FR2946843A1 - Chaussure de sport dotee d'une coque exterieure en matiere synthetique moulee par injection - Google Patents

Abstract

L'invention concerne une chaussure de sport (1) présentant une coque extérieure (2) en matière synthétique moulée par injection et comprenant une coque (4) d'avant-pied qui reprend l'avant-pied et une tige de chaussure (5) qui s'y raccorde pour stabiliser la partie inférieure de la jambe de l'utilisateur et une chaussure intérieure (3) au moins partiellement reprise dans la coque (2) et élastiquement déformable de manière relativement molle. Au moins une partie (10) élastiquement déformable est formée dans la coque extérieure (2) et est prévue pour réduire les emplacements de compression du pied de l'utilisateur lorsqu'une sollicitation de compression est exercée depuis la chaussure intérieure (3). La partie (10) élastiquement déformable est formée par au moins un élément (11) à membrane qui, grâce à sa flexibilité ou sa possibilité de déformation vis-à-vis de parties de la coque (2) qui l'entourent, est configuré pour modifier le volume de reprise ou la largeur de reprise de la coque (2) en fonction des sollicitations de compression.

Description

Chaussure de sport dotée d'une coque extérieure en matière synthétique moulée par injection

L'invention concerne une chaussure de sport qui est dotée d'une coque extérieure en matière synthétique moulée par injection. Notamment, l'invention concerne les chaussures présentant une coque extérieure en matière synthétique moulée par injection et comprenant : une coque d'avant-pied qui reprend l'avant-pied et une tige de chaussure qui s'y raccorde pour stabiliser la partie inférieure de la jambe de l'utilisateur ainsi qu'une chaussure intérieure au moins partiellement reprise dans la coque et élastiquement déformable de manière relativement molle, au moins une partie élastiquement déformable étant formée dans la coque extérieure et étant prévue pour réduire les emplacements de compression du pied de l'utilisateur lorsqu'une sollicitation de compression est exercée depuis la chaussure intérieure. Une chaussure de sport de type générique, en particulier une chaussure de ski ou de patinage dotée d'une coque en matière synthétique et d'une chaussure intérieure relativement molle, est divulguée dans le document EP 0 894 445 Al. La coque présente au moins une zone dont la rigidité est inférieure à la rigidité du reste de la coque. Cette zone de moindre rigidité est formée par une partie relativement déformable située sur le côté extérieur et/ou sur le côté intérieur de la coque et prévue en avant de l'articulation entre le métatarse et les phalanges du pied inséré dans la coque. Dans un premier mode de réalisation, la coque est constituée de deux matières synthétiques de rigidités différentes, la matière synthétique plus rigide formant le côté extérieur de la coque et la partie flexible étant définie par une perforation ménagée dans la matière synthétique rigide et fermée par une matière synthétique relativement molle dans l'espace intérieur de la coque. Ces deux matières synthétiques de différentes rigidités ou duretés sont reliées en un corps de coque d'une seule pièce dans un procédé de moulage par double injection. Dans un deuxième mode de réalisation, la zone flexible de la chaussure de sport est de nouveau définie par une découpe ménagée dans la coque, la chaussure intérieure portant toutefois sur son côté extérieur un élément en matière synthétique moins rigide que la coque et disposé de manière à fermer la découpe. La flexibilité de la zone de moindre rigidité est sélectionnée de telle sorte que cette partie puisse se déformer aisément sous la compression de l'articulation entre le métatarse et les phalanges du pied, de sorte que la compression de cette articulation du pied soit diminuée et que par conséquent on évite autant que possible l'apparition de douleurs en cet emplacement. Le premier mode de réalisation pose des problèmes techniques de production et le degré d'élasticité et de déformabilité qu'il permet d'atteindre est peu satisfaisant. Le deuxième mode de réalisation est critiquable surtout en termes d'étanchéité de la coque et de pénétration d'humidité dans l'espace intérieur de la chaussure. Le document EP 1 571 939 Al divulgue un autre mode de réalisation d'une chaussure de sport dotée d'une coque relativement rigide. Pour améliorer le confort de l'utilisateur, cette chaussure de sport présente plusieurs fenêtres et perforations qui sont disposées dans la coque extérieure en concordance avec les malléoles et le milieu du pied sur le côté extérieur et/ou sur le côté intérieur de la chaussure. Ces ouvertures ou perforations ménagées dans la coque sont recouvertes par des capitonnages partant de la surface extérieure de la coque. Ces capitonnages sont formés par des pièces multicouches de différentes matières synthétiques et sont fixés sur la surface extérieure de la coque de manière à former une structure de type en sandwich. Un composant partiel séparé de la coque de la chaussure, formé d'un matériau rigide et résistant aux chocs, définit un écran extérieur de protection des parties périphériques de bordure de l'élément de capitonnage élastique et relativement mou. En particulier, le capitonnage élastique mou est partiellement recouvert par l'écran de protection relativement rigide et la partie du capitonnage qui recouvre l'ouverture ménagée dans la coque de la chaussure n'est pas recouverte par l'écran de protection. En outre, le capitonnage élastique mou est fixé au moyen de l'écran de protection sur le côté extérieur de la coque de la chaussure. La taille de l'écran de protection et du capitonnage élastique mou est donc un multiple de celle de la perforation ou de l'ouverture ménagée dans la coque. Un développement prévoit en plus de ce capitonnage à structure en sandwich un élément de scellement en un matériau imperméable à l'eau pour empêcher que de l'eau pénètre dans la chaussure ou que de la neige y pénètre. Cet élément de scellement est appliqué sur la surface extérieure de la coque et recouvre la perforation correspondante ménagée dans la coque. L'élément de scellement est lui-même recouvert par l'élément de capitonnage mentionné précédemment. La technique de fabrication de ce mode de réalisation antérieurement connu est relativement compliquée et son coût de production est donc élevé. En outre, l'élément de capitonnage compressible est exposé à un risque accru de dégradations et de destruction de sa surface, ce qui peut entraîner des désavantages en termes d'étanchéité de la chaussure de sport. Le problème à la base de la présente invention est d'améliorer une chaussure de sport du type générique de telle sorte qu'elle offre un confort accru à l'utilisateur, qu'elle présente une étanchéité fiable à long terme vis-à-vis de la pénétration indésirable de liquides et que son coût de production reste pourtant aussi bas que possible. Ce problème à la base de l'invention est résolu avec une chaussure de sport qui présente une coque extérieure en matière synthétique moulée par injection et qui comprend une coque d'avant-pied qui reprend l'avant-pied et une tige de chaussure qui s'y raccorde pour stabiliser la partie inférieure de la jambe de l'utilisateur ainsi qu'une chaussure intérieure au moins partiellement reprise dans la coque et élastiquement déformable de manière relativement molle, au moins une partie élastiquement déformable étant formée dans la coque extérieure et étant prévue pour réduire les emplacements de compression du pied de l'utilisateur lorsqu'une sollicitation de compression est exercée depuis la chaussure intérieure, la partie élastiquement déformable étant formée par au moins un élément à membrane qui, grâce à sa flexibilité ou sa possibilité de déformation vis-à-vis de parties de la coque qui l'entourent, est configuré pour modifier le volume de reprise ou la largeur de reprise de la coque en fonction des sollicitations de compression. Un avantage de la chaussure de sport selon l'invention est qu'au contraire d'un capitonnage intrinsèquement compressible, on y forme un élément à membrane qui, grâce à sa mobilité relative par rapport aux parties relativement rigides de la coque, évite autant que possible ou réduit les emplacements désagréables de compression du pied de l'utilisateur concerné. Ainsi, en fabriquant un seul modèle du corps de coque, on peut tenir compte de plusieurs formes physiologiques différentes du pied. Cela favorise les coûts de fabrication puisqu'avec une série relativement petite de formes de coque, on peut mieux couvrir une gamme plus large de formes et de largeurs différentes du pied. Indépendamment de cela, on a observé que la largeur du pied augmente progressivement lorsque la durée d'utilisation augmente, en particulier vers la fin de la journée, mais que le confort d'utilisation de la chaussure de sport selon l'invention peut être maintenu à un niveau élevé même après une longue durée d'utilisation. Un avantage particulier est en outre que le mode de réalisation revendiqué offre des avantages techniques de production et en particulier permet une simplification du procédé de fabrication et garantit une qualité aussi élevée que possible et constante de la production. En outre, on obtient une étanchéité fiable vis-à-vis de la pénétration indésirable de neige ou de liquides.

De plus, le poids total de la chaussure de sport peut être maintenu aussi bas que possible puisque l'élément à membrane plus déformable et plus apte à dévier latéralement que le corps de coque relativement rigide n'entraîne pas une augmentation notable de la masse et permet même de réduire la masse dans la partie élastiquement déformable de la coque extérieure de la chaussure de sport. Un avantage du mode de réalisation de la revendication 2 est que la peau de la membrane peut présenter des propriétés relativement déformables et souples et que cette peau de membrane extrêmement flexible sans action particulière d'une force présente en association avec le corps de soutien une position de repos correcte et une position initiale définie. En outre, la peau flexible de la membrane, qui peut être réalisée par exemple en feuille, peut avoir sa déformation maximale limitée ou être protégée contre les surcharges au moyen du corps de soutien. En outre, cette structure permet de simplifier la technique de production, parce que l'élément à membrane correspondant qui comprend la peau de membrane et au moins un corps de soutien pour la peau de membrane peut être défini par un composant partiel préfabriqué pour la future chaussure de sport. Les dispositions définies dans la revendication 3 permettent d'obtenir une fonctionnalité particulièrement efficace de la membrane. En particulier, on peut réaliser ainsi un déplacement relativement aisé de la peau de la membrane par rapport au corps de soutien et par rapport à la coque de la chaussure. En outre, on peut obtenir de manière simple une plage avantageuse d'ajustement qui permet une modification du volume de reprise ou de la largeur de reprise de la coque de chaussure sans que des points de compression désagréables apparaissent en des emplacements physiologiquement critiques du pied de l'utilisateur. Les dispositions définies dans la revendication 4 permettent également de former un mode de réalisation relativement simple qui évite autant que possible ou réduit les éventuels emplacements de compression. Cependant, les modes de réalisation indiqués sont robustes puisque la peau de la membrane peut être maintenue et fixée sur le corps de soutien, qui s'étend dans la partie périphérique, en étant suffisamment protégée contre la déchirure et le décollement. Les dispositions définies dans les revendications 5 et 6 permettent d'obtenir une mobilité relative définie entre la peau de la membrane et la coque de la chaussure. En outre, les sollicitations du matériau de la peau de la membrane sont maintenues aussi petites que possible de sorte que l'on forme un élément à membrane durablement robuste et étanche aux liquides. En particulier, on peut ainsi presque exclure des fatigues du matériau ou des fissurations pendant le cycle de vie normal du produit. Un développement selon la revendication 7 est également particulièrement avantageux, parce qu'il permet de garantir de manière simple une forme initiale définie et un état de repos prédéterminé de la peau relativement déformable de la r 2946843 6 membrane. En outre, il permet d'opposer à un déplacement de la peau de la membrane une résistance élastiquement déformable et d'obtenir et soutenir le rappel de la peau de la membrane dans sa forme initiale et sa forme de repos prédéfinies. En 5 variante ou en combinaison, on peut de manière simple limiter la course maximale d'ajustement à la manière d'un élément de butée et ainsi éviter ou limiter les surcharges de la peau de la membrane. Les dispositions de développement de la revendication 8 10 permettent de favoriser un déplacement déformable d'ajustement et de rappel de la peau de la membrane. En outre, ce mode de réalisation permet d'augmenter la robustesse de l'élément à membrane puisque le ou les éléments de soutien réduisent le risque que la peau de la membrane soit endommagée sous 15 l'action d'une force extérieure. Un mode de réalisation selon la revendication 9 est en outre avantageux, parce qu'une telle peau de membrane présente une haute souplesse et résiste également à de fortes sollicitations mécaniques. En particulier, le risque de 20 déchirure ou de sur-allongement de cette peau de membrane sous l'effet des sollicitations qui surviennent et compte tenu de l'extension spatiale nécessaire de l'élément à membrane est minimum ou négligeable. En outre, ces dispositions permettent d'obtenir un effet favorable d'isolation thermique, de sorte 25 que même à basse température, on peut obtenir pour le pied un climat agréable dans la chaussure de sport. Le mode de réalisation de la revendication 10 est également avantageux, parce que malgré que la peau de membrane, par exemple en forme de feuille, soit relativement mince, même 30 dans des conditions ambiantes rudes, par exemple dans un environnement de neige ou d'eau, on peut garantir pour le pied un climat agréable et en particulier sec. Le mode de réalisation de la revendication 11 permet à la peau de membrane revêtue de matière synthétique et au corps de 35 soutien de la peau de membrane, également formé de préférence en matière synthétique, d'être reliés de manière relativement solide et sans pouvoir se détacher. En particulier, on peut ainsi former une liaison adhérente intime ou une fusion entre le revêtement en matière synthétique prévu sur la peau de la i 2946843 7 membrane et le corps de soutien formé de matière synthétique. Les dispositions des revendications 12 et 13 permettent d'obtenir une fabrication techniquement aussi simple que possible et économique de l'élément à membrane. En outre, on 5 obtient ainsi une liaison particuliêrement intime et résistante à la déchirure entre la peau de la membrane et le corps de soutien de l'élément à membrane, puisque la peau de membrane est quasiment soudée sur le corps de soutien. Le mode de réalisation de la revendication 14 utilise 10 surtout les propriétés d'allongement élastique, c'est-à-dire l'aptitude à l'allongement du matériau de la peau de la membrane pour obtenir les modifications correspondantes de largeur ou de volume de la coque de chaussure. Par ailleurs, on obtient ainsi une bonne étanchéité de la peau de la 15 membrane, puisque la fonction d'étanchéité est obtenue par les propriétés d'étanchéité intrinsèques à la matière synthétique et en particulier à l'élastomère. Les dispositions de la revendication 15 permettent d'obtenir une liaison robuste de l'élément à membrane à la 20 coque de la chaussure. En outre, on obtient ainsi des simplifications techniques en production. De plus, l'étanchéité entre l'élément à membrane et la coque peut être garantie même si l'élément à membrane est inséré à chant par rapport à la surface extérieure de la coque dans l'ouverture 25 correspondante de la coque ou si la surface extérieure de la coque ne recouvre ni ne chevauche le bord de l'ouverture. La revendication 16 simplifie le processus de fabrication de la chaussure de sport revendiquée, parce que l'élément à membrane est formé dans un procédé de fabrication préalable et 30 autonome et définit ensuite une partie préfabriquée de la coque de la chaussure pendant l'opération de moulage de matière synthétique par injection utilisée pour former la coque de chaussure. En outre, on obtient ainsi une étanchéité fiable entre les parties périphériques de l'élément à membrane 35 et les parties de transition ou de bordure vers le corps proprement dit de la coque de la chaussure de sport. Enfin, les dispositions définies dans la revendication 17 sont également avantageuses parce qu'aux emplacements de la chaussure de sport qui provoquent éventuellement des points de compression sur le pied de l'utilisateur, il existe une certaine variabilité de largeur et de volume de la coque en matière synthétique fondamentalement dure et que cette variabilité de volume convient pour de nombreux utilisateurs qui présentent des pieds de formes différentes et différentes saillies osseuses. Par le contour périphérique ovale ou en oeuf de l'élément à membrane, ces zones de déformation sont limitées aux parties dans lesquelles une variation de volume ou de largeur est avantageuse, tandis que les autres parties de la chaussure de sport restent suffisamment dures et indéformables de manière à obtenir un transfert efficace des forces entre le pied de l'utilisateur et un équipement de sport, par exemple un ski, un corps de roulement ou un patin. Pour permettre une meilleure compréhension de l'invention, cette dernière va maintenant être expliquée plus en détail à l'aide des figures qui suivent. Parmi celles-ci, et chaque fois de manière schématique fortement simplifiée : - la figure 1 représente une chaussure de sport, en particulier une chaussure de ski alpin, qui présente au moins un élément à membrane qui permet une modification de la forme de la coque d'avant-pied sous l'effet d'une sollicitation de compression, - la figure 2 représente un autre mode de réalisation d'une chaussure de sport qui présente un autre mode de réalisation d'au moins un élément à membrane disposé sur le côté intérieur de la coque d'avant-pied, - la figure 3 représente un autre mode de réalisation d'un élément à membrane qui réduit les emplacements de compression de chaussures de sport à coque extérieure relativement dure en matière synthétique moulée par injection, - la figure 4 représente l'élément à membrane de la figure 3 découpé suivant les lignes IV-IV de la figure 3, la partie de coque d'une chaussure de sport étant indiquée en traits interrompus, - la figure 5 représente en coupe schématique un autre mode de réalisation d'un élément à membrane dans la partie de transition entre les parties de coque d'une chaussure de sport, - la figure 6 représente en coupe transversale un autre mode de réalisation d'un élément à membrane pour une chaussure de sport à coque dure et - la figure 7 représente en coupe schématique un autre mode de réalisation d'un élément à membrane réduisant les emplacements de compression et qui forme une partie de la coque extérieure en matière synthétique d'une chaussure de sport. A titre d'introduction, indiquons que dans les différents modes de réalisation décrits, des parties identiques ont été dotées des mêmes références numériques et des mêmes désignations de composant, les divulgations données dans l'ensemble de la description pouvant être transférées de manière appropriée à des parties identiques présentant les mêmes références numériques ou les mêmes désignations de composant. Les données de position sélectionnées dans la description, par exemple, haut, bas, latéral, etc., se rapportent à la figure directement décrite et représentée et ces données de position doivent être converties de manière appropriée à la nouvelle position en cas de modification de position. En outre, des caractéristiques individuelles ou des combinaisons de caractéristiques des différents exemples de réalisation représentés et décrits constituent intrinsèquement des solutions autonomes, inventives ou selon l'invention.

La figure 1 représente un mode de réalisation d'une chaussure de sport générique 1 qui présente une coque extérieure 2 en matière synthétique relativement dure moulée par injection et une chaussure intérieure 3 plus déformable élastiquement et reprise au moins en partie dans la coque extérieure 2. Cette chaussure de sport 1 est configurée comme chaussure haute ou comme botte. Elle comprend ainsi une coque 4 d'avant-pied qui reprend l'avant-pied et une tige de chaussure 5 adjacente qui stabilise la partie inférieure du mollet ou de la jambe de l'utilisateur. Typiquement, la chaussure de sport 1 est réalisée comme botte de ski alpin ou chaussure de ski de randonnée, et de manière généralement connue, elle présente une liaison articulée 6 entre la coque 4 d'avant-pied et la tige de chaussure 5 dont l'axe est essentiellement parallèle aux malléoles et à la cheville du pied placé dans la chaussure de sport 1. Cependant, des patins à roulettes, des patins à roues en ligne ou des chaussures de patinage présentent également une coque extérieure relativement dure et indéformable dans laquelle est reprise au moins en partie une chaussure intérieure qui assure une amélioration du confort et des performances. Pour d'une part permettre une bonne tenue du pied dans la chaussure de sport 1 et d'autre part rendre confortable la pose et l'enlèvement de la chaussure de sport 1, son volume de reprise peut être modifié et adapté individuellement au moyen d'au moins un moyen de serrage 7, par exemple au moyen d'au moins une boucle de serrage 8 et/ou d'au moins une courroie de serrage 9. Bien que la chaussure intérieure 3 soit conçue principalement pour reprendre le pied de façon aussi confortable que possible, la coque extérieure 2 en matière synthétique relativement dure et indéformable a pour fonction de réaliser directement et avec le moins de retard possible le transfert des forces entre le pied de l'utilisateur et le sol ou un équipement de sport. Pour éviter des emplacements de compression sur le pied de l'utilisateur, il faut viser une harmonisation optimale entre la coque 2, la chaussure intérieure 3 et le pied. Malgré tout, on observe toujours la présence d'emplacements désagréables de compression sur le pied de l'utilisateur, que l'on peut expliquer d'une part par une forme mal adaptée et d'autre part par les variations individuelles de la forme du pied. En particulier, les saillies osseuses de la zone de l'os du pied central et de la racine des orteils et/ou les saillies osseuses dans la zone de la cheville peuvent entraîner en partie des sollicitations désagréables de compression du pied de l'utilisateur. En outre, on a constaté que la forme du pied s'élargit habituellement lorsque la durée de sollicitation augmente, et varie en particulier en fin de journée, ce qui peut également entraîner des désagréments.

Pour pouvoir reprendre de la façon la plus confortable possible plusieurs formes individuelles de pied avec une seule forme de coque, on a formé des chaussures de sport génériques 1 qui présentent dans la coque extérieure 2 essentiellement rigide au moins une partie élastiquement déformable 10. Cette ou ces parties élastiquement déformables 10 de la coque extérieure 2 sont prévues en des positions auxquelles des points potentiels de compression peuvent survenir. En particulier, la partie élastique 10 est prévue sur le côté extérieur (figure 1) et/ou sur le côté intérieur (figure 2) de la coque 4 d'avant-pied, et placée avantageusement à la hauteur de l'articulation entre le métatarse et les phalanges. En variante ou en combinaison, on peut former également au moins une partie 10 élastiquement déformable dans la zone du cou-de-pied de la coque 4 d'avant-pied (partie délimitée en pointillés dans la figure 1 ou 2) et/ou dans la tige 5 de la chaussure, en correspondance avec les malléoles et la cheville. La partie 10 élastiquement déformable de la coque extérieure 2 est conçue de manière à entraîner lorsqu'une compression est appliquée depuis la chaussure intérieure 3 une réduction ou une élimination des emplacements désagréables de compression sur le pied de l'utilisateur. I1 est particulièrement avantageux de former la partie 10 élastiquement déformable dans la coque extérieure 2 par au moins un élément 11 à membrane. Cet élément 11 à membrane définit une partie frontière ou de paroi de la coque 2, en particulier de la coque 4 de l'avant-pied et/ou de la tige 5 de la chaussure. Dans l'exemple de réalisation représenté dans la figure 1, l'élément 11 à membrane représente une partie élastiquement déformable sur la paroi latérale extérieure de la coque 4 d'avant-pied. Dans l'exemple de réalisation de la figure 2, un élément il à membrane configuré de manière similaire est formé sur le côté intérieur de la coque 4 d'avant-pied d'une chaussure de sport 1 et en particulier d'une chaussure de ski. Par rapport à la coque 2, ce ou ces éléments 11 à membrane présentent une déformabilité en flexion beaucoup plus élevée ou l'élément il à membrane présente une flexibilité ou une déformabilité nettement plus élevée que celles de la coque 2, ce qui permet à l'élément 11 à membrane de se déformer relativement aisément par rapport à la coque 2. Une aptitude à la déformation ou une course d'ajustement de jusque 6 mm et habituellement d'environ 3 mm est suffisante pour tenir compte efficacement des déformations ou agrandissements du pied ou de l'avant-pied qui surviennent lorsque la durée de sollicitations augmente. L'élément 11 à membrane correspondant est donc prévu pour modifier en fonction de la sollicitation en compression le volume de reprise ou la largeur de reprise de la coque 2. La sollicitation en compression correspondante est exercée par la chaussure intérieure 3 ou le pied de l'utilisateur sur l'élément 11 à membrane. Cela signifie que la chaussure de sport 1 configurée selon l'invention permet de tenir compte d'une part de l'augmentation progressive de la largeur du pied et de plusieurs largeurs ou formes de pied variant d'un individu à l'autre. Ainsi qu'on le voit au mieux dans les figures 3 et 4 examinées conjointement avec la figure 1 et la figure 2, l'élément il â membrane présente au moins une peau de membrane 12 qui est déterminante pour la déformabilité élastique de la partie 10 de la chaussure de sport 1. Cette peau de membrane 12 est plus déformable que la matière synthétique de la coque 2 et peut être déformée de manière relativement aisée.

On peut obtenir une haute souplesse et une haute déformabilité de la peau 12 de la membrane en particulier lorsqu'elle est réalisée en feuille ou en textile. L'épaisseur 13 de la peau 12 de la membrane est habituellement inférieure à 1 mm. Pour une peau 12 de membrane textile ou de type tissu, l'épaisseur 13 peut être inférieure à 0,5 mm, de sorte que la peau 12 de la membrane possède une haute flexibilité et une haute déformabilité tout en présentant une résistance à la déchirure suffisamment élevée. A la peau 12 de la membrane, flexible et relativement déformable est associé de préférence au moins un corps de soutien 14 qui retient la peau 12 de la membrane et définit une forme initiale ou de repos de la peau 12 de la membrane. Il est avantageux que le corps de soutien 14 soit configuré en forme d'encadrement et que la peau 12 de la membrane s'étende au moins entre des parties extérieures et des parties périphériques extérieures 15, 16 de l'encadrement du corps de soutien 14. Cela signifie que la peau 12 de la membrane est retenue sur le corps de soutien 14 configuré de préférence en forme d'encadrement et est fixée à la manière d'une membrane sur les parties périphériques extérieures 15, 16 de l'encadrement du corps de soutien 14. La peau 12 de la membrane peut être tendue sur le corps de soutien 14 ou être fixée de manière relativement lâche ou sans tension interne sur le corps de soutien 14, en particulier sur ses parties d'encadrement 15, 16. Cela signifie que la peau 12 de la membrane s'étend de façon relativement déformable, en particulier avec un débordement entre les parties extérieures 15, 16 de l'encadrement du corps de soutien 14 et/ou est extensible élastiquement. En d'autres termes, une combinaison de déformabilité et d'aptitude à l'allongement élastique de la peau 12 de la membrane peut être prévue. En particulier, dans la phase initiale d'un déplacement d'ajustement de la peau 12 de la membrane, la déformabilité ou le surdimensionnement en longueur ou en largeur peuvent être utilisés et l'élasticité du matériau de la peau 12 de la membrane être utilisée dans une phase ultérieure d'une course d'ajustement 20 de la peau 12 de la membrane pour obtenir des variations de la largeur de reprise et du volume de reprise à l'intérieur de la chaussure de sport 1. Dans un mode de réalisation avantageux représenté dans les figures 5 et 6, la peau 12 de la membrane présente au moins un repli d'allongement 17 par lequel la peau 12 de la membrane est montée à ajustement relatif par rapport au corps de soutien 14 ou par rapport à la coque 12. Le corps de soutien 14 de la peau 12 de la membrane peut également être configuré comme composant intégré dans la coque 2, ainsi qu'on peut le voir dans la figure 5. En particulier, le corps de soutien 14 peut être formé par des parties de bordure 18, surtout par une partie périphérique de bordure 18 qui entoure en anneau une ouverture 19 ménagée dans la coque 2 et correspondant essentiellement à l'élément 11 à membrane. On peut également obtenir une course adéquate d'ajustement 20 de la peau 12 de la membrane ou de l'élément 11 à membrane de manière avantageuse en fixant la peau 12 de la membrane dans des parties de l'encadrement opposées 15, 16, de section transversale bombée (figure 4) ou ondulée (figure 6), du corps de soutien 14 ou de la coque 2. Cela signifie que grâce à cette forme et au surdimensionnement en longueur, une longueur étirée de la peau 12 de la membrane est supérieure à une largeur intérieure 21 entre les parties d'encadrement 15, 16 opposées ou entre des bords opposés 22 qui délimitent l'ouverture 19 ménagée dans la coque 2. En particulier, par au moins un bombage ou par au moins un pli d'extension 17 dans la peau 12 de la membrane, on peut obtenir une déformabilité relative aisée entre la peau 12 de la membrane et la coque 2 ou par rapport à un corps de soutien 14 intégré ou autonome sans pour autant nécessiter une sollicitation accrue de la peau 12 de la membrane et en particulier un allongement élastique de la peau 12 de la membrane. Dans un développement avantageux, au moins un élément de soutien 23, 24 de la peau 12 de la membrane est formé sur au moins une partie d'encadrement 15, 16. Ce ou ces éléments de soutien 23, 24 opposent une résistance élastiquement déformable à un déplacement d'ajustement de la peau 12 de la membrane par rapport au corps de soutien 14 ou par rapport à la coque 2 et le ou les éléments de soutien 23 ont pour effet de limiter la course d'ajustement 20 de l'élément 11 à membrane et de la peau 12 de la membrane. Dans le mode de réalisation représenté dans les figures 3 et 4, le ou les éléments de soutien 23, 24 soutiennent la peau 12 de la membrane dès qu'elle a pris la position initiale ou position de repos représentée, et le ou les éléments de soutien 23, 24 ont ainsi pour effet une résistance élastiquement déformable à l'intérieur de la course d'ajustement 20 de la peau 12 de la membrane. En revanche, dans le mode de réalisation de la figure 5, le ou les éléments de soutien 23, 24 ont pour effet de limiter la course d'ajustement 20 de la peau 12 de la membrane ou de l'élément 11 à membrane, ce qui limite sa déviation latérale. Ainsi, on peut éviter de manière fiable de solliciter excessivement ou d'endommager la peau 12 de la membrane ou l'ensemble de l'élément 11 à membrane. On peut en outre combiner un effet de limitation par butée et un effet de soutien élastique du ou des éléments de soutien 23, 24 par rapport à la peau 12 de la membrane. Le ou les éléments de soutien 23, 24 peuvent s'étendre de manière continue entre des parties d'encadrement 15, 16 mutuellement opposées de l'élément 11 à membrane, ainsi qu'on l'a représenté schématiquement et à titre d'exemple dans la figure 2. Les éléments de soutien 23, 24 définissent en association avec le corps de soutien 14 une structure en forme de grille ou de treillis par laquelle on obtient d'une part un soutien et donc la reprise de la sollicitation de la peau 12 de la membrane et d'autre part on minimise le risque d'endommager la peau 12 de la membrane si des objets pointus ou tranchants agissent contre la chaussure de sport 1 sous une force extérieure de poussée ou de percussion.

Le ou les éléments de soutien 23, 24 de la peau 12 de la membrane peuvent cependant être également configurés de manière à s'étendre, partant d'au moins une partie d'encadrement 15, 16 du corps de soutien 14 ou partant de la partie de bord 18 de l'élément 11 à membrane, en forme de languette ou de doigt en direction de la partie centrale ou en direction du milieu de la peau 12 de la membrane ou du corps de soutien 14. Des éléments de soutien 23, 24 configurés en forme de doigt ou de languette pour la peau de la membrane ont été représentés à titre d'exemple dans la figure 3, et en revanche, la figure 5 représente des éléments de soutien 23, 24 en forme de traverse ou de bride qui entourent la perforation ménagée dans la coque ou l'ouverture 19 pour l'élément 11 à membrane, et définissent ainsi surtout une limite de butée qui empêche des sollicitations excessives ou des courses d'ajustement 20 désavantageusement grandes. La peau 12 de la membrane peut être réalisée sous la forme d'une couche extrudée ou moulée par injection et formée d'une matière synthétique thermoplastique ou d'un élastomère. Eventuellement, la peau 12 de la membrane peut également contenir des couches de renfort, par exemple des treillis, des grilles et/ou d'autres armatures. Dans un mode de réalisation avantageux, la peau 12 de la membrane est formée d'un tissu 25 de fils naturels ou synthétiques ou d'une combinaison de fils naturels et de fils synthétiques. Le tissu 25 peut ainsi contenir des fils en matière synthétique et/ou des fibres de carbone pour d'une part obtenir une haute déformabilité et d'autre part une haute résistance à la déchirure. Ainsi qu'on peut le voir au mieux dans la figure 7, la peau 12 de la membrane et en particulier le tissu 25 qui y correspond, peut être dotée d'un revêtement 26 étanche au gaz et/ou au liquide. Ce revêtement 26 peut être formé par des matériaux synthétiques thermoplastiques ou élastomères sur au moins un côté plat 27 de la peau 12 de la membrane ou du tissu 25. Le revêtement 26 a pour effet d'une part de rendre étanche l'espace intérieur de la chaussure vis-à-vis d'effets de l'humidité extérieure. En particulier lorsque la peau 12 de la membrane est formée par un tissu 25, ce revêtement 26 étanche au gaz et au liquide est avantageux, parce que la chaussure de sport générique 1 est souvent utilisée dans la neige ou sur sol mouillé. Il est particulièrement avantageux de former un revêtement 26 en matière synthétique thermoplastique et de le disposer sur le côté plat 27 de la peau 12 de la membrane tourné vers le corps de soutien 14 ou les parties d'encadrement 15, 16. De manière analogue, il est avantageux de placer le revêtement 26 en matière synthétique sur le côté plat 27 de la peau 12 de la membrane le plus proche du ou des éléments de soutien 23, 24 qui s'étendent en forme de languette ou de nervure. Le revêtement 26 peut alors être appliqué sur toute la surface d'au moins un côté plat 27 d'une peau de membrane 12 de type en tissu, par une opération de pulvérisation ou d'application à la brosse. En plus de l'amélioration de la fonction d'étanchéité de la peau 12 de la membrane, cela permet également d'améliorer la liaison entre la peau 12 de la membrane et un corps de soutien 14 de la peau 12 de la membrane formé en matière synthétique. En particulier, la peau 12 de la membrane et le corps de soutien 14 peuvent être reliés l'un à l'autre par adhérence dans un procédé de moulage par injection de matière synthétique, le revêtement 26 en matière synthétique formant sur au moins un côté plat 27 de la peau 12 de la membrane une liaison particulièrement intime et résistante à la déchirure entre lesdits éléments. En particulier, on peut ainsi projeter de manière simple un corps de soutien 14 en forme d'encadrement, éventuellement relié à un ou plusieurs éléments de soutien 23, 24 en forme de nervure ou de doigt par un procédé de moulage de matière synthétique par injection sur la peau 12 d'une membrane de minceur appropriée. Le revêtement 26 en matière synthétique et la matière synthétique du corps de soutien 14 ou des éléments de soutien 23, 24 se transforment au moins en partie l'un dans l'autre ou ses matières synthétiques fondent, ce qui renforce encore la robustesse de l'élément 11 à membrane. La peau revêtue 12 de la membrane et le corps de soutien 14 ou ses éléments de soutien 23, 24 sont quasiment soudés les uns aux autres par l'opération de moulage de matière synthétique par injection. On peut également obtenir une robustesse élevée si le ou les éléments de soutien 23, 24 s'étendent en forme de languette ou de doigt en direction de la zone centrale de la peau 12 revêtue de la membrane. En particulier, cela permet d'empêcher un décollement indésirable de la peau 12 de la membrane par rapport à l'élément ou aux éléments de soutien 23, 24 et par rapport à la partie extérieure 15 de l'encadrement, ainsi qu'on le voit au mieux dans la figure 7. Eventuellement, la peau 12 de la membrane peut être réalisée comme membrane intrinsèquement étanche. La peau 12 de la membrane est alors avantageusement formée par une couche élastiquement extensible et rétractable de matière synthétique, par exemple d'élastomère. Ainsi qu'on peut le voir au mieux dans la figure 3 examinée conjointement avec la figure 4, il est avantageux de former sur l'élément 11 de membrane au moins une partie de bordure 28 en bride, en particulier une partie de bordure 28 en bride qui s'étend en anneau autour des parties extérieures 15, 16 de l'encadrement, et qui est prévue pour être reliée à la partie de bordure 18 autour d'une ouverture 19 ménagée dans la coque 2 et correspondant à l'élément 11 de membrane.

Vu en coupe transversale, le corps de soutien 14 ou au moins une partie extérieure 15, 16 d'encadrement du corps de soutien 14 peut ainsi présenter un contour périphérique dont la section transversale a la forme d'un L. Ainsi qu'on peut déjà le voir au mieux dans les figures 3, 4 et 7, il est particulièrement pratique de réaliser l'élément 11 à membrane comme composant préfabriqué. L'élément 11 à membrane qui représente un composant partiel préfabriqué est alors entouré en partie par la matière synthétique de la coque 2 au cours de la fabrication de la chaussure de sport 1, ainsi qu'on peut le voir dans les figures 1 et 2 que l'on examinera conjointement avec les figures 4, 6 ou 7. Ainsi, on peut fabriquer de manière simple des chaussures de sport 1 qui présentent sur le côté intérieur et/ou le côté extérieur de la coque 2 un élément ii à membrane tel que décrit plus haut. Un tel élément ii à membrane est formé alors de préférence dans la zone des os du milieu du pied ou des os à la racine des orteils (figures 1, 2) et/ou dans la zone des malléoles ou de l'articulation de la cheville.

Dans les parties 10 représentées par un trait interrompu dans les figures 1, 2, un élément approprié il à membrane peut également être formé dans la zone occupée par le cou-de-pied pour faciliter la pose et l'enlèvement de la chaussure de sport 1. En variante ou en combinaison, une partie 10 déformable de manière appropriée peut également être prévue dans la zone occupée par l'os naviculaire (figure 2) sur le côté intérieur de la chaussure et/ou dans la zone du talon (figures 1, 2), puisque le pied présente là également une saillie osseuse.

Un mode de réalisation avantageux en termes d'extension et d'effet s'obtient lorsque l'élément 11 à membrane est réalisé à un contour périphérique ovale ou en forme d'oeuf, que l'on peut voir schématiquement et à titre d'exemple dans les figures 1 à 3.

Les exemples de réalisation montrent des variantes possibles de réalisation de la chaussure de sport 1 et de l'élément 11 à membrane, mais indiquons ici que l'invention n'est pas restreinte à ses variantes de réalisation représentées en particulier mais qu'au contraire diverses combinaisons des différentes variantes d'exécution entre elles sont possibles et que cette possibilité de modification fait partie des capacités d'un homme du métier actif dans ce domaine technique grâce aux enseignements de manipulation technique données par l'invention concernée. Ainsi, toutes les variantes de réalisation qui peuvent être imaginées et qui sont possibles par combinaison de détails individuels des variantes de réalisation représentées et décrites sont incluses dans la portée de la protection. Pour être complet, indiquons enfin que pour permettre une meilleure compréhension de la structure de la chaussure de sport 1 et de l'élément 11 à membrane, ce dernier et ses composants ont été représentés parfois non à l'échelle, agrandis et/ou rétrécis.

Le problème à la base des solutions apportées par la présente invention se retrouvent dans la description. Surtout, les différents modes de réalisation représentés dans les figures 1; 2; 3; 4; 5; 6; 7 forment l'objet de solutions autonomes de l'invention. Les problèmes et solutions concernés de l'invention se retrouvent dans les descriptions détaillées de ces figures.

Liste des références numériques

1 Chaussure de sport 2 Coque 3 Chaussure intérieure 4 Coque de l'avant-pied Tige de chaussure

6 Liaison articulée 7 Moyen de serrage 8 Boucle de serrage 9 Ruban de serrage Partie

11 Elément à membrane 12 Peau de la membrane 13 Epaisseur 14 Corps de soutien Partie d'encadrement

16 Partie d'encadrement 17 Pli d'extension 18 Partie de bordure 19 Ouverture Course d'ajustement

21 Largeur intérieure 22 Bord frontière 23 Elément de soutien 24 Elément de soutien Tissu

26 Revêtement 27 Côté plat 28 Partie de bordure en forme de bride

Claims (17)

1. REVENDICATIONS1. Chaussure de sport (1) présentant une coque extérieure (2) en matière synthétique moulée par injection et comprenant une coque (4) d'avant-pied qui reprend l'avant-pied et une tige de chaussure (5) qui s'y raccorde pour stabiliser la partie inférieure de la jambe de l'utilisateur et une chaussure intérieure (3) au moins partiellement reprise dans la coque (2) et élastiquement déformable de manière relativement molle, au moins une partie (10) élastiquement déformable étant formée dans la coque extérieure (2) et étant prévue pour réduire les emplacements de compression du pied de l'utilisateur lorsqu'une sollicitation de compression est exercée depuis la chaussure intérieure (3), caractérisée en ce que la partie (10) élastiquement déformable est formée par au moins un élément (11) à membrane qui, grâce à sa flexibilité ou sa possibilité de déformation vis-à-vis de parties de la coque (2) qui l'entourent, est configuré pour modifier le volume de reprise ou la largeur de reprise de la coque (2) en fonction des sollicitations de compression.
2. 2. Chaussure de sport selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément (11) à membrane comprend une peau (12) de membrane et un corps de soutien (14) pour la peau (12) de la membrane.
3. 3. Chaussure de sport selon la revendication 2, caractérisée en ce que le corps de soutien (14) est configuré en encadrement et la peau (12) de la membrane s'étend entre des parties extérieures (15, 16) de l'encadrement du corps de soutien (14).
4. 4. Chaussure de sport selon la revendication 3, caractérisée en ce que la peau (12) de la membrane s'étend de manière lâche entre les parties extérieures (15, 16) de l'encadrement du corps de soutien (14) et/ou est élastiquement extensible.
5. 5. Chaussure de sport selon la revendication 2, caractérisée en ce que la peau (12) de la membrane présente aumoins un pli d'allongement (17) par lequel la peau (12) de la membrane est montée à déplacement relatif par rapport au corps de soutien (14).
6. 6. Chaussure de sport selon la revendication 2, caractérisée en ce que la peau (12) de la membrane est fixée à l'état bombé ou ondulé en coupe transversale sur des parties mutuellement opposées (15, 16) de l'encadrement du corps de soutien (14), une longueur étirée de la peau (12) de la membrane étant supérieure à une largeur intérieure (21) entre les parties mutuellement opposées (15, 16) de l'encadrement.
7. 7. Chaussure de sport selon la revendication 3, caractérisée en ce que sur au moins une partie d'encadrement (15, 16), au moins un élément de soutien (23, 24) est formé pour la peau (12) de la membrane et oppose une résistance élastiquement déformable à un déplacement d'ajustement de la peau (12) de la membrane par rapport au corps de soutien (14) et/ou oppose une résistance qui limite la course d'ajustement (20) de la peau (12) de la membrane.
8. 8. Chaussure de sport selon la revendication 7, caractérisée en ce que le ou les éléments de soutien (23, 24) s'étendent de manière continue entre des parties opposées (15, 16) de l'encadrement ou, partant d'au moins une partie (15, 16) d'encadrement, s'étendent en forme de languette ou de doigt en direction de la zone centrale du corps de soutien (14).
9. 9. Chaussure de sport selon la revendication 2, caractérisée en ce que la peau (12) de la membrane est formée par un tissu (25) en fils naturels ou artificiels.
10. 10. Chaussure de sport selon la revendication 2, caractérisée en ce que la peau (12) de la membrane est dotée d'un revêtement (26) étanche aux gaz et/ou aux liquides.
11. 11. Chaussure de sport selon la revendication 10, caractérisée en ce que le revêtement (26) est formé de matière synthétique et est disposé sur le côté plat (27) tourné vers les parties (15, 16) d'encadrement ou sur le côté plat (27) de la peau (12) de la membrane le plus proche du ou des éléments de soutien (23, 24) qui s'étendent en forme de nervure ou de languette.
12. 12. Chaussure de sport selon la revendication 2, caractérisée en ce que la peau (12) de la membrane est réalisée en forme de feuille et est formée par au moins une couche de matière synthétique ou de tissu qui est reliée par adhérence au corps de soutien (14) par un procédé de moulage de matière synthétique par injection.
13. 13. Chaussure de sport selon la revendication 12, caractérisée en ce que le corps de soutien (14) est projeté sur un côté plat (27) de la peau (12) de la membrane.
14. 14. Chaussure de sport selon la revendication 2, caractérisée en ce que la peau (12) de la membrane est réalisée comme membrane d'étanchéité et est formée par une couche de matière synthétique élastiquement extensible et rétractable, en particulier en élastomère.
15. 15. Chaussure de sport selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément (11) à membrane présente au moins une partie de bordure (28) en forme de bride qui assure la liaison avec la partie de bordure située autour d'une ouverture (19) correspondante ménagée dans la coque (2).
16. 16. Chaussure de sport selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément (11) à membrane est formé d'un composant préfabriqué dont certaines parties sont englobées de la matière synthétique de, la coque (2) au cours de la fabrication de la chaussure de sport (1).
17. 17. Chaussure de sport selon la revendication 1, caractérisée en ce que l'élément (11) à membrane a une configuration allongée et en particulier ovale ou en forme d'oeuf et est formé sur le côté intérieur et/ou le côté extérieur de la coque (2) dans la zone des os du milieu du pied ou des os à la racine des orteils et/ou dans la zone des malléoles ou de l'articulation de la cheville.