FR2910853A1 - Siege perfectionne pour vehicule automobile. - Google Patents

Abstract

Ce siège comprend une partie d'assise et une partie de dossier, au moins l'une d'entre elles comportant:- un châssis (8 ; 10) ;- un coussin central ;- un premier et un deuxième rebord latéral faisant saillie, étant disposés en regard, et bordant le coussin central, chaque rebord comportant une surface de soutien mobile par rapport au châssis (8 ; 10) entre différentes positions de façon à serrer ou à desserrer un utilisateur du siège.Le siège comporte en outre un dispositif (120) de sécurité comprenant :- une électronique (124) de traitement pour comparer une valeur d'accélération mesurée par une centrale inertielle (122) à une valeur prédéterminée ; et- un mécanisme (128 ; 130) pyrotechnique pour serrer lesdites surfaces, son déclenchement étant commandé par l'électronique (124) si ladite valeur d'accélération mesurée est supérieure ou égale à la valeur prédéterminée.

Description

Siège perfectionné pour véhicule automobile La présente invention concerne

un siège pour véhicule automobile comprenant une partie d'assise et une partie de dossier, au moins l'une des parties d'assise et de dossier comportant: - un châssis ; - un coussin central ; - un premier rebord latéral faisant saillie ; et - un deuxième rebord latéral faisant saillie, le deuxième rebord étant disposé en regard du premier, les premier et deuxième rebords latéraux bordant le coussin central, chaque rebord latéral comportant une surface de soutien mobile par rapport au châssis entre différentes positions de façon à serrer ou à desserrer un utilisateur du siège. Le document US-A-4,370,000 décrit un siège pour véhicule automobile comportant deux rebords latéraux sur chacune des parties d'assise et de dossier. Les rebords latéraux sont disposés en regard et entourent un coussin central. Les rebords latéraux sont montés rotatifs et peuvent être réglés dans plusieurs positions. Pour ce faire, l'utilisateur appuie sur l'un des rebords latéraux. Le rebord latéral sur lequel il appuie tourne et entraîne alors en rotation le rebord latéral disposé en regard, par l'intermédiaire d'une tige de connexion. Cependant, en cas de collision du véhicule avec un obstacle et notamment en cas de choc latéral, un utilisateur de siège n'est pas suffisamment maintenu dans une direction transversale au véhicule par les rebords latéraux dans le cas où ces derniers ne sont pas suffisamment serrés. L'invention a pour but d'améliorer le maintien latéral de l'utilisateur dans le siège en cas de choc latéral. A cet effet, l'invention a pour objet un siège du type précité, caractérisé en ce que le siège comporte en outre un dispositif de sécurité comprenant : - une centrale inertielle pour mesurer une valeur représentative d'une accélération du véhicule ; - une électronique de traitement comprenant un calculateur pour comparer ladite valeur d'accélération à une valeur prédéterminée ; et - un mécanisme pyrotechnique pour commander les surfaces de soutien mobiles des premier et deuxième rebords latéraux, le déclenchement du mécanisme pyrotechnique étant propre à serrer les surfaces de soutien, le déclenchement du mécanisme pyrotechnique étant commandé par l'électronique de traitement dans des conditions où ladite valeur d'accélération mesurée par la centrale inertielle est supérieure ou égale à la valeur prédéterminée.

Suivant des modes particuliers de réalisation, le siège comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes les combinaisons techniquement possibles : - le mécanisme pyrotechnique comprend au moins un vérin pyrotechnique comportant un corps et un piston mobile en translation dans le corps, le déclenchement du mécanisme pyrotechnique entraînant la translation du piston par rapport au corps ; - les premier et deuxième rebords latéraux sont montés rotatifs par rapport au châssis, les positions des surfaces de soutien étant commandées par rotation des rebords latéraux, la translation du piston du vérin pyrotechnique entraînant la rotation des premier et deuxième rebords latéraux ; - l'un du piston et du corps est articulé sur le châssis tandis que l'autre du corps et du piston est relié à l'un du premier et du deuxième rebord latéral ; - le siège comporte un arbre central disposé en regard du coussin central et monté rotatif par rapport au châssis, l'arbre central étant propre à entraîner en rotation simultanée les premier et deuxième rebords latéraux par rotation de l'arbre, et à bloquer les premier et deuxième rebords latéraux dans différentes positions par blocage de la rotation de l'arbre, le mécanisme pyrotechnique étant articulé sur l'arbre ; - le siège comporte des moyens d'entraînement reliant l'arbre aux premier et deuxième rebords et comprenant : - une première biellette dont une extrémité est articulée à l'arbre de façon excentrique tandis que l'autre extrémité est articulée au premier rebord latéral de façon excentrique ; et - une deuxième biellette dont une extrémité est articulée à l'arbre de façon excentrique tandis que l'autre extrémité est articulée au deuxième rebord latéral de façon excentrique ; - l'autre du corps et du piston est articulé à l'arbre de façon excentrique ; - l'arbre comporte un axe entraîné ou bloqué en rotation par un actionneur et un excentrique sur lequel est articulé l'autre du piston et du corps, l'axe étant solidarisé à l'excentrique par une goupille de sécurité propre à se rompre et à désolidariser l'excentrique de l'axe lorsque le dispositif de sécurité est actionné, les première et deuxième biellettes étant articulées sur l'excentrique de l'arbre.

L'invention a également pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte un siège tel que décrit ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un siège selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective d'éléments de structure du siège de la figure 1, suivant un premier mode de réalisation ; - la figure 3 est une vue en coupe transversale d'une partie d'assise du siège de la figure 1 en position déployée des rebords latéraux d'assise ; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 3 en position rétractée des rebords ; - la figure 5 est une vue analogue à la figure 2 d'un siège selon un deuxième mode de réalisation ; - la figure 6 est une vue analogue aux figures 2 et 5 d'un siège selon un troisième mode de réalisation ; - les figures 7, 8 et 9 sont des vues en coupe longitudinale d'un vérin d'un dispositif de sécurité du siège de la figure 6 ; et - la figure 10 est une vue de face illustrant un dispositif de commande du siège de la figure 6. La figure 1 illustre un siège 2 de véhicule automobile. Le siège 2 comporte une partie 4 d'assise et une partie 6 de dossier articulée sur la partie d'assise 4 de manière rotative suivant un axe transversal Y-Y'. Chacune des parties d'assise et de dossier 4, 6 comporte respectivement (figure 2) un châssis 8 d'assise et un châssis 10 de dossier. Les châssis d'assise et de dossier 8, 10 portent respectivement un coussin 12 central d'assise et un coussin 14 central de dossier.

La partie d'assise 4 comprend en outre un premier 20 et un deuxième 22 rebord latéral faisant saillie par rapport au coussin central d'assise 12, par exemple d'au moins 10 cm. Chacun des premier et deuxième rebords latéraux 20, 22 est monté rotatif sur le châssis d'assise 8. De la même façon, la partie de dossier 6 comporte un troisième 24 et un quatrième 26 rebord latéral faisant saillie par rapport au coussin central de dossier 14, par exemple d'au moins 10 cm. Chacun des troisième et quatrième rebords latéraux 24, 26 est monté rotatif sur le châssis de dossier 16. Chaque rebord latéral 20, 22, 24, 26 comprend un élément d'ossature 30 monté rotatif sur un élément d'armature 32 du châssis respectif 8, 10, et un coussin 34 solidaire de l'élément d'ossature 30 et enveloppant l'élément d'ossature 30. Le coussin 34 comprend une surface 36 de soutien. La surface de soutien 36 est propre à former une surface d'appui latéral pour l'utilisateur du siège 2. La rotation d'un rebord latéral 20, 22, 24, 26 a pour effet d'augmenter ou de diminuer le maintien latéral de l'utilisateur par les surfaces de soutien 36 en éloignant ou en rapprochant les surfaces de soutien 36 opposées l'une de l'autre. Les éléments d'ossature 30 de chaque rebord latéral 20, 22, 24, 26 sont identiques. Ils peuvent être de taille différente sur l'assise et sur le dossier. Chaque élément 30 comporte une tige 40 d'ossature montée rotative sur l'élément d'armature 32 du châssis suivant l'axe de rotation du rebord latéral 20, 22, 24, 26. La rotation du rebord latéral 20, 22, 24, 26 est ainsi obtenue par rotation de la tige d'ossature 40 sur son axe. L'élément d'ossature 30 comporte en outre un élément 42 de support faisant saillie radialement à partir de la tige d'ossature 30. L'élément de support 42 assure le soutien et la forme du coussin 34 du rebord latéral, il comporte à cet effet une plaque de profil sensiblement rectangulaire. La surface de la plaque 44 supportant le coussin 34 est légèrement concave vers l'extérieur du siège 2, pour le confort de l'utilisateur. L'élément de support 42 comporte en outre deux bras 46 portés par la plaque 44 à ses deux extrémités longitudinales. Les bras 46 font saillie radialement et relient la plaque 44 à la tige d'ossature 46. Ils sont solidaires de la plaque 44 et de la tige d'ossature 40.

L'élément d'ossature 30 comprend également un doigt 48 excentrique faisant saillie radialement à partir de la tige d'ossature 40, dans un sens opposé à l'élément de support 42. Ce doigt 48 a par exemple une forme sensiblement parallélépipédique. Chaque doigt est rigide et comporte, à une extrémité radiale, un trou traversant le doigt axialement. Un effort exercé radialement sur l'extrémité radiale du doigt 48 de l'élément d'ossature 30 entraîne ainsi la rotation de l'élément d'ossature 30 suivant l'axe de la tige 40. Le siège 2 comporte un arbre 50 central d'assise et un arbre 52 central de dossier disposés respectivement en regard du coussin d'assise 12 et du coussin de dossier 14, c'est-à-dire sous le coussin d'assise 12 et derrière le coussin de dossier 14 comme illustré sur les figures 2, 5 et 6. Les arbres d'assise et de dossier 50, 52 sont montés rotatifs par rapport à leur châssis respectif 8, 10. Ils sont compris dans un plan Ill vertical médian du siège 2.

Chaque arbre 50, 52 comporte un axe 54 monté rotatif par rapport au châssis respectif 8, 10, et un excentrique 56 comportant un tube 58 rigide dans lequel est logé l'axe 54. L'excentrique 56 et l'axe 54 sont solidarisés l'un à l'autre en translation et en rotation par une goupille 60 de sécurité traversant radialement le tube 58 et l'axe 54. Le tube 58 est ainsi monté rotatif par rapport au châssis respectif 8, 10. L'excentrique 56 comporte un premier 62, un deuxième 64 et un troisième 66 doigt excentrique faisant saillie radialement à partir du tube 58. Les premier et deuxième doigts 62, 64 sont diamétralement opposés. Le troisième doigt 66 est décalé axialement par rapport aux premier et deuxième doigts 62, 64. Il est parallèle et en regard du deuxième doigt 64, comme illustré sur les figures 2, 5 et 6. Chacun des trois doigts 62, 64, 66 a une forme et une structure identiques au doigt 48 de l'élément d'ossature 30, comme illustré sur les figures 2, 5 et 6. Chaque doigt 62, 64, 66 est solidaire du tube 58 de l'excentrique 56. Le déplacement de l'extrémité radiale d'un doigt 62, 64, 66 entraîne ainsi la rotation du tube 58, et inversement.

Les premier et deuxième doigts excentriques 62, 64, des arbres d'assise et de dossier 50, 52 sont reliés aux rebords latéraux respectifs 20, 22, 24 et 26 par des moyens d'entraînement. Les moyens d'entraînement comprennent : - une première biellette 70 dont une extrémité est articulée sur le doigt excentrique 48 du premier rebord latéral 20, et dont l'autre extrémité est articulée sur le premier doigt excentrique 62 de l'arbre d'assise 50; - une deuxième biellette 72 dont une extrémité est articulée sur le doigt excentrique 48 du deuxième rebord latéral 22, et dont l'autre extrémité est articulée sur le deuxième doigt excentrique 64 de l'arbre d'assise 50.

Chaque biellette 70, 72 comporte à chacune de ses extrémités longitudinales une fourche 74 pour chevaucher un doigt excentrique 48, 62, 64. Chaque fourche 74 comporte un trou traversant la fourche 74 perpendiculairement à l'axe de la biellette 70, 72. La fourche 74 et le doigt 48, 62, 64 correspondant sont traversés par une goupille de fixation passant dans les trous de la fourche 74 et dans le trou du doigt excentrique 48, 62, 64, de manière à articuler la fourche 74 sur le doigt 48, 62, 64 de façon purement rotative. Les moyens d'entraînement comprennent également une troisième 76 et une quatrième 78 biellette reliant respectivement l'arbre de dossier 52 aux troisième et quatrième rebords latéraux 24, 26, de façon analogue aux première et deuxième biellettes 70, 72. Dans un premier mode de réalisation, illustré sur les figures 2 à 4, les arbres d'assise et de dossier 50, 52 sont reliés l'un à l'autre par un renvoi d'angle 82. Le renvoi d'angle 82 comporte successivement, de l'arbre d'assise 50 vers l'arbre de dossier 52, un cardan 84, un pignon d'entrée 86, une couronne conique 88 rotative suivant l'axe de rotation Y-Y' de la partie de dossier 6, et un pignon conique de sortie 90. Le renvoi d'angle 82 transmet ainsi, de manière connue, le mouvement de rotation de l'arbre d'assise 50 à l'arbre de dossier 52. Le dispositif est logé dans un carter de protection non représenté. Le siège 2 comporte en outre un actionneur 100 pour entraîner ou bloquer l'arbre d'assise 50 en rotation.

Dans le premier mode de réalisation, illustré sur la figure 2, cet actionneur 100 comprend une molette 102 rotative, un mécanisme 104 réducteur d'engrenage à cliquet, et un bouton de libération 106. La molette rotative 102 fait saillie vers l'avant du siège 2 de manière à pouvoir être tournée par l'utilisateur du siège. La rotation de la molette 102 dans un sens prédéterminé F entraîne, par l'intermédiaire du mécanisme réducteur d'engrenage 104, une rotation moins importante de l'arbre d'assise 50 dans le même sens. Un tour complet de la molette 102 entraîne par exemple une rotation de 60 des rebords latéraux 20, 22, 24, 26. Le cliquet du mécanisme réducteur d'engrenage 104 assure le blocage en rotation de la molette 102 dans un sens et permet la rotation de la molette 102 dans l'autre sens, de façon connue. II permet ainsi le blocage des rebords latéraux 20, 22, 24 26 dans un grand nombre de positions, le réglage assurant une variation continue. Le mécanisme d'engrenage 104 comporte aussi un ressort (non représenté) monté de telle sorte que la rotation de la molette 102 entraîne la compression du ressort. Lorsque le bouton de libération 106 est poussé par l'utilisateur, le cliquet libère la molette 102. La molette 102 est alors poussée par le ressort vers sa position initiale. La molette 102 entraîne ainsi les rebords latéraux 20, 22, 24 26 vers la position de confort illustrée sur la Figure 3. Lorsque la molette 102 est tournée au maximum, les rebords latéraux 20, 22, 24, 26 sont dans la position de sécurité , ou position sport , illustrée sur la Figure 4, pour offrir un ferme maintien latéral.

La rotation de la molette 102 entraîne la rotation de l'axe 54 de l'arbre d'assise 50 et donc de l'axe 54 de l'arbre de dossier 52 par l'intermédiaire du mécanisme de renvoi d'angle 82. L'axe 54 étant solidarisé à l'excentrique 56 par la goupille de sécurité 60, l'excentrique 56 de chaque arbre 50, 52 est entraîné en rotation. Les premier et deuxième doigts excentriques 62, 64 de chaque arbre 50, 52 entraînent alors les biellettes 70, 72, 76, 78 en translation. Les doigts 62, 64 étant diamétralement opposés, les translations des biellettes 70, 72, 76, 78 de chaque arbre 50, 52 se font dans des sens opposés.

L'élément d'ossature 30 de chaque rebord latéral 20, 22, 24, 26 et donc chaque rebord latéral 20, 22, 24, 26 est alors entraîné en rotation. Les rotations des premier et troisième rebords latéraux 20, 24 s'effectuent dans un même sens, tandis que les rotations des deuxième et quatrième rebords latéraux s'effectuent dans le sens opposé. Les surfaces de soutien 36 opposées sont ainsi rapprochées ou éloignées simultanément. Dans un deuxième mode de réalisation illustré sur la figure 5, le siège 2 diffère du siège 2 du premier mode de réalisation uniquement pour ce qui concerne l'actionneur 100. Dans ce deuxième mode de réalisation, l'actionneur 100 est un motoréducteur 110 électrique solidaire, dans l'exemple illustré, du châssis d'assise 8. L'arbre d'assise 50 comporte une couronne dentée 112 entraînée, mise en prise avec un pignon 114 d'entraînement du motoréducteur 110. La rotation du pignon 114 entraîne ainsi la rotation de la couronne 112 entraînée de l'arbre d'assise 50. Le siège 2 comporte en outre un bouton électrique de type connu permettant la commande du motoréducteur 110 par l'utilisateur du siège 2. L'exemple illustré sur la figure 5 n'est pas limitatif. Le motoréducteur 110 peut par exemple être monté sur le châssis de dossier 10. Le siège 2 peut encore comprendre un motoréducteur 110 d'assise et un motoréducteur 110 de dossier, à condition que les arbres d'assise et de dossier 50, 52 soient indépendants l'un de l'autre. Le mécanisme de commande pourra alors être du type de celui décrit ci-dessous et illustré à la figure 10. Dans un troisième mode de réalisation illustré sur la figure 6, les arbres d'assise et de dossier 50, 52 sont indépendants l'un de l'autre. En effet, le siège ne comporte pas de mécanisme de renvoi d'angle reliant les deux arbres 50, 52. Dans l'exemple illustré, chaque arbre 50, 52 est entraîné par un motoréducteur 110 du type de celui décrit dans le deuxième mode de réalisation.

En outre, le siège comporte un dispositif 120 de sécurité. Le dispositif de sécurité 120 comprend une centrale 122 inertielle disposée avantageusement au barycentre du véhicule, pour mesurer une valeur représentative d'une accélération du véhicule, et une électronique 124 de traitement comprenant un calculateur 126 pour comparer la valeur d'accélération mesurée par la centrale inertielle 122 à une valeur prédéterminée. Le dispositif de sécurité 120 comprend en outre un vérin 128 pyrotechnique d'assise et un vérin 130 pyrotechnique de dossier. Le vérin 128 est illustré en coupe longitudinale sur les figures 7, 8 et 9.

Le vérin 128 d'assise comprend un corps 132 sensiblement cylindrique prolongé axialement par une ferrure 133. La ferrure 133 du vérin 128 d'assise est articulée sur l'élément d'armature 32 portant le deuxième rebord latéral 22. Le vérin 128 d'assise comprend également un piston 134 mobile en translation dans le corps 132 et définissant une chambre de combustion 135 avec le corps 132. Le piston 134 du vérin 128 d'assise est solidaire d'une tige 136 articulée sur le troisième doigt 66 de l'excentrique 56 de l'arbre d'assise 50. Les deux vérins 128, 130 sont, par exemple, identiques et montés sur le siège 2 de façon analogue de telle sorte qu'un déplacement de la tige 136 des vérins 128, 130 entraîne un serrage des surfaces de soutien 36 des rebords latéraux 20, 22, 24, 26, ce qui correspond, sur la figure 6, à une rotation des arbres d'assise et de dossier 50, 52 dans le sens horaire.

La chambre de combustion 135 contient un mélange combustible/comburant. Le corps 132 comporte également un détonateur 137 pour initialiser la combustion du combustible avec le comburant. Lorsque la valeur d'accélération mesurée par la centrale inertielle 122 est supérieure à une valeur prédéterminée, l'électronique de traitement 124 commande les détonateurs 137 des deux vérins pyrotechniques 128, 130. De manière avantageuse, l'électronique de traitement 124 est également reliée à une électronique 138 d'un dispositif air-bag . L'actionnement des vérins pyrotechniques 128, 130 n'a alors lieu que dans le cas où le dispositif air-bag est actionné. La combustion dans la chambre 135 entraîne le piston 134 en translation par rapport au corps 132. Le corps 132 du vérin d'assise 128 et du vérin de dossier 130 étant immobilisé en translation par l'élément d'armature 32 respectivement du châssis d'assise et du châssis de dossier 8, 10, le piston 134 du vérin d'assise 128 et du vérin de dossier 130 se déplace en translation par rapport respectivement aux châssis d'assise et de dossier 8, 10. La tige 136 exerce ainsi un effort radial sur le troisième doigt excentrique 66 et entraîne les arbres d'assise et de dossier 50, 52 dans le sens horaire.

Entre l'instant de commande par l'électronique de traitement 124 et l'instant où les rebords latéraux 20, 22, 24, 26 arrivent dans la position de sécurité illustrée à la figure 4, le temps écoulé est inférieur à 8 millisecondes. Lors de l'entraînement en rotation de l'arbre 50, 52 par le vérin pyrotechnique 128, 130, la goupille de sécurité 60 est prévue pour se rompre et désolidariser ainsi l'excentrique 56 de l'axe 54. La goupille de sécurité 60 est prévue pour se rompre lorsque le couple transmis à l'excentrique 56 est supérieur ou égal à une valeur prédéterminée, l'axe 54 étant bloqué en rotation par le moteur réducteur 110. Les motoréducteurs 110 sont par exemple commandés par un mécanisme 140 de commande électronique illustré à la figure 10. Ce mécanisme 140 permet à l'utilisateur de sélectionner l'actionnement de l'un ou l'autre des motoréducteurs d'assise et de dossier 110 par pression sur une icône d'assise 142 ou sur une icône de dossier 144 représentant schématiquement le siège sous la forme d'un L et illuminant les parties hachurées illustrées sur la figure 10 au moyen d'un matériau par exemple phosphorescent. Une molette 146 centrale permet ensuite à l'utilisateur de régler la position des rebords latéraux 20, 22, 24, 26 par rotation de la molette 146. La rotation de la molette 146 est détectée électroniquement par le mécanisme 140. L'information est alors traitée par le mécanisme de commande 140, en informant l'électronique de traitement 124, pour actionner ensuite le motoréducteur 110 concerné. Le mécanisme de commande 140 comprend également un bouton 147 supérieur de confort et un bouton 148 inférieur auto assurant un réglage automatique. Une pression sur le bouton supérieur 147 actionne la rotation des rebords latéraux 20, 22, 24, 26 jusqu'à la position écartée ou confort . Le siège 2 passe par exemple automatiquement en mode confort lors de l'ouverture de la porte de véhicule longeant le siège 2.

Le bouton inférieur auto permet d'activer ou de désactiver le dispositif de sécurité 120. Le montage du dispositif de sécurité 120 sur un siège 2 dont l'actionneur est un motoréducteur électrique 110 n'est pas limitatif. En effet, le dispositif de sécurité 120 peut également être implanté sur les sièges 2 des deux modes de réalisation précédents. En cas de choc, le dispositif de sécurité 120 permet le serrage de l'utilisateur dans le siège 2. En effet, les surfaces de soutien 36 des rebords latéraux 20, 22, 24, 26 étant rapprochées, elles assurent un meilleur maintien de l'utilisateur, notamment dans une direction transversale au véhicule. Le risque de blessures de l'utilisateur de siège 2 est donc réduit.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1.- Siège (2) pour véhicule automobile comprenant une partie (4) d'assise et une partie (6) de dossier, au moins l'une des parties d'assise et de dossier (4 ; 6) comportant: - un châssis (8 ; 10) ; - un coussin central (12 ; 14) ; - un premier rebord (20 ; 24) latéral faisant saillie; et - un deuxième rebord (22 ; 26) latéral faisant saillie, le deuxième rebord (22 ; 26) étant disposé en regard du premier (20 ; 24), les premier et deuxième rebords latéraux (20, 22 ; 24, 26) bordant le coussin central (12 ; 14), chaque rebord latéral (20, 22 ; 24, 26) comportant une surface (36) de soutien mobile par rapport au châssis (8 ; 10) entre différentes positions de façon à serrer ou à desserrer un utilisateur du siège (2) ; caractérisé en ce que le siège (2) comporte en outre un dispositif (120) de sécurité comprenant : - une centrale (122) inertielle pour mesurer une valeur représentative d'une accélération du véhicule ; - une électronique (124) de traitement comprenant un calculateur (126) pour comparer ladite valeur d'accélération à une valeur prédéterminée ; et - un mécanisme (128 ; 130) pyrotechnique pour commander les surfaces de soutien mobiles (36) des premier et deuxième rebords latéraux (20, 22 ; 24, 26), le déclenchement du mécanisme pyrotechnique (128 ; 130) étant propre à serrer les surfaces de soutien (36), le déclenchement du mécanisme pyrotechnique (128 ; 130) étant commandé par l'électronique de traitement (124) dans des conditions où ladite valeur d'accélération mesurée par la centrale inertielle (122) est supérieure ou égale à la valeur prédéterminée.

2. Siège (2) selon la revendication 1, caractérisé en ce que le mécanisme pyrotechnique (128 ; 130) comprend au moins un vérin pyrotechnique (128 ; 130) comportant un corps (132) et un piston (138) mobile en translation dans le corps (132), le déclenchement du mécanismepyrotechnique (128 ; 130) entraînant la translation du piston (138) par rapport au corps (132).

3. Siège (2) selon la revendication 2, caractérisé en ce que les premier et deuxième rebords latéraux (20, 22 ; 24, 26) sont montés rotatifs par rapport au châssis (8 ; 10), les positions des surfaces de soutien (36) étant commandées par rotation des rebords latéraux (20, 22 ; 24, 26), la translation du piston (136) du vérin pyrotechnique (128 ; 130) entraînant la rotation des premier et deuxième rebords latéraux (20, 22 ; 24, 26).

4. Siège (2) selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'un du piston (138) et du corps (132) est articulé sur le châssis (8 ; 10) tandis que l'autre du corps (132) et du piston (138) est relié à l'un du premier et du deuxième rebords latéral (20, 22 ; 24, 26).

5. Siège (2) selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le siège (2) comporte un arbre central (50 ; 52) disposé en regard du coussin central (12 ; 14) et monté rotatif par rapport au châssis (8 ; 10), l'arbre central (50 ; 52) étant propre à entraîner en rotation simultanée les premier et deuxième rebords latéraux (20, 22 ; 24, 26) par rotation de l'arbre (50 ; 52), et à bloquer les premier et deuxième rebords latéraux (20, 22 ; 24, 26) dans différentes positions par blocage de la rotation de l'arbre (50 ; 52), le mécanisme pyrotechnique (128 ; 130) étant articulé sur l'arbre (50 ;52).

6. Siège (2) selon la revendication 5, caractérisé en ce que le siège (2) comporte des moyens d'entraînement (70, 72 ; 76, 78) reliant l'arbre (50 ; 52) aux premier et deuxième rebords (20, 22 ; 24, 26) et comprenant : -une première biellette (70 ; 76) dont une extrémité est articulée à l'arbre (50 ; 52) de façon excentrique tandis que l'autre extrémité est articulée au premier rebord latéral (20 ; 24) de façon excentrique; et -une deuxième biellette (72 ; 78) dont une extrémité est articulée à l'arbre (50 ; 52) de façon excentrique tandis que l'autre extrémité est articulée au deuxième rebord latéral (22 ; 26) de façon excentrique.

7. Siège (2) selon la revendication 5 ou 6 prise avec la revendication 4, caractérisé en ce que l'autre du corps (132) et du piston (136) est articulé à l'arbre (50 ; 52) de façon excentrique.

8. Siège (2) selon la revendication 7 prise avec la revendication 6, caractérisé en ce que l'arbre (50 ; 52) comporte un axe entraîné ou bloqué en rotation par un actionneur (100) et un excentrique (56) sur lequel est articulé l'autre du piston (136) et du corps (132), l'axe (54) étant solidarisé à l'excentrique (56) par une goupille (60) de sécurité propre à se rompre et à désolidariser l'excentrique (56) de l'axe (54) lorsque le dispositif de sécurité (120) est actionné, les première et deuxième biellettes (70, 72 ; 76, 78) étant articulées sur l'excentrique (56) de l'arbre (50 ; 52).

9. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte un siège (2) selon l'une quelconque des revendications précédentes.