement dans une configuration de repos, dans laquelle aucune déformation n'est exercée sur l'organe d'application 10 du fait de l'organe de commande. Pour assurer un déverrouillage automatique, on réalise par exemple l'applicateur 2 selon les figures 12 et 13, de telle sorte que la remise en place de ce dernier sur le récipient 3 s'accompagne d'un soulèvement de la molette 43, qui se désengage des crans et peut tourner Iibrement pour accompagner le retour de l'organe d'application 10 à sa position de repos. Pour soulever la molette 43, l'extrémité 14 de l'arbre 16 vient par exemple en butée contre le fond du récipient 3, lors de la remise en place de l'applicateur 2 sur le récipient 3. L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. Comme représenté sur la figure 14, un organe chauffant 70 peut être intégré au dispositif 2. Cet organe chauffant est par exemple logé à l'intérieur de l'arbre 16, à proximité de l'extrémité 14 de l'organe de transmission 15, de manière à pouvoir chauffer le produit chargé sur l'applicateur 2. L'organe chauffant 70 est par exemple une résistance chauffante alimentée par une source d'énergie électrique autonome, rechargeable ou non. En variante, ou en combinaison avec ce qui précède, l'applicateur 2 peut, comme représenté à la figure 15, comporter une source vibrante 80, par exemple au niveau de la partie de préhension: La source vibrante 80 comporte par exemple une masselotte excentrée par rapport à un axe et déplacée en rotation autour dudit axe, cette masselotte étant par exemple configurée pour induire sur le dispositif des vibrations sensiblement axiales. En variante, ou en combinaison avec ce qui précède, l'applicateur 2 peut, comme représenté à la figure 16, comporter un moteur 90. par exemple au niveau de la partie de préhension. Dans l'exemple illustré, ce moteur 90 est solidaire de la molette 43 et il est configuré pour déplacer la molette 43 et l'organe de transmission 15 en rotation autour de l'axe X. En variante, comme représenté de façon très schématique à la figure 17, le moteur 90 est configuré pour faire tourner temporairement l'organe de transmission 15 d'une part et l'élément creux 20 d'autre part à différentes vitesses de rotation. Le moteur 90 est par exemple directement accouplé à l'élément creux 20 et accouplé à l'organe de transmission directement ou par l'intermédiaire d'un réducteur 91. Selon un premier mode de fonctionnement, le moteur 90 est directement accouplé à l'organe de transmission 15 sans l'intermédiaire du réducteur 91, l'organe de transmission 15 et l'élément creux 20 tournant alors à la même vitesse de rotation. Selon un deuxième mode de fonctionnement, l'entraînement de l'organe de transmission 15 par le moteur 90 se fait par l'intermédiaire du réducteur 91, de façon à ce que l'organe de transmission 15 et l'élément creux 20 tournent à des vitesses différentes, pour induire une déformation de l'âme 9. Les deux modes de fonctionnement décrits ci-dessus peuvent alterner ou non pendant une période de fonctionnement du moteur. Dans une variante non représentée, l'élément creux et l'organe de transmission sont entraînés par deux moteurs distincts commandés par un circuit de commande commun, ledit circuit étant configuré pour faire tourner sélectivement chacun des moteurs à des vitesses différentes.

L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. La molette 43 peut par exemple être remplacée par. un mécanisme à cliquet transformant une action d'enfoncement d'un poussoir ou de coulissement d'un curseur en un mouvement de rotation, transmis à l'âme, l'organe de commande étant par exemple un bouton poussoir à cliquet.

L'applicateur 2 peut être utilisé pour parfaire un maquillage, en tant qu'outil de finition, l'application du produit s'effectuant à l'aide d'un autre applicateur. L'expression «comportant un » doit être comprise comme signifiant « comportant au moins un », sauf lorsque le contraire est spécifié.

Claims (14)

1. REVENDICATIONS1. Dispositif (2) pour l'application d'un produit cosmétique (P) sur les cils ou sur les sourcils et/ou la finition d'un maquillage, comportant : - un organe d'application (10) comportant : - une âme hélicoïdale (9) réalisée au moins partiellement par moulage de matière plastique, - au moins un élément d'application (11) porté par l'âme (9) et faisant saillie par rapport à l'âme (9), - un organe de commande (43), - un organe de transmission (15) relié à l'organe de commande (43), s'étendant au moins partiellement à l'intérieur de l'âme (9), ledit organe de transmission (10) induisant une déformation de l'âme (9) lorsqu'il est soumis à un mouvement relatif par rapport à au moins une portion (32) de l'âme (9), sous l'effet de l'actionnement par l'utilisateur de l'organe de commande (43).
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, l'âme (9) portant des éléments d'application constitués par des dents (1.1) moulées avec l'âme (9).
3. 3. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, l'organe de transmission (15) étant configuré pour déplacer l'une des extrémités (13) de l'âme (9) par rapport à l'autre extrémité (32) de l'âme (9), l'extrémité (13) de l'âme (9) déplacée par l'organe de transmission (15) étant de préférence fixée à l'organe de transmission.
4. 4. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, au moins deux spires de l'âme hélicoïdale (9) étant reliées entre elles par au moins un pont de matière (105), de préférence au moins deux ponts de matière, encore mieux par au moins trois ponts de matière (105) répartis autour de l'axe longitudinal de l'organe d'application (10).
5. 5. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes. comportant une tige creuse (21) recouvrant l'organe de transmission (15) sur au moins une portion de sa longueur. l'organe de transmission (15) étant mobile à travers la tige creuse (21) et l'âme comportant une extrémité (32) fixe relativement à la tige creuse (21).
6. 6. Dispositif selon la revendication 5, l'organe de transmission (15) comportant une première jupe tubulaire (37) d'étanchéité et la tige creuse (21) comportantune deuxième jupe tubulaire (35) d'étanchéité. les première et deuxième jupes d'étanchéité venant en contact étanche.
7. 7. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes. comportant une partie de préhension définie au moins en partie par l'organe de commande (43).
8. 8. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'organe de transmission (15) induisant une modification de la longueur de l'âme (9) et/ou une modification du pas entre deux spires de l'âme (9) et/ou une modification du diamètre des spires de l'âme lorsqu'il est soumis audit mouvement relatif par rapport à ladite portion (32) de l'âme (9), sous l'effet de l'actionnement par l'utilisateur de l'organe de commande (43).
9. 9. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant au moins un organe chauffant (70) à hauteur de l'organe d'application (10).
10. 10. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant une source vibrante (80) disposée de manière à transmettre des vibrations, notamment selon l'axe longitudinal (X) du dispositif, à l'organe d'application (10).
11. 11. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant un moteur (90) configuré pour déplacer au moins une partie (15, 20) du dispositif en rotation.
12. 12. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, l'âme (9) étant configurée pour venir directement au contact de l'organe de transmission (15) dans au moins une configuration du dispositif.
13. 13. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comportant des moyens de verrouillage (46 ; 60, 61 41, 65) permettant de maintenir l'âme (9) selon une déformation donnée, l'âme (9) étant suffisamment élastique pour solliciter l'organe de commande (40) en appui dans une position verrouillée.
14. 14. Ensemble (1) de conditionnement et d'application d'un produit cosmétique, comportant : - un récipient (3) contenant le produit (P) et, - un dispositif (2) d'application d'un produit cosmétique selon l'une quelconque des revendications précédentes.1 5. Ensemble selon la revendication 14, le dispositif étant selon la revendication 5, l'ensemble comportant un organe d'essorage (b) configuré pour essuyer la tige creuse (21) lorsque le dispositif est extrait du récipient.