FR2907354A1 - Mandrin porte-outil pour l'equipement d'une machine tournante - Google Patents

Abstract

L'invention concerne un mandrin porte-outil pour l'équipement d'une machine tournante, telle qu'une perceuse, du type comprenant un corps (1) dans lequel sont montés plusieurs mors (2) qui coulissent dans des alésages (3) en convergeant vers l'avant, entre une position serrée d'un outil et une position desserrée de celui-ci, l'extrémité arrière (6) des mors (2) faisant saillie, au moins en partie, vers l'extérieur du corps (1), le corps (1) comportant une partie cylindrique (4) faisant saillie vers l'arrière, sur laquelle est montée coulissante un organe d'appui (5) pour l'extrémité arrière (6) des mors (2) permettant leur maintien en position ainsi que leur déplacement axial,

Description

1 L'invention concerne un mandrin porte-outil pour l'équipement d'une

machine tournante. Un mandrin classique comporte un corps destiné à être fixé sur un arbre moteur de la machine, dans lequel sont montés plusieurs mors qui coulissent dans des alésages en convergeant vers l'avant et qui possèdent chacun une partie filetée tournée vers l'extérieur, une chemise étant montée pivotante sur le corps et possédant une paroi intérieure qui coopère avec un écrou lui-même en prise avec la partie extérieure filetée des mors. Ce type de mandrin oblige l'opérateur à faire tourner la chemise un grand nombre de fois, généralement entre 14 et 20 tours, pour faire passer le mandrin entre les deux positions extrêmes des mors, à savoir entre leur position rapprochée de l'axe de rotation du mandrin et leur position la plus éloignée de celui-ci. Les opérations de serrage, de desserrage et de changement d'outil 15 sont donc longues et peu commodes. Afin de faciliter ces opérations, le document EP 1 043 101 propose un mandrin porte-outil pour l'équipement d'une machine tournante, telle qu'une perceuse, du type comprenant un corps dans lequel sont montés plusieurs mors qui coulissent dans des alésages en convergeant vers l'avant, entre une 20 position serrée d'un outil et une position desserrée de celui-ci, l'extrémité arrière des mors faisant saillie, au moins en partie, vers l'extérieur du corps, le corps comportant une partie cylindrique faisant saillie vers l'arrière, sur laquelle est montée coulissante un organe d'appui pour l'extrémité arrière des mors permettant leur maintien en position ainsi que leur déplacement axial. 25 Toutefois, le verrouillage des mors de ce mandrin est réalisé par l'intermédiaire d'un mécanisme complexe, mettant en oeuvre un système mécanique à levier. Le but de l'invention est donc de proposer un mandrin pour lequel les opérations précitées de serrage, de desserrage et de changement d'outil 30 sont facilitées, tout en étant peu complexe. A cet effet, l'invention concerne un mandrin du type précité, caractérisé en ce que l'organe d'appui comporte, du côté de l'avant du mandrin, une bague servant à l'appui de l'extrémité arrière des mors et une rondelle formant frein, susceptible de s'arc-bouter sur la partie cylindrique du 35 corps pour éviter le recul des mors, des moyens étant prévus entre la bague d'appui et la rondelle frein pour réaliser l'arc-boutement de celle-ci. 2907354 2 De cette manière, lors du serrage de l'outil, les mors sont entraînés vers l'avant par la bague d'appui. Une fois que l'outil est serré par les mors, la rondelle frein empêche leur mouvement vers l'arrière et donc le desserrage de l'outil. 5 Avantageusement, la rondelle frein est au contact de la face postérieure de la bague d'appui et la bague d'appui comporte au moins une partie en saillie destinée à prendre appui sur la rondelle frein pour provoquer son arc-boutement sur la partie cylindrique. Selon une caractéristique de l'invention, la bague d'appui et la 10 rondelle frein sont disposées dans une cage dans laquelle les parties postérieures des mors sont bloquées en translation. Le déplacement de la cage, conjointement avec la bague d'appui et la rondelle frein, entraîne ainsi les mors vers l'avant, pour le serrage de l'outil, ou vers l'arrière, pour le desserrage de celui-ci.

Préférentiellement, la rondelle frein est soumise à l'action d'un élément élastique, notamment un ressort hélicoïdal de compression, exerçant une force sur la rondelle frein en direction de l'avant du mandrin. Le verrouillage du mandrin est alors réalisé de façon automatique.

Selon une forme de réalisation de l'invention, la rondelle frein comporte plusieurs pattes s'étendant radialement vers l'extérieur, décalées angulairement les unes par rapport aux autres et engagées dans des lumières ménagées dans la cage. La rondelle et la cage sont ainsi liées à la fois en translation et en 25 rotation. Selon une caractéristique de l'invention, la rondelle frein est entourée par une douille formant actionneur, comportant des lumières périphériques dans lesquelles sont engagées lesdites pattes, l'actionneur étant accessible depuis l'extérieur du mandrin pour permettre le déverrouillage de la 30 rondelle frein et le déplacement vers l'arrière de celle-ci et des pièces qui lui sont associées, à l'encontre de l'action du ressort. L'actionneur permet ainsi à l'opérateur de réaliser le déverrouillage du mandrin ainsi que le déplacement des mors vers l'arrière. Préférentiellement, la chemise est obturée par une bague arrière 35 contre laquelle prend appui l'élément élastique dont l'autre extrémité prend appui contre la rondelle frein. 2907354 3 Selon une caractéristique de l'invention, les mors sont équipés de moyens de serrage de l'outil se rapprochant de l'axe du mandrin lors de la rotation de celui-ci, de manière à serrer l'outil, le déplacement des moyens de serrage de l'outil étant indépendant de celui des mors. 5 Selon une possibilité de l'invention, le mandrin comprend : - un logement ménagé du côté intérieur d'au moins un mors, ledit logement comprenant une ouverture dirigée vers l'axe du corps, un fond opposé à l'ouverture, ainsi qu'une première et une deuxième faces latérales sensiblement parallèles à l'axe du corps ; 10 - au moins un galet monté dans ledit logement sensiblement contre le fond de celui-ci, le galet étant mobile en rotation autour de son axe qui est disposé sensiblement parallèlement à l'axe du corps, et mobile en translation entre les deux faces latérales du logement dont l'écartement est supérieur au diamètre du galet, le galet étant apte à coopérer avec le mors et l'outil ; 15 le fond du logement présentant au moins une première portion d'appui, adjacente à la première face latérale, qui est courbée ou inclinée transversalement de sorte que la distance entre l'axe du corps et ladite première portion d'appui augmente lorsqu'on s'éloigne de ladite première face latérale en direction de la deuxième face latérale et qui est agencée pour que 20 le glissement du galet sur l'outil et sur le mors, en position de serrage des mors, soit empêché, des moyens de positionnement étant en outre prévus pour que, lors de la mise en place de l'outil entre les mors, le galet se positionne au contact de ladite première portion d'appui du fond du logement à distance de la première face latérale.

On obtient ainsi un mécanisme de serrage par coincement permettant d'augmenter le couple pouvant être transmis sans qu'un effort important de serrage ne soit exercé par l'opérateur. En outre, ce type de serrage permet de ne pas détériorer la queue de l'outil à serrer. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la 30 description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce mandrin. Figure 1 en est une vue éclatée, en perspective ; Figure 2 en est une vue en coupe longitudinale ; Figure 3 et 4 sont des vues respectivement en perspective et en 35 coupe longitudinale de la cage équipée des mors et de la bague d'appui ; Figure 5 est une vue du mandrin en perspective, à l'état monté. 2907354 4 Figures 6, 7 et 8 sont des vues en perspective respectivement d'un mors, d'un galet et d'un organe de retenue équipant le mandrin de la figure 1 ; Figure 9 est une vue depuis l'avant du mors de la figure 3 dans lequel sont montés le galet et l'organe de retenue ; 5 Figure 10 est une vue en coupe médiane du mors; Figure 11 est une vue en coupe du mandrin équipé d'un outil, avant mise en rotation du mandrin ; Figure 12 est une vue agrandie du détail B de la figure 11 ; Figures 13 et 14 sont des vues similaires aux figures 11 et 12, lors 10 de la rotation à droite du mandrin ; Figure 15 est une vue similaire à la figure 14, lors de la rotation à gauche du mandrin ; La figure 1 représente un mandrin selon l'invention comprenant un corps 1 dans lequel sont montés des mors 2 qui coulissent dans des alésages 15 3 en convergeant vers l'avant, entre une position serrée d'un outil (non représenté) et une position desserrée de celui-ci. L'extrémité arrière des mors 2 fait saillie vers l'extérieur du corps 1, comme cela apparaît plus particulièrement en figure 2. Le corps 1 comporte une partie cylindrique 4 faisant saillie vers 20 l'arrière, sur laquelle est montée coulissante un organe d'appui 5 pour l'extrémité arrière 6 des mors 2 permettant leur maintien en position ainsi que leur déplacement axial., L'organe d'appui 5 comporte, du côté de l'avant du mandrin 1, une bague 7 servant à l'appui de l'extrémité arrière 6 des mors 2 et une rondelle 8 25 formant frein, susceptible de s'arc-bouter sur la partie cylindrique 4 du corps 1 pour éviter le recul des mors 2. Comme cela apparaît en figure 2, la rondelle frein 8 est au contact de la face postérieure de la bague d'appui 7, cette dernière comportant au moins une partie en saillie 9 destinée à prendre appui sur la rondelle frein 8 pour provoquer son arc-boutement sur la partie cylindrique 4, comme visible plus particulièrement en figure 2 La bague d'appui 7 et la rondelle frein 8 sont en outre disposées dans une cage 10 dans laquelle les parties postérieures 6 des mors 2 sont bloquées en translation.

Comme cela est visible plus particulièrement en figures 3 et 4, ce blocage des mors 2 est réalisé par l'intermédiaire de gorges à fond plat 11, 2907354 5 ménagées au niveau de chaque extrémité 6 des mors 2, coopérant avec des languettes 12 de la cage 10. Les mors 2 sont par conséquent immobilisés en rotation par rapport à la cage10 et peuvent être entraînés en translation par celle-ci le long de la 5 partie cylindrique 4 du corps 1. La bague d'appui 7 est rendue solidaire de la cage 10 par déformation plastique de la cage 10. La bague d'appui 7 pourrait également être collée ou soudée à celle-ci. La rondelle frein 8 comporte trois pattes 13 s'étendant radialement 10 vers l'extérieur, décalées angulairement les unes par rapport aux autres et engagées dans des lumières 14 correspondantes ménagées dans la cage 10. La largeur de lumières 14 est supérieure à celle des languettes 13 de la rondelle frein 8, de sorte que celle-ci puisse venir se positionner de manière légèrement inclinée, afin de permettre son arc-boutement sur la partie 15 cylindrique 4 du corps 1. Le nombre de languettes 13 et de lumières 14 correspondantes peut évidemment être modifié en fonction des caractéristiques du mandrin 1. La rondelle frein 8 est soumise à l'action d'un ressort hélicoïdal de compression 15 exerçant une force sur la rondelle frein 8 en direction de 20 l'avant du mandrin 1. La cage 10 est en outre entourée par une douille 16 formant actionneur, comportant des lumières périphériques 17 dans lesquelles sont engagées les pattes 13 de la rondelle frein 8, l'actionneur 16 étant accessible depuis l'extérieur du mandrin 1, par l'intermédiaire de doigts 18, pour permettre 25 le déverrouillage de la rondelle frein 8 et le déplacement vers l'arrière de celle-ci et des pièces qui lui sont associées, à l'encontre de l'action du ressort 15. Comme cela est visible plus particulièrement en figure 5, la partie cylindrique 4 du corps 1 ainsi qu'une partie de la zone équipée des mors 2 est entourée par une chemise 19. La chemise est montée sur le corps 1 et peut 30 être solidaire de celui-ci. Celle-ci comporte, au niveau de sa zone entourant la partie cylindrique 4 du corps 1, des lumières 20 s'étendant selon l'axe de la partie cylindrique 4 et permettant le passage vers l'extérieur des doigts 18 de l'actionneur 16. Ces lumières 20 formant guides empêchent en outre la rotation de l'actionneur 16 par rapport à la chemise 19.

2907354 6 Cette dernière est obturée par une bague arrière 21 contre laquelle prend appui le ressort 15 dont l'autre extrémité prend appui contre la rondelle frein 8, comme vu précédemment. La bague arrière 21 est montée sur le corps 1 et peut être solidaire 5 de celui-ci. Les opérations de serrage et de desserrage d'un outil vont maintenant être expliquées plus en détail. L'opérateur entraîne tout d'abord l'actionneur 16 vers l'arrière du mandrin 1, par l'intermédiaire des doigts 18. L'actionneur 16 entraîne alors en 10 translation la cage 10 ainsi que les mors 2, la rondelle frein 8 et la bague d'appui 7. Les mors 2 sont alors en position écartée vers l'arrière et l'outil peut être inséré par l'avant du mandrin 1. Une fois l'outil inséré, l'opérateur relâche ensuite l'actionneur 16.

15 Le ressort 15 entraîne alors la rondelle frein 8, la bague d'appui 7, la cage 10 et l'actionneur 16 vers l'avant jusqu'à ce que les mors 2 viennent en contact avec l'outil, réalisant le serrage. La rondelle frein 8, qui est en appui contre la bague 7 et en particulier contre la partie en saillie 9 de celle-ci, s'incline de telle sorte que 20 l'axe de la rondelle 8 forme un angle avec l'axe de la partie cylindrique 4 du corps 1. Cette inclinaison, bien que trop faible pour être visible au dessin, provoque l'arc-boutement de la rondelle frein 8 et, par conséquent, le verrouillage du mandrin 1.

25 Le déplacement des mors 2 vers l'arrière est alors empêché. De manière préférentielle et comme illustré sur les figures 6 et 9, chaque mors 2 comprend un logement 22 ménagé dans sa partie avant 23, du côté intérieur. Le logement 22 comprend une ouverture dirigée vers l'axe A du mandrin, un fond 24 opposé à l'ouverture, ainsi qu'une première 25 et une 30 deuxième 26 faces latérales. Les faces latérales 25, 26 sont sensiblement parallèles à l'axe A, parallèles entre elles, et globalement orthogonales à la face intérieure de la partie avant 23 du mors 2. Le fond 24 du logement 22 présente une première portion d'appui 27, adjacente à la première face latérale 25, et une deuxième portion 35 d'appui 28, adjacente à la deuxième face latérale 26 et à la première portion 2907354 7 d'appui 27. Les deux portions d'appui 27, 28 sont symétriques par rapport au plan longitudinal médian du mors 2. La première portion d'appui 27 présente la forme d'un plan faiblement incliné qui, vu dans un plan transversal à l'axe A, s'éloigne de l'axe 5 A lorsqu'on se déplace de la première face latérale 25 vers la deuxième face latérale 26. De façon siimilaire, la deuxième portion d'appui 28 présente donc la forme d'un plan faiblement incliné qui, vu dans un plan transversal à l'axe A, s'éloigne de l'axe A lorsqu'on se déplace de la deuxième face latérale 26 vers la première face latérale 25. Le fond 24 du logement 22 présente ainsi la forme 10 d'un V très aplati (voir figure 9). Un galet 29, sensiblement cylindrique, est placé dans le logement 22 de sorte que son axe B soit sensiblement parallèle à l'axe A. Le galet 29 présente à chacune de ses extrémités une tige axiale 30, 31. Le diamètre du galet 29 est légèrement plus important que la profondeur du logement 22 de 15 sorte que, quand le galet 29 est en contact avec le fond 24 du logement 22, même dans l'angle formé entre les portions d'appui 27, 28 du fond 24, le galet 24 saille au-delà de la face inférieure de la partie avant 23 du mors 2. Un organe de retenue 32 est assemblé au mors 2 du côté de l'ouverture du logement 22 pour retenir le galet 29 dans le logement. L'organe 20 de retenue 32 comporte une partie centrale 33 sensiblement rectangulaire, destinée à être placée en regard de l'ouverture du logement 22, et deux ailes latérales 34 fixées à la face inférieure de la partie avant 23 du mors 2. Dans la partie centrale 33 est ménagée une lumière 35 sensiblement rectangulaire, dont la longueur (selon l'axe A) correspond sensiblement à la longueur du 25 galet 29 et dont la largeur (transversalement) est plus grande que le diamètre du galet 29. A l'avant et à l'arrière de la lumière 35 se trouvent des bordures 36 aptes à soutenir les tiges du galet. Enfin, des rebords en saillie 37 sont prévus aux extrémités longitudinales de l'organe de retenue 32 pour fermer le 30 logement 20. En position montée du galet 29 dans le logement 22 fermé par l'organe de retenue 32, le galet 29 est engagé dans la lumière 35. Ainsi, d'une part, le galet 29 est en contact avec le fond 24 du logement 22 tout en faisant légèrement saillie au-delà du plan inférieur de la partie avant 23 du mors 2.

35 D'autre part, le galet 29 est maintenu sensiblement immobile longitudinalement. En revanche, le galet 29 est mobile en rotation autour de 2907354 8 son axe B, mais également mobile en translation entre les deux faces latérales 24, 25 du logement 22, selon une direction sensiblement orthogonale audites faces latérales 24, 25. Ces mouvements ne sont pas entravés par l'organe de retenue 32.

5 On décrit à présent le fonctionnement du mandrin, en référence aux figures 11 à 14. Lorsque le mandrin est ouvert, le galet 29 se positionne de façon quelconque dans le logement 22 du mors 2. Au moment de la fermeture du mandrin, le galet 29 arrive en contact avec la queue 38 de l'outil. Les portions 10 d'appui 27, 28, inclinées l'une vers l'autre en V, obligent alors le galet 29 à trouver, de façon naturelle, sa position centrale dans le logement 22, comme illustré sur les figures 11 et 12. Dans cette position d'équilibre stable, l'effort normal de serrage peut alors être appliqué par le mors 2 sur le galet 29. Lorsque le mandrin 1 travaille en rotation R à droite (figures 13 et 15 14), le couple appliqué par la machine et le couple résistant C appliqué par l'outil 38 sur le galet 29 entraîne ce dernier à quitter sa position d'équilibre centrale et à se déplacer sur la portion droite 27 du fond 24- ici la première portion d'appui 27 -. en direction de la face latérale droite 25 du logement 22 -ici la première face latérale 25. De ce fait, le galet 29 se rapproche de l'axe A et 20 tend donc à resserrer l'outil 38. Lorsque le mandrin 1 travaille en rotation à gauche (figure 15), le phénomène précédemment décrit se produit de la même façon, symétriquement par rapport au plan longitudinal médian du mors 2. Le galet 29 vient ainsi en butée contre la deuxième face latérale 26 (face latérale gauche), 25 après avoir roulé sans glisser sur la deuxième portion d'appui 28 et sur l'outil 38. Ce mécanisme de serrage augmente le couple pouvant être transmis sans qu'un effort important de serrage ne soit exercé par l'opérateur. Il est évident que d'autres mécanisme de serrage peuvent être 30 envisagés. C'est ainsi que les mors pourraient être chacun équipé d'un levier articulé, dont l'extrémité serait déplaçable en direction de l'axe A du mandrin, de manière à presser la queue de l'outil et obtenir ainsi le serrage. En outre, en fonctionnement, les mors 2 ont tendance à se déplacer vers l'arrière. La rondelle frein 8 limitant leur course en formant une 35 butée participe ainsi au serrage efficace de l'outil dans le mandrin.

2907354 9 Afin de réaliser le desserrage de l'outil, l'opérateur entraîne l'actionneur 16 vers l'arrière. La rondelle frein 8 qui est arc-boutée sur la partie cylindrique 4 du corps 1 comporte alors une ou plusieurs pattes 13 situées en avant, la ou les autres pattes 13 étant situées en arrière. L'actionneur 16, qui 5 est déplacé en translation sensiblement selon l'axe de la partie cylindrique 4, entraîne alors tout d'abord la ou les pattes 13 situées les plus en avant jusqu'à ce que l'axe de la rondelle frein 8 vienne se positionner sensiblement selon l'axe de la partie cylindrique 4 du corps 1, réalisant ainsi le déverrouillage du mandrin 1, puis entraîne ensuite conjointement l'ensemble des pattes 13 de la 10 rondelle 8 vers l'arrière. Le déplacement vers l'arrière de l'actionneur 16 provoque alors l'écartement des mors 2, de manière à pouvoir retirer l'outil. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de ce système, décrites ci-dessus à titre d'exemple, mais elle 15 embrasse au contraire toutes les variantes.

Claims (10)

REVENDICATIONS

1. Mandrin porte-outil pour l'équipement d'une machine tournante, telle qu'une perceuse, du type comprenant un corps (1) dans lequel sont montés plusieurs mors (2) qui coulissent dans des alésages (3) en convergeant vers l'avant, entre une position serrée d'un outil et une position desserrée de celui-ci, l'extrémité arrière (6) des mors (2) faisant saillie, au moins en partie, vers l'extérieur du corps (1), le corps (1) comportant une partie cylindrique (4) faisant saillie vers l'arrière, sur laquelle est montée coulissante un organe d'appui (5) pour l'extrémité arrière (6) des mors (2) permettant leur maintien en position ainsi que leur déplacement axial, caractérisé en ce que l'organe d'appui (5) comporte, du côté de l'avant du mandrin, une bague (7) servant à l'appui de l'extrémité arrière (6) des mors (2) et une rondelle formant frein (8), susceptible de s'arc-bouter sur la partie cylindrique (4) du corps (1) pour éviter le recul des mors (2), des moyens (9) étant prévus entre la bague d'appui (7) et la rondelle frein (8) pour réaliser l'arc-boutement de celle-ci.

2. Mandrin porte-outil selon la revendication 1, caractérisé en ce que la rondelle frein (8) est au contact de la face postérieure de la bague d'appui (7) et la bague d'appui (7) comporte au moins une partie en saillie (9) destinée à prendre appui sur la rondelle frein (8) pour provoquer son arc-boutement sur la partie cylindrique (4).

3. Mandrin porte-outil selon l'une des revendications 1 et 2, caractérisé en ce que la bague d'appui (7) et la rondelle frein (8) sont disposées dans une cage (10) dans laquelle les parties postérieures (6) des mors (3) sont bloquées en translation.

4. Mandrin porte-outil selon l'une des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que la rondelle frein (8) est soumise à l'action d'un élément élastique (15), notamment un ressort hélicoïdal de compression, exerçant une force sur la rondelle frein (8) en direction de l'avant du mandrin.

5. Mandrin porte-outil selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé en ce que la rondelle frein (8) comporte plusieurs pattes (13) 2907354 11 s'étendant radialement vers l'extérieur, décalées angulairement les unes par rapport aux autres et engagées dans des lumières (14) ménagées dans la cage (10). 5

6. Mandrin porte-outil selon la revendication 5, caractérisé en ce que la rondelle frein (8) est entourée par une douille (16) formant actionneur, comportant des lumières périphériques (17) dans lesquelles sont engagées lesdites pattes (13), l'actionneur (16) étant accessible depuis l'extérieur du mandrin pour permettre le déverrouillage de la rondelle frein (8) et le 10 déplacement vers l'arrière de celle-ci et des pièces qui lui sont associées, à l'encontre de l'action du ressort (15).

7. Mandrin porte-outil selon la revendication 6, caractérisé en ce qu'au moins la partie cylindrique (4) du corps (1) est recouverte par une 15 chemise (19) dans laquelle sont ménagées des moyens de guidage ainsi qu'au moins une lumière (20) destinée au passage d'un doigt (18) solidaire de la douille (16) et permettant l'actionnement de celle-ci.

8. Mandrin porte-outil selon la revendication 7, caractérisé en ce 20 que la chemise (19) est obturée par une bague arrière (21) contre laquelle prend appui l'élément élastique (15) dont l'autre extrémité prend appui contre la rondelle frein (8).

9. Mandrin porte-outil selon l'une des revendications 1 à 8, 25 caractérisé en ce que les mors (2) sont équipés de moyens de serrage (29) de l'outil (38) se rapprochant de l'axe (A) du mandrin lors de la rotation de celui-ci, de manière à serrer l'outil (38), le déplacement des moyens de serrage (29) de l'outil (38) étant indépendant de celui des mors (2). 30

10. Mandrin porte-outil selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce que qu'il comprend : - un logement (22) ménagé du côté intérieur d'au moins un mors (2), ledit logement (22) comprenant une ouverture dirigée vers l'axe (A) du corps (1), un fond (24) opposé à l'ouverture, ainsi qu'une première et une 35 deuxième faces latérales (25, 26) sensiblement parallèles à l'axe (A) du corps (1) ; 2907354 12 - au moins un galet (29) monté dans ledit logement (22) sensiblement contre le fond (24) de celui-ci, le galet (29) étant mobile en rotation autour de son axe (B) qui est disposé sensiblement parallèlement à l'axe (A) du corps (1), et mobile en translation entre les deux faces latérales 5 (25, 26) du logement (22) dont l'écartement est supérieur au diamètre du galet (29), le galet (29) étant apte à coopérer avec le mors (2) et l'outil (38) ; le fond (24) du logement (22) présentant au moins une première portion d'appui (27), adjacente à la première face latérale (25), qui est courbée ou inclinée transversalement de sorte que la distance entre l'axe (A) du 10 corps (1) et ladite première portion d'appui (27) augmente lorsqu'on s'éloigne de ladite première face latérale (25) en direction de la deuxième face latérale (26) et qui est agencée pour que le glissement du galet (29) sur l'outil (38) et sur le mors (2), en position de serrage des mors, soit empêché, des moyens de positionnement étant en outre prévus pour que, lors de la mise 15 en place de l'outil entre les mors, le galet (29) se positionne au contact de ladite première portion d'appui (27) du fond (24) du logement (22) à distance de la première face latérale (25).