FR2949615A1 - Dispositif de raccordement electrique particulierement adapte aux panneaux solaires electriques ou a d'autres producteurs d'energie - Google Patents

Abstract

Dispositif de raccordement électrique, notamment pour panneau solaire électrique, ce dispositif comprenant un boîtier relativement plat (1) refermé par un couvercle et renfermant au moins deux pistes conductrices sur lesquelles peuvent venir se fixer des composants électroniques, le boîtier (1) comportant : • au moins une diode première (D , D , D , D ) montée chacune en parallèle avec un groupe de N cellules photovoltaïques (a, b, c, d) respectif, ces diodes premières (D , D , D , D ) étant reliées entre elles en série ; et • au moins une diode supplémentaire (D , D ) montée chacune en parallèle avec au moins une paire de diodes premières (D , D et D , D ), ces diodes supplémentaires (D , D ) étant reliées entre elles en série ; de cette façon, en cas de dysfonctionnement d'au moins deux groupes de cellules photovoltaïques, la diode supplémentaire (D , D ) dérive le courant traversant les diodes premières (D , D , D , D ) en série.

Description

10 La présente invention a pour objet un dispositif de raccordement électrique particulièrement adapté aux panneaux solaires électriques ou à d'autres producteurs d'énergie.

D'une manière générale, les panneaux solaires électriques sont composés de 15 cellules réagissant à la chaleur du soleil et produisant un courant électrique sous son effet.

Ces cellules sont tenues entre des couches de verre ou de plastique transparent et elles sont reliées par un réseau de pistes en général étamées qui rassemble le 20 courant de chacune d'entre elles.

Ces pistes sont rassemblées sur un des bords des panneaux et servent au raccordement électrique des panneaux solaires entre eux ou avec un élément extérieur. Les pistes rassemblées au bord des panneaux comportent usuellement un pôle positif, un pôle négatif et une ou plusieurs autres pistes qui sont raccordées aux pistes des pôles positifs et négatifs par une diode.

30 Ce sont ces pistes qu'il faut pouvoir raccorder à un ou des câbles pour alimenter un appareil ou pour les connecter aux pistes de panneaux voisins de 1 25 façon à mettre en série ou en parallèle les pôles positifs et négatifs de plusieurs panneaux et de drainer ainsi le courant produit par une rangée de panneaux vers un collecteur de puissance ainsi rassemblée.

Chaque panneau est équipé d'un boîtier de connexion usuellement collé sur sa surface.

Les boîtiers de connexion connus dont le fond est ouvert sont usuellement collés à la surface du module de panneau solaire et les pistes sortant du module passent par la découpe du fond pour être raccordées sur un bornier contenu dans ledit boîtier.

Ces borniers permettent de connecter entre deux bornes des diodes dont les pattes ont dû être courbées et de connecter les câbles des polarités positives et 15 négatives qui sortent du boîtier.

Dans certains modèles de boîtiers connus, toutes les connexions internes sont soudées avec tous les problèmes connus des défauts de soudure, des ruptures dues aux vibrations et aux chocs ou des soudures sèches. En outre, les soudures traditionnelles à l'étain fondent à des températures peu élevées.

Dans d'autres borniers, les bornes font intervenir des éléments de conduction 25 composés en alliage cuivreux pour la bonne conduction électrique et d'autres éléments de serrage élastique en acier à ressort qui les rendent coûteux à fabriquer et encombrants.

En outre, l'entrée des câbles dans ces boîtiers se fait par des presse-étoupe 30 traditionnels à serrage par bague filetée. 20 On comprend que l'assemblage de ces boîtiers, qui force à passer les câbles dans les presse-étoupe pour les connecter au boîtier sans préparation extérieure possible, puis à serrer les presse-étoupe pour garantir l'étanchéité, est long à assembler et laisse la garantie de l'étanchéité dépendante de l'action de l'opérateur de montage.

On comprend aussi que les borniers, s'ils présentent un organe de connexion en forme de douille, forcent à plier et couper à mesure les pattes des diodes qu'on doit mettre à cheval entre deux bornes voisines.

Les boîtiers traditionnels présentent aussi des problèmes d'encombrement notamment lorsque l'on veut les utiliser sur des modules double face, par exemple où toute la surface du module est utile pour recevoir l'ensoleillement et où le boîtier doit être autant que possible encastré dans le profil en aluminium qui encadre le module.

Dans ce cas, le boîtier doit évidemment être le plus compact possible tout en gardant la possibilité d'ouvrir le couvercle pour donner, en situation d'installation définitive, accès aux diodes qu'on peut être amené à changer.

Dans le but de résoudre ces problèmes, le Demandeur a proposé, dans une demande de brevet FR 06 08984, un dispositif de connexion électrique comprenant un boîtier relativement plat refermé par un couvercle et renfermant des pistes conductrices sur lesquelles peuvent venir se fixer des composants électroniques, ces pistes conductrices comportant au moins deux éléments de connexion sur chacun desquels peut venir se connecter l'élément conducteur d'un câble électrique passant au travers d'orifices prévus dans le boîtier.

Ce dispositif comprend au moins deux pistes conductrices rigides réalisées par découpe et pliage d'une bande en matière électriquement conductrice, chacune de ces pistes étant réalisée en une seule et même pièce et comportant une plage de liaison, un organe de connexion rapide d'un élément conducteur d'un appareil électrique sur lequel est posé le boîtier, un élément d'ancrage constitué par au moins une première languette découpée sur le bord latéral de la plage de liaison et repliée à angle droit de manière à pouvoir s'engager à force dans une cavité formée dans le boîtier, un élément de connexion à engagement à force constitué par une seconde languette découpée sur un bord latéral de ladite plage et repliée à angle droit à l'opposé de l'élément d'ancrage et une broche de connexion sur laquelle peut s'engager une cosse de connexion. Une fois fixées dans le boîtier, les deux pistes s'étendent parallèlement l'une à l'autre avec les deux éléments de connexion en regard l'un de l'autre de manière à pouvoir y engager à force les deux pattes conductrices coaxiales d'un composant électronique tel que, par exemple, une diode. Grâce à ces dispositions, on obtient un dispositif de connexion de faibles dimensions, réalisable industriellement à des cadences de production élevées et à très faibles coûts.

Le boîtier et le couvercle peuvent être respectivement réalisés en une seule pièce de matière plastique moulée. Les pistes conductrices, réalisées chacune en une seule et même pièce, peuvent être identiques et peuvent être engagées à force dans le boîtier au moyen d'un outillage automatisé. Les composants électroniques peuvent être fixés, sans soudure et sans contrainte mécanique risquant de les détériorer, sur les couples d'élément de connexion au moyen de systèmes de préhension automatiques classiques.

Par ailleurs, l'assemblage du couvercle sur le boîtier doit être étanche. A cet effet, le Demandeur a prévu que le couvercle pourra comprendre au niveau de son contact avec le bord supérieur du boîtier une gorge périphérique contenant un joint d'étanchéité par exemple en élastomère.30 Pour satisfaire aux exigences des normes en vigueur, cette étanchéité doit être efficace notamment lors d'un lavage au jet du boîtier tout en permettant une évacuation d'eau susceptible de s'être introduite accidentellement dans le boîtier. En conséquence, il est prévu, de préférence au niveau d'un point bas du couvercle, un évasement de la gorge s'étendant autour du joint et débouchant à l'extérieur au niveau d'un rebord du couvercle venant en retour contre la paroi latérale du boîtier. 10 Bien entendu, ce problème d'étanchéité se pose également au niveau des passages de câble au travers du boîtier. Habituellement, on utilise à cet effet un passage de câble équipé d'une presse-étoupe, c'est-à-dire d'un dispositif relativement complexe et donc coûteux. 15 Le Demandeur a proposé de résoudre ce problème d'une façon simple, peu coûteuse et néanmoins efficace, en prévoyant, pour le passage de chacun des câbles, une encoche comprenant deux bords parallèles et un fond incurvé, cette encoche étant réalisée dans la paroi latérale et débouchant au niveau de la 20 bordure supérieure du boîtier. Cette encoche est délimitée par une surface portant une gorge longitudinale débouchant dans la bordure supérieure du boîtier au droit du joint d'étanchéité du couvercle lorsque celui-ci est assemblé sur le boîtier.

25 Dans cette encoche est disposé un opercule en matière résiliente telle que de l'élastomère dont les bords sont engagés à force dans la gorge. Cet opercule comprend un orifice central de section inférieure à celle du câble dont il constitue le passage. Le bord supérieur de l'opercule dépasse légèrement en dehors de l'encoche de manière à venir porter sur le joint d'étanchéité lorsque 30 le boîtier est refermé par le couvercle.5 Grâce à ces dispositions, on obtient, grâce à un simple opercule facilement mis en place, une triple étanchéité câble/opercule - opercule/boîtier - opercule/couvercle avec une pression d'étanchéité parfaitement maîtrisée.

Par ailleurs, les cellules photovoltaïques d'un module solaire sont généralement reliées en série. Les règles en vigueur imposent de protéger un nombre N de cellules en série par une diode de protection en parallèle inverse. En cas de défaut d'une cellule (qui peut être ombragée ou présenter un défaut de soudure), celle ù ci peut devenir réceptrice par inversion de sa tension qui peut atteindre la somme des N-1 cellules en série avec elle. Le courant continuant à la traverser peut entraîner son échauffement et peut causer sa destruction.

La diode de protection "anti ù parallèle" ou "bypass" est mise en conduction en cas d'inversion de tension, ce qui permet de détourner le courant de l'ensemble des cellules comprenant une cellule ou un groupe de cellules défectueuses et donc d'éviter un échauffement de cellule destructif.

Toutefois, il s'avère que dans le type d'application précédemment évoqué 20 (panneau solaire électrique), l'utilisation de diodes du commerce, en raison de leur échauffement, se traduit par : • la limitation des puissances demandées par le marché en expansion ; ou par • le surdimensionnement des boîtiers afin de pouvoir notamment intégrer 25 des radiateurs coûteux et encombrants.

Afin de résoudre ce problème, l'invention propose donc d'incorporer dans le boîtier du dispositif de connexion : • au moins une diode première montée chacune en parallèle avec un 30 groupe de N cellules photovoltaïques respectif, ces diodes premières étant reliées entre elles en série ; et • au moins une diode supplémentaire montée chacune en parallèle avec au moins une paire de diodes premières, ces diodes supplémentaires étant reliées entre elles en série.

De cette façon, en cas de dysfonctionnement d'au moins deux groupes de cellules photovoltaïques, la diode supplémentaire dérive le courant traversant les diodes premières en série, ce qui permet avantageusement de réduire la puissance dissipée par chacune des diodes et donc d'augmenter le courant admissible dans le boîtier compte tenu de la contrainte selon laquelle les diodes admettent des niveaux de température jusqu'à un seuil maximum.

En outre, de manière préférentielle, selon une variante d'exécution, le dispositif selon l'invention peut comprendre un peigne de connexion comportant un support isolant, ainsi que des lyres élastiques disposées en ligne de façon à être chacune en regard d'une piste respective du boîtier.

De cette façon, les pistes du boîtier sont maintenues par le peigne à la suite d'une opération de "pincement" simple et rapide.

Un mode d'exécution de l'invention sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés dans lesquels :

La figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif de connexion selon l'invention ; La figure 2 est une vue de dessus du dispositif illustré figure 1 ;

Les figures 3 et 4 sont des coupes selon A/A et B/B de la figure 2 ; 30 La figure 5 est une vue de dessus du boîtier de la figure 1 ; La figure 6 est une coupe selon D/D de la figure 5 ;

La figure 7 est une coupe selon E/E de la figure 5 avec, en correspondance, une vue en coupe de l'opercule au travers duquel passe un câble ;

Les figures 8 et 9 sont des vues respectivement de derrière et de dessus du boîtier sans couvercle ; La figure 10 est une coupe selon A/A de la figure 9 ;

Les figures 11 et 12 sont des représentations schématiques du montage des cellules photovoltaïques et des diodes anti ù parallèles, l'une des cellules du montage représenté à la figure 12 ayant un dysfonctionnement ;

La figure 13 est une vue en coupe d'un peigne de connexion qui permet de maintenir par pincement les pistes d'un panneau sur les pistes du boîtier.

Dans cet exemple, le dispositif de connexion comprend un boîtier 1 comprenant un fond 2 présentant une forme trapézoïdale T dont la grande base est prolongée par une portion rectangulaire R et une paroi périphérique 3 dont la bordure supérieure 4 s'étend selon un parcours dont la forme résulte de la superposition de la forme rectangulaire R et d'une forme rectangulaire R' dont un côté correspond à la petite base de la forme trapézoïdale T du fond.

La portion de paroi qui s'étend à partir de chacun des deux petits côtés de la forme rectangulaire R du fond 2 comprend une encoche E de forme rectangulaire à fond arrondi, débouchant au niveau de la bordure supérieure.

Ces deux échancrures E sont destinées à permettre le passage des extrémités de deux câbles électriques C1, C2 munis de cosses de connexion CC.

Comme ceci est visible sur les figures 3 et 4, le fond 2 comprend dans une région adjacente à la petite base une fente longitudinale 6 destinée à permettre le passage de connecteurs 7 d'un circuit électrique porté par une plaque 8 d'un dispositif par exemple un module photovoltaïque sur lequel est fixé de façon étanche le boîtier 1.

Par ailleurs, le fond 2 du boîtier 1 comprend un étagement 9 servant de support à des pistes conductrices P1 à P4 qui s'étendent transversalement à l'intérieur du boîtier 1, ainsi que des cloisons transversales CL assurant une isolation électrique entre les pistes conductrices P1 à P4.

Le boîtier 1 est refermé par un couvercle de forme bombée 14 dont le contour est similaire à celui du boîtier 1 et qui comprend un rebord périphérique 15 muni d'une gorge longitudinale 16 disposée en regard de la bordure supérieure 4 de la paroi périphérique du boîtier 1. Cette gorge 16 renferme un joint d'étanchéité 17 en matière résiliente telle que de l'élastomère.

La fixation du couvercle 14 sur le boîtier 1 est assurée : d'une part, au moyen d'une charnière séparable constituée par une série d'orifices 18 formés dans un prolongement 19 de la paroi transversale du boîtier 1 au niveau de sa grande base, et de tenons 20 solidaires de la grande base du boîtier 1 qui s'engagent dans lesdits orifices 18 de manière à constituer la charnière ; et d'autre part, des crochets élastiques 21 qui s'étendent à partir du bord du couvercle 14 opposé à la charnière, perpendiculairement au plan général dudit couvercle 14 de manière à pouvoir s'encliqueter dans des orifices 22 correspondants, prévus dans le boîtier 1.

La position des orifices 18, des tenons 20, des crochets 21 et des orifices 22 est prévue de manière à ce qu'en position fermée et verrouillée du couvercle 14 sur le boîtier 1 (obtenue en fin de course de basculement du couvercle 14 sur le boîtier 1) la pression d'étanchéité exercée sur le joint 17 par le rebord 4 du boîtier 1 soit homogène sur toute sa longueur.

Par ailleurs, le couvercle 14 comprend, au niveau de ses deux petits côtés opposés, deux prolongements à angle droit 23 destinés à assurer une protection des joints équipant les passages des câbles C1, C2 qui rentrent dans le boîtier 1. En outre, le couvercle 14 est rattaché au boîtier 1 par un lien qui assure son imperdabilité.

Le couvercle 14 est muni d'un évent 25 servant à éliminer les condensations 15 d'humidité qui pourraient se produire à l'intérieur du boîtier 1.

Cet évent 25 est réalisé grâce à un évasement 26 de la gorge 16 qui entoure le joint d'étanchéité 17 et qui réalise donc un parcours en chicane. L'orifice de sortie de ce cheminement est en outre protégé à l'extérieur par un écran 27 20 constitué par une protubérance du couvercle 14. Ainsi, cet évent 25 répond aux exigences en matière de lavage au jet sous pression : Le liquide de lavage ne pourra pas s'introduire à l'intérieur du boîtier 1.

Dans cet exemple, le boîtier 1 renferme un circuit électrique comportant quatre 25 pistes conductrices P1 à P4, à savoir : deux pistes d'extrémité P1, P4 et deux pistes centrales P2, P3.

Les pistes d'extrémité P1, P4 comprennent chacune une plage de liaison rectangulaire allongée 28 qui s'étend transversalement à l'intérieur du boîtier 1 30 de la grande base à la petite base.10 Cette plage de liaison (ou trace) 28 est prolongée latéralement par :

• Une première plage latérale, de forme rectangulaire, à angles abattus qui constitue une broche de connexion 29 sur laquelle peut s'engager une cosse équipant de façon classique un câble électrique C1, C2. • Une deuxième plage latérale 30 repliée à angle droit vers le fond du boîtier 1. Cette plage 30 qui présente un profil d'accrochage est destinée à venir s'engager à force dans une cavité prévue dans le fond du boîtier 1 de manière à assurer la fixation de la piste P1, P4 sur ledit fond. • Une troisième plage latérale 31 qui s'étend du bord de la piste opposé à la deuxième patte. Cette plage est repliée à angle droit en direction du couvercle 14 et est destinée à assurer une fixation sans soudure d'une patte conductrice d'un composant électronique ou d'une languette soudée sur circuit imprimé. A cet effet, elle comprend une échancrure en forme de V, 32 prolongée par une fente 33 munie de deux évasements successifs. • Des quatrième et cinquième plages latérales 34, 35 similaires aux deuxième et troisième plages 30, 31. • un peigne de connexion PIC comportant un support isolant 101 , ainsi que des lyres élastiques 100 disposées en ligne de façon à être chacune en regard d'une piste respective P1, P2, P3, P4 du boîtier 1, ce peigne PIC constituant un organe de connexion rapide à pincement.

Comme précédemment mentionné, les câbles électriques C1, C2 dont les cosses CC viennent se fixer sur les broches de connexion 29 passent au travers 25 des encoches E.

L'étanchéité au passage de ces encoches E est obtenue au moyen des dispositions suivantes : L'encoche E est délimitée par une surface (chant) portant une gorge longitudinale G débouchant dans la bordure supérieure du boîtier 1, au droit du joint d'étanchéité 17 en position assemblée du couvercle 14 sur le boîtier 1.

Dans cette encoche E est disposé un opercule O en matière résiliente telle que de l'élastomère dont les bords sont engagés à force dans la gorge G (l'épaisseur de l'opercule O étant légèrement supérieure à la largeur de la gorge G).

Cet opercule O comprend un orifice central OC dans lequel passe le câble C1, 10 C2, le diamètre de l'orifice O étant légèrement inférieur à celui du câble C1, C2.

Comme précédemment mentionné, le bord supérieur de l'opercule O dépasse légèrement en dehors de l'encoche de manière à venir exercer une pression sur le joint d'étanchéité 17 lorsque le boîtier 1 est refermé par le couvercle 14.

Dans cet exemple, les deux pistes centrales P2, P3 présentent une structure similaire à celle des pistes d'extrémité à la différence qu'elles ne comprennent pas de broche de connexion 29 et qu'en conséquence, la plage de liaison 28 s'en trouve raccourcie d'autant.

Grâce à la disposition des pistes P1 à P4 sur le fond du boîtier 1, on dispose de paires de plages latérales 31, 35 en regard, sur lesquelles il est possible de connecter sans soudure des composants électroniques selon un schéma de montage préétabli. 25 Selon un mode d'exécution particulier de l'invention, les pistes conductrices P1 à P4 pourront être fabriquées en laiton écroui ou en bronze ou un autre métal élastique conducteur découpé et plié sans avoir à utiliser deux matières différentes : l'une pour la conduction, l'autre pour l'élasticité. 15 20 30 Avantageusement, à titre d'exemple, tel que cela est représenté sur les figures 11 et 12, le boîtier 1 comporte : • des diodes premières D2, D3, D5, D6 montées chacune en parallèle avec un groupe de cellules photovoltaïques a, b, c, d respectif, ces diodes D2, 5 D3, D5, D6 étant reliées les unes aux autres en série ; • des diodes secondaires D1, D4 montées chacune en parallèle avec une paire de diodes D2, D3 et D5, D6 respective, ces diodes secondaires D1, D4 étant reliées les unes aux autres en série.

10 De cette façon, en cas de dysfonctionnement d'un groupe de cellules photovoltaïques, par exemple le groupe b, la diode D3 sera mise en conduction si la tension à ses bornes Vb devient négative.

La puissance dissipée dans la diode D3 est alors PD3 = i * VD3, i étant le 15 courant appelé par la charge et continuant à passer dans les autres groupes de cellules et VD3 est la tension de conduction de la diode D3 qui est de l'ordre de 0,6 V pour les diodes du commerce.

Si le groupe de cellules a se met en défaut, la puissance dissipée dans le boîtier 20 1 est doublée : PD2 + PD3 = i (VD2 + VD3)• En l'absence de la diode D1, les échauffements cumulés des diodes D2 et D3 dans le volume confiné du boîtier 1 conduisent à atteindre rapidement la température maximale admissible de jonction des diodes du commerce pour des valeurs de courant relativement faibles. La diode supplémentaire D1 dérivant le courant des deux diodes D2 et D3 permet de limiter la puissance dissipée pratiquement à PD1 = i * VD1 = PD3 = PD2.

30 En outre, de manière préférentielle, selon une variante d'exécution, tel que cela est représenté sur les figures 10 et 13, le dispositif selon l'invention peut 25 comprendre un peigne de connexion PIC comportant un support isolant 101, ainsi que des lyres élastiques 100 disposées en ligne de façon à être chacune en regard d'un organe de connexion rapide à pincement 102 prolongeant une piste respective Pl, P2, P3, P4 du boîtier 1. De cette façon, les pistes P1, P2, P3, P4 et les plages de liaison 28 sont maintenues par le peigne PIC à la suite d'une opération de "pincement" simple et rapide résultant d'un engagement en force dudit organe de connexion rapide 102 et dudit peigne PIC. 10 Plus précisément, le support isolant 101 du peigne de connexion PIC recouvre la partie supérieure des pinces constituant les lyres élastiques 100 de manière à ce qu'elles soient chacune disposées en regard d'un prolongement respectif 102 de la plage de liaison 28, ces prolongements 102 étant repliés à angle droit 15 vers le couvercle du boîtier 1.

Les pinces constituant les lyres élastiques 100 qui sont préférentiellement découpées dans une bande métallique ressort, sont conformées de manière à permettre l'engagement dudit prolongement 102 dans l'espace délimité par les 20 branches de la pince 100, le rappel élastique de ces branches au moyen d'une liaison déformable élastiquement ou de façon rémanente permettant de pincer ledit prolongement 102 sur lequel la piste souple (non représentée) d'un panneau est rabattue après une adaptation éventuelle de sa longueur. 25

Claims (9)

1. Revendications1. Dispositif de raccordement électrique, notamment pour panneau solaire électrique, ce dispositif comprenant un boîtier relativement plat (1) refermé par un couvercle (14) et renfermant au moins deux pistes conductrices (P1, P4) sur lesquelles peuvent venir se fixer des composants électroniques, le boîtier (1) étant caractérisé en ce qu'il comporte : • au moins une diode première (D2, D3, D5, D6) montée chacune en parallèle avec un groupe de N cellules photovoltaïques (a, b, c, d) 10 respectif, ces diodes premières (D2, D3, D5, D6) étant reliées entre elles en série ; et • au moins une diode supplémentaire (D1, D4) montée chacune en parallèle avec au moins une paire de diodes premières (D2, D3 et D5, D6), ces diodes supplémentaires (D1, D4) étant reliées entre elles en 15 série ; de cette façon, en cas de dysfonctionnement d'au moins deux groupes de cellules photovoltaïques, la diode supplémentaire (D1, D4) dérive le courant traversant les diodes premières (D2, D3, D5, D6) en série, ce qui permet avantageusement de réduire la puissance dissipée par chacune des diodes et 20 donc d'augmenter le courant admissible dans le boîtier (1) compte tenu de la contrainte selon laquelle les diodes admettent des niveaux de température jusqu'à un seuil maximum.
2. 2. Dispositif selon la revendication 1, 25 caractérisé en ce que les pistes conductrices (P1, P4) comprennent chacune une plage de liaison rectangulaire allongée (28) qui s'étend transversalement à l'intérieur du boîtier (1) de la grande base à la petite base ; cette plage de liaison (ou trace) (28) est prolongée latéralement par : • une première plage latérale, de forme rectangulaire, à angles abattus 30 qui constitue une broche de connexion (29) sur laquelle peut 15s'engager une cosse équipant de façon classique un câble électrique (C1, C2) • une deuxième plage latérale (30) repliée à angle droit vers le fond du boîtier (1) ; cette plage (30) qui présente un profil d'accrochage est destinée à venir s'engager à force dans une cavité prévue dans le fond du boîtier (1) de manière à assurer la fixation de la piste (P1, P4) sur ledit fond ; • une troisième plage latérale (31) qui s'étend du bord de la piste opposé à la deuxième patte ; cette plage est repliée à angle droit en direction du couvercle (14) et est destinée à assurer une fixation sans soudure d'une patte conductrice d'un composant électronique ou d'une languette soudée sur circuit imprimé. • des quatrième et cinquième plages latérales (34, 35) similaires aux deuxième et troisième plages (30, 31).
3. 3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que les languettes comprennent une échancrure en forme de V, (32) prolongée par une fente (33) munie de deux évasements successifs.
4. 4. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que le boîtier (1) est refermé par un couvercle de forme bombée (14) dont le contour est similaire à celui du boîtier (1) et qui comprend un rebord périphérique (15) muni d'une gorge longitudinale (16) disposée en regard de la bordure supérieure (4) de la paroi périphérique du boîtier (1) ; cette gorge (16) renferme un joint d'étanchéité (17) en matière résiliente telle que de l'élastomère ; la fixation du couvercle (14) sur le boîtier (1) est assurée : - d'une part, au moyen d'une charnière séparable constituée par une série d'orifices (18) formés dans un prolongement (19) de la paroi transversale du boîtier (1) au niveau de sa grande base, et de tenons (20) solidaires de lagrande base du boîtier (1) qui s'engagent dans lesdits orifices (18) de manière à constituer la charnière ; et d'autre part, des crochets élastiques (21) qui s'étendent à partir du bord du couvercle (14) opposé à la charnière, perpendiculairement au plan général dudit couvercle (14) de manière à pouvoir s'encliqueter dans des orifices (22) correspondants, prévus dans le boîtier (1).
5. 5. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que le couvercle (14) est muni d'un évent (25) servant à éliminer les condensations d'humidité qui pourraient se produire à l'intérieur du boîtier (1) ; cet évent (25) est réalisé grâce à un évasement (26) de la gorge (16) qui entoure le joint d'étanchéité (17) et qui réalise donc un parcours en chicane ; l'orifice de sortie de ce cheminement est en outre protégé à l'extérieur par un écran (27) constitué par une protubérance du couvercle (14).
6. 6. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé en ce qu'une portion de la paroi du boîtier (1) comprend une encoche (E) qui est destinée à permettre le passage des extrémités de deux câbles électriques (C1, C2) munis de cosses de connexion (CC) qui viennent se fixer sur les broches de connexion (29), et passent au travers des encoches (E) ; l'encoche (E) est délimitée par une surface (chant) portant une gorge longitudinale (G) débouchant dans la bordure supérieure du boîtier (1), au droit du joint d'étanchéité (17) en position assemblée du couvercle (14) sur le boîtier (1) ; en ce que dans cette encoche (E) est disposé un opercule (0) en matière résiliente telle que de l'élastomère dont les bords sont engagés à force dans la gorge (G), l'épaisseur de l'opercule (0) étant légèrement supérieure à la largeur de la gorge (G) ; en ce que cet opercule (0) comprend un orifice central (OC) dans lequel passe le câble (C1, C2), le diamètre de l'orifice (0) étant légèrement inférieur à celui du câble (C1, C2) ; et en ce que le bord supérieur de l'opercule (0) dépasse légèrement en dehors de l'encoche demanière à venir exercer une pression sur le joint d'étanchéité (17) lorsque le boîtier (1) est refermé par le couvercle (14).
7. 7. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend un peigne de connexion (PIC) comportant un support isolant (101), ainsi que des lyres élastiques (100) disposées en ligne de façon à être chacune en regard d'un organe de connexion rapide à pincement (102) prolongeant une piste respective (P 1, P2, P3, P4) du boîtier (1) ; de cette façon, les pistes (P1, P2, P3, P4) et les plages de liaison (28) sont maintenues par le peigne (PIC) à la suite d'une opération de "pincement" simple et rapide résultant d'un engagement en force dudit organe de connexion rapide (102) et dudit peigne (PIC).
8. 8. Dispositif selon la revendication 7, caractérisé en ce que le support isolant (101) du peigne de connexion (PIC) recouvre la partie supérieure des pinces constituant les lyres élastiques (100) de manière à ce qu'elles soient chacune disposées en regard d'un prolongement respectif (102) de la plage de liaison (28), ces prolongements (102) étant repliés à angle droit vers le couvercle du boîtier (1).
9. 9. Dispositif selon l'une des revendications 7 et 8, caractérisé en ce que les pinces constituant les lyres élastiques (100) qui sont découpées dans une bande métallique ressort, sont conformées de manière à permettre l'engagement dudit prolongement (102) dans l'espace délimité par les branches de la pince (100), le rappel élastique de ces branches au moyen d'une liaison déformable élastiquement ou de façon rémanente permettant de pincer ledit prolongement (102) sur lequel la piste souple d'un panneau est rabattue après une adaptation éventuelle de sa longueur.