FR2929407A1 - Dispositif d'analyse ou de comparaison biologique, procedes associes, procede de fabrication et utilisations - Google Patents

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Abstract

La présente invention se rapporte à un dispositif d'analyse biologique d'un liquide corporel provenant d'un sujet comprenant :- un boîtier externe (1),- une bandelette (2) d'analyse interne, comprenant successivement le long du chemin formé par la bandelette, une zone de dépôt (22) d'un liquide tampon, une zone de dépôt (21) du liquide corporel et une zone réactive (23),le boîtier présentant au moins une première ouverture (41, 141) agencée pour coopérer avec une partie (410) du corps dudit sujet de sorte que le liquide corporel provenant dudit sujet au niveau de ladite partie se dépose sur ladite bandelette (2) au niveau de ladite zone de dépôt (21) du liquide corporel.L'invention concerne également des procédés d'utilisation et de fabrication.Applications au sang total, à la salive ou à la lymphe pour la détection d'une pathologie, d'un statut immunitaire, d'un état physiologique et/ou la détermination d'un groupe sanguin.

Description

DISPOSITIF D'ANALYSE OU DE COMPARAISON BIOLOGIQUE, PROCÉDÉS ASSOCIÉS, PROCÉDÉ DE FABRICATION ET UTILISATIONS La présente invention se rapporte au domaine de l'analyse biologique et plus particulièrement à un dispositif d'analyse biologique d'un liquide corporel provenant d'un sujet humain ou animal comprenant : un boîtier externe, - une bandelette d'analyse interne audit boîtier, ladite bandelette comprenant au moins trois zones distinctes : - une zone réactive agencée pour fournir un résultat d'analyse biologique dudit liquide corporel, - une zone de dépôt du liquide corporel, une zone de dépôt d'un liquide tampon permettant la 15 migration du liquide corporel vers la zone réactive, la zone de dépôt du liquide tampon et la zone réactive étant de part et d'autre, le long du chemin (de migration) formé par ladite bandelette, de la zone de dépôt du liquide corporel, le boîtier présentant au moins une première ouverture agencée pour 20 déposer ledit liquide corporel sur la bandelette. La présence des trois zones distinctes rend ces dispositifs simples d'utilisation au contraire de dispositifs tels que SureCheck de la société Chembio Diagnostic Systems Inc (noms commerciaux) qui requièrent l'emboîtement de flacons du fait de l'absence de zone de dépôt du 25 liquide tampon.
L'invention se rapporte également à un procédé d'utilisation d'un tel dispositif ainsi qu'à un procédé de fabrication de celui-ci.
30 Les bandelettes d'analyse basées sur l'immuno-chromatographie sont largement répandues. On connaît, par exemple, des bandelettes pour la recherche de l'hormone choriogonadotrophique (ou hCG) dans le sérum (exemple commercial : Gravicheck, Qualpro diagnostics, Inde), des bandelettes de sérologie de la syphilis (exemple commercial : Syphilitop Optima ALL DIAG S.A. France) ou des bandelettes de sérologie I-11V (exemple commercial HIV STAT-PAK DIPSTICK, Chembio, USA). On entend par zone réactive , une région de la bandelette qui comprend et/ou est capable de comprendre au moins un moyen apte à réagir avec au moins une substance présente dans le liquide corporel. Pour diminuer les erreurs de manipulation et d'éventuelles contaminations liées à l'utilisation de tubes contenant des produits biologiques en milieu liquide, de telles bandelettes ont été intégrées dans des boîtiers tels que présentés ci-après.
Ces dispositifs sont déjà connus pour divers tests biologiques. On connaît notamment le dispositif Palutop (marque déposée) dont une représentation simplifiée est fournie aux Fig. 1 et 2. Un boîtier plastique 1 comprend une bandelette d'analyse 2 maintenue par l'intermédiaire d'ergots 3. Des fenêtres 4 sont prévues sur la surface supérieure 5 du boîtier 1 et font face à la bandelette pour réaliser les étapes de l'analyse. En utilisation, un opérateur prélève une goutte de sang sur un patient à l'aide d'une pipette capillaire ou d'une ôse calibrée puis vient déposer (6) celle-ci par contact sur la bandelette par le puits de dépôt 41. Six gouttes de liquide tampon sont ensuite déposées (7) sur la bandelette par le puits tampon 42. Le liquide tampon migre le long de la bandelette en entraînant le sang déposé vers la zone d'analyse 8 où des réactifs fournissent un résultat. L'opérateur lit ces résultats au travers de la fenêtre de lecture 43, après quinze minutes d'attente. Des ouvertures de ventilation 44 permettent d'accélérer la migration et l'évaporation du liquide tampon.
On note qu'en pratique, un tel dispositif nécessite l'utilisation d'une pipette capillaire ou d'une ôse calibrée et requiert par conséquent une étape intermédiaire de transfert de la goutte de sang du patient vers la bandelette. Cette étape intermédiaire est propice à des erreurs de manipulation au travers desquelles un dispositif utilisé et son résultat peuvent être associés par erreur à un mauvais patient. Un but de l'invention est alors de fournir un dispositif améliorant la traçabilité de l'analyse. Egalement, l'utilisation de la pipette ou de l'ôse expose les opérateurs à des risques sanitaires importants. Un autre but de l'invention est alors d'améliorer la sécurité des opérateurs d'un point de vue sanitaire lors des opérations d'analyse, prélèvement et dépôt.
Au moins l'un de ces buts est atteint par la présente invention par l'utilisation d'une première ouverture agencée sur le boîtier pour coopérer avec une partie du corps dudit sujet de sorte que le liquide corporel provenant dudit sujet au niveau de ladite partie se dépose sur ladite bandelette. En pratique, lorsque la partie de corps coopère avec l'ouverture, le liquide corporel (par exemple du sang qui perle d'une entaille) vient se déposer sur la bandelette grâce à l'agencement de l'ouverture. Ainsi l'étape intermédiaire utilisant la pipette capillaire est supprimée, le prélèvement du liquide corporel étant réalisé directement au niveau du dispositif selon l'invention. Le risque d'exposer les opérateurs à des risques sanitaires pendant l'étape intermédiaire est significativement réduit. Par ailleurs, la traçabilité de l'analyse est largement améliorée puisque le prélèvement, le dépôt et la lecture du test sont effectués sur le même boîtier, évitant ainsi toute erreur de manipulation. On note que dans le dispositif Palutop (marque déposée), le puits pour le dépôt de sang total est trop étroit et peu pratique pour permettre le dépôt de sang depuis un doigt de patient sur la bandelette. Par expérience, le sang du patient vient, en partie et de façon Ion reproductive, se déposer sur le boîtier sans atteindre la bandelette.
A cet effet, l'invention a tout d'abord pour objet un dispositif d'analyse biologique d'un liquide corporel provenant d'un sujet humain ou animal comprenant : - un boîtier externe, une bandelette d'analyse interne audit boîtier, ladite bandelette comprenant au moins trois zones distinctes : une zone réactive agencée pour fournir un résultat d'analyse biologique dudit liquide corporel, - une zone de dépôt du liquide corporel, une zone de dépôt d'un liquide tampon permettant la migration du liquide corporel vers la zone réactive, la zone de dépôt du liquide tampon et la zone réactive étant de part et d'autre, le long du chemin (de migration) formé par ladite bandelette, de la zone de dépôt du liquide corporel, le boîtier présentant au moins une première ouverture agencée pour déposer ledit liquide corporel sur la bandelette, ladite première ouverture étant, en outre, agencée pour coopérer avec une partie du corps dudit sujet de sorte que le liquide corporel provenant dudit sujet au niveau de ladite partie se dépose sur ladite bandelette au niveau de ladite zone de dépôt du liquide corporel.
Le liquide corporel peut être du sang total, du plasma sanguin, du sérum sanguin, du liquide lymphatique, de la salive, de la sueur, en particulier du sang total.
Les parties du corps traditionnellement utilisées pour de telles analyses sont les doigts, Iles orteils, les oreilles (lobes), le talon du nouveau né, en particulier les doigts.
Pour mener les analyses, de tels dispositifs prévoient généralement que le boîtier comprend, en outre : - une fenêtre de lecture au moins en vis-à-vis de la zone réactive, et - une deuxième ouverture pour le dépôt, sur ladite zone de dépôt du liquide tampon, du liquide tampon.
Les bandelettes utilisées sont généralement constituées de plusieurs couches, parfois localisées et adaptées aux zones de dépôt, tampon, réactive et de contrôle. Malgré des différences d'épaisseur en fonction de ces couches, une bandelette présente une longueur et une largeur généralement plus importantes que son épaisseur, de sorte à considérer une telle bandelette comme sensiblement plane. II a pu être observé que le prélèvement, le dépôt du liquide corporel et l'analyse qui en découlent sont améliorés lorsque ladite première ouverture est agencée pour déboucher sur au moins la tranche de ladite bandelette de sorte que ledit liquide corporel se dépose par ladite tranche. En effet, le contrôle pour la récupération du liquide corporel par la bandelette est plus précis et donc plus efficace lorsque l'on fait intervenir la tranche de cette dernière.
Puisque la zone de dépôt du liquide corporel et la zone réactive sont situées sur un même support (la bandelette), la traçabilité de l'analyse est assurée.
De façon similaire, pour des boîtiers sensiblement similaires en forme (parallélépipède) à ceux du Palutop, l'ouverture est pratiquée dans une paroi latérale (de faible largeur par rapport aux surfaces supérieure et inférieure) ce qui facilite le positionnement par l'opérateur. En effet, la faible largeur de la paroi latérale permet d'occulter au minimum la zone du corps vers laquelle l'ouverture est approchée. En alternative, l'ouverture peut être pratiquée au niveau de l'arête entre une paroi latérale et la paroi supérieure du boîtier.
Dans un premier mode de réalisation, ladite ouverture est agencée pour recevoir ladite partie du corps, c'est-à-dire que la partie du corps est introduite dans le boîtier par l'ouverture. Particulièrement, ladite première ouverture est agencée de sorte que ladite tranche de la bandelette et ladite partie du sujet entrent en contact direct, au niveau de ladite première ouverture, pour le dépôt dudit liquide corporel. Dans cette configuration, la partie du corps est accolée à la tranche apparente de la bandelette de sorte que le dépôt de liquide corporel est effectué directement sur la tranche de la bandelette depuis le patient, limitant ainsi les risques de contamination ou de fausse manipulation. Ce mode de réalisation est particulièrement adapté à des analyses de type qualitatives, c'est-à-dire où la quantité de sang à déposer n'influe pas sur le résultat de l'analyse. La coopération entre la partie de corps et l'ouverture est ainsi accomplie par la mise en contact direct entre cette partie de corps et la tranche de la bandelette dans l'ouverture. Dans une réalisation plus avancée de ce mode, le boîtier est de forme sensiblement parallélépipédique et ladite première ouverture est une encoche latérale dans l'épaisseur du boîtier de sorte à créer un accès à la tranche de ladite bandelette interne. La forme sensiblement parallélépipédique définit la forme générale des dispositifs selon l'invention, à savoir que le boîtier présente quatre surface planes dans le sens longitudinal de la bandelette, formant une section rectangulaire, et deux extrémités. Ces extrémités sont sensiblement planes, légèrement incurvées ou éventuellement élargies pour comprendre des moyens de préhension. Pour les applications principales, l'encoche est sensiblement de la dimension d'un doigt, talon du nouveau né, lobe d'oreille ou orteil. Une encoche étroite ajustée aux dimensions du membre à recevoir permet d'accroître la sécurité sanitaire mise en jeu lors de la manipulation de tels dispositifs.
L'encoche tombe soit à l'aplomb du bord de la bandelette, soit laisse visible une petite partie de la bandelette ce qui améliore, pour l'opérateur, la visibilité de l'accès à la tranche de la bandelette pour le dépôt du liquide. Selon une alternative de cette réalisation plus avancée, le boîtier est de forme sensiblement parallélépipédique, la surface supérieure et ,one surface latérale adjacente du boîtier étant agencées pour former Jne encoche apte à accueillir la partie du sujet de façon inclinée par rapport aux axes principaux du boîtier et tangente à ladite bandelette. Par exemple, en faisant glisser le doigt incliné dans cette encoche dans le sens de l'inclinaison tout en maintenant le contact entre celui-ci et la tranche de la bandelette, le dépôt de sang total est amélioré. Dans ce mode de réalisation, il est cependant possible de calibrer grossièrement le volume de liquide corporel déposé en limitant la largeur de la tranche accessible pour le contact avec le corps du patient ou en visualisant la surface du sang absorbé sur la partie accessible de la bandelette.
Dans un deuxième mode de réalisation, ladite première ouverture comprend un canal capillaire pour prélever le liquide corporel depuis ladite partie du corps et déposer ledit liquide ainsi prélevé sur ladite tranche. Le canal capillaire présente généralement une section rectangulaire dont la hauteur est très inférieure à la largeur du canal, permettant l'effet de capillarité et la montée du liquide dans le canal. En jouant sur les dimensions du canal, il est ainsi possible de doser la quantité de liquide prélevé et déposé sur la bandelette. Ce mode de réalisation est particulièrement adapté à des analyses semiquantitatives ou quantitatives où la quantité de liquide/sang déposé influe sur le résultat d'analyse.
On réalise ainsi une coopération entre la partie de corps et l'ouverture du canal capillaire par un contact entre celles-ci permettant de prélever et transférer le liquide corporel jusqu'à la bandelette.
Dans une réalisation simple du canal, ledit canal capillaire présente une entrée pourvue sur l'extérieur dudit boîtier et une sortie au contact de ladite tranche de bandelette. Ainsi le canal constitue un conduit direct entre le patient et la bandelette, minimisant la contamination du liquide prélevé. L'extrémité de sortie du canal est généralement perpendiculaire à la tranche de la bandelette, la hauteur du canal coopérant avec l'épaisseur de la bandelette, et la largeur du canal étant dans le sens longitudinal de la bandelette. Du fait de la capillarité du canal et du pouvoir absorbant de la bandelette, le liquide prélevé se transfert sur la bandelette via ledit canal. Eventuellement, l'axe du canal capillaire est incliné par rapport au plan horizontal de la bandelette, notamment incliné vers le bas depuis la paroi externe du boîtier vers la bandelette, ce qui améliore le transfert du liquide corporel jusqu'à la bandelette. Particulièrement, ledit canal capillaire comprend une cavité pour calibrer le volume de liquide corporel à prélever. Le dimensionnement de la cavité permet d'ajuster la quantité de liquide à prélever tout en conservant les dimensions du canal capillaire (section, longueur), c'est-à-dire un canal adapté aux dimensions du dispositif et conservant l'effet de capillarité.
Afin d'accroître la sécurité sanitaire pour l'opérateur, il est également prévu que ledit boîtier présente au moins une surface et comprend, au niveau de ladite surface, un renfoncement dans lequel est pourvue ladite entrée, de sorte que ladite entrée du canal soit en retrait par rapport à ladite surface. Ainsi l'opérateur qui saisit le dispositif après le prélèvement auprès du patient, n'entre pas en contact direct avec l'entrée souillée du canal capillaire. De préférence, le renfoncement est formé dans une surface latérale (de faible largeur) du boîtier.
Différentes fabrications du canal capillaire sont envisagées : - ledit boîtier comprend deux coques mises en vis-à-vis, lesdits coques formant ledit canal capillaire lorsqu'elles sont mises en vis-à-vis ; le canal capillaire est constitué d'une seule pièce moulée qui est maintenue en place par les deux coques fermées du boîtier. 20 En particulier, l'épaisseur de ladite tranche de bandelette est au moins égale à la hauteur de la sortie dudit canal capillaire. En d'autres termes, la tranche de la bandelette recouvre totalement l'extrémité de sortie du canal capillaire. De la sorte, on s'assure que le canal capillaire 25 débouche entièrement sur la tranche de la bandelette, sans perte de liquide prélevé.
Dans un mode de réalisation supplémentaire, le dépôt du liquide n'est pas réalisé sur la tranche de la bandelette. Il est prévu que ladite 30 bandelette est sensiblement plane et ladite première ouverture comprend un canal capillaire pour prélever le liquide corporel depuis ladite partie du corps et déposer ledit liquide ainsi prélevé sur la partie supérieure de ladite bandelette au niveau de la zone de dépôt du liquide corporel. En particulier, l'axe du canal capillaire est incliné (par rapport au plan de la bandelette) vers le bas depuis la paroi externe du boîtier vers la bandelette, améliorant le transfert du liquide corporel sur la bandelette.
Pour améliorer le contrôle du prélèvement et du dépôt, il est prévu que le canal capillaire et éventuellement au moins une partie du boîtier au niveau dudit canal capillaire soient transparents. En particulier, la partie de la surface supérieure du boîtier faisant face à la zone de dépôt du liquide corporel peut être transparente. L'opérateur peut ainsi visualiser le prélèvement du liquide dans le canal capillaire puis le dépôt consécutif sur la bandelette.
Indépendamment des modes de réalisation ci-dessus, on prévoit des moyens d'entaille de ladite partie du sujet intégrés audit boîtier. Le dispositif selon l'invention permet ainsi de réaliser l'ensemble des opérations pour le prélèvement et le dépôt du liquide à analyser. Selon une réalisation, lesdits moyens d'entaille comprennent une lancette à extrémité pointue éjectable par l'intermédiaire de moyens de pression pourvus sur ledit boîtier, ladite extrémité pointue étant agencée pour piquer, dans sa position éjectée, ladite partie du sujet. Le mécanisme interne de telles lancettes est déjà connu de l'homme du métier, par exemple celui utilisé dans la solution UNISTIK 3 de la société OWEN MUMFORD, Royaume Uni (noms commerciaux). Selon divers modes de réalisation des moyens d'entaille, - lesdits moyens d'entaille sont disposés à proximité de ladite première ouverture, ce qui facilite les manipulations ; - lesdits moyens d'entaille sont agencés pour piquer ladite partie du sujet faisant face à ladite bandelette lorsque ladite partie du sujet coopère avec ladite première ouverture, soit au contact de l'entrée du canal capillaire, soit dans l'encoche prévue à cet effet. Dans cette configuration, les fonctions d'entaille, prélèvement et dépôt peuvent être réalisées en une seule introduction du doigt dans l'ouverture ; - ladite extrémité pointue est, avant éjection, confinée dans une zone de confinement séparée de ladite première ouverture par au moins une paroi, ladite paroi présentant une petite ouverture par laquelle ladite lancette est éjectée ; un opercule occultant ladite petite ouverture est prévu, ledit opercule étant agencé pour être percé par l'éjection de ladite extrémité pointue. Un opercule intact garantit ainsi que la lancette n'a pas déjà été utilisée et souillée ; - ladite lancette est rétractable par relâchement desdits moyens de pression. La lancette souillée est ainsi confinée dans le boîtier, ce qui accroît la sécurité sanitaire ; - lesdits moyens d'entaille comprennent des moyens coupants disposés dans ladite première ouverture et adjacents à ladite bandelette. Les fonctions d'entaille, prélèvement et dépôt sont ainsi réalisées en même temps lors de l'insertion du doigt/lobe du patient dans l'encoche prévue à cet effet.
Eventuellement, une zone d'inscription est prévue sur ledit boîtier afin qu'un opérateur puisse préciser des informations du patient, augmentant la traçabilité des tests et analyses.
Dans un mode de réalisation, il est prévu que le boîtier comprend en outre, une fenêtre de contrôle de diffusion faisant face à au moins une zone de contrôle de diffusion dudit liquide tampon pourvue sur la bandelette et située du côté opposé des zones de dépôt par rapport à la zone réactive. La zone de contrôle de diffusion comprend généralement des réactifs à des composants colorés disposés de l'autre côté de la zone réactive. Ainsi ces composants colorés migrent avec le liquide tampon et réagissent avec les réactifs. Ainsi, lorsque ces réactifs réagissent, ils indiquent que le liquide tampon a bel et bien migré depuis sa zone de dépôt tampon, en passant par la zone de dépôt du liquide corporel et entraînant ce dernier jusqu'au moins la zone réactive.
Eventuellement, il peut être prévu des moyens de ventilation interne du boîtier, ce qui favorise la migration du liquide tampon sur la bandelette. De tels moyens peuvent être des ouvertures prévues sensiblement à au moins une extrérnité longitudinale (dans la longueur de la bandelette) du boîtier.
Plus particulièrement, au regard des applications envisagées, il est prévu que la zone réactive comprend des moyens permettant la détection et/ou le dosage quantitatif d'au moins une substance présente dans le liquide corporel. Eventuellement, la zone réactive comprend des moyens permettant la détection de marqueurs caractéristiques d'une pathologie, d'un statut immunitaire, d'un état physiologique et/ou la détermination d'un groupe sanguin. En particulier, lesdits marqueurs caractéristiques d'une pathologie d'un statut immunitaire, d'un état physiologique sont des marqueurs anticorps et/ou antigéniques. À titres d'exemples de pathologies, de statuts immunitaires, d'états physiologiques pouvant ainsi être détectés, on peut citer : - les maladies infectieuses telles que le Syndrome d'immunodéficience acquise (Sida), la Dengue, la tuberculose, le paludisme, la rougeole, les hépatites virales. la salmonellose, le tétanos, la diphtérie, la mononucléose infectieuse, la rubéole, le trachome, la toxoplasmose, la leishmaniose ; - les maladies cardio-vasculaires telles que l'insuffisance cardiaque et l'infarctus aigu du myocarde ; - les maladies inflammatoires telles que le lupus 25 érythémateux, l'arthrite ; les syndromes inflammatoires aigus ; les maladies sexuellement transmissibles telles que l'herpès génital, la syphilis, la trichomoniase, la chlamydiose, les hépatites : B et C, les infections à papovaviridaes, le Syndrome d'immunodéficience 30 acquise (Sida), la chlamydiose ; les cancers tels que le cancer de la prostate, du sein, du côlon, du pancréas, les lymphomes ; les hémoglobinopathies ; la grossesse ou l'ovulation. À titre d'exemples de groupes sanguins pouvant ainsi être détectés, on peut citer : - les groupes leucocytaires définissant le système HLA, les groupes plaquettaires définissant les systèmes HPA, les groupes sériques, - les groupes érythrocytaires définissant les systèmes A130, Rhésus et Kell. Particulièrement. lesdits moyens permettant la détermination d'un groupe sanguin érythrocytaire sont choisis dans le groupe comprenant l'antigène A, l'antigène B, l'antigène C (RH2), l'antigène D (RFi1), l'antigène E (RH3), et un mélange de ceux-ci. En particulier, ladite substance présente dans le liquide corporel peut être choisie dans le groupe comprenant : - les irnmunoglobulines de classe G (IgG), A (IgA) et M (IgM), D (IgD), E (IgE) ; - un marqueur du virus de l'immunodéficience humaine (VIH) tel que l'antigène gp 41, l'antigène p24 ; un marqueur de l'hépatite B tel que l'antigène HBs, les anticorps anti-HI3s, les anticorps anti-HBc, l'antigène HBe, les anticorps anti-HBe ; un rnarqueur du Paludisme tel que l'antigène HRF' II (protéine riche en histidine II), l'antigène pLDFi (Plasmodium lactate deshydrogenase), l'aldolase ; - un rnarqueur cardiaque tel que la troponine, la CKMB (Créatine Kinase MB), la myoglobine, BNP (Peptide natriurétique de type B), Nt-pro BNP ; - un marqueur d'inflammation tel que la protéine C réactive (CRP), la procalcitonine, les interleukines 6 et 8, le TNF (Tumor necrosis Factor ou Facteur nécrosant de tumeurs) ; un marqueur tumoral tel que l'antigène spécifique de la prostate (PSA) ; - l'hormone choriono gonadotrophique humaine (hCG) ou l'hormone lutéinisante (LH) et un mélange de ceux-ci.
Certaines applications d'analyse biologique requièrent la tenue de comparaisons, notamment dans le cas d'une transfusion de sang. La présente invention vise également à répondre à cette attente par des moyens adaptés à la comparaison d'analyse biologique. Ainsi, on prévoit que le dispositif comprend, en outre : - une deuxième bandelette d'analyse interne au boîtier et comprenant une zone réactive agencée pour fournir un résultat d'analyse biologique d'un liquide corporel provenant dudit ou d'un autre sujet humain ou animal, - une troisième ouverture agencée, sur ledit boîtier, pour déposer ledit liquide corporel provenant dudit ou d'un autre sujet sur la deuxième bandelette, - des première et deuxième fenêtres de lecture en vis-à-vis 15 respectivement des zones réactives des première et deuxième bandelettes. La deuxième bandelette et la partie (fenêtres, ouvertures, ...) de boîtier correspondante peuvent être du même type que la première bandelette (et partie de boîtier correspondante) selon l'une quelconque des 20 configurations exposées précédemment. Afin de faciliter la lecture comparative, lesdites deux fenêtres de lecture et zones réactives sont sensiblement juxtaposées. En pratique, 'on recherche que les zones réactives des deux bandelettes soient parallèles avec des réactifs identiques alignés. 25 Lorsqu'un prélèvement est nécessaire pour l'analyse sur la deuxième bandelette, il peut être prévu que ladite troisième ouverture est agencée pour coopérer avec une partie du corps dudit ou d'un autre sujet humain ou animal de sorte que le liquide corporel provenant dudit ou d'un autre 30 sujet par ladite partie se dépose sur la deuxième bandelette. Cette coopération peut être mise en oeuvre avec un canal capillaire ou une encoche tels qu'exposés précédemment.
Pour mener une comparaison à partir d'un produit sanguin (concentré de globules rouges autologues ou homologues par exemple), il est, prévu que ladite troisième ouverture est agencée pour recevoir des moyens de guidage aptes à guider, au niveau de ladite troisième ouverture et vers ladite deuxième bandelette, le liquide corporel dudit ou d'un autre sujet. Particulièrement, lesdits moyens de guidage comprennent une structure enfichée ladite troisième ouverture, la structure comprenant un col apte à recevoir un segment de tubulure contenant le liquide corporel (sorte de boudin) et une aiguille disposée longitudinalement au centre dudit col, ladite aiguille ayant une première extrémité pointue pour recevoir et percer ledit segrnent de tubulure et une deuxième extrémité positionnée au dessus de ladite deuxième bandelette. Le sang s'écoule ainsi depuis le boudin en tubulure vers la deuxième bandelette à l'aide de l'aiguille (le long de l'aiguille ou à l'intérieur si cette dernière est creuse). Un canal capillaire peut également être utilisé pour doser la quantité de liquide à déposer sur la deuxième bandelette.
L'invention a également pour objet, comme alternative au dispositif comprenant les deux bandelettes pour effectuer une comparaison, un dispositif de comparaison d'analyse biologique comprenant un prernier dispositif muni d'une seule bandelette tel que présenté ci-dessus el: un deuxième dispositif d'analyse juxtaposé audit premier dispositif, ledit deuxième dispositif comprenant : - une deuxième bandelette d'analyse interne au boîtier et comprenant une zone réactive agencée pour fournir un résultat d'analyse biologique d'un liquide corporel provenant dudit ou d'un autre sujet humain ou animal, - une troisième ouverture agencée, sur ledit boîtier, pour déposer ledit liquide corporel provenant dudit ou d'un autre sujet sur la 30 deuxième bandelette, les premier et deuxième dispositifs comprenant chacun une fenêtre de lecture en vis-à-vis de leur zone réactive respective, les deux fenêtres de lecture et zones réactives étant sensiblement juxtaposées. Les mêmes manipulations sont effectuées pour chacun des deux dispositifs constituant le dispositif de comparaison, puis une lecture compara ive est rendue efficace par la juxtaposition des fenêtres de lecture, et donc implicitement des zones réactives et réactifs associés.
L'invention a également pour objet un procédé d'analyse biologique in vitro d'un liquide corporel provenant d'un sujet humain ou animal à l'aide d'un dispositif tel que présenté ci-dessus (principalement comprenant une seule bandellette), comprenant les étapes suivantes : faire coopérer une partie du corps dudit sujet avec ladite première ouverture de sorte à déposer du liquide corporel dudit sujet sur ladite bandelette, - déposer du liquide tampon sur ladite bandelette de sorte que la migration dudit liquide tampon sur la bandelette entraîne le liquide corporel vers la zone réactive, - lire le résultat de réaction au travers d'une fenêtre de lecture en vis-à-vis de la zone réactive.
L'invention a également pour objet un procédé in vitro de comparaison d'analyses biologiques d'au moins un liquide corporel provenant d'un sujet humain ou animal, à l'aide d'un dispositif comprenant deux bandelettes ou d'un dispositif de comparaison tels que présentés ci-dessus, comprenant les étapes suivantes : - faire coopérer une partie du corps d'un premier sujet avec ladite première ouverture de sorte à déposer du liquide corporel dudit premier sujet sur ladite première bandelette, - déposer du liquide corporel d'un deuxième sujet sur la deuxième bandelette au niveau de la troisième ouverture, - déposer du liquide tampon sur les première et deuxième bandelettes de sorte que la migration dudit liquide tampon sur chacune des bandelettes entraîne le liquide corporel vers la zone réactive correspondante, comparer les résultats de réaction au travers de fenêtres de lecture respective en vis-à-vis de la zone réactive de chaque bandelette respective.
II est envisagé que lesdits premier et deuxième sujets sont identiques ou compatibles, notamment pour des analyses d'un même patient à différents instants.
L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un tel dispositif d'analyse biologique, comprenant les étapes suivantes : réaliser ledit boîtier par injection moulage ; - fixer ladite bandelette à l'intérieur dudit boîtier.
L'invention concerne également l'utilisation d'un des dispositifs présentés ci-dessus pour le diagnostic in vitro d'au moins une pathologie, d'un statut immunitaire, d'un état physiologique choisi dans le groupe comprenant : - les maladies infectieuses telles que le Syndrome d'immunodéficience acquise (Sida), la Dengue, la tuberculose, le paludisme, la rougeole, les hépatites virales, la salmonellose, le tétanos, la diphtérie, la mononucléose infectieuse, la rubéole, le trachome, la toxoplasmose, la leishmaniose ; - les maladies cardio-vasculaires telles que l'insuffisance cardiaque et l'infarctus aigu du myocarde ; - les maladies inflammatoires telles que le lupus érythémateux, l'arthrite ; les syndromes inflammatoires aigus ; - les maladies sexuellement transmissibles telles que l'herpès génital, la syphilis, la trichomoniase, la chlamydiose, les hépatites : 13 et C, les infections à papovaviridaes, le Syndrome d'immunodéficience acquise (Sida), la chlamydiose ; - les cancers tels que le cancer de la prostate, du sein, du côlon, du pancréas, les lymphomes ; - les hémoglobinopathies ; la grossesse ou l'ovulation.
L'invention concerne également l'utilisation d'un des dispositifs présentés ci-dessus pour la détermination d'un groupe sanguin.
On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ci-après à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées : Fig. 1 et Fig. 2 représentent schématiquement un dispositif d'analyse selon l'art antérieur, - Fig. 3 et Fig. 4 illustrent la présente invention selon un premier mode de réalisation, - Fig. 5 illustre deux réalisations d'encoche selon l'exemple de la Fig. 3, - Fig. 6 et Fig. 7 illustrent le dépôt de sang sur la bandelette du dispositif de l'invention dans, respectivement, les exemples des Fig. 3 et Fig. 4, - Fig. 8 et Fig. 9 illustrent la présente invention selon un deuxième mode de réalisation, - Fig. 10 illustre différentes réalisations de canaux capillaires envisagés dans le dispositif de la Fig. 8 ou Fig. 9, - Fig. 11 et Fig. 12 illustrent la présente invention selon un autre mode de réalisation, - Fig. 13 représente des moyens d'entaillle dans un dispositif selon l'invention, - Fig. 14 représente des exemples de réalisation du dispositif selon l'invention pour une application comparative, - Fig. 15 est un exemple d'adaptateur à un boudin contenant du sang pour prélèvement et dépôt utilisable dans le dispositif de la Fig. 14b, et - Fig. 16 représente un exemple de bandelette pour la présente invention.
Les exemples qui suivent se rapportent à une détermination de groupe sanguin à l'aide de bandelettes ou membranes immunochromatographiques par migration à l'aide d'un tampon de migration, par exemple du sérum physiologique. Le prélèvement du sang est effectué depuis le doigt d'un patient. L'homme du métier saura aisément étendre ces exemples à des analyses sur d'autres liquides corporels provenant de différentes zones de prélèvement (lobe, orteil, ...), en utilisant d'autres types de liquide tampon et avec des réactifs de bandelettes adaptés aux analyses souhaitées.
Le protocole d'analyse biologique est semblable à celui connu de l'art antérieur (voir ci-dessus en relation avec le Palutop _ marque déposée) hormis que l'étape de transfert par pipette capillaire est supprimée grâce à l'agencement de l'ouverture pourvue dans le dispositif selon l'invention. Le prélèvement et le dépôt du sangs sur la bandelette du dispositif sont plus amplement précisés dans la suite de la description.
Sur les Fig.3 à 12, le dispositif selon l'invention comprend un boîtier 1 en plastique injecté moulé, par exemple du polystyrène ou du polypropylène, ayant la forme générale d'un parallélépipède ayant une face supérieure 10, une face inférieure 11 et des faces latérales 12. Le boîtier 1 est formé à partir de deux coques, l'une pour la partie supérieure et l'autre pour la partie inférieure. Les deux coques sont fixées l'une à l'autre par des moyens connus, par exemple en force ou par clips, pour constituer le boîtier 1 ayant une forme allongée pour contenir la bandelette 2 d'analyse. Les dimensions générales d'un tel dispositif sont une longueur de 8 à 10 cm, une largeur de 1,5 à 2,5 cm et une épaisseur de quelques millimètres par exemple 6 mm. Les bandelettes d'analyse font typiquement 7 x 0,5 x 0,1 cm.
La bandelette d'analyse 2 est maintenue à l'intérieur du boîtier 1 par des ergots (non représentés) moulés dans le boîtier. La bandelette 2 est formée d'une base plastique sur laquelle est déposée au moins une couche poreuse, type buvard, permettant la migration de liquide par capillarité. La bandelette 2 présente successivement dans le sens longitudinal, une zone 22 de dépôt d'un sérum physiologique, une zone 21 de dépôt d'une quantité souhaitée de sang total, une zone réactive 23 comprenant les réactifs de détermination du groupe sanguin (anticorps anti-A, et anti-B) et une zone de contrôle 25 comprenant des réactifs à des composants placés de l'autre côté de la zone réactive et agencés pour être entraîner par le sérum physiologique utilisé lors de la migration de ce dernier. La partie d'analyse de la bandelette (celle des zones) est tournée vers la surface supérieure 10 du boîtier 1. La surface supérieure 10 du boîtier 1 présente des ouvertures rectangulaires sous forme de fenêtres faisant respectivement faces à la zone 22 de dépôt du sérum (puits 42 de dépôt), à la zone réactive 23 (fenêtre de lecture 43) et à la zone de contrôle 25 (fenêtre de contrôle 45). Le puits 42 de dépôt peut accessoirement être remplacé par une ampoule cassable de sérum disposée au-dessus de la zone 22 de dépôt.
Les ouvertures longilignes 44 sont également prévues au moins à une extrémité de la surface supérieure pour permettre la circulation de l'air à l'intérieur du boîtier 1 (grâce aux autres ouvertures dans le boîtier), ce qui favorise la migration du sérum sur la bandelette 2. Les fenêtres de lecture et de contrôle 43, 45 sont de préférence recouvertes d'un opercule transparent, par exemple un film plastique, prévenant 1:out dépôt inopiné ou contamination des zones correspondantes de la bandelette. Le boîtier 1 peut être allongé ou élargi à l'extrémité du côté du puits de dépôt 42 de sorte à présenter une poignée ou des moyens de préhension.
Pour la suite de la description, l'on considère que les bandelettes 2 sont planes même si certaines présentent des épaisseurs variables du fait des couches présentes aux différentes zones (2'1, 22, 23, 25) d'intérêt de la bandelette. Des bandelettes adaptées pour le domaine de l'immuno-diagnostic peuvent être utilisées, telles que celle représentée en Fig. 16. Dans cette dernière, la bandelette comprend un support plastique 200 en polypropylène surmontée d'une couche en fibre de cellulose 201 ou "sample pad" officiant comme zone de dépôt du liquide tampon 22 sur la partie droite de la bandelette. Plus au centre de la bandelette 2, une couche en fibre de verre 202 est surmontée par une extrémité de la couche 201. La couche 202 ou "conjugate pad" constitue de préférence la zone de dépôt 21 du sang, même si cette dernière peut également être constituée de ladite extrémité de la couche 201. Enfin la couche 202 est poursuivie par une membrane de nitrocellulose ou en polyéthylène sulfone (PES) 203 regroupant les zones réactive 23 et de contrôle 25. La bandelette peut se poursuivre avec une nouvelle couche absorbante 204 en fibres de cellulose.
Un autre type de bandelette applicable est du type matrice simple couche, telle que proposée par Whatman par son modèle FUSION 5 (noms commerciaux).
La zone réactive comprend des moyens permettant la détection et/ou le 10 dosage quantitatif d'au moins une substance présente dans le liquide corporel. La zone réactive comprend des moyens permettant la détection d'une pathologie, d'un statut immunitaire, d'un état physiologique et/ou la détermination d'un groupe sanguin. 15 Lesdits moyens permettant la détection et/ou la détermination sont choisis dans le groupe comprenant l'antigène A, l'antigène B, l'antigène C (RH2), l'antigène D (RH1), l'antigène E (RH3), et un mélange de ceux-ci.
20 Première réalisation Plus en détail, l'exemple de la Fig. 3 comprend une encoche 41 traversante dans l'épaisseur du boîtier 1, c'est-à-dire depuis la surface supérieure 12 jusqu'à la surface inférieure 11. L'encoche 41 est sitjée sur l'une des faces latérales 12 à hauteur de la zone de dépôt 21 du 25 sang. L'encoche 41 a une section semi-circulaire pour accueillir, c'est-à-dire coopérer avec, l'extrémité d'un doigt, d'un orteil ou d'un lobe d'oreille, typiquement avec un diamètre d'environ 1,5 à 3 cm. Une encoche 41 de taille adaptée au plus juste à celle du doigt concerné favorise la sécurité sanitaire pour l'opérateur qui manipule le dispositif 30 et le doigt du patient.
L'encoche 41 peut être prévue dès le moulage des deux coques (supérieure et inférieure) du boîtier. Les zones semi-circulaires évidées sur chacune des coques sont prévues pour se faire face lorsque ces deux coques sont assemblées pour former le boîtier. Les procédés d'injection moulage pour obtenir un boîtier externe 1 selon l'invention sont connus de l'homme du métier et ne sont pas 5 développées plus en détail. Un plastique de type polystyrène permet d'obtenir un boîtier externe à moindre coût. Les propriétés de souplesse/flexibilité du polypropylène comme plastique permettent de mouler en une seule pièce les deux coques du 10 boîtier. On prévoit alors de relier ces deux coques par une portion fine de plastique jouant le rôle de charnière entre les deux coques. Ides ergots 3 dans le moulage permettent de fermer les deux coques repliées par la charnière.
15 L'ouverture formée par cette encoche 41 donne accès à la bandelette 2 au niveau de la zone de dépôt 21 de sang (accès à la zone 26 sur la Fig.3). Comme illustré par la Fig.5a, l'encoche 41 est formée à l'aplomb du bord de la bandelette de sorte que la bandelette 2 est totalement interne 20 au boîtier 1 et qu'un accès à la tranche 26 de la bandelette 2 est créé (vu du dessus, le bord de la bandelette 2 est tangent à l'encoche 41). Cette configuration permet de protéger la bandelette de toute attaque extérieure. Du fait que l'intérieur du boîtier 1 est creux, le contact entre le doigt du patient et la bandelette ne se résume pas à un unique point 25 mais représente une zone étendue (zone plus sombre sur les figures 3 et 4) grâce à l'élasticité du doigt. En alternative (Fig.5b), l'encoche 41 peut être plus profonde que la distance séparant la paroi latérale 12 du bord de la bandelette 2 (rayon de l'encoche supérieure à cette distance) de sorte qu'une petite partie 30 27 de la bandelette 2 est dégagée dans l'encoche 41. La taille de la partie dégagée 27 peut être adaptée en jouant sur les dimensions de l'encoche 41 et sur la distance entre la bandelette 2 et la paroi latérale 12. Cette configuration accroît l'accessibilité à la tranche 26 de la bandelette 2 et offre une meilleure visibilité à l'opérateur lorsqu'il s'agit d'approcher le doigt du patient au contact de la bandelette 2. Le sang diffuse de part et d'autre de la zone de contact entre la goutte de sang et la bandelette. L'utilisateur peut attendre que le sang diffuse sur toute la longueur de la zone ouverte et retirer le doigt dès que cette partie est totalernent devenue rouge. Ainsi en faisant varier la longueur de la tranche de bandelette accessible, on peut ajuster grossièrement le volume de sang prélevé. La Fig.6 illustre le dépôt de sang sur la bandelette dans l'une des configurations Fig.5a ou Fig.5b. Le doigt 410 du patient "traverse" le boîtier 1 de haut en bas de façon adjacente à la bandelette 2. Le contact entre le doigt 410 et la tranche 26 de la bandelette 2 permet le dépôt de sang total sur cette dernière. Les propriétés absorbantes (papier buvard ou équivalent) des bandelettes permettent la diffusion du sang prélevé depuis la tranche vers sensiblement le centre de la zone de dépôt 21.
Un exemple de dispositif selon l'invention très semblable à celui de la Fig.3 est illustré par la Fig.4. Par rapport à la réalisation principale, seule la forme de l'encoche 41 varie. Alors que l'encoche 41 de l'exemple Fig.3 est traversante dans l'épaisseur du boîtier 1 (correspondant à l'intersection entre le boîtier 1 et un cylindre vertical), l'encoche 41 de la Fig.4 correspond sensiblement à l'intersection du boîtier 1 avec un cylindre incliné vers l'intérieur du boîtier 1. En utilisation, cela permet d'obtenir un doigt 410 incliné par rapport aux surfaces supérieure 10 et latérale 12 du boîtier, comme représenté en Fig.7. L'encoche 41 est ainsi formée d'une ouverture sensiblement semi-circulaire ou parabolique sur la surface supérieure 10 et d'une ouverture sensiblement semi-circulaire ou parabolique sur la surface latérale 12. Dans l'exemple de la Fig.4, aucune ouverture n'est prévue sur la paroi inférieure 11. Néanmoins, selon l'inclinaison du doigt 410 souhaitée, une ouverture plus réduite que celle de la paroi supérieure 10 peut être prévue sur la paroi inférieure 11. La tranche 26 et les bords supérieur et inférieur de l'encoche 41 sont sensiblement alignés, la tranche 26 pouvant s'avancer légèrement dans l'encoche 41 de façon similaire à la réalisation de la Fig.5b. La Fig.7 montre que, dans ce cas, le dépôt du sang peut être facilité par un glissement du doigt (selon la flèche représentée) en s'appuyant sur les découpes de l'encoche 41. Le bord de la bandelette 2 peut être biseauté au niveau de la tranche 26 pour suivre l'inclinaison.
Deuxième réalisation Les exemples de dispositifs selon les Fig.8 et 9 comprennent un canal capillaire 9. Un tel canal produit un effet de capillarité lié à aux tensions superficielles entre le sang prélevé et les parois du canal. Un tel effet est déjà connu, notamment dans les pipettes capillaires de l'art antérieur Un effet d"`aspiration" du sang par le canal est ainsi obtenu lorsque l'on présente une goutte de sang à l'entrée du canal.
L'aspiration par capillarité est notamment optimisée lorsque la goutte de sang est placée en dessous du dispositif. Selon l'invention, le canal 9 permet de prélever le sang et de le déposer sur la tranche 26 de la bandelette 2. Cet effet est obtenu lorsque le canal 9 présente une faible dimension devant les autres dimensions, ici la hauteur du canal au regard de sa largeur et de sa longueur. Pratiquement, on utilise des canaux à section rectangulaire dont les dimensions sont de l'ordre de 5 mm de largeur, 0,5 mm de hauteur et plusieurs millimètres de longueur permettant d'obtenir l'effet attendu.
De retour à la Fig.8, le canal capillaire 9 présente une extrémité d'entrée 141 sur une face latérale 12 d'un boîtier 1 du même type que ceux des Fig.3 et 4, à l'exception des encoches spécifiques 41. Cette entrée 141 permet de prélever le sang directement sur le patient par l'effet d"'aspiration". Le canal 9 s'étend à l'intérieur du boîtier 1 jusqu'à la tranche 26 de la bandelette 2 au niveau de la zone de dépôt 21. L'extrémité de sortie du canal 9 est en contact direct avec la tranche 26 de la bandelette, de sorte que lorsque le canal capillaire 9 est rempli de sang après prélèvement, ledit sang est déposé sur la bandelette 2 par sa tranche 26 par absorption et diffuse vers le centre jusqu'à la zone de dépôt 21. Ainsi, l'extrémité d'entrée 141 du canal capillaire 9 coopère avec le doigt du patient pour déposer le sang sur la bandelette 2.
Le canal capillaire 9 peut être formé d'une seule pièce plastique moulée qui est maintenue en place par les deux coques fermées formant le boîtier 1. Le moulage des deux coques est similaire à celui décrit en référence à la première réalisation : deux coques séparées, deux coques en polypropylène reliées par une charnière. Alternativement, le canal capillaire peut être directement moulé dans l'une des deux coques, voire être formé par deux parties coopérant pourvues sur chacune des deux coques, de sorte que la fermeture de ces deux coques crée ledit canal 9. De préférence, l'on choisit un matériau plastique transparent pour former ledit canal capillaire 9 afin que l'opérateur puisse s'assurer que le prélèvement et le dépôt de sang aient été effectifs avant de retirer le doigt du patient.
Différentes formes de canal capillaire 9 sont envisagées en référence aux Fig.10a à 10h, ces formes pouvant être cornbinées pour accroître 20 l'efficacité du canal 9. En Fig.10a, le canal 9 consiste en un simple conduit rectiligne débouchant sur la tranche 26 de la bandelette. En Fig.10b, les surfaces supérieures et/ou inférieure du canal 9 s'étendent sur les faces de la bandelette 2 au-delà de la tranche, de 25 sorte à fournir des moyens de maintien de ladite bandelette pour que ladite tranche fasse face à ladite sortie du canal capillaire. La Fig.10c (coupe de Fig.10b selon les flèches) montre que ces extensions 90 guident la bandelette 2 de sorte que la sortie du canal 9 soit maintenue en face de la tranche 26. Le transfert du sang sur la bandelette est 30 d'autant plus efficace. En Fig.10d, le canal capillaire a une forme générale d'entonnoir plus large à l'extrémité d'entrée 141 qu'à la sortie au contact de la tranche 26. Cette forme rend plus efficace l'effet d"'aspiration" du sang pour le prélèvement lorsqu'une grande longueur de canal capillaire 9 est présente de sorte à s'assurer que le sang prélevé atteigne l'extrémité de sortie. Sur la Fig.10e, ledit canal capillaire comprend une cavité 91 recueillant ledit liquide corporel prélevé. Le dimensionnement de cette cavité 91 permet de contrôler la quantité de sang que l'on souhaite prélever et déposer sur la bandelette 2. La Fig.10f est une coupe de la Fig.10e selon les flèches. Le sang "aspiré" par l'effet de capillarité au niveau de l'entrée 141 remplit la cavité 91. Lorsque la cavité atteint un certain niveau de remplissage, le sang est aspiré par capillarité dans la partie terminale du canal débouchant sur la tranche 26. Le dépôt sur la bandelette 2 est alors effectué par "aspiration" de cette dernière par sa tranche 26. Sur les Fig.10g et 10h (coupe de la Fig.10g selon les flèches), le canal capillaire 9 est coudé et comprend une cavité 91 formant le coude. Cette configuration permet de positionner l'extrémité d'entrée 141 sur la face supérieure 10 du boîtier.
Le canal capillaire 9 peut également être orienté vers le bas (depuis :son entrée 141 vers la sortie au contact de la tranche 26) afin de rendre le transfert de sang plus rapide sur la bandelette. En faisant varier l'inclinaison du canal 9, il est possible de positionner l'extrémité d'entrée 141 à différentes hauteurs de la paroi latérale 12, notamment en plaçant l'entrée 141 au niveau de l'arête entre la paroi latérale 12 et la paroi supérieure 10. Dans ce cas, le canal capillaire peut être intégralement formé dans la coque supérieure du boîtier. On veille à positionner cette entrée 141 sur la paroi latérale 12 (en incluant l'arête) afin d'améliorer la visibilité de l'opérateur pour positionner cette entrée sur le goutte de sang.
Dans ces exemples, la tranche 26 de la bandelette 2 recouvre totalement l'ouverture de sortie du canal 9 : la hauteur du canal 9 est sensiblement égale à l'épaisseur de la bandelette 2 au niveau de la zone de dépôt 21.
Pour éviter toute perte de sang prélevé, cette hauteur est choisie en général inférieure ou égale à l'épaisseur de la bandelette. On choisis: un ratio entre 1/10 et 1, de préférence entre 1/3 et 2/3, en particulier 1/2.
Selon un mode de réalisation spécifique, le canal capillaire 9 est borgne et est monté mobile en rotation sur le boîtier. Le canal capillaire 9 prend une première position dans laquelle son extrémité ouverte constitue l'extrémité d'entrée 141 pourvue au niveau de la paroi latérale 12 du boîtier. Un prélèvement de sang du patient est opéré de façon similaire à celle exposée précédemment. Le canal est ensuite déplacé dans une seconde position, par l'intermédiaire de moyens mécaniques, par exemple un bouton rotatif, dans laquelle l'extrémité ouverte du canal 9 vient en contact de la tranche 26 de la bandelette 2 au niveau de la zone de dépôt 21. De la sorte, le transfert et le dépôt de sang sur la bandelette peuvent être effectués de façon similaire à celle exposée ci-dessus.
En référence à la Fig.9, dans un exemple de réalisation semblable à celui de la Fig.8, l'extrémité d'entrée 141 du canal capillaire 9 est en retrait par rapport à la surface latérale 12 du boîtier 1. Pour obtenir un tel retrait, le boîtier présente un renfoncement 92 pourvu sur chacune des coques formant le boîtier et formé lors du moulage des coques. Le renfoncement est une incurvation de la paroi latérale 12 vers l'intérieur du boîtier 1, sensiblement selon une portion circulaire de sorte à recevoir le doigt du patient et à coopérer au mieux avec la courbure du doigt. L'extrémité d'entrée 141 du canal 9 est disposée au fond de ce renfoncement 92. Ainsi, les risques que l'opérateur entre en contact avec l'entrée 141 souillée lors du prélèvement auprès du patient sont limités.
Un autre mode de réalisation, très semblable à celui des Fig.8 et 9, est représenté en Fig.11 et 12. Les boîtier 1, bandelette 2 et canal 9 sont de même type, à l'exception que ledit canal capillaire 9 ne débouche plus entièrement sur la tranche 26 de la bandelette 2, mais sur la face supérieure 28 de la bandelette. L'exemple de la Fig.11 montre un canal capillaire 9 s'étendant depuis l'arête formée par la paroi latérale 12 et la paroi supérieure 10 vers le dessus 28 de la bandelette 2 au niveau de la zone de dépôt 21, sensiblement en son centre. De ce fait, le canal capillaire 9 est légèrement orienté vers le bas. Dans l'exemple de la Fig.12, le canal 9 s'étend depuis le fond du renfoncement 92, vers le bas, jusqu'au-dessus de la bandelette. Le dénivelé du canal est légèrement supérieur à la hauteur disponible jusqu'au-dessus de la bandelette, de sorte que lorsque l'on ferme les deux coques formant le boîtier 1 (la coque supérieure supportant le canal 9), le canal 9 s'enfonce dans la fibre constituant la bandelette 2. En outre, la pression de fermeture entre les deux coques maintient le contact entre le canal 9 et la bandelette 2. On garantit ainsi un meilleur contact du canal 9 avec la bandelette 2 et donc un meilleur transfert du sang prélevé. Le canal peut être de l'un quelconque des types décrits précédemment.
En référence à la Fig.13, des moyens d'entaille (100, 101, 102, 103) du doigt du patient sont intégrés audit boîtier 1. Dans les Fig.13a et 13b, les moyens d'entaille comprennent une lancette à extrémité pointue 100 éjectable par l'intermédiaire de moyens de pression 101 pourvus sur ledit boîtier 1, ladite extrémité pointue étant agencée pour piquer, dans sa position éjectée, le doigt du patient. Des moyens d'éjection de la lancette sont connus de l'homme du métier et ne sont pas exposés plus en détail ici. Les moyens d'entaille sont disposés à proximité de ladite première ouverture, par exemple au niveau d'une face latérale à côté de 30 l'encoche 41 ou du renfoncement 92 (voir Fig.13b). Sur la Fig.13a, la lancette 100 est agencée pour piquer le doigt du patient faisant face à la tranche 26 de la bandelette 2 ou à l'extrémité d'entrée 141 du canal capillaire 9 lorsque le doigt coopère avec l'entrée 141 ou l'encoche 41. En pratique, le patient insert son doigt dans l'ouverture 41 (ou renfoncement 92), déclenche la lancette 100 par le bouton 102. La lancette vient piquer le doigt du patient à hauteur de la bandelette 26 (ou l'entrée 141), le sang perle sur le doigt, et se dépose sur la bandelette 2 par la tranche 26 (ou est "aspiré" par le canal 9 au niveau de l'entrée 141). La lancette 100 est prévue pour être rétractable automatiquement par relâchement desdits moyens de pression 101. Il est également prévu que l'extrémité pointue est, avant éjection, confinée dans une zone de confinement séparée de ladite premrère ouverture par au moins une paroi, ladite paroi présentant une petite ouverture par laquelle ladite lancette est éjectée. On prévoit notamment que le mécanisme de lancette 100 est fabriqué dans un moclule indépendant qui est intégré au boîtier 1 lors de la formation de ce dernier. Ce module constitue une zone de confinement.
Sur la Fig.13b, un opercule plastique occultant ladite petite ouverture 102 par laquelle sort la lancette 100 est également prévu afin de garantir que le dispositif de lancette 100 n'a pas encore été utilisé, ledit opercule étant agencé pour être percé par l'éjection de ladite extrémité pointue. Dans la réalisation selon Fig.13b, le patient présente son doigt devant l'ouverture 102, déclenche l'éjection de la lancette 100 qui perce l'opercule puis présente son doigt d'où perle le sang devant la bandelette 26 (ou l'entrée 141 du canal capillaire 9).
Selon une alternative représentée en Fig.13c, lesdits moyens d'entaille comprennent des moyens coupants 103 disposés dans ladite première ouverture 41 et adjacents à ladite bandelette 2 ou à ladite entrée 141 du canal capillaire 9. Ces moyens coupants 103 peuvent être une lame métallique parallèle à l'entrée du canal capillaire 9 ou à la bandelette 2.
En référence aux Fig.14a et 14b, le dispositif selon l'invention peut comprendre : - une deuxième bandelette 2' d'analyse interne au boîtier 1 et comprenant une zone réactive 23' agencée pour fournir un résultat d'analyse biologique d'un liquide corporel provenant dudit ou d'un autre sujet humain ou animal, - une troisième ouverture 41' agencée, sur ledit boîtier 1, pour déposer ledit liquide corporel provenant dudit ou d'un autre sujet sur la deuxième bandelette 2', - des première 43 et deuxième 43' fenêtres de lecture en vis-à-vis respectivement des zones réactives 23 et 23' des première et deuxième bandelettes 2 et 2'. Les bandelettes 2 et 2' ainsi que les moyens associés (fenêtres, ouvertures, canaux capillaires, ...) peuvent être du même type que ceux présentés précédemment, indépendamment pour chacun des côtés du boîtier double selon la Fig.14, c'est-à-dire, par exemple, soit des encoches 41, soit des canaux capillaires 9, soit des renfoncements 92, Dans l'exemple Fig.14a, le boîtier 1 présente deux encoches latérales traversantes 41 et 41' donnant accès aux tranches des deux bandelettes 2 et 2' de sorte que deux patients (voire le même patient à deux intervalles de temps) puissent procéder à l'analyse. On choisit des bandelettes 2 et 2' de même nature. La juxtaposition des deux bandelettes et de leurs fenêtres de lecture 43 et 43' permettent une lecture comparative efficace, par exemple dans la détermination de compatibilité biollogique entre les deux patients.
Dans la Fig.14b, une seule des deux bandelettes est associée à une encoche 41 selon l'invention. L'autre bandelette 2' est associée à un puits de dépôt 41' tel que connu de l'art antérieur. Lorsque l'on souhaite effectuer une analyse comparative d'un patient avec un produit sanguin (dans une poche de sang, par exemple), on utilise un segment de tubulure (boudin) solidaire de celui-ci (poche de sang) et contenant le sang dont on dépose quelques gouttes sur la zone de dépôt 21'. Pour ce faire, on prévoit un adaptateur 110 (voir Fig.15) enfichable dans le puits 41'. Cet adaptateur 100 est constitué d'un col en plastique transparent 111 dont la base présente une forme complémentaire du puits 41' pour permettre son insertion en force. Au centre du col 111 est disposée longitudinalement une aiguille 112, éventuellement creuse, maintenue par des tiges rigides 113. Le segment de tubulure de sang est présenté dans la partie supérieure du col puis percé à l'aide de l'aiguille 112. En pressant ce segment de tubulure, l'opérateur contrôle la quantité de sang qui coule le long de l'aiguille 112 et qui vient finalement se déposer en contrebas sur la zone de dépôt 21. L'aiguille 112 est de longueur réduite par rapport à celle de l'adaptateur, de sorte que l'opérateur ne puisse pas rentrer en contact avec celle-ci lorsqu'elle est souillée par le sang du patient.
Une alternative aux dispositifs des Fig.14a et 14b consiste à juxtaposer deux dispositifs ides Fig.1 à 13 et de les rendre solidaires l'un de l'autre de sorte que les fenêtres de lecture 43 et les zones réactives 23 soient alignées entre elles.15

Claims (25)

  1. REVENDICATIONS1. Dispositif d'analyse biologique d'un liquide corporel provenant 5 d'un sujet humain ou animal comprenant : - un boîtier externe (1), - une bandelette (2) d'analyse interne audit boîtier (1), ladite bandelette (2) comprenant au moins trois zones distinctes : - une zone réactive (23) agencée pour fournir un résultat 10 d'analyse biologique dudit liquide corporel, une zone de dépôt (21) du liquide corporel, une zone de dépôt (22) d'un liquide tampon permettant la migration du liquide corporel vers la zone réactive (23), la zone de dépôt (22) du liquide tampon et la zone réactive (23) étant de 15 part et d'autre, le long du chemin formé par ladite bandelette (2), de la zone de dépôt (21) du liquide corporel, le boîtier (1) présentant au moins une première ouverture (41, 141) agencée pour déposer ledit liquide corporel sur la bandelette (2), caractérisé en ce que ladite première ouverture (41, 141) est, en outre, 20 agencée pour coopérer avec une partie du corps (410) dudit sujet de sorte que le liquide corporel provenant dudit sujet au niveau de ladite partie se dépose sur ladite bandelette (2) au niveau de ladite zone de dépôt (21) du liquide corporel. 25
  2. 2. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel ladite bandelette (2) est sensiblement plane et ladite première ouverture est agencée pour déboucher sur au moins la tranche (26) de ladite bandelette de sorte que ledit liquide corporel se dépose par ladite tranche. 30
  3. 3. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel ladite ouverture est agencée pour recevoir ladite partie du corps.
  4. 4. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel ladite première ouverture est agencée de sorte que ladite tranche (26) de la bandelette et ladite partie du sujet entrent en contact direct, au niveau de ladite première ouverture, pour le dépôt dudit liquide corporel.
  5. 5. Dispositif selon la revendication 3, dans lequel le boîtier est de forme sensiblement parallélépipédique et ladite première ouverture est une encoche (41) latérale dans l'épaisseur du boîtier de sorte à créer un accès à la tranche (26) de ladite bandelette interne. 10
  6. 6. Dispositif selon la revendication 3, dans lequel le boîtier est de forme sensiblement parallélépipédique, la surface supérieure (10) et une surface latérale (12) adjacente du boîtier étant agencées pour former une encoche (41) apte à la partie du sujet de façon inclinée par rapport 15 aux axes principaux du boîtier et tangente à ladite bandelette (2).
  7. 7. Dispositif selon la revendication 2, dans lequel ladite première ouverture comprend un canal capillaire (9) pour prélever le liquide corporel depuis ladite partie du corps et déposer ledit liquide ainsi 20 prélevé sur ladite tranche (26).
  8. 8. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel ledit canal capillaire (9) présente une entrée pourvue (141) sur l'extérieur dudit boîtier et une sortie au contact de ladite tranche de bandelette.
  9. 9. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel ledit canal capillaire (9) comprend une cavité (91) pour calibrer le volume de liquide corporel à prélever. 30
  10. 10. Dispositif selon l'une des revendications 8 et 9, dans lequel ledit boîtier présente au moins une surface (10, 12) et comprend, au niveau de ladite surface, un renfoncement (92) dans lequel est pourvue ladite entrée (141), de sorte que ladite entrée du canal soit en retrait par rapport à ladite surface (10, 12). 25
  11. 11. Dispositif selon la revendication 1, dans lequel ladite bandelette est sensiblement plane et ladite première ouverture comprend un canal capillaire (9) pour prélever le liquide corporel depuis ladite partie du corps et déposer ledit liquide ainsi prélevé sur la surface supérieure (28) de ladite bandelette au niveau de la zone de dépôt (21) du liquide corporel, ledit canal capillaire étant incliné par rapport à ladite surface supérieur (28) de la bandelette.
  12. 12. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel ledit boîtier est formé d'une coque supérieure et d'une coque inférieure mises en vis-à-vis, ledit canal capillaire étant solidaire de la coque supérieure et agencé de sorte qu'une extrémité dudit canal capillaire soit maintenue au contact de la surface supérieure de la bandelette, lorsque ledit boîtier est formé.
  13. 13. Dispositif selon l'une des revendications 7 à 12, dans lequel ledit canal capillaire est formé par d'au moins un matériau transparent.
  14. 14. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, comprenant, en outre, des moyens d'entaille (100, 101, 102, 103) de ladite partie du sujet intégrés audit boîtier.
  15. 15. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le boîtier comprend, en outre : - une fenêtre de lecture (43) au moins en vis-à-vis de la zone réactive (23), et - une deuxième ouverture (42) pour le dépôt, sur ladite zone de dépôt (22) du liquide tampon, du liquide tampon.
  16. 16. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précéden':es, dans lequel la zone réactive comprend des moyens permettant la détection de marqueurs caractéristiques d'une pathologie, d'un statutimmunitaire, d'un état physiologique et/ou la détermination d'un groupe sanguin.
  17. 17. Dispositif selon l'une quelconque des revendications précédentes, 5 comprenant : - une deuxième bandelette (2') d'analyse interne au boîtier et comprenant une zone réactive (23') agencée pour fournir un résultat d'analyse biologüque d'un liquide corporel provenant dudit ou d'un autre sujet humain ou animal, 10 une troisième ouverture (41') agencée, sur ledit boîtier, pour déposer ledit liquide corporel provenant dudit ou d'un autre sujet sur la deuxième bandelette (2'), - des première et deuxième fenêtres de lecture (43, 43') en vis-à-vis respectivement des zones réactives (23, 23') des première et 15 deuxième bandelettes (2, 2').
  18. 18. Dispositif selon la revendication précédente, dans lequel lesdites deux fenêtres de lecture et zones réactives sont sensiblement juxtaposées. 20
  19. 19. Dispositif selon la revendication 17 ou 18, dans lequel ladite troisième ouverture est agencée pour coopérer avec une partie du corps dudit ou d'un autre sujet humain ou animal de sorte que le liquide corporel provenant dudit ou d'un autre sujet par ladite partie se dépose 25 sur la deuxième bandelette.
  20. 20. Dispositif de comparaison d'analyse biologique comprenant un premier dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 16 et un deuxième dispositif d'analyse juxtaposé audit premier dispositif, ledit 30 deuxième dispositif comprenant : - une deuxième bandelette d'analyse interne au boîtier et comprenant une zone réactive agencée pour fournir un résultat d'analyse biologique d'un liquide corporel provenant dudit ou d'un autre sujet humain ou animal, - une troisième ouverture agencée, sur ledit boîtier, pour déposer ledit liquide corporel provenant dudit ou d'un autre sujet sur la deuxième bandelette, les premier et deuxième dispositifs comprenant chacun une fenêtre de lecture en vis-à-vis de leur zone réactive respective, les deux fenêtres de lecture et zones réactives étant sensiblement juxtaposées.
  21. 21. Procédé d'analyse biologique in vitro d'un liquide corporel provenant d'un sujet humain ou animal à l'aide d'un dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, comprenant les étapes suivantes : faire coopérer une partie du corps dudit sujet avec ladite première ouverture de sorte à déposer du liquide corporel dudit sujet sur ladite bandelette, - déposer du liquide tampon sur ladite bandelette de sorte que la migration dudit liquide tampon sur la bandelette entraîne le liquide corporel vers la zone réactive, lire le résultat de réaction au travers d'une fenêtre de lecture en vis-à-vis de la zone réactive.
  22. 22. Procédé in vitro de comparaison d'analyses biologiques d'au moins un liquide corporel provenant d'un sujet humain ou animal, à l'aide d'un dispositif selon l'une quelconque des revendications 17 à 19, comprenant les étapes suivantes : - faire coopérer une partie du corps d'un premier sujet avec ladite première ouverture de sorte à déposer du liquide corporel dudit premier sujet sur ladite première bandelette, - déposer du liquide corporel d'un deuxième sujet sur la deuxième bandelette au niveau de la troisième ouverture, - déposer du liquide tampon sur les première et deuxième bandelettes de sorte que la migration dudit liquide tampon sur chacune des bandelettes entraîne le liquide corporel vers la zone réactive correspondante, - comparer les résultats de réaction au travers de fenêtres de lecture respective en vis-à-vis de la zone réactive de chaque bandelette respective.
  23. 23. Procédé de fabrication d'un dispositif d'analyse biologique selon l'une quelconque des revendications 1 à 16, comprenant les étapes suivantes : réaliser ledit boîtier (1) par injection moulage ; fixer ladite bandelette (2) à l'intérieur dudit boîtier (1). 10
  24. 24. Utilisation d'un dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 20 pour le diagnostic in vitro d'au moins une pathologie, d'un statut immunitaire, d'un état physiologique choisi dans le groupe comprenant : 15 - les maladies infectieuses telles que le Syndrome d'immunodéficience acquise (Sida), la Dengue, la tuberculose, le paludisme, la rougeole, les hépatites virales, la salmonellose, le tétanos, la diphtérie, la mononucléose infectieuse, la rubéole, le trachome, la toxoplasmose, la leishmaniose ; 20 - les maladies cardio-vasculaires telles que l'insuffisance cardiaque et l'infarctus aigu du myocarde ; - les maladies inflammatoires telles que le lupus érythémateux, l'arthrite ; les syndromes inflammatoires aigus ; 25 les maladies sexuellement transmissibles telles que l'herpès génital, la syphilis, la trichomoniase, la chlamydiose, les hépatites : E3 et C, les infections à papovaviridaes, le Syndrome d'immunodéficience acquise (Sida), la chlamydiose ; - les cancers tels que le cancer de la prostate, du sein, du 30 côlon, du pancréas, les lymphomes ; - les hémoglobinopathies ; - la grossesse ou l'ovulation.
  25. 25. Utilisation d'un dispositif selon l'une quelconque des revendications 1 à 20 pour la détermination d'un groupe sanguin.
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