FR2901950A1 - Procede de controle de visualisation de chaines de television notamment pour le renforcement du controle parental, et decodeur de chaines de television - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un procédé de contrôle de visualisation chaînes de télévision. Elle concerne également un décodeur de chaînes de télévision mettant en oeuvre un tel procédé.Le décodeur comporte en mémoire une table (50) comprenant la liste des chaînes reçues, une catégorie étant affectée à chaque chaîne en fonction de caractéristiques liées au contenu de ses programmes :- une première catégorie (51) regroupant les chaînes ne diffusant pas de programmes d'un niveau donné d'accessibilité au public ;- les autres catégories (52, 53) regroupant les chaînes diffusant des programmes du niveau d'accessibilité donné ;Le décodeur autorise, lors de la sélection d'une chaîne de la première catégorie (51), la visualisation du programme avant d'effectuer un contrôle de visualisation, un contrôle de visualisation étant effectué préalablement lors de la sélection des chaînes des autres catégories (52, 53).L'invention s'applique notamment pour renforcer le contrôle parental sur les programmes de télévision les plus critiques.

Description

PROCEDE DE CONTROLE DE VISUALISATION DE CHAINES DE TELEVISION NOTAMMENT

POUR LE RENFORCEMENT DU CONTROLE PARENTAL, ET DECODEUR DE CHAINES DE TELEVISION La présente invention concerne un procédé de contrôle de visualisation de chaînes de télévision. Elle concerne également un décodeur de chaînes de télévision mettant en oeuvre un tel procédé. L'invention s'applique notamment pour renforcer le contrôle parental sur les programmes de télévision les plus critiques.

Les autorités de régulation des programmes de télévision, par exemple, le CSA en France, imposent aux opérateurs un renforcement du contrôle parental visant à empêcher la visualisation des programmes les plus critiques sans saisie préalable d'un code parental. Dans la plupart des pays, ce contrôle parental est réalisé par l'analyse d'informations numériques transmises par les opérateurs parallèlement aux programmes proprement dits. Ces informations numériques, qui indiquent le niveau de criticité des programmes, sont généralement transmises avec d'autres données numériques indiquant notamment le titre du programme et le résumé par exemple. Toutes ces informations sont regroupées dans un ensemble d'informations numériques appelé EIT selon l'expression anglo-saxonne Event Information Table .

En règle générale, le contrôle parental est donc réalisé par l'analyse des informations EIT. Le contrôle parental, basé sur cette analyse des EIT présent plusieurs inconvénients. Un premier inconvénient réside dans une mauvaise synchronisation des informations EIT et de la diffusion des contenus critiques. Cette mauvaise synchronisation peut permettre à une personne non autorisée de voir tout ou partie de ces contenus. Un autre inconvénient provient du temps de cycle standard des EIT, ce temps standard étant généralement égal à deux secondes. En cas de zapping, le contrôle parental exige l'attente de l'information EIT avant d'afficher l'image vidéo. Il en résulte un temps d'attente qui peut atteindre deux secondes, ce qui est jugé trop long par beaucoup d'utilisateurs.

Un but de l'invention est notamment de pallier les inconvénients précités. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de contrôle de visualisation de chaînes de télévision dans un décodeur, le procédé comportant une étape d'établissement d'une table à l'intérieur du décodeur comprenant la liste des chaînes reçues, une catégorie étant affectée à chaque chaîne en fonction de caractéristiques liées au contenu de ses programmes : une première catégorie regroupant les chaînes ne diffusant pas de programmes d'un niveau donné d'accessibilité au public ; - les autres catégories regroupant les chaînes diffusant des 10 programmes du niveau d'accessibilité donné ; Le décodeur autorise lors de la sélection d'une chaîne de la première catégorie la visualisation du programme avant d'effectuer un contrôle de visualisation. Un contrôle de visualisation est effectué préalablement lors de la sélection des chaînes des autres catégories. L'autorisation de visualisation 15 est fonction d'une information EIT indiquant le niveau d'accessibilité du programme en cours, un niveau non autorisé requérant un signal de commande spécifique. Avantageusement, pour les autres catégories le contrôle de visualisation est effectué préalablement à l'autorisation de visualisation dans une plage 20 horaire donnée, l'autorisation de visualisation étant effectuée avant le contrôle de visualisation en dehors de cette plage donnée. Les autres catégories peuvent être avantageusement subdivisées en deux catégories : une deuxième catégorie regroupant les chaînes diffusant une 25 information EIT de niveau d'accessibilité donné de façon synchrone à la diffusion des programmes dont le contenu correspond à ce niveau ; - une troisième catégorie regroupant les chaînes diffusant une information EIT de niveau d'accessibilité donné de façon non synchrone à la diffusion des programmes dont le contenu correspond 30 à ce niveau ; lors de la sélection d'une chaîne de la troisième catégorie dans la plage horaire, le signal de commande spécifique étant requis pour autoriser la visualisation du programme en cours, quel que soit le niveau d'accessibilité de ce programme.

Le signal de commande spécifique autorisant la visualisation peut être un code transmis au décodeur par un abonné, par exemple, le code parental. Pour renforcer le contrôle parental, le niveau donné d'accessibilité au public est, par exemple, le niveau le plus élevé, critique, correspondant à un public le plus restreint.

L'invention a également pour objet un décodeur de chaînes de télévision, le dit décodeur recevant un flux vidéo véhiculant les programmes diffusés par les chaînes et des données numériques associées et comportant en mémoire la table précitée comprenant la liste des chaînes reçues, une catégorie étant affectée à chaque chaîne en fonction de caractéristiques liées au contenu de ses programmes. Pour chaque chaîne, la table comporte par exemple au moins : - un champ mémorisant l'identifiant de la chaîne ; - un champ mémorisant la catégorie à laquelle appartient la chaîne ; pour les chaînes des deuxième et troisième catégories, un champ mémorisant une information binaire informant si l'information EIT de niveau d'accessibilité donné est synchrone de la diffusion des programmes.

La table peut aussi comporter, pour chaque chaîne des deuxième et troisième catégories, un champ indiquant la plage horaire de diffusion des programmes du niveau d'accessibilité donné.

L'invention a pour principaux avantages qu'elle permet un renforcement 25 efficace du contrôle parental sur les programmes critiques, qu'elle est économique et qu'elle est simple à mettre en oeuvre.

D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit, faite en regard de dessins annexés qui représentent : 30 - la figure 1, une illustration du contexte de l'invention ; - la figure 2, une présentation d'une table présentant les différents niveaux d'accessibilité au public en fonction du contenu des programmes de télévision ; - la figure 3, une présentation par rapport au temps d'informations numériques caractérisant le niveau d'accessibilité des programmes diffusés ; la figure 4, une illustration d'un défaut de synchronisme entre la transmission d'une information caractérisant le contenu d'un programme et la diffusion de ce programme ; la figure 5, une présentation d'une table listant les chaînes, utilisée pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention ; la figure 6, une présentation détaillée de la table précédente ; la figure 7, une illustration d'un premier mode de contrôle par le procédé selon l'invention ; la figure 8, une illustration d'un deuxième mode de contrôle par le procédé selon l'invention - les figures 9a et 9b, une illustration d'un troisième mode de contrôle par le procédé selon l'invention ; la figure 10, une présentation des composants d'un décodeur de sélection de chaînes pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention.

La figure 1 illustre le contexte de l'invention. Un décodeur 1 reçoit par un canal quelconque 2 des signaux audio-vidéo véhiculant des programmes TV ainsi que des données numériques. Ce décodeur reçoit les chaînes puis fournit les programmes sélectionnés par un utilisateur à un téléviseur associé 3. Le décodeur 1 est généralement appelé décodeur ou encore STB selon l'expression anglo-saxonne Set Top Box . Une liaison 4 est établie entre ce décodeur 1 et un dispositif de commande à distance 5 ou télécommande. La télécommande 5 permet de sélectionner les programmes. Elle permet aussi de saisir des informations interactives à destination du décodeur 1. En particulier, elle permet de saisir un code confidentiel destiné au contrôle parental. La valeur du code peut être configurée lors de l'installation du décodeur. Par la suite, en fonction d'une programmation établie dans le décodeur, la saisie du code de contrôle parental peut être exigée par le décodeur avant d'accéder à certains programmes. A cet effet, les données numériques fournies par les opérateurs et empruntant les mêmes canaux que les signaux vidéo comportent des informations caractérisant le niveau de criticité des programmes. Pour un programme donné, ce niveau indique la catégorie de public qui peut accéder au programme. Cette catégorie est codée par l'information EIT évoquée précédemment. Cette information est fournie avec d'autres informations relatives au programme telles que le titre ou le résumé par exemple. Lorsque le décodeur détecte via cette information EIT un programme nécessitant la saisie du code de contrôle parental, il suspend l'affichage du programme sur le téléviseur et affiche sur l'écran du téléviseur les composantes du code à saisir sur la télécommande. Lorsque le bon code est saisi, l'affichage du programme est libéré. Les catégories pour lesquelles la saisie du contrôle parental est exigée peuvent être programmées à l'installation du décodeur ou à n'importe quel moment. En général, pour les programmes les plus critiques, il est exigé la saisie du contrôle parental dans tous les cas, c'est-à-dire que l'utilisateur n'a pas la liberté de supprimer le contrôle parental.

La figure 2 illustre par une table 1 différents niveaux de contrôle possibles pour un programme de télévision ou programme TV. A chacun de ces niveaux est associé une information EIT, cette information comporte un code correspondant au niveau de sécurité. Dans l'exemple de la figure 10, il y a cinq niveaux de sécurité. Un premier niveau correspond à des programmes répertoriés dans une première catégorie 1, ces programmes étant accessibles pour tout public. Une deuxième catégorie 2 correspond à des programmes accessibles aux personnes âgées de plus de 10 ans, une troisième catégorie 3 correspond à des programmes accessibles aux personnes âgées de plus de 12 ans, une troisième catégorie 3 correspond à des programmes accessibles aux personnes âgées de plus de 14 ans et une quatrième catégorie 4 correspond à des programmes accessibles aux personnes âgées de plus de 16 ans. Enfin, une cinquième catégorie 5 correspond à des programmes accessibles aux personnes âgées de plus de 18 ans. Cette catégorie de programme est notamment critique. A chacune de ces catégories correspond un code spécifique 26, 27, 28, 29, 30 contenu dans l'information EIT.

La figure 3 illustre en regard du temps t les informations EIT 31 transmises 35 cycliquement ainsi que la valeur 32 de ces informations. Les EIT sont, par exemple, transmises selon une période T égale à deux secondes. Dans l'exemple de la figure 3, les EIT comportent un code 26 correspondant à un programme appartenant à la première catégorie. A un instant to, la valeur véhiculée par les EIT change et passe par exemple à un code 28 correspondant à un programme appartenant à la troisième catégorie. Ces informations EIT sont transmises avec les signaux vidéo des programmes TV. La figure 3 montre que la période T entre deux informations EIT consécutives peut dégrader les performances de zapping, c'est-à-dire de vitesse de changement de chaîne, en particulier lorsque le contrôle parental est programmé dans le décodeur. En effet, à chaque zapping, donc à chaque changement de chaîne, le décodeur doit, avant d'afficher le programme de la chaîne, vérifier que l'accès est libre. Ainsi, si le contrôle parental a été programmé pour deux catégories supérieures, le décodeur devra vérifier avant d'autoriser le passage du programme sur le téléviseur que ce programme n'appartient pas à une catégorie qui exige la saisie du code de contrôle parental. A cet effet, le décodeur 1 doit au préalable détecter l'information EIT. L'attente d'une nouvelle occurrence d'information EIT peut durer au maximum le temps de la période T, soit deux secondes par exemple. Ainsi, en cas de zapping de la part de l'utilisateur, ce dernier peut attendre deux secondes environ avant d'avoir accès au programme. Une telle durée d'attente peut être jugée trop longue pour le confort d'utilisation des utilisateurs.

La figure 4 illustre un défaut de synchronisme entre la transmission d'une information EIT indiquant la catégorie d'un programme et le lancement effectif de ce programme. Ainsi le programme 41 commence à un temps ti alors que le changement de valeur de l'information EIT, indiquant un changement de catégorie de programme, se produit à un instant t2 supérieur à l'instant t1. L'écart de temps entre t2 et t1 peut varier selon les opérateurs.

Pour certains fournisseurs de programmes, cet écart est quasiment nul. Ces opérateurs respectent parfaitement la grille horaire prévue. Pour d'autres opérateurs cet écart peut devenir important et peut atteindre plusieurs dizaines de minutes. Dans l'exemple de la figure 4, le programme 41 diffusé appartient à la catégorie de niveau 5, c'est-à-dire la catégorie critique.

Pendant l'écart de temps entre t2 et t1, une personne non autorisée, par exemple un enfant, pourra visualiser le début du programme 41. Ce n'est qu'à partir de l'instant t, que l'image et le son disparaîtront de l'écran du téléviseur pour laisser la place à la demande de saisie du code de contrôle parental.

Certains opérateurs, notamment ceux qui diffusent des bouquets de chaînes peuvent rencontrer des difficultés pour synchroniser les programmes et les informations indiquant leurs catégories. Ces problèmes de synchronisation peuvent être dus à des problèmes techniques au niveau de la diffusion de programme ou encore en raison de dépassements horaires de programmes précédents notamment.

La figure 5 illustre par une table 50 un exemple de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Selon l'invention, les chaînes captées par le décodeur 1 sont réparties en trois catégories : - une première catégorie 51, notée catégorie I, comporte les chaînes sans contenu critique ; - une deuxième catégorie 52, notée catégorie II, comporte les chaînes avec au moins un contenu critique dans une plage horaire donnée où les programmes sont synchronisés avec les valeurs de leurs EIT correspondants ; une troisième catégorie 53, notée catégorie III, comporte les chaînes avec au moins un contenu critique dans une plage horaire donnée où les programmes ne sont pas synchronisés avec les valeurs de leurs EIT correspondants.

Les programmes critiques sont les programmes de catégorie 5 précédemment décrits, donc les programmes les plus critiques. La catégorie I englobe donc les chaînes n'ayant aucun problème avec la diffusion de programmes de cette catégorie. Il serait possible d'appliquer le procédé selon l'invention pour d'autres niveaux de sensibilité, le niveau de sensibilité indiquant un critère de visualisation de programmes, comme l'âge par exemple. La table de la figure 5 est, par exemple, implantée dans le décodeur 1, plus particulièrement dans l'espace mémoire du décodeur, cet espace étant un disque dur ou une mémoire du type RAM ou flash. Cette table 50 forme, par exemple, un descripteur qui indique pour chaque catégorie 51, 52, 53 la liste des chaînes associées 55, 56, 57.

La figure 6 illustre plus précisément un mode de mise en oeuvre d'une table 50 formant un descripteur des différentes catégories de chaînes. La table 50 est par exemple une table du type MPEG. Chaque adresse de la table 50 pointe un champ qui comporte par exemple la catégorie, l'identifiant d'une chaîne associée à la catégorie, une information binaire et une plage horaire. L'information binaire, appelée flag par la suite, indique si pour la to chaîne de la catégorie les programmes sont ou non synchronisés avec leurs EIT. Lorsque le flag est à 1, cela signifie, par exemple, que les programmes de la chaîne et les EIT sont synchrones, la valeur du flag étant égale à 0 dans le cas contraire. On obtient ainsi une table comportant quatre colonnes, une première 15 colonne 66 mémorisant les catégories, une deuxième colonne 67 mémorisant les identifiant des chaînes, une troisième colonne 68 identifiant les valeurs d'un flag et une quatrième colonne 69 mémorisant des plages horaires. Les champs forment les lignes de la colonne et mémorisent les données associées à chaque catégorie, c'est-à-dire ses chaînes associées, 20 et pour chaque chaîne son flag et sa plage horaire. Une première plage d'adresses 61 est réservée aux chaînes de la catégorie 1. Pour les chaînes de cette catégorie, les troisième et quatrième colonnes sont sans objet. II n'y a pas de description de ces chaînes en ce qui concerne le synchronisme EIT-programmes et les plages horaires. 25 Une deuxième plage d'adresses 62 pointent des champs décrivant les chaînes de la catégorie II. Dans cette plage d'adresses, les flags sont par exemple égaux à 1, une plage horaire est associée à chaque chaîne. En général, les plages horaires sont égales à la tranche 0 heure û 5 heures. D'autres plages sont bien sûr possibles. 30 Une troisième plage d'adresses 63 pointent des champs décrivant les chaînes associées à la catégorie III. Pour cette catégorie, les flags sont par exemple égaux à 0. Les opérateurs connaissent les caractéristiques des chaînes et peuvent établir la description des chaînes. Ils peuvent en particulier répartir les 35 chaînes par catégorie, et définir les flags et les plages horaires associées pour les chaînes des catégories II et III. Le décodeur peut récupérer ces informations de description. Ces informations peuvent être transmises par les opérateurs via les canaux de transmissions habituels. A partir de ces informations, un programme permet au décodeur d'établir la table 50. Cette table peut être mise à jour ou enrichie au fur et à mesure de la création de nouvelles chaîne ou de la disparition de certaines chaînes.

La figure 7 illustre le traitement des chaînes de la catégorie I par le décodeur 1. II a été indiqué précédemment que les caractéristiques des chaînes connues a priori par les opérateurs sont renseignées dans la table 50, cette table permettant un scanning, c'est-à-dire un balayage des adresses de la table lors de chaque établissement d'une chaîne. Lors du scanning, le décodeur 1 est ainsi capable de classifier les chaînes entre les trois catégories. Plus particulièrement, la figure 7 illustre une journée de plage horaire 71 des chaînes de la catégorie I. Dans toute cette plage horaire 71, lorsqu'une chaîne est sélectionnée, le décodeur affiche d'abord la vidéo puis effectue le test du contrôle parental. Deux cas se présentent alors le contrôle parental n'est pas programmé, et le programme TV 20 continue, les informations EIT transmises ne sont pas prises en compte ; - le contrôle parental est programmé et le décodeur demande la saisie du code de contrôle parental, en fonction des EIT détectées. Ainsi, les temps de zapping sont accélérés lors de la navigation entre les 25 chaînes. Lorsque l'utilisateur sélectionne une chaîne de la catégorie I, la vidéo est aussitôt présentée, ce qui optimise le temps de zapping. Le cas échéant le code sera cependant exigé.

La figure 8 illustre le traitement des chaînes de la catégorie II. Ces chaînes 30 comportent des programmes critiques, de la catégorie 5, sans problème de synchronisation avec les informations EIT. La figure 8 présente plus particulièrement une journée de plage horaire 81 d'une de ces chaînes. A l'intérieur de cette plage journalière 81 les programmes de la catégorie 5 ne peuvent être diffusés qu'à l'intérieur d'une plage horaire spécifique 82. Cette 35 plage est, par exemple, comprise entre 0 heure et 5 heures du matin. En dehors de cette plage spécifique 82, le décodeur traite les programmes de la même manière que dans le cas précédent de la figure 7 concernant les programmes de chaînes de la catégorie I. C'est-à-dire que le décodeur affiche d'abord l'image vidéo puis effectue le test de contrôle parental. Ainsi, lorsqu'un utilisateur sélectionne une chaîne de la catégorie Il, en dehors de la plage horaire spécifique 82, la vidéo est aussitôt présentée de la même manière que pour les chaînes de la catégorie I. Dans la plage horaire spécifique 82, lorsqu'une chaîne est sélectionnée, les informations EIT doivent être prises en compte avant d'afficher la vidéo. Le décodeur effectue donc le test de contrôle parental avant de libérer le programme en cours. Le traitement est inversé par rapport aux autres plages horaires 83, puisque dans ce cas c'est le contrôle qui précède l'affichage. En particulier, si un programme de la catégorie 5 est en cours de diffusion, la saisie du code parental est alors exigée, par exemple, dans tous les cas. A la suite d'un passage d'information EIT à un niveau inférieur, pour les chaînes de cette catégorie II, la vidéo est automatiquement présentée à l'abonné selon les mécanismes de contrôle parental classique.

La figure 9a illustre le traitement des chaînes de la catégorie III. Ces chaînes comportent des programmes critiques, de la catégorie 5, et ne sont généralement pas en synchronisation avec les informations EIT. La figure 9 présente plus particulièrement une journée de plage horaire 91 d'une de ces chaînes. Comme pour les chaînes de la catégorie Il, les programmes de catégorie 5, ne peuvent être programmés que dans une plage horaire spécifique 82. Dans cette plage horaire, lorsqu'une chaîne est sélectionnée le décodeur demande la saisie du code parental, et cela quel que soit le programme en cours de diffusion sur la chaîne.

La figure 9b illustre un exemple de contrôle d'un programme de catégorie 5 par le procédé selon l'invention pour les chaînes de la catégorie III. A l'entrée de la plage horaire spécifique 82, le code parental est donc systématiquement demandé lors de chaque accès à une chaîne. Dans l'exemple de la figure 9b, la plage horaire spécifique 82 commence par un programme 91 de la catégorie 3. En raison d'un défaut de synchronisme l'information de catégorie 5 véhiculée par l'information EIT apparaît alors que le programme 91 de catégorie 3 est encore diffusé. A l'apparition de l'information 95 EIT indiquant un programme de catégorie 5, le programme de catégorie 3 continue si un utilisateur saisit le code parental.

Puis, le programme 92 de catégorie 5 commence avec retard et peut être vu par l'utilisateur autorisé. A l'apparition de l'information 94 de catégorie 5, le décodeur demande la saisie du code 95. Tant que le code attendu n'est pas saisi par un utilisateur, l'écran du téléviseur continue à afficher la demande de saisie du code, quelle io que soit la catégorie des informations EIT reçues par la suite. De cette façon, si une personne autorisée, c'est-à-dire connaissant le bon code, n'est pas présente ou ne donne pas d'autorisation, le programme reste non visible. La demande de saisie de code est ainsi bloquée jusqu'à la fin 96 de la plage horaire spécifique, à moins qu'une personne autorisée débloque le 15 programme en indiquant le bon code. Dans l'exemple de la figure 9b, la fin du programme de catégorie 5 reste donc non visible, même si une information 97 EIT indiquant un programme de catégorie inférieur apparaît, de façon non synchrone, avant la fin du programme de catégorie 5. En dehors de la plage horaire spécifique 82, le décodeur traite la sélection 20 des chaînes de la même manière que celles de la catégorie I. Dans la plage horaire spécifique, le décodeur exige la saisie du code de contrôle parental quelle que soit la valeur de l'information EIT en cours.

La figure 10 présente de façon simplifiée des composants d'un décodeur 25 selon l'invention. Ce décodeur 1 met en oeuvre le procédé de contrôle précédemment décrit. Le décodeur comporte des moyens de traitement 101 à base de processeurs et de mémoires associées qui analyse les données numériques émises avec les flux vidéo par les diffuseurs. Le décodeur comporte donc des moyens de réception classiques non représentés de ces 30 données et de ses flux. Lorsque le décodeur reçoit un signal de commande 102 comportant l'identifiant d'une chaîne à sélectionner, les moyens de traitement parcourent la table 50, stocké dans un espace mémoire dédié, pour vérifier la catégorie de la chaîne. La table comporte les identifiants des chaînes avec les caractéristiques liées au contenu des 35 programmes tels que décrits précédemment.

Le mode contrôle exercé par les moyens de traitement du décodeur dépendent de la catégorie de la chaîne. Si la chaîne appartient à la catégorie I, les moyens de traitement envoient un signal à un système 103 de sélection des flux vidéo, ce signal comportant l'identifiant de la chaîne à sélectionner. Ce système reçoit les bouquets de chaînes transmis dans le flux vidéo d'entrée et sélection une chaîne en fonction du signal de sélection transmis par les moyens de traitement. La chaîne sélectionnée est alors transmise à un téléviseur par exemple. Après avoir envoyé le signal de sélection, les moyens de traitement effectuent le contrôle parental de façon classique. En particulier, ils analysent la valeur de l'information EIT, émise périodiquement. Si aucun code parental n'est nécessaire, le contrôle prend fin. Dans le cas contraire, les moyens de traitement lancent l'arrêt du programme et lancent, par exemple sur l'écran du téléviseur, la demande de saisie d'un code parental.

Si les moyens de traitement détectent dans la table 50 que la chaîne sélectionnée appartient à la catégorie II, les moyens de traitement interrogent l'horloge du décodeur ou un signal horaire quelconque. Si le signal de sélection est reçu en dehors de la plage horaire spécifique 82, le traitement est alors identique au cas d'une chaîne de la catégorie I. Si le signal de sélection est reçu dans cette plage horaire 82, le traitement est inversé c'est-à-dire que le contrôle est effectué par les moyens de traitement avant d'envoyer un signal autorisant le passage de la chaîne au système de sélection. L'analyse de l'information EIT est d'abord effectuée. Pour les chaînes de la catégorie III, il y a aussi vérification de la plage horaire. A l'intérieur de la plage horaire, les moyens de traitement attendent la réception d'un signal de visualisation avant d'autoriser le passage de la chaîne. Ce signal de visualisation est transmis par le signal de commande 102. Classiquement, ce signal peutêtre la saisie d'un code. Ainsi, dans le cas d'une chaîne de catégorie III, le décodeur lance, par exemple systématiquement, l'affichage d'une demande de saisie de code sur l'écran du téléviseur. Les signaux de commande 102 peuvent être émis à distance, par exemple par une télécommande 5.

L'invention permet avantageusement d'assurer un niveau de contrôle 35 parental important quelle que soit la qualité de diffusion des informations EIT par les chaînes d'un bouquet. De plus, l'invention permet de conserver une très bonne performance de zapping, notamment en dehors des plages horaires critiques. Enfin, l'invention est économique et simple à mettre en oeuvre. En effet, sa mise en oeuvre se fait essentiellement au niveau du traitement.

Claims (9)

REVENDICATIONS

1. Procédé de contrôle de visualisation de chaînes de télévision dans un décodeur (1), caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'établissement d'une table (50) à l'intérieur du décodeur (1) comprenant la liste des chaînes reçues, une catégorie étant affectée à chaque chaîne en fonction de caractéristiques liées au contenu de ses programmes : - une première catégorie (51) regroupant les chaînes ne diffusant pas de programmes d'un niveau donné d'accessibilité au public (25) ; - les autres catégories (52, 53) regroupant les chaînes diffusant des programmes du niveau d'accessibilité donné (25) ; le décodeur (1) autorisant, lors de la sélection d'une chaîne de la première catégorie (51), la visualisation du programme avant d'effectuer un contrôle de visualisation, un contrôle de visualisation étant effectué préalablement lors de la sélection des chaînes des autres catégories (52, 53), l'autorisation de visualisation étant fonction d'une information (EIT, 26, 28, 30, 94) indiquant le niveau d'accessibilité du programme en cours, un niveau non autorisé requérant un signal de commande spécifique (102).

2. Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce que, pour les autres catégories (52, 53), le contrôle de visualisation est effectué préalablement à l'autorisation de visualisation dans une plage horaire donnée (82), l'autorisation de visualisation étant effectuée avant le contrôle de visualisation en dehors de cette plage donnée.

3. Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce que les autres 25 catégories sont subdivisées en deux catégories : une deuxième catégorie (52) regroupant les chaînes diffusant une information (EIT) de niveau d'accessibilité donné (25) de façon synchrone à la diffusion des programmes dont le contenu correspond à ce niveau (25) ; 30 - une troisième catégorie (53) regroupant les chaînes diffusant une information (EIT) de niveau d'accessibilité donné (25) de façon non synchrone à la diffusion des programmes dont le contenu correspond à ce niveau (25) ; lors de la sélection d'une chaîne de la troisième catégorie (53) dans la plage horaire (82), le signal de commande spécifique (102) étant requis pour autoriser la visualisation du programme en cours, quel que soit le niveau d'accessibilité (94) de ce programme.

4. Procédé selon la revendication 3, caractérisé en ce que la visualisation du programme reste en attente tant que le signal de commande spécifique (102) n'est pas transmis au décodeur, au moins jusqu'à la fin de la plage horaire (82).

5. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le signal de commande spécifique (102) de visualisation est un code transmis au décodeur par un abonné. 15

6. Procédé selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le niveau donné d'accessibilité au public est le niveau le plus élevé (25), correspondant à un public le plus restreint.

7. Décodeur de télévision, ledit décodeur recevant un flux vidéo véhiculant 20 les programmes diffusés par les chaînes et des données numériques associées, caractérisé en ce qu'il comporte en mémoire une table (50) comprenant la liste des chaînes reçues, une catégorie étant affectée à chaque chaîne en fonction de caractéristiques liées au contenu de ses programmes : 25 - une première catégorie (51) regroupant les chaînes ne diffusant pas de programmes d'un niveau donné d'accessibilité au public (25) ; - les autres catégories (52, 53) regroupant les chaînes diffusant des programmes du niveau d'accessibilité donné (25) ; le décodeur (1) autorisant, lors de la sélection d'une chaîne de la première 30 catégorie (51), la visualisation du programme avant d'effectuer un contrôle de visualisation, un contrôle de visualisation étant effectué préalablement lors de la sélection des chaînes des autres catégories (52, 53), le décodeur autorisant la visualisation en fonction d'une information reçue (EIT, 26, 28, 30, 94) indiquant le niveau d'accessibilité du programme en cours, un niveau 35 non autorisé requérant un signal de commande spécifique (102). 10

8. Décodeur selon la revendication 7, caractérisé en ce que, pour les autres catégories (52, 53), le contrôle de visualisation est effectué préalablement à l'autorisation de visualisation dans une plage horaire donnée, l'autorisation de visualisation étant effectuée avant le contrôle de visualisation en dehors de cette plage donnée.

9. Décodeur selon l'une quelconque des revendications 7 ou 8, caractérisé en ce que les autres catégories sont subdivisées en deux catégories : une deuxième catégorie (52) regroupant les chaînes diffusant une information (EIT) de niveau d'accessibilité donné (25) de façon synchrone à la diffusion des programmes dont le contenu correspond à ce niveau (25) ; -une troisième catégorie (53) regroupant les chaînes diffusant une information (EIT) de niveau d'accessibilité donné (25) de façon non synchrone à la diffusion des programmes dont le contenu correspond à ce niveau (25) ; lors de la sélection d'une chaîne de la troisième catégorie (53) dans la plage horaire (82), le signal de commande spécifique (102) étant requis par le décodeur pour autoriser la visualisation du programme en cours, quel que soit le niveau d'accessibilité (94) de ce programme. 11. Décodeur selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, caractérisé en ce que le signal de commande spécifique (102) de visualisation est un 25 code transmis par un abonné. 12. Décodeur selon l'une quelconque des revendications 9 à 10, caractérisé en ce que, pour chaque chaîne, la table (50) comporte au moins : - un champ (67) mémorisant l'identifiant de la chaîne ; 30 - un champ (66) mémorisant la catégorie à laquelle appartient la chaîne ; - pour les chaînes des deuxième et troisième catégories, un champ (68) mémorisant une information binaire informant si l'information (EIT) de niveau d'accessibilité donné (25) est synchrone de la diffusion des 35 programmes.12. Décodeur selon la revendication 11, caractérisé en ce que la table (50) comporte, pour chaque chaîne des deuxième et troisième catégories, un champ (69) indiquant la plage horaire de diffusion des programmes du niveau d'accessibilité donné (25).