Système d'échange de données relatives à un équipement d'automatisme
La présente invention se rapporte à un système d'échange de données sur un réseau de radiocommunication ou réseau de communication téléphonique, dans le but d'échanger des informations relatives à la programmation, au paramétrage ou à la configuration d'un équipement d'automatisme. L'invention concerne également un procédé d'échange de données relatives à un équipement d'automatisme sur un réseau de radiocommunication. Sous le terme "équipement d'automatisme", on désignera ci-après tout 1 o équipement ou module d'automatisme possédant au moins une unité de traitement pour offrir une ou plusieurs fonctions d'automatisme, comme par exemple un automate programmable (PLC), un variateur de vitesse, un terminal de dialogue, une commande numérique, une station de contrôle/commande, un module d'entrées/sorties, etc... Pour fonctionner, un équipement d'automatisme nécessite généralement un 15 programme application et/ou des données de paramétrage et/ou des données de configuration, ces informations étant généralement stockées dans une mémoire de l'équipement d'automatisme sous forme d'un ou plusieurs fichiers qui seront appelés ci-après fichier(s) application. De façon connue, un fichier application d'un équipement d'automatisme peut être échangé entre l'équipement d'automatisme et un terminal de 20 programmation externe, de façon à pouvoir être créé, édité, modifié, sauvegardé dans le terminal externe. Ainsi, les documents FR2869713 et FR2810486 décrivent un système de communication entre un équipement d'automatisme et un terminal externe (par exemple un appareil de type téléphone portable, Smartphone, PDA (Persona) Digital Assistant), ordinateur PC portable ou autres, basé sur un réseau de proximité 25 sans fil de type Bluetooth. Lorsqu'un équipement d'automatisme est installé et mis en service dans une installation d'automatisme sur un site éloigné, il peut être utile qu'une personne en charge de cette installation puisse bénéficier de fichiers application déjà existants et déjà testés dans d'autres installations réalisées sur d'autres sites, ou de fichiers 30 application contenus dans une bibliothèques centrale par exemple. De même, lors d'une réparation ou d'un remplacement d'un équipement d'automatisme sur un site éloigné, il peut aussi être intéressant de récupérer un fichier application contenant par exemple des données de paramétrage et de configuration de façon à les télécharger dans le nouvel équipement d'automatisme.
Or, une personne chargé par exemple de mettre en service un variateur de vitesse sur un site éloigné d'une installation d'automatisme peut n'avoir à sa disposition qu'un réseau de communication téléphonique pour communiquer avec l'extérieur, sans avoir par exemple la possibilité d'envoyer et de recevoir des e-mails, ni de connexion internet. Il serait donc souhaitable qu'il puisse, par exemple à l'aide de son téléphone portable, communiquer avec une équipe centrale dans le but d'envoyer un fichier application pour diagnostic ou de recevoir et télécharger un nouveau fichier application. De même, il serait souhaitable que des personnes en charge de la mise en service d'un même type d'équipement d'automatisme sur des sites distants 1 o puissent s'échanger des fichiers application. L'envoi d'un fichier application binaire via des réseaux de radiocommunication de deuxième ou troisième génération, par exemple de type GSM (Global System for Mobile communication), GPRS (General Packet Radio Service), UMTS (Universal 15 Mobile Telecommunication System) ou autres, peut néanmoins entraîner durant la transmission des altérations de ce fichier application. Ces altérations peuvent provenir d'opération de compression/décompression, de reformatage, de redimension-nement ou même d'un blocage de tout ou partie des données. Les caractéristiques différentes et les différentes versions de logiciel de chaque appareil portable, ainsi que les limites 20 des accords d'interopérabilité entre les différents réseaux des opérateurs téléphoniques peuvent en effet être une cause de ces altérations durant la transmission. Le fichier application reçu pourrait donc être légèrement différent de celui envoyé, ce qui est évidemment incompatible avec le type de données échangées. 25 Une possibilité serait d'envoyer un fichier application en utilisant une succession de messages de type SMS. Mais la taille des données utiles d'un SMS étant limitée (140 octets seulement), l'envoi d'un fichier application complet (d'une taille de l'ordre de 5 à 10 Koctets) nécessite alors de nombreux SMS successifs, ce qui peut s'avérer long, fastidieux et peu fiable. 30 Un but de l'invention est donc de concevoir un système et une méthode permettant d'échanger un fichier application relatif à un équipement d'automatisme via un réseau de radiocommunication ou un réseau de communication téléphonique, de façon très simple et permettant d'assurer l'acheminement sûr du fichier. Cet échange de fichier doit pouvoir être réalisé à partir d'appareils portables rudimentaires. Les messages multimédia, appelés messages MMS (Multimedia Messaging Service), sont couramment utilisés car ils permettent d'échanger simplement des données multimédia, tels que des sons, images, images animées, séquences vidéo et autres, entre appareils connectés à un réseau de téléphonie mobile. Les services de messagerie multimédia sont désormais interopérables entre les différents opérateurs et réseaux de radiocommunication, ce qui fait que deux appareils peuvent très facilement s'échanger des messages MMS sans se préoccuper de leur compatibilité 1 o entre opérateurs téléphoniques. C'est pourquoi l'invention décrit un système d'échange de données destiné à envoyer, via un réseau de radiocommunication, un fichier application contenant des informations relatives à la programmation, au paramétrage ou à la configuration d'un 15 équipement d'automatisme. Le système d'échange de données comporte : des moyens d'encapsulation du fichier application dans un fichier multimédia simple pour former un fichier multimédia enrichi à émettre, un premier appareil connecté au réseau de radiocommunication et susceptible d'envoyer le fichier multimédia enrichi sur le réseau de 20 radiocommunication sous la forme d'un message multimédia de type MMS, un second appareil distant connecté au réseau de radiocommunication et susceptible de recevoir un fichier multimédia enrichi envoyé par le premier appareil, des moyens d'extraction du fichier application contenu dans le fichier 25 multimédia enrichi reçu par le deuxième appareil, des moyens de chargement, dans une mémoire d'un équipement d'automatisme receveur connecté au second appareil via un second réseau de proximité, du fichier application contenu dans le fichier multimédia enrichi reçu par le deuxième appareil. 30 Selon une caractéristique, le fichier multimédia simple et le fichier multimédia enrichi sont des fichiers image de type JPEG. Selon une autre caractéristique, le premier appareil comporte les moyens d'encapsulation et comporte des moyens de mémorisation d'un ou plusieurs fichiers application et d'un fichier multimédia simple.
Selon une autre caractéristique, le système comprend également un équipement d'automatisme émetteur qui est connecté au premier appareil via un premier réseau de proximité, qui comporte les moyens d'encapsulation et qui comporte des moyens de mémorisation d'un fichier application et d'un fichier multimédia simple. Selon une autre caractéristique, le second appareil comporte les moyens d'extraction du fichier application contenu dans le fichier multimédia enrichi reçu. Alternativement, l'équipement d'automatisme receveur comporte les moyens d'extraction du fichier application contenu dans le fichier multimédia enrichi. 1 o L'invention décrit également un procédé d'échange de données destiné à envoyer un fichier application contenant des informations relatives à la programmation, au paramétrage ou à la configuration d'un équipement d'automatisme via un réseau de radiocommunication, à l'aide dudit système d'échange de données. 15 D'autres caractéristiques et avantages vont apparaître dans la description détaillée qui suit en se référant à un mode de réalisation donné à titre d'exemple et représenté par les dessins annexés sur lesquels : la figure 1 montre un exemple d'une architecture simplifiée d'un système d'échange de données conforme à l'invention. 20 La figure 2 représente un schéma simplifié du procédé d'échange de données. En référence au mode de réalisation de la figure 1, un système d'échange de données comporte un premier équipement d'automatisme 10, appelé aussi équipement d'automatisme émetteur, susceptible de communiquer par un premier 25 réseau de proximité 12 avec un premier appareil 15. Le système comporte également un second équipement d'automatisme 20, appelé aussi équipement d'automatisme receveur, susceptible de communiquer par un second réseau de proximité 22 avec un second appareil 25. Les réseaux de proximité 12 et 22 sont des réseaux de communication locaux (LAN) qui sont indifféremment filaires ou sans fil (wireless), tel 30 que Bluetooth. Le premier équipement d'automatisme 10 et le second équipement d'automatisme 20 comportent une mémoire 11, respectivement 21, et une unité de traitement qui est capable d'exécuter un programme constructeur (firmware) stocké dans la mémoire 11, respectivement 21. La mémoire 11, 21 de l'équipement d'automatisme 10, 20 contient également un ou plusieurs fichier(s) application contenant des informations relatives à la programmation, au paramétrage ou à la configuration de l'équipement d'automatisme. Par exemple, un équipement d'automatisme de type variateur de vitesse mémorise un fichier application contenant les paramètres de configuration permettant au variateur de piloter un moteur électrique. De même, un équipement d'automatisme de type un automate programmable mémorise un fichier application contenant un programme utilisateur (ou programme application) permettant à l'automate de commander et contrôler un process. 1 o L'équipement d'automatisme émetteur 10 est capable de communiquer avec le premier appareil 15 sur le premier réseau de proximité 12 pour échanger un fichier application et/ou pour échanger un fichier multimédia. De même, l'équipement d'automatisme receveur 20 est capable de communiquer avec le second appareil 25 sur le second réseau de proximité 22 pour échanger un fichier application et/ou pour 15 échanger un fichier multimédia. Le premier appareil 15 et le second appareil 25 comportent une mémoire 16, respectivement 26, qui peuvent stocker un ou plusieurs fichier(s) application. Le premier appareil 15 et le second appareil 25 communiquent entre eux par 20 un réseau de radiocommunication 5, appelé aussi réseau téléphonique, qui est par exemple un réseau répondant aux standards GSM, GPRS, UMTS ou autres. Les appareils 15, 25 sont des terminaux mobiles, préférentiellement des téléphones portables, des Smartphones ou des PDA (Persona) Digital Assistant), mais peuvent être également des ordinateurs PC portables ou tout autre appareil portable capable 25 de communiquer sur le réseau téléphonique 5 et sur un réseau de proximité 12, 22. Le réseau téléphonique 5 comporte les infrastructures nécessaires pour pouvoir véhiculer des messages MMS en provenance et à destination des appareils 15 et 25. Ces infrastructures englobent notamment un environnement MMS-E (MMS-Environment) comprenant des serveurs relais MMS-C (MMS-Center) chargés du transport et du 30 stockage tampon des messages MMS à travers un ou plusieurs environnements MMSE. Le premier appareil 15 et le second appareil 25 comprennent un logiciel embarqué d'agent utilisateur MMS (ou MMS User Agent) leur permettant d'envoyer et de recevoir des messages MMS sur le réseau téléphonique 5.
En référence à la figure 2, l'invention décrit un système et un procédé d'échange de données permettant d'envoyer et de recevoir très simplement, via le réseau de radiocommunication 5, un fichier application relatif à un équipement d'automatisme. Pour cela, le système d'échange de données comporte des moyens d'encapsulation qui permettent d'intégrer un fichier application 31 dans un fichier multimédia, appelé fichier multimédia simple 30, de façon à former un autre fichier multimédia, appelé fichier multimédia enrichi 32. Le fichier multimédia simple 30 et le fichier multimédia enrichi 32 sont du même type. Le fichier multimédia enrichi 32 à émettre est ensuite transmis par le premier appareil 15 vers le second appareil 25 via le réseau téléphonique 5. Le second appareil 25 reçoit donc un fichier multimédia enrichi 35 qu'il peut stocker dans sa mémoire 26. Le système comporte ensuite des moyens d'extraction (ou de décapsulation) qui permettent de récupérer un fichier application extrait 36 du fichier multimédia enrichi reçu 35 et comporte des moyens de chargement du fichier application extrait 36 dans la mémoire 21 de l'équipement d'automatisme receveur 20. Le type de fichier multimédia utilisé est préférentiellement un fichier image de type JPEG (Joint Photographic Experts Group), conforme à la norme ISOIIEC IS 10918-1 ou ITU-T recommandation T.81. L'un des avantages d'un fichier image JPEG est sa simplicité, sa compacité et son utilisation très répandue dans tous les types d'appareils et terminaux mobiles. Cependant, on pourrait évidemment envisager dans le cadre de l'invention beaucoup d'autres types de fichiers multimédia, tels que des fichiers image PNG, GIF, BMP ou GIF animé, des fichiers video 3GP, AVI, MOV ou MPG, des fichiers audio AMR, MP, WAV, MIDI, des fichiers de type carte de visite électronique, etc... Il existe plusieurs formats d'échange JPEG standardisés qui sont utilisés pour échanger un fichier image JPEG, comme par exemple le format JFIF (Jpeg File Interchange Format) ou le format EXIF (Exchangeable Image File Format). Un format d'échange d'un fichier image JPEG possède par exemple la structure suivante : un marqueur d'en-tête "SOI" (Start Of Image), un segment de 64 Koctets maximum contenant différents paramètres en fonction du type de format d'échange utilisé, ce type étant détectable par un marqueur "APPx" situé en début de segment (APPO pour JFIF, APP1 ou APP2 pour EXIF), les données utiles contenant l'image JPEG compressée, un marqueur de fin "EOI" (End Of Image). De plus, la norme JPEG et les formats d'échange JFIF et EXIF permettent d'utiliser de façon optionnelle un segment Commentaires, qui est généralement placé à la suite des données contenant l'image JPEG et avant le marqueur de fin EOI. Ce segment Commentaires est détectable par un marqueur spécifique "COM" et peut contenir jusqu'à 64 Koctets maximum. Il est donc tout à fait utilisable pour contenir un fichier application relatif à un équipement d'automatisme simple et contenant par exemple des données de paramétrage et de configuration ou un programme 1 o application de petite taille. Alternativement, les formats d'échange JFIF et EXIF permettent aussi d'utiliser de façon optionnelle un segment Applicatif, qui est généralement placé avant le marqueur de fin EOI. Ce segment Applicatif est détectable par un marqueur spécifique "APPn" et peut contenir jusqu'à 64 Koctets maximum. Il est donc également 15 utilisable pour contenir un fichier application relatif à un équipement d'automatisme. Alternativement, le format d'échange EXIF permet de rentrer un champ commentaires dans le segment EXIF (APP1 ou APP2), dans la limite des 64 Koctets maximum du segment EXIF. Ce champ est donc également utilisable pour contenir un fichier application relatif à un équipement d'automatisme. 20 Ainsi, à partir d'un fichier multimédia simple 30, les moyens d'encapsulation créent un segment optionnel dans ce fichier 30, par exemple un segment Commentaires ou un segment Applicatif, de façon à y incorporer un fichier application 31, en tant que données binaires. Le résultat donne un fichier multimédia enrichi 32 qui est avantageusement toujours conforme au format d'échange JPEG utilisé par le 25 fichier multimédia simple 30. Les données contenues dans un tel segment optionnel ne risquent pas d'être altérées ou non transmises lors du transport d'un message MMS sur le réseau téléphonique 5. 30 Le fichier multimédia simple 30 est par exemple une image fixe de très petite taille (80 x 80 pixels, c'est-à-dire de l'ordre de quelques Koctets seulement) qui peut être transportée rapidement et affichée facilement sur tout type d'appareil portable 15, 25, même avec un écran de très faible résolution. Cette image fixe peut être représentative du type de fichier multimédia échangé. Cette image peut aussi suggérer un contenu spécifique tel qu'un logo ou une représentation de l'équipement d'automatisme. Le fichier multimédia simple 30 peut donc être de taille inférieure au fichier application 31, de façon à alléger au maximum la taille du message multimédia envoyé sur le réseau téléphonique 5.
Selon un mode de réalisation, le premier appareil 15 comporte les moyens d'encapsulation, sous la forme d'une application dédiée qui est exécutée par l'unité de traitement du premier appareil 15. Tout appareil compatible Java, par exemple un simple téléphone mobile, permet par exemple d'installer des applications additionnelles 1 o sur l'appareil. Suite à une demande d'envoi d'un fichier application provenant d'une commande d'un utilisateur local ou d'une commande à distance, le premier appareil 15 crée un fichier multimédia enrichi 32 à partir d'un fichier application 31 et d'un fichier multimédia simple 30, puis envoie ce fichier multimédia enrichi 32 à émettre sur le réseau 5 à destination du second appareil distant 16. Dans ce cas, l'équipement 15 d'automatisme émetteur 10 n'a besoin d'aucune application dédiée, ce qui rend l'invention facilement utilisable pour tout type équipement d'automatisme existant. Dans une première variante, la mémoire 16 du premier appareil 15 est capable de stocker au moins un fichier application 31 et au moins un fichier multimédia simple 30, permettant ainsi au premier appareil 15 de créer de façon autonome un 20 fichier multimédia enrichi 32. Cette possibilité sera par exemple utilisée lorsque le premier appareil 15 comporte une bibliothèque de fichiers application 31 susceptibles d'être utilisés dans différents équipements d'automatisme 20 sur des sites distincts. Dans une deuxième variante, le premier appareil 15 reçoit d'abord un fichier application 31 et un fichier multimédia simple 30 en provenance de l'équipement 25 d'automatisme émetteur 10 via le réseau de proximité 12, pour pouvoir créer ensuite un fichier multimédia enrichi 32 à émettre sur le réseau 5. Cette possibilité sera par exemple utilisée lorsque le premier appareil 15 se trouve à proximité d'un équipement d'automatisme émetteur 10 dont on veut dupliquer le fichier application dans un équipement d'automatisme receveur 20 distant. 30 Selon un autre mode de réalisation, l'équipement d'automatisme émetteur 10, comporte lui-même les moyens d'encapsulation, sous la forme d'une application dédiée qui est exécutée par l'unité de traitement de l'équipement d'automatisme émetteur 10. La mémoire 11 de l'équipement d'automatisme 10 stocke alors un ou plusieurs fichiers application 31 et un fichier multimédia simple 30. Suite à une demande d'envoi d'un fichier application provenant d'une commande d'un utilisateur local ou d'une commande à distance, l'équipement d'automatisme émetteur 10 crée un fichier multimédia enrichi 32 à partir d'un fichier application 31 et d'un fichier multimédia simple 30 de la mémoire 11, puis transmet ce fichier multimédia enrichi 32 à émettre sur le premier réseau de proximité 12 au premier appareil 15, lequel envoie ensuite ce fichier multimédia enrichi 32 sur le réseau téléphonique 5. Dans ce cas, le premier appareil 15 ne fait qu'envoyer un simple message multimédia MMS et n'a donc besoin d'aucune application dédiée, ce qui rend l'invention facilement utilisable avec tout type d'appareil portable 15, par exemple un simple téléphone portable.
Le message MMS contenant le fichier multimédia enrichi 32 envoyé par le premier appareil 15 est reçu par le second appareil 16, sous la forme d'un fichier multimédia enrichi 35 reçu. Comme le fichier multimédia enrichi 32 est conforme à un format d'échange JPEG standard, cela garantit que les informations contenues dans le fichier multimédia enrichi 32 à émettre sont identiques à celles contenues dans le fichier multimédia enrichi 35 reçu. Selon un premier mode de réalisation, le second appareil 16 comporte les moyens d'extraction sous la forme d'une application dédiée qui est exécutée par l'unité de traitement du second appareil 16. Les moyens d'extraction extraient un fichier application 36 contenu dans le fichier multimédia enrichi reçu 35 et peuvent le mémoriser dans la mémoire 26. Ce fichier application 36 est bien entendu identique au fichier application 31. Puis des moyens de chargement sont capables de charger le fichier application extrait 36 dans la mémoire 21 de l'équipement d'automatisme receveur 20, via le second réseau de proximité 22. Dans ce cas, le second équipement d'automatisme 20 n'a besoin d'aucune application dédiée, ce qui rend l'invention facilement utilisable pour tout type équipement d'automatisme existant. Selon un second mode de réalisation, l'équipement d'automatisme receveur 20 comporte les moyens d'extraction sous la forme d'une application dédiée qui est exécutée par l'unité de traitement de l'équipement d'automatisme 20. Le fichier multimédia enrichi reçu 35 est donc directement chargé, via le second réseau de proximité 22, dans la mémoire 21 de l'équipement d'automatisme 20, lequel est ensuite capable d'en extraire le fichier application 36. Dans ce cas, le second appareil 25 ne fait que recevoir un simple message multimédia MMS et n'a donc besoin d'aucune application dédiée, ce qui rend l'invention facilement utilisable avec tout type d'appareil portable 25, par exemple un simple téléphone portable.
L'invention prévoit aussi de pouvoir renvoyer au premier appareil émetteur 15 un compte-rendu permettant de savoir si le fichier application 31 à bien été chargé dans l'équipement d'automatisme receveur 20. Une solution très simple consiste alors à renvoyer, dans un message MMS, un fichier multimédia simple contenant une image JPEG qui soit directement représentative du compte-rendu, permettant ainsi à utilisateur du premier appareil 15 de constater visuellement le résultat du chargement, simplement en regardant cette image JPEG de compte-rendu sur l'écran du premier appareil 15. 1 o Par exemple, le second appareil 25 envoie au premier appareil 15 sur le réseau téléphonique 5 un fichier multimédia contenant une première image JPEG de couleur verte signifiant que le chargement s'est bien déroulé. Inversement, en cas d'erreur, le second appareil 25 envoie au premier appareil 15 un fichier multimédia MMS contenant une seconde image JPEG de couleur rouge signifiant que le 15 chargement ne s'est pas bien déroulé. On pourrait aussi envisager de mettre le compte-rendu dans un fichier application, lequel serait ensuite encapsulé dans un fichier multimédia enrichi renvoyé au premier appareil 15, de façon à ce qu'il soit extrait par l'unité de traitement du premier appareil 15. 20