FR2904097A1 - Procede et installation de traitement d'air pour volumes confines temporairement, et volumes confines faisant application de ces procede et installation - Google Patents

Abstract

Procédé de traitement d'air pour volumes confinés temporairement caractérisé en ce que l'on introduit, dans une enveloppe de confinement étanche (1) délimitant une zone de travail de multiples flux ou filets d'air générés par une machine soufflante, au moyen d'au moins une et, de préférence, au moyen de plusieurs gaines ou manches (3) pourvues latéralemenfi de multiples perforations (4) et disposées de sorte à orienter les flux d'air introduits en direction de ladite zone de travail, et on effectue simultanément une extraction d'air, au moyen de bouches d'aspiration raccordées à un système d'aspiration (5) et disposées dans une zone située à l'opposé de la zone d'introduction d'air par rapport à ladite zone de travail.

Description

-1- Procédé et installation de traitement d'air pour volumes confinés

temporairement; et volumes confinés faisant application de ces procédé et installation. La présente invention concerne un procédé et une installation de traitement d'air pour volumes ou espaces confinés temporairement afin de permettre l'exécution de travaux générant des particules de nature diverse dans l'air du chantier confiné tels que travaux de peinture, de sablage, de ponçage, de soudure, etc., dans de bonnes conditions de salubrité respectant la réglementation sanitaire et répondant aux exigences de sécurité sur les chantiers provisoires. Elle vise les structures de confinement faisant application de ces procédé et installation. A l'heure actuelle, le traitement d'air des chantiers provisoires confinés se fait dans des conditions très approximatives lorsqu'il est réalisé. Les moyens fixes ou mobiles utilisés pour les travaux d'aéraulique dans la zone à traiter sont lourds, chers et encombrants, ce qui rend très difficile et inadaptée leur utilisation pour de tels chantiers. Les performances nécessaires telles que la vitesse et la diffusion de l'air dans le volume confiné, éventuellement autour d'un subjectile (objet à traiter dans le volume confiné), demandent une installation optimisée en termes de puissance et d'efficacité. En dehors des installations dédiées de type cabines de peinture homologuées, les installations de traitement d'air provisoires actuelles se contentent, pour ce type de travaux, d'apport d'air, mécanique ou naturel, et d'extraction d'air. Ces flux se limitent au fait d'assurer un taux de renouvellement d'air du volume confiné avec une filtration simple au niveau de l'extraction. La problématique rencontrée porte sur de nombreux points.

En effet, afin de satisfaire aux exigences réglementaires pour un local de travail, le taux de renouvellement d'air engendre des flux d'air importants dans le volume confiné. Les conséquences de ces débits d'air élevés dans le volume confiné sont nombreuses : les flux d'air sont mal maîtrisés et très aléatoires d'un point à l'autre du 30 volume à traiter. 2904097 -2- Pour réaliser les travaux de peinture par pulvérisation, par exemple, le traitement d'air vient dégrader les conditions d'application à cause des vitesses d'air trop élevées. Afin de palier ce problème qui peut dégrader la qualité de l'application, les utilisateurs ont tendance à diminuer, voir 5 couper le traitement d'air pour travailler, alors que c'est précisément pour ces travaux que le traitement d'air est nécessaire. Le volume confiné traité est, dans la plupart des cas, mal étanché, permettant aux flux d'air d'emprunter des voies non connues tant en sortie qu'en entrée d'air, induisant des flux d'air inadaptés dans ledit 10 volume. La tenue mécanique du volume confiné doit être suffisante pour compenser les dépressions et surpressions importantes lors de mise en marche/arrêt du traitement d'air ainsi que tout au long du fonctionnement.

15 Même pour des volumes confinés importants, la diffusion est souvent réalisée par un nombre limité de bouches d'entrée, permettant à l'air introduit de se diffuser en empruntant des passages inadaptés. Sont alors créées des zones peut ventilées, dites "mortes", et des zones sur-ventilées.

20 Les zones "mortes" induisent un "brouillard" ambiant de particules émises, et donc de mauvaises conditions de travail (mauvaise visibilité et sur-exposition potentielle) pour les opérateurs des travaux, voire une dangerosité liée aux concentrations et à l'explosivité de l'ambiance. Au niveau des filtres d'extraction d'air du volume confiné, les particules 25 lourdes extraites (peinture ou autres) provoquent le colmatage voire une dégradation très rapide des filtres. En effet, les vitesses d'air y sont élevées et les particules lourdes ne sont pas préalablement piégées. La maintenance du système de traitement d'air est difficile, et le coût de fonctionnement n'est pas optimisé (filtres colmatés, efficacité limitée 30 malgré l'utilisation de fortes puissances de ventilation). 2904097 -3- Par ailleurs, l'utilisation de puissances de ventilation moins élevées reste inadaptée car alors : le taux de renouvellement d'air du volume confiné ne répond pas à la réglementation, 5 les vitesses d'air dans le volume confiné sont trop faibles et ne permettent pas d'évacuer efficacement les polluants émis vers un système de filtration, ces vitesses faibles n'améliorent pas les conditions de travail des opérateurs.

10 De faibles puissances s'apparentent à du traitement d'ambiance en dehors de tous travaux générant des particules et des polluants dans l'air.. Pour résumer, les fortes puissances de ventilation mal gérées, aussi bien que de faibles puissances, ne répondent ni aux critères techniques réglementaires, ni aux critères économiques.

15 En conclusion, il n'est pas possible de répondre aux besoins des prescripteurs réglementaires et des intervenants : obtenir un flux d'air homogène, régulier, de direction stable, et de vitesse faible le long des parois ou du subjectile éventuel, par l'application des installations et techniques actuellement préconisées pour la réalisation du traitement d'air de volumes confinés.

20 La présente invention a donc notamment pour objet de remédier aux insuffisances de ces installations et techniques en proposant un procédé et une installation de traitement d'air temporaire d'un chantier/volume confiné qui répondent aux exigences réglementaires et de sécurité, de tenue mécanique, d'efficacité et de coût dans le cadre de travaux de type peinture, sablage, 25 ponçage, soudure, et plus généralement, de tous travaux générant des particules polluantes réparties dans le volume confiné et devant être extraites du milieu confiné et évacuées. Selon l'invention, cet objectif est atteint grâce à un procédé et à une installation suivant lesquels on introduit, dans une enveloppe de confinement 2904097 -4- étanche délimitant une zone de travail, de multiples flux ou filets d'air générés par une machine soufflante, au moyen d'une ou, de préférence, de plusieurs gaines ou manches pourvues de multiples perforations et disposées de sorte à orienter les flux d'air introduits en direction dudit espace de travail, et on effectue 5 simultanément une extraction d'air, au moyen de bouches d'aspiration raccordées à un système d'aspiration et disposées, dans une zone située à l'opposé de la zone d'introduction d'air, par rapport à ladite zone de travail. Selon un mode de mise en oeuvre préféré, les gaines ou manches de diffusion d'air sont placées sous la paroi de couverture ou plafond de l'enveloppe 10 de confinement, tandis que les bouches d'aspiration des dispositifs d'extraction d'air sont placées en partie basse de ladite enveloppe, de préférence sur des parois latérales de ladite enveloppe. Selon un autre mode de mise en oeuvre avantageux, les gaines de diffusion d'air sont placées tout au long d'au moins l'une des parois latérales de ls l'enveloppe de confinement, tandis que les bouches d'aspiration des dispositifs d'extraction d'air sont connectées sur la paroi opposée de ladite enveloppe. Suivant un mode d'exécution avantageux, les systèmes d'extraction comportent une bouche d'aspiration destinée à être mise en communication avec une ouverture de forme et dimensions correspondantes ménagées dans 20 l'enveloppe de confinement, une chambre de détente, un filtre et un aspirateur séparé de ladite chambre de détente par ledit filtre. Selon un mode de mise en oeuvre préféré, on procède à un ralentissement et à une épuration du flux d'air pollué à sa sortie du volume confiné et avant son entrée dans le dispositif d'aspiration.

25 Le procédé et l'installation selon l'invention permettent de répondre aux besoins et exigences des prescriptions réglementaires et des intervenants sur chantiers temporaires, notamment : obtenir un flux d'air homogène, régulier, de direction stable, et de vitesse faible dans le volume de l'enveloppe de confinement ou le long du subjectile éventuel. 2904097 -5-L'invention concerne également la combinaison d'une enveloppe de confinement étanche de chantier et des dispositifs de diffusion et d'extraction d'air décrits ci-dessus, ainsi que le positionnement fonctionnel de ces éléments grâce auquel il est possible de réaliser un traitement d'air efficace répondant aux 5 problématiques précédemment exposées : possibilité de traitement de l'air dans de grands volumes confinés avec des débits d'entrée/sortie importants, des vitesses de déplacement d'air faibles et homogènes, et aussi possibilité de contrôle de la température ou de l'hygrométrie de l'air renfermé dans lesdits volumes.

10 Les buts, caractéristiques et avantages ci-dessus, et d'autres encore, ressortiront mieux de la description qui suit et des dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une vue en perspective, à caractère schématique et avec arrachement partiel, d'un exemple de conformation d'une enveloppe ou structure 15 couverte de confinement, pourvue d'une installation de traitement d'air selon l'invention. La figure 2A est une vue en coupe transversale et à caractère schématique de cette enveloppe ou structure couverte de confinement, les flèches représentant le cheminement vertical descendant de l'air à l'intérieur de cette 20 enveloppe; selon un mode d'exécution préféré. La figure 2B est une vue en coupe transversale et à caractère schématique, d'une enveloppe ou structure de confinement, les flèches représentant le cheminement horizontal de l'air, selon un autre mode de mise en oeuvre avantageux.

25 Les figures 3A et 3B sont des vues en plan, avec une section partielle sous cette enveloppe couvrante de confinement montrant la présentation schématique des soufflantes d'air et des aspirateurs, selon deux modes de mise en oeuvre préférés. 2904097 -6- La figure 4 est une vue partielle, en perspective, illustrant le cheminement descendant de l'air à partir d'un dispositif de diffusion jusqu'à la sortie d'un système d'extraction. On se réfère auxdits dessins pour décrire un exemple intéressant, bien que 5 nullement limitatif, de réalisation de l'installation et de mise en oeuvre du procédé de l'invention. Cette installation est destinée à être mise en oeuvre dans une enveloppe ou structure couverte de confinement étanche 1 dont les dimensions peuvent varier en fonction des chantiers.

10 De manière avantageuse, cette enveloppe ou structure de confinement peut être exécutée selon le procédé décrit dans la demande internationale de brevet PCT/FR2006/000509. Suivant ce procédé, on applique une enveloppe souple réalisée dans un matériau ayant la faculté de se rétracter de façon généralement homogène (par exemple constitué par une ou plusieurs couches 15 de film plastique thermo-rétractable), autour d'une ossature-support constituée d'un assemblage d'éléments d'ossature, et on soumet cette enveloppe aux effets d'un phénomène physique approprié entraînant sa rétraction, de sorte qu'après contraction, ladite enveloppe enserre fermement lesdits éléments d'ossature, en réalisant de la sorte, la rigidification de la structure de confinement obtenue.

20 La tenue mécanique d'un tel confinement et de ses éléments constitutifs permet en effet une mise en dépression/surpression suffisante. En outre, ce confinement est hermétique (étanchéité élevée) de sorte qu'il permet de maîtriser les passages d'air et d'optimiser la puissance nécessaire. Cette enveloppe délimite une zone de travail B généralement constituée 25 par la partie centrale de l'espace confiné, à proximité du subjectile. Selon la présente invention, on introduit, dans l'enveloppe ou structure de confinement étanche 1 de multiples flux ou filets d'air générés par une machine soufflante 2 (connue en soi), au moyen d'une ou, de préférence, de plusieurs gaines ou manches 3 pourvues de nombreuses perforations 4 réparties sur la totalité ou sur la plus grande partie de la longueur desdites gaines ou manches. 2904097 -7 Celles-ci sont installées dans une zone A proche de l'entrée d'air dans l'enveloppe et leur surface munie des perforations 4 est disposée de sorte à orienter les flux ou filets d'air sortant desdites perforations en direction de l'espace de travail B.

5 Les gaines ou manches de diffusion d'air peuvent être constituées en tout matériau convenable rigide, semi-rigide ou souple. Elles peuvent être constituées par des gaines diffuseuses que l'on trouve dans le commerce, ou réalisées dans un matériau identique à celui dans lequel est faite l'enveloppe de confinement. Ces gaines peuvent, par exemple, présenter un diamètre de l'ordre de 10 200 mm à 1000 mm, comporter des perforations d'un diamètre de l'ordre de 15 mm à 100 mm, espacées de 100 mm à 700 mm, et réparties en plusieurs rangées, par exemple sur 10 à 60 rangées, sur une portion cylindrique correspondant à un angle de quelques degrés à 360 . L'extrémité aval 3a des gaines est fermée de sorte que l'air entrant dans 15 ces dernières ressort uniquement par les perforations 4. A titre indicatif seulement, les gaines d'injection d'air neuf permettant de diffuser 14000 m3/heure sur une longueur de 15000 mm, avec une vitesse approximative de 3m/s en sortie, sur toute sa longueur. Compte tenu des applications pratiques les plus courantes, il est prévu 20 d'installer les gaines diffuseuses 3 en partie haute de l'enveloppe de confinement 1, de préférence sous le plafond ou paroi de couverture 1 a de l'enveloppe de confinement 1, ou sur une paroi latérale 1 b de ladite enveloppe, au moyen de tout système d'attache ou de fixation approprié, y compris au moyen de rubans ou bandes auto-agripantes ou par collage, suivant la nature des matériaux. Dans 25 ce cas, les gaines munies de trous sont positionnées parallèlement, par exemple avec un écartement de l'ordre de 200 cm, de préférence dans le sens longitudinal de la structure couverte de confinement 1 lorsque celle-ci occupe une surface rectangulaire, et leur zone perforée 3b est orientée en direction du bas, ou de la paroi 1 b opposée, de sorte que les flux ou filets d'air F produits ont 30 un écoulement descendant et vertical ou sensiblement vertical, ou bien horizontal. 2904097 -8- Cependant, les gaines de diffusion d'air 3 peuvent aussi être fixées à la partie supérieure de deux parois opposées 1 b de l'enveloppe de confinement, ou à d'autres emplacements. Notamment, lesdites gaines diffuseuses peuvent être disposées de sorte à produire des flux ou filets d'air inclinés, voire horizontaux, 5 suivant les applications. Selon le procédé de l'invention, on procède, simultanément à l'introduction d'air neuf et à une extraction d'air, au moyen de bouches d'aspiration raccordées à un système d'aspiration, dans une zone C située à l'opposé de la zone d'introduction d'air A.

10 Généralement, la zone de travail B occupe la plus grande partie de l'espace confiné. Toutefois, en fonction des besoins, cette zone, ainsi que, par conséquent, les zones A et C peuvent être réduites. Par exemple, pour l'assainissement de grands volumes confinés, le traitement par zones permet d'alléger le matériel pour les grands volumes confinés. Pour cela, des ouvertures 15 d'entrée d'air et des ouvertures de sortie d'air sont prévues dans la structure de confinement 1 en nombre suffisant pour permettre le raccordement des dispositifs permettant de traiter la totalité du volume confiné. Lorsqu'on désire réaliser un traitement par zones, les ouvertures se trouvant dans la ou les zones non concernées par le traitement, resteront fermées hermétiquement. Si l'on 20 souhaite procéder au traitement d'une autre zone, les dispositifs d'insufflation et d'extraction d'air seront déplacés et connectés sur les ouvertures précédemment fermées qui seront alors ouvertes, tandis que les ouvertures précédemment ouvertes seront fermées. L'installation et le procédé selon l'invention permettent ainsi de travailler par 25 zones indépendantes mais non séparées physiquement, les entrées et sorties d'air étant maîtrisées (pas de fuites). En effet, l'air introduit de façon homogène est aspiré par les points d'extraction actifs et ainsi l'air balaie la zone activée. Des conditions optimales de travail sont ainsi créées localement sans utiliser la puissance nécessaire au traitement de l'ensemble du volume, permettant en 30 parallèle une optimisation énergétique et économique. 2904097 -9- Le positionnement des dispositifs de diffusion d'air à la partie supérieure et des dispositifs d'extractions en partie inférieure des volumes confinés, selon un mode d'exécution préféré, permet de diriger les flux d'air du haut vers le bas dans tout le volume du chantier confiné.

5 Dans ce cas, les dispositifs d'extraction d'air sont avantageusement répartis tout au long de la partie basse du volume confiné, de préférence sur tout le périmètre de la zone C (figure 3A). Selon un autre mode d'exécution avantageux, le positionnement des dispositifs de diffusion d'air 3 sur l'une des parois latérales 1 b' de l'enveloppe ou ]o structure de confinement 1 et des dispositifs d'extraction 5 connectés sur la paroi opposées 1 b" de ladite enveloppe, permet de diriger des flux d'air horizontaux dans tout le volume du chantier confiné. Selon ce deuxième mode d'exécution, les dispositifs d'extraction d'air 5 sont répartis sur la paroi opposée au dispositif de diffusion d'air (figure 3B).

15 Les dispositifs d'extraction d'air désignés dans leur ensemble par la référence 5 comprennent : - une enveloppe 6 comportant une bouche d'aspiration 7 et une chambre de détente 8 disposée entre ladite bouche d'aspiration et un filtre 9 placé entre ladite chambre de détente et l'ouverture de sortie 10 de 20 ladite enveloppe 6 ; un extracteur d'air 11 constitué par un dispositif d'aspiration connu en soi et raccordé à l'ouverture de sortie 10. L'enveloppe 6 peut être réalisée en tout matériau convenable, y compris dans un matériau souple identique à celui dans lequel sont exécutées 25 l'enveloppe de confinement 1 et/ou les gaines de diffusion d'air 3, et fixée sur une ossature rigide légère 6a. Le fait de réaliser l'enveloppe de confinement 1, les gaines ou manches de diffusion d'air 3 et l'enveloppe 6 de la chambre de détente 8 dans un matériau de même nature, un film thermoplastique de préférence, permet d'alléger 2904097 -10-significativement le système de traitement d'air et de le rendre facilement adaptable à tous les imprévus du chantier. L'enveloppe 6 comporte une face munie de la bouche d'aspiration 7 et par l'intermédiaire de laquelle elle est solidarisée à l'enveloppe 1 de la structure de 5 confinement, de façon définitive ou provisoire, par tout moyen ou procédé approprié, par exemple au moyen de rubans autoagrippants, dispositifs de liaison à glissière, adhésifs, etc., dans une position telle que la bouche d'aspiration 7 communique avec une ouverture de forme correspondante ménagée dans ladite enveloppe 1.

10 La chambre de détente 8 renferme des dispositifs ralentisseurs par exemple constitués par des parois inclinées de manière inverse 12, celles-ci formant des obstacles forçant d'air pollué extrait de l'espace confiné, à effectuer des changements de direction durant son cheminement jusqu'au filtre 9. Lors de ce ralentissement, l'air pollué se décharge de ses particules lourdes qui heurtent 15 les parois 12 et tombent, par gravité, dans le fond de la chambre de détente 8. Le positionnement des parois 12 formant obstacles à la libre circulation des particules polluantes lourdes ou de grosse dimension, dépend de l'orientation des faces de l'enveloppe 6 connectée à l'enveloppe de confinement 1 et à l'extracteur 11, respectivement.

20 Le filtre 9 est installé sur la face de la chambre de détente 8 connectée à l'extracteur d'air 11. Les dispositifs d'extraction et de détente d'air et leurs éléments sont étudiés pour aspirer un volume important à une vitesse relativement faible. A titre d'exemple non limitatif, les dispositifs de détente d'air assurent un débit 25 d'aspiration de 18000 m3/heure avec une vitesse à proximité de la face connectée au volume confiné, de l'ordre de 6 m/s, la vitesse d'air à l'intérieur dudit volume étant de l'ordre de 0. 3 à 0.5 m/s. Selon un mode de mise en oeuvre avantageux, on assure le réglage et la stabilité de la température et/ou de l'hydrométrie à l'intérieur du volume confiné 2904097 -11- en introduisant, dans ledit volume, par l'intermédiaire des gaines ou manches diffuseuses 3, de l'air chauffé, de l'air sec ou de l'air extérieur ambiant. La stabilité de la température et/ou de l'hygrométrie obtenue par la mise en oeuvre d'appareils connue en soi est par exemple réalisée par un asservissement 5 de ces derniers par un thermostat et/ou un hygromètre placé à l'intérieur du volume confiné. Par exemple, l'introduction d'air chaud par les dispositifs de diffusion 3, permet de chauffer le volume d'air confiné. Io

Claims (17)

REVENDICATIONS

1. Procédé de traitement d'air pour volumes confinés temporairement caractérisé en ce que l'on introduit, dans une enveloppe de confinement étanche (1) délimitant une zone de travail (B) de multiples flux ou filets d'air (F) générés par une machine soufflante (2), au moyen d'au moins une et, de préférence, au moyen de plusieurs gaines ou manches (3) pourvues latéralement de multiples perforations (4) et disposées de sorte à orienter les flux d'air introduits en direction de ladite zone de travail, et on effectue simultanément une extraction d'air, au moyen de bouches d'aspiration (7) raccordées à un système d'aspiration (11) et disposées dans une zone (C) située à l'opposé de la zone d'introduction d'air (A) par rapport à ladite zone de travail (B).

2. Installation de traitement d'air pour volumes confinés temporairement, caractérisée en ce qu'elle comprend : d'une part, au moins une et, de préférence, plusieurs gaines ou manches (3) pourvues latéralement de multiples perforations (4), destinées à être installées dans une structure de confinement (1), ces gaines comportant une extrémité fermées et une extrémité ouverte permettant leur raccordement à une soufflante d'air (2), et, d'autre part, des dispositifs d'extraction d'air (5) comportant une bouche d'aspiration (7) permettant leur raccordement à une ouverture de sortie d'air ménagée dans la paroi (1 b) de la structure de confinement (1) et une ouverture de sortie (10) permettant son raccordement à un dispositif d'aspiration (11).

3. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que l'on place les gaines ou manches perforées (3) de diffusion d'air en partie haute de l'enveloppe de confinement (1), de préférence sous la paroi de couverture ou plafond de l'enveloppe de confinement, tandis que les bouches d'aspiration (7) des 2904097 -13- dispositifs d'extraction d'air (5) sont placées en partie basse de ladite enveloppe, de préférence sur des parois latérales (lb) de ladite enveloppe.

4. Procédé suivant l'une des revendications 1 ou 3, caractérisé en ce que l'on procède à un ralentissement et à une épuration du flux d'air pollué à sa sortie 5 du volume confiné et avant son entrée dans le dispositif d'aspiration (11).

5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1, 3 ou 4, caractérisé en ce que l'on assure le réglage et la stabilité de la température et/ou de l'hygrométrie à l'intérieur du volume confiné (1) en introduisant, dans ledit volume, par l'intermédiaire des gaines ou manches diffusseuses (3), de l'air 10 chauffé, de l'air sec ou de l'air extérieur ambiant.

6. Installation selon la revendication 2, caractérisée en ce que les manches ou gaines diffuseuses (3) sont munies de perforations (4) sur toute leur longueur, ou approximativement sur toute leur longueur, et sur une portion de leur surface cylindrique correspondant à un angle de l'ordre de quelques 15 degrés à 360 .

7. Installation suivant l'une des revendications 2 ou 6, caractérisée en ce que les dispositifs d'extraction d'air comprennent : une enveloppe (6) comportant une bouche d'aspiration (7) et une chambre de détente (8) disposée entre ladite bouche d'aspiration et un 20 filtre (9) placé entre ladite chambre de détente et l'ouverture de sortie (10) de ladite enveloppe (6) ; et, un extracteur d'air (11) constitué par un dispositif d'aspiration connu en soi et raccordé à l'ouverture de sortie (10).

8. Installation selon la revendication 7, caractérisée en ce que la chambre de 25 ralentissement (8) renferme des dispositifs ralentisseurs, par exemple constitués par des parois (12) inclinées de manière inverse, de sorte à constituer des obstacles forçant l'air pollué extrait du volume confiné (1), à effectuer des changements de direction durant son cheminement jusqu'au filtre (9). 2904097 - 14 -

9. Structure de confinement pour volumes confinés temporairement, constituée d'une enveloppe souple fixée sur une ossature-support, caractérisée en ce qu'elle est équipée d'une installation de traitement d'air suivant la revendication 2. 5

10. Structure de confinement selon la revendication 9, caractérisée en ce que les gaines de diffusion (3) sont installées à l'intérieur et en partie haute de l'enveloppe de confinement (1), tandis que les dispositifs d'extraction d'air (5) sont placés à l'extérieur et en partie basse de ladite enveloppe.

11. Structure de confinement selon la revendication 9, caractérisée en ce que les 10 gaines de diffusion (3) sont installées à l'intérieur et réparties sur l'une des parois latérales (1b') de l'enveloppe de confinement (1), tandis que les dispositifs d'extraction d'air (5) sont connectés sur la paroi opposée (1 b") de ladite enveloppe.

12. Structure de confinement selon la revendication 10, caractérisée en ce que 15 les gaines de diffusion d'air (3) sont installées sous la paroi de couverture ou plafond (la) de l'enveloppe de confinement (1), tandis que les dispositifs d'extraction d'air (5) sont placés contre les parois latérales (lb) de ladite enveloppe.

13. Structure de confinement suivant l'une quelconque des revendications 10 à 20 12, caractérisée en ce que les gaines de diffusion d'air (3) sont munies de moyens de fixation amovible.

14. Structure de confinement selon l'une quelconque des revendications 10 à 13, caractérisée en ce que les gaines de diffusion d'air (3) sont réalisées selon la revendication 6, leur portion de surface latérale perforée étant orientée en 25 direction de la zone de travail (B) de l'espace confiné.

15. Structure de confinement suivant l'une quelconque des revendications 9 à 14, dont les dispositifs extracteurs d'air (5) comprennent une chambre de détente (8) constituée à l'intérieur d'une enveloppe (6), caractérisée en ce que cette enveloppe (6), l'enveloppe (1) de la structure de confinement et les gaines ou 2904097 -15- manches diffuseuses (3) sont exécutées dans un matériau identique, de préférence constitué par un film thermoplastique.

16. Structure de confinement selon l'une quelconque des revendications 9 à 15, caractérisée en ce que les dispositifs extracteurs d'air (5) comprennent une 5 chambre de ralentissement (8) réalisée selon la revendication 8.

17. Structure de confinement selon l'une quelconque des revendications 9 à 16, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens permettant d'assurer la stabilité de la température et/ou de l'hygrométrie, en introduisant de l'air chaud, ou de l'air sec, ou de l'air extérieur ambiant à l'intérieur de ladite 10 structure de confinement, au moyen des gaines de diffusion d'air, cette introduction régulatrice d'air étant par exemple commandé par un thermostat et/ou un hygromètre disposé à l'intérieur du volume confiné. 15