FR2932960A1 - Piece axillaire de configuration tridimensionnelle. - Google Patents

Abstract

La pièce axillaire (20) destinée à être incorporée à l'intérieur d'un article d'habillement dans la zone du dessous de bras a une forme générale oblongue, avec un plan longitudinal de symétrie (L) et un plan transversal (D) destiné à venir sensiblement sous la ligne d'emmanchure et avec, de part et d'autre dudit plan transversal (D), une partie avant (25) destinée à venir sous la panneau formant le bras de l'article et une partie arrière (26) destinée à venir sous le panneau formant le buste de l'article. De plus elle a une configuration tridimensionnelle sans arête qui consiste au moins en ce que latéralement, à proximité immédiate du plan transversal (D), les parties avant (25) et arrière (26) forment deux ailettes en relief (30,31), chacune étant sensiblement configurée selon une portion de cône dont le sommet est sensiblement à l'intersection (24) des plans longitudinal (L) et transversal (D).

Description

PIECE AXILLAIRE DE CONFIGURATION TRIDIMENSIONNELLE La présente invention concerne la protection et/ou le renforcement axillaire d'un article d'habillement, notamment mais non exclusivement la protection contre les sécrétions corporelles émises au niveau des aisselles. Elle concerne plus particulièrement une pièce axillaire destinée à être incorporée à l'intérieur d'un article d'habillement dans la zone de celui-ci qui est destinée à être en regard avec les aisselles de l'utilisateur.

On a depuis très longtemps cherché à se protéger des effets négatifs de la transpiration axillaire, se manifestant souvent par des odeurs désagréables et, sur le vêtement, par des traces d'humidité voire des auréoles dans la zone des dessous de bras. Pour s'en protéger, on utilise des déodorants ou des antitranspirants, mais ceux-ci peuvent altérer le vêtement par dégradation chimique ou de couleurs. De tels effets négatifs apparaissent dans de multiples conditions : lorsqu'il fait chaud, lors d'activités ou d'efforts physiques, lors d'un stress ou d'une anxiété, lors d'une prise de médicaments ou lors de changements (menstruation, grossesse, allaitement, ménopause) ou de déséquilibres hormonaux ou simplement lorsqu'une personne présente une surcharge pondérale. Ces effets sont variables d'une personne à l'autre. Certaines présentent une transpiration faible, alors que d'autres souffrent en permanence d'hyper sudation ou d'hyper hydrose : la quantité de sueur dégagée par chaque aisselle peut varier de 0,6 cl à 5 cl/jour, voire davantage.

Pour protéger le vêtement, la solution a consisté à absorber la sudation avant qu'elle ne vienne en contact avec le vêtement en disposant entre le vêtement et la zone des aisselles de l'utilisateur une pièce protectrice absorbante. Par exemple dans le document FR.2.098.996, il s'agit d'une garniture absorbante, à jeter après usage, qui est composée de deux feuilles minces qui sont assemblées par thermo soudage selon leurs bords périphériques et entre lesquels est disposée au moins une feuille mince en une matière absorbante. La feuille qui est destinée à être placée au contact de la peau est une feuille perméable constituée par des fibres enchevêtrées tandis que la feuille qui est placée au contact du vêtement sur l'intérieur de celui-ci est une feuille imperméable en matière plastique. Ainsi la transpiration peut passer à travers la première feuille perméable, être absorbée par la ou les feuilles en matière absorbante et être empêchée de migrer vers le vêtement grâce à la présence de la feuille imperméable.

Dans le document FR.2.098.996 la garniture destinée à absorber la transpiration sous les bras est composée de deux pièces en forme de croissant dont les côtés de plus petit rayon sont identiques, lesdites pièces étant superposées et assemblées par thermo soudure le long desdits côtés. Comme cela ressort clairement des figures 1 et 3 de ce document, la garniture en question présente, à la pliure de l'emmanchure, une arête vive correspondant à la zone d'assemblage des deux pièces. Cette arête vive d'une part crée une rigidité et d'autre part peut constituer une gêne pour le porteur. Ceci est particulièrement gênant pour des vêtements fins ou très près du corps, par exemple un chemisier en soie, un petit haut féminin ou encore une chemise d'homme en coton léger.

Dans le document EP.0.322.309, la pièce protectrice axillaire est d'un seul tenant, avec des prédécoupes latérales, et une ligne de pliage rectiligne, s'étendant entre lesdites découpes. Lors de la mise en place de cette pièce dans le vêtement, la ligne de pliage forme une arête continue qui peut constituer une gêne pour le porteur. De plus cette ligne de pliage, rectiligne, n'est pas adaptée à la configuration du vêtement au niveau de son emmanchure.

Le but visé par la présente invention est de proposer une pièce axillaire qui pallie les inconvénients précités et ce quelle que soit l'application visée pour cette pièce. Il peut bien sûr s'agir d'une pièce protectrice contre le transfert visible de la sudation, mais il peut aussi s'agir par exemple d'une pièce ayant pour but le seul renforcement de la zone de l'aisselle de l'article.

Cette pièce axillaire a une forme générale oblongue, avec un plan longitudinal de symétrie et un plan transversal destinés à venir sensiblement sous la ligne d'emmanchure ; elle présente, de part et d'autre dudit plan transversal, une partie avant destinée à venir sous le panneau formant le bras 3 de l'article et une partie arrière destinée à venir sous le panneau formant le buste de l'article. De manière caractéristique, la pièce axillaire de la présente invention a une configuration tridimensionnelle sans arête, la configuration tridimensionnelle consistant au moins en ce que latéralement, à proximité immédiate du plan transversal, les parties avant et arrière forment deux ailettes en relief, chacune étant sensiblement configurée selon une portion de cône dont le sommet est sensiblement à l'intersection des plans longitudinal et transversal.

Ainsi grâce à la présence des deux ailettes en relief, et à l'absence de toute arête vive, la pièce axillaire de l'invention peut parfaitement épouser la courbe de l'aisselle, sans aucune gêne pour le porteur du vêtement. La portion de cône peut être sensiblement un demi cône. La génératrice de la portion de cône peut être rectiligne mais peut aussi être courbe, notamment en sorte que selon le plan transversal la pièce axillaire présente une courbure concave. Selon une variante de réalisation, la configuration tridimensionnelle consiste de plus en ce que la pièce présente, selon le plan longitudinal, une courbure concave ayant un angle au sommet a déterminé. La valeur de cet angle est destinée à permettre à la pièce protectrice axillaire d'épouser la courbe du bras pour sa partie avant et la courbe du buste pour sa partie arrière. La pièce protectrice axillaire de l'invention est donc parfaitement ergonomique. L'angle au sommet a est fonction du type d'emmanchure de l'article d'habillement. S'agissant d'articles ayant une emmanchure en T, notamment articles de sport du type t-shirt ou sweat-shirt, l'angle cd est de l'ordre de 90°, de préférence égal à 87°. Pour un article de ville, notamment chemisier, veste de tailleur, l'angle a2 est inférieur à 90°, de préférence égal à 73°. S'agissant d'une pièce protectrice contre la sudation axillaire, elle comporte au moins une couche externe imperméable et une couche absorbante ; lors de son incorporation à l'intérieur de l'article d'habillement, la couche externe est destinée à venir en contact avec ledit article dans la zone des dessous de bras.

Dans une variante de réalisation, la pièce protectrice consiste en un non-tissé dans un matériau absorbant dont une face traitée hydrophobe 5 constitue la couche externe imperméable.

Selon une autre variante de réalisation, la couche externe est constituée d'une membrane imperméable ou imper respirante, éventuellement recouverte extérieurement d'une couche textile ou d'un non-tissé. Dans ce cas la couche externe et la couche absorbante sont assemblées par tous moyens, notamment

10 par soudure ultrasons, par exemple selon leurs bords périphériques.

Selon une autre variante de réalisation, la pièce protectrice comprend une étoffe, comprenant deux faces espacées l'une de l'autre, formées de fils entrelacés et reliées entre elles. Dans ce cas :

la face externe de l'étoffe fait office au moins en partie de couche 15 externe imperméable et comprend des fils dans un matériau synthétique,

- l'étoffe comprend des fils dits de stockage, dans un matériau absorbant,

étant aptes à assurer le stockage de l'humidité et n'étant pas ou étant

peu apparents sur la face externe,

- la face interne de l'étoffe, c'est-à-dire celle qui est destinée à être le plus

20 proche du porteur de l'article, comprend des fils aptes à assurer

l'absorption et/ou le transfert de l'humidité vers les fils de stockage.

L'avantage de cette dernière variante est de simplifier la fabrication de la pièce protectrice, toutes les fonctions remplies par ladite pièce étant obtenues par une seule étoffe grâce à une sélection précise des fils constitutifs de celle-

25 ci. Dans un premier mode de réalisation, l'étoffe en question est du type tridimensionnel, dont les deux faces sont formées par deux parois espacées l'une de l'autre et reliées entre elles par des fils de liaison, lesquels sont au moins en partie des fils de stockage.

30 Dans un second mode de réalisation les fils de stockage sont au moins en partie constitués par des fils de trame insérés entre les deux faces de l'étoffe.

Avantageusement dans ces modes de réalisation, afin de renforcer la fonction de barrière de la face externe, la couche externe imperméable comprend une membrane imper respirante solidarisée à la face externe de l'étoffe, notamment par collage point par point, et éventuellement une couche extérieure, textile ou non tissée, solidarisée à la membrane imper respirante. C'est un autre objet de la présente invention que de proposer un procédé de fabrication d'une pièce axillaire, pour un article d'habillement, présentant les caractéristiques précitées. Ce procédé comprend les opérations suivantes : - prendre un panneau initial textile ou non-tissé, - découper dans ledit panneau initial une pièce ayant une forme générale oblongue, avec un plan longitudinal de symétrie et un plan transversal, ce dernier étant destiné à venir sensiblement sous la ligne d'emmanchure de l'article, et avec, de part et d'autre dudit plan transversal, une partie avant destinée à venir sous le panneau de l'article formant le bras et une partie arrière destinée à venir sous le panneau de l'article formant le buste, - mettre en forme le panneau initial, avant découpe, ou la pièce, après découpe, pour lui donner une configuration tridimensionnelle sans arête, ladite configuration tridimensionnelle consistant au moins en ce que latéralement, à proximité immédiate du plan transversal, les parties avant et arrière forment deux ailettes en relief, chacune étant sensiblement configurée selon une portion de cône dont le sommet est sensiblement à l'intersection des plans longitudinal et transversal. Dans un mode préféré de réalisation, le panneau initial comportant au moins un matériau thermoplastique, la mise en forme est réalisée par thermoformage ou thermo moulage. Dans le cas où l'opération de mise en forme est réalisée sur le panneau initial lui-même, la pièce est découpée après l'opération de mise en forme. Dans un autre mode de réalisation, la mise en forme est réalisée par assemblage, bord à bord, de deux portions de pièces non superposées, selon deux bords concaves desdites portions, de telle sorte que la ligne d'assemblage 6 2932960 passe par l'intersection entre les plans longitudinal et transversal de la pièce et forme un angle déterminé selon le plan transversal, de préférence cet angle étant de l'ordre de 15°. L'assemblage en question est notamment réalisé par couture plate des deux bords face à face. 5 Ainsi, contrairement à la garniture du document FR.2.098.986, l'assemblage ne se fait pas sur la superposition des deux pièces ni selon la ligne de pliage des parties avant et arrière. L'assemblage selon le procédé précité permet la mise en forme tridimensionnelle des deux ailettes en relief et également la courbure concave de la pièce selon le plan longitudinal, grâce à 10 un choix judicieux de la concavité des bords concaves des deux portions de pièce à assembler. S'agissant d'une pièce axillaire de renforcement, elle doit permettre à l'article d'habillement de garder sa forme dans la zone du dessous de bras après un usage répété. De préférence, dans ce cas, ladite pièce présente une 15 certaine mémoire de forme, lui permettant de retrouver sa configuration tridimensionnelle initiale malgré les déformations qui peuvent se produire lors des mouvements de bras du porteur. C'est un autre objet de l'invention que de revendiquer un article d'habillement pourvu de deux pièces axillaires telles que décrites dans l'une ou 20 l'autre des variantes ci-dessus. La solidarisation desdites pièces à l'article, de manière définitive ou amovible, peut être obtenue de différentes manières. La première manière consiste à équiper l'article de deux poches intérieures, formées dans les deux zones des aisselles, chaque poche étant apte à loger une pièce axillaire. 25 Il peut s'agir d'une poche unique, mais de préférence il s'agit d'une première et d'une seconde poches dont les ouvertures en vis-à-vis l'une de l'autre permettent l'introduction de la partie avant de la pièce axillaire dans la première poche et l'introduction de la partie arrière de la pièce axillaire dans la seconde poche. 30 Avantageusement, notamment lorsqu'il s'agit d'une pièce axillaire protectrice contre la sudation, la ou chaque poche est formée en rapportant sur la zone déterminée de l'article un panneau présentant une grande porosité, une certaine élasticité et une bonne stabilité dimensionnelle. Il convient en effet que la poche ne constitue pas une barrière au transfert de la sécrétion corporelle vers la pièce protectrice et que ladite pièce puisse s'introduire aisément dans la poche tout en étant bien maintenue après introduction et sans se distendre au porter. Une deuxième manière de solidariser la pièce axillaire à la zone de l'aisselle de l'article consiste à fixer ladite pièce sur ladite zone par collage à l'aide d'une enduction adhésive ou éventuellement d'une enduction ou d'un film thermo adhésif, ce dernier étant de préférence fin et transparent et présentant une certaine élasticité. Une troisième manière consiste dans la mise en oeuvre d'un système d'attache comprenant un premier élément apte à coopérer avec un second élément. Il peut notamment s'agir d'un système d'attache auto agrippant à crochets et à boucles de type Velcro ou encore d'un système d'attache aimanté. Le premier élément du système est disposé dans la zone de l'aisselle de l'article tandis que le second élément est disposé sur l'extérieur de la pièce axillaire. C'est un autre objet de la présente invention que de proposer un ensemble protecteur qui comprend d'une part une pièce axillaire telle que décrite dans les différentes variantes ci-dessus et une poche apte à recevoir ladite pièce axillaire et apte à être fixée sur la zone de l'aisselle d'un article d'habillement, la fixation pouvant être notamment réalisée par voie adhésive ou thermo adhésive. Ainsi en se procurant un tel ensemble protecteur, l'utilisateur peut fixer ou faire fixer cet ensemble sur son article d'habillement à utiliser cet article avec ou sans la pièce axillaire selon le type d'activité qu'il envisage. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite ci-après de plusieurs exemples de réalisation de pièces axillaires de configuration tridimensionnelle et de leur fixation sur la zone de dessous de bras d'un vêtement, illustrés par les dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une représentation schématique en coupe d'un premier exemple de pièce protectrice contre la sudation axillaire consistant exclusivement en une étoffe de type tridimensionnel ; La figure 2 est une représentation schématique en coupe d'un deuxième 5 exemple de pièce protectrice dans laquelle l'étoffe de type tridimensionnel est associée à une membrane imper respirante ; La figure 3 est une représentation schématique en coupe d'un troisième exemple de pièce protectrice contre la sudation axillaire comportant de plus une couche extérieure et une enduction adhésive, protégée par une feuille anti- 10 adhérente ; La figure 4 est une représentation schématique de face de deux vêtements équipés de deux pièces axillaires, l'un à emmanchure en T et l'autre à emmanchure du type veste. La figure 5 est une représentation schématique en perspective d'une pièce 15 axillaire, mise en forme tri dimensionnellement par thermoformage, pour un vêtement à emmanchure en T ; La figure 6 est une représentation schématique de côté de la pièce axillaire de la figure 5 ; La figure 7 est une représentation schématique de deux poches aptes à servir 20 de logements à une pièce axillaire et La figure 8 est une représentation schématique en coupe d'un autre exemple de réalisation d'une pièce axillaire dont la fixation sur le vêtement intervient grâce à la mise en oeuvre d'un système d'attaches à crochets et à boucles et La figure 9 est une représentation schématique en vue de dessus d'une pièce 25 axillaire mise en forme tridimensionnellement par couture bord à bord. La présente invention concerne de manière générale la protection et/ou le renforcement de la zone de dessous de bras ou zone axillaire d'un article d'habillement. Elle concerne plus particulièrement la protection axillaire contre la sudation ou transpiration émise lors du porter de l'article. 30 Pour éviter tout risque de gêne pour le porteur de l'article et pour adapter parfaitement cette pièce à la configuration de cette zone, la pièce axillaire de la présente invention présente une configuration tridimensionnelle sans arête. Cette configuration apparaît de manière explicite à l'examen de la figure 5. La pièce 20 a une forme générale oblongue, avec un plan longitudinal de symétrie L et un plan transversal D, ce dernier étant destiné à venir sensiblement sous la ligne d'emmanchure de l'article. Sur la figure 5 on a représenté par des pointillés les lignes d'intersection respectivement 22 et 23 des plans longitudinal L et transversal D avec la face interne 20a de la pièce, c'est-à-dire la face qui est la plus proche de l'utilisateur, par opposition à la face externe 20b qui est destinée à venir en contact avec l'article. Ces deux lignes 22 et 23 se coupent en un point d'intersection 24.

Le plan transversal D délimite, dans la pièce 20, une partie avant 25 qui est destinée à venir sous le bras 27 de l'article 28 et une partie arrière 26 qui est destinée à venir contre le buste 29 de l'article.

La configuration tridimensionnelle de la pièce axillaire consiste au moins en ce que latéralement, à proximité immédiate du plan transversal D, les parties avant 25 et arrière 26 forment deux ailettes en relief 30, 31, chacune étant sensiblement configurée selon une portion de cône dont le sommet est sensiblement à l'intersection 24 des plans longitudinal L et transversal D.

Comme on peut le voir sur la figure 5, la génératrice de la portion de cône formant les ailettes 30, 31 n'est pas obligatoirement rectiligne mais peut être incurvée, de sorte que la ligne 23 présente globalement une courbure concave, à l'instar de la courbure de la ligne d'emmanchure entre le bras 27 et le buste 29 de l'article 28.

Chaque ailette 30, 31, correspond à une portion de cône qui est au plus d'un demi cône, notamment de l'ordre d'un quart de cône, délimitant selon le bord correspondant de la pièce un arc de cercle, s'étendant entre les points référencés 31a, 31b sur la figure 5, dont l'angle au sommet est donc égal ou généralement inférieur à 180°, voire de l'ordre de 90°.

Dans le plan longitudinal L, la pièce axillaire 20 présente entre les parties avant 25 et arrière 26 une courbure concave ayant un rayon de courbure et un angle a au sommet déterminés. S'agissant d'une pièce axillaire 20 pour un article ayant une emmanchure en T, tu type t-shirt 28, l'angle au sommet al est de l'ordre de 90°, tandis que pour une pièce axillaire adaptée à une emmanchure de type veste, l'angle a2 est inférieur à 90°, de préférence de l'ordre de 70 à 75°. Dans un exemple préféré de réalisation, ai était égal à 87° et a2 égal à 73°. La pièce axillaire 20 garde ou reprend cette configuration tridimensionnelle lorsque le vêtement et porté.

Lorsque la pièce axillaire comporte un matériau thermoplastique, la configuration tridimensionnelle est obtenue par une opération de thermoformage ou thermo moulage à partir d'une forme ou moule mâle et d'une forme ou moule femelle, équipées de moyens de chauffage. On place entre les deux formes ou moules et on comprime à chaud entre celles-ci à une température et pendant une durée déterminée soit la pièce elle-même prédécoupée soit un panneau initial comprenant tous les constituants de ladite pièce. On obtient ainsi la déformation thermoplastique souhaitée. Dans le cas où on part d'un panneau initial, la découpe de la pièce intervient après l'opération de thermoformage.

Les valeurs données ci-dessus en ce qui concerne les portions de cône et l'angle au sommet a de la courbure concave selon le plan longitudinal L correspondent aux valeurs de la pièce 20 au repos, notamment les valeurs des formes ou moules permettant le thermoformage. En effet, lors des mouvements de bras du porteur, la pièce axillaire va tout naturellement se déformer mais, malgré ces déformations, la pièce ne présentera jamais de pliure gênante et restera toujours parfaitement adaptée à la configuration de l'article.

Dans le premier exemple de réalisation qui est illustré à la figure 1, la pièce axillaire 1 est une pièce de protection contre la sudation ou transpiration émise par le corps de l'utilisateur au niveau de la zone de l'aisselle.

Le principe de cette protection est de faire en sorte que la pièce protectrice capte et stocke, dans une couche absorbante, la sécrétion émise tout en évitant, grâce à une couche externe et imperméable, que cette sécrétion puisse migrer et tâcher l'article d'habillement.

Dans son concept le plus élémentaire, la pièce protectrice 1 de la présente invention consiste uniquement en une étoffe 2 qui est dite de type tridimensionnel ou 3D en ce qu'elle comprend deux parois 3 et 6 qui sont toutes deux formées de fils entrelacés, par exemple des premiers fils de chaîne 4 et des premiers fils de trame 5 pour la première paroi 3 et des seconds fils de chaîne 7 et des seconds fils de trame 8 pour la seconde paroi 6, les deux dites parois 3 et 6 étant reliées entre elles par un ensemble 9 de fils de liaison, par exemple des fils 10 qui dans l'exemple particulièrement simplifié, illustré à la figure 1, passent alternativement par-dessus certains des premiers fils de chaîne 4 de la première paroi 3 et par-dessous certains des seconds fils de chaîne 7 de la seconde paroi 6. Le mode de fabrication d'une telle étoffe de type tridimensionnel ou 3D est bien connu dans l'industrie textile. Il est possible de choisir les conditions opératoires du métier de fabrication pour régler la distance séparant les deux parois 3, 6, distance occupée exclusivement par les fils de liaison 10, ainsi que la densité de ces fils de liaison dans l'ensemble 9.

Selon l'invention, la première paroi 3, dénommée aussi paroi interne de l'étoffe, est celle qui est destinée à être la plus proche du porteur de l'article. La seconde paroi 6, dénommée aussi paroi externe, est celle qui est la plus proche de la face intérieure de l'article. La paroi interne 3 comprend des fils 4, 5, qui sont aptes à assurer l'absorption de l'humidité provenant de la sécrétion et/ou le transfert de cette humidité vers l'ensemble 9 des fils de liaison. Cet ensemble 9 comprend des fils dans un matériau absorbant, de manière à être apte à assurer le stockage au moins momentané de l'humidité contenue dans la sécrétion. La paroi externe 6 comprend des fils qui sont dans un matériau synthétique et qui sont entrelacés en sorte d'obtenir un effet de barrière à l'humidité contenue dans l'ensemble 9 des fils de liaison.

Dans un exemple précis de réalisation, la fonction de transfert de l'humidité de la paroi interne 3 est réalisée par la mise en oeuvre de fils qui contiennent des fibres ou filaments multilobés, à transfert d'humidité amélioré, notamment des fibres COOLMAX . 12 2932960 Grâce à leur section multilobée, lesdites fibres ou filaments comportent des canaux longitudinaux faisant office de capillaires, par lesquels migre l'humidité. Dans cet exemple, la fonction de stockage de l'humidité de l'ensemble 9 5 des fils de liaison est assurée par la mise en oeuvre de fils à base de viscose de bambou qui sont connus pour leur grande capacité d'absorption et également pour leurs propriétés bactériostatiques, particulièrement bienvenues compte tenu qu'il s'agit d'absorber des sécrétions corporelles. Dans cet exemple, la fonction de barrière à l'humidité de la paroi externe 10 6 est obtenue par la mise en oeuvre de fils à base de polyester, de préférence traités hydrophobes. Ainsi dans le cas où la pièce protectrice 1 est intégrée telle quelle dans un article d'habillement, la transpiration émise par l'aisselle vient en contact avec la paroi interne 3, elle diffuse par capillarité le long des fils 4, 5 pour 15 atteindre les fils de liaison qui se trouvent au niveau de ladite paroi 3 de telle sorte que l'humidité en question est absorbée progressivement, par effet de pompage, par l'ensemble 9 de fils de liaison. Quant à la paroi externe 6, elle empêche l'humidité stockée dans l'ensemble 9 de diffuser directement sur la zone déterminée de l'article d'habillement contre laquelle elle est en contact. 20 L'effet de pompage évoqué ci-dessus améliore le confort de l'utilisateur qui n'a plus la sensation d'avoir les dessous de bras humides, l'humidité étant évacuée rapidement dans l'ensemble 9 faisant office de zone de stockage. L'étoffe 2 présentant toutefois une certaine porosité, s'il existe une circulation d'air suffisante, l'humidité stockée dans ladite étoffe 2 peut 25 progressivement être évacuée sous forme d'air humide passant à travers la paroi externe 6. Cependant, si la quantité de sécrétions est importante ou éventuellement si l'on veut réduire l'épaisseur de l'étoffe, il est préférable de renforcer l'effet barrière à l'humidité de la paroi externe 6 de manière à éviter tout risque de 30 transpercement de ladite paroi.

Ce renforcement peut être mis en oeuvre en appliquant sur la paroi externe 6 un agent de traitement approprié, par exemple un agent imperméabilisant. Cependant, il y a dans ce cas un risque de limiter fortement la porosité de la paroi externe 6 et donc sa capacité à évacuer l'humidité contenue dans la zone de stockage. Ce risque est le même, voire accentué, si l'on utilise comme moyen de renforcement une membrane imperméable. Par conséquent, selon le deuxième exemple illustré à la figure 2, la pièce protectrice 11 comporte également une membrane imper respirante 12 qui est solidarisée à la paroi externe 6. Une telle membrane 12 assure l'effet de barrière à l'humidité recherchée tout en ayant une porosité suffisante pour permettre la circulation de l'air qui est utile pour éviter un échauffement localisé de l'espace entre la pièce 11 et le corps du porteur, échauffement susceptible d'accentuer la transpiration, et qui est aussi nécessaire à l'extraction de l'humidité contenue dans l'étoffe 2. La technique de solidarisation entre la membrane imper respirante 12 et la paroi externe 6 doit permettre à la membrane de garder sa porosité. De préférence on utilise un collage point par point, de type hot-melt. La figure 3 illustre un troisième exemple de pièce protectrice 13 qui diffère du second exemple par la solidarisation sur la membrane imper respirante 12 d'une couche extérieure 14, qui peut être un textile léger ou un non-tissé, sur la face extérieure de laquelle est appliqué un adhésif 15 protégé par une feuille anti-adhérente 16. Selon ce troisième exemple, la pièce protectrice 13 peut être mise en oeuvre directement par l'utilisateur. Il suffit à celui-ci de retirer la feuille antiadhérente 16 et d'appliquer l'adhésif 15 contre la face interne de la zone des aisselles 25 d'un article d'habillement 28. La mise en oeuvre dans ce troisième exemple de la couche extérieure 14 se justifie par le risque de délaminage qui pourrait intervenir entre la membrane imper respirante 12 et l'article d'habillement 28 dans le cas où l'adhésif 15 serait appliqué directement sur ladite membrane 12.

Plus généralement, la présence d'une couche extérieure 14 se justifie toutes les fois où il y a un risque de dégradation ou de délaminage de la membrane, soit lors de la réalisation de la pièce protectrice soit lors de son utilisation dans l'article d'habillement. C'est tout particulièrement le cas lorsque la configuration tridimensionnelle de la pièce est obtenue par thermoformage, la couche extérieure formant une protection de la membrane l'empêchant de venir directement en contact avec la surface interne du moule.

A la figure 6 est représentée de manière schématique, en vue de côté, la pièce axillaire 20 de la figure 5. Apparaît en particulier sur cette figure, l'angle a au sommet de la courbure concave prise par la pièce 20 au niveau de la ligne d'intersection 22 avec le plan longitudinal L. Dans l'exemple illustré à la figure 6, il s'agit d'une pièce destinée à un vêtement à emmanchure en T, notamment un vêtement de sport du type T-shirt ou sweat-shirt. Cet angle a est de l'ordre de 90°, plus précisément dans l'exemple illustré il est de 87°. De plus, en référence à la figure 6, s'agissant d'un article pour femme, la valeur Dl de la projection de la partie avant 25 est de l'ordre de 53 mm tandis que la valeur D2 de la projection de la partie arrière 26 est de 71mm. Dans le cas d'un article à emmanchure en T pour homme, les valeurs de Dl et cd resteraient les mêmes tandis que la valeur D2 de la projection de la partie arrière 26 serait augmentée, étant par exemple de 85 mm.

Comparativement, la valeur de la projection de la ligne d'intersection 23 serait pour un vêtement féminin de 61 mm et pour un vêtement masculin de 80mm. Bien sûr ces valeurs sont données à titre indicatif.

Dans le cas d'un article à emmanchure du type veste, seules seraient modifiées les valeurs de l'angle au sommet ; de préférence cet angle a2 serait compris entre 70 et 75°, de préférence 73°.

Sur la figure 9 est représentée une pièce axillaire 40 dont la configuration tridimensionnelle est obtenue par assemblage de deux tronçons de pièces 41, 42 qui sont assemblés par une couture plate, bord à bord. Plus précisément, on a représenté sur cette même figure 9, les deux tronçons de pièces 41, 42, disposées face à face, avant leur assemblage. On constate que ces deux tronçons ont tous deux un bord concave 41a, 42a de mêmes dimensions et de même concavité. Par contre les deux tronçons eux-mêmes ne sont pas symétriques par rapport à l'axe de symétrie XX' des bords concaves 41a, 42b. L'assemblage de ces deux tronçons 41, 42 se fait par une couture plate 43 selon les deux bords concaves 41a, 42a sur toute la longueur de ceux- ci qui sont rapprochés l'un de l'autre progressivement lors de la couture. Cette opération permet d'obtenir une mise en forme du même type que celle obtenue à la figure 5. Comme cela apparaît sur la figure 9, la ligne de couture 43 passe par l'intersection 24 des plans longitudinal L et transversal D, ladite ligne de couture 43 faisant un angle déterminé, de préférence de l'ordre de 15° par rapport à la ligne d'intersection 23 avec le plan transversal D. Sur la figure 7 on a représenté l'un des moyens de fixation amovible d'une pièce axillaire 20 sur l'intérieur d'un article d'habillement. Dans ce mode de réalisation, la pièce axillaire est logée dans deux poches 50, 51 qui sont formées sur l'intérieur du vêtement, de part et d'autre de la ligne d'emmanchure de telle sorte que leurs ouvertures respectives 50a, 51a soient en vis-à-vis. La poche la plus petite 50 sert de logement à la partie avant 25 tandis que la poche de plus grande dimension 51 sert de logement à la partie arrière 26 de la pièce 20. Les dimensions intérieures des deux poches sont légèrement surdimensionnées par rapport aux dimensions extérieures de la pièce axillaire 20 de manière à permettre son positionnement sans trop de difficulté. Ces poches 50, 51 sont par exemple fixées par collage selon une zone périphérique 50b, 51b, délimitée sur la figure 7 par des pointillés. Le bord avant, le long de l'ouverture, de chaque poche présente une courbure concave de manière à s'adapter à la configuration de l'emmanchure. Une fois positionnée à l'intérieur des deux poches, la pièce axillaire 20 est parfaitement tenue en place étant en quelque sorte emprisonnée dans ces deux poches, tout déplacement relatif de la pièce dans une poche repoussant la pièce au fond de l'autre poche.

En pratique, on utilise, pour constituer les deux poche 50, 51, un panneau textile notamment une grille ou tricot ajouré, présentant une grande porosité et une certaine élasticité et une bonne stabilité dimensionnelle, de manière d'une part à ce que les poches ne constituent pas une barrière au transfert de la sudation ou transpiration émise par le corps de l'utilisateur vers la pièce axillaire 20 et d'autre part à ce que ladite pièce puisse s'introduire aisément dans la poche tout en étant bien maintenue et sans se distendre au porter, ladite la poche ne constituant pas une contrainte de déformation de la configuration tridimensionnelle de la pièce. Bien sûr il serait possible de loger la pièce axillaire non pas dans deux poches comme décrit ci-dessus mais dans une seule poche mais cela rendrait plus difficile l'introduction de la pièce axillaire et d'autre part ne permettrait pas la mise en butée de la pièce lors des mouvements du bras. Lorsque la pièce axillaire est destinée à être logée dans une ou deux poches, l'ensemble constitué par la ou les poche et la pièce peut être proposé comme ensemble protecteur ou de renfort, pour autant que la ou les poches soient aptes à être fixées sur la zone de l'aisselle de l'article d'habillement, cette fixation pouvant être notamment réalisée par voie adhésive ou thermoadhésive. I! existe d'autres moyens de rendre la pièce solidaire de l'article d'habillement. Cela peut se faire par une fixation définitive de la pièce sur l'article par collage à l'aide d'une enduction adhésive ou éventuellement d'une enduction ou d'un film thermo adhésif. De préférence, dans ce dernier cas, le film doit être fin et transparent et présenter une certaine élasticité. C'est ce mode de réalisation qui est illustré dans le troisième exemple décrit ci-dessus, en relation avec la figure 3.

La fixation de la pièce peut également être amovible en utilisant en particulier un système d'attache amovible mettant en oeuvre un premier élément solidaire de la pièce, sur la face extérieure de celle-ci, et un second élément solidaire de l'article d'habillement, les deux dits éléments étant aptes à coopérer entre eux pour une fixation amovible. Sur la figure 8 on a décrit un mode de réalisation de ce type de fixation, dans lequel la pièce 1 comporte, sur sa face extérieure la des éléments à boucles 50 tandis que des éléments à crochets 51 sont fixés à l'intérieur de l'article d'habillement 52. Il s'agit d'éléments à boucles et à crochets du type de système auto agrippant connu sous la dénomination Velcro . Bien sûr d'autres systèmes d'attaches amovibles peuvent être utilisés, que ce soit par bouton-pression ou par système à aimantation.

Comme précisé ci-dessus, les exemples de réalisation décrits de manière détaillée quant à la constitution de la pièce axillaire ont concerné son application comme pièce protectrice axillaire contre la sudation et la transpiration.

Cette utilisation de la pièce axillaire à configuration tridimensionnelle de la présente invention n'est pas la seule. En particulier elle peut servir de renfort pour maintenir en forme la zone des aisselles d'un vêtement après un usage répété de celui-ci. Dans ce cas la pièce n'est plus nécessairement constituée par une couche absorbante et une couche imperméable. Elle doit néanmoins présenter une mémoire de forme suffisante pour qu'elle retrouve, au repos, la configuration tridimensionnelle qu'elle possède initialement malgré les déformations engendrées par l'usage répété. Ceci est notamment le cas en mettant en oeuvre des matériaux thermo plastiques et en réalisant la configuration tridimensionnelle par thermoformage.

Claims (16)

1. REVENDICATIONS1. Pièce axillaire (20) destinée à être incorporée à l'intérieur d'un article d'habillement (28) dans la zone du dessous de bras, ladite pièce ayant une forme générale oblongue, avec un plan longitudinal de symétrie (L) et un plan transversal (D) destiné à venir sensiblement sous la ligne d'emmanchure et avec, de part et d'autre dudit plan transversal (D), une partie avant (25) destinée à venir sous le panneau formant le bras de l'article et une partie arrière (26) destinée à venir sous le panneau formant le buste de l'article, caractérisée en ce qu'elle a une configuration tridimensionnelle sans arête et en ce que ladite configuration tridimensionnelle consiste au moins en ce que latéralement, à proximité immédiate du plan transversal (D), les parties avant (25) et arrière (26) forment deux ailettes en relief (30,31), chacune étant sensiblement configurée selon une portion de cône dont le sommet est sensiblement à l'intersection (24) des plans longitudinal (L) et transversal (D).
2. 2. Pièce axillaire selon la revendication 1 caractérisée en ce que la configuration tridimensionnelle consiste de plus en ce qu'elle présente, selon le plan longitudinal (L), une courbure concave ayant un angle (a) au sommet déterminé.
3. 3. Pièce axillaire selon la revendication 2 caractérisée en ce que l'angle a est fonction du type d'emmanchure de l'article d'habillement, notamment al pour une emmanchure de type veste étant inférieur à œ2 pour une emmanchure de type sport.
4. 4. Pièce axillaire selon l'une des revendications 2 ou 3 caractérisée en ce que l'angle al pour un article de type veste est de l'ordre de 70 à 75°, de préférence égal à 73°.
5. 5. Pièce axillaire selon l'une des revendications 2 ou 3 caractérisée en ce que l'angle au sommet a2 pour un article de type sport est de l'ordre de 85 à 90°, de préférence égal à 87°.
6. 6. Pièce axillaire selon l'une des revendications 1 à 5 pour la protection contre le transfert visible de la sudation axillaire, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une couche externe imperméable et une couche absorbante et en ce que ladite couche externe est destinée à venir en contact avec l'article.
7. 7. Pièce axillaire selon la revendication 6 caractérisée en ce qu'elle consiste en un non-tissé dans un matériau absorbant dont une face traitée hydrophobe constitue la couche externe imperméable.
8. 8. Pièce axillaire selon la revendication 6 caractérisée en ce que la couche externe est constituée d'une membrane imperméable ou imper-respirante, éventuellement recouverte extérieurement d'une couche textile ou d'un non-tissé, et en ce que la couche externe et la couche absorbante sont assemblées selon leurs bords périphériques.
9. 9. Pièce axillaire (1) selon la revendication 6 caractérisée en ce qu'elle comprend une étoffe (2), comprenant deux faces (3,6), formées de fils entrelacés (4,5,7,8) et reliées entre elles, et en ce que : la face externe (6) de l'étoffe (2) fait office au moins en partie de couche externe imperméable et comprend des fils (7,8) dans un matériau synthétique, l'étoffe (2) comprend des fils (10), dans un matériau absorbant, aptes à assurer le stockage de l'humidité, - et la face interne (1) de l'étoffe (2) comprend des fils aptes à assurer l'absorption et/ou le transfert de l'humidité vers les fils (10) de stockage. 20 2932960
10. 10. Pièce axillaire selon la revendication 9 caractérisée en ce que l'étoffe est une étoffe de type tridimensionnel, dont les deux faces sont formées de deux parois (3,6) espacées l'une de l'autre et reliées entre elles par des 5 fils de liaison (10), lesquels sont dans un matériau absorbant, étant aptes à assurer le stockage de l'humidité entre les deux dites parois (3,6).
11. 11. Pièce protectrice selon l'une des revendication 9 ou 10 caractérisée en ce 10 qu'elle comprend une membrane imper-respirante (12) solidarisée à la face externe (6) de l'étoffe (2), notamment par collage point par point, et éventuellement une couche extérieure (14), textile ou non-tissé, solidarisée à la membrane imper-respirante (12). 15
12. 12. Procédé de fabrication d'une pièce axillaire selon la revendication 1 caractérisé en ce qu'il comprend les opérations suivantes : - prendre un panneau de départ, - découper dans ledit panneau une pièce ayant une forme générale oblongue, avec un plan longitudinal (2) de symétrie et un plan transversal 20 (D) destiné à venir sensiblement sous la ligne d'emmanchure d'un article d'habillement (28) et avec, de part et d'autre dudit plan transversal (D), une partie avant (25) destinée à venir sous le panneau formant le bras (27) de l'article (28) et une partie arrière (26) destinée à venir sous le panneau formant le buste (29) de l'article, 25 - mettre en forme le panneau de départ, avant découpe, ou la pièce, après découpe, pour lui donner une configuration tridimensionnelle sans arête, ladite configuration tridimensionnelle consistant au moins en ce que latéralement, à proximité immédiate du plan transversal (D), les parties avant (25) et arrière (26) forment deux ailettes en relief (30,31), chacune 30 étant sensiblement configurée selon une portion de cône dont le sommet est 21 2932960 sensiblement à l'intersection (24) des plans longitudinal (L) et transversal (D).
13. 13. Procédé selon la revendication 12 caractérisé en ce que la mise en forme 5 est réalisée par thermoformage ou thermomoulage.
14. 14. Procédé selon la revendication 13 caractérisée en ce que l'opération de mise en forme est réalisée sur le panneau de départ et en ce que la pièce est découpée après la mise en forme. 10
15. 15. Procédé selon la revendication 12 caractérisée en ce que la mise en forme est réalisée par assemblage, notamment par couture bord à bord, de deux portions de pièce (41,42) selon deux bords concaves (41a,42a) desdites portions de telle sorte que la ligne d'assemblage (43) passe par 15 l'intersection (24) entre les plans longitudinal (L) et transversal (D) de la pièce (40) et forme un angle déterminé avec le plan transversal.
16. 16. Procédé selon la revendication 15 caractérisé en ce que l'angle formé entre la ligne d'assemblage (43) et le plan transversal (D) est de l'ordre 20 de 15°. 25 30