L'invention concerne un système d'accrochage entre un premier élément tubulaire s'étendant verticalement et au moins un deuxième élément tubulaire ou structurel s'étendant sensiblement perpendiculairement au premier. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Il existe de nombreux dispositifs destinés à loger, contenir, traiter ou encore nourrir des animaux, notamment encornés, dispositifs qui comprennent communément une structure à base d'éléments tubulaires et/ou d'éléments structurels fixés les uns aux autres. On peut citer, notamment, les cornadis, les mangeoires, les râteliers, les stalles, les parcs de triage, les logettes ou encore les couloirs de contention. Ces structures comprennent généralement des éléments tubulaires assemblés perpendiculairement les uns aux autres par des systèmes d'accrochage, ou, de manière analogue, des éléments tubulaires sur lesquels sont assemblés des éléments structurels. Ces systèmes ont usuellement recours à des brides ou équerres que l'on vient souder sur un des éléments tubulaires, un poteau vertical notamment, les brides soudées définissant des ouvertures dans lesquelles on vient insérer et bloquer en position moins un autre élément tubulaire, horizontal notamment. Ces systèmes d'accrochage sont efficaces et fiables, mais ne sont pas dénués d'inconvénients. En effet, la soudure des brides ou équerres est une étape longue et fastidieuse, qui se fait généralement en atelier avant livraison du dispositif au client final. En outre, la fixation de la bride ou équerre par soudure est définitive, ce qui oblige à devoir décliner chaque type d'élément tubulaire selon le nombre et la configuration de la ou des brides ou équerres nécessaires, afin de pouvoir proposer au client, pour chaque élément tubulaire de dimensionnement donné, différents types de montage (éléments tubulaires avec des brides ou équerres à différentes hauteurs, éléments tubulaires à brides ou équerres permettant de fixer un ou plusieurs éléments tubulaires, éléments tubulaires avec plusieurs brides ou équerres à des hauteurs différentes...). BUT DE L'INVENTION L'invention a alors pour but de remédier à ces inconvénients, en proposant un nouveau type de système d'accrochage pour structure comprenant des éléments tubulaires et éventuellement aussi structurels, système qui soit plus simple à fabriquer, qui soit également plus flexible dans sa mise en oeuvre, plus facile à monter, et/ou qui puisse permettre, notamment, un accrochage à façon des éléments entre eux sans multiplier les types de composants. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet un système d'accrochage entre un premier élément tubulaire s'étendant verticalement et au moins un deuxième élément, tubulaire ou structurel, s'étendant sensiblement perpendiculairement au premier. Conformément à l'invention, ce système d'accrochage comprend une chape de forme substantiellement en U comprenant une branche centrale reliant deux branches latérales respectivement supérieure et inférieure. Les branches latérales sont munies d'ouvertures de passage à l'aplomb l'une de l'autre afin de recevoir le premier élément tubulaire. La branche centrale est munie d'au moins une ouverture auxiliaire destinée à recevoir des moyens de serrage de la chape sur le premier élément tubulaire. L'une au moins des branches latérales est également munie d'au moins une ouverture additionnelle destinée à recevoir des moyens de fixation dudit au moins deuxième élément tubulaire ou structurel. On comprend dans l'invention par élément structurel un élément qui n'a pas la structure creuse d'un tube, et qui peut, par exemple, être une plaque plane ou non apte à servir de paroi afin de délimiter une cavité, comme on peut en trouver dans les mangeoires par exemple, ou tout autre composant participant fonctionnellement à la structure.
On peut, avec le système d'accrochage selon l'invention, fixer le ou les deuxièmes éléments (tubulaires ou structurels) au niveau d'au moins une de leurs extrémités, ce qui correspond aux montages les plus courants, mais on peut aussi les fixer au niveau de toute zone entre chacune de leurs extrémités. Ce système d'accrochage est très avantageux à plus d'un titre. En effet, la chape qui permet l'assemblage des deux éléments tubulaires entre eux, ou entre un élément tubulaire et un élément structurel, n'est plus soudée à un élément: on évite ainsi les étapes de soudure de brides ou équerres qui étaient obligatoires dans les solutions antérieures. Cette chape, selon l'invention, est apte à coopérer, lors du montage, avec des moyens de serrage, qui seront détaillés plus loin, qui permettent le réglage à façon du positionnement vertical de la chape le long du premier élément tubulaire. Ce n'est plus nécessairement un opérateur spécialisé en soudure qui peut monter la chape sur le premier élément tubulaire, selon un positionnement défini à l'avance, mais tout opérateur sans qualification particulière : il peut s'agir du client final, sur le lieu même de l'utilisation du dispositif utilisant la structure tubulaire, et le positionnement de la chape sur le premier élément tubulaire peut alors être choisi lors du montage in situ, il n'est plus imposé au départ. Par ailleurs, selon, notamment, le type de chape et le nombre d'ouvertures additionnelles prévues, on peut monter un ou plusieurs deuxièmes éléments (tubulaires ou structurels) sur le premier avec cette chape selon des directions différentes, là encore de façon très flexible : l'invention autorise ainsi de livrer des éléments tubulaires et éventuellement structurels, ainsi que des chapes en kit , ce qui rend leur transport plus facile, réduit considérablement le travail en atelier, et diminue sensiblement le nombre d'éléments tubulaires différents en catalogue. Tout ou partie du montage de la structure peut ainsi se faire après livraison au client, sur le site même où la structure est destinée à être utilisée, de façon extrêmement souple et modulaire.
BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, concernant deux modes de réalisation particuliers non limitatifs, en référence aux figures annexées où : - la figure 1 est une vue en perspective de la chape du système d'accrochage selon un premier mode de réalisation ; - les figures 2 et 3 sont des vues selon deux perspectives différentes de la chape de la figure 1 en position de montage sur un premier élément tubulaire vertical ; - les figures 4 et 5 sont des vues respectivement de dessus et latérale d'une chape d'un système d'accrochage selon un second mode de réalisation ; - la figure 6 est une vue en perspective d'une portion de mangeoire pour animaux, utilisant le système d'accrochage de l'invention avec la chape conforme aux figures 1 à 3 pour fixer des deuxièmes éléments tubulaires et structurels horizontaux à un premier élément tubulaire vertical. L'ensemble des figures est schématique et ne respecte pas nécessairement l'échelle entre les différents composants représentés afin d'en faciliter la lecture, chaque élément représenté conservant la même référence dans l'ensemble des figures. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Les figures 1 à 3 et 6 concernent un premier mode de réalisation du système d'accrochage selon l'invention. Ce système 1 comprend une chape 2 de forme sensiblement en U, et qui comprend une branche centrale 20 reliant deux branches latérales, à savoir une branche supérieure 21 et une branche inférieure 22. La chape 2 est métallique, et a été obtenue par pliage et découpe d'une plaque de tôle. On comprend dans tout le texte de la demande par haut , bas , supérieur ou inférieur des indications de positionnement correspondant aux représentations des figures et aux positionnements des divers composants en position de montage. Naturellement, ces indications sont destinées à faciliter la description desdits composants, sans être limitatives. La chape 2 présente une symétrie par rapport à un plan passant entre les deux branches latérales 21,22 et parallèle à celles-ci. La branche supérieure 21 et la branche inférieure 22 sont planes et présentent ici une forme sensiblement triangulaire. Elles sont munies chacune d'au moins une ouverture additionnelle 3, les ouvertures additionnelles 3 des deux branches étant à l'aplomb les unes des autres. Dans ce mode de réalisation, on voit des figures 1 à 3 que chacune des branches latérales 21,22 a deux ouvertures additionnelles, que ces ouvertures ont une forme sensiblement oblongue et qu'elles sont disposées au voisinage de chacun des deux coins extérieurs de chacune des branches, les axes longitudinaux X,X' (figure 3) de ces ouvertures 3 faisant un angle entre eux : la disposition et la forme de ces ouvertures, comme détaillé plus loin au vu de la figure 6, permet d'accrocher plusieurs éléments tubulaires 7,7' et structurels 10,10' horizontaux à un seul élément vertical 6, selon deux directions différentes. De façon plus générale, selon l'invention, au moins une branche latérale 21,22 de la chape 2 est munie d'une pluralité d'ouvertures additionnelles 3, afin de permettre l'accrochage de plusieurs deuxièmes éléments 7,7' de directions différentes au premier élément tubulaire 6 (figures 2,6), ou d'un seul deuxième élément selon plusieurs directions possibles. Les moyens de fixation représentés aux figures 1 et 2 sont sous forme de goupilles 4 aptes à traverser au moins deux ouvertures additionnelles 3 à l'aplomb l'une de l'autre de la chape 2 et des ouvertures pratiquées à l'extrémité du ou des deuxième(s) élément(s) tubulaire(s) 7,7'. Alternativement, les goupilles peuvent être remplacées par des tirants, qui permettent de fixer une pluralité de deuxièmes éléments tubulaires 7,7',10,10' à des hauteurs différentes sur un même premier élément 6 (figure 6). Ici, aux figures 1 et 2, on a muni la goupille 4 d'une chaînette 41 passant par l'une des ouvertures 3 et fixée sur la paroi inférieure de la branche supérieure 22 afin d'éviter de faire tomber et perdre la goupille 4 quand un opérateur est amené à la manipuler. Les branches inférieure 22 et supérieure 21 de la chape 2 sont également pourvues d'ouvertures de passage 5 à l'aplomb l'une de l'autre, disposées à proximité du troisième coin de la forme triangulaire de ces branches.
Ces ouvertures 5 sont ici de forme ronde, et adaptées pour recevoir un premier élément tubulaire 6 de section ronde, et qui est de diamètre légèrement inférieur à celui des ouvertures 5 afin de pouvoir faire glisser la chape 2 autour du premier élément tubulaire 6 sans frottement ni coincement jusqu'à son positionnement en hauteur désiré. Il est nécessaire ensuite de bloquer en position la chape 2 par rapport au premier élément tubulaire 6. Pour ce faire, la branche centrale 20 de la chape 2 comprend des ouvertures auxiliaires 8, qui reçoivent des moyens de serrage sous forme de boulons 9. Dans ce mode particulier de réalisation, au moins une des ouvertures auxiliaires 8 de la branche centrale 20 de la chape 2 est un prolongement de l'ouverture de passage 5 d'une branche latérale 21,22. Ici, ce sont les deux ouvertures de passage 3 des branches latérales 21,22 qui se prolongent ainsi en ouvertures auxiliaires 8 au niveau de la branche centrale 20 de la chape 2, ce qui conduit à des ouvertures communicantes 5,8 un peu similaires à des trous de serrure. Faire communiquer les deux types d'ouverture présente des avantages pratiques : d'une part, toutes les ouvertures de la chape étant pratiquées de préférence par découpe laser sur une plaque de tôle plane avant pliage, on ne fait que deux ouvertures au lieu de quatre. D'autre part, comme cela peut se voir plus particulièrement des figures 2 et 3, il est plus facile alors, une fois la fabrication de la chape 2 terminée, de pré-insérer le boulon 9 dans l'ouverture 8, qui se trouve alors prêt au montage. Il suffit ensuite de dévisser l'écrou suffisamment pour laisser passer l'élément tubulaire 6, puis de le visser à nouveau suffisamment pour serrer ledit élément 6 contre le contour des ouvertures de passage 5 dans la zone diamétralement opposée audit écrou. La figure 6 représente une portion d'un angle inférieur d'une mangeoire pour animaux, et qui utilise doublement le système selon l'invention. En effet, il utilise une première chape 2 conforme aux figures 1 à 3 précédentes, afin d'assembler à un élément tubulaire vertical 6 deux élément tubulaires 7,7' horizontaux perpendiculaires entre eux. Il utilise également une seconde chape 2", disposée sous la première autour du même élément tubulaire vertical 6, afin d'assembler audit élément 6 deux éléments structurels 10,10'. Ces éléments 10,10' sont des plaques disposées sensiblement selon un plan vertical, qui constituent deux des parois latérales du fond de la mangeoire. La chape 2" présente, uniquement au niveau de sa branche supérieure 21" deux ouvertures additionnelles 31. Elle est également munie de deux ouvertures auxiliaires 80,81 sur sa branche centrale afin de permettre son serrage par deux boulons 90,91 contre l'élément tubulaire 6 Il est décrit ci-après les différentes étapes du montage des éléments tubulaires 7,7' sur l'élément tubulaire 6, au vu de la figure 6 : 1- un premier élément tubulaire 6, deux deuxièmes éléments tubulaires 7,7' et une chape 2 avec deux boulons 9 pré-montés dans les ouvertures 8 de la chape 2 qui sont fournis sur le lieu où le râtelier doit être monté, 2- un opérateur vient insérer l'élément tubulaire cylindrique 6 dans les deux ouvertures de passage 5 de la chape 2, puis vient serrer la chape 2 contre l'élément tubulaire 6 une fois le positionnement de la chape voulu atteint, à l'aide des boulons 9, 3- l'opérateur vient ensuite insérer une extrémité d'un deuxième élément tubulaire cylindrique 7 dans l'espace délimité entre les deux branches latérales 21,22, jusqu'à ce que des orifices diamétralement opposés pratiqués dans l'extrémité de cet élément tubulaire 7 (orifices non visibles à la figure) se trouvent en coïncidence avec les ouvertures additionnelles 3 des deux branches latérales 21,22. 4- Il ne reste plus à l'opérateur qu'à insérer une goupille 4 dans les ouvertures en regard 3 de la chape 2 et dans les orifices de l'extrémité de l'élément tubulaire 7 et de la bloquer en position de façon connue pour achever le montage de l'élément 7 sur l'élément 6, - Il suffit ensuite de répéter les étapes 3 et 4 en utilisant les deux autres ouvertures additionnelles 3 à l'aplomb l'une de l'autre de la chape 2 pour monter l'élément tubulaire 7' sur l'élément 6, l'élément 7' se trouvant alors monté dans une direction perpendiculaire à celle de l'élément 7. A noter que pour l'élément 7', on utilise un tirant 4' plutôt qu'une goupille, tirant qui permet ainsi de bloquer en position une pluralité de seconds éléments tubulaires horizontaux parallèles entre eux montés à différentes hauteurs sur un même premier élément tubulaire 6, de façon à constituer une barrière par exemple. Le montage des plaques 10,10' sur l'élément 6 à l'aide de la chape 2" se fait de manière analogue, les bords des plaques 10,10' étant munis d'orifices tout comme l'extrémité des tubes 7,7'. Le tirant 4 sert à la fois à bloquer en position le tube 7 et la plaque 10, les orifices du tube 7 et de la plaque 10 étant pratiqués de façon à se trouver, en position d'assemblage, en coïncidence selon un même axe vertical. A noter que les orifices des plaques, pour être à l'aplomb des tirants 4, alors que celles-ci sont disposées selon un plan vertical, sont de préférence ménagés le long d'un rebord desdites plaques, qui, lui, est sensiblement selon un plan horizontal. Alternativement, on peut pratiquer des ouvertures sur une portion verticale de la plaque, au voisinage de l'un de ses bords. Dans ce cas, on prévoit sur la branche centrale de la chape 2" d'autres ouvertures qui se trouvent, en position de montage, en coïncidence avec les orifices de la plaque et l'ensemble plaque/chape est assemblé, par un boulon par exemple, venant traverser lesdites ouvertures selon un axe horizontal.
On constate donc que le montage se fait à partir de tubes, d'éléments structurels de type plaque ou autres, et de chapes séparés, qu'on peut assembler sur place, sans soudure ni technique d'assemblage ou outillage complexe. Et ce nouveau système d'accrochage est aussi fiable et résistant que les systèmes d'accrochage antérieurs utilisant des brides ou équerres soudées. Les figures 4 et 5 illustrent un second mode de réalisation de la chape 2' du système d'accrochage conforme à l'invention. Les différences notables d'avec la chape selon le premier mode de réalisation sont les suivantes (la chape 2', comme dans le premier mode de réalisation, est symétrique par rapport à un plan médian passant entre les deux ailes latérales 21',22' et parallèle à celles-ci) : Au moins une des branches latérales 21',22' comprend une pluralité d'ouvertures additionnelles 3' juxtaposées, afin de régler le positionnement d'un deuxième élément tubulaire 7,7' (ou structurel 10,10') selon une même direction. Comme représenté en figure 4 (figure vue de dessus, où n'est représentée donc que la branche supérieure 21' de la chape), chacune des deux ailes de chaque branche latérale est pourvue de deux séries de trois ouvertures 3' rondes et alignées. Cette chape 2' permet donc, par ces deux séries d'ouvertures 3', de monter deux deuxièmes éléments sur un premier élément tubulaire 6, chacun des éléments tubulaires 7,7' pouvant avoir trois positions différentes par rapport à l'élément 6, selon une même direction de montage. Alternativement, on peut aussi prévoir que chaque série d'ouvertures additionnelles 3' puisse accueillir non pas un élément tubulaire (ou structurel) avec plusieurs positions possibles selon une même direction de montage, mais au moins deux éléments tubulaires (ou structurels) selon des directions de montage différentes, perpendiculaires entre elles notamment : on peut ainsi monter un élément tubulaire selon la direction de la flèche F' en utilisant l'ouverture 3' qui se trouve au milieu de l'une des rangées de trois ouvertures, et en monter un ou deux autres en utilisant l'une ou les deux autres ouvertures 3' de la rangée considérée, cette fois-ci selon une direction de montage selon la flèche F. Cette chape 2' offre donc de nombreuses possibilités d'assemblage. Est également prévue une ouverture 3" sur une troisième aile de la branche 21', de façon à pouvoir monter un autre élément tubulaire, selon une direction de montage indiquée par la flèche F. - La ou les ouvertures de passage 5' sont des ouvertures multiples dont le contour est défini par quatre arcs de cercle C1,C2,C3,C4 reliés entre eux par quatre coins A,B,C,D, afin d'être aptes à recevoir des premiers éléments tubulaires 6 de section ronde ou carrée. Les coins sont de préférence légèrement arrondis eux-mêmes. Cette forme géométrique résulte sensiblement de la superposition d'une forme carrée et d'une forme ronde, avec par exemple un carré de 90 mm de côté et un cercle de 100 mm de diamètre. Elle est très avantageuse, car elle permet d'offrir un système d'accrochage universel acceptant aussi bien des tubes de section ronde que carrée. - La branche centrale 20' de la chape, comme représentée en figure 5 (vue de la chape 2' de la figure 4 selon la direction de la flèche F représentée en figure 4), est munie de plusieurs ouvertures auxiliaires 8' discrètes, notamment rondes. Ici, elle est munie de deux ouvertures, afin de recevoir chacune un boulon de serrage (non représenté), en vue d'une fixation sur un montant vertical de section carrée. Alternativement ou cumulativement à ces ouvertures rondes 8', la branche centrale 20' de la chape 2' est munie d'une seule ouverture auxiliaire 8" de forme allongée, notamment oblongue. La forme allongée de cette ouverture permet d'insérer soit deux boulons de serrage, soit un seul mais dans un positionnement réglable le long de l'axe longitudinal X" de cette ouverture 8" oblongue, en vue d'une fixation sur un montant vertical de section carrée ou ronde. L'invention s'applique à tout dispositif comprenant une structure avec éléments tubulaires, et plus particulièrement à tout dispositif pour loger, contenir, traiter ou nourrir des animaux, dispositif qui comprend des premiers éléments tubulaires et des deuxièmes éléments accrochés les uns aux autres par les systèmes d'accrochage tels que décrits plus haut. Il peut notamment s'agir d'un cornadis, d'un râtelier, d'une stalle, d'un parc de triage, d'une logette, d'une mangeoire ou encore d'un couloir de contention pour animaux. Il peut s'agir plus particulièrement de dispositifs de ce type destinés aux animaux encornés. L'invention peut s'appliquer, de manière analogue, à tout dispositif utilisant des assemblages d'éléments tubulaires entre eux, ou d'éléments tubulaires avec des éléments structurels. Elle s'applique ainsi également aux structures de mobilier urbain, d'équipements sportifs ou aux équipements pour spectacles comme les stades ou salles à gradins, et dans le domaine du bâtiment de façon générale. L'invention s'étend aussi, de manière analogue, à un système d'accrochage où le premier élément tubulaire serait destiné à être monté horizontalement, et les deuxièmes éléments verticalement. De même, l'invention s'étend à des systèmes d'accrochage où la chape est adaptée afin que les deuxièmes éléments ne soient pas montés strictement perpendiculairement au premier élément tubulaire, mais selon un angle différent, ni nécessairement fixés au niveau de leur extrémité. Les systèmes d'accrochage selon l'invention s'adaptent aisément à des éléments tubulaires de sections de formes et de tailles variées : il suffit d'adapter la forme et la taille des ouvertures de passage pour s'adapter à différents premiers éléments tubulaires, et d'adapter la dimension de l'intervalle entre les branches latérales de la chape pour s'adapter à la taille des deuxièmes éléments, qu'ils soient tubulaires ou structurels. Les chapes selon l'invention peuvent prévoir autant d'ouvertures additionnelles que de deuxièmes éléments à monter sur le premier élément tubulaire, il suffit de modifier le nombre et la répartition des ouvertures additionnelles 3' et d'adapter la taille et la forme des branches latérales de la chape. On comprend que les chapes ayant n ouvertures additionnelles orientées différemment sur une de ses branches latérales au moins peut être utilisée quand on a besoin effectivement de monter n éléments sur un autre, mais également quand on n'a besoin de monter, par exemple, que n-1 ou n-2, jusqu'à 1 seul élément : la chape ayant le plus d'ouvertures additionnelles, par exemple quatre, peut servir pour monter de un à quatre deuxièmes éléments, ce qui permet de réduire le nombre de chapes au catalogue. Il est également possible de superposer plusieurs chapes autour du même premier élément tubulaire : en enfilant successivement deux chapes à deux ouvertures additionnelles sur un même élément, par exemple, on peut monter quatre deuxièmes éléments sur ledit élément selon des directions différentes. A noter également que l'invention s'étend à des chapes non symétriques, où seule l'une des branches latérales est pourvue d'ouvertures additionnelles, l'autre branche étant, alors, généralement prévue moins longue.