- La présente invention est un appareil destiné à casser la coquille d'une
noix ou de tout autre graine entourée d'une coquille dure telles que noisettes et amandes. Au lieu de casser, on peut dire aussi écaler car la coquille se prénomme écale, et cerner car le but est de récupérer la partie comestible constituée des deux cerneaux qui se trouvent à l'intérieur de cette enveloppe résistante. La présente invention peut être aussi utilisée pour briser la carapace des crustacés ou comme marteau pour enfoncer des pointes, clous ou punaises. Casser des noix ne méritent, en fait, aucun appareil particulier, sinon une pierre ou si l'on est assez fort en exerçant une forte pression entre deux doigts, mais ce n'est pas donné à tout le 10 monde de pouvoir le faire. Traditionnellement, ainsi, cette opération se pratique soit avec un petit maillet avec lequel on frappe la noix, disposée sur un plateau de bois ou de brique, que l'on tient entre deux doigts, soit avec ce que l'on appelle vulgairement un casse-noix c'est à dire un appareil constitué en général de deux branches articulées qui par le principe du levier permet d'écraser l'écale. Il 15 existe aussi d'autres types de casse-noix utilisant la pression d'une pièce tournant autour d'une vis. Dans le cas de l'utilisation du maillet, cela nécessite un certain savoir-faire, ce qui n'empêche pas les débris de coquilles de voler aux alentours et de recevoir des coups sur les doigts. Dans les autres cas, cela nécessite une certaine force dans la main, force que ne possèdent pas toutes les personnes voulant manger des noix, personnes âgées ou handicapées. 20 L'appareil proposé pallie ces deux inconvénients à savoir éviter la dispersion des éclats de la noix éclatée et ne nécessitant aucune force, ni savoir-faire particuliers. L'invention se caractérise par le recours à la pesanteur et à l'inertie d'une masse guidée qui, en tombant, frappe la noix d'une manière orientée, donc sans la nécessité d'une quelconque habileté manuelle. C'est la masse servant de pilon qui par un choc brutal et précis fera éclater la coquille. 25 Pour assurer un tel résultat il faut que la masse soit suffisamment pesante et tombe de suffisamment haut ( 280 g de masse pour 30 cm de chute environ), mais il faut aussi que la noix soit bien maintenue afin qu'elle ne chasse pas. Classiquement avec le maillet, afin de protéger les cerneaux, on maintient la noix entre les doigts et on frappe la noix sur le flanc de la demi-coquille, c'est à dire lorsque le plan de déhiscence est parallèle au plateau de maintien. Dans mes 30 essais, j'ai inauguré une autre position de frappe de la noix : celle-ci étant la pointe en bas, l'attache du pédoncule vers le haut, c'est à dire le plan de déhiscence étant perpendiculaire au plateau. Dans chacun de ces cas, car il est apparu que cette nouvelle façon de taper était plutôt adapté aux noix de gros calibre, il faudra adapter le système de maintien en le rendant complémentaire à la forme du fruit sec qui est posé sur le plateau. Ce système de maintien devra -2- s'adapter aussi à la taille dit calibre de la noix et à la forme des autres fruits secs. Le dispositif décrit permet ces adaptations. L'invention se caractérise aussi par le système de guidage de la masse-pilon : soit un tube dans lequel circule une masse en forme de boule ou de cylindre, soit deux guides servant de rails de positionnement, soit enfin un seul guide central. Dans les trois cas, c'est le même principe qui concourt à l'éclatement de l'écale. Le dispositif peut revêtir plusieurs forme du plus simple au plus élaboré. Le dispositif le plus simplifié revêt l'aspect d'un tube dans lequel la masse-pilon circule à l'intérieur donc est ainsi guidée, celle-ci pouvant être bloquée temporairement par un dispositif adéquat tel qu'un orifice par lequel un doigt peut arrêter la masse-pilon et à une des extrémités au moins du tube, un dispositif de reconnaissance et de blocage de la noix. Un appareil plus compliqué dit de table comportera en plus un support du tube ou des rails de circulation de la masse-pilon complété par un système en tiroir qui maintiendra correctement la noix sous la masse-pilon.
Descriptions et commentaires des figures : La planche I à savoir les figures 1 et 2 représente l'appareil sous sa forme la plus simple. La figure 1 représente l'appareil sous sa forme la plus simple : la noix (1) est placée sur un plateau (10) dont un creux peut maintenir la noix (1) sur laquelle s'applique le tube (3) en position verticale et qui contient la masse-étalon (2) ici sous forme d'une boule qui est maintenue en position haute par un aimant (4). La figure 2 représente le même dispositif mais la boule (2) ayant été détachée de l'aimant (4) est tombée en position basse et dans cette chute a écrasé en partie seulement la noix (1) car elle a été arrêtée dans son trajet par le dispositif d'arrêt (5) afin de protéger les cerneaux de l'écrasement. Les figures de la planche II à savoir les figures de 3 à 8 représentent quelques dispositifs prévus pour le blocage temporaire de la masse-pilon (2) en position haute : La figure 3 représente en détail le système de blocage (4) qui utilise un aimant qui maintien ainsi la boule (2) si celle-ci est ferro-magnétique. La figure 4 représente le même système que la figure 3 mais lorsque l'aimant a été tiré vers le haut et a ainsi libéré la boule (2) La figure 5 représente un arrêtoir (4) en forme de clic à basculement dans la mesure ou un appui comme l'indique la flèche va libérer la boule (2) La figure 6 représente une solution très simple celle d'un orifice dans le tube (3) suffisant pour passer un doigt comme l'indique la flèche mais insuffisamment grand pour que la boule (2) ne puisse sortir. -3- La figure 7 représente un dispositif en dur prolongeant le tube (3) de telle sorte que la boule (2) puisse se nicher temporairement mais en être chassée par la poussée d'un doigt comme l'indique la flèche. La figure 8 représente un dispositif semblable à la figure 7 mais dans ce cas la boule est maintenue par un dispositif non rigide comme un tissu, ce qui permet de remettre la boule (2) dans le tube (3) par soulèvement comme l'indique la flèche. La planche III à savoir les figures 9, 10 et 1 l représente le même appareil dit de table : La figure 9 représente un appareil dit de table en vue de côté : fixé sur un plateau (10) par l'intermédiaire d'un support (6), un tube (3) contenant une masse-pilon en forme de boule soit en position haute (2') soit en position basse (2) est positionné au-dessus d'un tiroir (7) portant un dispositif de maintien d'une noix (1) grâce à une sorte de petit entonnoir (8) pouvant accueillir le bout pointu de la noix celle-ci calée par une matière souple et élastique (9). La figure 10 représente le même appareil mais vu de dessus lorsque l'extrémité du tube (3) est penchée vers le bas afin de réarmer l'appareil, c'est à dire de ramener la boule (2) en position haute ; le tiroir (7) est alors dégagé afin de retirer la noix cassée et d'en remettre une nouvelle. La figure 11 représente le même appareil dans la même position que la figure 10 mais vu de profil. Le tube (3) est incliné afin que la boule (2) descende se mettre en position armée collée à l'aimant (4) tandis que le tiroir (7) est rechargé d'une noix (1) nouvelle à casser. La planche IV avec sa figure 12 représente un appareil très simple à double effet sachant que les extrémités sont les mêmes dotées d'un dispositif d'arrêt (5) qui sert aussi de positionnement de la noix et d'un système de blocage (4) de la boule (2). Il permet un gain de temps puisqu'il évite le réarmement. La planche V représente un dispositif différent dans le sens ou le guidage de la masse-étalon n'est plus un tube mais deux rails (3) : Figure 13 représente l'appareil de profil : la noix (1) est disposée dans un système de maintien (8) comportant un calage (9) fixé sur un tiroir (7), celui-ci positionné sous la masse-pilon (2) maintenu temporairement par un système (4) qui si elle est libérée peut tomber, guidée par les rails (3) afin d'écraser en partie la noix (1) car elle a été arrêtée dans son trajet par le dispositif d'arrêt (5) afin de protéger de l'écrasement les cerneaux.
La figure 14 représente le même appareil vu de dessus, le tiroir (7) maintenant grâce aux dispositifs (8 et 9) la noix à l'impact de la masse-pilon (2). La planche VI à savoir les figures 15 et 16 représente un appareil dont le guidage est assuré par un seul rail central : -4- Figure 15 représente un dispositif constitué par un plateau (10) sur lequel est fixé un support (6) qui, dans sa partie supérieure maintient un rail (3) qui peut être une tige rigide type rayon de bicyclette de façon réglable en hauteur, afin d'adapter la course de la masse-pilon (2) au calibre de la noix, par le dispositif coinceur (5). La masse (2) est bloquée en position haute par un arrêt à bascule (4) qui peut libérer la masse (2). Cette masse ainsi libérée va tomber et écraser la noix (1) qui est maintenue en place par les dispositifs de calage (8 et 9). En ajustant à l'aide du blocage (5) le rail (3) de telle sorte que l'arrêtoir (5') touche la partie supérieure de la noix (1) la masse (2) sera bloquée avant qu'elle n'écrase les cerneaux. Figure 16 représente le même dispositif que la figure précédente mais montre mieux le système 10 de blocage temporaire (4) de la masse (2).