DISPOSITIF DE CONTRÔLE POUR LA MISE EN ATTENTE DE REDÉMARRAGE D'UN ORGANE ÉLECTRONIQUE D'UN RÉSEAU DE COMMUNICATION L'invention concerne le fonctionnement d'un organe électronique communicant destiné à faire partie d'un réseau de communication et à être connecté à un réseau d'alimentation électrique, comme par exemple (et non limitativement) un réseau de bord d'un véhicule (éventuellement de type Zo automobile). Comme le sait l'homme de l'art certains réseaux de communication comprennent un bus auquel sont connectés en parallèle des organes électroniques communicants. Les échanges de données entre organes électroniques communicants se font alors via le bus, au moyen de trames 15 multiplexées. C'est par exemple le cas des réseaux de type CAN LS (« Controller Area Network Low Speed »), CAN HS (« Controller Area Network High Speed »), VAN (« Vehicle Area Network ») ou LIN (« Local Interconnect Network »). De tels réseaux sont utilisés dans de nombreux domaines, et notamment dans celui des véhicules (éventuellement de type 20 automobile). Les organes électroniques de ces réseaux de communication sont généralement connectés à un réseau d'alimentation électrique qui comprend un générateur de tension et de courant (comme par exemple un alternateur) et un module de stockage d'énergie électrique (comme par exemple une 25 batterie). C'est par exemple le cas des réseaux de bord d'un véhicule (éventuellement automobile). Dans certaines circonstances, comme par exemple lors d'une phase de démarrage ou redémarrage du moteur d'un véhicule automobile, il peut survenir une chute de tension (parfois importante) sur le réseau d'alimentation 30 électrique, en raison d'un fort appel de courant. Cette chute peut nuire au fonctionnement de certains organes électroniques qui sont connectés au réseau, comme par exemple des calculateurs, et donc peut dégrader certaines prestations assurées par des fonctions qu'ils contrôlent (totalement ou partiellement), voire même empêcher l'exécution de certaines fonctions (éventuellement sécuritaires). En outre, lorsque la tension d'alimentation d'un organe électronique devient inférieure à un seuil, cela peut provoquer un brusque arrêt de son fonctionnement dans un certain état logique, ce qui peut nuire à son fonctionnement ou aux prestations qu'il est censé offrir lors de sa remise en fonctionnement, notamment si il se trouvait dans une phase de communication (émission ou réception) avec le réseau au moment de l'arrêt. Une chute occasionnelle peut être relativement acceptable. Mais, lorsque les chutes deviennent très fréquentes, elles deviennent réellement gênantes. Cela peut être le cas lorsque le véhicule circule en agglomération ou se trouve situé dans un embouteillage et qu'il est équipé d'un dispositif de type dit « stop and start » (arrêt et départ), destiné à arrêter automatiquement de faire fonctionner son moteur (par exemple thermique) lorsque sa vitesse devient inférieure à un seuil et à faire de nouveau fonctionner son moteur lorsque le conducteur relâche la pédale de frein ou appuie sur la pédale de l'accélérateur. Afin de remédier au moins partiellement à ces chutes de tension, il a été proposé d'implanter en série sur le réseau d'alimentation électrique, entre une source d'énergie et le (les) organe(s) électronique(s), un dispositif d'alimentation en tension régulée. Ce type de dispositif permet effectivement de réguler la tension qui alimente le (les) organe(s) électronique(s) situés en aval, mais il peut s'avérer incapable de fournir au(x) organe(s) électronique(s) le courant nécessaire à son (leur) fonctionnement. Pour éviter que cela ne se produise, il faut alors utiliser un dispositif d'alimentation de ce type, de taille plus importante (c'est-à-dire permettant de délivrer plus de courant), ou plusieurs de ces dispositifs d'alimentation en tension régulée, ce qui s'avère non seulement encombrant mais également onéreux. En outre, ces dispositifs d'alimentation en tension régulée peuvent être relativement complexes et peuvent ne compenser que partiellement certaines chutes de tension. L'invention a donc pour but de limiter certaines au moins des conséquences que peuvent induire certaines chutes de tension lors d'une remise en fonctionnement, notamment en présence d'un petit nombre de dispositifs d'alimentation en tension régulée, voire même d'aucun. Elle propose tout d'abord à cet effet un dispositif destiné à faire partie d'un organe électronique destiné à être connecté à un réseau de communication et comprenant : - des moyens d'alimentation en tension, destinés à être alimentés en tension par une source d'alimentation électrique, - des moyens de contrôle alimentés en tension par les moyens d'alimentation en tension et assurant au moins la gestion d'un protocole de communication du réseau, et - des moyens d'interfaçage entre les moyens de contrôle et le réseau de communication, alimentés en tension par les moyens d'alimentation en tension. Ce dispositif se caractérise par le fait qu'il comprend : - des moyens d'alimentation auxiliaire qui sont agencés (ou conçus) pour fournir aux moyens de contrôle une tension auxiliaire qui est supérieure à un premier seuil choisi pendant une durée prédéfinie consécutivement à une interdiction de fonctionnement des moyens d'alimentation en tension requise par un signal d'arrêt lorsque la tension du réseau d'alimentation électrique ou la tension fournie par les moyens d'alimentation en tension est inférieure à un second seuil choisi, et - des moyens de gestion agencés (ou conçus), en cas de réception du signal d'arrêt, pour effectuer pendant la durée prédéfinie au moins une action de mise en attente en vue du redémarrage dans de bonnes conditions d'une partie au moins de l'organe électronique, et éventuellement d'au moins une fonction qu'il contrôle. Le dispositif selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - chaque action de mise en attente (de redémarrage) peut être choisie parmi (au moins) la génération d'une commande destinée à provoquer l'arrêt du fonctionnement des moyens d'interfaçage, la génération d'une commande destinée à provoquer l'arrêt du fonctionnement d'au moins un équipement électrique externe piloté par les moyens de contrôle en fonction d'éventuelle(s) contrainte(s), notamment dans le domaine sécuritaire, la génération d'une commande destinée à provoquer le stockage d'informations, la génération d'une commande destinée à provoquer la génération de commande(s) protocolaire(s) destinée(s) à améliorer le redémarrage d'une communication en cours avec le réseau, la génération d'une commande destinée à provoquer la génération d'un signal destiné à avertir le réseau de l'arrêt provisoire de fonctionnement de l'organe électronique, la génération d'une commande destinée à provoquer la réduction de la consommation électrique des moyens de contrôle en fonction de leur type, la génération d'une commande destinée à provoquer la réduction de la consommation électrique d'au moins un équipement électrique piloté par les moyens de contrôle, et la génération d'une commande destinée à provoquer un arrêt du fonctionnement des moyens de contrôle de manière à provoquer un arrêt correct du fonctionnement de l'organe électronique ; - ses moyens d'interfaçage peuvent être agencés pour délivrer le signal d'arrêt sur une sortie lorsque la tension du réseau d'alimentation électrique est inférieure à un second seuil choisi ou lorsque la tension fournie par les moyens d'alimentation en tension est inférieure à un second seuil choisi.
Dans ce cas, ses moyens de gestion peuvent être connectés à cette sortie des moyens d'interfaçage de manière à recevoir les signaux d'arrêt ; - ses moyens d'alimentation auxiliaire peuvent être intercalés entre une sortie d'alimentation des moyens d'alimentation en tension et une entrée d'alimentation des moyens de contrôle et peuvent être agencés pour constituer une réserve d'énergie électrique à partir de l'énergie électrique qui est fournie par les moyens d'alimentation en tension lorsque la tension que ces derniers délivrent est supérieure à un troisième seuil choisi ; - les moyens d'alimentation auxiliaire peuvent comprendre un condensateur propre à se décharger en délivrant une tension auxiliaire décroissante et supérieure au second seuil choisi pendant au moins la durée prédéfinie ; • le condensateur peut être de type polarisé ; - il peut comprendre des moyens de tirage à une valeur de tension, par exemple nulle, implantés sur la liaison électrique qui relie la sortie des moyens d'interfaçage aux moyens de gestion et agencés pour supporter une haute impédance lors de l'arrêt de fonctionnement des moyens d'alimentation en tension ; - ses moyens de gestion peuvent être implantés dans les moyens de contrôle. L'invention propose également un organe électronique, destiné à être connecté à un réseau de communication et comprenant : - des moyens d'alimentation en tension, destinés à être alimentés en tension 10 par une source d'alimentation électrique, - des moyens de contrôle alimentés en tension par les moyens d'alimentation en tension et assurant au moins la gestion d'un protocole de communication du réseau, - des moyens d'interfaçage entre les moyens de contrôle et le réseau de 15 communication, alimentés en tension par les moyens d'alimentation en tension, et - un dispositif de contrôle du type de celui présenté ci-avant. L'organe électronique selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et 20 notamment : - ses moyens d'alimentation en tension peuvent être des moyens de conversion de type DC/DC destinés à être connectés à une source d'alimentation électrique externe ; - ses moyens d'interfaçage peuvent être agencés sous la forme d'un 25 émetteur récepteur de ligne (ou ERL) ; - ses moyens de contrôle peuvent être agencés sous la forme d'un microcontrôleur. L'invention est particulièrement bien adaptée, bien que non limitativement, aux réseaux de communication qui sont implantés dans des 30 véhicules (éventuellement de type automobile). D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et du dessin annexé, sur lequel l'unique figure illustre schématiquement et fonctionnellement un organe électronique connecté au bus d'un réseau de communication et comprenant un exemple de réalisation d'un dispositif de contrôle selon l'invention. Le dessin annexé pourra non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour but d'offrir un dispositif de contrôle D destiné à être associé à un organe électronique communicant OE connecté en dérivation, via un bus BU, à un réseau de communication R. Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le réseau de communication R est un réseau de type CAN LS (« Controller Area Network Low Speed »). Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de réseau de communication. Elle concerne en effet tout type de réseau de communication équipé d'un bus, et notamment les réseaux de type CAN HS (« Controller Area Network High Speed »), VAN (« Vehicle Area Network ») et LIN (« Local Interconnect Network »). Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le réseau R fait partie d'un véhicule, éventuellement de type automobile (comme par exemple une voiture). Mais, l'invention n'est pas limitée à cette application. Elle concerne en effet, notamment, les véhicules terrestres, les bateaux et les avions, ainsi que les installations industrielles comportant au moins un réseau de communication R. De plus, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple illustratif et non limitatif, que l'organe électronique communicant OE est un calculateur auquel sont connectés deux équipements électriques EEj (j = 1 ou 2), comme par exemple des actionneurs. Mais l'invention n'est pas limitée à ce type d'organe électronique. Elle concerne en effet tout type d'organe électronique faisant partie d'un réseau de communication et ayant besoin d'une tension minimale pour fonctionner efficacement (c'est-à-dire pour remplir sa ou ses fonctions).
Comme illustré schématiquement et fonctionnellement sur l'unique figure, un organe électronique communicant OE (ici un calculateur), selon l'invention, comprend au moins des moyens d'alimentation en tension CV, des moyens de contrôle MC, des moyens d'interfaçage IN et un dispositif de contrôle D. Les moyens d'alimentation en tension CV sont par exemple un convertisseur de type DC/DC (continu/continu) destiné à être connecté à une source d'alimentation électrique externe BA. Dans l'exemple de réalisation non limitatif illustré, la source d'alimentation électrique externe BA est un réseau d'alimentation électrique de type réseau de bord électrique d'un véhicule automobile. Dans ce cas, les moyens d'alimentation en tension CV sont alimentés en tension d'entrée par le réseau de bord BA, entre une entrée d'alimentation et une masse, et génèrent une tension continue Vcc qu'ils délivrent entre une sortie et la masse. Un tel réseau de bord électrique BA comprend généralement un générateur de tension et de courant, comme par exemple un alternateur, un module de stockage d'énergie électrique, comme par exemple une batterie, et des faisceaux électriques assurant les liaisons avec au moins les organes électroniques 0E. Les moyens de contrôle MC sont alimentés en tension par les moyens d'alimentation en tension CV. Ils ne peuvent fonctionner correctement qu'à condition qu'ils soient alimentés sous une tension minimale. Ils sont chargés d'assurer la gestion ou le contrôle d'au moins un équipement externe ou d'une fonction, et notamment la gestion d'un protocole de communication du réseau R via les moyens d'interfaçage IN. Dans l'exemple de réalisation non limitatif illustré, les moyens de contrôle MC sont agencés sous la forme d'un microcontrôleur qui comprend un premier module M1 chargé de gérer le protocole de communication du réseau R via les moyens d'interfaçage IN (et donc toutes les communications (émission et réception) par exemple au moyen de signaux de réception de données et de signaux d'émission de données), un deuxième module M2 chargé de gérer la mise en fonctionnement et l'arrêt des moyens d'interfaçage IN au moyen d'un signal de commande à deux états (marche/arrêt), pouvant être délivré au moyen de plusieurs fils, et un troisième module M3 chargé de piloter deux équipements électriques EE1 et EE2, comme par exemple des actionneurs. On notera que les moyens de contrôle MC peuvent, d'une part, être agencés sous une autre forme qu'un microcontrôleur, et d'autre part, ne pas comprendre de module de pilotage M3 (lorsque leur organe électronique OE n'est pas chargé de gérer des équipements électriques externes). Les moyens d'interfaçage IN sont alimentés en tension Vcc par les moyens d'alimentation en tension CV. Ils sont agencés (ou conçus) de manière à assurer l'interface entre les circuits logiques de leur organe électronique OE (et notamment de ses moyens de contrôle MC) et le réseau de communication R. Pour ce faire, et comme illustré non limitativement sur l'unique figure, les moyens d'interfaçage IN peuvent par exemple comprendre 1 o une entrée/sortie dédiée aux échanges avec le premier module de communication M1 des moyens de contrôle MC, une autre entrée/sortie dédiée aux échanges de messages avec le réseau R et une entrée dédiée à la réception du signal de commande délivré par le deuxième module de communication M2 des moyens de contrôle MC. 15 Dans l'exemple de réalisation non limitatif illustré, les moyens d'interfaçage IN sont agencés sous la forme d'un émetteur récepteur de ligne (ou ERL). Mais, cela n'est pas obligatoire. Le dispositif (de contrôle) D selon l'invention comprend des moyens d'alimentation auxiliaire MA et des moyens de gestion MG. 20 Les moyens d'alimentation auxiliaire MA sont chargés de fournir aux moyens de contrôle MC une tension auxiliaire qui est supérieure à un premier seuil choisi pendant une durée prédéfinie, consécutivement à une interdiction de fonctionnement des moyens d'alimentation en tension CV requise par un signal d'arrêt lorsque la tension du réseau d'alimentation électrique BA ou la 25 tension fournie par les moyens d'alimentation en tension CV est inférieure à un second seuil choisi. On comprendra que l'objectif est ici de continuer à alimenter en énergie les moyens de contrôle MC pendant la durée prédéfinie, consécutivement à la détection d'une importante chute de tension sur le 30 réseau de bord BA (et donc consécutivement à la génération d'un signal d'arrêt), de sorte qu'ils disposent de suffisamment de temps après l'arrêt du fonctionnement des moyens d'alimentation en tension CV pour effectuer des actions utiles lors de la prochaine mise en fonctionnement de l'organe électronique OE, consécutive à la fin de cette chute de tension sur le réseau de bord BA. La durée prédéfinie peut, par exemple, être comprise entre environ 10 ps et environ 1 ms.
La valeur du premier seuil est typiquement choisie en fonction de la tension d'alimentation Vcc des moyens de contrôle MC, laquelle est en général de l'ordre de 5 V ou 3,3 V. Elle est en outre choisie de sorte que la tension auxiliaire minimale (en fin de durée prédéfinie) soit suffisante quelles que soient les conditions de fonctionnement de l'organe électronique OE et en particulier quelle que soit la température ambiante. Dans l'exemple de réalisation non limitatif illustré, les moyens d'alimentation auxiliaire MA sont intercalés entre la sortie d'alimentation en tension Vcc des moyens d'alimentation en tension CV et l'entrée d'alimentation en tension des moyens de contrôle MC. Ce mode de réalisation est destiné à permettre la constitution d'une réserve d'énergie électrique à partir de l'énergie électrique qui est fournie par les moyens d'alimentation en tension CV, lorsque la tension Vcc qu'ils délivrent est supérieure à un troisième seuil choisi. Comme illustré, dans ce mode de réalisation non limitatif, les moyens d'alimentation auxiliaire MA peuvent comprendre un condensateur CD monté en dérivation de manière à ce que la tension à ses bornes soit de l'ordre de Vcc en phase de charge (ou de constitution de réserve d'énergie électrique) et propre à se décharger en délivrant une tension auxiliaire qui est décroissante et supérieure au second seuil choisi pendant au moins la durée prédéfinie. On notera que ce condensateur CD peut être de type polarisé, notamment lorsqu'il doit présenter une capacité élevée. Mais, cela n'est pas obligatoire. On notera également, comme illustré, que les moyens d'alimentation auxiliaire MA peuvent également comprendre une diode Dl montée en série en aval de la sortie d'alimentation des moyens d'alimentation en tension CV et en amont de l'une des deux bornes du condensateur CD, de telle sorte que le courant issu des moyens d'alimentation en tension CV puisse circuler vers les moyens de contrôle MC et que le courant issu du condensateur CD soit contraint de circuler vers les moyens de contrôle MC pour les alimenter, et non vers les moyens d'alimentation en tension CV. Dans l'exemple de réalisation non limitatif illustré, les moyens d'alimentation auxiliaire MA sont externes aux moyens de contrôle MC et aux moyens d'alimentation en tension CV. Mais, cela n'est pas obligatoire. En effet, ils pourraient être implantés dans les moyens de contrôle MC ou bien dans les moyens d'alimentation en tension CV. Par ailleurs, dans l'exemple de réalisation non limitatif illustré, les moyens d'alimentation auxiliaire MA sont connectés à la sortie d'alimentation des moyens d'alimentation en tension CV et à l'entrée d'alimentation des moyens de contrôle MC. Mais, cela n'est pas obligatoire. En effet, ils pourraient être indépendants des moyens d'alimentation en tension CV et/ou connectés à une entrée auxiliaire dédiée des moyens de contrôle MC.
De même, d'autres regroupements fonctionnels peuvent être réalisés à l'intérieur d'un même sous-ensemble physique. Ainsi, on peut par exemple envisager d'intégrer une partie au moins des moyens d'alimentation en tension CV dans les moyens d'interfaçage IN. On notera que le signal d'arrêt peut être déterminé par un circuit analogique de comparaison CA chargé de comparer la tension du réseau d'alimentation électrique BA ou la tension fournie par les moyens d'alimentation en tension CV avec le second seuil, éventuellement avec un hystérésis, éventuellement faible. Comme illustré non limitativement ce circuit analogique de comparaison CA peut par exemple être intégré dans les moyens d'interfaçage IN. Mais, dans une variante, le signal d'arrêt pourrait être délivré par une machine d'état intégrée aux moyens d'interfaçage IN, et prenant en compte l'état du réseau R.
Dans une autre variante, le signal d'arrêt pourrait être fourni par le réseau R aux moyens d'interfaçage IN ou aux moyens d'interfaçage IN et aux moyens de contrôle MC, sous la forme d'une information signalant la chute imminente ou le début de la chute de la tension du réseau d'alimentation BA.
Dans l'exemple non limitatif illustré, les moyens d'interfaçage IN comprennent des moyens de comparaison CA agencés pour comparer à un second seuil choisi la valeur de la tension qui est fournie par le réseau d'alimentation BA, afin de délivrer sur une sortie SI un signal d'arrêt qui est destiné à interdire le fonctionnement des moyens d'alimentation en tension CV lorsque cette tension est inférieure au second seuil choisi, éventuellement avec un hystérésis, éventuellement faible. On notera que dans une variante non représentée, les moyens de comparaison CA pourraient être agencés pour comparer au second seuil choisi la valeur de la tension qui est fournie par les moyens d'alimentation en tension CV. Le second seuil est par exemple choisi en fonction de la tension qui est normalement fournie par le réseau d'alimentation BA, et notamment par sa batterie lorsqu'il en comprend une, laquelle est par exemple de l'ordre de 12 V. Dans l'exemple non limitatif illustré, la sortie SI des moyens d'interfaçage IN est connectée à une entrée des moyens d'alimentation en tension CV et à une entrée des moyens de gestion MG de manière à leur communiquer chaque signal d'arrêt.
Les moyens de gestion MG sont ainsi avertis de l'imminence de l'arrêt de fonctionnement des moyens d'alimentation en tension CV. La réception d'un signal d'arrêt (quelle qu'en soit l'origine) constitue pour les moyens de gestion MG un déclencheur d'action(s) de mise en attente (de redémarrage) qu'ils vont devoir effectuer pendant la durée prédéfinie afin de faciliter un redémarrage dans de bonnes conditions d'une partie au moins de l'organe électronique 0E. On notera que la (ou les) action(s) à effectuer peu(ven)t être soit prédéfinie(s) (ou programmée(s)), soit déterminée(s) en temps réel par les moyens de gestion MG en fonction de la situation en cours.
Tout type d'action utile au redémarrage de l'organe électronique OE peut être envisagé. Ainsi, une action de mise en attente peut consister à générer une commande destinée à provoquer la génération d'un signal destiné à ordonner l'arrêt du fonctionnement des moyens d'interfaçage IN. Cette action peut par exemple consister à adresser un message de commande au deuxième module M2 lui ordonnant d'adresser aux moyens d'interfaçage IN un signal de commande dont l'état requiert un arrêt de fonctionnement immédiat, avant que la tension Vcc ne soit plus délivrée, afin d'éviter que les moyens d'interfaçage IN n'appliquent des tensions erratiques sur le réseau R. Une autre action de mise en attente peut consister à générer une commande destinée à provoquer la génération d'un signal qui est destiné à ordonner l'arrêt du fonctionnement d'au moins un équipement électrique EEj externe piloté par le troisième module de pilotage M3 des moyens de contrôle MC, en fonction d'éventuelle(s) contrainte(s) (notamment dans le domaine sécuritaire). Cette action peut par exemple consister à adresser un message de commande au troisième module de pilotage M3 lui ordonnant d'adresser à l'un au moins des équipements électriques EEj qu'il pilote un signal de commande dont l'état requiert un arrêt de fonctionnement immédiat. Par exemple, ceci peut permettre d'arrêter le moteur d'un lève-vitre pendant la chute de tension du réseau d'alimentation de bord, de façon à réduire la consommation de courant et donc réduire l'amplitude et la durée de cette chute, sans effet majeur pour le client (ou organe) si celui-ci est en phase de redémarrage et que la chute est de courte durée, ces deux conditions étant d'ailleurs en général remplies. Une autre action de mise en attente peut consister à générer une commande destinée à provoquer le stockage (au moins local) d'informations, par exemple définissant l'état dans lequel se trouve l'organe électronique OE (et plus précisément ses modules M1 à M3) avant qu'il ne soit plus alimenté en tension. Une autre action de mise en attente peut consister à générer une commande destinée à provoquer la génération d'une ou plusieurs commandes protocolaires destinées à permettre le redémarrage d'une communication en cours avec le réseau R. Cette action peut par exemple consister à adresser un message de commande au premier module de communication M1 lui ordonnant d'adresser au réseau R, via les moyens d'interfaçage IN, des messages protocolaires et/ou d'entreprendre des actions locales qui seront utiles au rétablissement de la communication juste après la fin de la chute de tension. Il peut par exemple s'agir de messages de mise en veille à l'attention d'autres organes OE ou de mémorisation du type du message en cours de circulation sur le réseau R au moment de la chute de tension. Une autre action de mise en attente peut consister à générer une commande destinée à provoquer la génération d'un signal destiné à avertir le réseau de l'arrêt provisoire de fonctionnement de l'organe électronique 0E. Cette action peut par exemple consister à adresser un message de commande au premier module de communication M1 lui ordonnant d'adresser au réseau R, via les moyens d'interfaçage IN, un message signalant l'arrêt provisoire de fonctionnement de l'organe électronique 0E. Par exemple, dans le cas de la commande d'une serrure de porte pendant un redémarrage, cela peut consister à abandonner l'actionnement de cette serrure en le signalant sur le réseau R, de façon à ce que cette commande soit émise à nouveau au plus vite, une fois la chute de tension du réseau d'alimentation de bord BA terminée. Une autre action de mise en attente peut consister à générer une commande destinée à provoquer une réduction immédiate de la consommation électrique des moyens de contrôle MC en fonction de leur type, comme indiqué précédemment à titre d'exemple. Une autre action de mise en attente peut consister à générer une commande destinée à provoquer un arrêt du fonctionnement des moyens de contrôle MC, afin de provoquer un arrêt correct du fonctionnement de l'organe électronique 0E. On notera qu'une ou plusieurs des actions précitées (voire même toutes) peuvent être effectuées, éventuellement dans l'ordre utilisé pour les décrire. Par ailleurs, les actions décrites ci-avant ne sont que des exemples illustratifs. La liste d'actions proposée est donc non limitative, et d'autres types d'action peuvent être envisagés. On notera également que dans l'exemple de réalisation non limitatif illustré, les moyens de gestion MG font partie des moyens de contrôle MC. Mais, cela n'est pas obligatoire. Ils pourraient en effet être externes aux moyens de contrôle MC tout en étant connectés à ces derniers (MC). Ainsi, on pourrait envisager que le dispositif D comporte un boîtier logeant les moyens de gestion MG et les moyens d'alimentation auxiliaire MA, et destiné à être logé dans l'organe électronique OE ou bien à être connecté à ce dernier (0E). Les moyens de gestion MG peuvent donc être réalisés sous la forme de circuits électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou d'une combinaison de circuits électroniques et de modules logiciels. On notera également, bien que cela ne soit pas illustré sur l'unique figure, que le dispositif D peut éventuellement comprendre des moyens de tirage à une valeur de tension, par exemple nulle, implantés sur la liaison électrique qui relie la sortie SI des moyens d'interfaçage IN aux moyens de gestion MG. Ces moyens de tirage à une valeur de tension sont destinés à mettre en forme le signal d'arrêt de manière à le rendre exploitable par les moyens de gestion MG. En effet, lorsque les moyens d'alimentation en tension CV sont contraints de s'arrêter de fonctionner, notamment consécutivement à la réception d'un signal d'arrêt, cela peut induire une haute impédance qui nécessite un tirage à une valeur de tension choisie. A titre d'exemple non limitatif, les moyens de tirage à une valeur de tension peuvent se présenter sous la forme d'une résistance de tirage à la masse, c'est-à-dire imposant une tension nulle en cas de haute impédance sur la sortie SI. L'invention permettant notamment de prolonger pendant une durée prédéfinie le fonctionnement des moyens de contrôle MC d'un organe électronique OE, elle permet donc d'effectuer des actions locales, d'une part, assurant un arrêt de cet organe électronique OE dans un état logique qui lui permettra de redémarrer correctement et de reprendre son état logique avant la chute de tension, et éventuellement d'autre part, d'alerter les autres organes électroniques du réseau qui sont concernés par cet arrêt de fonctionnement. Par conséquent, l'invention permet d'améliorer à faible coût le fonctionnement, les prestations et l'interopérabilité d'organes électroniques d'un réseau de communication pendant les phases de redémarrage. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de contrôle et d'organe électronique communicant décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après.