FR2874040A1 - Dispositif pour la fixation de panneaux sur une structure support fixe - Google Patents

Abstract

Le dispositif de fixation selon l'invention fait intervenir une tige filetée (T) dont une extrémité est destinée à être fixée à ladite structure, tandis que l'autre extrémité coopère en vue d'assurer une fixation ajustable, avec un cavalier (1) conformé de manière à venir se clipser dans un élément profilé (2) de section sensiblement en forme de C. Ce cavalier (1) comporte des moyens de contre-appui de la tige filetée ainsi qu'un levier de verrouillage muni d'une surface de came conçue de manière à laisser le passage à la tige filetée (T) dans les moyens de contre-appui lorsque le levier est en position déverrouillée et à serrer la tige filetée (T) contre les moyens de contre-appui lorsque le levier est en position verrouillée.

Description

La présente invention concerne un dispositif pour la fixation de panneaux

sur une structure support fixe pouvant consister en une paroi verticale (par exemple un mur ou une cloison) ou une paroi horizontale (par exemple un plafond).

Elle s'applique notamment, mais non exclusivement, à la réalisation d'un doublage de mur ou d'un faux plafond.

D'une manière générale, on sait que pour ce type d'application, on utilise habituellement des éléments de liaison faisant intervenir une tige filetée dont une extrémité est destinée à être fixée à la structure fixe, tandis que l'autre extrémité coopère, en vue d'assurer une fixation ajustable, avec un cavalier conformé de manière à venir se clipser dans un élément profilé (fourrure) de section sensiblement en forme de C. Ce cavalier est fréquemment réalisé à partir d'une bande de tôle découpée et repliée de manière à obtenir une structure sensiblement en forme de U dont les ailes latérales présentent des extrémités incurvées et/ou obliques comprenant chacune une paire d'échancrures opposées dans lesquelles peuvent s'engager les bords longitudinaux de l'élément profilé.

2874040 2 Cet élément profilé comprend une âme plane sur laquelle viennent se fixer les panneaux de plafond ou de doublage. Lors de la pose, ils permettent de retenir une couche de matériau isolant servant à assurer une isolation thermique et/ou phonique entre les panneaux et la structure support.

Il s'avère qu'en raison de l'imprécision des structures support (murs/plafonds) sur lesquelles on souhaite fixer les panneaux, il est nécessaire d'effectuer un réglage de la position du cavalier par rapport à la tige de manière à amener les âmes des profilés de support dans un même plan (horizontal ou vertical) qui constitue le plan de fixation des plaques.

Pour effectuer un tel réglage, on a déjà proposé une solution consistant à doter le cavalier d'un manchon taraudé dans lequel la tige vient se visser. Le réglage de la position du cavalier s'obtient alors en faisant pivoter le cavalier de manière à réaliser une action de vissage ou de dévissage. Cette solution présente l'inconvénient de ne pas permettre de réglage lorsque le cavalier est clipsé dans le profilé de support.

Par le brevet FR No 00 06444, il a également été proposé un dispositif de liaison à pince faisant intervenir un cavalier présentant la forme d'un U couché dont les ailes latérales présentent d'un même côté un bord conformé de manière à venir se clipser sur un élément profilé. L'une des ailes comprend dans sa partie centrale une conformation en forme de bride dans laquelle peut passer la tige filetée, l'autre aile comprend, quant à elle, une languette transversale comprenant un orifice par lequel passe la tige et destinée à exercer sur celle-ci un effort de cisaillement à la façon d'une guillotine. Cet effort de cisaillement est obtenu grâce aux propriétés de déformation élastique des ailes du cavalier. Cette solution qui permet d'assurer un réglage du cavalier le long de la tige, s'avère incommode: pour effectuer le réglage, il est nécessaire de serrer les deux ailes du cavalier l'une vers l'autre et, en même temps, faire coulisser le cavalier le long de la tige. En outre, la qualité de la fixation est 2874040 3 aléatoire en raison de l'imprécision du cavalier et des propriétés de déformation rémanente de la tôle.

Ce brevet prévoit également l'usage d'un levier basculant muni d'un orifice de manière à jouer un rôle de guillotine similaire au précédent. Le verrouillage réalisé par ce levier ne se maintient que grâce à un encliquetage obtenu en position verrouillée par l'engagement d'un bossage formé sur le levier dans un creux prévu dans le cavalier. Cette solution demeure elle aussi, aléatoire en raison de l'imprécision de la tôle.

L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer ces inconvénients. Elle propose à cet effet un dispositif de fixation plus ergonomique permettant d'obtenir un verrouillage plus fiable et durable dans le temps même dans le cas où il a fait l'objet de plusieurs actionnements.

Ce dispositif fait intervenir des cavaliers comportant des moyens de fixation par clipsage sur un élément profilé, des moyens de guidage et de contre-appui de la tige filetée et des moyens de verrouillage/déverrouillage mobiles par rapport aux moyens de guidage et présentant une surface de came disposée de manière à ce que ces moyens de verrouillage/déverrouillage puissent passer d'une position déverrouillée dans laquelle le profil de came laisse le libre passage de la tige filetée dans les moyens de guidage et de contre-appui et une position verrouillée dans laquelle le profil de came exerce directement ou indirectement sur la tige filetée une force provoquant son application sur les moyens de guidage et de contre-appui en assurant ainsi un verrouillage du cavalier sur ladite tige filetée.

Avantageusement, les moyens de verrouillage/déverrouillage pourront comprendre un levier dont une extrémité montée pivotante sur le cavalier 30 présente la susdite surface de came.

2874040 4 Par ailleurs, les susdits moyens de contre-appui pourront présenter un profil dentelé destiné à venir en prise avec les filets de la tige filetée.

De même, une pièce d'appui ou noix pourra être disposée entre les moyens de 5 guidage et de contre-appui et la susdite surface de came.

Cette noix pourra être au moins partiellement réalisée en matière résiliente de manière à subir une déformation élastique sous l'action de l'effort exercé par le profil de came et à calibrer ainsi l'effort maximum qui est transmis à la tige filetée. Cette solution permet en outre de réaliser un amortissement des ondes acoustiques.

Dans ce cas, le profil de came pourra être dessiné de manière à ce qu'en fin de course de serrage (deuxième position) la réaction de la noix s'oppose au retour 15 du levier en première position.

Par ailleurs, des moyens d'éjection pourront être prévus de manière à provoquer automatiquement, lorsque le levier revient à sa première position, un désengagement du profil dentelé des moyens de contre-appui hors du filetage de la tige et permettre ainsi un déplacement axial relatif sans contrainte du cavalier par rapport à la tige.

Bien entendu, le cavalier pourra comprendre une chape dans laquelle est articulé le levier. Cette chape pourra être fixement solidaire du cavalier.

Néanmoins, elle pourra être éventuellement montée rotative sur le cavalier, coaxialement à la tige lorsque celle-ci est serrée dans les moyens de guidage et de contre-appui.

Selon une autre caractéristique de l'invention, les susdits moyens de 30 verrouillage/déverrouillage pourront comprendre un coulisseau, mobile en translation et muni d'une surface de came.

2874040 5 Des modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 est une vue en perspective schématique d'un premier mode d'exécution de l'invention dans lequel le levier est monté pivotant autour d'un axe perpendiculaire à celui de la tige; La figure 2 est une coupe schématique du dispositif illustré figure 1 dans un plan passant par l'axe de la tige; La figure 3 est une coupe partielle à plus grande échelle selon A, A' de la figure 2; La figure 4 est une vue en perspective d'un deuxième mode d'exécution de l'invention dans lequel l'axe de rotation du levier est parallèle à celui de la tige filetée; La figure 5 est une coupe du dispositif de la figure 4 dans un plan passant par l'axe de la tige filetée; La figure 6 est une coupe partielle à plus grande échelle selon B, B' de la figure 5; Les figures 7, 8 et 9 montrent un troisième mode d'exécution de l'invention réalisé par moulage en une matière plastique, en vue de côté (figure 7) en vue de face (figure 8) et en perspective (figure 9) ; La figure 10 est une représentation schématique en perspective d'un quatrième mode d'exécution de l'invention réalisé par découpe et pliage d'une bande de tôle; 2874040 -6 La figure 11 est un flan à partir duquel est réalisé le cavalier représenté figure 10; La figure 12 est une vue en perspective d'un cinquième mode d'exécution de l'invention dit à coulisseau réalisé par moulage de matière plastique; La figure 13 est une vue en perspective d'un coulisseau utilisable dans le mode d'exécution de la figure 12; La figure 14 est une vue en perspective d'un sixième mode d'exécution de l'invention "à coulisseau" réalisé par découpe et pliage d'une bande de tôle; La figure 15 montre le flan à partir duquel est réalisé le cavalier représenté figure 14.

Dans l'exemple représenté sur les figures 1 à 3, le cavalier 1 est destiné à venir se clipser sur un élément profilé 2 en forme de C comprenant une âme 3 nervurée dans sa partie centrale et bordée de deux ailes parallèles 4, 5 qui s'étendent perpendiculairement à l'âme 3 et sont prolongées par deux rebords coplanaires 6, 7 qui s'étendent l'un vers l'autre en délimitant un passage longitudinal 8. Ce cavalier 1, qui coopère avec une tige filetée T, comprend un corps réalisé en matière plastique moulée et comportant: un élément tubulaire 9 présentant un profil sensiblement en forme de w refermé par une platine rectangulaire 10 fendue; cet élément tubulaire 9 comprend donc sous les bordures latérales de la platine 10 deux gorges latérales opposées 11, 12 dont les fonds sont écartés l'un de l'autre d'une distance sensiblement égale à la largeur du passage 8, 2874040 7 une chape d'articulation 13 comprenant deux ailes triangulaires parallèles 14, 15 reliées l'une à l'autre par une portion incurvée sensiblement hémicylindrique 16 dont le diamètre intérieur est légèrement plus grand que celui de la tige filetée T. Cette portion incurvée 16 porte un élément de contre-appui 17 (rapporté ou venu de matière) qui présente la forme d'une coquille semi cylindrique s'étendant selon un secteur cylindrique, par exemple de 120 dont la forme extérieure épouse la forme intérieure de la portion incurvée 16 et dont la forme intérieure, qui est sensiblement au diamètre de la tige filetée T, comprend une succession de crantages 18 dont le pas est sensiblement égal à celui du filetage de la tige T. Les deux ailes 14, 15 sont munies de deux perçages coaxiaux dans lesquels s'engagent deux tourillons coaxiaux prévus à l'extrémité d'un levier 20. L'axe des deux perçages et des deux tourillons TC est perpendiculaire à l'axe de la tige T de sorte que le levier 20 est mobile dans un plan passant par l'axe de la tige T. L'extrémité 21 du levier 20 présente une forme plate de largeur sensiblement égale à la distance entre les deux ailes 14, 15. Cette forme plate comprend, à l'opposé de la tige du levier 20, une bordure sensiblement elliptique servant de profil de came 22.

Ce profil de came 22 est destiné à coopérer avec une pièce d'appui 23 mobile entre les deux ailes 14, 15 et entre l'extrémité 21 du levier 20 et l'élément de contre-appui 17.

Cette pièce d'appui 23 présente une forme sensiblement parallélépipédique d'épaisseur sensiblement égale à la distance séparant les deux ailes. La face 24 de cette pièce d'appui 23 située en regard de l'élément de contreappui 17 2874040 8 comprend une gorge hémicylindrique axée parallèlement à l'élément de contre-appui 17.

Cette gorge hémicylindrique délimite avec l'élément de contre-appui 17 un espace par lequel la tige filetée peut venir s'engager, lorsque le levier 20 occupe une position relâchée pour laquelle la distance entre son axe de rotation et la zone de la surface de came 21 en contact avec la pièce d'appui 23 est minimum.

Lorsque l'on désire assurer un blocage axial du cavalier 1 sur la tige T, il suffit de rabattre le levier 20 de manière à l'amener en position de serrage, position pour laquelle la distance entre son axe de rotation et la zone de la surface de came 22 en contact avec la pièce d'appui 23 est maximum. Dans ce cas, la surface de came 22 exerce sur la pièce d'appui 23 une action qui provoque une légère déformation élastique. La pièce d'appui applique alors à son tour sur la tige T une force transversale qui provoque un engagement ferme des crantages 18 dans les espaces des filets de la tige T. En fin de course de serrage du levier 20, la résultante des forces de réaction exercées par la pièce d'appui 23 sur la surface de came 22 est orientée (au-dessus de l'axe de rotation du levier) de sorte que par un effet de genouillère, elle assure la confirmation du levier 20 en position de serrage. Le maintien du levier est en outre renforcé grâce à l'encliquetage assuré par une protubérance P 1 prévue à l'extrémité d'une languette flexible L1 qui prolonge l'aile 15 de la chape 13.

Dans cette position, l'effort exercé par la pièce d'appui sur la tige est uniquement dû à la déformation élastique de la pièce d'appui 23. Cet effort demeure donc parfaitement contrôlé, de sorte que les contraintes exercées sur les différentes parties du dispositif restent en deçà de leur seuil de tolérance. En outre, on obtient une excellente répartition des contraintes entre la tige filetée T et la pièce de contre-appui 17, et donc une solidarisation parfaite entre le cavalier 1 et la tige T. 2874040 9 Lorsque l'on souhaite effectuer un réglage de la position du cavalier 1 par rapport à la tige T, il suffit de ramener le levier 20 en position relâchée de manière à ce que la pièce d'appui 23 puisse s'écarter de la pièce de contre- appui 17 et, qu'ainsi, le filetage de la tige T puisse se désengager des crantages 18 de la pièce de contre-appui 17.

Pour que ce désengagement puisse s'effectuer automatiquement, on prévoit des languettes élastiques 25 en saillie sur les ailes 14, 15, de part et d'autre de la pièce de contre-appui 17: Lors du serrage, ces languettes 25 sont déformées élastiquement par la tige T lors de l'engagement des crantages 18 dans l'intervalle des filets de la tige T. Ainsi, lors du desserrage, en reprenant leurs formes initiales, les languettes 25 repoussent la tige T vers la pièce d'appui 23 en provoquant ainsi un désengagement des filets de la tige T et des crantages 18 de la pièce de contre-appui 17.

En variante, la chape 13 portant le levier pourra être montée pivotante sur la platine 10. Ainsi, en position de serrage, il sera possible d'ajuster la position du cavalier 1 par rapport à la tige T en effectuant une rotation de la chape 13 par rapport au corps du cavalier 1. Cette opération peut être exécutée lorsque le cavalier 1 se trouve engagé dans le profilé 2.

Bien entendu, l'invention ne se limite pas au mode d'exécution précédemment décrit.

Ainsi, par exemple, le levier 30 pourra être articulé autour d'un axe parallèle à celui de la tige filetée T et non perpendiculairement, comme dans l'exemple précédent.

Dans ce cas, comme illustré sur les figures 4 à 6, la platine rectangulaire 10 du corps du cavalier 1 est doublée d'une plaque 31 qui s'étend parallèlement à la 2874040 -10- platine 10 depuis l'un de ses bords latéraux 33 jusqu'à une zone située au-delà d'un orifice O prévu pour le passage de la tige filetée T. Cette plaque 31 présente du côté du bord 33 une portion de forme sensiblement semi circulaire 34 et, de l'autre côté, une portion rectangulaire 35 dont l'extrémité libre est arrondie. Cette portion rectangulaire 35 comprend un orifice de passage 36 de la tige filetée de forme légèrement oblongue.

La plaque 31 est reliée à la platine 10 par une bordure 37 qui s'étend sur toute 10 la périphérie de la plaque, à l'exception de sa partie située au droit du bord latéral 33.

De ce fait, la plaque 31 délimite avec la platine un volume ouvert au niveau du bord latéral 33, au niveau de l'orifice 36 et de l'orifice O qui est ménagé dans la platine 10 sensiblement coaxialement à l'orifice 36.

A l'intérieur de ce volume vient s'articuler l'extrémité 38 du levier 30 grâce à un axe TR passant par deux perçages coaxiaux réalisés respectivement dans la plaque 31 et dans la platine 10. Cet axe TR s'étend parallèlement à l'axe de passage de la tige T. L'extrémité 38 est conformée d'une façon analogue à celle du levier 20 précédemment décrit de manière à obtenir une bordure elliptique qui constitue une surface de came 39.

Cette surface de came 39 coopère avec une pièce d'appui 40 d'un type similaire à la pièce 23 en vue de serrer la tige filetée T contre une pièce de contre-appui 41 solidaire de la bordure de la partie arrondie de la position rectangulaire 35. Ici également, des languettes 42 sont prévues pour permettre un désengagement automatique des crantages de la pièce de contre-appui 41 et des filets de la tige T. 2874040 -11- Le fonctionnement de ce dispositif est similaire à celui du dispositif illustré par les figures 1 à 3 et ne sera donc pas décrit à nouveau.

Dans les exemples précédemment décrits, les différents éléments constitutifs du dispositif selon l'invention sont en matière plastique moulée. Il importe de noter à ce sujet que l'invention ne se limite pas à une telle disposition. En effet, le dispositif selon l'invention peut être réalisé en partie ou en totalité en métal.

Dans l'exemple illustré sur les figures 7 à 9, le cavalier comprend une embase 45 dont la section présente une forme sensiblement en C comportant une âme plane 46, sensiblement rectangulaire dont deux bords opposés 46', 46" sont prolongés d'un côté par deux ailes latérales recourbées respectives 47, 48 qui s'étendent légèrement l'une vers l'autre. Ces deux ailes comprennent chacune, au voisinage de l'âme 46, une sinuosité 49 délimitant une gorge qui s'étend parallèlement aux bords 46', 46". Ces deux gorges 49 sont destinées à recevoir les deux bords opposés d'un rail profilé (fourrure) de section sensiblement en forme de C. L'âme 46 présente une cavité triangulaire à sommet arrondi 50 axée parallèlement aux bords 46', 46" et débouchant au niveau du bord antérieur 51. Elle présente, à plat sur sa face opposée aux deux ailes 47, 48, une conformation en saillie en forme de V, 52, bordant la cavité 50. La face intérieure 53 du sommet de cette conformation 52 présente une forme concave hémicylindrique qui sert de face d'appui à la tige filetée. Elle est munie de crantages dont le pas correspond sensiblement à celui des filets de la tige filetée.

Les extrémités opposées de la conformation 52 sont munies de deux perçages 30 respectifs coaxiaux, axés parallèlement au bord 51 et dans lesquels est monté - 12 - rotatif un axe 54 présentant un profil de came destiné à venir porter sur la tige filetée pour la serrer contre la face intérieure 53 (face d'appui) .

L'entraînement en rotation de l'axe est assuré par un levier 55 qui s'étend à une 5 légère distance du bord 46', de manière à pouvoir pivoter librement sur au moins 90 .

La position du profil de came de l'axe 54 par rapport au levier 55 est prévue de manière à ce qu'en position déverrouillée, le levier 55 s'étende perpendiculairement au plan de l'âme 46 en direction des ailes 47, 48 et en position verrouillée il se trouve sensiblement parallèle à l'âme 46.

Grâce à cette disposition, il n'est pas possible de fixer des plaques de revêtement sur le rail profilé engagé sur le cavalier tant que celui-ci n'est pas 15 verrouillé sur la tige.

Dans cet exemple, l'ensemble axe/levier 55, 56 est réalisé en une seule pièce de matière plastique moulée. C'est ce qui explique la présence d'une cavité 57 débouchant du côté intérieur de cet ensemble et de la forme semi-cylindrique qui en découle.

Ici également, le maintien temporaire du levier en position verrouillée est assuré par une languette élastique L2 solidaire d'une extrémité de la conformation 52 et qui est munie d'une protubérance P2 conçue de manière à venir s'engager dans la cavité 57 du levier.

Dans l'exemple représenté sur les figures 10 et 11, le cavalier, d'un type voisin de celui illustré sur les figures 1 à 3, est réalisé à partir d'une feuille en tôle découpée/repliée.

2874040 - 13 - Il se compose de deux parties 60, 61 sensiblement identiques présentant la forme d'un tronçon de profilé de section en forme de U à ailes inégales 63, 64 - 62, 65, l'aile la plus courte 62, 65 présentant un profil incurvé dont l'extrémité libre comprend une sinuosité 66, 67 qui délimite une gorge orientée parallèlement à l'axe longitudinal du tronçon de profilé.

Les deux ailes les plus longues 63, 64 sont reliées l'une à l'autre par l'une de leur bordure verticale (perpendiculaire à l'axe longitudinal) grâce à une plage de liaison incurvée 68 dont le diamètre est sensiblement égal à celui de la tige filetée. Cette plage de liaison 68 sert de pièce d'appui pour la tige filetée 69.

Les deux ailes les plus longues 63, 64 s'étendent parallèlement l'une par rapport à l'autre et définissent un espace intercalaire dans lequel s'engage l'extrémité en forme de came 70 d'un levier 71. Ce levier 71 est monté rotatif grâce à un axe 72 passant dans deux perçages coaxiaux prévus dans les ailes 63, 64.

Le profil de came 70 de ce levier 71 est conçu de manière à prendre, selon sa position angulaire: une position déverrouillée dans laquelle une tige filetée 69 peut être engagée dans l'espace compris entre le profil de came 70 et la plage de liaison 68, et une position verrouillée dans laquelle le profil de came 70 exerce sur la tige 25 filetée 69 une force tendant à la serrer fermement contre la plage de liaison 68 en assurant ainsi sa solidarisation au cavalier.

Le flan à partir duquel est réalisé ce cavalier consiste en une plaque de tôle P, de forme extérieure rectangulaire comportant une découpe 72 qui s'étend selon l'axe médian longitudinal depuis un bord transversal 73 jusqu'à environ la moitié de la longueur de la plaque P. 2874040 - 14 - De ce fait, la plaque P comprend deux plages longitudinales parallèles PLI, PL2 reliées l'une à l'autre par une plage de liaison PL3.

La réalisation du cavalier à partir de ce flan comprend les étapes suivantes: - une étape de pliage (notamment autour des zones de pliage Z1 à Z4) des deux parties des plages PLI, PL2 séparées par la découpe 72 de manière à obtenir les conformations en U à ailes inégales précédemment décrites, un pliage des deux plages PLI, PL2 autour de deux zones de pliage Z5, Z6 bordant la plage de liaison PL3, avec emboutissage de cette plage de manière à obtenir la forme définitive du cavalier.

Bien entendu, des perçages 73, 74 seront initialement réalisés dans le flan pour 15 permettre le montage rotatif du levier 71.

De même, la découpe 72 pourra délimiter une languette 73 qui, une fois repliée, pourra servir de butée à l'extrémité de la tige filetée 69.

Le cavalier illustré sur les figures 12 et 13 est réalisé en matière plastique moulée. Il n'utilise pas un levier pivotant mais un coulisseau 75 portant une surface de came, mobile en translation.

Ce cavalier présente une embase 76 similaire à celle du cavalier illustré sur les 25 figures 7 à 9 à la différence que: - les extrémités des ailes 47', 48' sont reliées à l'âme 46' par des cloisons de renfort incurvées 77, 78, - l'âme 46' présente dans sa partie médiane un perçage PE au diamètre de la 30 tige filetée 79 et, en saillie par rapport à sa face inférieure, une demi-douille 80 bordant ce perçage PE et de même diamètre intérieur que celui-ci.

2874040 - 15 - Du côté opposé aux ailes 47', 48', l'âme 46' est reliée à une paroi 81 parallèle munie d'une échancrure centrale en forme de V, 82, par l'intermédiaire: d'une de deux cloisons transversales coplanaires 83, 84 reliant la bordure transversale postérieure de l'âme 46' à la bordure transversale postérieure de la paroi 81 de part et d'autre de l'échancrure 82, d'une demi-douille 85 reliant la bordure du sommet incurvé de l'échancrure en V, 82, à la bordure du perçage PE, d'une cloison médiane longitudinale 86 reliant la demi-douille 85 aux bordures transversales de l'âme 46' et de la paroi 81.

Tel que représenté sur la figure 13, le coulisseau 75 présente une forme parallélépipédique dont l'une des faces est étagée et présente entre les deux étagements 87, 91 une portion oblique. Ce coulisseau est prolongé à ses extrémités par deux languettes transversales 88, 89 qui s'étendent du côté de la face étagée 87. Ces languettes transversales servent à l'actionnement du coulisseau.

Ce coulisseau s'engage dans le passage délimité entre l'âme 46', la paroi 81, les deux cloisons 83, 84 et la demi-douille 85.

Il coulisse par sa face plane 90, opposée à sa face étagée sur les deux cloisons transversales 83, 84 entre deux positions, à savoir: une position déverrouillée dans laquelle sa partie de plus faible épaisseur (étagement 91) se trouve en regard de la demi-douille 85 de manière à laisser le passage de la tige filetée 92, une position verrouillée dans laquelle l'étagement 87 se trouve en regard de la demi-douille 85 et vient exercer un effort sur la tige filetée 92, le passage 2874040 - 16 - de la position déverrouillée à la position verrouillée s'effectuant grâce à la portion oblique située entre les deux étagements.

Le maintien temporaire du coulisseau 75 en position verrouillée peut être assuré grâce à une languette 96 découpée dans l'étagement 91 qui vient s'engager à la façon d'un cliquet sur un rebord de la demi-douille 85 spécialement conçu à cet effet. En position déverrouillée, l'extraction de la tige filetée est facilitée en raison de la forme particulière des crantages (l'angle des filets de la tige filetée étant différent de celui des crantages). Bien entendu, la face hémicylindrique de la demi-douille 85 sur laquelle la tige filetée prend appui peut être munie de crantages.

Les figures 14 et 15 montrent un cavalier exploitant le même principe que celui précédemment décrit mais réalisé par découpe et pliage d'une feuille de 15 tôle.

Ce cavalier présente une structure similaire à celle du cavalier représenté sur les figures 10 et 11 et est obtenu à partir d'un flan de forme générale identique.

Cette structure ne diffère de celle-ci que par le fait qu'au lieu de comprendre deux perçages coaxiaux servant au montage rotatif d'un levier, les deux plages horizontales du flan sont munies, au niveau de la plage de liaison PL3', de deux évidements respectifs El, E2 destinés à assurer le passage d'un coulisseau.

Ces évidements El, E2 présentent la forme d'une fente oblongue axée parallèlement à la plage de liaison PL3' et dont une bordure latérale 98 est étagée de manière à accroître la section de passage dans la région centrale de la fente et dont l'autre bordure latérale 99 est incurvée (en forme de C) avec une concavité orientée à l'opposé de la bordure 98.

2874040 -17- Le coulisseau utilisé dans cet exemple consiste en une bande de tôle 100 de forme rectangulaire dont les bords latéraux sont étagés et présentent deux étagements 101, 102.

Cette bande comprend, au niveau du décrochement 103 reliant les deux étagements 101, 102, une découpe sensiblement en forme de U, 104, qui délimite une languette 105 bombée transversalement et incurvée de manière à épouser le contour de la forme incurvée des évidements El, E2.

Par ailleurs, la bande 100 comprend, d'une part, à l'extrémité de sa partie étagée la plus large, deux prolongements 106, 107 repliés à 90 en sens opposé et, d'autre part, dans la région centrale, une découpe en pointe 108 délimitant une languette élastique légèrement repliée versl'extérieur de manière à venir en saillie par rapport au plan de la bande.

L'introduction du coulisseau dans les évidements oblongs s'effectue en engageant d'abord la partie étagée la plus étroite et en forçant le passage de la languette 108 au travers de ces évidements E 1, E2. Une fois le deuxième évidement passé, la languette 108, en se déployant, interdit toute possibilité de retrait du coulisseau. Celui-ci se trouve donc retenu d'un côté par la languette 108 et, de l'autre côté, par le décrochement 103 situé entre les deux étagements 101, 102.

L'écart entre la languette 108 et le décrochement 103 est conçu de manière à 25 ce que le coulisseau, en se déplaçant en translation, puisse passer: d'une position déverrouillée dans laquelle le volume délimité par la plage de liaison incurvée PL3' et le coulisseau est suffisant pour permettre le passage de la tige filetée, à une position verrouillée dans laquelle les bords de la languette incurvée 103 bombée transversalement vienne s'engager entre les filets de la tige filetée 2874040 - 18 - en exerçant sur elle une pression de blocage (qui résulte de la déformation élastique de la languette 103).

Claims (20)

-19-Revendications

1. Dispositif pour la fixation de panneaux sur une structure support fixe pouvant consister en un mur ou une cloison, ce dispositif faisant intervenir une tige filetée (T) dont une extrémité est destinée à être fixée à ladite structure, tandis que l'autre extrémité coopère en vue d'assurer une fixation ajustable, avec un cavalier (1) conformé de manière à venir se clipser dans un élément profilé (2) de section sensiblement en forme de C, caractérisé en ce que ledit cavalier (1) comporte des moyens de guidage et de contre-appui (17) de la tige filetée ainsi que des moyens de verrouillage/déverrouillage mobiles par rapport aux moyens de guidage et présentant une surface de came disposée de manière à ce que ces moyens de verrouillage/déverrouillage puissent passer d'une position déverrouillée dans laquelle le profil de came laisse le libre passage de la tige filetée dans les moyens de guidage et de contre-appui et une position verrouillée dans laquelle le profil de came exerce, directement ou indirectement, sur la tige filetée, une force provoquant son application sur les moyens de guidage et de contre-appui.

2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les susdits moyens de verrouillage/déverrouillage comprennent un levier dont une extrémité (21) montée pivotante sur le cavalier (1) présente une surface de came (22) conçue de manière à pouvoir occuper selon la position angulaire du levier (20), une position déverrouillée dans laquelle elle permet un libre passage de la tige filetée (T) et une position verrouillée dans laquelle la surface de came (22) vient serrer la tige filetée (T) sur les moyens de contre-appui (17) en assurant ainsi un verrouillage du cavalier (1) sur ladite tige filetée (T).

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3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le levier est conçu de manière à interdire la fixation d'une paroi sur le susdit élément profilé lorsque le levier ne se trouve pas en position verrouillée.

4. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'une pièce d'appui ou noix est disposée entre les moyens de guidage et de contreappui et la susdite surface de came.

5. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les susdits moyens de contre-appui (17) présentent un profil dentelé destiné à venir en prise avec les filets de la tige (T).

6. Dispositif selon la revendication 4, caractérisé en ce que la susdite noix (23) est au moins partiellement réalisée en matière résiliente de manière à subir une déformation élastique sous l'action de l'effort exercé par le profil de came et à calibrer ainsi l'effort maximum qui est transmis à la tige filetée filetée.

7. Dispositif selon la revendication 6, caractérisé en ce que le profil de came est dessiné de manière à ce qu'en fin de course de serrage (deuxième position) la réaction de la noix (23) s'oppose au retour du levier (20) en première position.

8. Dispositif selon l'une des revendications précédentes, caractérisé en ce que des moyens d'éjection (25) sont prévus de manière à provoquer automatiquement, lorsque les moyens de verrouillage/déverrouillage reviennent à leur première position, un désengagement du profil dentelé des moyens de contre-appui (17) hors du filet de la tige filetée et permettre ainsi un déplacement axial relatif sans contrainte du cavalier par rapport à la tige.

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9. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que le susdit cavalier (1) comprend une chape dans laquelle est articulé le levier (20).

10. Dispositif selon la revendication 9, caractérisé en ce que la susdite chape est montée rotative sur le cavalier (1) coaxialement à la tige (T) lorsque celle-ci est serrée dans les moyens de guidage et de contre-appui (17).

11. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'axe d'articulation du levier (20) est perpendiculaire à l'axe de la tige (T) lorsque celle-ci est serrée dans les moyens de guidage et de contre-appui (17).

12. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé en ce que l'axe d'articulation (TR) du levier (30) est parallèle à l'axe de la tige (T) lorsque celle-ci est serrée dans les moyens de guidage et de contre-appui (41).

13. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que les susdits moyens de verrouillage/déverrouillage comprennent un coulisseau mobile en translation sur le cavalier, ce coulisseau portant une surface de came apte à venir en contact avec la susdite tige filetée, en position verrouillée du cavalier.

14. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le cavalier, réalisé en une matière plastique moulée, comprend une embase plane sensiblement rectangulaire dont deux bords opposés sont prolongés par deux ailes latérales recourbées qui s'étendent l'une vers l'autre, ces deux ailes comprenant, au voisinage de l'âme, une sinuosité 2874040 - 22 délimitant une gorge qui s'étend parallèlement auxdits bords, ces deux gorges étant destinées à recevoir les deux bords opposés d'un rail profilé (fourrure) de section sensiblement en forme de C.

15. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que l'âme comprend une cavité de passage de la tige filetée, bordée par une conformation en saillie dont une forme concave hémicylindrique sert de face d'appui à la tige filetée, cette conformation comprenant deux perçages coaxiaux opposés dans lesquels est monté rotatif un axe présentant un profil de came destiné à venir porter sur la tige filetée pour la serrer sur ladite forme concave, l'entraînement en rotation de l'axe étant assuré par un levier.

16. Dispositif selon la revendication 14, caractérisé en ce que la susdite âme comprend des moyens de guidage d'un coulisseau conformé de manière à venir porter sur la tige engagée dans le cavalier, en position de verrouillage.

17. Dispositif selon la revendication 16, caractérisé en ce que le susdit coulisseau comprend une languette flexible destinée à venir en prise sur une butée solidaire du cavalier pour maintenir le coulisseau en position verrouillée.

18. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que le cavalier est réalisé à partir d'une feuille en tôle découpée et repliée et se compose de deux parties présentant chacune la forme d'un tronçon de profilé de section en forme de U à ailes inégales, l'aile la plus courte présentant un profil incurvé dont l'extrémité libre comprend une sinuosité qui délimite une gorge orientée parallèlement à l'axe longitudinal du tronçon de profilé, les deux ailes les plus longues étant reliées l'une à l'autre par l'une de leurs bordures verticales grâce à une plage de liaison incurvée 2874040 - 23 - servant de surface d'appui à la tige filetée et conformée de manière à ce que les deux ailes soient parallèles l'une par rapport à l'autre.

19. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé en ce que les deux ailes les plus longues délimitent un espace intercalaire dans lequel s'engage l'extrémité en forme de came d'un levier.

20. Dispositif selon la revendication 18, caractérisé en ce que les deux ailes les plus longues comprennent deux 10 évidements coaxiaux dans lesquels s'engage un coulisseau conçu de manière à venir porter sur la tige filetée en position de verrouillage.