PROCEDE DE COMMANDE D'UN EMBRAYAGE D'UNE POULIE ET VEHICULE [000l] L'invention concerne un procédé de commande d'un embrayage d'une 5 poulie débrayable apte à entraîner en rotation au moins un arbre d'un accessoire d'un véhicule. L'invention concerne aussi un véhicule. [0002] Par accessoire d'un véhicule on désigne ici tout équipement de ce véhicule présentant un arbre qui doit être entraîné en rotation par le moteur du véhicule. Dans les procédés connus, les accessoires sont, par exemple, un 10 compresseur de climatisation et un alternateur installés dans un véhicule automobile. La poulie débrayable est entraînée en rotation par le moteur à combustion du véhicule automobile. [0003] II est connu de EP 0 916 546 un procédé de commande de l'embrayage de la poulie débrayable comprenant le déplacement de l'embrayage entre : 15 - une position embrayée dans laquelle un moteur entraîne en rotation cette poulie pour entraîner en rotation l'arbre de l'accessoire, et - une position débrayée dans laquelle le moteur ne peut pas entraîner en rotation la poulie débrayable. [0004] Dans les procédés connus, l'embrayage est déplacé vers sa position 20 débrayée uniquement lorsque le moteur est à l'arrêt. En effet, lorsque l'embrayage est dans la position débrayée, il est alors possible d'entraîner en rotation l'arbre du compresseur à l'aide de l'alternateur. Cela permet en outre de faire fonctionner la climatisation du véhicule même si le moteur est à l'arrêt. [0005] Par contre, quand le moteur fonctionne, l'embrayage est 25 systématiquement dans sa position embrayée pour entraîner en rotation l'arbre du compresseur à l'aide de l'énergie fournie par le moteur. [0006] Par ailleurs, il est aujourd'hui nécessaire de limiter la consommation en carburant des véhicules automobiles et de réduire leurs émissions de dioxyde de carbone (CO2). [0007] L'invention vise à proposer un procédé de commande de l'embrayage de la poulie débrayable qui réduit la consommation en carburant et limite les émissions de dioxyde de carbone. [0008] Elle a donc pour objet un procédé de commande de l'embrayage d'une poulie débrayable dans lequel le procédé comprend le déplacement de l'embrayage de sa position embrayée vers sa position débrayée en réponse à une commande d'accélération du véhicule. [0009] Dans le procédé ci-dessus, l'embrayage de la poulie est déplacé vers sa position débrayée lors d'une accélération du véhicule automobile. Ainsi, lors de cette accélération, le moteur du véhicule automobile n'a pas à entraîner en rotation l'arbre de l'accessoire ce qui limite la consommation en carburant de ce véhicule et réduit donc les émissions de dioxyde de carbone. Cela permet également d'augmenter la puissance aux roues. [001 o] Les modes de réalisation de ce procédé peuvent comporter une ou 15 plusieurs des caractéristiques suivantes : - le procédé comprend le déplacement de l'embrayage de la poulie débrayable de sa position débrayée vers sa position embrayée en réponse à une commande de décélération du véhicule ; - le procédé comprend : 20 • l'identification de la nécessité d'entraîner au moins un arbre d'un accessoire en rotation, et • le déplacement de l'embrayage de la poulie débrayable de sa position débrayée vers sa position embrayée en réponse à la l'identification de la nécessité d'entraîner au moins un arbre 25 d'un accessoire en rotation ; - le déplacement de l'embrayage de la poulie débrayable de sa position débrayée vers sa position embrayée est systématiquement déclenché en réponse à l'actionnement d'un interrupteur par un utilisateur ; - le procédé comprend le déplacement de l'embrayage de la poulie débrayable entre ses positions débrayée et embrayée alors que le moteur fonctionne ; - l'accessoire est choisi dans le groupe composé d'un compresseur de climatisation, d'une pompe de direction assistée hydraulique, d'un alternateur et d'une pompe à eau de refroidissement du moteur. [0011 ] Ces modes de réalisation du procédé présentent en outre les avantages suivants : - le déplacement de l'embrayage vers sa position débrayée lors des décélérations du véhicule permet, par exemple, de décroître l'usure des freins et de récupérer une partie de l'énergie de freinage pour actionner les accessoires, - le déplacement systématique de l'embrayage vers sa position embrayée lorsqu'au moins un des arbres des accessoires a besoin d'être entraîné en rotation empêche l'interruption inopinée du fonctionnement de l'un de ces accessoires, - le déclenchement systématique du déplacement de l'embrayage vers sa position embrayée en réponse à l'actionnement d'un interrupteur permet à l'utilisateur de faire ralentir le véhicule en utilisant cet interrupteur et sans appuyer sur les freins ce qui en fin de compte limite l'usure des plaquettes de frein et permet de récupérer au moins une partie de l'énergie de freinage. [0012] L'invention a également pour objet un véhicule équipé : - d'un moteur d'entraînement des roues motrices du véhicule automobile, - d'au moins un accessoire équipé d'un arbre à entraîner en rotation, - d'une poulie débrayable apte à entraîner en rotation l'arbre de l'accessoire par l'intermédiaire d'une courroie, - d'un embrayage commandable déplaçable entre : • une position embrayée dans laquelle un moteur entraîne en rotation cette poulie pour entraîner en rotation l'arbre de l'accessoire, et • une position débrayée dans laquelle le moteur ne peut pas entraîner en rotation la poulie débrayable, - d'un calculateur apte à commander l'embrayage de la poulie débrayable. [0013] Ce que calculateur est apte à déclencher le déplacement de 10 l'embrayage de sa position embrayée vers sa position débrayée en réponse à une commande d'accélération du véhicule automobile. [0014] Les modes de réalisation de ce véhicule peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le véhicule comprend une pompe de direction assistée hydraulique ou 15 une pompe à eau de refroidissement du moteur actionnée électriquement ou par l'intermédiaire d'une autre poulie entraînée par le moteur indépendamment de la position dans laquelle se trouve l'embrayage de la poulie débrayable ; - l'accessoire est une pompe de direction assistée hydraulique équipée 20 d'un réservoir à accumulateur de pression propre à rendre moins fréquent la nécessité d'entraîner son arbre par l'intermédiaire de la poulie débrayable ; - chaque accessoire dont l'arbre est susceptible d'être entraîné par la poulie débrayable et uniquement choisi dans le groupe composé d'un 25 alternateur et d'un compresseur de climatisation. [0015] Ces modes de réalisation du véhicule présentent en outre les avantages suivants : - utiliser une pompe de direction assistée hydraulique ou une pompe à eau de refroidissement du moteur actionnée électriquement ou par l'intermédiaire d'une autre poulie, optimise la consommation de carburant du véhicule car cela permet de déplacer l'embrayage vers sa position débrayée plus souvent, - utiliser en tant qu'accessoire entraîné par la poulie débrayable une pompe de direction assistée hydraulique équipée d'un réservoir à accumulateur de pression permet de déplacer l'embrayage vers sa position débrayée plus souvent ce qui en fin de compte limite la consommation en carburant du véhicule, et - entraîner en rotation par l'intermédiaire de la poulie débrayable uniquement l'arbre d'un compresseur de climatisation et/ou d'un alternateur permet de déplacer plus souvent l'embrayage vers sa positon débrayée et limite donc la consommation de carburant. [0016] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquelles : - la figure 1 est une illustration schématique d'un véhicule équipé d'un moteur entraînant une poulie débrayable, - la figure 2 est une illustration schématique en vue de dessus des détails d'un embrayage de la poulie débrayable utilisée dans le véhicule de la figure 1, et - - la figure 3 est un organigramme d'un procédé de commande de l'embrayage de la poulie débrayable de la figure 2. [0017] Dans ces figures, les mêmes références sont utilisées pour désigner les mêmes éléments. [0018] Dans la suite de cette description, les caractéristiques et fonctions bien connues de l'homme du métier ne sont pas décrites en détail. [0019] La figure 1 représente un véhicule 2 tel qu'un véhicule automobile. Le véhicule automobile est par exemple une voiture. [0020] Le véhicule 2 est équipé d'un moteur à combustion 4. Ce moteur 4 comprend un arbre moteur 6 apte à entraîner en rotation des roues motrices 7. 5 L'arbre 6 est également apte à entrainer en rotation une poulie débrayable 8. [0021] La poulie 8 entraîne en rotation des poulies 10 et 12 par l'intermédiaire d'une même courroie 14. [0022] La poulie 10 est raccordée sans aucun degré de liberté en rotation à un arbre d'un alternateur 16. L'alternateur 16 permet de transformer le mouvement 10 de rotation de la poulie 10 en de l'énergie électrique utilisée, par exemple, pour recharger une batterie du véhicule. L'alternateur 16 est également apte à entraîner en rotation la poulie 10 pour démarrer le moteur 4. Plus précisément, la poulie 10 entraîne la poulie 8 qui entraîne l'arbre 6 afin de démarrer le moteur 4. Dans ce dernier cas, l'alternateur 16 est utilisé en tant que démarreur. 15 Lorsque l'alternateur 16 est utilisé en tant que démarreur celui-ci consomme l'énergie électrique stockée dans la batterie du véhicule 2. [0023] La poulie 12 est fixée sans aucun degré de liberté en rotation à un arbre 18 d'un compresseur 20 (voir figure 2) de climatisation. [0024] La poulie 8 est raccordée à l'arbre 6 par l'intermédiaire d'un embrayage 20 commandable. Cet embrayage est déplaçable entre une position embrayée dans laquelle le moteur 4 entraîne en rotation la poulie 8 et une position débrayée dans laquelle le moteur 4 ne peut pas entraîner en rotation la poulie 8. Dans la position embrayée, la poulie 8 est également apte à entraîner en rotation l'arbre 6 du moteur 4. 25 [0025] Le véhicule 2 comprend aussi un calculateur électronique 24 propre à commander l'embrayage de la poulie 8. A cet effet, ici, le calculateur 24 est raccordé à des capteurs 26 et 28 propres à acquérir, respectivement, une commande de décélération et une commande d'accélération du véhicule. Par exemple, le capteur 26 détecte un enfoncement d'une pédale 30 de frein et le 30 capteur 28 détecte un enfoncement d'une pédale 32 d'accélération. [0026] Le calculateur 24 est également apte à acquérir les mesures réalisées par différents capteurs embarqués dans le véhicule. Par exemple, ici, le calculateur 24 est apte à acquérir les mesures réalisées par les capteurs suivants : - un capteur 40 de la température à l'intérieur de l'habitacle du véhicule 2, et - un capteur 42 de l'état de charge de la batterie du véhicule 2. [0027] Ici, le calculateur 24 est également raccordé à un interrupteur 44 déplaçable sous l'action d'un conducteur entre une position de freinage et une position de repos. Par exemple, cet interrupteur 44 est directement fixé sur la planche de bord du véhicule 2. [0028] Le calculateur 24 est par exemple un calculateur électronique programmable apte à exécuter des instructions enregistrées sur un support d'enregistrement d'informations. A cet effet, le calculateur 24 est raccordé à une mémoire 46 contenant les instructions nécessaires pour l'exécution du procédé de la figure 3. De plus, ici, la mémoire 46 comprend une table 48 de décision. Un exemple de table 48 est décrit plus loin. [0029] Enfin, le véhicule 2 comprend aussi une pompe 50 à eau de refroidissement du moteur 4 et une pompe 52 de direction assistée hydraulique.
La pompe 50 permet de régler, par exemple, le débit de l'eau de refroidissement du moteur 4. La pompe 52 permet de fournir de l'énergie permettant d'assister le conducteur lorsque celui-ci braque les roues 7 dans une direction ou dans l'autre. Ici, ces pompes 50 et 52 sont des pompes électriques uniquement actionnées à l'aide de l'énergie électrique stockée dans la batterie du véhicule 2. [0030] Ces pompes 50 et 52 ne sont donc pas actionnées par l'intermédiaire de la poulie 8. [0031] La figure 2 représente plus en détail un mode de réalisation d'un mécanisme d'embrayage/débrayage de la poulie 8. [0032] Plus précisément, le moteur 4 comprend un vilebrequin 60 entraîné en rotation par l'intermédiaire de pistons. L'extrémité de ce vilebrequin 60 qui fait saillie au-delà du moteur 4 forme l'arbre 6. L'extrémité libre de l'arbre 6 est mécaniquement raccordée sans aucun degré de liberté à l'entrée d'un embrayage commandable 62. Cet embrayage 62 présente un arbre de sortie 64 mécaniquement raccordé sans aucun degré de liberté au centre de la poulie 8. La poulie 8 comporte sur sa périphérie extérieure une gorge dans laquelle est logée la courroie 14. [0033] Le mécanisme comprend également une unité 68 de commande de l'embrayage 62. Cette unité 68 permet de commander le déplacement de l'embrayage 62 entre une position débrayée dans laquelle l'arbre 64 est libre de tourner par rapport à l'arbre 6 et une position embrayée dans laquelle l'arbre 64 est solidaire en rotation de l'arbre 6. On comprend donc que lorsque l'embrayage 62 est dans sa position débrayée, le moteur 4 ne peut pas entraîner en rotation la poulie 8. A l'inverse, lorsque l'embrayage 62 est dans sa position embrayée, le moteur 4 est apte à entraîner en rotation la poulie 8. [0034] Ici, l'embrayage 62 est logé à l'intérieur d'un carter d'embrayage 70. La poulie 8 est située à l'extérieur de ce carter 70. [0035] Le tableau ci-dessous représente un exemple de table 48 de décision 20 enregistrée dans la mémoire 46. Etat Etat Etat Etat Commande N° ligne commande commande accessoires interrupteur embrayage 62 d'accélération de 44 décélération 1 0 1 1 1 1 0 0 1 1 1 2 0 1 1 1 1 3 1 1 1 1 1 4 1 0 1 0 1 5 0 0 1 0 1 6 0 1 1 0 1 7 1 1 1 0 1 8 1 0 0 1 1 9 0 0 0 1 1 10 0 1 0 1 1 11 1 1 0 1 1 12 1 0 0 0 0 13 0 0 0 0 1 14 0 1 0 0 1 15 1 1 0 0 1 16 [0036] La première ligne indique le nom des variables utilisées. Ensuite, chaque colonne indique la valeur de cette variable. [0037] La variable Etat commande d'accélération prend la valeur 1 lorsqu'une qu'une commande d'accélération du véhicule 2 a été émise. Ici cela correspond à un enfoncement de la pédale 32 d'accélération. Cette variable prend la valeur 0 lorsqu'aucune commande d'accélération n'a été émise par le conducteur. [oo38] La variable Etat commande décélération prend la valeur 1 lorsqu'une commande de décélération a été émise par le conducteur. Ici cela correspond à l'enfoncement par le conducteur de la pédale 30 de frein. Cette variable prend la valeur 0 lorsqu'aucune commande de décélération a été émise par le conducteur. [0039] La variable Etat accessoires prend la valeur 1 lorsqu'il est nécessaire d'entraîner en rotation au moins l'un des arbres des accessoires 16 ou 20. A l'inverse, cette variable prend la valeur 0 lorsqu'il n'est pas nécessaire d'entraîner en rotation ni l'alternateur 16 ni le compresseur 20. [0040] La variable Etat interrupteur 44 prend la valeur 1 lorsque l'interrupteur 44 a été déplacé dans sa position de freinage. Dans le cas 20 contraire, cette variable prend la valeur 0 . [0041] Enfin, un 1 dans la colonne Commande embrayage 62 signifie que l'embrayage 62 doit être commandé pour le déplacer vers sa position embrayée. A l'inverse, un 0 dans cette colonne signifie que l'embrayage doit être commandé pour le déplacer vers sa position débrayée. 25 [0042] Pour des raisons de commodité uniquement, la dernière colonne indique le numéro des lignes. [0043] Les quatre premières colonnes caractérisent une situation de fonctionnement particulière du véhicule. La cinquième colonne associe à cette situation particulière une commande de l'embrayage 62. Par exemple, la ligne n °1 de cette table s'interprète comme suit : Si au même moment : - une commande d'accélération a été émise par le conducteur, et - aucune commande de décélération n'a été émise par le conducteur, et - il est nécessaire d'actionner au moins l'un des accessoires 16 et 20, et - l'interrupteur est dans sa position de freinage, alors l'embrayage 62 doit être déplacé vers sa position embrayée. [0044] Dans cet exemple, seule la ligne n°13 correspond à une situation qui lorsqu'elle est rencontrée se traduit par un déplacement de l'embrayage 62 vers 15 sa position débrayée. Cette ligne n°13 correspond à une situation où : une commande de décélération a été émise par le conducteur, et - aucune commande de décélération n'a été émise, et - aucun des accessoires 16 et 20 n'a besoin d'être actionné, et 20 - l'interrupteur 44 est dans sa position de repos. [0045] Dans toutes les autres situations, l'embrayage 62 est déplacé puis maintenu dans sa position embrayée. [0046] Le procédé de commande de la poulie 8 va maintenant être décrit en regard du procédé de la figure 3. [0047] Initialement, lors d'une étape 80, le calculateur 24 acquiert les différentes mesures réalisées par les capteurs 40 et 42. [0048] Ensuite, lors d'une étape 82, à partir des mesures acquises, le calculateur 24 identifie s'il est nécessaire d'entraîner l'arbre d'au moins l'un des accessoires susceptibles d'être entraîné en rotation par la poulie 8. Par exemple, ici, le calculateur 24 compare d'abord la température mesurée à l'intérieur de l'habitacle à une température de consigne qui doit être atteinte. Si la température mesurée à l'intérieur de l'habitacle est supérieure à cette température de consigne, alors le calculateur 24 en déduit que le compresseur 20 doit être actionné. La valeur de la variable Etat accessoires est alors passée à 1 pour indiquer qu'il est nécessaire d'entraîner en rotation l'arbre 18 à l'aide de la poulie 8. Lors de l'étape 82, le calculateur 24 compare également l'état de charge de la batterie mesuré par le capteur 42 à un seuil prédéterminé S1 en dessous duquel la batterie doit être rechargée. Ainsi, si l'état de charge de la batterie est en dessous de ce seuil S1, la valeur de la variable Etat accessoires est passée à 1 . Si ni le compresseur 20 ni l'alternateur 16 n'a besoin d'être actionné par la poulie 8, alors la valeur de la variable Etat accessoires est passée à 0 . [0049] En parallèle de l'étape 82, lors d'une étape 84, le calculateur 24 acquiert les mesures réalisées par les capteurs 26 et 28. Si le capteur 26 indique que la pédale 30 est enfoncée, alors la valeur de la variable Etat commande décélération est fixée à un 1 . Dans le cas contraire, la valeur de la variable Etat commande décélération est fixée à 0 . [0050] De même, si le capteur 28 indique que la pédale 32 est enfoncée, alors la valeur de la variable Etat commande accélération est fixée à un 1 . Dans le cas contraire, la valeur de la variable Etat commande accélération est fixée à 0 . [0051] Enfin, toujours en parallèle des étapes 81 et 82, lors d'une étape 86, le calculateur 24 acquiert la position de l'interrupteur 44. Si la position acquise 30 correspond à la position de freinage alors la valeur de la variable Etat interrupteur est fixée à un 1 . Dans le cas contraire, cette valeur est fixée à 0 . [0052] Une fois les étapes 82 à 86 réalisées, le calculateur 24 détermine, lors d'une étape 90, dans quelle position doit être déplacée l'embrayage 62. Par exemple, lors de l'étape 90, le calculateur 24 identifie la ligne de la table 48 qui correspond aux valeurs actuelles des variables Etat commande accélération , Etat commande de décélération , Etat accessoires et Etat interrupteur 44 . Ensuite, une fois cette ligne identifiée, il lit le bit d'information contenu dans la colonne Commande embrayage 62 . Ce bit d'information lui indique vers quelle position doit être déplacé l'embrayage 62. [0053] Enfin, une fois déterminée dans quelle position doit être déplacé l'embrayage, lors d'une étape 92, le calculateur 24 commande l'embrayage 62 soit pour maintenir l'embrayage 62 dans sa position précédente soit pour déplacer l'embrayage dans l'autre position. [0054] Ainsi, par exemple, si le conducteur est en train d'accélérer et qu'il ne cherche pas à freiner soit en appuyant sur la pédale 30 soit en déplaçant l'interrupteur 44 vers sa position de freinage et qu'il n'est pas non plus nécessaire ni de recharger la batterie ni de faire fonctionner le compresseur 20, alors le calculateur 24 commande le déplacement de l'embrayage 62 vers sa position débrayée. Ainsi, tant que le conducteur accélère, l'arbre 6 du moteur 4 n'entraîne pas en rotation la poulie 8 et les différents accessoires raccordés à cette poulie 8. Ceci permet d'économiser de l'énergie et limite donc la consommation en carburant et réduit les émissions de dioxyde de carbone du véhicule. [0055] Si le conducteur déplace l'interrupteur 44 vers sa position de freinage, cela se traduit systématiquement par le déplacement de l'embrayage 62 vers sa position embrayée. Dans cette position embrayée, l'arbre 6 du moteur entraîne en rotation la poulie 8 ainsi que les différents arbres des différents accessoires raccordés à cette poulie 8. Ceci freine l'arbre 6 ce qui conduit à décélérer doucement le véhicule 2. On remarquera que cette façon de décélérer le véhicule 2 permet de ne pas utiliser la pédale de frein et également de récupérer l'énergie de freinage pour actionner l'alternateur 16 et le compresseur 20. [0056] Enfin, dans le mode de réalisation décrit ici, s'il est nécessaire de recharger la batterie du véhicule ou s'il est nécessaire de faire fonctionner la climatisation, alors l'embrayage 62 est systématiquement déplacé vers et maintenu dans sa position embrayée. Par conséquent, aucune interruption du fonctionnement de l'alternateur 16 ou du compresseur 20 ne se produit de façon inopinée. [0057] De nombreux autres modes de réalisation sont possibles. Par exemple, 10 la poulie 8 peut entraîner plus d'une courroie de façon à entraîner plus de deux accessoires. [0058] L'interrupteur 44 peut également être fixé sur le levier de vitesse ou sur des palettes de changement de vitesse situées sur le volant du véhicule. [0059] La pompe électrique 52 de direction assistée hydraulique peut être 15 remplacée par une pompe de direction assistée actionnée par un arbre lui-même entraîné en rotation par la poulie 8. Dans ce cas-là, un capteur de la position d'une crémaillère du véhicule par rapport à un point neutre est raccordé à une entrée du calculateur 24. On rappelle que la crémaillère du véhicule est une barre ou un rail muni de dentures sur laquelle vient s'engrener un pignon ou 20 une roue dentée entraîné en rotation par un organe de direction du véhicule 2. La crémaillère permet donc de transformer le mouvement de rotation du pignon ou de la roue dentée en un mouvement de translation qui oriente les roues 7 soit vers la droite soit vers la gauche du véhicule. Le point neutre de la crémaillère correspond à une position de cette crémaillère dans laquelle le 25 véhicule 2 se déplace en ligne droite. Ce capteur de la position de la crémaillère est utilisé par le calculateur 24 pour identifier la nécessité d'actionner ou non la pompe hydraulique. Ce capteur est donc utilisé pour déterminer la valeur de la variable Etat accessoires . [0060] De préférence, cette pompe hydraulique est équipée d'un réservoir à 30 accumulateur de pression pour limiter les demandes de pression de la pompe. Ainsi, on évite qu'à chaque changement de direction il soit nécessaire d'entraîner en rotation l'arbre de cette pompe ce qui, à l'aide de la table 48, se traduit systématiquement par un entraînement en rotation de la poulie 8 par l'arbre 6. Ainsi, la présence d'un tel réservoir à accumulateur permet de déplacer moins fréquemment l'embrayage 62 vers sa position embrayée ce qui en fin de compte limite la consommation de carburant du véhicule 2. [0061] La pompe électrique 50 à eau de refroidissement peut également être remplacée par une pompe à eau dont l'arbre est mécaniquement entraîné en rotation par l'intermédiaire de la poulie 8. Dans ce cas, un capteur de la température de l'eau de refroidissement est utilisé pour déterminer s'il est nécessaire d'actionner cette pompe à eau. Par exemple, le calculateur 24 identifie qu'il est nécessaire d'actionner cette pompe si la température mesurée de l'eau de refroidissement est supérieure à une température prédéterminée de fonctionnement du moteur. Dans ce cas, la valeur de la variable Etat accessoires est passée à 1 . [0062] Dans un autre mode de réalisation, la table 48 est modifiée de façon à ce que lorsque le conducteur n'a émis aucune commande d'accélération ou de freinage et qu'aucun des accessoires n'a besoin d'être actionné et que l'interrupteur 44 est dans sa position de repos, alors l'embrayage 62 est déplacé vers sa position de débrayage. Dans ce mode de réalisation, l'absence de commande d'accélération et de décélération n'est pas interprétée comme une commande de décélération mais au contraire comme une commande d'accélération. [0063] Dans une autre variante, l'interrupteur 44 est omis. [0064] De même, l'un des deux accessoires 16 ou 20 peut être omis.25