FR2915970A1 - Dispositif de verrouillage pour emballage refermable - Google Patents

Abstract

Emballage comprenant un récipient (2) s'étendant selon un axe central (Z) jusqu'à une face supérieure (23) présentant une ouverture (24), un système de fermeture (3) comprenant un couvercle (31) monté articulé entre une position d'ouverture et une position de fermeture, et un dispositif de verrouillage (4) comprenant une patte de verrouillage (41) élastiquement déformable vers l'axe central (Z), solidaire du couvercle (31) et munie d'un bec (43), et un rebord de prise (42) solidaire du récipient avec lequel le bec vient en prise en position de fermeture.Le couvercle (31) présente une dépression (47) dans laquelle est agencée la patte de verrouillage (41) qui présente une zone d'actionnement (41c) accessible par le débouché (47a) de la dépression. Un capot d'inviolabilité (51) est immobilisé par rapport au couvercle (31) par au moins une liaison frangible (52) et agencé en regard de la zone d'actionnement (41c).

Description

1 DISPOSITIF DE VERROUILLAGE POUR EMBALLAGE REFERMABLE

La présente invention se rapporte à un emballage refermable destiné notamment à un produit alimentaire, qui 5 comporte un dispositif de verrouillage du système de fermeture. Plus particulièrement, l'invention se rapporte à un emballage comprenant : - un récipient s'étendant selon un axe central depuis une base jusqu'à une face supérieure présentant une 10 ouverture entourée par un pourtour s'étendant globalement dans un plan horizontal ; - un système de fermeture comprenant un couvercle monté articulé par rapport au récipient entre une position d'ouverture et une position de fermeture pour laquelle il 15 recouvre l'ouverture ; et - un dispositif de verrouillage du couvercle en position de fermeture, comprenant d'une part, une patte de verrouillage élastiquement déformable vers l'axe central et s'étendant depuis une base solidaire du couvercle jusqu'à 20 une extrémité libre munie d'un bec, et d'autre part, un rebord de prise solidaire du récipient, faisant saillie vers l'axe central et avec lequel le bec vient en prise en position de fermeture. Un tel verrouillage réalisé par l'engagement 25 positif du bec de la patte élastique avec le rebord de prise est généralement suffisamment ferme pour maintenir le couvercle en position de fermeture même en cas de chute de l'emballage, ce qui n'est pas toujours le cas avec un couvercle dont la périphérie intérieure est simplement 30 engagée avec friction sur le col du récipient. D'autre part, la manipulation de la languette de verrouillage reste suffisamment simple et intuitive pour obtenir un confort d'utilisation satisfaisant. Un tel dispositif de verrouillage est connu par exemple du document US-A-5 770 779. Néanmoins, il existe un besoin pour intégrer le plus possible de tels dispositifs de verrouillage dans le volume global du récipient, à la fois pour des raisons esthétiques et des raisons techniques. En effet, un dispositif de verrouillage tel que décrit dans le document US-A-5 570 779 fait saillie par rapport au boîtier, ce qui, dans le cas d'emballages, nécessite un volume plus important et présente des risques d'endommagement pendant le transport. De plus, dans le cas d'emballages pour un produit alimentaire exposés dans des magasins en libre service, il est important de prévoir un dispositif d'inviolabilité indiquant l'ouverture de l'emballage. De nombreuses solutions existent pour les dispositifs d'inviolabilité, comme par exemple des bandes arrachables reliant le couvercle au récipient. Mais dans le cas d'un couvercle de grandes dimensions, ce genre de bandes d'inviolabilité arrachables peut entraîner une consommation de matière plastique relativement importante et laisser apparaître un creux relativement inesthétique dans lequel des souillures peuvent s'accumuler au cours de l'utilisation de l'emballage. D'autre part, dans le cas d'un organe de verrouillage élastiquement déformable, il est connu d'assurer l'inviolabilité en immobilisant celui-ci jusqu'à la première utilisation par des pontets frangibles le reliant directement au couvercle. Néanmoins, après la rupture de ces pontets, des aspérités de matière plastique subsistent. Celles-ci peuvent venir interférer entre elles lors de l'actionnement de cet élément de verrouillage, voire venir en contact avec l'utilisateur et procurer une sensation désagréable.

La présente invention a donc pour but de proposer un dispositif de verrouillage amélioré, notamment par une intégration dans le volume de l'emballage, et avec lequel un dispositif d'inviolabilité satisfaisant peut être associé. A cet effet, la présente invention a pour objet un emballage du type précité, caractérisé en ce que le couvercle présente une dépression débouchant radialement vers l'extérieur et adjacente au récipient en position de fermeture, dans laquelle est agencée la patte de verrouillage, ladite patte de verrouillage présentant entre sa base et son bec une zone d'actionnement accessible par le débouché de la dépression pour déplacer le bec vers l'axe central, et en ce qu'un capot d'inviolabilité est immobilisée par rapport au couvercle par au moins une liaison frangible et agencé en regard de la zone d'actionnement de la patte de verrouillage. L'intégration de la patte de verrouillage dans une dépression du couvercle implique que celle-ci et le rebord de prise sont agencés à l'intérieur du volume extérieur global du récipient et évite des parties saillantes. D'autre part, le dispositif d'inviolabilité constitué par le capot a des dimensions correspondant au plus au débouché de cette dépression, et il n'est pas nécessaire de prévoir des éléments frangibles sur la patte de verrouillage elle-même. Il n'y a donc pas de risque que la rupture du dispositif d'inviolabilité endommage la patte de verrouillage ou vienne par la suite perturber son fonctionnement.

Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on a recours, en outre, à l'une ou l'autre des dispositions suivantes . - le rebord de prise est formé dans la face supérieure du récipient par une ouverture allongée et orientée perpendiculairement à l'axe central ; - le système de fermeture comprend en outre un cadre monté sur un col du récipient situé à proximité du pourtour de l'ouverture et dans lequel le rebord de prise est formé par une portion du pourtour intérieur du cadre ; - le pourtour de l'ouverture du récipient est situé au moins au niveau de la face supérieure du cadre et dans lequel un espace libre est ménagé entre la portion du cadre formant le rebord de prise et la portion du pourtour de l'ouverture située radialement en regard de cette portion ; - la patte de verrouillage délimite le fond de la dépression du couvercle ; - la patte de verrouillage s'étend parallèlement à l'axe central et présente une section transversale globalement rectangulaire orientée perpendiculairement à l'axe central ; - la plaque d'inviolabilité est agencée au niveau du débouché de la dépression du couvercle et conformée pour s'étendre dans le prolongement du profil extérieur du couvercle ; la plaque d'inviolabilité présente un organe de prise, réalisé de préférence par une échancrure de la périphérie de cette plaque ; - ladite au moins une liaison frangible comprend un pontet s'étendant entre la périphérie de la plaque d'inviolabilité et le débouché de la dépression du couvercle, et de préférence au moins trois pontets agencés pour interdire tout pivotement de ladite plaque sans rupture d'au moins l'un des pontets ; - le système de fermeture comprenant le cadre et le couvercle, ainsi que la languette de verrouillage et l'organe d'inviolabilité sont réalisés en une seule pièce de matière plastique moulée par injection. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, en référence aux figures dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un emballage comprenant un dispositif de verrouillage selon l'invention, avec un couvercle muni d'un capot d'inviolabilité en position d'ouverture ; - la figure 2 est une vue de face agrandie de l'emballage de la figure 1 avec le couvercle en position de fermeture ; - la figure 3 est une vue analogue à la figure 2 dans laquelle le capot d'inviolabilité a été retiré ; et - la figure 4 est une vue en coupe partielle selon un plan dont la trace IV-IV est visible sur la figure 2. Sur les différentes figures, des références identiques indiquent des éléments identiques ou similaires. A la figure 1, est représenté un emballage 1 comprenant un récipient 2, un système de fermeture 3, un dispositif de verrouillage 4 et un dispositif d'inviolabilité 5. Le récipient 2 présente un fond 21, ou base, à partir duquel s'étend une paroi latérale annulaire 22 selon un axe central vertical Z jusqu'à une face supérieure 23. La face supérieure présente une large ouverture 24 entourée par un pourtour 25. Le pourtour 25 s'étend essentiellement dans un plan horizontal confondu avec le plan de l'ouverture 24 et est formé par une collerette s'étendant radialement vers l'axe central Z. Mais il est parfaitement envisageable que ce pourtour soit simplement réalisé par l'épaisseur du matériau constituant la paroi latérale 22. Le récipient 2 présente une section transversale, perpendiculaire à l'axe central Z, globalement rectangulaire avec des coins arrondis. Cette section varie quelque peu le long de l'axe central Z pour former un rétreint de préhension, mais ces variations restent limitées pour assurer la résistance verticale des emballages empilés. Toujours pour des raisons de préhension, la section transversale est de préférence inscrite dans un rectangle de 150 à 130 mm par 105 à 125 mm. La hauteur du fond 21 à la face supérieure 23 est de préférence comprise entre 130 et 170 mm pour atteindre le volume habituel des boîtes destinées à contenir du lait infantile en poudre. Il s'agit donc d'un récipient relativement profond qui nécessite de réaliser l'ouverture 24 de la manière la plus large possible pour faciliter le prélèvement de la poudre à proximité du fond 21 du récipient 2. Du fait de cette section globalement rectangulaire, on peut considérer que le pourtour 25 de l'ouverture du récipient 2 présente un premier grand côté 25a, un deuxième grand côté opposé 25b, et des premier et deuxième petits côtés (25c, 25d) reliant les grands côtés. Le récipient 2 est réalisé en une seule pièce de matière plastique thermo-soufflée. Cette matière plastique est de préférence un composé multicouches formant une barrière très efficace à l'oxygène lorsqu'il s'agit d'un produit comme de la poudre de lait. Mais, bien entendu, il pourrait s'agir d'un récipient réalisé dans un autre matériau, notamment en métal ou en carton multicouches. Dans le cas de poudre de lait, l'ouverture 24 du récipient 2 est fermée par un opercule, non représenté, qui est scellé de manière étanche sur le pourtour 25. Ainsi, la poudre de lait est parfaitement préservée dans le récipient 2 jusqu'à la première utilisation, lors de laquelle l'opercule 26 est arraché. Comme cela est mieux visible à la figure 4, le récipient 2 présente un col 28 entre le sommet de sa paroi annulaire 22 et la face supérieure 23, qui est étagé par endroit. Comme cela sera explicité après, la présence de ce col 28 permet le montage d'un cadre du système de fermeture 3. Le système de fermeture 3 comprend tout d'abord un couvercle 31 de forme relativement bombée, de sorte qu'on peut considérer que celui-ci présente une portion supérieure 31a sensiblement plane et une portion périphérique annulaire 31b sensiblement coaxiale avec l'axe central Z. Le couvercle 31 présente également une face intérieure 31c orientée vers l'ouverture 24 en position fermée et qui présente globalement la forme d'une cuvette du fait de la forme bombée du couvercle 31. Le système de fermeture 3 comporte de plus un cadre 32 monté de manière ajustée sur le col 28 du récipient 2.

Le cadre 32 est fixé de manière inamovible à cette partie du récipient, notamment par encliquetage, mais cette fixation pourrait être également assurée par collage ou soudage. Le cadre 32 présente une périphérie extérieure 32a s'étendant dans le prolongement de la paroi latérale 22 du récipient 2, suivie d'une aile horizontale intérieure 32b qui forme la face supérieure de ce cadre. La face supérieure 32b du cadre s'étend dans un plan parallèle au plan de l'ouverture 24 comprenant le pourtour 25, et légèrement en dessous de ce plan. L'extrémité radialement intérieure de l'aile 32b constitue la périphérie intérieure du cadre 32 adjacente au col 28 du récipient. La face supérieure 32b du cadre forme avec le pourtour 25 de l'ouverture 24 la face supérieure 23 de la partie récipient. Le couvercle 31 et le cadre 32 sont articulés entre eux par une liaison 34 permettant au couvercle 31 d'être mobile par rapport au cadre 32 et au récipient 2 entre une position d'ouverture, représentée à la figure 1, pour laquelle l'ouverture 24 est largement accessible, et une position de fermeture, représentée à la figure 4, pour laquelle le couvercle 31 vient recouvrir cette ouverture.

Il s'agit donc d'un emballage refermable dont le couvercle est manipulé à chaque utilisation, par exemple pour la préparation de biberons. La liaison 34 est ici une liaison charnière dont l'axe de pivotement P est perpendiculaire à l'axe central Z. Plus précisément, l'axe de pivotement P est parallèle et situé à proximité du premier grand côté 25a du pourtour 25. Dans le mode de réalisation représenté, il s'agit d'une charnière plastique formée par une ligne de pliage, qui permet de réaliser le couvercle 31 et le cadre 32 en une seule pièce. Il s'agit d'une pièce obtenue par injection dans un moule d'une matière plastique, comme par exemple du polypropylène. Mais, bien entendu, la liaison charnière 34 peut être obtenue par deux pièces distinctes assemblées, et il est également possible de prévoir un autre type de liaison entre le cadre et le couvercle, voire de se passer de cadre en adoptant un couvercle monté amovible sur le col 28 du récipient 2. Comme cela est visible aux figures 1 et 4, la face intérieure 31c du couvercle, présente une ceinture annulaire 37 s'étendant vers le bas selon la direction de l'axe Z jusqu'à une extrémité libre 37a agencée pour venir à proximité du pourtour 25 de l'ouverture du récipient 2, de manière à augmenter le degré de fermeture du récipient, sans toutefois réaliser une fermeture étanche à l'air. Le dispositif de verrouillage 4 comprend une patte 41 solidaire du couvercle 31 venant en prise avec un rebord 42 solidaire du récipient 2. Le dispositif de verrouillage 4 a pour but d'éviter une sortie involontaire du produit après une première ouverture lorsque l'opercule 26 a été arraché, mais n'a pas pour but de réaliser une fermeture étanche telle qu'elle a été obtenue préalablement avec l'opercule.

Plus particulièrement, comme cela est visible à la figure 4, la patte de verrouillage 41 s'étend verticalement vers le bas depuis une base 41a jusqu'à une extrémité libre 41b qui est située sous le niveau de la face supérieure 23 définie par le pourtour 25 du récipient 2 et la face supérieure 32b du cadre dans la zone correspondante. La patte de verrouillage 41 présente une section transversale en forme de rectangle allongé dont le petit côté est visible sur la figure 4, et dont le grand côté s'étend selon une direction perpendiculaire à l'axe central Z. De par cette forme et sa nature en matière plastique, la patte de verrouillage est élastiquement déformable vers l'axe central Z. En effet, en exerçant une pression avec le doigt ou le pouce sur une zone d'actionnement 41c, située sur la face radialement extérieure de la languette 41 entre sa base 41a et la partie d'extrémité située sous le niveau de la face supérieure 23 de la partie formant récipient, l'utilisateur obtient aisément une déformation selon la ligne indiquée en traits discontinus à la figure 4. Il est à noter que la zone d'actionnement 41c pourrait présenter des reliefs ergonomiques. D'autre part, la section transversale de la patte 41 n'est pas nécessairement un rectangle parfait. La face radialement intérieure de la patte 41 pourrait présenter des nervures pour ajuster sa rigidité, et donc la force nécessaire pour éloigner l'extrémité libre 41b du rebord de prise 42. L'extrémité libre 41b de la languette 41 présente un bec 43 orienté radialement vers l'extérieur par rapport à l'axe central Z. Le bec 43 présente globalement la forme d'une nervure saillante s'étendant horizontalement en travers de la face extérieure de la patte de verrouillage 41 avec un profil sensiblement triangulaire. Le bec 43 présente ainsi une face supérieure perpendiculaire à la patte 41, qui est agencé pour venir immédiatement sous le rebord de prise 42 en dehors de toute déformation et ainsi interdire l'ouverture du couvercle 31. D'autre part, le bec 43 présente une face inférieure inclinée par rapport à la verticale qui permet de déformer la patte 41 lors de la refermeture du couvercle et le passage du bec 43 à côté du rebord de prise 42 pour atteindre la position de fermeture représentée à la figure 4. Néanmoins, pour obtenir un tel encliquetage, il n'est pas absolument nécessaire que le bec ait un tel profil. En effet, le bec 43 pourrait avoir un profil différent, par exemple la forme d'un bourrelet, notamment avec un profil du rebord de prise 42 sensiblement différent d'un rectangle. Le rebord de prise 42 fait saillie vers l'axe central Z de manière à présenter une extrémité libre située à proximité de la face avant de la patte de verrouillage 41, et une face inférieure coopérant avec la face supérieure du bec 43 pour interdire l'ouverture du couvercle en l'absence de déformation de la patte de verrouillage 41. Dans le mode de réalisation représenté, le rebord de prise 42 est constitué par une portion du cadre 32 situé en regard de la patte de verrouillage 41, et plus précisément par la périphérie intérieure de la face supérieure 32b du cadre. Afin de permettre un débattement de l'extrémité 41b de la patte de verrouillage, un espace libre 44 est formé entre le rebord de prise 42 et une portion en creux 28b du col 28 du récipient 2. La face supérieure 23 de la partie formant récipient présente donc une ouverture constituée par l'espace libre 44 dans laquelle peut débattre la patte de verrouillage 41. Cette ouverture 44 n'affecte pas l'étanchéité du récipient 2 scellé par un opercule. Néanmoins, il est parfaitement envisageable de réaliser le rebord de prise à l'aide d'un organe faisant saillie par rapport au cadre 32 ou au pourtour 25 du récipient, voire à l'aide d'une ouverture traversant le pourtour 25 du récipient 2, selon la nature du produit alimentaire à conserver ou en cas de présence d'un dispositif d'étanchéité intérieur.

Il est à noter que le dispositif de verrouillage 4 est agencé au niveau d'une dépression 47 formée dans la paroi latérale 31b du couvercle 31 et s'étendant jusqu'à l'extrémité inférieure du couvercle. Il s'agit ici d'une portion en creux de la paroi extérieure du couvercle 31 faisant globalement saillie vers l'axe central Z et présentant un débouché 47a radialement extérieur qui est délimité par la rupture de géométrie avec le profil extérieur de l'ensemble du couvercle. La dépression 47 a sensiblement la forme d'une portion de sphère de sorte que son débouché 47a vu de face a sensiblement la forme d'un demi-cercle. Néanmoins, la dépression 47 pourrait avoir une forme sensiblement différente, par exemple plus profonde avec un débouché globalement en U . La forme de la dépression 47 est toutefois choisie de manière à ce que son débouché 47b soit suffisamment large pour que l'utilisateur puisse agir facilement avec un doigt sur la zone d'actionnement 41c de la patte de verrouillage 41. La patte de verrouillage 41 est agencée dans la dépression 47 de sorte qu'aucune partie de celle-ci ne fait saillie par rapport au profil extérieur de l'ensemble du couvercle. Plus précisément dans le mode de réalisation représenté, la patte de verrouillage 41 constitue une partie du fond de la dépression 47 séparée du reste de la paroi délimitant cette dépression par deux fentes verticales. Ceci limite la profondeur de la dépression 47 nécessaire pour loger la patte de verrouillage 41, étant entendu que la ceinture annulaire 37 du couvercle 31 forme une barrière limitant les possibilités de sortie du produit. Comme on le comprendra, le rebord de prise 42 est également agencé dans cette dépression lorsque le couvercle 31 est en position de fermeture, du fait de la nécessité de coopérer avec le bec 43 de la patte de verrouillage 41. Par conséquent, l'ensemble du dispositif de verrouillage 4 est intégré dans le profil extérieur de l'ensemble du couvercle, et même de l'ensemble de l'emballage 1 du fait de la correspondance entre le profil du couvercle et de la partie formant récipient lorsque l'extrémité inférieure du couvercle 31 repose sur la face supérieure 32b du cadre 32. Le dispositif d'inviolabilité 5 comprend, quant à lui, un capot 51 agencé dans la dépression 47 du couvercle, ou légèrement en dehors de celle-ci, de manière à interdire un accès, au moins manuel, à la zone d'actionnement 41c de la patte de verrouillage. Le capot d'inviolabilité 51 est maintenu en regard de la zone d'actionnement 41c par des liaisons frangibles 52. Plus particulièrement dans le mode de réalisation représenté, le capot d'inviolabilité 51 se présente sous forme d'une plaquette de matière plastique intégralement formée avec le couvercle 31 grâce aux liaisons frangibles 52 qui se présentent sous forme de pontets.

Le capot d'inviolabilité 51 est agencé au niveau du débouché 47a de la dépression 47 et la plaquette qui le constitue est conformée pour s'étendre dans le prolongement du profil extérieur de l'ensemble du couvercle 31. Ceci confère à l'emballage un aspect particulièrement esthétique et limite les possibilités d'accrochage avec tout objet au cours de son cycle d'utilisation. D'autre part, cette forme de réalisation du capot d'inviolabilité 51 requiert une quantité de plastique relativement réduite puisque les dimensions de celui-ci n'excèdent pas la surface du débouché de la dépression 47. Enfin, le volume de la dépression 47 peut être réduit au minimum pour loger uniquement le dispositif de verrouillage, puisque le dispositif d'inviolabilité 5 ne s'étend pas dans cette dépression. Comme on le voit à la figure 2, les pontets 52 formant les liaisons frangibles, s'étendent entre la périphérie extérieure du capot d'inviolabilité 51 et le pourtour 47a de la dépression. Au vu de la figure 3, on comprend bien que, même si les pontets 52 laissent subsister des barbes de matière plastique après rupture, celles-ci sont relativement éloignées de la zone d'actionnement 41c de la patte de verrouillage 41, et en tout cas, n'interfèrent pas avec le fonctionnement de cette patte de verrouillage. Les pontets sont ici au nombre de quatre et situés de part et d'autre de la zone du capot 51 en regard de la patte de verrouillage 41. Mais, bien entendu, le nombre de pontets et leur disposition pourrait être sensiblement différente, et étant entendu qu'il suffit de trois de ces pontets pour immobiliser efficacement le capot d'inviolabilité 51. Le capot d'inviolabilité 51 pourrait recouvrir toute la surface du débouché 47a de la dépression, les pontets 52 pouvant alors être rompus dans le renfoncement du capot dans la dépression 47. Mais, comme on peut le constater à la figure 2, une échancrure 53 est formée dans la périphérie du capot d'inviolabilité 51, ici dans la partie inférieure de ce capot venant à proximité du cadre 32, dans le but de faciliter l'enlèvement de ce dispositif d'inviolabilité. Par exemple, l'échancrure 53 peut être dimensionnée pour glisser en partie l'extrémité d'un doigt et effectuer l'arrachage du capot 51 par un mouvement vers l'extérieur et vers le haut. Bien entendu, l'échancrure 53 pourrait être située à un autre endroit. Par exemple dans une variante non représentée, il peut s'avérer préférable d'agencer l'échancrure 53 dans une zone du capot 51 moins en regard de la zone d'actionnement 41c de la patte de verrouillage, par exemple dans la partie haute du capot qui est située globalement en regard de la base 41a. Ceci afin de réduire encore les possibilités d'actionnement de la patte de verrouillage 41 notamment à l'aide d'un objet pointu. Il pourrait s'agir aussi d'un relief légèrement saillant permettant de saisir le capot d'inviolabilité 51. Le cycle d'utilisation de l'emballage 1 peut se dérouler de la manière suivante. Après moulage par injection de l'ensemble du dispositif de fermeture 3 avec les dispositifs de verrouillage et d'inviolabilité (4, 5), on obtient une seule pièce qui peut être configurée en position de fermeture en rabattant le couvercle 31 sur le cadre 32. Grâce aux dispositifs de verrouillage et d'inviolabilité, cette configuration est conservée. L'ensemble ainsi constitué, peut alors être aisément monté sur le récipient 2 préalablement rempli et operculé, par exemple par encliquetage. L'emballage 1 est alors prêt à la vente. Toute tentative d'ouverture manuelle entraînera une rupture d'au moins une des liaisons frangibles 52, et sera donc généralement aisément détectable par le consommateur. Lors de la première utilisation, l'utilisateur rompra les liaisons frangibles 52 du dispositif d'inviolabilité 5 et accédera ainsi au dispositif de verrouillage 4. Par une pression exercée sur la zone d'actionnement 41c de la patte de verrouillage 41 et une légère traction vers le haut, l'utilisateur place alors le couvercle 31 en position d'ouverture.

Par la suite, en refermant l'emballage 1, c'est-à-dire en rabattant le couvercle 31, le verrouillage est assuré automatiquement par l'encliquetage du bec 43 avec le rebord de prise 42. Ensuite, pour une nouvelle utilisation, il suffit d'exercer à nouveau une pression sur la zone d'actionnement 41c pour libérer le dispositif de verrouillage 4. Bien entendu, le mode de réalisation décrit ci-dessus n'est nullement limitatif et de nombreuses variantes concernant la géométrie des pièces constituant les dispositifs de verrouillage et d'inviolabilité peuvent être réalisés sans sortir du cadre de la présente invention.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Emballage pour un produit alimentaire comprenant : - un récipient (2) s'étendant selon un axe central (Z) depuis une base (21) jusqu'à une face supérieure (23) présentant une ouverture (24) entourée par un pourtour (25) s'étendant globalement dans un plan horizontal ; - un système de fermeture (3) comprenant un couvercle (31) monté articulé par rapport au récipient (2) entre une position d'ouverture et une position de fermeture pour laquelle il recouvre l'ouverture (24) ; et - un dispositif de verrouillage (4) du couvercle en position de fermeture comprenant d'une part, une patte de verrouillage (41) élastiquement déformable vers l'axe central (Z) et s'étendant depuis une base (41a) solidaire du couvercle (31) jusqu'à une extrémité libre (41b) munie d'un bec (43), et d'autre part, un rebord de prise (42) solidaire du récipient (2), faisant saillie vers l'axe central (Z) et avec lequel le bec (43) vient en prise en position de fermeture, caractérisé en ce que le couvercle (31) présente une dépression (47) débouchant radialement vers l'extérieur et adjacente au récipient (2) en position de fermeture, dans laquelle est agencée la patte de verrouillage (41), ladite patte de verrouillage présentant entre sa base et son bec une zone d'actionnement (41c) accessible par le débouché (47a) de la dépression pour déplacer le bec (43) vers l'axe central, et en ce qu'un capot d'inviolabilité (51) est immobilisé par rapport au couvercle (31) par au moins une liaison frangible (52) et agencé en regard de la zone d'actionnement (41c) de la patte de verrouillage.

2. Emballage selon la revendication 1, dans lequel le rebord de prise (42) est formé dans la face supérieure (23) du récipient par une ouverture (44) allongée et orientée perpendiculairement à l'axe central (Z).

3. Emballage selon la revendication 1 ou 2, dans lequel le système de fermeture (3) comprend en outre un cadre (32) monté sur un col (28) du récipient situé à proximité du pourtour (25) de l'ouverture, et dans lequel le rebord de prise (42) est formé par une portion du pourtour intérieur du cadre (32).

4. Emballage selon les revendications 2 et 3, dans lequel le pourtour (25) de l'ouverture du récipient est situé au moins au niveau de la face supérieure (32b) du cadre (32), et dans lequel un espace libre (44) est ménagé entre la portion du cadre formant le rebord de prise (42) et la portion du pourtour (25) de l'ouverture située radialement en regard de cette portion.

5. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la patte de verrouillage (41) délimite le fond de la dépression (47) du couvercle (31).

6. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel la patte de verrouillage (41) s'étend parallèlement à l'axe central (Z) et présente une section transversale globalement rectangulaire orientée perpendiculairement à l'axe central.

7. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le capot d'inviolabilité (51) est agencé au niveau du débouché (47a) de la dépression du couvercle (31) et conformé pour s'étendre dans le prolongement du profil extérieur du couvercle, le couvercle (31) et la plaque d'inviolabilité (51) s'étendant également de préférence dans leprolongement de la partie supérieure du récipient (2).

8. Emballage selon la revendication 7, dans lequel le capot d'inviolabilité (51) présente un organe de prise (53), réalisé de préférence par une échancrure de la périphérie de ce capot.

9. Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel ladite au moins une liaison frangible comprend un pontet (52) s'étendant entre la périphérie du capot d'inviolabilité (51) et le débouché (47a) de la dépression du couvercle, et de préférence au moins trois pontets (52) agencés pour interdire tout pivotement dudit capot (51) sans rupture d'au moins l'un des pontets.

10.Emballage selon l'une quelconque des revendications précédentes, dans lequel le système de fermeture (3) comprenant le cadre (32) et le couvercle (31), ainsi que la patte de verrouillage (41) et le capot d'inviolabilité (51) sont réalisés en une seule pièce de matière plastique moulée par injection.