Procédé de modélisation d'un système complexe tel un moteur à combustionMethod for modeling a complex system such as a combustion engine
d'un véhicule automobile Domaine technique [0001 La présente invention concerne la modélisation d'un système complexe tel un moteur à combustion d'un véhicule automobile à partir d'une base de données comportant un grand nombre de paramètres, correspondant à des points de fonctionnement réalisés par exemple sur des moyens d'essais. Etat de la technique antérieure [0002 Gérer un moteur revient essentiellement à fournir la puissance motrice demandée, en convertissant une consigne de commande en un point de fonctionnement défini par exemple par une valeur de régime moteur et une valeur de couple d'embrayage disponible (régime-couple) ou encore par une valeur de régime moteur et une valeur d'injection de carburant (régime-débit). La consigne de commande est par exemple transmise par le conducteur via le degré d'enfoncement de la pédale d'accélération ou le réglage du système de contrôle de la vitesse de croisière. [0003] La fourniture de cette puissance motrice doit s'accomplir avec une consommation en carburants et des émissions de polluants (notamment de gaz carbonique, monoxyde de carbone, monoxydes d'azote, hydrocarbures imbrûlés) aussi faibles que possibles. [0004] Ces émissions de polluants dépendent d'un grand nombre de facteurs que l'on peut classer essentiellement selon 4 catégories rattachées à l'architecture même du moteur, au contrôle moteur, aux caractéristiques du véhicule équipé du moteur, et aux équipements auxiliaires dissipant de l'énergie. [0005] Parmi les facteurs liés à l'architecture du moteur figurent notamment cylindrée, nombre de cylindres, formes des chambres de combustion. Le contrôle moteur va englober toutes les consignes imposées plus ou moins directement par le 2906367 -2 conducteur (notamment ses demandes d'accélération ou de décélération) et par le calculateur central embarqué (BSI). Ces consignes vont générer des modifications de paramètres tels la quantité d'air frais admise dans les cylindres, la température des gaz, la masse de carburant dans le cylindre, l'instant où la combustion se produit, le pilotage des soupapes d'échappement et d'admission, le recyclage d'une partie des gaz d'échappement, pour ne citer que quelques uns des paramètres gérés sur les moteurs actuels. Les caractéristiques du véhicule sont les données qui influent sur la résistance à l'avancement, notamment la masse du véhicule, son aérodynamisme, ses pneumatiques et les données de transmission (boîtes de vitesse). Enfin, la dernière catégorie à considérer est liée à la variation de la charge moteur, qui toutes choses égales par ailleurs, va résulter par exemple de la mise en route d'un équipement auxiliaire (alternateur, compresseur de climatisation, systèmes de désembuage, etc.) ou du fait que le véhicule est équipé d'une remorque. [0006] A l'évidence, la plupart des facteurs ci-dessus énumérés sont ou figés au niveau de la conception du véhicule ou exclusivement liés aux conditions de roulage du véhicule, donc il faut définir pour chaque situation l'ensemble des consignes qui conduisent aux résultats souhaités, en particulier à un respect des normes applicables notamment en matière d'émissions de polluants et de consommation en carburant tout en assurant les performances premières du moteur (vitesse, reprise, etc.). En pratique, la détermination des paramètres optimaux est obtenue à partir de plans d'expérience mis en oeuvre sur des bancs moteurs qui placent le moteur testé dans des conditions de résistance à l'avancement à l'image de celles présentes lorsque le moteur équipe un véhicule donné. [0007] Comme indiqué plus haut, de très nombreux paramètres de réglage doivent être considérés, comme par exemple les débits d'air, les pressions de suralimentation, les temps d'injection, les avances à l'injection ou encore la pression dans la rampe commune d'injection û et ceci pour chaque mode de fonctionnement du moteur, autrement dit pour chaque couple de données régime moteur û charge moteur. A l'évidence le nombre de modes de fonctionnement est en théorie infini, et en pratique les essais ne sont effectués que sur la base d'un nombre relativement réduit de modes de fonctionnement, typiquement d'environ 15 et qui, dans la suite 2906367 -3 de ce mémoire seront définis comme les points de fonctionnement de référence, reflétant des conditions courantes ou au contraire extrêmes. Une cartographie moteur est définie qui constitue en fait une base de données associant à chaque mode de fonctionnement un jeu de paramètres optimisés. A chaque jeu de paramètres ù ou entrées va correspondre un ensemble de données résultantes, ou sorties caractérisant les émissions de polluants ou la consommation en carburant. Eventuellement, pour tenir compte de facteurs extérieurs comme la température de l'air ambiant ou encore du fait que le véhicule tracte une remorque, il est nécessaire de prévoir différents jeux de cartographies. [0008] La législation européenne prévoit une mesure normalisée des polluants sur la base d'un cycle de conduite normalisé. Selon ce cycle, le véhicule est supposé être au ralenti pendant 4 minutes puis selon une succession de 12 modes, pendant 2 minutes chacun, à bas, moyen ou haut régime et avec des taux de charge à 25%, 50%, 75% et 100%. Les bas, moyen et haut régime sont définis à partir de la puissance maximale nette du moteur. Ces 13 modes de référence sont donc avantageusement utilisés comme points de fonctionnement pour la calibration du moteur et en raison de leur définition même, vont varier d'un véhicule à l'autre. [0009] Les phases de calibration s'avèrent donc absolument critiques afin de s'assurer que le véhicule pourra recevoir les homologations requises pour sa commercialisation et particulièrement longues et onéreuses et il existe un besoin certain de méthodes permettant de minimiser le nombre d'essais ù et donc d'accélérer les temps de développement. [ooio] Comme rappelé plus haut, une calibration n'est pas valable pour un moteur donné mais pour un véhicule donné équipé d'un moteur donné. Si un modèle automobile est commercialisé dans une version berline et une version monospace, avec un choix entre une boite de vitesse manuelle ou une boite automatique, soit 4 configurations types, 4 calibrations seront nécessaires ù et bien entendu beaucoup plus si le moteur est destiné à équiper plus d'un modèle. [oolli Selon l'invention, une forte réduction des phases de calibration est obtenue par une méthode consistant : 2906367 - 4 • à déterminer pour i configurations, l'ensemble des C; caractéristiques spécifiques à chaque configuration et l'ensemble des k points K; de fonctionnement calculés selon une norme se référant à la puissance maximale nette et à la charge maximale du moteur ; • à sélectionner parmi les k*K; point de fonctionnement un sous jeu de k points Ki correspondant à la combinaison des caractéristiques C; les plus contraignantes vis-à-vis des émissions polluantes ; • à calibrer le moteur sur la base de ce sous-jeu de points de fonctionnement K~. [0012] Dans ces conditions, l'optimisation n'est plus effectuée pour chaque configuration mais sur une configuration virtuelle dont les caractéristiques évoluent en fonction du régime et de la charge moteur. [0013] Les auteurs de la présente invention sont partis de l'observation que même si l'influence de nombreux paramètres ne pouvait être évaluée précisément que sur la base d'essais empiriques, pour autant, pour chaque type de sortie , il est possible de définir un indice de sévérité lié aux caractéristiques du véhicule. De même, à chaque point de fonctionnement donné correspond un risque plus ou moins élevé de ne pas satisfaire un critère de pollution donné. [0014] Ainsi, les émissions de monoxyde de carbone et d'hydrocarbures imbrûlés se produisent essentiellement pour des points de fonctionnement de faibles / moyennes charges et faibles / moyens régimes, reflétant typiquement les conditions lors d'un démarrage d'un véhicule et sont d'autant plus grandes que la masse du véhicule est petite, ce qui retarde l'amorçage du catalyseur. [0015] A l'inverse, pour les points de moyennes / fortes charges et moyens / forts régimes, la préoccupation première est de minimiser les émissions d'oxydes d'azote qui sont d'autant plus grandes que la masse du véhicule est grande. [0016] La configuration virtuelle selon l'invention sera donc choisie comme ayant la masse du véhicule le plus léger à bas régime, et au contraire la masse du véhicule le plus lourd à haut régime. 2906367 -5 [0017] D'autres détails et caractéristiques avantageuses de l'invention ressortent de la description faite ci-après en référence aux figures annexées dans lesquelles : [0018] La figure 1 est un histogramme des points parcourus sur un cycle normalisé pour 4 applications différentes d'un même moteur [0019] L'histogramme de la figure 1 a été bâti dans l'hypothèse d'une implantation d'un nouveau moteur selon 4 configurations distinctes (par exemple, carrosserie berline ou monospace, boîte de vitesse manuelle ou automatique). [0020] Pour chaque configuration, un certain nombre de points de fonctionnement ont été choisis, en l'occurrence en utilisant les 15 modes imposés selon la combinaison des cycles routiers normalisés de conduite en zone urbaine (cycle ECE) et extra-urbaine (EUDC) tels que définis par la directive européenne 2005/55. Le cycle ECE reflète les conditions de conduite dans une grande ville, avec une vitesse qui n'excède pas 50 km/h et une vitesse moyenne de 18,7km/h. Le cycle EUDC correspond à une vitesse moyenne de 62,6 km/h, avec une vitesse limite de 120 km/h. La combinaison des deux cycles conduit ainsi à sélectionner 15 points par configuration, soit donc un total de 60 points, regroupés selon 15 modes, les points correspondant à un même mode ayant été sur cette figure 1 encerclés. [0021] Ainsi, les points du mode P1 correspondent à un véhicule roulant à 15km/h, ceux du mode P2 à une vitesse de 32 km/h etc. Plus généralement, modes P1 à P6 et P9 à P12 correspondent au cycle urbain ECE et les modes P7, P8, P13, P14 et P15 correspondent au cycle extra-urbain, avec par exemple pour le mode P15, des points de fonctionnement correspondant à une accélération de 100 à 120 km/h et pour le mode P8, une vitesse stabilisée à 120km/h. [0022] Selon l'invention, au lieu d'optimiser au banc moteur les réglages sur les 60 points pour faire une calibration spécifique par application, on optimise les réglages sur un jeu réduit de points qui sont une combinaison des points les plus contraignants vis-à-vis des émissions polluantes. [0023] Ainsi, sur les points de faibles / moyennes charges et faibles / moyens régimes, on prend en considération l'application la plus légère qui sera la plus contraignante vis-à-vis des émissions de CO et de HC en raison de la plus grande 2906367 -6 inertie d'amorçage du catalyseur. L'application 2 qui définit le bas de l'enveloppe sur l'histogramme est alors la plus critique. [0024] Sur les points de moyennes / fortes charges et moyens / forts régimes, on prend en considération l'application la plus lourde et à la moins bonne pénétration dans l'air qui sera la plus contraignante vis-à-vis des émissions de NOx et de particules en raison des richesses supérieures et des températures de combustion plus élevées. C'est donc l'application 4 qui définit le haut de l'enveloppe des 60 points de l'histogramme qui est la plus critique. [0025] Ainsi, selon une première variante de l'invention, il est sélectionné un point par mode, en choisissant pour les modes extra-urbains , les points correspondant aux charges moteurs les plus élevées et pour les modes urbains , les points correspondant aux charges les plus faibles. [0026] Une autre possibilité est de considérer l'enveloppe générale de tous les points, et de sélectionner tous les points les plus périphériques. [0027] Les deux règles ci-dessus sont basées sur la considération des polluants couramment considérés, bien évidemment, d'autres règles de sélection peuvent être définies en cas de besoin, le point commun étant de considérer par exemple mode par mode, quel sera le point le plus problématique parmi l'ensemble des configurations véhicules envisagées. [0028] Sur la figure 2, on a ainsi colorié en noir 15 points sélectionnés. [0029] A noter que l'optimisation des paramètres moteur est effectuée de nos jours sur des bancs à rouleaux munis de moyens pour reproduire les effets de la résistance à l'avancement liée principalement à l'aérodynamisme, la masse, la gestion des rapports (boites de vitesse), et aux pneumatiques et de l'inertie (masse) du véhicule. Il est donc relativement faible de faire varier d'un point de mesure à l'autre. [0030] Les figures 3 et 4 illustrent les performances obtenues avec la méthode de calibration générique selon l'invention. La figure 3 montre les émissions de Nox et de particules mesurées pour les 4 configurations véhicule, avec un moteur mis au point de façon unique selon la calibration générique proposée par la présente 2906367 -7 invention. A noter que dans cet exemple, les émissions mesurées ne tiennent pas compte de la présence d'un filtre à particules dans la ligne d'échappement, la norme étant donc une norme auto-imposée sachant que les émissions effectives seront de toute façon beaucoup plus basses. Toutes les configurations véhicule testées ont des performances effectives meilleures que celles de la configuration 4 la plus critique (la légende à côté des points indiquant la configuration véhicule considérée). De même, si on considère les émissions de monoxyde de carbone, on constate qu'elles sont systématiquement meilleures avec les configurations autres que la configuration 2 [0031] Dans ce qui précède, il a été essentiellement fait référence aux cycles normalisés utilisés par les administrations européennes pour certifier des véhicules. Pour autant l'invention ne doit nullement être considérée comme limitée à de tels cycles et peut notamment être appliquée par référence au cycle dit à 1015 mode, utilisé notamment par l'administration japonaise qui alterne des séquences de durées imposées à vitesse moyenne (60 km/h), au ralenti et à plus grande vitesse, ou encore aux cycles utilisés par l'administration fédérale étatsuniennes, connu notamment sous la dénomination Urban Dynamoter Driving , qui est essentiellement basé sur un parcours de 12. 07 km (7.5 miles) fréquemment interrompu, avec une vitesse moyenne de 31,5 km/h et une vitesse maximale de 91,2 km/h) ou bien entendu d'autres cycles en vigueur plus ou moins approchants. Tous ces cycles ont en commun de ne pas considérer un moteur indépendamment du véhicule dans lequel il est placé. TECHNICAL FIELD [0001 The present invention relates to the modeling of a complex system such as a combustion engine of a motor vehicle from a database comprising a large number of parameters, corresponding to points of interest. operation performed for example on test means. STATE OF THE PRIOR ART [0002] Managing an engine essentially amounts to supplying the requested driving power, by converting a command setpoint into an operating point defined for example by a value of engine speed and an available clutch torque value (engine speed). -couple) or by a value of engine speed and a fuel injection value (speed-flow). The command set point is for example transmitted by the driver via the degree of depression of the accelerator pedal or the adjustment of the cruise control system. The provision of this power must be accomplished with fuel consumption and emissions of pollutants (including carbon dioxide, carbon monoxide, nitrogen monoxides, unburned hydrocarbons) as low as possible. These pollutant emissions depend on a large number of factors that can be classified essentially according to 4 categories related to the architecture of the engine itself, the engine control, the characteristics of the vehicle equipped with the engine, and auxiliary equipment dissipating energy. [0005] Among the factors related to the architecture of the engine include displacement, number of cylinders, shapes of the combustion chambers. The engine control will encompass all the instructions imposed more or less directly by the driver 2906367 -2 (including requests for acceleration or deceleration) and by the on-board central computer (BSI). These instructions will generate changes in parameters such as the amount of fresh air admitted into the cylinders, the temperature of the gases, the mass of fuel in the cylinder, the moment when the combustion occurs, the control of the exhaust valves and intake, recycling some of the exhaust, to name a few of the parameters managed on the current engines. The characteristics of the vehicle are the data that affect the drag, including vehicle mass, aerodynamics, tires, and transmission data (gearboxes). Finally, the last category to consider is related to the variation of the engine load, which all other things being equal, will result for example from the start-up of auxiliary equipment (alternator, air conditioning compressor, demisting systems, etc. .) or the fact that the vehicle is equipped with a trailer. Obviously, most of the factors listed above are fixed or at the vehicle design level or exclusively related to the driving conditions of the vehicle, so it is necessary to define for each situation all the instructions that lead to to the desired results, in particular to a respect of the standards applicable in particular as regards pollutant emissions and consumption of fuel while ensuring the first performance of the engine (speed, recovery, etc.). In practice, the determination of the optimal parameters is obtained from experimental plans implemented on engine benches which place the tested engine in conditions of resistance to the progress in the image of those present when the engine equips an engine. given vehicle. As indicated above, a very large number of adjustment parameters must be considered, such as, for example, air flow rates, boost pressures, injection times, feedthroughs, or pressure in the process. common injection rail - and this for each mode of operation of the engine, in other words for each pair of data engine speed - engine load. Obviously the number of operating modes is in theory infinite, and in practice the tests are performed only on the basis of a relatively small number of operating modes, typically about 15 and which, in the following 2906367 -3 of this memory will be defined as the reference operating points, reflecting current or extreme conditions. An engine mapping is defined which is in fact a database associating with each mode of operation a set of optimized parameters. Each set of parameters or inputs will correspond to a set of resulting data, or outputs characterizing pollutant emissions or fuel consumption. Optionally, to take into account external factors such as the ambient air temperature or the fact that the vehicle tows a trailer, it is necessary to provide different sets of maps. European legislation provides for a standardized measurement of pollutants based on a standardized driving cycle. According to this cycle, the vehicle is supposed to be idling for 4 minutes then in a succession of 12 modes, for 2 minutes each, low, medium or high speed and with load rates at 25%, 50%, 75% and 100%. Low, medium and high revs are defined from the maximum net power of the engine. These 13 reference modes are therefore advantageously used as operating points for the engine calibration and because of their very definition, will vary from one vehicle to another. Calibration phases are therefore absolutely critical to ensure that the vehicle can receive the approvals required for marketing and particularly long and expensive and there is a need for certain methods to minimize the number of tests ù and therefore accelerate the development time. [ooio] As recalled above, a calibration is not valid for a given engine but for a given vehicle equipped with a given engine. If a car model is marketed in a sedan version and a minivan version, with a choice between a manual gearbox or an automatic gearbox, or 4 typical configurations, 4 calibrations will be needed - and of course much more if the engine is intended for equip more than one model. According to the invention, a strong reduction of the calibration phases is obtained by a method consisting of: for determining configurations, all the Cs; characteristics specific to each configuration and the set of k points K; calculated according to a standard referring to the maximum net power and maximum engine load; • select from k * K; operating point a subset of k points Ki corresponding to the combination of characteristics C; the most stringent vis-à-vis polluting emissions; Calibrating the engine on the basis of this subset of operating points K ~. Under these conditions, the optimization is no longer performed for each configuration but on a virtual configuration whose characteristics change according to the speed and the engine load. The authors of the present invention started from the observation that even if the influence of many parameters could be evaluated precisely only on the basis of empirical tests, so for each type of output, it is possible to define a severity index related to the characteristics of the vehicle. Similarly, at each given operating point corresponds a greater or lesser risk of not meeting a given pollution criterion. Thus, emissions of carbon monoxide and unburned hydrocarbons occur essentially for operating points of low / medium loads and low / medium speeds, typically reflecting the conditions when starting a vehicle and are the larger the mass of the vehicle is, which delays the priming of the catalyst. Conversely, for the points of medium / high loads and medium / high speeds, the primary concern is to minimize emissions of nitrogen oxides which are even greater than the mass of the vehicle is large. . The virtual configuration according to the invention will therefore be chosen as having the mass of the lightest vehicle at low speed, and on the contrary the mass of the heavier vehicle at high speed. Further details and advantageous features of the invention emerge from the description given hereinafter with reference to the appended figures in which: FIG. 1 is a histogram of the points covered on a standardized cycle for 4 different applications of the same engine [0019] The histogram of FIG. 1 was built in the hypothesis of a layout of a new engine according to 4 distinct configurations (for example, saloon or minivan body, gearbox manual or automatic). For each configuration, a certain number of operating points were chosen, in this case using the 15 modes imposed according to the combination of the standardized road cycles of driving in urban area (ECE cycle) and extra-urban (EUDC). ) as defined by the European Directive 2005/55. The ECE cycle reflects the driving conditions in a large city, with a speed not exceeding 50 km / h and an average speed of 18.7km / h. The EUDC cycle corresponds to an average speed of 62.6 km / h, with a speed limit of 120 km / h. The combination of the two cycles thus leads to the selection of 15 points per configuration, ie a total of 60 points, grouped according to 15 modes, the points corresponding to the same mode having been in this FIG. 1 circled. Thus, the points of the P1 mode correspond to a vehicle traveling at 15km / h, those of P2 mode at a speed of 32 km / h etc.. More generally, modes P1 to P6 and P9 to P12 correspond to the urban cycle ECE and the modes P7, P8, P13, P14 and P15 correspond to the extra-urban cycle, with for example for the mode P15, operating points corresponding to one acceleration of 100 to 120 km / h and for the P8 mode, a speed stabilized at 120km / h. According to the invention, instead of optimizing the engine bench settings on 60 points to make a specific calibration by application, optimizes the settings on a reduced set of points that are a combination of the most restrictive points with respect to polluting emissions. Thus, on the points of low / medium loads and low / medium speeds, we take into consideration the lightest application that will be the most restrictive vis-à-vis the CO and HC emissions due to the greater catalyst boot inertia 2906367 -6. The application 2 which defines the bottom of the envelope on the histogram is then the most critical. On points of medium / high loads and medium / high speeds, we consider the heaviest application and the least good penetration into the air that will be the most restrictive vis-à-vis the emissions of NOx and particulates because of higher wealth and higher combustion temperatures. It is therefore the application 4 which defines the top of the envelope of the 60 points of the histogram which is the most critical. Thus, according to a first variant of the invention, one point is selected per mode, by choosing for the extra-urban modes, the points corresponding to the highest engine loads and for the urban modes, the points corresponding to the lowest loads. Another possibility is to consider the general envelope of all the points, and to select all the most peripheral points. The two rules above are based on the consideration of pollutants currently considered, of course, other selection rules can be defined in case of need, the common point being to consider for example mode by mode, what will be the most problematic point among all the vehicle configurations envisaged. In Figure 2, we have colored black 15 selected points. It should be noted that the optimization of the engine parameters is carried out today on roller banks provided with means for reproducing the effects of the resistance to advancement mainly related to aerodynamics, mass, the management of reports. (gearboxes), and the tires and the inertia (mass) of the vehicle. It is therefore relatively weak to vary from one measurement point to another. Figures 3 and 4 illustrate the performance obtained with the generic calibration method according to the invention. Figure 3 shows the NOx and particle emissions measured for the 4 vehicle configurations, with a motor uniquely developed according to the generic calibration proposed by the present invention. Note that in this example, the measured emissions do not take into account the presence of a particulate filter in the exhaust line, so the standard is a self-imposed standard knowing that the actual emissions will be much higher anyway. bass. All tested vehicle configurations have better effective performance than the most critical configuration 4 (the legend next to the points indicating the vehicle configuration considered). Likewise, when considering carbon monoxide emissions, it is found that they are systematically better with configurations other than the configuration. [0031] In the foregoing, reference has mainly been made to the standard cycles used by the administrations. to certify vehicles. However, the invention should in no way be considered as limited to such cycles and may in particular be applied by reference to the so-called 1015 mode cycle, used in particular by the Japanese administration which alternates sequences of durations imposed at medium speed (60 km / h), in slow motion and at higher speeds, or in cycles used by the United States federal administration, known in particular as Urban Dynamoter Driving, which is essentially based on a journey of 12.7 km (7.5 miles) frequently interrupted, with an average speed of 31.5 km / h and a maximum speed of 91.2 km / h) or of course other cycles in force more or less similar. All these cycles have in common not to consider an engine independently of the vehicle in which it is placed.