La présente invention concerne un transducteur électrodynamique à dôme à
suspension ferrofluide ainsi que ses applications aux haut-parleurs, géophones, microphones ou autres. On connaît les haut-parleurs électrodynamiques axisymétriques à bobines mobiles générant des ondes acoustiques en fonction d'un courant. La bobine mobile portée par un mandrin est solidaire d'une membrane et il en existe deux grands types en fonction de la membrane mise en oeuvre, les haut-parleurs à cône et ceux à dôme. Le principe général de fonctionnement d'un haut-parleur est basé sur la possibilité de mettre en mouvement la bobine cylindrique parcourue par un courant électrique et placée dans un champ magnétique statique créé par un/des aimants permanents fixes annulaires ou cylindriques dont la direction d'aimantation est parallèle à l'axe de révolution du haut-parleur, une pluralité de pièces ferromagnétiques canalisant le champ magnétique pour l'amener radialement en regard de la bobine. L'entrefer est l'endroit où est placée la bobine et elle se déplace dans un espace libre entre des faces de structures magnétiques (générant et/ou canalisant un champ magnétique selon qu'elle comporte ou non un aimant) interne (vers l'axe central de symétrie du haut parleur) et externe (vers la périphérie du haut-parleur) par rapport au mandrin. Dans la suite on parlera de volume interne pour l'espace libre (comprenant la partie interne de l'entrefer) compris entre le mandrin et la structure magnétique interne et de volume externe pour l'espace libre (comprenant la partie externe de l'entrefer) compris entre le mandrin et la structure magnétique externe. Les structures magnétiques classiquement mises en oeuvre dans ces haut-parleurs utilisent des pièces ferromagnétiques pour reboucler le champ magnétique de/des aimants afin qu'il puisse passer à travers la bobine dans cet entrefer.
Un haut-parleur comporte enfin une structure rigide de maintient appelé saladier et permettant de maintenir ses éléments constitutifs dans des relations structurelles et fonctionnelles statiques et dynamiques définies. Afin que la bobine soit correctement guidée dans l'entrefer, 35 notamment qu'elle ne frotte pas sur les bords de l'espace libre vertical/l'entrefer, et qu'elle soit ramenée à une position de repos définie en l'absence de courant, des moyens de suspension à type de bord (entre la périphérie de membrane et le saladier) et spider (entre le mandrin portant la bobine ou la membrane et le saladier) sont mis en oeuvre. Outre la fonction de double guidage, ces moyens de suspension assurent également une fonction d'étanchéité pneumatique (notamment le bord) entre les faces de la membrane, ce qui évite un court circuit acoustique entre les faces de la membrane et une fonction de rappel (le bord et le spider) de la bobine vers une position de repos définie. Pour plus de précision sur la structure et le fonctionnement des haut-parleurs on pourra, par exemple, consulter le document HIGH PERFORMANCE LOUDSPEAKERS de Martin Colloms édité chez WILEY ISBN 0471 97091 3 PPC pour trouver des explications générales et exemples de haut-parleurs. La présente invention propose de supprimer les moyens de suspension classiques des transducteurs et notamment du type bord et spider dans un haut-parleur (circulaire, voire elliptique) à dôme, la suspension étant assurée par mise en oeuvre de joints ferrofluides entre le mandrin portant la bobine et les bords de l'espace libre vertical afin d'assurer au moins un double guidage de la bobine et une étanchéité pneumatique dans le transducteur. L'invention concerne donc un transducteur électrodynamique à membrane comportant un moteur électrodynamique dans une carcasse et dans lequel une bobine portée par un mandrin solidaire de la membrane peut se déplacer, le mandrin étant une forme générée par une génératrice globalement linéaire, la bobine étant placée dans un entrefer d'un espace libre vertical où elle peut se déplacer et qui est délimité, vers le centre du transducteur par une structure magnétique interne (génère et/ou canalise le champ magnétique selon qu'elle comporte ou non un aimant) et, vers la périphérie du transducteur par une structure magnétique externe (génère et/ou canalise le champ magnétique selon qu'elle comporte ou non un aimant).
Selon l'invention, le transducteur ne comporte pas de suspension périphérique ni de suspension interne, la suspension périphérique étant une suspension entre la périphérie de la membrane et la carcasse, la suspension interne étant une suspension entre la membrane ou le mandrin et la carcasse, et le transducteur comporte au moins deux moyens de confinement du champ magnétique (dépendants/intégrés ou indépendants des structures magnétiques) dans l'espace libre vertical pour formation avec un liquide ferromagnétique d'au moins deux joints ferrofluides étagés dans l'espace libre vertical assurant au moins un double guidage de la bobine et l'étanchéité pneumatique entre les faces avant et arrière de la membrane, au moins un des joints ferrofluides étant continu. Dans divers modes de mise en oeuvre de l'invention, les moyens suivants pouvant être utilisés seuls ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont employés : - le transducteur est un géophone, - le transducteur est un microphone, - le transducteur est un haut-parleur, la membrane est un dôme, la carcasse est un saladier, la suspension périphérique est un bord et la 20 suspension interne est un spider , - le haut-parleur est à membrane (partie émissive) plane, - le haut-parleur est à membrane (partie émissive) concave, - le haut-parleur est à membrane (partie émissive) convexe, - le haut-parleur est à membrane (partie émissive) concave et 25 convexe, (les deux à la fois dans des zones différentes) - les moyens de confinement du champ magnétique sont dans la structure magnétique interne et/ou externe, - les moyens de confinement du champ magnétique sont en dehors de la structure magnétique interne ou externe, (des dispositifs 30 spécifiques sont donc ajoutés, une structure magnétique interne/externe traditionnelle peut donc être utilisée et un/des dispositifs spécifiques de confinement du champ magnétique ajoutés) - au moins un des joints ferrofluides est discontinu le long du pourtour du mandrin, - au moins un des joints ferrofluides est continu le long du pourtour du mandrin, (il est pneumatiquement étanche et permet d'isoler la partie arrière de la membrane de l'environnement et évite un court-circuit acoustique car la suspension périphérique de membrane, notamment à type de bord est absente) - le fond de l'espace libre vertical coté opposé à la membrane (dôme) est fermé, (étanche à l'air et un joint ferrofluide continu unilatéral externe suffit alors à assurer l'étanchéité pneumatique de la face arrière de la membrane) - le fond de l'espace libre vertical coté opposé à la membrane est ouvert (un joint continu unilatéral interne suffit alors à assurer l'étanchéité pneumatique de la face arrière de la membrane) - les joints sont disposés en hauteur d'un même coté de la bobine ou des bobines, (soit tous au-dessus, soit tous en dessous) - dans le cas de plusieurs bobines, au moins un des joints est au dessus ou en dessous de l'ensemble des bobines, (l'autre ou les autres joints peuvent être entre les bobines ou complètement de l'autre coté des bobines) - avantageusement, les joints sont disposés en hauteur de part et d'autre de la bobine, (dans le cas de plusieurs bobines, on peut avoir deux joints extrêmes de part et d'autre de toutes les bobines et/ou des joints entre chaque bobine / groupes de bobines) - au moins un des joints ferrofluides est unilatéral interne, le liquide ferromagnétique dudit joint étant disposé dans le volume interne, (le volume interne est à l'intérieur du mandrin porte bobine, le liquide ferromagnétique étant donc entre le mandrin et la structure magnétique interne) - au moins un des joints ferrofluides est unilatéral externe, le liquide ferromagnétique dudit joint étant disposé dans le volume externe, (le volume externe est à l'extérieur du mandrin porte bobine, le liquide ferromagnétique étant donc entre le mandrin et la structure magnétique externe) - au moins un des joints ferrofluides est bilatéral, le liquide ferromagnétique dudit joint étant disposé dans le volume externe et dans le volume interne sensiblement à la même hauteur pour un même joint bilatéral, - le transducteur ne comporte que des joints ferrofluides unilatéraux, soit exclusivement externes, soit exclusivement internes, -avantageusement les joints ferrofluides sont disposés dans l'espace où le volume est le plus réduit, (en pratique sur la face du mandrin qui ne porte pas la bobine) - les joints ferrofluides sont unilatéraux externes, la bobine est disposée dans le volume interne sur la face interne du mandrin et lorsque les joints sont unilatéraux internes, la bobine est disposée dans le volume externe sur la face externe du mandrin, - le transducteur comporte en outre un moyen de rappel de la bobine, - le transducteur comporte en outre un moyen de rappel de la bobine choisi parmi un ou plusieurs des moyens suivants: - charge de la membrane par un volume clos à l'arrière du dôme, la structure magnétique interne étant ouverte vers ledit volume clos; - charge de la membrane par un volume clos à l'arrière du dôme, la structure magnétique interne étant ouverte vers ledit volume clos qui comporte un dispositif de régulation de sa pression interne, notamment par régulation de la température de l'air contenu dans ledit volume clos ; (pour équilibrage des pressions entre le volume clos et l'environnement extérieur sur le long terme, avec une constante de temps longue par rapport aux fréquences à reproduire) - charge de la membrane par un volume quasi-clos à l'arrière du dôme, la structure magnétique interne étant ouverte vers ledit volume quasi-clos, ledit volume quasi-clos comportant une fuite pneumatique minime (d'une manière générale : un moyen d'égalisation de pression à longue constante de temps) dont la constante de temps est très longue par rapport aux fréquences à reproduire, ladite fuite étant notamment sous forme de matière poreuse ou d'un orifice à très faible diamètre ou d'un tube fin (type tube capillaire ou aiguille) vers l'extérieur du transducteur; - un moyen de rappel mécanique du type ressort ou matière élastique entre le dôme ou le mandrin et une partie fixe du transducteur ; - un asservissement électronique de position de la bobine ; - une configuration de la bobine et des structures magnétiques interne et externe telle qu'une force de rappel (recentrage) soit exercée sur la bobine par effet électromagnétique ; (par exemple : que la valeur de la self de la bobine soit maximale pour une position déterminée de la bobine le long de la hauteur de l'espace libre vertical, dans l'entrefer) - une déformation du mandrin dans la zone du joint ferrofluide par rapport à la génératrice linéaire verticale balayant le mandrin, ladite déformation étendue le long du pourtour du mandrin étant définie de façon à créer une force de rappel proportionnelle au déplacement de la bobine ; - mise en oeuvre en outre de segments de joints ferrofluides verticaux (voire obliques), chaque segment de joint vertical étant en relation avec une déformation le long d'un segment de génératrice verticale du mandrin (ou d'une oblique), les déformations verticales (ou obliques) étant définies de façon à créer une force de rappel proportionnelle au déplacement de la bobine ; - une/des déformations (générales ou locales) dans la zone des joints ferrofluides, notamment déformations le long de segments de génératrices verticales du mandrin, lesdites déformations étant définies de façon à créer une force de rappel proportionnelle au déplacement de la bobine. - le transducteur comporte deux joints ferrofluides unilatéraux internes dont au moins un continu, lesdits joints ferrofluides étant disposés dans des déformations concaves vues de l'intérieur du mandrin (les moyens de confinement du champ magnétique dans l'espace libre vertical sont donc disposés à ces niveaux), la bobine étant disposée sur la face externe du mandrin vers le volume externe (le ferrofluide étant donc avantageusement disposé dans le volume interne qui est beaucoup plus faible que le volume interne) et la membrane est chargée par un volume quasi-clos à l'arrière du dôme, la structure magnétique interne étant ouverte axialement vers ledit volume quasi-clos disposé en arrière de la structure magnétique interne, ledit volume quasi-clos comportant une fuite pneumatique dont la constante de temps est très longue par rapport aux fréquences à reproduire par le transducteur, ladite fuite étant un orifice à très faible diamètre vers l'extérieur du transducteur, - le transducteur est à mandrin circulaire, - le transducteur est à mandrin elliptique.
La présente invention, sans qu'elle en soit pour autant limitée, va maintenant être exemplifiée avec la description qui suit d'une application à un haut-parleur et en relation avec les figures suivantes: la Figure 1 qui représente une coupe verticale passant par l'axe de symétrie antéro-postérieur d'un haut-parleur à dôme circulaire selon l'invention et avec plusieurs exemples de moyens de rappel de la bobine dont certains sont représentés en pointillés, la Figure 2 qui représente une coupe verticale passant par l'axe de symétrie antéro-postérieur d'une partie d'un haut-parleur à dôme circulaire selon l'invention avec un moyen de rappel de la bobine à type de conformation optimisée du mandrin support de bobine. L'application aux haut-parleurs a montré sur un exemple de réalisation qu'il est possible d'obtenir des débattements de la bobine d'environ F/-6mm. Des débattements plus importants sont également possibles notamment avec des moyens de confinement du champ permettant une forte concentration du champ magnétique dans les zones de joints ferrofluides, le mandrin pouvant même coulisser sur les joints qui restent en place. Outre l'amélioration de la dissipation thermique, le liquide ferromagnétique qui à naturellement tendance à se disposer dans des zones où le champ magnétique est le plus élevé (concentré) et/ou la variation de champ est la plus élevée, va pouvoir jouer le rôle de joint d'étanchéité pneumatique entre l'avant et l'arrière de la membrane s'il est continu et, dans tous les cas, va assurer le guidage en translation du mandrin dans l'espace libre vertical étant donné la suppression d'éléments de guidage mécaniques extérieurs du mandrin et de la membrane que sont les bords de membrane et/ou les spiders . Pour assurer ce rôle de guidage il est préférable qu'au moins deux joints ferrofluides (pour au minimum un double guidage) soient présents à différentes hauteurs le long du mandrin dans l'espace libre vertical et, de préférence, de part et d'autre de la/des bobines enroulées sur le mandrin. Dans des variantes, les joints ferrofluides peuvent être d'un seul coté de la bobine sur la hauteur (soit tous au-dessus, soit tous au-dessous), notamment dans le cas où le système de concentration de champ est distinct du moteur principal comme dans le cas de l'utilisation d'un moteur traditionnel et d'ajout de moyens de concentration de champ spécifiques sur ce moteur traditionnel. Le moteur électrodynamique du haut-parleur 1 à dôme 2 de la Figure 1 avec sa bobine 6 et ses structures magnétiques externe 5 et interne 4 comporte donc des moyens 11 pour créer des concentrations de champ magnétique dans l'espace libre vertical à des niveaux (hauteurs) où l'on souhaite avoir des joints ferrofluides qui peuvent être bilatéraux ou unilatéraux interne(s) ou externe(s).
De préférence, chaque joint ferrofluide est, le long du pourtour du mandrin, dans un plan propre unique perpendiculaire à l'axe de symétrie du mandrin comme représenté. Dans des alternatives/variantes, le joint le long du pourtour du mandrin peut dessiner une courbe contournée (sinusoïdale, triangulaire, frise carrée, rectangulaire...) et former un joint contourné. Dans ce dernier cas, étant donné qu'un même joint circule à différentes hauteurs long du pourtour du mandrin, un seul joint de ce type peut assurer un double guidage. Ces joints ferrofluides sont continus (au moins un) ou discontinus. En outre dans des variantes, des segments de joint verticaux ou obliques peuvent être mis en oeuvre. Les moyens de confinement du champ sont adaptés en conséquence. On comprend que les parties sensiblement horizontales de joints dans des déformations du mandrin jouent un rôle prédominant de fonction de rappel, les parties (éventuelles) verticales ou obliques de joints dans des déformations du mandrin assurent un coulissement régulier du mandrin et une éventuelle fonction de rappel (selon la forme des déformations du mandrin notamment de leurs extrémités hautes et basses). Sur la Figure 1 on a mis en oeuvre deux joints bilatéraux 12 de part et d'autre du mandrin 3 porte bobine 6, chaque joint bilatéral 12 est formé d'une partie interne 13 dans le volume interne de l'espace libre vertical, coté structure magnétique interne 4, et d'une partie externe 14 dans le volume externe de l'espace libre vertical, coté structure magnétique externe 5. Le moteur est dans un saladier rigide dont on n'a représenté qu'une partie 7 vers l'avant avec des moyens de fixation à un support qui peut être une face d'une enceinte par exemple. Les structures magnétiques externe et interne peuvent être passive(s), c'est-à-dire ne comportant que des moyens de guidage d'un champ magnétique crée dans l'autre structure, ou peuvent être active(s), c'est-à-dire comportant un/des moyens générateurs de champ magnétique (un/des aimants anneau / pastille / composite / monobloc...), ou, encore, peuvent être mixte(s), c'est-à-dire combinant les deux types précédents (un/des moyens générateurs de champ magnétique et des moyens de guidage du champ magnétique).
Ainsi, en créant au moins deux zones de concentration de champ réparties sur la hauteur du mandrin, par exemple de part et d'autre de la bobine (ou des bobines/entre les bobines) on peut réaliser des joints de liquide ferromagnétique à différentes hauteurs du mandrin. Ces joints ferrofluides sont étendus horizontalement au minimum entre une des deux parois de l'espace libre vertical et la face correspondante du mandrin, formant un joint unilatéral, et au maximum, étendu à une même hauteur donnée, d'un coté, entre une première des deux parois de l'espace libre vertical et la face correspondante du mandrin, et de l'autre coté, entre l'autre face du mandrin et la seconde paroi de l'espace libre vertical, formant un joint bilatéral. On comprend que ces joints (au minimum deux étagés le long du mandrin) assurent en eux-même un maintien et au minimum un double guidage du mandrin dans l'espace libre vertical (fonction de guidage).
Au moins un des joints ferrofluides doit être continu pour effectivement isoler pneumatiquement (fonction d'étanchéité) l'avant de l'arrière de la membrane, en l'espèce un dôme 2. Ainsi, grâce à ce joint continu sur la circonférence du mandrin (joint unilatéral ou bilatéral) la partie arrière du dôme (à l'intérieur du haut-parleur) est isolée pneumatiquement de la partie avant (en avant du dôme et qui correspond à l'environnement du haut-parleur). On comprend que le choix d'un joint bilatéral ou unilatéral et pour ce dernier de la position interne ou externe peut dépendre du fait que le fond de l'espace libre vertical est ouvert ou non vers l'extérieur : s'il est ouvert il sera alors nécessaire de disposer d'au moins un joint continu coté espace interne (joint unilatéral interne continu ou bilatéral puisque ce dernier comporte à la fois une partie interne et une partie externe). Sur la Figure 1 on a également représenté des moyens possibles de rappel de la bobine vers une position prédéfinie (fonction de rappel) lorsqu'elle n'est plus excitée électriquement (ou suite à la suppression d'une contrainte externe accidentelle). On doit toutefois rappeler que certains des moyens de rappel possibles ne sont pas représentables graphiquement sur cette Figure simplifiée et c'est le cas de la mise en oeuvre d'un asservissement électronique de position de la bobine ou d'une configuration de caractéristiques électrodynamiques particulières du moteur avec sa bobine (par exemple valeur de la self maximale à une certaine position de bobine).
Pour ce qui est des moyens de rappel visibles sur la figure 1, on a: - (en traits pleins) une mise en oeuvre d'un volume clos en arrière de la membrane, donc pour charger le dôme, ce volume clos fermé par une paroi 9 est en l'espèce quasi-clos 8 car une fuite minime sous forme d'un orifice 10 a été réalisée. La constante de temps de l'orifice (temps nécessaire pour équilibrer les pressions entre les deux cotés de l'orifice) est très longue par rapport aux fréquences à reproduire par le haut-parleur. L'orifice présente donc un très faible diamètre ou peut être remplacé/complété par une matière poreuse ou par un tube fin (type tube capillaire ou aiguille). On peut noter que pour charger l'arrière du dôme avec ce volume quasi-clos disposé essentiellement en arrière du moteur, le coeur central du moteur est ouvert vers l'arrière du haut-parleur ; - (en pointillés) une mise en oeuvre d'un moyen de rappel mécanique 5 du type ressort 15 entre le dôme 2 et la partie fixe centrale du moteur, en l'espèce la structure magnétique interne 4 ; - (en pointillés) une mise en oeuvre d'un moyen de rappel mécanique du type matière élastique entre le mandrin et une partie fixe du moteur, en l'espèce l'extrémité du mandrin au fond de l'espace libre 10 vertical par la membrane élastique 16 percée. On comprend que les moyens de rappel mécaniques peuvent être disposés à d'autres emplacements, par exemple la membrane percée de matière élastique disposée en arrière du dôme à la place du ressort. De plus, les moyens de rappel mécaniques doivent 15 exercer des forces de rappel équilibrées sur le pourtour du mandrin/le dôme pour éviter que le guidage ne soit compromis et avantageusement mis en oeuvre de façon à obtenir une force de rappel proportionnelle au déplacement de la bobine. Sur la Figure 2 on a représenté un autre exemple de moyen de 20 rappel par optimisation de la forme du mandrin : la génératrice du mandrin n'est plus une droite verticale sur toute la hauteur du mandrin mais présente des concavités (convexité selon la face considérée) dans des zones dans lesquelles le ferrofluide sera disposé. Ainsi, deux joints ferrofluides unilatéraux internes 13 sont 25 disposés dans des concavités 17 du mandrin 3 de part et d'autre (pour ce qui concerne la hauteur) de la bobine 6 qui est externe par rapport au mandrin. Au moins un des joints ferrofluides est continu le long du pourtour (circonférence) du mandrin afin d'assurer la fonction d'étanchéité. Les déformations du mandrin sont définies de façon à 30 obtenir une force de rappel proportionnelle au déplacement de la bobine. Ces différents moyens de rappel peuvent être utilisés seuls ou être combinés dans un haut-parleur. D'une manière générale et de préférence, dans le cas d'au 35 moins deux joints unilatéraux, ceux-ci sont soit, ensembles tous du coté interne du mandrin, soit, ensembles tous du coté externe du mandrin (on peut cependant dans une variante alterner les joints unilatéraux de chaque coté du mandrin). Le choix du coté du placement des joints unilatéraux peut être lié au fait que la bobine forme une excroissance sur le mandrin et donc que le mandrin devra être plus éloigné de la face bordant l'espace libre en regard de la bobine (coté bobine) pour que cette dernière ne frotte pas sur ladite face et on place alors les joints de l'autre coté (si la bobine est coté externe du mandrin, les joints seront coté interne du mandrin, comme représenté Figure 2) et donc dans le volume libre le moins important. Ainsi, de manière avantageuse, le ferrofluide est disposé dans l'espace où le volume est le plus réduit, par exemple figure 1, avantageusement dans le volume 13 plutôt que dans le volume 14. On comprend que d'autres alternatives de réalisation sont possibles par combinaisons/suppressions/échanges de moyens décrits ou d'autres classiquement connus et, cela sans sortir du cadre général de l'invention. Ainsi, le guidage ferrofluide peut être réalisé d'une manière équivalente à deux (ou plus) joints avec un ensemble de joints verticaux répartis de préférence équiangulairement sur la circonférence du mandrin, on comprend alors que la fonction d'étanchéité ne serait plus présente avec ces seuls joints verticaux et qu'il est alors nécessaire soit d'ajouter un joint circulaire continu, soit de relier entre eux les joints verticaux le long de la circonférence. Un avantage supplémentaire de disposer de joints verticaux (ou obliques ou contournés) dans le cas où le mandrin présente une déformation correspondante à leurs niveaux, est d'empêcher une éventuelle rotation dudit mandrin autour de son axe de symétrie. Dans une variante un/des joints circulaires sont associés à des joints verticaux en se rejoignant. D'autre part un joint circulaire peut aussi bien être dans un plan unique horizontal que contourné et, alors, être disposé à des hauteurs différentes le long de la circonférence. Dans tous ces cas, les moyens de confinement du champ sont adaptés à la forme/structure du/des joints. Enfin, afin d'améliorer le coulissement du mandrin sur les joints ferrofluides dans des parties où cela est utile (notamment dans les déformations des segments de joint verticaux ou obliques), le mandrin peut être recouvert d'un revêtement non mouillable par le ferrofluide, (revêtement ferrofluidophobe). Par contre, afin d'améliorer la tenue du joint et la retenue/rappel du mandrin, le mandrin peut être recouvert d'un revêtement mouillable par le ferrofluide (le ferrofluide s'accroche sur le mandrin), (substance ferrofluidophile), dans les parties où cela est utile (notamment au fond des déformations du mandrin servant pour les moyens de rappel). Enfin, dans le cas de plusieurs bobines sur une même face du mandrin, l'espace entre les bobines apparaît en retrait (c'est le mandrin lui-même) par rapport aux bobines elles-mêmes et peut éventuellement servir de zone dans laquelle un joint ferrofluide peut être confiné.