FR2870443A1 - Mobiliers de bureau, et plus particulierement des mobiliers de bureau demontables - Google Patents

Abstract

La présente invention concerne un mobilier de bureau composé d'un plateau et de piètements (1, 2) raccordables caractérisé en ce que le mobilier comporte en outre deux longerons réversibles et en ce que chaque piètement présente à sa partie supérieure une traverse (13, 23) formée par un tube creux présentant deux moyens de liaison avec un moyen d'accouplement complémentaire prévu à l'extrémité dudit longeron, formant avec deux piètements (1, 2) une structure porteuse stable, et des moyens de liaison traversant le moyen de liaison de la traverse (13, 23) et le moyen d'accouplement du longeron (30, 40) ainsi qu'un moyen de verrouillage prévu dans le plateau.

Description

MOBILIERS DE BUREAU, ET PLUS PARTICULIEREMENT DES MOBILIERS

DE BUREAU DEMONTABLES

La présente invention concerne le domaine des 5 mobiliers de bureau, et plus particulièrement des mobiliers de bureau démontables.

On connaît dans l'état de la technique de nombreuses variantes de réalisation de tels mobiliers.

A titre d'exemple, le brevet européen EP0525358 décrit un bureau avec un piètement et un plateau de travail, dont le piètement présente une traverse horizontale dont chaque extrémité est reliée à un pied de table. La jonction entre le piètement et la traverse horizontale s'effectue par l'intermédiaire d'une fente longitudinale et d'un assemblage à vis, permettant de rabattre les pieds en position de rangement.

Le brevet US5718179 décrit un bureau modulaire composé d'un plateau et de pieds raccordables.

Ces différentes solutions présentent plusieurs inconvénients. Le montage est relativement complexe, et nécessite idéalement l'intervention de plusieurs personnes pour assembler les constituants entre eux, jusqu'à ce qu'ils soient auto-stabilisés. Par ailleurs, le démontage est difficile à réaliser.

Surtout, les bureaux modulaires selon l'état de la technique sont composés de constituants qui sont optimisés par rapport aux objectifs de stabilité et de facilité de montage, mais qui présentent de ce fait un encombrement parfois important. Cela se traduit par des problèmes de stockage des mobiliers chez le fournisseur le transporteur ou le distributeur, de coût et d'encombrement des emballages des constituants et en conséquences de problèmes de recyclage des emballages.

Le but de la présente invention est de remédier à ces 2870443 2 inconvénients en proposant un mobilier de bureau amélioré, conciliant les impératifs de stabilité et de facilité de montage ou de démontage avec les contraintes de réduction de volume des constituants avant le montage.

A cet effet, l'invention concerne selon son acception la plus générale un mobilier de bureau composé d'un plateau et de piètements raccordables caractérisé en ce que le mobilier comporte en outre deux longerons réversibles et en ce que chaque piètement présente à sa partie supérieure une traverse formée par un tube creux présentant deux moyens de liaison avec un moyen d'accouplement complémentaire prévu à l'extrémité dudit longeron, formant avec deux piètement une structure porteuse stable, et des moyens de liaison traversant le moyen de liaison de la traverse et le moyen d'accouplement du longeron ainsi qu'un moyen de verrouillage prévu dans le plateau.

Avantageusement, le piétement est constitué de tubes de section rectangulaire, la traverse présentant la même épaisseur que les tubes formant le pied.

De préférence, le moyen de liaison du piètement est constitué par une douille présentant une cavité de forme complémentaire à la partie protubérante du moyen d'accouplement du longeron, ladite douille étant logée dans le tube formant la traverse et fixé par bouterollage.

Selon une variante avantageuse, la cavité de l'insert est conique, et présente une forme complémentaire à la protubérance conique des longerons.

Selon un mode de réalisation particulier, la pente de la cavité de l'insert est d'environ 15 .

Avantageusement, ladite douille est constituée par une pièce cylindrique présentant une cavité conique dont le fond est percé, le bord supérieur de la cavité présentant une cannelure annulaire d'une profondeur correspondant sensiblement à l'épaisseur de la paroi de la traverse.

2870443 3 Selon une variante, le moyen de liaison du piètement est constitué par une douille présentant une cavité de forme complémentaire à la partie protubérante du moyen d'accouplement du longeron, ladite douille étant logée dans le tube formant la traverse et fixée par bouterollage.

Selon un exemple de réalisation, la traverse présente des protubérances complémentaires de cavités de positionnement du plateau.

Selon une variante, le plateau est fixé sur les traverses des piétements par l'intermédiaire de vis à bois.

De préférence le plateau présente des trous borgnes de centrage coopérant avec des moyens complémentaires, par exemple des têtons de centrage prévus sur la traverse des piétements.

Avantageusement, le moyen de verrouillage prévu dans le plateau est constitué par un insert fileté apte à recevoir l'extrémité d'une vis traversant le moyen de liaison et le moyen d'accouplement de l'extrémité du longeron.

Selon un mode de réalisation particulier, le moyen d'accouplement du longeron est constitué par une pièce cylindrique présentant une protubérance conique, soudée à l'extrémité du longeron.

La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, se référant aux dessins annexés correspondant à un exemple non limitatif de réalisation, où - la figure 1 représente une vue générale de la structure du mobilier sans son plateau - la figure 2 représente une vue en détail de l'extrémité du longeron posé sur le piétement - la figure 3 représente une vue en détail de la liaison entre le longeron et le piétement - la figure 4 représente une vue en coupe de la 2870443 4 liaison entre le longeron et le piétement - la figure 5 représente une vue en coupe transversale du piétement.

La figure 1 représente une vue d'ensemble de la structure d'un exemple de réalisation d'un mobilier selon l'invention. Elle comporte deux piétements (1, 2) formés par un assemblage de tubes à section rectangulaire. Les tubes sont des tubes en acier avec des parois d'une épaisseur de 20/10 et une section de 60x30 millimètres. Chaque piètement (1, 2) est formé par l'assemblage par soudure d'un tube formant une traverse (13, 23) horizontale et de deux tubes verticaux (11, 12, 21, 22) formant les pieds.

Cette forme n'est pas limitative: le piétement pourrait présenter d'autres formes, par exemple une forme 15 arquée, ou encore une forme de T .

La structure comprend également deux longerons (30, 40) formés par des tubes creux munis à leur extrémité de moyens d'accouplement avec les piétements qui seront décrits en référence aux figures 2 à 4.

Les extrémités des longerons (30, 40) comporte une pièce cylindrique (50) soudée à au bout du tube. Cette pièce (50) est une pièce tournée présentant une première partie (51) de forme tubulaire, d'une hauteur correspondant à l'épaisseur de la traverse (30) prolongée par une deuxième partie (52) coaxiale de forme tronconique. Cette pièce cylindrique présente un perçage médian (53).

Cette pièce (51) permet de réaliser un encastrement avec une grande rigidité et assure l'entretoise entre le plateau et le pied, de rattraper le jeu et d'assurer le passage de la vis de liaison entre le piétement et le plateau. Elle assure le parfait positionnement du plateau par une pièce unique facilitant l'assemblage et garantissant le bon assemblage.

Les longerons (30, 40) présentent par ailleurs des 2870443 5 têtons saillants (31) positionnés de façon à assurer le calage du plateau (60) présentant des cavités (61) complémentaires.

La traverse (12) présente un perçage (15) d'une section correspondant à la partie tronconique (52) de l'extrémité (50) des longerons (30, 40). Un insert (70) constitué par une pièce massive, cylindrique dans l'exemple décrit, est introduit dans le tube creux constituant la traverse. Cet insert (70) présente une cavité médiane (71) de forme conique, complémentaire de la forme de la deuxième partie (52) forme tronconique de l'extrémité (50) du longeron (30, 40).

La pente de la forme conique est d'environ 15 par rapport à l'axe de symétrie.

La cavité conique (71) est prolongée à sa partie supérieure par une gorge annulaire (72) destinée à recevoir le rebord du perçage (15) de la traverse (13) lorsqu'on applique une déformation par bouterollage sur le tube (13). Cette déformation permet de bloquer l'insert (70) en assurant une très bonne finition du piétement. La partie de la paroi repoussée lors du bouterollage vient se loger dans la gorge annulaire (72), et vient prolonger la surface de la cavité conique (71) sans surépaisseur ni rupture.

Le fond de la cavité (71) est percé par un trou dont 25 le diamètre correspond sensiblement au diamètre du canal médullaire (53) de l'extrémité (50) du longeron.

Le tube (13) formant traverse présente sur la surface opposée au trou (15) un deuxième trou (16) de plus petite section, son diamètre correspondant au diamètre du canal médullaire (53) de l'extrémité (50) du longeron.

Cette structure permet un assemblage aisé : lorsque les piétements sont approximativement positionnés, il suffit de poser un premier longeron (30, 40). L'insertion de l'extrémité conique (52) du longeron dans la cavité du 2870443 6 piétement assure le raccordement des deux éléments. Le raccordement de l'extrémité opposée avec le deuxième piétement aboutit déjà à une structure autoportante. La pose du deuxième longeron assure la stabilité de l'ensemble. Le plateau peut alors être posé de manière intuitive, le calage intervenant lorsque les têtons (31) viennent se loger dans les cavités (61) prévus sur le plateau (60).

A ce stade de l'assemblage, le mobilier est parfaitement stable. On introduit ensuite au niveau de chaque insert une vis (80) traversant l'insert (70) et l'extrémité (50) du longeron, pour venir se viser dans une douille filetée logée dans une cavité (62) du plateau (60).

Le serrage de cette vis (80) assure à la fois le blocage de la structure formée par le piétement et les longerons, et la fixation du plateau.

Le piétement, et optionnellement les longerons, présentent par ailleurs une pluralité de perçages horizontaux (90) dont la figure 5 représente une vue en coupe. Des douilles tubulaires (91) sont introduites dans le tube (12), et une bouterolle vient écraser le bord des trous (90, 92) formés dans les parois du tube. Cette déformation vient évaser légèrement les extrémités de l'insert.

Ces douilles permettent de fixer des accessoires tels que des chemins de câble, des étagères, ou des accessoires de rangement.

Claims (3)

REVENDICATIONS

1 - Mobilier de bureau composé d'un plateau et de piètements (1, 2) raccordables caractérisé en ce que le mobilier comporte en outre deux longerons réversibles et en ce que chaque piètement présente à sa partie supérieure une traverse (13, 23) formée par un tube creux présentant deux moyens de liaison avec un moyen d'accouplement complémentaire prévu à l'extrémité dudit longeron, formant avec deux piètements (1, 2) une structure porteuse stable, et des moyens de liaison traversant le moyen de liaison de la traverse (13, 23) et le moyen d'accouplement du longeron (30, 40) ainsi qu'un moyen de verrouillage prévu dans le plateau.

2 Mobilier de bureau selon la revendication 1, caractérisé en ce que le piètement est constitué de tubes de section rectangulaire, la traverse (13, 23) présentant la même épaisseur que les tubes (11, 12, 21, 22) formant le pied.

3 Mobilier de bureau selon la revendication 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de liaison du piètement est constitué par une douille présentant une cavité de forme complémentaire à la partie protubérante du moyen d'accouplement du longeron, ladite douille étant logée dans le tube formant la traverse (13, 23) et fixé par bouterollage.

4 - Mobilier de bureau selon la revendication 3, caractérisé en ce que la cavité (71) de l'insert (70) est conique, et présente une forme complémentaire à la protubérance conique (52) des longerons.

- Mobilier de bureau selon la revendication 4, caractérisé en ce que la pente de la cavité (71) de l'insert (70) est d'environ 15 .

6 - Mobilier de bureau selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que ledit insert (70) est constitué par une pièce cylindrique présentant une cavité conique (71) dont le fond est percé, le bord supérieur de la cavité présentant une cannelure annulaire (72) d'une profondeur correspondant sensiblement à l'épaisseur de la paroi de la traverse.

7 Mobilier de bureau selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de liaison du piètement est constitué par un insert (70) présentant une cavité (71) de forme complémentaire à la partie protubérante (52) du moyen d'accouplement du longeron, ladite douille étant logée dans le tube formant la traverse (13, 23) et fixée par bouterollage.

8 Mobilier de bureau selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la traverse (13, 23) présente des protubérances complémentaires de cavités de positionnement du plateau.

9 Mobilier de bureau selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen de verrouillage prévu dans le plateau est constitué par un insert fileté apte à recevoir l'extrémité d'une vis traversant le moyen de liaison et le moyen d'accouplement de l'extrémité du longeron.

Mobilier de bureau selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le plateau 2870443 9 est relié au piétement par des vis à bois.

11 Mobilier de bureau selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le moyen d'accouplement du longeron (30, 40) est constitué par une pièce cylindrique présentant une protubérance conique, soudée à l'extrémité du longeron.

12 Mobilier de bureau selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que le plateau présente des trous borgnes (60) de centrage coopérant avec des moyens complémentaires (30) prévus sur la traverse (13, 23) des piétements (1, 2).