FR2915294A1 - Methode et dispositif d'activation d'un bouton virtuel - Google Patents

Abstract

Méthode d'activation d'un bouton virtuel, comprenant par exemple une pression du doigt en un point 305 et une pression d'un second doigt en un point 309, et dispoitif pour la mise en oeuvre de cette méthode.

Description

-1- Méthode et dispositif d'activation d'un bouton virtuel.

Domaine technique: Il s'agit d'une méthode pour activer un bouton virtuel sur un ordinateur au moyen d'un écran tactile. Par exemple le 5 bouton virtuel peut simuler le bouton droit ou gauche d'une souris d'ordinateur. Il s'agit également d'un dispositif d'écran tactile pour mettre en oeuvre cette méthode, et destiné à remplacer une souris d'ordinateur.

Art antérieur: Une méthode de pointage et d'activation d'un lxtuton virtuel à l'aide d'un stylet touchant un écran tactile est décrite I0 dans le brevet US 6,791,536 B2. La méthode de pointage décrite dans ce brevet nécessite d'une part l'utilisation d'un stylet, et d'autre part ne permet l'activation que d'un nombre limité de boutons.

Description de l'invention. I,"invention a pour but de permettre un pointage direct, sans stylet, sur l'écran tactile, y compris si l'écran 15 tactile est disjoint de l'écran afficheur, et avec une précision équivalente à celle qui serait obtenue à l'aide d'un stylet. Dans ce but, l'invention consiste en une méthode d'utilisation d'un écran tactile pour pointer sur un écran d'affichage et activer un bouton virtuel, adaptée pour que, le pointage étant effectué par un utilisateur par un contact en un premier point sur un écran tactile, l'activation du bouton virtuel nécessite un contact avec l'écran 20 tactile en un second point distinct du premier point et situé dans une zone d'activation se déplaçant avec le premier point. Plus précisément l'invention consiste en une méthode d'utilisation d'un écran tactile pour pointer sur un écran d'affichage et activer un bouton virtuel, comprenant les étapes suivantes: - détection de la position d'un premier contact un écran tactile, 25 - positionnement d'un symbole de pointage sur l'écran afficheur, - détection d'un déplacement du premier contact sur l'écran tactile, - déplacement du symbole de pointage sur l'écran afficheur de manière à ce que le symbole de pointage suive le déplacement du premier contact sur l'écran tactile, -détection d'un second contact sur l'écran tactile, 30 - lorsque le second contact se trouve dans une zone d'activation, activation d'un bouton virtuel, ce bouton virtuel n'étant pas activé si le second contact est en dehors de la zone d'activation, caractérisé par le fait que la zone d'activation suit les déplacements du petnier contact et ne comprend pas la position du premier contact. Comparée à une technique comme celle décrite dans le brevet "Microsoft" ou le second contact se fait au 35 même point que le premier contact, la méthode selon l'invention permet d'avoir d'avantage de liberté. En particulier, il est possible de discriminer plusieurs boutons virtuels ayant des zones d'activation distinctes, et il est possible d'activer et désactiver les boutons indépendamment de l'opération de pointage et sans interrompre ou perturber l'opération de pointage. Par rapport à une technique clans laquelle la zone d'activation est fixe, l'utilisateur peut activer très rapidement le bouton avec la main utilisée pour pointer et sans interrompre l'opération de pointage. De préférence, la méthode est adaptée pour que, le pointage étant effectué à l'aide d'un premier doigt, le contact avec le second point soit effectué à l'aide d'un second doigt distinct du premier, et pour que la zone d'activation corresponde à la zone que l'autre doigt atteint naturellement sans qu'il soit nécessaire de déplacer la main et/ou le premier doigt. Par exemple, l'utilisateur pointe l'écran tactile avec l'index et un pointeur sur l'écran afficheur suit la position pointée par l'index. Pour activer un bouton virtuel simulant le bouton gauche de la souris, l'utilisateur détache son index de l'écran tactile et amène son majeur au contact de l'écran tactile, au point naturellement atteint par le majeur, qui est à quelques centimètres du point précédemment pointé par l'index. La position moyenne sur l'écran tactile change alors brutalement, passant à une valeur nouvelle supérieure à la limite prédéfinie, et le bouton virtuel est activé, simulant l'activation du bouton gauche de la souris. Dans ce cas, de préférence, l'utilisateur détache ensuite son majeur et remet son index au contact, de manière à se remettre en position de pointage. La méthode suivant l'invention peut, par sécurité, vérifier que le majeur est revenu à proximité de sa position initiale et dans un délai donné, avant d'activer le bouton virtuel. Dans ce cas, l'activation pourra simuler un clic de souris, ou une activation permanente du bouton de la souris. Dans le deuxième cas, le bouton peut par exemple être désactivé par la même séquence qui a servi à l'activer. Cet exemple de réalisation de l'invention a toutefois le défaut qu'il nécessite de gérer l'interruption provisoire du premier contact, et que l'interruption du premier contact est peu intuitive pour l'utilisateur.

De préférence, la méthode est adaptée pour que le premier doigt reste au contact de l'écran tactile pendant que le second doigt arrive au contact de l'écran pour activer le bouton virtuel. I,a méthode comprend donc de préférence une étape de détection d'une interruption totale des contacts sur l'écran tactile, le bouton virtuel étant activé seulement si le second contact se trouve dans la zone d'activation et si aucune interruption totale des contacts n'a lieu entre la détection du second contact et la dernière détection antérieure du premier contact. Sur la plupart des écrans tactiles la détection d'un second contact perturbe la détection du premier contact. Par exemple, sur un écran tactile résisitif cinq fils, seule une position moyenne de contact est générée, donc si deux contacts simultanés ont lieu, l'écran retourne la position moyenne des deux contacts. Le second contact doit alors être détecté bien que le matériel ne soit pas conçu pour détecter plusieurs contacts distincts.

Suivant une version de l'invention adaptée à ce cas, - l'étape de détection d'un premier contact consiste en une étape de détection de l'existence d'un contact et d'une position moyenne de contact, - il existe une pluralité d'étapes de détection du déplacement du premier contact et d'étapes de détection du second contact, chaque étape de détection du déplacement étant associée à une étape de détection du second contact en une 35 étape de discrimination du déplacement et du second contact, -chaque étape de discrimination du déplacement et du second contact comprend: - une sous-étape de détection d'une position moyenne, - une sous-étape déterminant si la position moyenne est dans une zone utile associée à un contact détecté -3- antérieurement à la sous-étape de détection et dont la position est définie par rapport à la position moyenne du contact obtenu antérieurement, le contact obtenu antérieurement résultant par exemple d'une sous-étape de détection d'une étape de discrimination précédente. la zone utile étant déterminée pour que le second contact soit dans la zone d'activation associée au contact obtenu antérieurement si la position moyenne est dans la zone utile. Typiquement, la zone utile est obtenue à partir de la zone d'activation par une homothétie de rapport un demi centrée sur la position moyenne du contact obtenu précédemment. lin pointeur sur l'écran d'affichage étant initialement commandé avec le premier doigt, la méthode est de préférence adaptée pour que pendant et après l'activation du bouton virtuel le pointeur garde la position qu'il avait avant l'activation de ce bouton, de manière à pouvoir activer le bouton virtuel sans perturber l'opération de pointage. Dans ce but la méthode de pointage comprend de préférence: - des étapes antérieures de positionnement sur un écran d'un symbole de pointage désignant un point, les étapes antérieures étant antérieures à une activation du bouton virtuel et la position du point étant égale, lors des étapes antérieures, à une première fonction de la position moyenne du contact sur l'écran tactile, - des étapes postérieures de positionnement sur un écran d'un symbole de pointage désignant un point, les étapes postérieures étant postérieures à l'activation du bouton virtuel, et la position du point étant égale, lors des étapes postérieures, à une deuxième fonction de la position moyenne du contact sur l'écran tactile, -la deuxième fonction étant différente de la première et étant adaptée pour que la position du point immédiatement après l'activation du bouton virtuel soit égale à la position du point immédiatement avant l'activation du bouton virtuel. Par exemple la différence entre la première et la deuxième fonction est un vecteur constant. La première et la deuxième fonction peuvent également varier lentement avec les déplacements du symbole de pointage. Par exemple si la deuxième fonction diffère de la première par un vecteur constant dans le plan de l'écran tactile, ce vecteur peut néanmoins être modifié progressivement de manière proportionnée aux déplacements du du point, de manière à annuler progressivement le vecteur constant. Dans un exemple préféré d'utilisation, l'utilisateur pointe l'écran tactile avec l'index et un pointeur sur l'écran afficheur suit la position pointée par l'index. Pour activer un bouton virtuel simulant le bouton gauche de la souris, l'utilisateur amène son majeur au contact de l'écran tactile sans rompre le contact entre l'index et l'écran tactile. La position moyenne sur l'écran tactile change alors brutalement, passant à une valeur nouvelle supérieure à la limite prédéfinie, et le bouton virtuel est activé, simulant l'activation du bouton gauche de la souris. Le bouton virtuel peut alors être désactivé en faisant cesser le contact entre le majeur et l'écran tactile. Dans le cas par exemple d'un écran tactile résistif détectant des positions moyennes, et afin de permettre cette désactivation, la méthode suivant l'invention comprend une phase de désactivation d'un bouton virtuel préalablement activé, comprenant: - une troisième étape de détection d'un contact sur l'écran tactile en une troisième position moyenne sur l'écran tactile, - une quatrième étape de détection d'un contact sur l'écran tactile en une quatrième position moyenne sur l'écran -4- tactile, - une étape de choix, consistant à désactiver ou non un bouton virtuel en fonction du résultat des troisième et quatrième étapes de détection, - le bouton virtuel étant activé si la quatrième position moyenne se trouve dans une zone utile secondaire ne comprenant pas la troisième position moyenne et dont la position dépend de la troisième position moyenne. Normalement la zone utile secondaire occupe, si le pointeur n'a pas bougé entre la première et la troisième étape, une position de l'écran tactile qui correspond sensiblement à la première position moyenne. Si le pointeur a bougé, la zone utile secondaire a suivi le mouvement du pointeur.

Dans des systèmes à stylet, la précision du stylet est utilisée pour pointer l'écran directement et sans erreur. Lorsque le doigt est utilisé pour pointer directement l'objet sur un écran tactile, une telle précision n'existe pas. Un avantage de la souris d'ordinateur sur le stylet est que l'utilisateur, saisissant sa souris, retrouve un point précédemment pointé sans avoir besoin (le précision dans son geste. Afin de retrouver cet avantage de la souris d'ordinateur, et suivant l'invention, la méthode est adaptée pour que, un pointeur indiquant la position pointée sur l'écran afficheur, lorsque le contact avec l'écran tactile est interrompu, le pointeur continue de pointer le dernier point pointé avant rupture du contact avec l'écran tactile. De préférence, la méthode est également adaptée pour que, si le contact avec l'écran tactile est repris dans une zone de reprise de l'écran tactile dépendant de la dernière position de pointeur avant rupture du contact, alors la position initiale du pointeur sur l'écran d'affichage, à la reprise du contact, coïncide avec la dernière position de ce pointeur avant rupture du contact. La zone de reprise peut typiquement être un disque de quelques centimètres de rayon. Pour cela, la méthode suivant l'invention comprend de préférence: - une étape de mémorisation d'une position d'un contact sur l'écran tactile, -une étape de détection de la rupture totale du contact sur l'écran tactile, - une étape de détection d'une position de reprise de contact sur l'écran tactile, - une étape testant si la position de reprise de contact est dans une zone de reprise de contact définie par rapport à la position mémorisée, - si la position de reprise de contact est en-dehors de la zone de reprise de contact, une étape de déplacement du pointeur à une position sur l'écran d'affichage qui correspond à la position de reprise de contact sur l'écran tactile, - si la position de reprise de contact est dans la zone de reprise de contact, une étape de modification de la relation entre la position du contact sur l'écran tactile et la position de pointeur dur l'écran d'affichage, adaptée pour que la position du pointeur sur l'écran d'affichage ne soit pas modifiée lors de la reprise de contact.

L'invention doit pouvoir remplacer l'utilisation du stylet et de la souris d'ordinateur. Pour ce qui est du stylet, la méthode suivant l'invention peut être directement utilisée sur des dispositifs de type "tablet PC", 35 remplaçant l'utilisation du stylet par l'utilisation directe des doigts de l'utilisateur. Pour remplacer la souris d'ordinateur, un écran tactile doit être spécifiquement ajouté au système. Cet écran tactile est de préférence non directement superposé à l'écran d'affichage, de manière à pouvoir être positionné de manière optimale pour être atteint par les doigts de l'utilisateur, l'écran d'affichage étant séparément positionné -5- de manière optimale pour une bonne vision de la part de l'utilisateur. Cet écran tactile surplombe de préférence le clavier de l'ordinateur, de manière à être proche du clavier pour être plus rapidement et plus facilement atteint, et de manière à être naturellement atteint par le haut des doigts de l'utilisateur, pour être touché par les ongles et non par la partie sensible du doigt. Ceci évite en effet à l'utilisateur les désagréments liés à une utilisation systématique de la partie sensible du doigt. Cet écran tactile est de préférence courbé vers le bas, pour que chaque partie de l'écran tactile soit plus facilement atteinte pat les doigts. Un dispositif de repérage permettant de matérialiser directement sur l'écran tactile la position des doigts, par exemple au moyen d'un point lumineux, est de préférence prévu. Ceci permet en particulier de faciliter le repérage par l'utilisateur de la zone de reprise de contact. Le dispositif de repérage peut par exemple être une diode laser suivie de deux miroirs tournants contrôlés par l'ordinateur, permettant de déplacer un point lumineux sur une face arrière diffusante de l'écran tactile.

Description rapide des figures. La figure 1 représente un dispositif suivant l'invention. Les figures 2 et 3 illustrent l'utilisation de ce dispositif. La figure 4 est une représentation schématique de la méthode suivant l'invention.

Description des exemples de réalisation. La figure 1 représente un mode de réalisation du dispositif selon l'invention. Un ordinateur 212, comprenant un processeur, une mémoire, et diverses interfaces, contrôle un écran d'affichage 201 par l'intermédiaire d'une carte graphique 211, recoit des information d'un écran tactile 204 par l'intermédiaire d'un contrôleur d'écran tactile 210, contrôle un module de pointage laser 205 par l'intermédiaire d'un contrôleur de balayage 209, et reçoit des informations du clavier 206. 1,e module de pointage comporte une diode laser collimatée 208, et deux miroirs dont la position en rotation est contrôlée par l'ordinateur 212 par l'intermédiaire du contrôleur 209. Le faisceau laser issu de la diode 208 et réfléchi par les miroirs 207, 206 va frapper une face arrière dépolie et/ou diffusante 212 de l'écran tactile 204. La lumière diffusée par le point 214 de la face 212 qui est éclairé par le laser est visible depuis les deux cotés de l'écran tactile 204. L'autre face 213 de l'écran tactile 204 est la face tactile et répond aux sollicitations des doigts de la main 203 d'un utilisateur dont l'oeil 202 observe l'écran d'affichage 201 mais peut également regarder le clavier 206 ou l'une quelconque des faces de l'écran tactile 204. Sur la figure 2 un doigt de l'utilisateur touche l'écran tactile. Le spot laser 214 suit la position de ce doigt sur l'écran tactile et un pointeur 302 sur l'écran d'affichage suit également la position du doigt 301. La position du doigt 301 sur l'écran tactile 204 est en un point 305.1.a valeur de position retournée par l'écran tactile correspond à une position indiquée par la croix 309 correspondant à 305. La position 305 est entourée par deux zones d'activation 306 et 307. Ces zones d'activation peuvent éventuellement être matérialisées sur l'écran tactile au moyen du spot laser qui peut en dessiner les contours et doit alors balayer les contours des deux zones d'activation ainsi que le point central suffisamment vite pour que l'oeil ne perçoive pas les déplacements du spots mais ne voie que le dessin formé globalement par le spot. L'utilisateur déplace son doigt 301, suivi par le pointeur 302, le spot 305 et les zones d'activation 306,307 jusqu'à amener le pointeur 302 sur l'élément de menu 303 affiché sur l'écran d'affichage. L'utilisateur touche alors -6- avec son deuxième doigt le point 308 situé dans la zone d'activation 306. Ceci cause un déplacement brutal de la valeur de position retournée par l'écran tactile, qui passe du point 309 de la figure 2 au point 309 de la figure 3 situé dans une zone utile (non représentée) qui est l'image de la zone 306 par une homothétie de centre 305 et de rapport 1/2. Ce changement brutal de position est identifié par la procédure de pointage mise en oeuvre par l'ordinateur 212, qui le traduit par exemple comme un enfoncement du bouton gauche de la souris. Cet enfoncement du bouton gauche de la souris l'ait par exemple apparaître une fenêtre de texte 304 sur l'écran d'affichage. L'utilisateur aurait également pu, avec un autre doigt ou avec le même doigt, toucher la zone d'activation 307 ce qui aurait par exemple été reconnu comme un enfoncement du bouton droit de la souris. Après avoir touché la zone 306, l'utilisateur peut immédiatement retirer son deuxième doigt pour revenir à 10 la situation de la figure 2. Le point 309 revient alors brutalement sur le point 305 ce qui est reconnu comme un relâchement du bouton de la souris. Toutefois, après avoir touché la zone 306, l'utilisateur peut également maintenir ses deux doigts au contact de l'écran tactile et les déplacer conjointement. Ce déplacement sera suivi par le pointeur 302 et le spot 214 et un relâchement du bouton de la souris ne sera identifié que lorsque l'utilisateur relèvera un des doigts. Ceci permet par 15 exemple la fonction "glisser-déplacer". L'utilisateur peut également faire cesser tout contact avec l'écran tactile. L'ordinateur garde en mémoire la dernière zone pointée avant rupture du contact. Une zone de reprise est définie, par exemple un disque centré sur la dernière zone pointée avant rupture du contact. Cette zone de reprise peut être matérialisée par un balayage approprié du spot laser qui peut dessiner le disque ou bien un cercle limitant ce disque. On peut également se 20 contenter de garder le spot laser positionné sur le dernier point pointé avant rupture du contact. Le pointeur 302 garde la dernière position qu'il avait avant rupture du contact. Si l'utilisateur reprend contact avec l'écran tactile dans la zone de reprise, la position du pointeur lors de la prise de contact n'est pas modifiée et le pointeur suivra seulement les déplacements ultérieurs du doigt de l'utilisateur. Si l'utilisateur reprend contact avec l'écran tactile en dehors de la zone de reprise, la position du pointeur est modifiée immédiatement en fonction de la position du 25 nouveau contact. Ceci permet l'équivalent d'une reprise en main de la souris sans déplacement, ou d'un changement brutal de zone pointée du type réalisable avec un stylet. La figure 4 représente schématiquement la procédure de pointage qui tourne en tâche de fond sur l'ordinateur 212 et qui gère le pointage. Sur cette figure: Pcour représente une position effective de pointage sur l'écran tactile, caractérisée par exemple par des 30 coordonnées entières XPcour, YPcour. Il existe une relation biunivoque entre la position effective de pointage sur l'écran tactile et la position du pointeur sur l'écran d'affichage. Par exemple si l'écran tactile est physiquement séparé de l'écran d'affichage, et si ses dimensions en pixels sont Ntac x Mtac, les dimensions en pixels de l'écran d'affichage étant Naft' x Maff, alors on peut avoir Xpoint=XPcour. Naff/Ntac et Ypoint=YPcour. Maff/Mtac ou Xpoint, Ypoint sont les coordonnées pointées sur l'écran d'affichage. Si l'écran tactile est physiquement superposé à 35 l'écran d'affichage et de même taille en pixels on aura par exemple Xpoint=XPcour, Ypoint=YPcour+Dec, ou Dec représente un décalage en pixels destiné à ce que le point pointé reste visible sur l'écran, sans être caché par le doigt qui sert à le pointer. Dans ce cas il est souhaitable que la zone utile de l'écran tactile soit légèrement décalée par rapport à la zone utile de l'écran d'affichage de manière à permettre ce décalage Dec sur toute la zone utile de -7- l'écran d'affichage. Par exemple, sur un "tablet PC" sans modification physique par rapport aux systèmes à stylet, une bande inférieure et/ou latérale de l'écran d'affichage peut être laissée vide ou occupée par des éléments n'ayant pas à être pointés, ceci par une modification logicielle. Lorsque l'ordinateur démarre la valeur initiale de Pcour est par exemple au milieu de l'écran tactile, soit XPcour=Ntac/2, YPcour=Ntac/2. I,a procédure de pointage se déroule en tâche de fond comme les procédures de pointage usuelles utilisant un stylet ou une souris. La procédure démarre au début 100. Les boutons sont initialement désactivés dans l'étape 101. A l'étape 102 la variable C reçoit l'état du contact, à savoir 1 si au moins un doigt est en contact avec l'écran tactile, 0 sinon. La variable de position Pl contenant deux entiers reçoit la position du contact sur l'écran tactile. A l'étape 103 l'état de la variable C est testé et suivant son état la procédure retourne au début ou continue. A l'étape 104 la procédure de pointage teste si la position du contact, caractérisée par Pl, est dans la zone de reprise entourant la position Pcour (qui est au centre de l'écran tactile au démarrage de l'ordinateur mais peut être n'importe ou sur l'écran tactile par la suite). La procédure teste pour cela la norme du vecteur Pl-Pcour. Si cette norme est inférieure à la valeur limite() cela veut dire que Pl est dans un disque de rayon limite() centré autour de Pcour, ce disque constituant la zone de reprise. - Si P1 est hors de la zone de reprise, il n'y a pas reprise de l'ancienne valeur de Pcour et donc Pcour reçoit en 113 la nouvelle valeur Pl. La variable S représentant le décalage entre le point Pl ou se trouve le doigt de l'opérateur, et le point Pcour qui est pris en compte pour le pointage, recoit la valeur 0 - si PI est dans la zone de reprise, la valeur Pcour est reprise, donc inchangée. La variable S recoit en 105 le décalage entre la position effective du doigt PI et la position effective de pointage Pcour, qui, sauf si P1=Pcour, diffère légèrement de la position P I. Lors de l'entrée initiale dans l'étape 108 l'opération Pcour<- P1+S ne modifie pas dans les faits la valeur de Pcour. Son utilité apparaîtra donc plus tard. A l'étape 109 la valeur de C est réactualisée et la valeur P2 reçoit la position courante retournée par l'écran tactile. Si C=0 il y a eu rupture du contact et la procédure retourne donc à son début. Sinon la procédure teste lors de l'étape 111 si P2 est dans la zone d'activation du bouton virtuel numéro 1. Cette zone d'activation est un anneau centré autour de la dernière position courante renvoyée par l'écran tactile avant P2, soit P1. Le rayon intérieur de cet anneau est LI, son rayon extérieur est Llb. Si P2 est dans la zone d'activation du premier bouton virtuel, celui ci est activé lors de l'étape 114. Sinon la procédure teste lors de l'étape 112 si le point P2 est dans la zone d'activation du second bouton virtuel, qui est un anneau de rayon intérieur L2 et de rayon extérieur L2b. Si P2 est dans la zone d'activation du second bouton virtuel, le bouton virtuel numéro 2 est activé lors de l'étape 115. Si aucun bouton virtuel n'est activé, c'est que l'utilisateur n'a pas activé de bouton mais a simplement continué à pointer. La valeur courante PI de la position du contact sur l'écran tactile recoit la dernière position P2 et la procédure retourne en 108 pour itérer la boucle de détection de l'activation des boutons.

Si un des boutons virtuels 1 ou 2 a été activé, la procédure se poursuit par l'étape 116. La position retournée par l'écran tactile est maintenant la position moyenne des deux doigts qui sont en contact avec l'écran. Pour maintenir la position effective de pointage Pcour qui ne doit pas être perturbée par l'activation d'un bouton, la variable S est augmentée à l'étape 116 cle l'écart de position PI-P2 et à l'étape 117 la variable position effective de -8- pointage Pcour devient P2+S. On peut vérifier que cette affectation ne modifie pas l'affectation Pcour <= P1+S faite précédemment à l'étape 108. A l'étape 118 il y a ensuite actualisation de la variable C et affectation de la position courante renvoyée par le pointeur à la variable P3. Si C=0 il y a eu rupture du contact et on retourne au début 100 de la procédure, dont la première étape 101 désactivera les boutons. Si C=l on teste si l'écart entre les positions P3 et P2 est supérieur à une limite prédéfinie limitel. Si c'est le cas, on considère qu'un doigt à été brutalement relevé ce qui correspond à une désactivation du bouton virtuel qui est effectuée lors de l'étape 122. Sinon, la différence de position est supposée correspondre à un déplacement conjoint des deux doigts sur l'écrn tactile qui doit être suivi par le pointeur. La variable P2 reçoit alors la valeur de P3 lors de l'étape 121 et la variable Pcour est actualisée en conséquence lors de l'étape 117. La boucle comportant les étapes 117 à 120 et 121 déplace ainsi le pointeur jusqu'à ce que l'utilisateur relève un ou les deux doigts. Lorsque le bouton a été désactivé à l'étape 122, le vecteur S est augmenté dans l'étape 123 du vecteur P2-P3, et la variable Pl reçoit la valeur de P3 dans l'étape 124, la procédure retournant ensuite à l'étape 108. Ces différentes affectations préparant le retour à l'étape 108 permettent que le pointeur 302 ne soit pas déplacé lors de la désactivation du bouton.

Le bouton l et le bouton 2 peuvent simuler respectivement les boutons gauche et droit d'une souris d'ordinateur, ou tout autre touche de clavier ou bouton de souris. Le nombre de boutons peut être augmenté en augmentant ou en diversifiant les zones d'activation. Les zones d'activation ne sont pas nécessairement annulaires et elles peuvent prendre tout type de forme, la lôrme annulaire étant toutefois simple et ergonomique. La méthode suivant l'invention peut également être mise en oeuvre lorsque l'écran tactile est directement superposé à l'écran d'affichage, comme sur un système de type "tablet PC". Ceci évite sur un "tablet PC" l'utilisation d'un stylet, qui est contraignante pour l'utilisateur. L'écran tactile 204est de préférence courbe pour des raisons ergonomiques, mais un écran tactile plat plus "standard" peut aussi être utilisé. Il s'agit de préférence d'un écran tactile résistif retournant une position moyenne de contact, mais d'autres types d'écran peuvent être utilisés, permettant éventuellement l'identification directe d'une pluralité de contacts, ou nécessitant des procédures modifiées pour l'identification de la mise en contact d'un deuxième doigt. Par exemple, écrans inf arouges, écrans capacitifs, et autres. Le système de pointeur laser 205 peut être remplacé par un écran auxiliaire à cristaux liquides placé derrière l'écran tactile et ayant pour l'onction de signaler les zones pointées. Le système de pointeur laser 205 peut également être supprimé, auquel cas c'est à l'utilisateur de connaître à peu près les zones de reprise et les zones d'activation. En ce qui concerne les zones d'activation, ceci est aisé puisqu'elles correspondent à peu près aux zones naturelement atteintes par un deuxième doigt lorsque l'index est déjà au contact de l'écran tactile. En ce qui concerne les zones d'activation, ceci est plus délicat parce que une mémorisation de ces zones est nécessaire. Une option peut éventuellement permettre à l'utilisateur de travailler au choix sans zones d'activation ou avec des zones d'activation étendues à tout l'écran tactile.

L'écran tactile 204 est de préférence intégré au clavier 206 pour des raisons mécaniques (stabilité) et ergonomiques (proximité). Il petit toutefois également s'agir d'un écran tactile séparé du clavier.

Applications industrielles: -9- Le dispositif suivant l'invention est applicable en remplacement des souris ou des stylets d'ordinateurs et apporte une amélioration de l'ergonomie des systèmes de pointage.

Claims (2)

1. Revendications

   : 1- une méthode d'utilisation d'un écran tactile pour pointer sur un écran d'affichage et activer un bouton virtuel, comprenant les étapes suivantes: - détection de la position d'un premier contact un écran tactile, - positionnement d'un symbole de pointage sur l'écran afficheur, - détection d'un déplacement du premier contact sur l'écran tactile, -déplacement du symbole de pointage sur l'écran afficheur de manière à ce que le symbole de pointage suive le déplacement du premier contact sur l'écran tactile, - détection d'un second contact sur l'écran tactile, -lorsque le second contact se trouve dans une zone d'activation, activation d'un bouton virtuel, ce bouton virtuel n'étant pas activé si le second contact est en dehors de la zone d'activation, caractérisé par le fait que la zone d'activation suit les déplacements du pemier contact et ne comprend pas la position du premier contact.
2. 2- dispositif pour la mise en oeuvre de la revendication 1, caractérisé par le fait qu'il comprend un écran tactile non superposé à l'écran d'affichage.20