1 JEU TRANSPORTABLE ET PROCEDE DE FABRICATION DE CE JEU
[001] L'invention concerne un jeu transportable ainsi qu'un procédé de fabrication de ce jeu. [002] Il existe des jeux transportables dans lesquels chaque joueur applique une chiquenaude sur un ballon pour essayer de le propulser dans les buts adverses. [3] De tels jeux connus par le déposant comportent : û des buts d'un jeu collectif dans lequel chaque équipe a ses propres buts situés sur sa propre ligne de but, et û un socle définissant une aire plane de jeu découpée en deux camps symétriques par rapport à une ligne médiane. [4] Le terme « chiquenaude » est un synonyme du terme plus familier « pichenette ». [5] Par transportable, on désigne ici le fait que ce jeu peut être directement 15 transporté à la main par un être humain. Typiquement, il peut s'agir d'un jeu de poche susceptible d'être transporté dans la poche de l'utilisateur. [6] Pour être facilement transportable, l'aire de jeu doit être aussi petite que possible. A l'inverse, l'aire de jeu doit être aussi grande que possible pour permettre au joueur de placer correctement sa main sur cette aire de jeu pour appliquer une 20 chiquenaude sur le ballon. [oo7] Cette contradiction conduit généralement à choisir une aire de jeu de taille moyenne c'est-à-dire pas trop grande pour ne pas rendre son transport difficile et pas trop petite pour conserver la possibilité de placer la main sur l'aire de jeu. [ooa] Dans ce contexte, l'accès à l'aire de jeu est également gêné par les buts. En 25 effet, dans les jeux connus, les buts de chaque joueur sont érigés sur des lignes de buts situées sur des côtés opposés de l'aire de jeu. Ainsi, pour placer sa main sur l'aire de jeu, le joueur doit d'abord éviter ses propres buts. Jusqu'à présent pour résoudre ce problème la solution a consisté à augmenter la taille de l'aire de jeu au détriment de la portabilité du jeu. 30 [oos] L'invention vise à faciliter l'accès à l'aire de jeu sans nécessairement en augmenter la taille. Elle a donc pour objet un jeu transportable dans lequel les buts sont érigés sur la ligne médiane. [0010] Ériger les buts sur la ligne médiane simplifie l'accès à l'aire de jeu. En particulier, à taille égale de l'aire de jeu, il est plus simple de placer la main sur l'aire 35 de jeu pour pratiquer une chiquenaude lorsque les buts sont érigés sur la ligne médiane que lorsque les buts sont situés sur des lignes de buts situées sur des côtés opposés de l'aire de jeu. [0011] Les modes de réalisation de ce jeu peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : ^ le jeu comporte uniquement des buts érigés sur la ligne médiane, ces buts étant communs à tous les adversaires; ^ le socle est formé de deux plateaux et d'une charnière centrale permettant de faire pivoter ces deux plateaux entre : ù une position pliée dans laquelle les deux plateaux sont superposés l'un au-dessus de l'autre, et ù une position déployée dans laquelle les deux plateaux définissent chacun un camp de l'aire plane de jeu; ^ la charnière ne forme qu'un seul et même bloc de matière avec les plateaux; ^ les buts comprennent au moins un poteau dont une extrémité est formée par deux jambes écartées, chaque jambe se terminant elle-même par un pied fixé à un plateau respectif à équidistance de la ligne médiane; ^ les buts sont formés d'une feuille pliée en deux dans laquelle sont découpées des ouvertures pour délimiter le poteau, la feuille pliée présentant deux flancs opposés, chaque jambe étant ménagée dans un flanc respectif de la feuille; ^ le socle est formé d'une bande rectangulaire d'un seul tenant repliée sur elle-même le long d'au moins deux lignes de pliure parallèles au plus petit côté de la bande rectangulaire et symétriquement disposées par rapport à un axe central de symétrie de la bande parallèle au plus petit côté; ^ le socle comprend au moins deux fentes symétriquement disposées par rapport à la ligne médiane et découpées dans la bande rectangulaire, chaque fente étant apte à recevoir des pieds des buts après pliage de la bande rectangulaire; ^ la charnière comprend une poutre s'étendant parallèlement à la ligne médiane, cette poutre étant solidaire de deux axes de pivotement autour desquels les plateaux sont montés à pivotement pour pivoter entre les positions pliées et déployées, ces axes étant placés de part et d'autre d'un plan médian perpendiculaire à l'air de jeu en position déployée et espacés de ce plan médian par une distance supérieure à 1 mm et parallèle au plan médian, et les buts sont fixés sans aucun degré de liberté sur cette poutre de manière à s'étendre perpendiculairement à l'air de jeu en position déployée; ^ les plateaux comprennent chacun une face d'appui du côté opposé à l'aire de jeu et la poutre comprend également une face plane d'appui, ces faces d'appui étant simultanément situées dans un même plan parallèle à l'aire de jeu dans la position déployée ; ^ le socle comporte des plots ou des creux aptes à recevoir le ballon dans une position prédéterminée, ces plots ou ces creux étant répartis dans chaque cam p. [0012] Ces modes de réalisation du jeu présentent en outre les avantages suivants : 3 û utiliser des buts communs à tous les adversaires simplifie l'architecture du jeu et permet donc d'en réduire l'encombrement ; û utiliser un socle formé de deux plateaux pivotables permet de plier facilement ce jeu et donc de réduire son encombrement pour le transport ; û utiliser une charnière d'un seul tenant avec les plateaux facilitent la fabrication de ce jeu û utiliser des poteaux équipés de jambes écartées fixées à chacun des plateaux permet de déployer automatiquement les buts perpendiculairement à l'aire de jeu lorsque les plateaux sont pivotés vers la position déployée ; û réaliser les buts à partir d'une feuille pliée en deux simplifie la fabrication du jeu ; û fabriquer le socle à partir d'une bande rectangulaire pliée d'un seul tenant permet également de simplifier la fabrication du jeu, û utiliser des fentes pour fixer les buts sur le socle simplifie l'assemblage du jeu ; û utiliser une charnière entre les deux plateaux dont les axes de pivotements sont situés de part et d'autre du plan médian permet de déployer automatiquement les buts perpendiculairement à l'aire de jeu lorsque les plateaux sont déployés ; û utiliser une poutre équipée d'une face d'appui située dans le même plan que les faces d'appui respectives des plateaux permet d'accroître la stabilité des buts en position déployée. [0013] L'invention a également pour objet un procédé de fabrication du jeu ci-dessus dans lequel le procédé comprend le pliage des extrémités d'une bande rectangulaire d'un seul tenant le long d'au moins deux lignes de pliure parallèles au plus petit côté de cette bande pour obtenir uniquement par pliage le socle formé des deux plateaux et de la charnière centrale permettant de faire pivoter ces deux plateaux. [0014] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels : û la figure 1 est une illustration schématique et en perspective d'un premier mode de réalisation d'un jeu transportable, û la figure 2 est une illustration schématique en vue de côté du jeu de la figure 1 en position pliée, û les figures 3 et 4 sont des illustrations schématiques, respectivement, d'une bande et d'une feuille utilisées pour fabriquer le jeu de la figure 1 ; û la figure 5 est un organigramme d'un procédé de fabrication du jeu de la figure 1 ; û les figures 6 et 7 sont des illustrations schématiques et en perspective d'un autre mode de réalisation du jeu, respectivement, en position déployée et en position pliée ; û la figure 8 est une illustration schématique et en perspective d'une charnière du jeu des figures 6 et 7. [0015] Dans ces figures, les mêmes références sont utilisées pour désigner les 40 mêmes éléments. [0016] Dans la suite de cette description, les caractéristiques et fonctions bien connues de l'homme du métier ne sont pas décrites en détail. [0017] La figure 1 représente un jeu transportable 2 dans lequel chaque joueur doit appliquer une chiquenaude à un ballon 7 pour essayer de le propulser vers des buts 5 6 [oola] Le jeu 2 est formé d'un socle 4 à partir duquel s'étendent les buts 6. Ici, le jeu 2 est décrit dans le cas particulier où les buts 6 sont des poteaux de rugby et le ballon 7 est un ballon de rugby. [0019] La figure 1 représente le jeu 2 dans sa position déployée tandis que la figure 10 2 représente le même jeu dans sa position pliée. [0020] Dans la position déployée, le socle 4 s'étend essentiellement horizontalement. Une face supérieure du socle 4 définit une aire de jeu plane horizontale et rectangulaire. Cette aire de jeu est découpée en deux camps adverses 8, 9 symétriques par rapport à un plan médian vertical 10. Le plan 10 est parallèle au 15 plus petit côté de l'aire de jeu. L'intersection entre l'aire de jeu et le plan 10 définit une ligne médiane 12 de cette aire de jeu. [0021] Dans chaque camp 8, 9 des creux sont aménagés de manière à recevoir le ballon 7. Ces creux permettent de positionner le ballon 7 à des endroits prédéterminés. Ici, ces creux sont disposés symétriquement par rapport à la ligne 20 médiane 12. [0022] Dans l'exemple représenté sur la figure 1, chaque camp comprend neuf creux 14 à 22 disposés à différentes distances de la ligne médiane 12. Ainsi, chacun de ces creux définit une position à partir de laquelle une pénalité peut être marquée. Toutefois, la difficulté pour marquer la pénalité varie en fonction de la position du 25 creux dans l'aire de jeu. [0023] Ici, chaque camp 8, 9 comprend également au moins un logement pour recevoir le ballon 7 en position pliée. Pour simplifier les figures, seul un logement 26 dans chaque camp a été représenté. De préférence, la profondeur du logement 26 est supérieure à la moitié de la longueur du petit axe du ballon 7. Les logements 26 30 sont symétriques par rapport à la ligne médiane 12 dans la position déployée. Ainsi, dans la position pliée, les logements 26 de chaque camp 8, 9 sont en vis-à-vis et forment une cavité dans laquelle le ballon 7 peut être entièrement reçu. [0024] Le socle 4 est formé de deux plateaux 30 et 32 reliés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'une charnière 34. Cette charnière 34 permet de faire pivoter les 35 plateaux 30 et 32 l'un par rapport à l'autre entre : û la position pliée (représentée sur la figure 2) dans laquelle les plateaux 30 et 32 sont superposés l'un au-dessus de l'autre, et û la position déployée (représentée sur la figure 1) dans laquelle les deux plateaux 30 et 32 définissent l'aire plane de jeu. [0025] La charnière 34 s'étend entre les deux plateaux 30 et 32 de part et d'autre du plan 10. Cette charnière 34 est ici réalisée dans un matériau souple pouvant être plié et, en alternance, déplié à la main par le joueur. Dans ce mode de réalisation, la charnière 34 est réalisée d'un seul tenant avec les plateaux 30 et 32. Elle ne forme avec ces plateaux qu'un seul et même bloc de matière. Par exemple, la charnière 34 est réalisée en carton. [0026] La face supérieure de chacun des plateaux 30 et 32 définit, respectivement, les camps 8 et 9. [0027] Ces plateaux 30, 32 sont plus rigides que la charnière 34. Par exemple, pour cela, chaque plateau est ici formé par un empilement de plusieurs panneaux réalisés dans le même matériau que celui utilisé pour la charnière 34. Ici, chaque plateau est formé de trois panneaux 36, 37 et 38 superposés les uns au-dessus des autres. [0028] Les buts 6 sont érigés à la verticale de la ligne médiane 12. Ils sont formés de deux poteaux verticaux 40 et 42 reliés l'un à l'autre par une barre transversale horizontale 44. Chaque poteau 40, 42 est formé de deux jambes 46, 48. Dans la position déployée, les jambes 46, 48 sont écartées l'une de l'autre au niveau de leur extrémité inférieure et jointes l'une à l'autre au niveau de leur extrémité supérieure. Dans la position déployée, l'extrémité supérieure des jambes 46, 48 est contenue dans le plan médian 10 et les jambes 46, 48 s'étendent symétriquement de part et d'autre de ce plan médian 10. Ici, les jambes 46, 48 sont ménagées dans des flancs opposés d'une feuille pliée en deux. [0029] Les extrémités inférieures des jambes 46, 48 forment des pieds, respectivement, 50 et 52 (Figure 4). Ces pieds 50, 52 sont fixés sans aucun degré de liberté aux plateaux 30, 32 de part et d'autre du plan médian 10. Par exemple, chaque pied a la forme d'une languette introduite dans des fentes 54, 58 (Figure 3) découpées dans l'épaisseur, respectivement, des plateaux 32 et 30. Sur la figure 1, seule la fente 58 est visible. [0030] La barre transversale 44 est également formée de deux poutrelles 60 et 62. La poutrelle 60 raccorde horizontalement les jambes 46 des poteaux 42 et 40. La poutrelle 62 raccorde horizontalement les jambes 48 des poteaux 40 et 42. [0031] La figure 3 représente une bande rectangulaire 70 utilisée pour la fabrication du socle 4 par pliage. La bande 70 est réalisée dans un matériau facile à plier à la main. Ici, ce matériau est du carton. Par exemple, le carton utilisé pèse 20kg/m2. Par exemple, la longueur de cette bande 70 est comprise entre 80 cm et 1,50 m et sa largeur est comprise entre 7 et 17 cm. Dans le cas particulier représenté sur la figure 3, la longueur du panneau est de 1,134 m et sa largeur est de 10 cm. [0032] La bande 70 comprend cinq lignes de pliure 72 à 76. Ces lignes de pliure sont parallèles au plus petit côté de la bande 70. [0033] La ligne 72 s'étend le long d'un axe de symétrie 78 de la bande 70. Cet axe 78 est parallèle au plus petit coté de la bande. Par exemple, la ligne 72 présente une largeur de 14 mm. [0034] Les autres lignes de pliure sont disposées symétriquement par rapport à l'axe 5 78. Par exemple, les lignes 74 et 76 sont disposées à 179,5 mm des petits côtés de la bande 70. Ces lignes 74 et 76 font par exemple 4 mm de large. [0035] Les lignes 73 et 75 sont espacées de 182,5 mm des lignes, respectivement, 74 et 76. [0036] Ces lignes 72 à 76 définissent les trois panneaux 36, 37 et 38 de chaque 10 plateau 30, 32. [0037] Les fentes 54 et 58 sont découpées le long des lignes de pliure 74 et 76. [0038] Des trous traversants 84, 88 et 90 sont découpés à travers les panneaux 37 et 38. Ces trous traversants sont agencés de manière à former les creux 14 à 22 et le logement 26 lorsque les panneaux 37 et 38 sont pliés le long des lignes 74 et 76. 15 [0039] Ici, les trous 84 découpés dans les panneaux 38 ont un diamètre plus petit que les trous 88 correspondants découpés dans les panneaux 37. Grâce à cela, les creux 14 à 22 obtenus ont un diamètre qui va en décroissant quand on s'enfonce dans l'épaisseur du plateau. Cela facilite le maintien vertical du ballon de rugby. [0040] A l'inverse, les trous 90 découpés dans les panneaux 37 et 38 pour former 20 les logements 26 ont des dimensions identiques qu'ils soient découpés dans le panneau 37 ou dans le panneau 38. Cela permet la fermeture du jeu avec le ballon rangé dans ces logements. [0041] La figure 4 représente une feuille 100, sensiblement rectangulaire, utilisée pour la fabrication des buts 6. La feuille 100 est également réalisée dans un matériau 25 facile à plier à la main tel que du carton. Typiquement, sa longueur est comprise entre 30 et 60 cm et sa largeur est comprise entre 3 cm et la largeur maximale de la bande 70. [0042] Des ouvertures traversantes sont découpées dans cette feuille 100 pour délimiter les jambes 46, 48 et les poutrelles 60, 62. 30 [0043] A cet effet, ici, la feuille 100 comprend trois ouvertures 102, 104 et 106. Les ouvertures 104 et 106 délimitent l'espace creux situé en dessous des poutrelles 60 et 62. L'espace 102 forme le creux ménagé entre les poteaux 40 et 42 au-dessus de la barre transversale 44. De chaque côté, la feuille se termine par les pieds 50 et 52 des jambes 46 et 48. 35 [0044] La feuille 100 présente un axe de symétrie 108 centrale parallèle à son plus petit côté. Une ligne de pliure 110 s'étend le long de cet axe 108 et délimite d'un côté les jambes 46 de l'autre côté les jambes 48. [0045] La feuille 100 comprend également deux autres lignes de pliures 112 et 114 permettant de délimiter, respectivement, les pieds 52 et 50. [0046] La fabrication du jeu 2 va maintenant être décrite en regard du procédé de la figure 5. [0047] Initialement, lors d'une étape 120, le socle 4 est fabriqué. Lors de l'étape 120, la bande 70 est découpée. Ces opérations de découpe consistent à découper le pourtour de la bande 70 puis à découper dans la bande ainsi obtenue les fentes 54, 58 et les trous 84, 88 et 90 pour obtenir la bande 70 tel que représentée sur la figure 3. [0048] Éventuellement, des points de colle sont disposés sur les différents panneaux 36 à 38 de manière à rendre le dépliage de la bande 70 difficile. [0049] Après, les panneaux 38 sont repliés sur les panneaux 37 en pliant la bande 70 le long des lignes de pliure 74 et 76. [0050] Le pliage se poursuit en pliant la bande 70 le long des lignes 73 et 74 pour obtenir le socle 4. [0051] Ce procédé de fabrication du socle 4 permet de construire facilement les deux plateaux 30 et 32 qui sont plus rigides que la charnière 34. De plus, on remarque qu'à l'issu de ces pliages, les fentes 54 et 58 se retrouvent tournées vers le plan médian 10 prêtes à recevoir les pieds 50 et 52. [0052] En parallèle, lors d'une étape 122, les buts 6 sont fabriqués. Pour cela, une feuille de carton est découpée selon le modèle représenté sur la figure 4. Ensuite, la feuille 100 ainsi obtenue est pliée en deux le long de la ligne de pliure 110 de manière à créer les poteaux 40 et 42. Les extrémités de cette feuille 100 sont alors également pliées le long des lignes de pliure 112 et 114. On obtient ainsi les pieds 50 et 52 qui s'étendent dans des directions opposées. [0053] Une fois le socle 4 et les buts 6 fabriqués, on procède à une étape 124 d'assemblage. Lors de cette étape 124, les pieds 52 et 50 sont glissés, respectivement, à l'intérieur des fentes 58 et 54. Un point de colle peut être déposé sur les pieds 50 et 52 de manière à rendre cet assemblage difficilement démontable. [0054] Une fois assemblé, le jeu 2 peut être déplacé, en alternance, entre les positions pliée et déployée. [0055] Lorsque le jeu est déployé, un joueur place le ballon 7 dans l'un des creux 14 à 22 puis lui applique une chiquenaude pour essayer de marquer une pénalité entre les poteaux 40 et 42. Dans le cas où il réussit, il accumule des points. [0056] Le joueur adverse procède de même mais à partir de son propre camp. [0057] Les figures 6 à 8 représentent un jeu 130 similaire au jeu 2 mais réalisé par moulage. La figure 6 représente le jeu 130 dans la position déployée tandis que la figure 7 représente ce même jeu dans la position pliée. [0058] Ce jeu 130 est symétrique par rapport à un plan médian vertical 132 dans lequel sont érigés les buts 134 en position déployée. [0059] Le jeu 130 comporte également un socle 140 formé de deux plateaux 142 et 40 144 raccordés l'un à l'autre par une charnière 146. [0060] Les plateaux 142 et 144 remplissent les mêmes fonctions que les plateaux 30, 32. Ainsi, seules les différences par rapport au jeu 2 sont décrites plus en détail. [0061] Par exemple, ici, les creux 14 à 22 sont remplacés par des plots creux 147 en saillie au-dessus de l'aire de jeu. Ces plots 147 permettant chacun de positionner le ballon 7 à un endroit prédéfini de l'aire de jeu. [0062] Dans ce mode de réalisation, des creux supplémentaires 148 sont prévus pour recevoir une marque 150 permettant d'indiquer le score. [0063] L'extrémité la plus proche du plan médian 132 de chaque plateau comporte des pivots 152 aptes à s'emboîter dans des paliers correspondants de la charnière 10 146 [0064] La charnière 146 est représentée plus en détail sur la figure 8. Cette charnière comporte une poutre horizontale 154 s'étendant parallèlement à une ligne médiane 156. Comme précédemment la ligne médiane 156 se trouve à l'intersection du plan médian 132 et de l'aire de jeu définie par les faces supérieures des plateaux 15 142 et 144. [0065] La poutre 154 comporte une face plane d'appui inférieure 160 située dans le même plan que des faces d'appui inférieures respectives des plateaux 142 et 144 lorsque ceux-ci sont dans la position déployée. Ces faces d'appui sont celles qui reposent sur un sol plan sur lequel est déployé le jeu 130. Cette face 160 permet de 20 maintenir, de façon stable, les buts 134 déployé verticalement. [0066] La poutre 154 comporte également une face supérieure 162 sur laquelle les buts 134 sont fixés sans aucun degré de liberté. Par exemple, la poutre 154 et les buts 134 sont formés d'un seul tenant et ne forme qu'un seul et même bloc de matière. 25 [0067] La poutre 154 se termine à chaque extrémité par des ailes 166, 168 qui s'étendent perpendiculairement à la ligne médiane 156. Ces ailes 166 et 168 sont symétriques par rapport au plan médian 132 dans la position déployée. Chacune de ces ailes 166, 168 comprend deux paliers 170, 172 disposés de façon symétrique de part et d'autre du plan 132. Ces paliers reçoivent les pivots 152 des plateaux 142 et 30 144. Ici, ces paliers 170, 172 sont espacés du plan médian 132, dans la position déployée, par une distance non nulle supérieure à 1 mm et de préférence supérieure ou égale à 4 ou 5 mm. [0068] Cette association des paliers 170, 172 et des pivots 152 crée deux axes de pivotement 180, 182 solidaires de la charnière 146. Chacun de ces axes s'étend 35 parallèlement à la ligne médiane 156 de part et d'autre du plan médian 132. Cette position des axes de pivotement permet un déploiement vertical automatique des buts 134 lorsque les plateaux 142, 144 sont déplacés vers la position déployée. [0069] Les buts 134 sont ici formés de deux poteaux verticaux 184 et 186 ainsi que d'une barre transversale 188 raccordant horizontalement ces deux poteaux verticaux. [0070] Les plateaux 142 et 144 et l'ensemble composé de la charnière 146 et des buts 134 sont obtenus par moulage. Typiquement, ces pièces peuvent être obtenues par injection de plastique dans un moule. [0071] A cause de la conformation particulière de la charnière 146, lorsque le jeu 130 est ouvert pour atteindre la position déployée, les buts 134 se déploient automatiquement verticalement au-dessus de la ligne médiane 156 sans que le joueur n'ait besoin d'agir directement sur ces buts. [0072] De nombreux autres modes de réalisation sont possibles. Par exemple, les buts érigés au-dessus de la ligne médiane peuvent être des buts d'un autre sport collectif que le rugby. Par exemple, il peut s'agir des buts de n'importe quel sport collectif dans lequel ces buts sont normalement situés sur des lignes de buts situées sur des côtés opposés de l'aire de jeu. Par exemple, les buts peuvent être une cage de foot, des poteaux de football américain ou de footy australien, de handball ou encore un poteau supportant un panier de basket. [0073] II n'est pas nécessaire que les buts soient communs aux deux joueurs adverses. En variante, des buts propres à chacun des joueurs adverses peuvent être érigés côte à côte sur la même ligne médiane. [0074] En variante, le jeu peut être réalisé en bois. [0075] Les charnières décrites ci-dessus peuvent être mises en oeuvre dans d'autres jeux transportables. Par exemple, les charnières 34 et 146 peuvent être utilisées dans un jeu où les buts sont remplacés par un obstacle à éviter tel qu'un filet de tennis, de tennis de table ou de volley-ball. Dans ce cas, la chiquenaude appliquée sur le ballon vise uniquement à propulser le ballon dans le camp adverse en évitant l'obstacle érigé sur la ligne médiane. Ainsi, de façon plus générale, les charnières 34 et 146 peuvent être mise en oeuvre indépendamment des buts d'un sport collectif dans lequel chaque équipe a des buts situés sur sa propre ligne de but.