Procédé et dispositif pour régler la pression dans les appareils de
respiration artificielle.
La présente invention concerne un procédé de réglage de la pression dans des appareils de respiration artificielle, dans lequel on peut ajuster la pression à au moins deux valeurs différentes en fonction d'au moins un paramètre de la respiration déterminé par mesure.
L'invention concerne de plus, un dispositif de réglage de la pression d'appareils de respiration artificielle, qui présente une unité de réglage ainsi qu'au moins un capteur pour un paramètre de respiration et qui est couplé à une alimentation en gaz de respiration, qui peut être réglé sur au moins deux valeurs différentes de pression.
Une utilisation d'appareils de technique médicale est réalisée en liaison avec les alimentations en air respiré, qui sont mis en uvre dans le cadre d'une thérapie CPAP (pression positive continue des voies respiratoires). De même, des utilisations en cas de respiration dite Bilevel (bi-niveau), APAP et perturbée sont possibles. Egalement, de telles alimentations en air respiré sont mises en uvre de manière importante en clinique. Pour éviter un dessèchement des voies respiratoires, on recommande, en particulier pour de longues phases de respiration artificielle, de réaliser une humidification de l'air respiré. De telles 2884725 2 humidifications de l'air respiré peuvent être réalisées également pour d'autres utilisations.
Mais diverses utilisations peuvent être réalisées également, hors du domaine de la technique médicale. Par exemple, pour les appareils de respiration des plongeurs ou pompiers, il se présente le problème que les tuyaux utilisés de l'appareil de respiration soient coupés ou collapsés. Le même problème peut également se présenter dans le domaine industriel, dans les cas où l'utilisation d'appareils de respiration est nécessaire pour la protection de personnes avant action du gaz ambiant et où les personnes n'ont pas leurs mains libres, pour pouvoir agit eux-mêmes sur l'appareil de respiration utilisé.
Finalement, des utilisations dans le domaine des appareils de respiration artificielle peuvent être imaginées, lesquels sont utilisés par des astronautes ou des pilotes.
Les procédés et dispositifs connus jusqu'ici ne sont pas encore approprié de manière suffisante, pour garantir un confort d'utilisation le plus grand possible, qui se rapproche le plus possible, d'un processus normal de respiration, en particulier malgré la pression de respiration donnée de l'appareil de respiration, du transfert des phases d'inspiration et des phases d'expiration. Il est ressenti comme gênant par l'utilisateur de l'appareil de respiration, en particulier au commencement de la phase d'expiration, une pression de respiration relativement élevée est présente, qui s'oppose à une expiration.
L'objet de la présente invention est d'améliorer un procédé du type indiqué dans l'introduction, pour atteindre un plus grand confort de respiration.
2884725 3 Cet objet est résolu selon l'invention en ce que la pression est diminuée pendant une phase d'inspiration, avant le début de la phase d'expiration.
Un autre objet de la présente invention est un dispositif du type indiqué dans l'introduction, pour atteindre un confort de respiration amélioré.
Cet objet est résolu selon l'invention en ce que l'unité de réglage évalue la position temporelle des phases d'inspiration et des phases d'expiration et prévoit une diminution de pression au sein de la phase d'inspiration avant le début de la phase d'expiration.
Par la diminution de pression déjà avant la fin du processus d'inspiration, on prépare une pression diminuée s'opposant au processus d'expiration et on garantit malgré tout, par la pression résiduelle diminuée, qu'un soutien de la pression interne des voies respiratoires est présent pour le gaz respiré. On atteint ainsi, une fonctionnalité élevée pour des conditions d'utilisation similaires.
Un développement de la pression ressenti comme particulièrement agréable est atteint en ce que la diminution de la pression est réalise après un dépassement d'un maximum de flux.
Une autre variante de réglage consiste en ce que l'augmentation de pression est réalisée après une diminution de flux donnée.
Une diminution sûre de la pression au début de la phase d'expiration peut être atteinte en ce que la diminution de pression est réalisée avec un écart temporel négatif par rapport à un changement de phase déjà détecté ou prévu à l'aide du développement de signal d'un paramètre en connexion avec le flux.
Une diminution sûre de la pression peut être atteinte en ce que la diminution de pression est réalisée avec un écart temporel positif par rapport à un changement de phase déjà détecté ou prévu à l'aide du développement de signal d'un paramètre en connexion avec le flux.
Une autre augmentation du confort de respiration peut être réalisée en ce que la diminution de pression est poursuivie après un changement de phase.
Pour réaliser une optimalisation du réglage de la pression, on prévoit que la diminution de la pression est réalisée selon un profil donné de diminution.
Une variante particulièrement simple de réalisation consiste en ce que la diminution de pression est réalisée selon une rampe essentiellement linéaire.
Egalement, on contribue à un réglage aisé de l'appareil en ce que la diminution de pression est réalisée de manière essentiellement passive, par une marche à vide du dispositif d'accélération.
Une grande liberté d'optimalisation est garantie en ce que la diminution de pression est réalisée de manière active, en utilisant au moins un élément de réglage.
Une autre variante consiste en ce que la diminution de pression est réalisée de manière active dans une première phase de diminution et ensuite, de manière passive.
De plus, on peut imaginer que la diminution de pression est réalisée de manière passive dans une première phase de diminution et ensuite, de manière active.
Un collapsus des voies d'écoulement peut être prévenu en ce qu'après réalisation de la diminution de pression, la pression est maintenue, pendant un certain 2884725 5 espace de temps, à un niveau de pression inférieur, essentiellement constant.
De même, il s'est révélé avantageux pour diminuer les obstructions, qu'une augmentation de pression soit réalisée avant la fin de la phase d'expiration.
Un moment optimal pour la fin de la diminution de pression est défini en ce que l'augmentation de pression est réalisée en fonction d'une valeur du développement du flux et/ou du développement d'un signal en connexion avec le flux.
Une autre optimalisation de fonctionnement peut être réalisée en ce que l'augmentation de pression est réalisée selon un profil donné d'augmentation.
Concernant l'augmentation de pression également, on contribue à un réglage simple de l'appareil, en ce que l'augmentation de pression est réalisée de manière essentiellement linéaire.
Un champ d'utilisation typique apparaît en ce qu'un premier niveau élevé de pression est donné à une pression d'environ 10 mbar.
Pour atteindre un confort d'utilisation agréable, il se révèle suffisant en général, qu'une deuxième niveau inférieur de pression soit donné à une pression d'environ 7 à 8 mbar.
La réalisation technique est soutenue en ce qu'au moins un paramètre de flux est déterminé techniquement à l'aide d'un capteur. Une autre adaptation aux différentes exigences d'utilisation peut être réalisée en ce qu'un niveau supérieur de pression est modifié par adaptation.
De plus, on peut imaginer également qu'un niveau inférieur de pression est modifié par adaptation.
Une autre diminution du risque de collapsus des voies d'écoulement ou d'obstructions, peut être atteinte 2884725 6 en ce qu'un troisième niveau élevé de pression est donné, à une pression d'environ 11 à 14 mbar.
On prévoit qu'au moins deux niveaux de pression, qui peuvent se situer dans une gamme allant de 2 à 80 mbar, peuvent être déterminés. Des niveaux de pression supplémentaires peuvent ajustés le cas échéant, dans l'intervalle de préférence, de +/- 5 mbar par rapport aux niveaux inférieur et/ou supérieur ajustés.
Dans les dessins, sont représentés des exemples de réalisation de l'invention. Ils montrent: La figure 1, une représentation en perspective d'un appareil de respiration artificielle selon un exemple de réalisation, La figure 2, un développement typique du flux lors de la réalisation d'un processus de respiration, La figure 3, un développement de pression correspondant à la figure 2, pour un réglage de pression au sein d'une phase d'expiration, proportionnel au flux, La figure 4, un réglage de pression correspondant au développement de flux de la figure 2, avec une diminution linéaire de pression au sein de la phase d'expiration, La figure 5, une représentation d'un autre développement du flux, similaire à la figure 2, La figure 6, un réglage de pression correspondant au développement de flux de la figure 5, avec un commencement de la diminution de pression déjà à la fin de la phase d'inspiration, La figure 7, une autre représentation des développements de pression et de flux correspondants, avec diminution proportionnelle de pression, La figure 8, une représentation correspondante des développements de pression et de flux, lors d'une apparition de pointes de pression, 2884725 7 La figure 9, une autre représentation correspondante des développements de pression et de flux, lors d'expiration par la bouche, La figure 10, une autre représentation des développements correspondants de pression et de flux, La figure 11, une représentation d'un tuyau à gaz de respiration avec élément expansible de manière élastique, de compensation, dans un état fondamental, La figure 12, l'élément de compensation selon la figure 11, après une expansion partielle, La figure 13, l'élément de compensation selon les figure 11 et figure 12, après une expansion complète, La figure 14, une représentation d'un masque de respiration artificielle avec une pièce flexible, La figure 15, une autre forme de réalisation pour masque de respiration artificielle selon la figure 14, La figure 16, une forme de réalisation encore modifiée la représentation selon la figure 14, et La figure 17, une représentation avec un développement de flux et un développement de pression avec une diminution de pression essentiellement proportionnelle au flux au commencement de l'expiration et une élévation de pression au commencement de la phase d'inspiration.
La figure 1 montre la structure fondamentale d'un dispositif de respiration artificielle. Au niveau d'un boîtier d'appareil (1) avec panneau de commande (2) ainsi qu'indicateurs (3), est disposée une pompe à gaz respiré dans un espace intérieur de l'appareil. Par un couplage (4), on connecte un tuyau de connexion (5). Le long du tuyau de connexion (5), peut se développer un tuyau supplémentaire de mesure de la pression (6), qui peut être relié au boîtier de l'appareil (1) par une broche 2884725 8 d'entrée de pression (7). Pour permettre un transfert des données, le boîtier d'appareil (1) présente une jonction (8). Un humidificateur peut être adapté.
Au niveau d'une extension du tuyau de connexion (5), opposée au boîtier d'appareil (1), est disposé un élément d'expiration (9). Egalement, on peut utiliser une soupape d'expiration.
La figure 1 montre en outre, une interface-patient formée comme un masque de respiration artificielle (10), qui est réalisé sous la forme d'un masque nasal. Une fixation au niveau de la tête d'un patient peut être réalisée par un casque (11). Au niveau de son extension dirigée vers le tuyau de connexion (5), l'interface-patient (10) présente un élément de couplage (12).
La Fig. 2 présente un développement typique de flux (13) pendant la réalisation des phases d'inspiration (14) et des phases d'expiration (15).
La figure 3 montre un développement de pression (16) correspondant au développement de flux de la figure 2, dans lequel la pression est diminuée pendant la phase d'expiration (15), de manière essentiellement proportionnelle au développement du flux (13). Pendant la phase d'inspiration (14), la pression présente typiquement, une valeur d'environ 10 mbar et est diminuée pendant la phase d'expiration (15), au maximum d'environ 3 bar.
La figure 4 montre également, un développement de pression (16) correspondant au développement de flux de la figure 2, dans lequel la pression est diminuée d'abord de manière essentiellement linéaire, commençant avec la phase d'expiration (15). Ceci peut être réalisé par exemple, de manière simple, par une interruption de l'énergie de fonctionnement du dispositif utilisé d'accélération du gaz respiré, par exemple un ventilateur. Avec le commencement de la phase d'inspiration (14), la pression est à nouveau, élevée, dans l'exemple de réalisation selon la figure 4, ceci est essentiellement une augmentation linéaire.
La figure 5 montre à nouveau, un développement de flux (13), similaire à la figure 2, chaque fois également divisé en phases d'inspiration (14), ainsi que phases d'expiration (15).
La figure 16 montre un développement de pression (16) correspondant à la figure 5, dans lequel une diminution de pression est commencée déjà au début d'une période d'avance (17), avant le commencement de l'expiration (18).
Dans l'exemple de réalisation selon la figure 6, la pression dans la phase d'inspiration (14) est diminuée, d'abord de manière essentiellement linéaire, dans la phase d'inspiration (14) au commencement de la période d'avance (17), depuis un niveau de départ d'environ 10 mbar. La diminution de pression est d'abord poursuivie après le commencement de l'expiration (18) et ensuite, après un point de commutation (19), une augmentation de pression est entamée. Dans l'exemple de réalisation selon la figure 6, l'augmentation de pression est réalisée également, de manière essentiellement linéaire. Déjà avant le commencement de l'inspiration (20), la pression atteint à nouveau essentiellement son niveau de départ, de la fin d'une élévation expiratoire de pression et reste à ce niveau de départ pour le reste de la phase d'expiration (15), ainsi qu'au sein de la phase d'inspiration suivante (14), jusqu'à avoir atteint la période d'avance suivante (17).
La diminution de pression pendant: la période d'avance (17), ainsi qu'au sein de la première partie de la phase d'expiration (15) jusqu'à atteindre une pression de base (22), peut se faire de différentes manières. Par exemple, il est possible de laisser tourner à vide, un moteur d'entraînement d'un dispositif d'accélération d'air ou d'un ventilateur, par interruption complète ou partielle de l'énergie.
L'augmentation de pression dans la phase d'expiration (15), après avoir atteint le point de commutation (19), est réalisée de préférence, sous la forme d'une rampe lente, parce qu'une commutation brusque à une pression plus élevée est ressentie comme désagréable par un utilisateur du dispositif de respiration artificielle. La pente de la rampe et les points importants pour la diminution de pression ainsi que l'élévation de pression peuvent être adaptés automatiquement en fonction d'une fréquence de respiration de l'utilisateur. De plus, il est possible également, d'évaluer des développements caractéristiques dans le temps de la courbe de respiration de l'utilisateur et d'introduire une adaptation des points de commutation. Par exemple, les durées moyennes entre les flux de pic inspiratoire et expiratoire et les changements de phases peuvent être évalués.
Par un choix approprié du temps de développement (17),,ainsi que de la diminution inspiratoire de pression (21), on peut atteindre un développement moyen de pression, qui passe selon un exemple de réalisation, par une phase d'expiration (15) à une pression moyenne plus élevée, que pendant la phase d'inspiration (14). Ceci se révèle particulièrement avantageux pour éviter des obstructions des voies d'écoulement du gaz respiré.
2884725 11 Le réglage spécial de pression permet, au moment où un danger élevé d'obstruction est typiquement présent, à savoir à la fin de la phase d'expiration (15) ainsi qu'au début de la phase d'inspiration (14), d'ajuster une pression suffisante pour contrer de telles obstructions. Pendant le temps restant du cycle de respiration, un niveau de pression le plus faible possible ou une pression moyenne de respiration la plus faible possible est réglée.
Du point de vue technique, le réglage de la pression est réalisé en utilisant un capteur, avec lequel on détecte par exemple, un point culminant du développement du flux (13) pendant la phase d'inspiration. (14). Suite à l'acquisition technique d'un tel point culminant, le commencement de la période d'avance (17) peut être démarré et la diminution de pression est réalisée. Indépendamment de l'acquisition technique d'un tel point culminant du développement du flux (13), le commencement de la période d'avance (17) peut également être réglé en fonction d'un écart maximale ou d'un écart minimal par rapport au début de l'expiration (18) ou au début de l'inspiration. Ceci conduit également à ce que la diminution de pression est démarrée lorsque l'on atteint un écart temporel minimal par rapport au début de l'expiration (16) sans détection d'un point culminant du développement du flux (13), et que lorsque l'on atteint très précocement, le point culminant du développement de pression (13), le commencement de la période d'avance (17) est retardé jusqu'à atteindre un écart temporel maximal par rapport au début de l'expiration (18).
L'acquisition par capteur du développement de flux (13) peut être réalisée directement ou indirectement, par un signal de mesure se trouvant en relation avec le flux.
2884725 12 On peut imaginer également de détecter les phases de respiration à l'aide de signaux non dépendant du flux. Par exemple, la pression ou la température.
En variante à la diminution de pression linéaire, de type rampe, représentée à la figure 6, ainsi que l'augmentation également linéaire et de type rampe, de la pression, il est possible également de réaliser la diminution de pression et/ou l'augmentation de pression selon des profils de réglage linéaires ou non linéaires, prédéterminés.
Ceci peut se faire sous la forme d'un réglage pur ou sous forme d'un réglage avec acquisition directe de la pression ou acquisition d'un signal en relation avec la pression.
Le réglage de la pression peut être réalisé techniquement, de différentes manières. Par exemple, il est possible d'ajuster ou de régler la vitesse d'accélération du moteur du dispositif d'accélération du gaz respiré. Il est possible également de réaliser un réglage de la pression par déviation du gaz respiré, par exemple en utilisant une valve.
Comme signal se trouvant en relation avec le flux, on peut évaluer par exemple, le nombre de tours du moteur, par exemple en combinaison avec la pression ou le courant du moteur. Une autre variante de mesure pour l'acquisition du flux, est la réalisation d'une mesure différentielle de pression.
La durée de la pression au sein de la phase d'expiration (15) à la pression minimale entre les moments (22 et 19), peut être choisie de taille différente en fonction de l'utilisation. Dans un cas extrême, la durée correspondante peut être choisie nulle, mais il est possible également de prévoir le début et/ou la fin de la durée en des moments fixes, de la dériver d'une fréquence de respiration de l'utilisateur, de réaliser une dérivation du moment à partir d'une durée moyenne d'expiration, d'une durée moyenne entre le commencement de l'expiration et un pic expiratoire, une détection du pic expiratoire, une dérivation du flux ou une combinaison d'un ou de plusieurs des critères indiqués.
Les mêmes critères que pour la détermination temporelle de la durée à la pression minimale dans la phase d'expiration (15) valent de la même manière, pour la durée du niveau maximal de pression, commençant avec la fin de l'élévation expiratoire de pression (21) jusqu'au début de la période d'avance (17). De même, les critères mentionnés ci-dessus, seuls ou en combinaison choisie, peuvent être utilisés pour la conception de la forme du profil d'augmentation de pression et/ou du profil de diminution de pression.
Selon une autre variante de réalisation, on peut imaginer également qu'au moins de manière temporaire, après la fin de l'élévation expiratoire de pression et avant le commencement de la période d'avance (17), on prévoit un niveau de pression supplémentaire, pour encore mieux égaliser les obstructions des voies d'écoulement de l'air pendant l'inspiration et/ou influencer le volume inspiratoire. Lors d'une utilisation thérapeutique, ceci peut être réalisé en particulier lors de l'apparition d'hypopnée centrale.
Le niveau de pression le plus élevé, ainsi que le niveau de pression le plus faible et le cas échéant également, le niveau de pression supplémentaire indiqué précédemment peuvent être prédéterminés, par exemple manuellement. On peut imaginer également de prévoir seulement une des valeurs de pression et de dériver les autres valeurs de pression, automatiquement à partir de ce niveau prédéterminé. La valeur prédéterminée peut être par exemple, la pression supérieure, la pression inférieure ou une pression intermédiaire. La détermination des autres valeurs de pression est réalisée alors en partant de cette valeur seuil, par lecture d'un tableau ou corrélation fonctionnelle calculée.
Selon une autre variante de réalisation, on peut imaginer que pour établir la différence entre les niveau le plus élevé de pression et le niveau diminué de pression et/ou pour les critères de durée et de pente de la diminution de pression ainsi que l'élévation de pression, on peut choisir manuellement des paramètres prédéterminés, pour établir un critère chaque fois optimal d'ajustement.
Lors d'une combinaison de la diminution de pression à décalage de phase avec un procédé APAP, on élève lors d'obstructions connues ou lors d'une apparition de bruits de reniflement, non seulement le niveau de pression élevé, mais également le niveau de pression faible ou seulement le niveau de pression faible ou élevé.
Egalement, lors d'une combinaison de la diminution de pression à décalage de phase avec un procédé APAP, on peut imaginer lors d'obstructions connues ou lors d'une apparition de bruits de reniflement, qu sont mis en évidence par le flux ou lors de l'utilisation de signaux modulés de test, de commuter le mode activé de réglage de l'appareil et de laisser la pression, de manière permanente à un niveau de pression supérieur.
Une autre variante de réalisation, dans laquelle une telle combinaison de procédé existe, consiste en ce que l'on modifie le moment de diminution de la pression et d'élévation de la pression, de sorte que la partie à pression plus élevée est allongée par cycle de respiration.
Une autre variante de réalisation repose sur une régulation de la fréquence de respiration. Pour une fréquence de respiration élevée, mesurée, on réalise une modification de la durée du niveau élevé de pression et du niveau diminué de pression, ainsi qu'une modification des vitesses de diminution ou d'augmentation, de sorte que l'on engendre une fréquence plus faible de respiration spontanée. En particulier, on peut imaginer ici, d'allonger la durée au niveau supérieur de pression et de raccourcir la montée de pression au sein de la phase d'expiration.
Pour une régulation de la fréquence de respiration également, il est possible de désactiver, lors d'une fréquence de respiration trop élevée, le mode de fonctionnement choisi et de rester de manière constante, au niveau de pression le plus faible dans ce cas.
Lors de l'apparition d'une apnée ou d'une pause de respiration plus longue, il est possible d'activer le niveau plus élevé de pression, de manière constante.
Les figures 7 à 10 exposent des développements de pression et de flux correspondants, avec chaque fois, les conditions limite indiquées. Les relations dynamiques sont également indiquées par ces diagrammes.
La figure 11 montre une forme de réalisation alternative d'un tuyau de connexion (5), qui consiste en un matériau expansible de type ballon, sur un segment. Le matériau expansible (23) peut par exemple, former lui-même, le tuyau de connexion (5) et/ou représenter un élément séparé sur ou dans le tuyau. Selon l'exemple de réalisation de la figure 11, le matériau expansible (23) 2884725 16 s'étend sur un segment de l'extension longitudinale du tuyau de connexion (5). Dans un cas limite, on peut imaginer également que tout le tuyau de connexion (5) soit formé du matériau expansible (23). La réalisation technique et le dimensionnement du matériau expansible (23) sont réalisés de sorte que pour une contrainte de pression donnée, un volume de gaz défini est utilisé pour l'expansion.
Comme matériau pour le matériau expansible (23), on peut utiliser par exemple, une matière plastique. En particulier, on pense à l'utilisation de silicone et/ou de latex. Selon une autre variante de réalisation, on utilise une pièce flexible, qui est équipée d'une valve de surpression. La valve de surpression peut être réalisée de manière détachable. En particulier, on peut imaginer d'introduire plusieurs valves de surpression avec différentes lignes de fonctionnement. Par exemple, il est possible d'utiliser des valves de surpression, qui s'ouvrent à une pression de 4, 5, 6, ... 48, 49 et 50 mbar.
Un intervalle d'ouverture typique pour les valves de surpression se situe dans un intervalle de pression allant de 4 mbar à 50 mbar. On peut imaginer également que la valve de surpression est ajustable, de sorte que la pression d'ouverture peut être prédéterminée.
Selon la forme de réalisation de la figure 12, une extension du matériau expansible (23) est réalisée par une contrainte plus élevée de pression qu'à la figure 11. Par l'élasticité propre du matériau expansible (23), l'extension augmente avec une pression croissante et le processus d'expansion est inversible. Typiquement, on réalise un ajustement du matériau expansible sur un intervalle de pression de travail, par exemple un intervalle de pression de 10 mbar.
2884725 17 Un dimensionnement typique est réalisé en ce que le matériau expansible prend à une pression de base de 10 mbar, l'état non expansé représenté à la figure 11. Lors de l'expiration d'un utilisateur du dispositif de respiration artificielle, on réalise une augmentation à court terme de la pression, qui dévie le matériau expansible (23) de la position de repos. Il prend d'abord, la position intermédiaire représentée à la figure 12 et ensuite, la position finale représentée à la figure 13, pour une pression maximale d'expiration.
En utilisant le matériau expansible (23), il est possible en particulier, de réaliser une expansion proportionnelle à l'augmentation de pression. A une extrémité du processus d'expiration, la pression diminue à nouveau et le matériau expansible (23)revient en la position de départ, représentée à la figure il.
Selon une autre variante de réalisation, on peut imaginer que le matériau expansible (23) s'élargit avec la pression croissante et se contracte avec la pression diminuante, successivement. On instaure ainsi, pour l'utilisation du dispositif de respiration artificielle, une faiblecontre-pression, contre laquelle l'expiration doit se faire.
Par l'utilisation du matériau expansible (23), on ajuste chez l'utilisateur, pendant l'inspiration, une pression faiblement augmentée, parce que l'élasticité propre du matériau expansible (23) ramène celui-ci à la position de départ lors d'une contre-pression décroissante. Pendant l'inspiration, on prépare ainsi, une pression adéquate, qui diminue le danger d'une contraction des voies d'écoulement.
Lors d'une réalisation préférée, le niveau supérieur de pression se situe dans un domaine de 4 à 18 mbar, la 2884725 18 diminution de pression est réalisée au niveau de pression plus faible, à environ 3 mbar. Lors de la réalisation supplémentaire d'une autre élévation de pression par rapport au premier niveau de pression, celle élévation supplémentaire atteint environ 1 à 4 mbar.
La figure 14 à la figure 16 montrent des formes de réalisation, dans lesquelles un matériau expansible (23) ou un élément flexible équipé d'une autre manière, est disposé au niveau de l'interface-patient (10), par exemple un masque de respiration artificielle. Une interface-patient formé comme un masque de respiration artificielle consiste typiquement, en un corps de base de masque (24) et un élément flexible de contour (25). Le corps de base de masque (24) et l'élément flexible de contour (25) sont assemblés au niveau d'une limite (26), de préférence avec engagement positif.
Le matériau expansible (23) est disposé de préférence, qu niveau du corps de base de masque (24). La figure 14 montre un état fondamental, la figure 15 une expansion partielle et la figure 16, l'état expansé maximal.
La figure 17 montre une forme de réalisation, dans laquelle, en plus d'une diminution de pression au sein de la phase d'expiration, une augmentation de pression est prévue au sein de la phase d'inspiration. L'augmentation de pression est réalisée brièvement: après une modification de la phase d'expiration dans la phase d'inspiration. Typiquement, la diminution de pression et/ou l'augmentation de pression est réalisée au moins en partie, de manière proportionnelle au flux.