FR2885803A1 - Utilisation cosmetique de la vitamine k comme enlumineur naturel de la peau ou des levres - Google Patents

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Abstract

L'invention concerne notamment l'utilisation cosmétique d'au moins une vitamine K, un de ses dérivés ou précurseurs ou d'un extrait en contenant dans une composition, comme agent destiné à améliorer la luminance et/ou la luminosité de la peau ou des lèvres, en particulier la luminance et/ou la luminosité du teint de la peau.Elle porte également sur des compositions destinées à une application topique sur la peau ou les lèvres comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, (a) au moins une vitamine K, un de ses dérivés ou précurseurs ou un extrait en contenant, (b) au moins un filtre UV, et (c) au moins un agent choisi parmi des charges soft focus, des agents fluorescents, des azurants optiques, des pigments goniochromatiques, des particules réléchissantes et leurs mélanges.Elle concerne également un procédé cosmétique visant à enluminer la peau ou les lèvres mettant en oeuvre lesdites compositions.

Description

Le domaine de l'invention concerne l'amélioration la luminance et/ou luminosité de la peau ou des lèvres, en particulier la luminance et/ou luminosité du teint de la peau.
L'invention concerne notamment l'utilisation cosmétique d'au moins une vitamine K, un de ses dérivés ou précurseurs ou d'un extrait en contenant dans une composition, comme agent destiné à améliorer la luminance et/ou la luminosité de la peau ou des lèvres, en particulier la luminance et/ou la luminosité du teint de la peau.
Elle porte également sur des compositions destinées à une application topique sur la peau ou les lèvres comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, (a) au moins une vitamine K, un de ses dérivés ou précurseurs ou un extrait en contenant, (b) au moins un filtre UV, et (c) au moins un agent choisi parmi des charges soft focus, des agents fluorescents, des azurants optiques, des pigments goniochromatiques, des particules réléchissantes et leurs mélanges.
Elle concerne également un procédé cosmétique visant à enluminer la peau ou les lèvres mettant en oeuvre lesdites compositions.
Par 'luminance et/ou luminosité de la peau ou des lèvres' selon l'invention, on entend la capacité de la peau ou des lèvres à émettre ou diffuser de la lumière en transparence. Cette propriété, distincte de l'effet couleur de la peau ou des lèvres, est liée au passage de la lumière à travers les couches superficielles de la peau ou des lèvres ; elle dépend donc des qualités physiques des couches superficielles de la peau ou des lèvres, en particulier leur régularité, leur cohésion, leur contiguité et à la cohérence des espaces intercellulaires, propres à générer de la translucidité ou de l'opalescence.C'est en observant les structures colorées profondes visibles à travers la peau ou les lèvres que l'on peut juger d'une transformation du trajet optique de la lumière et par conséquent de l'impression visuelle de luminosité qu'elle dégage pour l'observateur.
La peau est constituée de deux compartiments, l'un superficiel, l'épiderme, et un plus profond, le derme, qui interagissent. L'épiderme humain naturel est composé principalement de trois types de cellules qui sont les kératinocytes, très majoritaires, les mélanocytes et les cellules de Langerhans. Chacun de ces types cellulaires contribue par ses fonctions propres au rôle essentiel joué dans l'organisme par la peau, notamment le rôle de protection de l'organisme des agressions extérieures appelé "fonction barrière".
L'épiderme est conventionnellement divisé en une couche basale de kératinocytes constituant la couche germinative de l'épiderme, une couche dite épineuse constituée de plusieurs couches de cellules polyédriques disposées sur les couches germinatives, une à trois couches dites granuleuses constituées de cellules aplaties contenant des inclusions cytoplasmiques distinctes, les grains de kératohyaline et enfin la couche cornée (ou stratum corneum), constituée d'un ensemble de couches de kératinocytes au stade terminal de leur différenciation appelés cornéocytes.
Le derme fournit à l'épiderme un support solide. C'est également son élément nourricier. Il est principalement constitué de fibroblastes au sein d'une matrice extracellulaire composée majoritairement d'une substance, dite substance fondamentale, contenant également le collagène et l'élastine. Ces composants sont synthétisés par les fibroblastes. On y trouve aussi des leucocytes, des mastocytes ou encore des macrophages tissulaires. Enfin, le derme est traversé par des vaisseaux sanguins et des fibres nerveuses.
La fonction barrière de la peau ou des lèvres peut être altérée ou modifiée en présence d'agressions externes de type agents irritants ou polluants (détergents, pollution, fumée de cigarettes...), de sollicitations mécaniques (frottements, abrasion, rasage), de déséquilibres thermiques ou climatiques (froid, sécheresse, radiations), de xénobiotiques (micro-organismes indésirable, allergènes) ou d'agressions internes liées au mode de vie (mauvaise hygiène, stress, excès, manque de repos...).
Et cette altération de la barrière cutanée et/ou rupture de la continuité de la surface de la peau ou des lèvres peut se répercuter sur la luminosité et/ou la luminance de la peau ou des lèvres. En effet, selon les règles de l'optique, le trajet des rayons lumineux est perturbé quand les indices de réfraction des matériaux qu'ils traversent sont différents : plus ces différences d'indices sont élevées, plus les angles formés après l'entrée dans les nouveaux matériaux sont importants. On comprend donc de ce qui précède que les discontinuités de la barrière cutanée (ex : irrégularité ou manque de cohésion entre les cellules, hétérogénéité) nuisent à la propagation perpendiculaire oblique ou tangentielle des rayons lumineux depuis ou vers la surface de la peau ou des lèvres.Le tissu cutané est meilleur conducteur de lumière quand les zones cellulaires, péri-cellulaires et intercellulaires sont plus homogènes. Ainsi elles relaient mieux le passage des rayons lumineux. La lumière est diffusée plus régulièrement ; elle est mieux répartie dans les couches de cellules épidermiques.
Des phénomènes similaires se produisent dans la zone des lèvres qui deviennent plus ternes.
Cette perte de luminosité au niveau de la peau se traduit notamment par un teint gris, un teint terne ou un teint terreux, que l'on appelle aussi parfois teint brouillé et ceci quelque soit le phototype selon la classification de Fitzpatrick (I à IV) ou encore quelle que soit la carnation, des plus claires aux plus sombres.
On cherche donc à lutter contre l'aspect du teint gris, terne ou terreux ou l'aspect terne des lèvres.
On connaît de l'art antérieur l'utilisation d'agents de maquillage de type colorants ou charges spécifiques aptes à conférer immédiatement un effet optique enlumineur de teint. Mais cet effet optique peut s'estomper trop rapidement ou avoir un aspect hétérogène. Il disparaît dès le démaquillage. Il ne convient pas aux personnes ne souhaitant pas se maquiller. Son application et sa tenue sont soumises aux mêmes contraintes que celles de tout maquillage.
Il subsiste donc le besoin de trouver des agents permettant d'obtenir un effet enlumineur naturel et homogène de la peau ou des lèvres, et en particulier du teint de la peau, qui soient cosmétiquement acceptables et formulables et modifient intrinsèquement la qualité de la peau. Cet effet doit en outre persister au-delà de la période où le produit reste à la surface de la peau.
La Demanderesse vient de montrer de façon inattendue que l'utilisation de la vitamine K peremettait de répondre à ce besoin. Elle a en effet mis en évidence par des tests in vitro un effet modulateur de la différenciation des kératinocytes participant à améliorer la qualité de la barrière de la peau ; elle a par ailleurs mis en évidence par des tests cliniques un effet de la vitamine K sur la luminance et/ou luminosité de la peau.
On connaissait de l'art antérieur l'utilisation de la vitamine K pour ses propriétés pharmacologiques dans la coagulation et la vascularisation (anti-hémorragique), notamment dans des compositions destinées à traiter les troubles de la circulation (W09739746), des compositions cicatrisantes (WO 99/63982, US6187822B1), des compositions destinées à traiter les désordres inflammatoires cutanés (WO200164214A2). En cosmétique, elle est également utilisée dans des compositions désodorisantes (EP1068863), des compositions dépigmentantes (US6300369B1), des compositions anti-cernes ou anti-rougeurs.
Mais à la connaissance de la Demanderesse, il n'a jamais été décrit les propriétés de la vitamine K sur la luminance et/ou luminosité de la peau, c'est-à-dire son aptitude à transmettre et réémettre de la lumière, ni son utilisation comme enlumineur naturel ou 'biologique' dans des compositions de soin et/ou de maquillage de la peau ou des lèvres.
On parlera d'enlumineur naturel ou enlumineur 'biologique' par opposition aux moyens existants destinés à enluminer artificiellement la peau ou le teint mettant en oeuvre des agents de maquillage tels que des pigments ou des charges spécifiques qui par un effet de réflexion purement superficiel sont aptes à conférer un effet optique maquillant.
L'invention concerne donc l'utilisation cosmétique d'au moins une vitamine K, un de ses dérivés ou précurseurs ou un extrait en contenant dans une composition, comme agent destiné à améliorer la luminance et/ou la luminosité de la peau ou des lèvres.
En particulier, la vitamine K, un de ses dérivés ou précurseurs ou un extrait en contenant est destiné à :
améliorer la diffusion et/ou la répartition et/ou la réémission de la lumière dans les couches superficielles de la peau ou des lèvres ; améliorer l'opalescence et/ou le caractère translucide ou la transparence de la peau ou des lèvres, appelé aussi caractère diaphane ; améliorer la luminance et/ou la luminosité du teint et ainsi lutter contre le teint gris, terne et/ou terreux ; améliorer l'homogénéité du teint.
Par 'vitamine K' selon l'invention, on entend les vitamines de la famille des vitamines K ; on peut notamment citer la vitamine K1 (phylloquinone ou phytoménadione) connue chez les végétaux ; la vitamine K2 (ménaquinones) plutôt connue chez les bactéries (flore intestinale), et la vitamine K5.
De préférence, on utilisera la vitamine K1 (phylloquinone), la vitamine K2 (ménaquinones) et leurs dérivés ou précurseurs.
Par "dérivés et précurseurs", on entend les sels organiques ou inorganiques, tels que les bisulfites ; les oximes ; ou les composés hydrogénés, des vitamines précitées, en particulier leurs formes alcool éventuellement estérifiées et en particulier phosphorylées ou acétylées.
La vitamine K utilisée dans les compositions de l'invention peut être issue d'un extrait d'origine naturelle ou obtenu par biotechnologie, ou encore d'origine synthétique.
Par 'origine synthétique', on entend un composé à l'état pur ou en solution à différentes concentrations, obtenu chimiquement.
Par 'origine naturelle', on entend un composé à l'état pur ou en solution à différentes concentrations, obtenu par différents procédés d'extraction à partir d'un tissu d'origine naturelle, ou à partir d'extraits d'origine végétale, d'algues ou de micro-organismes, ou par production dans un organisme aprèsculture et si nécessaire introduction dans cet organisme ou dans le milieu de culture des éléments nécessaires à cette production.
Comme extraits végétaux, on peut citer notamment les végétaux verts, tels que le persil, les épinards, les choux (vert, fleur, brocolis, rouge, de Bruxelles, choucroute), la tomate, les haricots blancs, les haricots verts, les salades vertes, les graines de soja et l'huile de soja (riche en vitamine K), le thé vert, la pomme de terre, la carotte, le pois, le blé complet, l'avoine, l'asperge, la fraise, les diverses noix et noisettes, les plantes fourragères, la luzerne (alfalfa) ; les algues ou micro-algues ; ou les microorganismes cultivés ou obtenus par biotechnologie industrielle ou traditionnelle telles que des levures ou le natto (aliment traditionnel au Japon fermenté par B.subtilis ou B. natto qui produit des dérivés solubles de vit K ou menaquinone-7) ou son bouillon de culture, extraits de jaune d' u̇f et de levures ou de leurs bouillons de culture.
De préférence, on utilisera comme extraits végétaux contenant de la vitamine K : la luzerne, le persil, l'épinard, le chou, la tomate, le haricot, et les plantes fourragères.
Ces extraits naturels constituent une alternative intéressante en ce que les vitamines K qui y sont présentes sont naturellement associées avec des systèmes protecteurs qui les stabilisent vis-à-vis de la lumière, de la chaleur et de l'oxydation.
Elles peuvent également s'y trouver naturellement associées à des flavonoides, des polyphénols, d'autres vitamines (vitamine E), des insaponifiables (tocophérols), des AGE, des immunoprotecteurs (LPS, polysaccharides), des apaisants, des antiinflammatoires, des anti-enzymes (anti-élastase, anti-collagénase), qui peuvent avoir un effet complémentaire ou synergique vis-à-vis des propriétés recherchées sur les tissus cutanés et les muqueuses.
La vitamine K étant fragile et instable, la préférence est donnée aux extraits obtenus par cryodessiccation, flash distillation, solutions alcooliques, solutions huileuses, techniques utilisant les fluides hypercritiques, le vide, les micro-ondes, l'atomisation, la congélation, la lyophilisation.
La quantité de vitamine K ou analogue, présente dans la composition selon l'invention, sera définie en fonction de l'effet recherché, à savoir un effet sur la luminance et/ou la luminosité de la peau ou des lèvres. Cet effet pourra être visualisé par simple observation visuelle ou par mesure de la luminance L* telle que décrite ci-après dans les exemples.
Par exemple, cette quantité pourra aller de 0,001 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,01 à 1% en poids par rapport au poids total de la composition, encore plus préférentiellement de 0,1 à 0,5% en poids par rapport au poids total de la composition. De préférence, on utilisera des quantités allant de 0.001 à 0.5%, de préférence de 0.01 à 0.1% en poids par rapport au poids total de la composition.
Selon un mode particulier de l'invention, la vitamine K, un l'un de ses analogues (dérivés, précurseurs), pourra être incorporée dans un système permettant sa libération après application de la composition sur la peau ou les lèvres.
En particulier, ledit agent peut être incorporé dans des structures particulaires telles que par exemple des microcapsules, microparticules, dispersions vésiculaires de type ionique (liposomes ou oléosomes) et/ou non ionique (niosomes) et/ou dispersions de nanosphères.
Des exemples de telles formulations sont décrits notamment dans les brevets EP199636, EP 375520, EP447318, EP557489, WO 97/12602, EP1151741 ou US 5 914126.
A titre d'exemple, les microsphères pourront être préparées selon la méthode décrite dans la demande de brevet EP 0 375 520.
Les nanosphères pourront se présenter sous forme de suspension aqueuse et être préparées selon les méthodes décrites dans les demandes de brevet FR 0015686 et FR 0101438.
Les oléosomes consistent en une émulsion huile dans eau formée par des globules huileux pourvus d'un enrobage cristal liquide lamellaire dispersé dans une phase aqueuse (voir les demandes de brevet EP 0 641 557 et EP 0 705 593).
L'agent selon l'invention pourra aussi être encapsulé dans des nanocapsules consistant en un enrobage lamellaire obtenu à partir d'un tensio-actif siliconé tel que décrit dans la demande de brevet EP 0 780 115; les nanocapsules pourront également être préparées à base de polyesters sulfonique hydrodispersibles selon par exemple la technique décrite dans la demande de brevet FR 0113337.
On pourra avantageusement incorporer la vitamine K dans des cyclodextrines, afin d'améliorer la solubilité et/ou favoriser la biodisponibilité de la vitamine K après application de la composition sur la peau ou les lèvres. Les cyclodextrines sont notamment des oligosaccharides de formule :

dans laquelle x peut être un nombre égal à 4 (ce qui correspond à l'a-cyclodextrine), à 5 ( -cyclodextrine) ou à 6 (y-cyclodextrine).
On peut notamment utiliser une beta-cyclodextrine vendu par la société WACKER sous la dénomination CAVAMAX W7 et une gamma cyclodextrine vendu par la société WACKER sous la dénomination CAVAMAX W8.
Les dérivés de cyclodextrines sont par exemple les méthyl cyclodextrines tels que la méthyl-beta-cyclodextrine commercialisée par la société WACKER sous la dénomination CAVASOL W7).
Selon l'invention, la ou les cyclodextrines peuvent représenter de 0,2% à 30 % en poids, de préférence de 1 % à 15 % en poids, et encore plus préférentiellement de 1,5 % à 10 % en poids, du poids total de la composition finale.
La composition selon l'invention peut être à usage cosmétique ou dermatologique. Préférentiellement, la composition de l'invention est à usage cosmétique destiné à améliorer la luminosité et/ou la luminance de la peau ou des lèvres, en particulier la luminosite et/ou la luminance du teint et son homogénéité.
Elle peut se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées dans les domaines cosmétique et dermatologique, adaptées à la voie orale ou topique, préférentiellement à la voie topique.
Pour une administration par voie orale, en particulier en 'cosmétique orale', elle peut se présenter notamment sous forme de capsules, de gélules, dragées, de granulés, de pâte à mâcher, de gels, de sirops buvables,de comprimés ou de toute autre forme connue de l'homme du métier. En particulier, le(s) actif(s) selon l'invention peuvent être incorporés dans toutes formes de compléments alimentaires ou d'aliments enrichis, par exemple des barres alimentaires, ou des poudres compactées ou non. Les poudres peuvent être diluables à l'eau, dans du soda, des produits laitiers ou dérivés du soja, ou être incorporées dans des barres alimentaires.Les actifs peuvent être formulés avec les excipients et composants usuels pour de tels compositions orales ou compléments alimentaires, à savoir notamment composants gras et/ou aqueux, agents humectants, épaississants, conservateurs, agents de texture, de saveur et/ou d'enrobage, antioxydants, conservateurs et colorants usuels dans le domaine de l'alimentaire. Les agents de formulation et excipients pour composition orale, et notamment pour compléments alimentaires sont connus dans ce domaine et ne font pas ici l'objet d'une description détaillée.
Pour une application topique sur la peau, la composition peut avoir la forme d'une solution aqueuse, hydroalcoolique ou huileuse éventuellement gélifiée, d'émulsion de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenue par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), d'une émulsion triple (E/H/E ou H/E/H), ou de suspension ou émulsion de consistance molle, semi-solide ou solide de type crème ou gel, d'un produit anhydre liquide, pâteux ou solide ou encore de microémulsions, de microcapsules, de microparticules ou d'une dispersion vésiculaire de type ionique (liposomes ou oléosomes) et/ou non ionique (niosomes) et/ou d'une dispersion de nanosphères.
On peut également envisager une composition sous forme de mousse ou encore sous forme de spray ou d'aérosol comprenant alors un agent propulseur sous pression.
La composition peut ainsi se présenter sous forme d'une lotion, sérum, lait, crème H/E ou E/H, gel, onguent, pommade, poudre, baume, patch, tampon imbibé, savon, pain, mousse. Elle peut également se présenter sous la forme d'une base de soin pour la peau, d'une crème de soin (crème de jour, de nuit, anti-rides), d'une crème de soin teintée, d'un fond de teint, de consistance fluide, semi-solide ou solide, d'un rouge à lèvres, d'un gloss liquide ou brillant à lèvres, d'une pâte de rouges à lèvres, d'un crayon pour le contour des lèvres, d'un baume à lèvres, d'un vernis à lèvres autrement nommé laque à lèvres.
Lorsque la composition est une émulsion, la proportion de la phase grasse de la composition considérée peut aller par exemple de 5 à 80 % en poids, et notamment de 5 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition.
La phase aqueuse peut être constituée essentiellement d'eau ou comprendre un mélange d'eau et de solvant organique miscible à l'eau (miscibilité dans l'eau supérieure à 50 % en poids à 25 [deg]C) comme les monoalcools inférieurs ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que l'éthanol, l'isopropanol, les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que le propylène glycol, l'éthylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, les cétones en C3-C4, et les aldéhydes en C2-C4.
Cette phase aqueuse (eau et éventuellement le solvant organique miscible à l'eau) peut être présente dans la composition de base en une teneur allant de 1 % à 95 % en poids, notamment allant de 3 % à 80 % en poids, et en particulier allant de 5 % à 60 %, en poids par rapport au poids total de la composition de base.
La phase grasse de la composition peut contenir des composés gras ou huileux, et éventuellement des cires, des gommes, des corps gras pâteux d'origine végétale, animale, minérale ou de synthèse, siliconé ou non.
Comme huiles, on peut citer par exemple : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, telles que le perhydrosqualène ; - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone et la fraction liquide du beurre de karité ; - les esters et les éthers de synthèse, notamment d'acides gras, comme les huiles de formules R COOR et R OR dans laquelle R représente le reste d'un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, comme par exemple l'huile de Purcellin, l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2hexyle, le stéarate d'octyl-2-dodécyle, l'érucate d'octyl-2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle ;les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéaryl-malate, le citrate de triisocétyle, les heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras ; les esters de polyol, comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol et le diisononanoate de diéthylèneglycol ; et les esters du pentaérythritol comme le tétraisostéarate de pentaérythrityle ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, tels que les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que l'huile de parléam ;- les alcools gras ayant de 8 à 26 atomes de carbone, comme l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétylstéarylique), l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l'alcool oléique ou l'alcool linoléique ; - les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme celles décrites dans le document JP-A-2-295912 ; - les huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température ambiante, notamment les cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) telles que la cyclohexasiloxane ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ;les silicones phénylées comme les phényltriméthicones, les phényldiméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl-siloxanes, les diphényl-diméthicones, les diphénylméthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyltriméthyl-siloxysilicates, et les polyméthylphénylsiloxanes ; et - leurs mélanges.
Les cires peuvent être hydrocarbonées, siliconées et/ou fluorées, comportant éventuellement des fonctions ester ou hydroxyle. Elles sont notamment d'origine naturelle.
La cire peut représenter de 0,01 à 10 % en poids, notamment de 0,1 à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Comme cire utilisable dans la composition de l'invention, on peut citer la cire d'abeilles la cire de Carnauba ou de Candellila, la paraffine, les cires microcristallines, la cérésine ou l'ozokérite ; les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène ou de Fischer Tropsch, les cires de silicones comme les alkyl ou alkoxy-diméthicone ayant de 16 à 45 atomes de carbone.
Parmi les composés pâteux susceptibles d'être utilisés dans la composition selon l'invention, on peut citer les lanolines et les dérivés de lanoline comme les lanolines acétylées, les lanolines oxypropylénées ou le lanolate d'isopropyle, et leurs mélanges. On peut également utiliser des esters d'acides ou d'alcools gras, notamment ceux ayant 20 à 65 atomes de carbone comme le citrate de tri-isostéaryle ou de cétyle ; le propionate d'arachidyle ; le polylaurate de vinyle ; les esters du cholestérol comme les triglycérides d'origine végétale tels que les huiles végétales hydrogénées, les polyesters visqueux et leurs mélanges. Comme triglycéride d'origine végétale, on peut utiliser les dérivés d'huile de ricin hydrogénée, tels que le THIXINR de Rheox.
On peut également citer les polyesters résultant de l'estérification d'un acide carboxylique et d'un ester acide hydroxycarboxylique aliphatique. Par exemple, le RISOCAST DA-L (ester issu de la réaction d'estérification de l'huile de ricin hydrogéné avec de l'acide dilinoléïque dans des proportions de 2 pour 1) et le RISOCAST DA-H (ester résultant de l'estérification de l'huile de ricin hydrogénée avec de l'acide isostéarique dans des proportions de 4 pour 3) commercialisés par la société japonaise KOKYU ALCOHOL KO GYO.
On peut aussi citer les composés pâteux siliconés tels que les polydiméthylsiloxanes (PDMS) de hauts poids moléculaires et en particulier ceux ayant des chaînes pendantes du type alkyle ou alcoxy ayant de 8 à 24 atomes de carbone, et un point de fusion de 2055.C, comme les stéaryl diméthicones notamment ceux vendus par la société DOW CORNING sous les noms commerciaux de DC2503 et DC25514 et leurs mélanges.
La composition peut contenir également les adjuvants habituels dans le domaine cosmétique, tels que les charges, les actifs cosmétiques hydrophiles ou lipophiles, les épaississants, les émulsionnants, les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les tensioactifs, les séquestrants, les parfums, les neutralisants, les conservateurs, les filtres UV, les bactéricides, les absorbeurs d'odeurs, les ajusteurs de pH et leurs mélanges.
Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans le domaine considéré, et par exemple de 0,01 à 20% du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse ou dans la phase aqueuse.
En tout état de cause, ces adjuvants, ainsi que leurs proportions, seront choisis de manière à ne pas nuire aux propriétés recherchées selon l'invention.
Comme émulsionnants et co-émulsionnants utilisables, on peut citer par exemple les émulsionnants H/E tels que les esters d'acide gras et de polyéthylène glycol, notamment le stéarate de PEG-100, et les esters d'acide gras et de glycérine tels que le stéarate de glycéryle, ainsi que les émulsionnants E/H disponibles par exemple sous les dénominations commerciales ABIL WE09, ABIL EM 90 et ABIL EM97 auprès de la société Degussa Goldschmidt ou le mélange de stéarate d'éthylène glycol acétyle et de tristéarate de glycéryle commercialisé par la société Guardian sous la dénomination commerciale UNITWIX.
Comme gélifiants hydrophiles utilisables, on peut citer en particulier les polymères carboxyvinyliques (carbomer), les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates, les polyacrylamides, les polysaccharides, les gommes naturelles et les argiles, et, comme gélifiants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les bentones, les sels métalliques d'acides gras, la silice hydrophobe et les polyéthylènes.
Par charges, il faut comprendre des particules de toute forme, incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, insolubles dans le milieu de la composition quelle que soit la température à laquelle la composition est fabriquée.
Les charges peuvent être notamment choisies parmi les charges minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues, quelle que soit la forme cristallographique (par exemple feuillet, cubique, hexagonale, orthorombique, etc) . On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, l'amidon réticulé par l'anhydride octénylsuccinique commercialisé par la société National Starch sous la dénomination DRY FLO PLUS (28-1160) ; les particules de polyamide et notamment celles vendues sous la dénomination ORGASOL par la société Atochem ; les micro-sphères à base de copolymères acryliques, telles que celles en copolymère diméthacrylate d'éthylène glycol/ methacrylate de lauryle vendues par la société Dow Corning sous la dénomination de POLYTRAP ;les poudres expansées telles que les microsphères creuses et notamment, les microsphères commercialisées sous la dénomination EXPANCEL par la société Kemanord Plast ou sous la dénomination MICROPEARL F 80 ED par la société Matsumoto ; les poudres de types polyméthacrylate (PMMA), les élastomères de silicone et les poudres de silice de type SUNSPHERES, les microbilles de résine de silicone telles que celles commercialisées sous la dénomination TOSPEARL par la société Toshiba Silicone ; et leurs mélanges.
Ces charges peuvent être présentes dans des quantités allant de 0,01 à 20 % en poids et de préférence de 1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition de base.
Comme actifs cosmétiques hydrophiles ou lipophiles adaptés à une utilisation dans les compositions de l'invention, on utilisera notamment des actifs cosmétiques destinés à améliorer l'aspect de la peau ou des lèvres.
Cet actif pourra être notamment choisi parmi un agent stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, un agent stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes, un agent hydratant, un agent dépigmentant, un agent anti-pollution ou antiradicalaire, un agent dermo-relaxant, un agent tenseur et leurs mélanges.
Agent stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation Les cellules du derme, en particulier les fibroblastes, produisent des molécules de collagène, d'élastine et de glycoprotéines. Avec l'effet de l'âge ou bien encore sous l'effet des rayons UV, il se produit une diminution notable de ces molécules ainsi qu'une dégradation des fibres de collagène et d'élastine sous l'effet de la collagénase ou de l'élastase.
Parmi les actifs stimulant les macromolécules du derme ou empêchant leur dégradation, on peut citer ceux qui agissent : - soit sur la synthèse du collagène, tels que les extraits de Centella asiatica ; les asiaticosides et dérivés ; l'acide ascorbique ou vitamine C et ses dérivés, tels que ses sels ou ses esters, en particulier le 5,6-di-O-diméthylsilylascorbate (vendu par la Sté Exsymol sous la référence PRO-AA), le sel de potassuim du dl-alpha-tocopheryl-dlascorbyl-phosphate (vendu par la Sté Senju Pharmaceutical sous la référence SEPIVITAL EPC), l'ascorbyl phosphate de magnésium, l'ascorbyl phosphate de sodium (vendu par la Sté Roche sous la référence Stay-C 50) et l'ascorbyl glucoside (vendu par lan société Hayashibara) ; les peptides de synthèse tels que la iamin, le biopeptide CL ou palmitoyloligopeptide commercialisé par la société SEDERMA ;les peptides extraits de végétaux, tels que l'hydrolysat de soja commercialisé par la société COLETICA sous la dénomination commerciale Phytokine ; les hormones végétales telles que les auxines et les lignanes ; le palmitoyle de pentapeptide lysine-thréonine-thréonine-lysine-sérine vendu notamment sous la dénomination MATRIXYL par la société SEDERMA : le diméthyl amino éthanol ; les extraits de rizhome de Bupleurum Chinensis, tels que ceux vendus sous les dénominations PLEURIMINCYL , LIPOCARE par la société SEDERMA ; les hydrolysats de protéine de blé acylés notamment par un groupement palmitoyle, tel que celui vendu sous la dénomination LIPACID PVB par la société SEPPIC ; la créatine ; le coenzyme Q10 ;- soit sur la synthèse d'élastine, tels que l'extrait de Saccharomyces Cerivisiae commercialisé par la société LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin ; et l'extrait d'algue Macrocystis pyrifera commercialisé par la société SECMA sous la dénomination commerciale Kelpadelie ; le mélibiose ; les protéines de soja ; - soit sur la synthèse des glycosaminoglycanes, tels que le produit de fermentation du lait par lactobacillus vulgaris, commercialisé par la société BROOKS sous la dénomination commerciale Biomin yogourth ; l'extrait d'algue brune Padina pavonica commercialisé par la société ALBAN MÜLLER sous la dénomination commerciale HSP3 ;et l'extrait de Saccharomyces cerevisiae disponible notamment auprès de la société SILAB sous la dénomination commerciale Firmalift ou auprès de la société LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin ; - soit sur la synthèse de la fibronectine, tels que l'extrait de zooplancton Salina commercialisé par la société SEPORGA sous la dénomination commerciale GP4G ; l'extrait de levure disponible notamment auprès de la société ALBAN MÜLLER sous la dénomination commerciale Drieline ; et le palmitoyl pentapeptide commercialisé par la société SEDERMA sous la dénomination commerciale Matrixil ; - soit sur l'inhibition des métalloprotéinases (métalloprotéinases matricielles ou MMP) telles que plus particulièrement les MMP 1, 2, 3, 9 .On peut citer: les rétinoïdes et dérivés, les oligopeptides et les lipopeptides, les lipoaminoacides, l'extrait de malt commercialisé par la société COLETICA sous la dénomination commerciale Collalift ; les extraits de myrtille ou de romarin ; le lycopène ; les isoflavones, leurs dérivés ou les extraits végétaux en contenant, en particulier les extraits de soja (commercialisé par exemple par la société ICHIMARU PHARCOS sous la dénomination commerciale Flavostérone SB ), de trèfle rouge, de lin, de kakkon ou de sauge ; - soit sur l'inhibition des sérine protéases telles que l'élastase leucocytaire ou la cathepsine G.On peut citer : l'extrait peptidique de graines de légumineuse (Pisum sativum) commercialisé par la société LSN sous la dénomination commerciale Parelastyl ; les héparinoïdes ; et les pseudodipeptides tels que l'acide {2-[acétyl-(3trifluorométhyl-phényl)-amino]-3-méthyl-butyrylamino} acétique.
Parmi les actifs stimulant la fillagrine et les kératines, on peut citer notamment l'extrait de lupin commercialisé par la société SILAB sous la dénomination commerciale Structurine ; l'extrait de bourgeons de hêtre Fagus sylvatica commercialisé par la société GATTEFOSSE sous la dénomination commerciale Gatuline ; et l'extrait de zooplancton Salina commercialisé par la société SEPORGA sous la dénomination commerciale GP4G .
De préférence, les agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation sont choisis parmi les extraits de Centella asiatica, l'acide ascorbique et ses dérivés, les peptides extraits de végétaux, tels que l'hydrolysat de soja commercialisé par la société COLETICA sous la dénomination commerciale Phytokine , l'extrait de Saccharomyces Cerivisiae commercialisé par la société LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin ; l'extrait d'algue brune Padina pavonica commercialisé par la société ALBAN MÜLLER sous la dénomination commerciale HSP3 ; les rétinoïdes et dérivés ; les extraits de romarin ; l'extrait peptidique de graines de légumineuse (Pisum sativum) commercialisé par la société LSN sous la dénomination commerciale Parelastyl ;l'acide {2-[acétyl-(3-trifluorométhyl-phényl)amino]-3-méthyl-butyrylamino} acétique ; l'extrait de lupin ; et leurs mélanges.
Comme exemples préférés de composés renforçateurs et/ou réparateurs de la fonction barrière, on peut utiliser des céramides, précurseurs ou dérivés, des stimulateurs de la synthèse de céramides, des inhibiteurs de céramidases, des sphingomyélinases, des stimulateurs de sphingomyélinases, des AGE, l'acide gamma linolénique, les acides gras insaturés en omega 3 ou omega 6, insaponifiables (beurre de karité, d'avocat, de maïs..), les galactolipides, phospholipides, le squalane, squalène.
Agent stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes Les agents stimulant la prolifération des fibroblastes utilisables dans la composition selon l'invention peuvent par exemple être choisis parmi les protéines ou polypeptides végétaux, extraits notamment du soja (par exemple un extrait de soja commercialisé par la société LSN sous la dénomination Eleseryl SH-VEG 8 ou commercialisé par la société SILAB sous la dénomination commerciale Raffermine ) ; et les hormones végétales telles que les giberrellines et les cytokinines.
Les agents stimulant la prolifération des kératinocytes, utilisables dans la composition selon l'invention, comprennent notamment les rétinoïdes tels que le rétinol et ses esters, dont le palmitate de rétinyle ; l'adénosine ; le phloroglucinol ; les extraits de tourteaux de noix commercialisés par la société GATTEFOSSE ; et les extraits de Solanum tuberosum commercialisés par la société SEDERMA.
Les agents stimulant la différenciation des kératinocytes comprennent par exemple les minéraux tels que le calcium ; un extrait peptidique de lupin tel que celui commercialisé par la société SILAB sous la dénomination commerciale Structurine ; le beta-sitosteryl sulfate de sodium tel que celui commercialisé par la société SEPORGA sous la dénomination commerciale Phytocohésine ; et un extrait hydrosoluble de maïs tel que celui commercialisé par la société SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl ; un extrait peptidique de Voandzeia substerranea tel que celui commercialisé par la société Laboratoires Sérobiologiques sous la dénomination commerciale Filladyn LS 9397 ; et les lignanes tels que le sécoisolaricirésinol.
Comme exemples préférés de composés favorisant la prolifération kératinocytaire, on peut citer l'acide capryloil salicylique, le stimoderm , helicrisum, la criste marine, le lycopène, les extraits de tomate, la lanablue , la vitoptine , l'extrait de mamaku, la structurine , la nutelline , la caobromine.
Agent hydratant Par "agent hydratant", on entend : - soit un composé agissant sur la fonction barrière, en vue de maintenir l'hydratation du stratum corneum, ou un composé occlusif. On peut citer les céramides, les composés à base sphingoïde, les lécithines, les glycosphingolipides, les phospholipides, le cholestérol et ses dérivés, les phytostérols (stigmastérol, (3-sitostérol, campestérol), les acides gras essentiels, le 1-2 diacylglycérol, la 4-chromanone, les triterpènes pentacycliques tels que l'acide ursolique, la vaseline et la lanoline ;- soit un composé augmentant directement la teneur en eau du stratum corneum, tel que le thréalose et ses dérivés, l'acide hyaluronique et ses dérivés, le glycérol, le pentanediol, le pidolate de sodium, la sérine, le xylitol, le lactate de sodium, le polyacrylate de glycérol, l'ectoïne et ses dérivés, le chitosane, les oligo- et polysaccharides comme le produit commercialisé sous la référence Pentavitin, le miel, les alginates (notamment le produit Sobalg PH 154 commercialisé par la société Grindsted), les carbonates cycliques, l'acide N-lauroyl pyrrolidone carboxylique ou ses sels, notamment le sel de sodium commercialisé sous la référence Nalidone, et la N-a-benzoyl-L-arginine ;- soit un composé activant les glandes sébacées tel que les dérivés stéroïdiens (dont la DHEA, ses dérivés 7-oxydés et/ou 17-alkylés et les sapogénines), le dihydrojasmonate de méthyle, et la vitamine D et ses dérivés.
Ces composés peuvent représenter de 0,001% à 30%, et de préférence de 0,01 à 20%, du poids total de la composition selon l'invention.
Agent dépigmentant Les agents dépigmentants ou anti-pigmentants susceptibles d'être incorporés dans la composition selon la présente invention comprennent par exemple les composés suivants : l'acide kojique ; l'acide ellagique ; l'arbutine et ses dérivés tels que ceux décrits dans les demandes EP-895 779 et EP-524 109 ; l'hydroquinone ; les dérivés d'aminophénol tels que ceux décrits dans les demandes WO 99/10318 et WO 99/32077, et en particulier le N-cholestéryloxycarbonyl-para-aminophénol et le N-éthyloxycarbonylpara-aminophénol ; les dérivés d'iminophénol, en particulier ceux décrits dans la demande WO 99/22707 ; l'acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ou procystéine, ainsi que ses sels et esters ; le D-panthétéine sulfonate de calcium, l'acide ascorbique et ses dérivés, notamment le glucoside d'ascorbyle ;et les extraits de plantes, en particulier de réglisse, de mûrier, de scutellaire et de Bacopa monnieri, sans que cette liste soit limitative.
Agent anti-pollution ou anti-radicalaire Par l'expression "agent anti-pollution", on entend tout composé capable de piéger l'ozone, les composés aromatiques mono- ou polycycliques tels que le benzopyrène et/ou les métaux lourds tels que le cobalt, le mercure, le cadmium et/ou le nickel. Par "agent anti-radicalaire", on entend tout composé capable de piéger les radicaux libres.
Comme agents piégeurs d'ozone utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier la vitamine C et ses dérivés dont le glucoside d'ascorbyle ; les phénols et polyphénols, en particulier les tannins, l'acide ellagique et l'acide tannique ; l'épigallocatéchine et les extraits naturels en contenant ; les extraits de feuille d'olivier ; les extraits de thé, en particulier de thé vert ; les anthocyanes ; les extraits de romarin ; les acides phénols, en particulier l'acide chorogénique ; les stilbènes, en particulier le resvératrol ; les dérivés d'acides aminés soufrés, en particulier la Scarboxyméthylcystéine ; l'ergothionéine ; la N-acétylcystéine ; des chélatants comme la N,N'-bis-(3,4,5-triméthoxybenzyl)éthylènediamine ou l'un de ses sels, complexes métalliques ou esters ; des caroténoïdes tels que la crocétine ;et des matières premières diverses comme le mélange d'arginine, ribonucléate d'histidine, mannitol, adénosinetriphosphate, pyridoxine, phénylalanine, tyrosine et ARN hydrolysé commercialisé par les Laboratoires Sérobiologiques sous la dénomination commerciale CPP LS 2633-12F , la fraction hydrosoluble de maïs commercialisée par la société SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl , le mélange d'extrait de fumeterre et d'extrait de citron commercialisé sous la dénomination Unicotrozon C-49 par la société Induchem, et le mélange d'extraits de ginseng, de pomme, de pêche, de blé et d'orge vendu par la société PROVITAL sous la dénomination commerciale Pronalen Bioprotect .
Comme agents piégeurs de composés aromatiques mono- ou polycycliques utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier les tannins tels que l'acide ellagique ; les dérivés indoles, en particulier l'indol-3-carbinol ; les extraits de thé en particulier de thé vert, les extraits de Jacinthe d'eau ou eichornia crassipes ; et la fraction hydrosoluble de maïs commercialisée par la société SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl .
Enfin, comme agents piégeurs de métaux lourds utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier les agents chélatants tels que l'EDTA, le sel pentasodique d'éthylènediamine tétraméthylène phosphonique, et la N,N'-bis-(3,4,5triméthoxybenzyl)éthylènediamine ou l'un de ses sels, complexes métalliques ou esters ; l'acide phytique ; les dérivés de chitosan ; les extraits de thé, en particulier de thé vert ; les tannins tels que l'acide ellagique ; les acides aminés soufrés tels que la cystéine ; les extraits de Jacinthe d'eau (Eichornia crassipes) ; et la fraction hydrosoluble de maïs commercialisée par la société SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl .
Les agents anti-radicalaires utilisables dans la composition selon l'invention comprennent, outre certains agents anti-pollution mentionnés précédemment, la vitamine E et ses dérivés tels que l'acétate de tocophéryle ; les bioflavonoïdes ; le co-enzyme Q10 ou ubiquinone ; certaines enzymes comme la catalase, le superoxyde dismutase et les extraits de germes de blé en contenant, la lactoperoxydase, le glutathion peroxydase et les quinones réductases ; le glutathion ; le benzylidène camphre ; les benzylcyclanones ; les naphtalénones substituées ; les pidolates ; le phytantriol ; le gamma-oryzanol ; la guanosine ; les lignanes ; et la mélatonine.
Agent dermo-relaxant Les agents dermo-décontractants ou dermo-relaxants utilisables dans la composition selon l'invention comprennent l'alvérine et ses sels, le gluconate de manganèse, le Diazepam, l'hexapeptide Argireline R commercialisé par la société LIPOTEC, certaines amines secondaires et tertiaires carbonylées, l'adénosine, ainsi que les sapogénines et les extraits naturels, en particulier de Wild Yam, en contenant, ainsi que les extraits de Boswellia serrata.
Agent tenseur Par "agent tenseur", on entend un composé capable d'exercer une traction sur la peau, qui a pour effet d'estomper temporairement les irrégularités de la surface de la peau, telles que les rides et ridules.
Parmi les agents tenseurs utilisables dans la composition selon la présente invention, on peut citer notamment :
(1) les polymères synthétiques, tels que les latex de polyuréthanne ou les latex acryliquesilicone, en particulier ceux décrits dans la demande de brevet EP-1038519, tels qu'un polydiméthyl siloxane greffé propylthio(polyacrylate de méthyle), propylthio(polyméthacrylate de méthyle) et propylthio(polyacide méthacrylique), ou encore un polydiméthyl siloxane greffé propylthio(polyméthacrylate d'isobutyle) et propylthio(polyacide méthacrylique).De tels polymères siliconés greffés sont notamment vendus par la Société 3M sous les dénominations commerciales VS 80, VS 70 ou L021, (2) les polymères d'origine naturelle, notamment (a) les polyholosides, par exemple (i) sous forme d'amidon issu notamment de riz, de maïs, de pomme de terre, de manioc, de pois, de froment, d'avoine, etc...ou (ii) sous forme de carraghénanes, alginates, agars, gellanes, polymères cellulosiques et pectines, avantageusement en dispersion aqueuse de microparticules de gel, et (b) les latex constitués par la résine shellac, la gomme de sandaraque, les dammars, les élémis, les copals, les dérivés cellulosiques, et leurs mélanges, (3) les protéines et hydrolysats de protéines végétales, en particulier de maïs, de seigle, de froment, de sarrasin, de sésame, d'épautre, de pois, de fève, de lentille, de soja et de lupin, (3) les silicates mixtes, notamment les phyllosilicates et en particulier les Laponites, (4) les microparticules de cire, choisies par exemple parmi les cires de Carnauba, de Candelila ou d'Alfa, (5) les particules colloïdales de charge inorganique ayant un diamètre moyen en nombre compris entre 0,1 et 100 nm, de préférence entre 3 et 30 nm,et choisies par exemple parmi : la silice, les composites silice-alumine, l'oxyde de cérium, l'oxyde de zirconium, l'alumine, le carbonate de calcium, le sulfate de baryum, le sulfate de calcium, l'oxyde de zinc et le dioxyde de titane.
Les compositions selon l'invention destinées à une application topique sur la peau ou les lèvres comprendront en outre au moins un filtre UV.
Ces agents photoprotecteurs ou filtres UVA et/ou UVB sont sous forme de composés organiques ou inorganiques, ces derniers étant éventuellement enrobés pour les rendre hydrophobes.
Comme exemples d'agents photoprotecteurs actifs dans l'UV-A et/ou l'UV-B, on peut citer désignés ci-dessus sous leur nom INCI :
les dérivés de l'acide para-aminobenzoïique, dont les suivants : PABA, Ethyl PABA, Ethyl Dihydroxypropyl PABA, Ethylhexyl Diméthyl PABA vendu notamment sous le nom ESCALOL 507 par ISP, Glyceryl PABA, PEG-25 PABA vendu sous le nom UVINUL P25 par BASF, les dérivés salicyliques, dont les suivants : Homosalate vendu notamment sous le notamment sous le nom NEO HELIOPAN OS par Haarmann et REIMER, Dipropyleneglycol Salicylate vendu notamment sous le nom DIPSAL par SCHER, TEA Salicylate vendu notamment sous le nom NEO HELIOPAN TS par Haarmann et REIMER, les dérivés du dibenzoylméthane, dont les suivants :Butyl Methoxydibenzoylmethane vendu notamment sous le nom commercial PARSOL 1789 par HOFFMANN LAROCHE, Isopropyl Dibenzoylmethane, les dérivés cinnamiques, dont les suivants :Ethylhexyl Methoxycinnamate vendu notamment sous le nom commercial PARSOL MCX par HOFFMANN LAROCHE, Isopropyl Methoxy cinnamate, Isoamyl Methoxy cinnamate vendu notamment sous le nom commercial NEO HELIOPAN E 1000 par HAARMANN et REIMER, Cinoxate, DEA Methoxycinnamate, Diisopropyl Methylcinnamate, Glyceryl Ethylhexanoate Dimethoxycinnamate, les dérivés de beta ,beta '-diphénylacrylate, dont les suivants : Octocrylene vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N539 par BASF, Etocrylene vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N35 par BASF, les dérivés de la benzophénone, dont les suivants :Benzophenone-1 vendue notamment sous le nom commercial UVINUL 400 par BASF, Benzophenone-2 vendue notamment sous le nom commercial UVINUL D50 par BASF, Benzophenone-3 ou Oxybenzone vendue notamment sous le nom commercial UVINUL M40 par BASF, Benzophenone-4 vendue notamment sous le nom commercial UVINUL MS40 par BASF, Benzophenone-5, Benzophenone-6 vendue notamment sous le nom commercial Helisorb 11 par Norquay, Benzophenone-8 vendue notamment sous le nom commercial Spectra-Sorb UV24 par American Cyanamid, Benzophenone-9 vendue notamment sous le nom commercial UVINUL DS-49 par BASF, Benzophenone-12, et le 2-(4-diéthylamino2-hydroxybenzoyl)-benzoate de n-hexyle les dérivés du benzylidène camphre, dont les suivants :3-Benzylidene camphor, 4Methylbenzylidene camphor vendu notamment sous le nom EUSOLEX 6300 par MERCK , Benzylidene Camphor Sulfonic Acid, Camphor Benzalkonium Methosulfate, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid, Polyacrylamidomethyl Benzylidene Camphor, les dérivés de benzimidazole, dont les suivants : Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid vendu notamment sous le nom commercial EUSOLEX 232 par MERCK, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate vendu notamment sous le nom commercial commercial NEO HELIOPAN AP par Haarmann et REIMER, les dérivés de triazine, dont les suivants :Anisotriazine vendu notamment sous le nom commercial TINOSORB S par CIBA SPECIALTY CHEMICALS, Ethylhexyl triazone vendu notamment sous le nom commercial UVINUL T150 par BASF, Diethylhexyl Butamido Triazone vendu notamment sous le nom commercial UVASORB HEB par SIGMA 3V, et la 2,4,6- tris-(4'amino-benzalmalonate de diisobutyle)-s-triazine, les dérivés de benzotriazole, dont les suivants :Drometrizole Trisiloxane vendu sous le nom Silatrizole par RHODIA CHIMIE, Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol, vendu notamment sous forme solide sous le nom commercial MIXXIM BB/100 par FAIRMOUNT CHEMICAL ou sous forme micronisée en dispersion aqueuse sous le nom commercial TINOSORB M par CIBA SPECIALTY CHEMICALS, les dérivés anthranilique, dont le Menthyl anthranilate vendu sous le nom commercial commercial NEO HELIOPAN MA par Haarmann et REIMER, les dérivés d'imidazolines, dont l'Ethylhexyl Dimethoxybenzylidene Dioxoimidazoline Propionate, les dérivés de benzalmalonate, dont le polyorganosiloxane à fonctions benzalmalonate vendu sous la dénomination commerciale PARSOL SLX par HOFFMANN LAROCHE, les dérivés de 4,4-diarylbutadiène, dont le 1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4diphénylbutadiène, et leurs mélanges.
Les agents photoprotecteurs organiques plus particulièrement préférés sont choisis parmi les composés suivants : Ethylhexyl Salicylate, Ethylhexyl Methoxycinnamate, Octocrylene, Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid, Benzophenone-3, Benzophenone-4, Benzophenone-5, 4-Methylbenzylidene camphor, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate, la 2,4,6-tris-(4'-amino benzalmalonate de diisobutyle)-s-triazine, Anisotriazine, Ethylhexyl triazone, Diethylhexyl Butamido Triazone, Methylène bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphénol, Drometrizole Trisiloxane, 1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4-diphénylbutadiène, et leurs mélanges.
Les agents photoprotecteurs inorganiques sont choisis parmi des pigments ou bien encore des nanopigments (taille moyenne des particules primaires: généralement entre 5 nm et 100 nm, de préférence entre 10 nm et 50 nm) d'oxydes métalliques enrobés ou non comme par exemple des nanopigments d'oxyde de titane (amorphe ou cristallisé sous forme rutile et/ou anatase), de fer, de zinc, de zirconium ou de cérium qui sont tous des agents photoprotecteurs UV bien connus en soi. Des agents d'enrobage classiques sont par ailleurs l'alumine et/ou le stéarate d'aluminium. De tels nanopigments d'oxydes métalliques, enrobés ou non enrobés, sont en particulier décrits dans les demandes de brevets EP518772 et EP518773.
Les agents photoprotecteurs sont généralement présents dans les compositions selon l'invention dans des proportions allant de 0,1 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 0,2 à 15% en poids par rapport au poids total de la composition.
Avantageusement, on utilisera dans les compositions de l'invention au moins (a) une vitamine K, un de ses dérivés ou précurseurs ou un extrait en contenant, associé à (b) au moins un agent de maquillage à effet optique enlumineur de la peau ou des lèvres.
Cet agent de maquillage à effet optique enlumineur de la peau ou des lèvres permet de diminuer la quantité de matière active de vitamine K présente dans la composition pour obtenir l'effet enlumineur naturel recherché et/ou de complémenter cet effet en apportant un effet optique enlumineur immédiat, qui est relayé dans le temps par l'effet enlumineur 'biologique' de la vitamine K présente dans la composition.
En particulier, cet agent de maquillage à effet optique enlumineur est choisi parmi des charges soft focus, des agents fluorescents, des azurants optiques, des pigments goniochromatiques, des particules réléchissantes et leurs mélanges.
Les charges soft focus, les agents fluorescents, et les azurants optiques sont plutôt destinés aux compositions de soin et/ou de maquillage de la peau.
Les pigments goniochromatiques et les particules réléchissantes sont plutôt destinés aux compositions de soin et/ou de maquillage des lèvres.
La composition comprendra en outre avantageusement des matières colorantes.
Par charge soft-focus , on entend une charge qui en plus donne de la transparence au teint et un effet flou. De préférence, les charges soft-focus ont une taille moyenne des particules inférieure ou égale à 15 microns. Ces particules peuvent être de toutes formes et en particulier être sphériques ou non sphériques. De préférence encore, ces charges sont non sphériques.
Les charges soft-focus peuvent être choisies parmi les poudres de silice et silicates, notamment d'alumine, les poudres de type polyméthyl méthacrylate (PMMA), le talc, les composites silice/Ti02 ou silice/oxyde de zinc, les poudres de polyéthylène, les poudres d'amidon, les poudres de polyamides, les poudres de copolymères styrène/acrylique, les élastomères de silicone, et leurs mélanges.
En particulier, on peut citer le talc de taille moyenne en nombre inférieure ou égale à 3 microns, par exemple du talc de taille moyenne en nombre de 1,8 micron et notamment celui vendu sous la dénomination commerciale Talc P3 par la société Nippon Talc, la poudre de Nylon 12, notamment celle vendue sous le dénomination Orgasol 2002 Extra D Nat Cos par la société Atochem, les particules de silice traitées en surface par une cire minérale 1 à 2 % (nom INCI : hydrated silica (and) paraffin) telles que celles commercialisées par la société Degussa, les microsphères de silice amorphe, telles que celles vendues sous la dénomination Sunsphère par exemple de référence H-53 par la société Asahi Glass, et les micro-billes de silice telles que celles vendues sous la dénomination SB-700 ou SB-150 par la société Miyoshi, cette liste n'étant pas limitative.
La charge à effet de flou peut être présente dans la composition cosmétique à effet de flou en une teneur allant de 0,1 à 20 % en poids et notamment allant de 1 % à 12 % en poids par rapport au poids total de la composition, notamment entre 5 et 10 %, par exemple de l'ordre de 8 %.
On entend par agent fluorescent une substance qui, sous l'effet de rayons ultraviolet et/ou de la lumière visible, ré-émet dans le visible la portion de lumière qu'elle a absorbé sous la même couleur que celle qu'elle reflète naturellement. La couleur réfléchie naturellement est ainsi renforcée par la couleur ré émise et apparaît extrêmement brillante.
On peut citer par exemple les résines colorées de polyamide et/ou de formaldéhyde/benzoguanamine et/ou de melamine/formaldéhyde/sulfonamide, parmi les co-condensats aminotriazine/formaldéhyde/sulfonamide colorés et/ou parmi les paillettes polyester métallisées et/ou leurs mélanges. Ces pigments fluorescents peuvent aussi se présenter sous la forme de dispersions aqueuses de pigments fluorescents.
On peut encore citer le co-condensat aminotriazine/formaldehyde/sulfonamide fluorescent coloré en rose de taille moyenne des particules 3-4 microns vendu sous la dénomination commerciale Fiesta Astral Pink FEX-1 et le co-condensat aminotriazine/formaldehyde/sulfonamide fluorescent coloré en bleu de taille moyenne des particules 3-4,5 microns vendu sous la dénomination commerciale Fiesta Comet Blue FTX-60 par la société Swada ou encore la résine benzoguanamine/formaldéhyde recouverte de résine formaldéhyde/urée et colorée en jaune vendue sous la dénomination commerciale FB-205 Yellow et la résine benzoguanamine/formaldéhyde recouverte de résine formaldéhyde/urée et colorée en rouge vendue sous la dénomination commerciale FB-400 Orange Red par la société UK SEUNG CHEMICAL, la résine polyamide colorée en orange vendue sous la dénomination commerciale Flare 911 Orange 4 par la société Sterling Industrial Colors.
Les substances fluorescentes sont de préférence présentes dans la composition, à une teneur allant de 0,1 à 20%, de préférence de 0,1 à 15%, de préférence encore de 0,5 à 3% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Lorsque les substances fluorescentes organiques sont blanches, on les appelle également des azurants optiques.
L'azurant optique a pour effet d'intensifier l'éclat et aviver les teintes des compositions cosmétiques les comprenant à l'application sur la peau.
Parmi les azurants optiques, on peut plus particulièrement citer les dérivés du stilbène, en particulier les polystyrylstilbènes et les triazinstilbènes, les dérivés coumariniques, en particulier les hydroxycoumarines et les aminocoumarines, les dérivés oxazole, benzoxazole, imidazole, triazole, pyrazoline, les dérivés du pyrène et les dérivés de porphyrine et/ou leurs mélanges.
De tels composés sont par exemple disponibles sous les dénominations commerciales Tinopal SOP et Uvitex OB auprès de la société CIBA GEIGY.
Les azurants optiques préférentiellement utilisés sont le 4,4'-bis[(4,6-dianilino-1,3,5triazin-2-yl)amino]stilbène-2,2'-disulfonate de sodium, le 2,5 thiophène di-yl bis(5 terbutyl-1,3 benzoxazole), le di-styryl-4,4' biphényle sulfonate di-sodique et/ou leurs mélanges.
Par 'pigment goniochromatique', on entend notamment un pigment susceptible de produire différentes couleurs selon l'incidence de la lumière et l'angle d'observation.
De préférence, les pigments goniochromatiques sont des pigments goniochromatiques à structure multicouche interférentielle. En particulier on pourra utiliser les pigments goniochromatiques décrits dans la demande EP 1 382 323.
La structure multicouche des pigments goniochromatiques peut comporter au moins deux couches, chaque couche, indépendamment ou non de la (ou les) autre(s) couche(s), étant réalisée en au moins un matériau choisi dans le groupe constitué par les matériaux suivants : MgF2, CeF3, ZnS, ZnSe, Si, Si02, Ge, Te, Fe203, Pt, Va, A1203, MgO, Y203, S203, SiO, Hf02, Zr02, Ce02, Nb205, Ta205, Ti02, Ag, AI, Au, Cr, Cu, Rb, Ti, Ta, W, Zn, MoS2, cryolithe, alliages, polymères et leurs associations.
A titre d'exemple, ces pigments peuvent être les pigments de structure silice/oxyde de titane/oxyde d'étain commercialisés sous le nom XIRONA MAGIC par la société MERCK, les pigments de structure silice/oxyde de fer brun commercialisés sous le nom XIRONA INDIAN SUMMER par la société MERCK et les pigments de structure silice/oxyde de titane/mica/oxyde d'étain commercialisés sous le nom XIRONA CARRIBEAN BLUE par la société MERCK. On peut encore citer Sicopearl Fantastico fabriqué ou commercialisé par la société BASF, Colorstream fabriqué ou commercialisé par la société MERCK, Chromaflair fabriqué ou commercialisé par la société FLEX, Xirallic fabriqués ou commercialisés par la société MERCK ; les pigments INFINITE COLORS de la société SHISEIDO.
On peut citer, à titre d'exemple de pigments à structure multicouche polymérique, ceux commercialisés par la société 3M sous la dénomination COLOR GLITTER.
Comme particules goniochromatiques à cristaux liquides, on peut utiliser par exemple celles vendues par la société CHENIX ainsi que celle commercialisées sous la dénomination HELICONE HC par la société WACKER.
En général, la structure est composée d'une alternance de couches de bas indice optique et haut indice optique.
Les pigments goniochromatiques peuvent être présents dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,01 % à 50% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,1 % à 30 % en poids, et mieux de 0,3 % à 20 % en poids.
Par 'particules réfléchissantes', on entend notamment des particules dont la taille, la structure, et l'état de surface, leur permettent de réfléchir la lumière incidente avec une intensité suffisante pour pouvoir créer à la surface de la composition revendiquée, lorsque cette dernière est appliquée sur le support à maquiller, des points de surbrillance visibles à l'oeil nu, c'est-à-dire des points plus lumineux qui contrastent avec leur environnement en semblant briller.On peut citer par exemple les particules comportant un substrat naturel ou synthétique, enrobé au moins partiellement par une couche d'au moins un métal, les particules à substrat synthétique enrobé au moins partiellement d'au moins une couche d'un composé métallique et notamment d'un oxyde métallique, les particules formées d'un empilement d'au moins deux couches à indices de réfraction différents, notamment deux couches de polymères, et les particules d'oxydes métalliques.
Le métal peut être choisi par exemple parmi Ag, Au, Cu, AI, Ni, Sn, Mg, Cr, Mo, Ti, Pt, Va, Rb, W, Zn, Ge, Te, Se et leurs alliages. Ag, Au, AI, Zn, Ni, Mo, Cr, Cu et leurs alliages (par exemple les bronzes et les laitons) sont des métaux préférés.
A titre d'exemples, on peut utiliser des particules à substrat de verre revêtu d'argent, en forme de plaquettes, vendues sous la dénomination MICROGLASS METASHINE REFSX 2025 PS par la société TOYAL ; ou des particules à substrat de verre revêtu d'alliage nickel/chrome/molybdène vendues sous la dénomination CRYSTAL STAR GF 550, GF 2525 par cette même société.
Les particules réfléchissantes, quelles que soient leur forme, peuvent également être choisies parmi les particules à substrat synthétique enrobé au moins partiellement d'au moins une couche d'au moins un composé métallique, notamment un oxyde métallique, choisi par exemple parmi les oxydes de titane, notamment Ti02, de fer notamment Fe203, d'étain, de chrome, le sulfate de baryum et les composés suivants : MgF2, CrF3, ZnS, ZnSe, Si02, A1203, MgO, Y203, Se03, SiO, Hf02, Zr02, Ce02, Nb205, Ta205, MoS2 et leurs mélanges ou alliages.
A titre d'exemple de telles particules, on peut citer par exemple les particules comportant un substrat de mica synthétique revêtu de dioxyde de titane, ou les particules de verre enrobé soit d'oxyde de fer brun, soit d'oxyde de titane, d'oxyde d'étain ou d'un de leurs mélanges comme celles vendues sous la marque REFLECKS par la société ENGELHARD.
Conviennent également à l'invention, les pigments de la gamme METASHINE 1080R commercialisée par la société NIPPON SHEET GLASS CO. LTD. Ces pigments, plus particulièrement décrits dans la demande de brevet JP 2001-11340, sont des paillettes de verre C-GLASS comprenant 65 à 72 % de Si02, recouvertes d'une couche d'oxyde de titane de type rutile (Ti02). Ces paillettes de verre ont une épaisseur moyenne de 1 micron et une taille moyenne de 80 microns soit un rapport en taille moyenne/épaisseur moyenne de 80. Elles présentent des reflets bleus, verts, jaunes ou de teinte argent selon l'épaisseur de la couche de Ti02.
On peut encore citer les particules de dimension comprise entre 80 et 100 Microm, comportant un substrat de mica synthétique (fluorophlogopite) revêtu de dioxyde de titane représentant 12% du poids total de la particule, vendues sous la dénomination PROMINENCE par la société NIHON KOKEN.
Les particules réfléchissantes peuvent être présentes dans la composition en étant dispersées de manière homogène par exemple à une teneur allant de 0,1 % à 20 % par rapport au poids total de la composition, de préférence de 1 % à 15 % en poids, et mieux de 1 % à 10 % en poids, par exemple environ 2 % notamment pour une composition destinée à être appliquée sur les lèvres.
Comme matières colorantes, on peut citer notamment les pigments monochromes, les nacres, les pigments réfléchissants qui émettent une couleur ou n'en émettent pas, les pigments interférentiels, les colorants liposolubles, les colorants hydrosolubles, et leurs mélanges.
Les colorants liposolubles sont par exemple le rouge Soudan, le DC Red 17, le DC Green 6, le beta -carotène, l'huile de soja, le brun Soudan, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC orange 5, le jaune quinoléine.
Les pigments peuvent être blancs ou colorés, minéraux et/ou organiques, enrobés ou non. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. Parmi les pigments organiques, on peut citer le noir de carbone, les pigments de type D&C, et les laques à base de carmin de cochenille, de baryum, strontium, calcium, aluminium.
Les pigments nacrés peuvent être choisis parmi les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica titane avec des oxydes de fer, le mica titane avec notamment du bleu ferrique ou de l'oxyde de chrome, le mica titane avec un pigment organique du type précité ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth.
Les pigments peuvent avoir subi un traitement de surface.
En particulier, on pourra utiliser des pigments dérivés de sels métalliques bivalents, Fe203, Ti02, ZnO, oxyde vert de chrome, ou violet de manganèse.
On pourra également intégrer dans les compositions de l'invention d'autres agents de camouflage ou de maquillage incolores (matifiants, agents de brillance) ou colorés, des agents augmentant la tenue ou rendant les produits résistants à l'eau et aux sécrétions.
L'invention concerne également une composition cosmétique destinée à une application topique sur la peau ou les lèvres comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, (a) au moins une vitamine K, un de ses dérivés ou précurseurs ou un extrait en contenant, (b) au moins un filtre UV et (c) au moins un agent choisi parmi des charges soft focus, des agents fluorescents, des azurants optiques, des pigments goniochromatiques, des particules réléchissantes et leurs mélanges.
On utilisera préférentiellement la vitamine K1, la vitamine K2 ou leurs dérivés ou précurseurs.
Des exemples de tels composés (b) et (c) sont décrits précédemment.
La composition selon l'invention peut être à usage cosmétique ou dermatologique. Préférentiellement, la composition de l'invention est à usage cosmétique destiné à améliorer la luminance et/ou la luminosité de la peau ou des lèvres, en particulier la luminance et/ou la luminosité du teint de la peau.
Il s'agira en particulier d'une composition de soin et/ou de maquillage de la peau ou des lèvres.
Elle peut se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées dans les domaines cosmétique et dermatologique, adaptées à la voie topique sur la peau ou les lèvres.
Les compositions de soin et/ou de maquillage selon l'invention pourront être sous la forme d'une base de soin pour la peau, d'une crème de soin (crème de jour, de nuit, antirides), d'une crème de soin teintée, d'un fond de teint, de consistance fluide, semi-solide ou solide, d'un rouge à lèvres, d'un gloss liquide ou brillant à lèvres, d'une pâte de rouges à lèvres, d'un crayon pour le contour des lèvres, d'un baume à lèvres, d'un vernis à lèvres autrement nommé laque à lèvres.
Avantageusement, la composition comprendra en outre au moins une matière colorante.
Des exemples de matières colorantes sont décrits précédemment.
La vitamine K, un de ses dérivés ou précurseurs ou un extrait en contenant sera présent dans la composition en une quantité pouvant aller de 0,001 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,01 à 1% en poids par rapport au poids total de la composition, encore plus préférentiellement de 0,1 à 0,5% en poids par rapport au poids total de la composition.
Selon un mode particulier de l'invention, la vitamine K est incorporée dans des cyclodextrines, afin d'améliorer la solubilité et/ou favoriser la biodisponibilité de la vitamine K après application de la composition sur la peau ou les lèvres. Les cyclodextrines sont notamment des oligosaccharides de formule :

dans laquelle x peut être un nombre égal à 4 (ce qui correspond à l'a-cyclodextrine), à 5 ( -cyclodextrine) ou à 6 (y-cyclodextrine).
On peut notamment utiliser une beta-cyclodextrine vendu par la société WACKER sous la dénomination CAVAMAX W7 et une gamma cyclodextrine vendu par la société WACKER sous la dénomination CAVAMAX W8.
Les dérivés de cyclodextrines sont par exemple les méthyl cyclodextrines tels que la méthyl-beta-cyclodextrine commercialisée par la société WACKER sous la dénomination CAVASOL W7).
Selon l'invention, la ou les cyclodextrines peuvent représenter de 0,2% à 30 % en poids, de préférence de 1 % à 15 % en poids, et encore plus préférentiellement de 1,5 % à 10 % en poids, du poids total de la composition finale.
L'invention concerne également un procédé cosmétique destiné à enluminer naturellement (c'est-à-dire par des effets biologiques) la peau ou les lèvres, caractérisé en ce que l'on applique sur la peau ou les lèvres, une composition telle que définie précédemment.
En particulier, on appliquera les compositions de l'invention sur les peaux à l'aspect de teint gris, terne et/ou ou terreux ou les personnes présentant un teint gris, terne et/ou ou terreux.
La composition selon l'invention peut être appliquée quotidiennement sur l'ensemble du visage pour obtenir un teint lumineux naturel.
L'invention va être illustrée par les exemples non limitatifs suivants :
EXEMPLES
Exemple 1 : Effet modulateur de la vitamine K sur la différenciation des kérati nocytes a) Différenciation précoce en présence de calcium On a recherché l'effet de la vitamine K1 sur la différenciation de kératinocytes épidermiques humains normaux en culture (NHEK) grâce à un test de screening basé sur l'activité de la transglutaminase 1 kératinocytaire (TGk), qui est un marqueur de différenciation précoce des kératinocytes (induit notamment par le calcium et réprimé par les rétinoïdes). Après traitement dans des milieux supplémentés ou non en calcium, l'activité enzymatique de la transglutaminase a été mesurée par une méthode radiobiochimique.
Les kératinocytes épidermiques humains normaux sont pré-cultivés à 37[deg]C, 5% C02 dans un milieu SFM + EGF et extrait pituitaire supplémenté ou non par du calcium 1.5mM ; les kératinocytes sont dans des plaques 96 puits en triplicate, à une densité de 10000 NHEK/ puits.
On met en contact ces NHEK en présence de vitamine K1 diluée en milieu stérile à une concentration finale de 10-5M, 10-6M et 10-7M.
Après lavage des tapis de NHEK et sonication sur glace en tampon Tris/EDTA, pH8.0, on extrait la transglutaminase kératinocytaire (TGk) en présence de Triton X-100 (1 h30, 4[deg]C, agitation) et on dose l'activité TGk en mesurant l'addition covalente de putrescine tritée à 2pCi/ml finale à la caséine 2mg/ml finale, dans un tampon Tris/ CaCI2/ EDTA/ DTT pendant 2h à 37[deg]C. On précipite la caséine par l'acide trichoracétique (TCA) 20% contenant 1 mM putrescine et on procède à des lavages extensifs en TCA 5% et éthanol. Les filtres secs sont comptés en scintillation liquide : on dose les protéines de chaque échantillon (kit Dc Protein Assay) et on calcule les activités TGk de chaque puits et les activités rapportées aux Microg de protéines.Les données brutes de comptage sont traitées sous le logiciel PRISM et les comparaisons intergroupes sont analysées par analyse de variance (ANOVA) à l'aide du test de comparaison multiple de Dunnett.
Les résultats obtenus sont présentés dans les tableaux suivants :
Activité TGk- milieu sans calcium

Ces résultats montrent une activité de l'ordre de 2,5 fois plus forte en milieu calcium qu'en milieu sans calcium. Ce résultat valide l'essai. La vitamine K1 aux concentrations testées n'a pas modifié significativement l'activité TGk présente dans les cultures de NHEK.
Activité TGk- milieu avec calcium

Ces résultats montrent une activité de l'ordre de 2,5 fois plus forte en milieu calcium qu'en milieu sans calcium.
Comme attendu, le rétinol testé à 10-6M a provoqué une réduction de l'activité TGk de 47% par rapport au témoin +Ca. Ces résultats valident l'essai.
La vitamine K1 aux concentrations testées a augmenté modérément mais de façon significative l'activité TGk présente dans les cultures de NHEK.
Ces augmentations sont du même ordre lorsque l'activité est rapportée à la quantité de protéines. Il y aurait donc une légère synergie avec le calcium pour ce qui est de l'augmentation de l'activité TGk.
La vitamine K1 favorise ainsi la différenciation calcium-dépendante des kératinocytes, et conduit à un tissu de meilleure qualité qui permettra une propagation plus régulière de la lumière diffusant à l'intérieur de la peau.
b) Différenciation tardive On a évalué l'effet de la Vtamine K1 et de la Vitamine K2 sur l'expression de différents marqueurs impliqués dans la prolifération/différenciation épidermique. L'étude a été réalisée par technique RT-Q-PCR sur des épidermes reconstruits Shinethic.
L'effet de ces deux vitamines a été comparé à celui exercé par le rétinol.
Les produits ont été préparés dans un mélange de DMSO et d'huile de vaseline avant d'être appliqués en topique sur des épidermes reconstruits Skinethic.
L'étude de RT-Q-PCR a été réalisée sur les marqueurs suivants : Loricrine, Filaggrine, cytokeratine l. Ces marqueurs sont reconnus comme des cibles potentielles des rétinoïdes et composés rétinol-like.
Les épidermes ont été pré-cultivés pendant 24 heures en milieu de maintenance SkinEthic. Les épidermes ont ensuite été traités par les différents produits à l'essai ou des références par voie topique, puis cultivés pendant 24h à 37[deg]C et 5 % de C02.
Les vitamines K1 et K2 sont testées à 1 %. Le rétinol est testé à 0,1%.
Chaque traitement a été réalisé en duplicata. Deux épidermes ont été traités en topique par l'huile de vaseline (témoin huile, TH) et deux autres non traités (Témoin, T).
Les milieux ont ensuite été éliminés et les épidermes ont été rincés avec une solution de PBS, découpés puis placés dans des tubes stériles RNA-free en présence de TriReagent (Sigma T9424) et immédiatement congelés à - 80 [deg]C.
L'expression des marqueurs sélectionnés a été évaluée par RT-Q-PCR sur les ARN messagers poolés, extraits des deux épidermes de chaque traitement.
Les couples de primers qui ont été utilisés dans cette étude permettent l'amplification des fragments spécifiques suivants :

La Réverse Transcription a été réalisée de la façon suivante : - extraction des ARN totaux de chaque épiderme à l'aide de Tri-reagent selon le protocole préconisé par le fournisseur, puis nouvelle extraction par du chloroforme et précipitation à l'isopropanol. - élimination des traces d'ADN potentiellement contaminant par traitement avec le système DNA-free (Ambion). - réalisation de la réaction de Réverse-Transcription de l'ARNm en présence de l'amorce oligo(dT) et de l'enzyme Superscript Il (Gibco) - quantification par fluorescence d l'ADNc synthétisé et ajustement des concentrations nà 50 ng/ml.
Les réactions de PCR (polymerase chain reactions) ont été réalisées par PCR quantitative avec le système Light cycler (Roche Molecular Systems Inc.) et selon les procédures recommandées par le fournisseur.
Les conditions de PCR ont été les suivantes : activation de 10 min à 95 [deg]C, réactions de PCR (10 sec à 95 [deg]C, 5 sec à 64 [deg]C et 35 sec à 72 [deg]C) 40 cycles, fusion de 5 sec à 95 [deg]C puis 5 sec à 60 [deg]C.
L'incorporation de fluorescence dans l'ADN amplifié est mesurée en continu au cours des cycles de PCR. Ce système permet d'obtenir des courbes de mesure de la fluorscence en fonction des cycles de PCR et d'évaluer ainisi une valeur d'expression relative pour chaque marqueur. La valeur de RE (relative expression) est exprimée en unités arbitraires selon la formule suivante : (1/2 nombre de cycles) X 106 Les résultats obtenus montrent que les vitamines K1 et K2 ont des effets inhibiteurs sur l'expression de marqueurs tardifs de différenciation, comme suite à un traitement par les rétinoïdes :

Ces résultats mettent en évidence un effet modulateur des vitamines K sur la différenciation des kératinocytes en faveur d'une différenciation précoce des kératinocytes, garante de la constitution d'un épiderme de bonne qualité qui permettra une diffusion plus régulière de la lumière.
Exemple 2 : Effet de la vitamine K sur la luminance L* Une étude en double aveugle versus placebo a été réalisée de manière intra-individuelle sur 8 sujets jeunes (femmes de 20 à 30 ans).
On évalue l'évolution des paramètres biométrologiques colorimétriques sur une zone du visage après 28 jours d'application d'une formulation cosmétique à 5% en vitamine K1 versus son excipient (application en hémi-visage après randomisation des côtés).
Le protocole consiste à appliquer chaque jour sur la zone d'investigation environ 40mg de formulation pour 10cm sur chaque hémi-visage au niveau de la pommette, 7 jours sur 7 pendant 1 mois. Les sujets ne devaient pas s'exposer au soleil et appliquaient par sécurité un écran solaire.
Une analyse chromamétrique a été réalisée à l'aide d'un chromamètre MINOLTA CM 2001 ; cette méthode permet l'analyse de la couleur et de la luminance du teint à partiir de valeurs L*= luminance, a*=teinte et saturation vert/rouge et b*= teinte et saturation du bleu/jaune (valeurs en unité arbitraire UA). A partir des valeurs a* et b*, on peut calculer le chroma C= Va * 2 + b * 2 qui correspond à la saturation.
Les résultats obtenus (moyenne sur les 8 sujets) sont présentés dans le tableau suivant :
Tableau

p= valeur statistique (test de Student) sur la significativité des résultats.
Ces résultats montrent qu'aucun effet significatif n'a été observé avec l'excipient, alors que des effets significatifs se produisent avec la formule contenant la vitamine K1.
Après un mois de traitement, le paramètre b* n'a pas été modifié de façon significative et ceci sur les deux côtés du visage, traduisant vraisemblablement un léger bronzage malgré l'écran solaire. En revanche, le paramètre de luminance L* a significativement augmenté tandis que les paramètres a* et chroma C liés à la couleur rouge (provenant de la micro-irrigation sanguine des tissus) ont diminué (c'est-à-dire se sont déplacés vers le bleu).
En effet, l'analyse intragroupe montre une augmentation significative (p<0,05) de L* avec la formule active tandis qu'elle n'est pas significative avec l'excipient. L'augmentation de la luminance sur l'axe 0 UA (noir) - 100 UA (blanc) se traduit par une amélioration de la luminosité de la peau. En outre, le test de Student pour séries appariées confirme que l'évolution du paramètre L* est significativement différente entre l'actif et l'excipient (p=0,07).
Ces résultats permettent de conclure à un effet de la vitamine K1 sur la luminosité et/ou la luminance de la peau, indépendant d'un effet sur la couleur (sans accentuation de celle-ci). La luminosité de la peau est ainsi augmentée. Il s'agit d'un effet lié directement à la lumière. Cette luminosité correspond à un trajet des rayons lumineux à travers la matière constitutive de la peau qui en diffusant estompe les contrastes et homogénéise l'aspect de la peau en transparence : la lumière est mieux propagée tangentiellement dans la peau. il se produit une opalescence dans la matière superficielle de la peau. C'est ce qui est aussi appelé caractère diaphane de la peau.
Exemple 3 : Formulations Fond de teint enlumineur naturel - vitamine K2 0,1% - cire microcristalline 3%

Une telle composition se présente sous la forme d'un compact anhydre coulé.
REVENDICATIONS

1. Utilisation cosmétique d'au moins une vitamine K, un de ses dérivés ou précurseurs ou d'un extrait en contenant, dans une composition, comme agent destiné à améliorer la luminance et/ou la luminosité de la peau ou des lèvres.

Claims (10)

  1. 2. Utilisation selon la revendication 1, caractérisée en ce que la vitamine K, son dérivé ou précurseur ou l'extrait en contenant favorise la diffusion et/ou la répartition de la lumière dans les couches superficielles de la peau ou des lèvres.
  2. 3. Utilisation selon l'une des revendications 1 ou 2, caractérisée en ce que la vitamine K, son dérivé ou précurseur ou l'un extrait en contenant est destiné à améliorer la luminance et/ou la luminosité du teint et ainsi lutter contre le teint gris, terne et/ou terreux.
  3. 4. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que la vitamine K est choisie parmi la vitamine K1, la vitamine K2 et leurs dérivés.
    5. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 3, caractérisée en ce que l'extrait contenant de la vitamine K est choisi parmi luzerne, le persil, l'épinard, le chou, la tomate, le haricot, et les plantes fourragères.
  4. 6. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, caractérisée en ce que la vitamine K, son dérivé ou précurseur est présent dans la composition en une quantité allant de 0,001 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition.
  5. 7. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la composition est destinée à une administration par voie orale.
  6. 8. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 1 à 6, caractérisée en ce que la composition est destinée à une application par voie topique sur la peau ou les lèvres.
    9. Utilisation selon la revendictaion 8, caractérisée en ce que la composition comprend en outre au moins un filtre UV.
  7. 10. Utilisation selon l'une des revendictaions 8 ou 9, caractérisée en ce que la vitamine K, son dérivé ou précurseur ou l'extrait en contenant est associé à au moins un agent choisi parmi des charges soft focus, des agents fluorescents, des azurants optiques, des pigments goniochromatiques, des particules réléchissantes et leurs mélanges.
  8. 11. Utilisation selon l'une quelconque des revendications 8 à 10, caractérisée en ce que la composition comprend en outre au moins une matière colorante.
    12. Composition cosmétique pour application topique sur la peau ou les lèvres comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, (a) au moins une vitamine K, un de ses dérivés ou précurseurs ou un extrait en contenant, (b) un filtre UV et (c) au moins un agent choisi parmi des charges soft focus, des agents fluorescents, des azurants optiques, des pigments goniochromatiques, des particules réléchissantes et leurs mélanges.
  9. 13. Procédé cosmétique destiné à enluminer naturellement la peau ou les lèvres, caractérisé en ce que l'on applique sur la peau ou les lèvres, une composition telle que définie dans la revendication 12.
  10. 14. Procédé selon la revendication 13, caractérisé en ce que la composition est appliquée sur les personnes présentant un teint gris, terne et/ou terreux.
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