FR2912439A1 - Systeme de fixation angulaire pour fausses parois tendues - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un système de fixation angulaire pour fausse paroi tendue, tel qu'un faux-mur ou un faux-plafond, constitué d'une nappe souple tendue (1) fixée à un support périphérique fixé aux murs (2) et/ou au plafond d'une pièce, remarquable en ce qu'il comporte d'une part, une ganse (13) reliée à la nappe (1), un câble (14) étant logé dans ladite ganse (13), et d'autre part, une lisse (15) fixée dans l'angle d'intersection de deux surfaces (2) destinées à être dissimulée par la nappe (1) de la fausse paroi, cette lisse (15) comportant deux ailes (16, 17) dont l'angle d'intersection correspond à l'angle selon lequel la nappe doit être tendue, lesdites ailes (16, 17) comportant des épaulements (18, 19) s'étendant en regard et vers l'intérieur de l'angle formé par les deux ailes (16, 17), en définissant entre eux un passage relativement étroit autorisant l'insertion à force du câble (14) de sorte que ce dernier soit retenu dans l'espace intérieur (20) compris entre les ailes (16,17) et les épaulements (18,19).

Description

- 1 - La présente invention concerne un système de fixation angulaire pour

fausses parois tendues ainsi que de telles fausses parois, comme un faux-plafond ou un faux-mur, comportant ledit système.

Ces fausses parois sont constituées d'une nappe tendue, accrochée le long de ses bords à un support périphérique fixé aux murs et/ou au plafond d'une pièce d'un bâtiment. En général, ces fausses parois comprennent d'une part, un cadre horizontal ou vertical fixé à la périphérie des murs ou du plafond, ce cadre étant formé par une lisse extérieure constituée elle-même de profilés aboutés, et d'autre part, d'une nappe souple tendue à l'intérieur de ce cadre, cette nappe souple étant constituée par une feuille de matière plastique ou une toile. Dans le cas de faux-murs, les nappes dissimulant chacun des murs d'une pièce viennent en contact au niveau des angles des murs de ladite pièce. La difficulté est d'assurer la continuité de la nappe tout en ayant un rendu esthétique satisfaisant et en assurant l'étanchéité de l'ensemble. Or les solutions connues, telles que celles représentées aux figures 1 et 2 et qui seront décrites en détail ultérieurement, ne sont pas satisfaisantes : en effet, des éléments restent apparents et/ou exposés aux salissures. En outre, les systèmes connus sont bien adaptés pour la fixation de nappes tendues sur des surfaces planes et ne permettent pas de façon satisfaisante et pratique la fixation de nappes tendues sur des surfaces voûtées ou présentant des ouvertures, comme par exemple un plafond muni d'un puits de lumière. La présente invention vise donc à remédier aux inconvénients de l'art antérieur en procurant un nouveau système de fixation angulaire de ces fausses parois. A cet - 2 - égard, le système de fixation angulaire d'une nappe tendue pour fausse paroi selon l'invention est remarquable en ce qu'il comporte d'une part, une ganse reliée à la nappe, un câble étant logé dans ladite ganse, et d'autre part une lisse fixée dans l'angle d'intersection de deux surfaces destinées à être dissimulée par la nappe de la fausse paroi, cette lisse comportant deux ailes dont l'angle d'intersection correspond à l'angle selon lequel la nappe doit être tendue, lesdites ailes comportant des épaulements s'étendant en regard et vers l'intérieur de l'angle formé par les deux ailes, en définissant entre eux un passage relativement étroit autorisant l'insertion à force du câble de sorte que ce dernier soit retenu dans l'espace intérieur compris entre les ailes et les épaulements.

On comprend bien que ce système de fixation comportant une ganse permet d'assurer une continuité extérieurement visible de la nappe tendue, tout en permettant l'accrochage de ladite nappe le long de parois qui présentent tout type de configuration angulaire et ceci, en ayant l'étanchéité et l'aspect esthétique recherchés grâce à la continuité de la nappe. D'autres avantages et caractéristiques ressortiront mieux de la description qui va suivre d'une variante d'exécution du système de fixation selon l'invention en 25 référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe horizontale et transversale d'une première solution de l'art antérieur de fixation angulaire d'un faux mur dans l'angle d'un mur ; - la figure 2 représente une seconde solution de 30 l'art antérieur, selon le même angle de vue qu'à la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en coupe horizontale et transversale, selon le même angle de vue qu'aux figures 1 et 2, du système de fixation angulaire de fausses cloisons - 3 - dans l'angle d'un mur, selon l'invention ; - la figure 4 est une vue schématique en coupe verticale d'un premier exemple de mise en oeuvre du système selon l'invention, appliqué à un fauxplafond en voûte ; - la figure 5 est une vue schématique et en perspective d'un second exemple de mise en oeuvre de l'invention pour un faux--plafond destiné à couvrir un plafond comportant. un puits de lumière. On décrira maintenant succinctement l'art antérieur connu pour la fixation de nappes tendues dans l'angle d'un mur. En référence à la figure 1, la nappe 1 constituant le faux mur est une nappe unique recouvrant tous les murs 2 de la pièce. Cette nappe 1 passe autour d'un jonc 3 qui est retenu dans une lisse 4 en forme d'équerre fixée dans l'angle des murs 2. Cette lisse 4 comprend deux bras 5, 6 inclinés s'étendant l'un vers l'autre et vers l'intérieur de la pièce. Ces bras 5, 6 définissent entre eux un passage relativement étroit pour le jonc 3 tout en permettant la retenue de celui-ci entre ses bras et l'équerre. Au niveau du passage entre les deux bras 5, 6, il y a un espace ouvert, qui nuit à l'esthétique de l'ensemble. En outre, le jonc 3 est ainsi exposé à l'air libre et il risque de subir un encrassage. La figure 2 illustre la fixation dans l'angle formé par deux murs 2 des bordures verticales 7 de deux nappes 1 tendues verticalement et indépendantes formant chacune un faux-mur. Dans ce cas, les deux nappes 1 tendues indépendantes sont accrochées, respectivement, par leurs bordures verticales 7 en forme de harpon sur des épaulements 8 , 9 respectifs d'une lisse 10 verticale en forme d'équerre. Ces épaulements 8, 9 s'étendent respectivement en direction des deux ailes perpendiculaires de la lisse 10 et à distance de celles-ci ; ils sont prévus sur un bras 11 issu d'une aile de l'équerre verticale 10 - 4 fixée dans l'angle des deux murs 2. Un enjoliveur 12 de finition est rapporté sur la lisse 10 pour la dissimuler. A nouveau, le système de fixation dans l'angle laisse apparaître des vides inesthétiques. En outre, il est fait recours à un enjoliveur afin de dissimuler les éléments de l'équerre, ce qui rompt également l'harmonie de la fausse paroi, du fait du recours à un autre type de matériau. En référence à la figure 3 on décrira maintenant une variante d'exécution du système de fixation selon l'invention, dans la même situation qu'aux figures précédentes, c'est-à-dire celui de la fixation d'un faux-mur dans l'angle de deux murs 2 d'une pièce. Le système de fixation de la fausse paroi comporte donc une ganse 13 reliée à la nappe tendue 1. Cette ganse 13 comporte un câble 14. La ganse 13 et le câble 14 sont maintenus dans une lisse 15. Cette lisse 15 comporte deux ailes 16, 17 dont l'intersection correspond à l'angle des murs 2 entre lesquelles la nappe 1 est tendue ; ici, l'angle est droit Il va bien entendu de soi que l'Homme de l'art fera varier l'angle entre les deux ailes 16, 17 de la lisse 15 en fonction de la configuration requise. Entre les deux ailes 16, 17 s'étendent des épaulements 18, 19 en regard et vers l'intérieur de l'angle formé par lesdites ailes. Ces épaulements 18, 19 définissent entre eux un passage relativement étroit pour le câble 14 et la ganse 13 tout en permettant leur retenue, ce passage débouchant sur un espace intérieur 20 compris entre les ailes 16,17 et les épaulements 18,19. Avantageusement, la ganse 13 est réalisée dans le 30 même matériau que la nappe 1 et est reliée à la nappe 1 par thermosoudure. Le câble 14 est de préférence un câble élastique constitué d'une toile tissée cylindrique enfermant un faisceau de fils élastiques. - 5 - La lisse 15 quant à elle est avantageusement réalisée en une matière thermoplastique et obtenue par extrusion. Il va bien entendu de soi que l'on pourra mettre en oeuvre un câble 14 rigide coopérant avec une lisse 15 dont les épaulements 18,19 sont déformables lors de l'insertion à force du câble dans l'espace intérieur 20, sans sortir du cadre de la présente invention. Les dimensions de l'espace intérieur 20 procuré entre les deux épaulements 18, 19 de la lisse sont très légèrement supérieures au diamètre du câble, de sorte à réduire au maximum les possibilités de jeu du câble 14 et de la ganse 13 après leur insertion à force entre les deux épaulements 18, 19. Lors du montage de ces faux-murs dans une pièce, l'installateur aura donc pourvu l'extrémité supérieure et inférieure des murs à masquer derrière la fausse paroi tendue avec les cadres classiquement connus ; les extrémités inférieures et supérieures de la nappe souple sont pourvues des harpons permettant d'accrocher la nappe dans ces cadres. Dans chacun des quatre angles de la pièce, on fixera au préalable une lisse d'angle selon l'invention et sur la nappe, on aura préalablement soudé une ganse dans laquelle on aura inséré un câble à l'emplacement correspondant aux angles de la pièce.

Lors du montage, l'installateur fixera aux extrémités supérieures la nappe dans les cadres et viendra encastrer la ganse munie de son câble dans chacune des lisses d'angle, puis il procédera à la fin du montage en mettant la nappe sous tension.

On décrira maintenant deux exemples particuliers de mise en oeuvre du système selon l'invention. En référence à la figure 4, représentant une vue en coupe verticale d'une pièce munie d'un plafond 21 en voûte, on disposera à l'angle d'intersection entre les murs - 6 - verticaux 2 et le plafond 21 une lisse d'angle 15 selon l'invention, dont l'angle d'ouverture sera par exemple proche de 130 degrés. Afin de tendre le faux-plafond parallèlement à la voûte, on installera à intervalles réguliers des lisses 15 dont les ailes auront un angle proche de 180 degrés. La nappe 1 formant le faux-plafond sera donc équipée au préalable de ganses 13 à l'écartement correspondant à celui des lisses 15. On procédera au montage en insérant les ganses 13 munies du câble 14 dans les lisses correspondantes, permettant ainsi d'obtenir une nappe continue et tendue par segments, épousant la forme voûtée du plafond. Un second exemple d'application du système de fixation selon l'invention est dans le cas des plafonds comportant un puits de lumière. La l'Homme de l'art dans ce cas de fixation de la nappe à l'intérieur un résultat esthétique satisfaisant. En l'occurrence, et en référence à la figure 5, la nappe comportera une cheminée centrale parallélépipédique résultant de l'assemblage de quatre pans de forme trapézoïdale qui sont soudés entre eux afin de former une base de type parallélogramme munie à sa bordure extérieure des classiques harpons 7 d'accrochage qui viendront coopérer avec le cadre fixé à la périphérie du plafond. Au niveau du puits de lumière, la nappe a la forme d'un parallélépipède. Dans chacun des angles, elle comporte une ganse 13 munie d'un câble 14, lesquelles ganses viennent coopérer avec quatre lisses 15 identiques à celle représentée à la figure 3 et qui seront fixées chacune sur les angles d'intersection des parois verticales du puits de lumière. Enfin, la présente invention s'applique plus particulièrement au montage d'angle de faux-murs ou de faux-plafonds, mais il est bien évident que les exemples difficulté qui se pose à figure est celle de la du puits, afin d'obtenir - 7 - que l'on vient de donner ne sont qu'une illustration particulière en aucun cas limitative quant aux domaines d'application de l'invention.

Claims (4)

REVENDICATIONS

1 - Système de fixation angulaire pour fausse paroi tendue, tel qu'un faux-mur ou un faux-plafond, constitué d'une nappe souple tendue (1) fixée à un support périphérique solidarisé aux murs (2) et/ou au plafond (21) d'une pièce, caractérisé en ce qu'il comporte d'une part, une ganse (13) reliée à la nappe (1), un câble (14) étant logé dans ladite ganse (13), et d'autre part, une lisse (15) fixée dans l'angle d'intersection de deux surfaces (2) destinées à être dissimulée par la nappe (1) de la fausse paroi, cette lisse (15) comportant deux ailes (16, 17) dont l'angle d'intersection correspond à l'angle selon lequel la nappe doit être tendue, lesdites ailes (16, 17) comportant des épaulements (18, 19) s'étendant en regard et vers l'intérieur de l'angle formé par les deux ailes (16, 17), en définissant entre eux un passage relativement étroit autorisant l'insertion à force du câble (14) de sorte que ce dernier soit retenu dans l'espace intérieur (20) compris entre les ailes (16,17) et les épaulements (18,19).

2 - Système selon la revendication précédente, caractérisé en ce que les dimensions de l'espace intérieur (20) sont très légèrement supérieures au diamètre du câble (14).

3 - Système selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le câble (14) est un câble élastique constitué d'une toile tissée cylindrique enfermant un faisceau de fils élastiques.

4 - Fausse paroi tendue comportant une nappe souple, caractérisée en ce qu'elle comprend un système de fixation angulaire selon l'une quelconque des revendications précédentes.