FR2917877A1

FR2917877A1 - Procede et dispositif de marquage d'un recipient et procede et dispositif de lecture d'information sur un recipient marque

Info

Publication number: FR2917877A1
Application number: FR0704517A
Authority: FR
Inventors: Zbigniew Sagan; Jean Pierre Massicot; Alain Foucou
Original assignee: Advanced Track and Trace SA
Current assignee: Advanced Track and Trace SA
Priority date: 2007-06-22
Filing date: 2007-06-22
Publication date: 2008-12-26
Anticipated expiration: 2027-06-22
Also published as: FR2917877B1

Abstract

Le procédé de marquage d'un récipient fermé contenant un produit, l'embouchure dudit récipient étant entourée par une partie dont l'altération est nécessaire pour accéder normalement audit contenu, comporte :- une étape de détermination d'une marque d'identification et- une étape de formation de ladite marque d'identification sur ladite partie entourant l'embouchure du récipient et, à travers cette partie, sur ladite embouchure du récipient.Dans des modes de réalisation, au cours de l'étape de formation de la marque, on met en oeuvre un rayon laser.Dans des modes de réalisation, le procédé comporte une étape d'apposition audit récipient d'au moins un code d'identification unique en dehors de ladite partie entourant l'embouchure du récipient, par exemple sur une étiquette, ladite marque d'identification étant fonction d'au moins un dit code d'identification unique.

Description

PROCEDE ET DISPOSITIF DE MARQUAGE D'UN RECIPIENT ET PROCEDE ET DISPOSITIF

DE LECTURE D'INFORMATION SUR UN RECIPIENT MARQUE l0 La présente invention concerne un procédé et un dispositif de marquage d'un récipient et un procédé et un dispositif de lecture d'information sur un récipient marqué. Elle s'applique, en particulier au marquage d'un récipient en vue de son identification, de sa traçabilité et/ou de son authentification. 15 On connaît de nombreux moyens de marquage, par exemple par impression ou par modification d'un état de surface d'un document, par exemple une étiquette. Ces moyens de marquage sont très adaptés aux marquages en série mais offrent une faible sécurité en matière d'identification ou d'authentification de l'objet associé au document marqué. En particulier, un contrefacteur peut séparer le document, par exemple une étiquette, de l'objet 20 associé, par exemple une bouteille, et associer ce document à un objet de contrefaçon, par exemple une bouteille ne contenant pas le liquide indiqué sur l'étiquette. II est ainsi apparu un marché des bouteilles vides de vins ou de spiritueux de marques ou de millésimes recherchés ou de flacons de parfum. De plus, les marquages de l'art antérieur sont généralement visibles, ce qui 25 facilite leur détection et leur effacement par un contrefacteur. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. A cet effet, selon un premier aspect, la présente invention vise un procédé de marquage d'un récipient fermé contenant un produit, l'embouchure dudit récipient étant entourée par une partie dont l'altération est nécessaire pour accéder normalement audit 30 contenu, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de détermination d'une marque d'identification et - une étape de formation de ladite marque d'identification sur ladite partie entourant l'embouchure du récipient et, à travers cette partie, sur ladite embouchure du récipient. 35 Grâce à ces dispositions, lors du premier accès normal au contenu du récipient, par exemple lors de l'ouverture normale d'une bouteille, la partie entourant l'embouchure, par exemple une capsule entourant un goulot de bouteille, est altérée et il est très difficile, voire impossible, de la restaurer pour qu'elle corresponde, de nouveau, à la marque formée sur l'embouchure. De plus, Si cette partie est détachée sans détérioration du récipient original, son association à un nouveau récipient ne reproduira pas la marque sur l'embouchure, et encore moins, la correspondance des marques, que ce soit en terme de forme qu'en terme de position. Même si cette partie récupérée sans détérioration était associée à un récipient présentant une marque factice, même reproduite à partie de la marque formée sur ladite partie, leur juxtaposition précise resterait très difficile, voire impossible. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de formation de la marque, on met en oeuvre un rayon laser. Grâce à ces dispositions, le temps de marquage est réduit et la finesse des détails de la marque rend encore plus difficile une contrefaçon. De plus, la mise en oeuvre d'un faisceau laser permet d'apposer une marque d'identification différente à chaque récipient marqué. Selon des caractéristiques particulières, le procédé de marquage tel que succinctement exposé ci-dessus comporte une étape d'apposition audit récipient d'au moins un code d'identification unique en dehors de ladite partie entourant l'embouchure du récipient. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape d'apposition, on appose audit récipient au moins une étiquette portant au moins un code d'identification unique. Selon des caractéristiques particulières, ladite marque d'identification est fonction d'au moins ledit code d'identification unique. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de formation de ladite marque d'identification, on effectue une étape de capture d'une image d'au moins un dit code d'identification unique, ladite marque d'identification étant fonction d'au moins un code d'identification présent dans ladite image. Selon des caractéristiques particulières, au moins un dit code d'identification unique est un code dont la copie est susceptible d'être détectée par traitement d'une image dudit code.

Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape d'apposition, au moins un dit code d'identification unique est un code à barres en deux dimensions. Selon des caractéristiques particulières, le procédé de marquage tel que succinctement exposé ci-dessus comporte une étape de lecture de la marque formée sur ladite partie et sur ladite embouchure.

Grâce à ces dispositions, éventuellement combinées, le récipient peut être authentifié, c'est-à-dire que son authenticité peut être déterminée et qu'il peut être identifié de manière unique, ce qui permet une traçabilité du récipient en cas de contrefaçon.

Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un dispositif de marquage d'un récipient fermé contenant un produit, l'embouchure dudit récipient étant entourée par une partie dont l'altération est nécessaire pour accéder normalement audit contenu, caractérisé en ce qu'il comporte : - un moyen de détermination d'une marque d'identification et - un moyen de formation de ladite marque d'identification sur ladite partie entourant l'embouchure du récipient et, à travers cette partie, sur ladite embouchure du récipient. Selon un troisième aspect, la présente invention vise un procédé de lecture d'un marquage d'un récipient fermé contenant un produit, l'embouchure dudit récipient étant entourée par une partie portant ledit marquage et dont l'altération est nécessaire pour accéder normalement audit contenu, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de capture d'une image dudit marquage et - une étape de traitement de ladite image pour déterminer s'il y a superposition dudit marquage d'une part sur ladite partie et, d'autre part, à travers cette partie, sur ladite embouchure du récipient. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de capture d'une image dudit marquage, on projette une encre adaptée à marquer l'embouchure du récipient à travers la marque formée dans ladite partie.

Selon un quatrième aspect, la présente invention vise un dispositif de lecture d'un marquage d'un récipient fermé contenant un produit, l'embouchure dudit récipient étant entourée par une partie portant ledit marquage et dont l'altération est nécessaire pour accéder normalement audit contenu, caractérisé en ce qu'il comporte : - un moyen de capture d'une image dudit marquage et - un moyen de traitement de ladite image adapté à déterminer s'il y a superposition dudit marquage d'une part sur ladite partie et, d'autre part, à travers cette partie, sur ladite embouchure du récipient. Les avantages, buts et caractéristiques de ce dispositif de marquage, de ce procédé de lecture et de ce dispositif de lecture étant similaires à ceux du procédé de marquage, tel que succinctement exposé ci-dessus, ils ne sont pas rappelés ici. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif en regard des dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier du dispositif de marquage et du dispositif de lecture objets de la présente invention, - la figure 2 représente, schématiquement, un marquage d'une bouteille conformément à la mise en oeuvre de la présente invention, - la figure 3 représente, sous forme d'un logigramme, des étapes mises en oeuvre dans un mode de réalisation particulier du procédé de marquage objet de la présente invention et - la figure 4 représente, sous forme d'un logigramme, des étapes mises en oeuvre dans un mode de réalisation particulier du procédé de lecture objet de la présente invention. Dans la description qui suit, on présente une application de la présente invention au marquage de bouteilles portant des capsules sur leurs goulots. Cependant, la présente invention ne se limite pas à ce type de récipient mais s'applique à tout type de récipient pour lequel l'accès au contenu, solide, liquide ou gazeux, nécessite de détériorer une partie entourant une embouchure du récipient, par exemple des flacons de parfums, de pigments, de colorants, de produits chimiques ou de produits cosmétiques. On observe, en figure 1, des bouteilles 150 dotées d'étiquettes 145 et de capsules 160 et se déplaçant sur une ligne de conditionnement (non représentée) pour être mises en caisse 155. Une imprimante 130 fournit une étiquette 175 pour chacune des caisses. Dans le mode de réalisation particulier illustré en figure 1, le dispositif de marquage objet de la présente invention comporte un superviseur 105, un ordinateur 110 dédié aux traitements d'images provenant d'un appareil photo 115, un système de marquage laser 120, un lecteur mobile 125, une base de données 140 hébergée par un ordinateur 180. Le superviseur 105 communique avec l'ordinateur 180 par l'intermédiaire d'un réseau de télécommunications, par exemple sur Internet. Préliminairement aux étapes réalisées par les moyens illustrés en figure 1, chaque bouteille 150 remplie s'est vue apposer l'étiquette 145. L'étiquette principale 145 présente un code 170 (voir figure 2), ici sous la forme d'un code d'authentification dont la copie est détectable par traitement d'image. Une deuxième étiquette 185, aussi appelée contre-étiquette placée au dos de la bouteille 150, présente un code d'authentification invisible 190, dont la copie peut être détectée par traitement d'image numérique et qui dépend du code de l'étiquette principale ou de la source du code de l'étiquette principale. Préférentiellement, l'étiquette principale 145 présente aussi un code d'authentification invisible qui est identique au code 170. Préférentiellement, la deuxième étiquette 185 présente aussi un code d'authentification visible qui est identique au code 190. La deuxième étiquette 185 présente aussi un code d'identification 195, par exemple un code à barres matriciel ou un Datamatrix (marque déposée), le contenu du code 170 dépendant du contenu du code d'identification 195. Le code d'identification 195 est complété par une information alphanumérique (non représentée) qui représente son contenu, par exemple déterminé de manière aléatoire. A cet effet, la partie commune à toutes les étiquettes est imprimée de manière connue en soi puis, de manière unitaire, le code d'identification et le(s) code(s) d'authentification sont imprimés étiquette par étiquette, par exemple par impression à jet d'encre ou par marquage laser. En variante, le code d'authentification est, lui aussi identique sur les différentes étiquettes et est imprimé avec l'étiquette qui le porte. En variante, la capsule porte un code d'authentification anti-copie imprimé.

Lors de l'arrivée d'une bouteille en regard de l'appareil photo 115, celui-ci prend une photographie du code d'identification 195 imprimé sur l'étiquette principale 145. L'ordinateur 110 effectue un traitement de cette image et fournit le contenu du code d'identification 195 au système de marquage laser 120. Ce système de marquage laser effectue le marquage de la capsule 160 et, à travers cette capsule 160, de la matière de la bouteille 150, par exemple du verre. En variante, l'ordinateur de traitement d'image envoie le contenu du code d'identification au superviseur 105 qui le transmet à l'ordinateur 180 et celui-ci retourne un code à marquer avec le système de marquage laser et conserve les deux codes dans la base de données 140. On note ici que la synchronisation temporelle d'un marquage, par exemple à jet d'encre, avec l'arrivée d'une bouteille, est bien connue de l'homme du métier et n'est pas détaillée ici. Cette synchronisation temporelle peut, par exemple, mettre en oeuvre un capteur optique détectant l'arrivée de la bouteille en une position prédéterminée. La capsule 160 concernée est, par exemple, en étain, en aluminium ou en un film complexe. En tirant sur la capsule, le système de marquage laser 120 laser marque ainsi le code d'identification sur le matériau de la capsule mais aussi sur le verre. Les marquages sont donc parfaitement synchronisés, en valeur et en position, sur les deux matériaux. Lors de l'arrivée de la bouteille 150 en regard d'un appareil photo 122 intégré au système de marquage laser, une image du marquage laser est réalisée et la qualité de ce marquage est vérifiée, selon des techniques connues en soi.

Préférentiellement, le système de marquage laser 120 produit un faisceau laser de grande puissance, par exemple utilisé dans les lasers dits femtoseconde permettant un marquage plus rapide. En variante, la source laser est associée à un modulateur optique matriciel, ou valve optique, par exemple à écran à cristaux liquides matriciel. On note que le laser fait, en chaque point de la marque d'identification à réaliser, une abrasion locale de la capsule et d'une partie de la surface de la bouteille 150. En variante, une partie de la matière de la capsule fond sous l'impact du laser, et se dépose sur la surface de la bouteille 150, permettant de marquer celle-ci. En variante, on découpe, avec le laser, les contours d'une forme, par exemple circulaire, pour chaque point du code d'identification. On utilise, ainsi, moins d'énergie pour réaliser un point et on trace, sur le goulot, une forme plus caractéristique de la mise en oeuvre de la présente invention. En variante, on ajoute un code d'authentification anti-copie sur la capsule, par exemple par abrasion non perçante d'une partie de la surface de la capsule.

En bout de ligne, un système de lecture manuel 125, similaire à un lecteur de code à barres matriciel et adapté à lire le code d'identification 195 porté par la deuxième étiquette 185 fournit des données pour l'imprimante 130 d'étiquettes 175 de caisses 155. Par exemple, chaque caisse 155 comporte une étiquette 175 portant des copies des marques d'identification de chacune des bouteilles contenues dans cette caisse 145. Ainsi, chaque bouteille 150 est authentifiée par le ou les codes d'authentification, chaque bouteille 150 est tracée individuellement par l'intermédiaire de son code d'identification de la deuxième étiquette 185, et par la marque formée sur sa capsule et sur le goulot de la bouteille 150, dont le contenu dépend du contenu du code d'identification.

De plus, la valeur du code d'identification de chaque bouteille est en correspondance avec l'étiquette de la caisse 155 qui contient cette bouteille. Si une personne ouvre la bouteille 150 et remplace la capsule 160, soit la capsule 160 n'est pas marquée et la contrefaçon est alors directement visible, soit la capsule 160 est marquée avec un marquage laser 165 et on contrôle si le contenu de la marque d'identification 165 portée par la capsule 160 correspond au code d'identification 195 porté par la deuxième étiquette 185. Pour la vérification de cette correspondance, on met en oeuvre la base de données 140 conservée par l'ordinateur 180, par l'intermédiaire du réseau 135. Si les contenus correspondent, on détermine si la marque d'identification portée par la capsule 160 est aussi marquée au même niveau sur la bouteille 150, à travers la capsule 160. Si ce n'est pas le cas, c'est que la capsule a été enlevée et la bouteille a été manipulée. Pour assurer le contrôle de la superposition des marques d'identification portée par la capsule 160 et par le goulot de la bouteille 150, plusieurs méthodes peuvent être utilisées. Dans la première, le contrôle est effectué de manière visuelle en recherchant l'alignement de ces deux marques et si elles sont identiques. Dans une deuxième méthode, éventuellement complémentaire de la première, on effectue une acquisition d'image de la marque 165 portée par la capsule 160, on vaporise une encre qui attache au verre, à travers la marque 165 formée dans la capsule 160 et on retire la capsule 160 pour déterminer, visuellement ou, préférentiellement, par capture et traitement d'une image, si l'encre est bien dans la marque formée dans le goulot de la bouteille 150. Si c'est le cas, la bouteille est intègre, c'est-à-dire n'a pas été manipulée. Sinon la bouteille a été manipulée. Comme on l'observe en figure 3, au cours d'une étape 305, on effectue l'impression de la partie commune des étiquettes et contre-étiquettes d'un lot de produits.

Cette partie commune et l'impression sont bien connues de l'homme du métier. Dans des modes de réalisation, de manière unitaire, le code d'identification et le(s) code(s) d'authentification sont imprimés étiquette par étiquette, par exemple par impression à jet d'encre ou par marquage laser. En variante, le code d'authentification est, lui aussi identique sur les différentes étiquettes et est imprimé avec les parties communes de l'étiquette qui le porte. En variante, la capsule porte un code d'authentification anti-copie imprimé.

Au cours de l'étape 305, les étiquettes sont apposées aux bouteilles 150 remplies. Au cours d'une étape 310, on génère un nombre aléatoire. Au cours d'une étape 315, on effectue l'impression sur au moins une étiquette, d'un code d'identification représentatif du nombre aléatoire. Au cours d'une étape 320, on effectue le codage d'au moins un code d'authentification. Au cours d'une étape 325, on effectue l'impression de chaque code d'authentification. Ainsi, l'étiquette principale 145 présente un code 170 (voir figure 2), ici sous la forme d'un code d'authentification dont la copie est détectable par traitement d'image. Une deuxième étiquette 185, aussi appelée contre-étiquette placée au dos de la bouteille 150, présente un code d'authentification invisible 190, dont la copie peut être détectée par traitement d'image numérique et qui dépend du code de l'étiquette principale ou de la source du code de l'étiquette principale. Préférentiellement, l'étiquette principale 145 présente aussi un code d'authentification invisible qui est identique au code 170. Préférentiellement, la deuxième étiquette 185 présente aussi un code d'authentification visible qui est identique au code 190. La deuxième étiquette 185 présente aussi un code d'identification 195, par exemple un code à barres matriciel ou un Datamatrix (marque déposée), le contenu du code 170 dépendant du contenu du code d'identification 195. Le code d'identification 195 est complété par une information alphanumérique (non représentée) qui représente son contenu, par exemple déterminé de manière aléatoire. Lors de l'arrivée d'une bouteille en regard de l'appareil photo 115, au cours de l'étape 330, on effectue la capture d'une image du code d'identification 195 imprimé sur l'étiquette principale 145 et on lit le code d'identification par un traitement de cette image qui fournit le contenu du code d'identification 195 au système de marquage laser 120.

Au cours d'une étape 335, on génère une image à marquer sur le goulot. Au cours d'une étape 340, le système de marquage laser effectue le marquage de la capsule 160 et, à travers cette capsule 160, de la matière de la bouteille 150, par exemple du verre. En variante, l'ordinateur de traitement d'image envoie le contenu du code d'identification au superviseur 105 qui le transmet à l'ordinateur 180 et celui-ci retourne un code à marquer avec le système de marquage laser et conserve les deux codes dans la base de données 140.

Au cours d'une étape 345, on effectue une vérification de qualité du marquage laser. A cet effet, lors de l'arrivée de la bouteille 150 en regard d'un appareil photo 122 intégré au système de marquage laser, une image du marquage laser est réalisée et la qualité de ce marquage est vérifiée, selon des techniques connues en soi.

Au cours d'une étape 350, on stocke en mémoire des codes et des images de marquages réalisés afin de pouvoir associer de l'information à ces codes et marques, par exemple, la date et le lieu de fabrication, le nom du propriétaire des droits de propriété intellectuelle et/ou la destination des bouteilles. Au cours d'une étape 360, en bout de ligne, le système de lecture manuel 125 effectue la prise d'une image de la marque portée par la capsule et lit le code d'identification 195 porté par la deuxième étiquette 185. Au cours d'une étape 365, en fonction de ces données relatives à plusieurs bouteilles destinées à être placées dans la même caisse, on fournit des données pour l'imprimante 130 d'étiquettes 175 de caisses 155. Au cours d'une étape 370, on imprime une étiquette de caisse et au cours d'une étape 375, on appose ladite étiquette de caisse sur la caisse correspondante. Par exemple, chaque caisse 155 comporte une étiquette 175 portant des copies des marques d'identification de chacune des bouteilles contenues dans cette caisse 145. Ainsi, chaque bouteille 150 est authentifiée par le ou les codes d'authentification, chaque bouteille 150 est tracée individuellement par l'intermédiaire de son code d'identification de la deuxième étiquette 185, et par la marque formée sur sa capsule et sur le goulot de la bouteille 150, dont le contenu dépend du contenu du code d'identification. De plus, la valeur du code d'identification de chaque bouteille est en correspondance avec l'étiquette de la caisse 155 qui contient cette bouteille. Pour vérifier l'authenticité d'une bouteille, au cours d'une étape 405, on effectue une prise d'image de la marque faite sur la capsule. Puis, au cours d'une étape 410, on effectue une prise d'image(s) de code(s) d'authentification et/ou d'identification portés par l'une des étiquettes et/ou la capsule. Au cours d'une étape 415, on vérifie la correspondance des contenus de ces codes et de la marque faite sur la capsule. Ainsi, par exemple, on contrôle si le contenu de la marque d'identification 165 portée par la capsule 160 correspond au code d'identification 195 porté par la deuxième étiquette 185. Pour la vérification de cette correspondance, on met en oeuvre la base de données 140 conservée par l'ordinateur 180, par l'intermédiaire du réseau 135. Au cours d'une étape 420, on effectue une prise d'image de la marque portée par le goulot de la bouteille, en dessous de la capsule. Au cours d'une étape 425, on vérifie la correspondance de contenus et de positions de la marque formée sur la capsule et de la marque formée sur le goulot de la bouteille. Si ce n'est pas le cas, c'est que la capsule a été enlevée et la bouteille a été manipulée. Si c'est le cas, la bouteille est intègre, c'est-à-dire n'a pas été manipulée. Sinon la bouteille a été manipulée.

Claims

REVENDICATIONS

1 - Procédé de marquage d'un récipient fermé contenant un produit, l'embouchure dudit récipient étant entourée par une partie dont l'altération est nécessaire pour accéder normalement audit contenu, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de détermination d'une marque d'identification et - une étape de formation de ladite marque d'identification sur ladite partie entourant l'embouchure du récipient et, à travers cette partie, sur ladite embouchure du récipient.

2 û Procédé de marquage selon la revendication 1, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de formation de la marque, on met en oeuvre un rayon laser.

3 û Procédé de marquage selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'apposition audit récipient d'au moins un code d'identification unique en dehors de ladite partie entourant l'embouchure du récipient.

4 û Procédé de marquage selon la revendication 3, caractérisé en ce que, au cours de l'étape d'apposition, on appose audit récipient au moins une étiquette portant au moins un code d'identification unique.

5 û Procédé de marquage selon l'une quelconque des revendications 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite marque d'identification est fonction d'au moins dit code d'identification unique.

6 û Procédé de marquage selon l'une quelconque des revendications 3 à 5, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de formation de ladite marque d'identification, on effectue une étape de capture d'une image d'au moins un dit code d'identification unique, ladite marque d'identification étant fonction d'au moins un dit code d'identification unique présent dans ladite image.

7 û Procédé de marquage selon l'une quelconque des revendications 3 à 6, caractérisé en ce qu'au moins un dit code d'identification unique est un code dont la copie est susceptible d'être détectée par traitement d'une image dudit code.

8 û Procédé de marquage selon l'une quelconque des revendications 3 à 7, caractérisé en ce que, au cours de l'étape d'apposition, au moins un dit code d'identification unique est un code à barres en deux dimensions.

9 û Procédé de marquage selon l'une quelconque des revendications 3 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de lecture de la marque formée sur ladite partie et sur ladite embouchure.

10 - Dispositif de marquage d'un récipient fermé contenant un produit, l'embouchure dudit récipient étant entourée par une partie dont l'altération est nécessaire pour accéder normalement audit contenu, caractérisé en ce qu'il comporte : - un moyen de détermination d'une marque d'identification et- un moyen de formation de ladite marque d'identification sur ladite partie entourant l'embouchure du récipient et, à travers cette partie, sur ladite embouchure du récipient.

11 - Procédé de lecture d'un marquage d'un récipient fermé contenant un produit, l'embouchure dudit récipient étant entourée par une partie portant ledit marquage et dont l'altération est nécessaire pour accéder normalement audit contenu, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de capture d'une image dudit marquage et - une étape de traitement de ladite image pour déterminer s'il y a superposition dudit marquage d'une part sur ladite partie et, d'autre part, à travers cette partie, sur ladite embouchure du récipient.

12 û Procédé de lecture selon la revendication 11, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de capture d'une image dudit marquage, on projette une encre adaptée à marquer l'embouchure du récipient à travers la marque formée dans ladite partie.

13 - Dispositif de lecture d'un marquage d'un récipient fermé contenant un produit, l'embouchure dudit récipient étant entourée par une partie portant ledit marquage et dont l'altération est nécessaire pour accéder normalement audit contenu, caractérisé en ce qu'il comporte : - un moyen de capture d'une image dudit marquage et - un moyen de traitement de ladite image adapté à déterminer s'il y a superposition dudit marquage d'une part sur ladite partie et, d'autre part, à travers cette partie, sur ladite embouchure du récipient.