FR2869808A1 - Appareil de stimulation neuro musculaire pour les jambes avec une frequence equivalente au rythme cardiaque - Google Patents

Abstract

Appareil de stimulation musculaire au moyen d'un signal électrique variant d'une façon synchrone ou presque synchrone avec le rythme cardiaque et comportant des éléments conducteurs et un générateur d'impulsions électriques qui peut être raccordé à un élément d'observation du rythme cardiaque d'une personne afin de délivrer des séquences d'impulsions électriques rapides parfaitement synchrones à celui-ci.

Description

APPAREIL DE STIMULATION NEURO MUSCULAIRE POUR LES JAMBES AVEC UNE

FREQUENCE EQUIVALENTE AU RYTHME CARDIAQUE

Il est connu depuis longtemps que l'activité du coeur n'est pas suffisante pour assurer de façon efficace le retour du sang. Il est assisté, dans cette fonction par l'activité des muscles profonds du mollet (80%), par la compression de la semelle de LEJARS (sorte de poire placée sous la plante des pied), comprimée à chaque appui du pied sur le sol (10%) et par l'activité du diaphragme pendant la respiration (10%).

Les habitudes de vie contemporaine (alimentation, mode de travail, de transport, absence d'activité physique, sédentarité, chauffage...) font que l'on ne sollicite plus suffisamment dans la journée les muscles du mollet qui activent le retour veineux, d'où une stase veineuse et lymphatique qui altère le système veineux.

Ce problème est augmenté chez les personnes âgées, chez les femmes enceintes, chez les personnes alitées (hospitalisées, handicapées....) et lors des transports prolongés (avions, train, 15' voiture....), mais également lors des pratiques intensives des sports de loisir ou de compétition. Jusqu'à présent, il n'existe pas de palliatifs qui viseraient à tonifier la paroi veineuse - si ce n'est, justement, les médicaments veinotoniques dont l'efficacité reste à démontrer (cf. ci-dessus) - ou bien à la maintenir par un appui externe. La seule solution actuelle de maintien est à ce jour le bas de contention qui, notamment, implique de multiples contraintes esthétiques et techniques. Il est difficilement supportable quand il fait chaud alors que c'est précisément à cette période que les problèmes de retour veineux sont les plus importants.

En effet, l'ensemble des soins existants agit de manière passive sur la paroi veineuse et ne peut par conséquent éviter la stase.

Les traitements passifs reposent essentiellement sur le respect de quelques règles d'hygiène de vie, l'administration de médicaments veinotoniques, le port d'une contention élastique et la sclérothérapie.

Les règles d'hygiène de vie visent surtout à favoriser le retour veineux, ou tout au moins, à lutter contre les facteurs sources de stase.

Elles ont pour principal objectif de réduire l'intensité de la symptomatologie fonctionnelle: É éviter les stations debout prolongées et les expositions solaires abusives.

É Pratiquer une activité physique régulière (s'astreindre à une marche d'au moins une demi heure par jour).

É Équilibrer son alimentation É Éviter le port de vêtements trop serrés Orthostatisme, sédentarité et chaleur constituent en effet les 3 principaux facteurs de risque d'insuffisance veineuse.

Il est en outre habituellement conseillé aux sujets souffrant de cette affection: É de dormir les jambes surélevées É de se doucher régulièrement les jambes avec de l'eau fraîche É et, le cas échéant, de perdre les kilos superflus La plupart de ces médicaments sont remis en cause faute d'avoir fait la preuve (au cours d'essais contrôlés) de leur activité sur les troubles de la maladie veineuse (lourdeurs, paresthésies, crampes).

Dans la grande majorité des cas, ces thérapeutiques visent une action à la fois veinotonique (renforcement du statut pariétal veineux) et trophique (augmentation de la résistance et diminution de la perméabilité capillaire) Chacun s'accorde aujourd'hui à reconnaître que la contention élastique est un élément de la stratégie de traitement de l'insuffisance veineuse chronique des membres inférieurs.

Elle permet de lutter contre l'oedème orthostatique et, point essentiel, de limiter le risque de survenue de complications (action curative et préventive).

La sclérothérapie consiste à injecter une substance chimique irritante dans une veine variqueuse afin d'obtenir l'oblitération puis l'involution de celle-ci.

Elle est aujourd'hui essentiellement indiquée en cas de télangiectasies ou varices réticulaires disséminées, et en complément de la chirurgie.

A noter en outre que des réactions allergiques pouvant aller jusqu'au choc anaphylactique peuvent s'observer, et que le risque de récidive (canalisation des veines sclérosées) est loin d'être nul.

La présente invention est un appareil de stimulation électrique permettant de provoquer les contractions musculaires des muscles profonds du mollet, qui sont nécessaires à un bon retour veineux. Transmises de façon mécanique aux veines et aux artères, ces contractions accélèrent la circulation du sang. Il a été établi que de telles contractions musculaires stimulées gagnent en efficacité lorsqu'elles se produisent à une fréquence voisine de celle des pulsations cardiaques. La plus grande efficacité est obtenue lorsqu'elles se produisent de façon synchrone avec la phase systolique de l'activité cardiaque.

Des tests cliniques, objectivés par des echos Doppler ont en effet montré l'efficacité de l'appareil de stimulation neuro musculaire (SNM) pour les jambes, avec une fréquence équivalente au rythme cardiaque: É en artérialisant les veines et compensant le manque d'activité des muscles du mollet, il permet de rétablir la circulation de retour dans les membres inférieurs.

É En chassant le sang appauvri, il chasse le sang oxydé et vidange la stase veineuse responsable de la détérioration de la paroi veineuse, il redonne de la qualité aux tissus grâce à l'apport de sang oxygéné obtenu par le rétablissement de la circulation.

Cette augmentation d'efficacité de la stimulation permet d'obtenir une plus grande efficacité de l'appareil en maintenant les quantités d'électricité injectées dans le corps du patient au dessous des limites imposées par la réglementation.

Pour cette raison, notre appareil se présente sous deux formes: - la forme A est un appareil synchrone provoquant des stimulations électriques parfaitement synchrones de l'activité cardiaque; - la forme B est un appareil provoquant des stimulations à la fréquence de l'activité cardiaque, mais non parfaitement synchronisées.

Dans les deux formes, il peut être intéressant d'utiliser des éléments conducteurs (2) ayant une forme sensiblement ovale et qui présentent une longueur comprise entre 100 et 150 millimètres et une largeur comprise entre 50 et 90 millimètres. Les expériences montrent, en effet, que ce type d'électrode contribue à une stimulation plus efficace des muscles et à accroître les effets du pompage musculaire.

La forme B de l'appareil est plus facile à réaliser. Dans les deux formes de l'appareil, la fréquence de stimulation est comprise entre 60 et 120 stimulations par minute, soit entre 1 et 2 Hertz.

Dans sa forme A, et tel que représenté à la figure 1, l'appareil est composé d'un générateur d'impulsions électriques (1) raccordé à un élément d'observation du rythme cardiaque (2) et à une pluralité d'éléments conducteurs (3) placés sur le corps du patient au moyen d'un ensemble de câbles conducteurs ou tout moyen susceptible de transmettre les informations et les signaux électriques nécessaires (4).

Le générateur d'impulsion (1) est de type source de tension à faible résistance interne. Il délivre des impulsions de faible tension durant approximativement 100 ms au rythme qui lui est fourni par l'élément d'observation du rythme cardiaque (2).

L'élément d'observation du rythme cardiaque (2) peut être tout type de capteur commercial comme, par exemple, sans aucun caractère d'exhaustivité, un capteur optique en forme de pince à oreille.

Les éléments conducteurs (3) placés sur le corps du patient sont des électrodes utilisées couramment avec des appareils de stimulation électrique ou d'enregistrement de potentiels électriques.

Dans sa forme B, et tel que représenté à la figure 2, l'appareil se différencie physiquement de la forme A décrite ci-dessus en ce qu'il ne comprend pas d'élément d'observation du rythme cardiaque. Du point de vue fonctionnel, l'appareil dans sa forme B effectue successivement n séquences de stimulation électriques décrite dans la figure 3 et notée SI à Sn, n étant un nombre pouvant être compris entre 2 et 10. Chacune de ces séquences dure plusieurs minutes et vise à obtenir une stimulation du muscle à une fréquence macroscopique qui croît à chaque séquence et qui reste comprise entre 1 et 2 Hz. Chaque séquence consiste à obtenir par l'application d'un courant électrique à haute fréquence une contraction du muscle durant des périodes P1 fixes d'égale durée non inférieur à 100 ms - séparées par un temps de non- contraction dont la durée diminue, de telle façon que l'intervalle entre deux contractions, noté successivement de Pbl à Pb diminue à chaque nouvelle séquence en relation inverse de l'augmentation de la fréquence macroscopique recherchée.

Dans les deux formes de l'appareil, les impulsions peuvent être remplacées par des séquences rapides d'impulsions que l'on peut dénommer salves , dont aucune impulsion ne serait capable de provoquer seule la contraction des muscles, mais telles que leurs effets ajoutés permettent cette contraction, et que l'on peut ainsi dénommer impulsions stimulantes. Entre les phases de contraction, il peut être également utile notamment pour conserver une certaine tonicité musculaire de continuer à appliquer des impulsions électriques que l'on dénomme non stimulantes, dont les durées et amplitudes sont trop faibles pour provoquer la contraction des muscles. Pour ces impulsions électriques stimulantes et non stimulantes, on pourra notamment utiliser des formes d'impulsion électrique du type de celles connues dans l'art antérieur, comme celles par exemple dans le brevet US 5,350,415.

Pour l'utilisation de ces deux formes de l'appareil, le fait de placer au moins un élément conducteur (2) sur chacune des deux jambes du patient permet de traiter en parallèle les deux jambes de celui-ci, ce qui accroît l'efficacité des effets de l'appareil sans pour autant que la diffusion des effets électriques à travers le bassin ne provoque aucun inconvénient pour le patient. De même, un mode d'utilisation préférentiel de l'invention consiste à placer les éléments conducteurs sous des demi- bas de contention, afin d'accentuer les effets de pompage musculaire.

Claims (5)

REVENDICATIONS

1 - Appareil de stimulation musculaire au moyen d'un signal électrique caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité d'éléments conducteurs (3) placés sur le corps d'une personne et un générateur d'impulsions électriques (1) et en ce que le signal électrique délivré par ce générateur varie d'une façon synchrone ou presque synchrone avec le rythme cardiaque.

2. - Appareil de stimulation musculaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que le générateur (1) est raccordé à un élément d'observation du rythme cardiaque (2) et délivre des impulsions électriques de faible tension durant approximativement 100 ms au rythme qui lui est fourni par l'élément d'observation du rythme cardiaque (2) et qui est ainsi parfaitement synchrone avec celui des pulsations cardiaques.

3. - Appareil de stimulation musculaire selon la revendication 1, caractérisé en ce que le générateur (1) est raccordé à un générateur produisant une fréquence variant continûment entre 1 et 2 Hz, lui permettant de délivrer des impulsions électriques de faible tension durant approximativement 100 ms d'une façon toujours presque synchrone du rythme cardiaque.

4. - Appareil de stimulation musculaire selon l'une ou plusieurs des revendications 1 à 3 et caractérisé en ce que les impulsions sont constituées de salves d'impulsions rapides de tension relativement importante pendant des durées approximatives de 100 ms et des impulsions rapides de tension relativement faible pendant le reste du temps.

5. - Appareil de stimulation musculaire selon l'une ou plusieurs des revendications 1 à 3, caractérisé en ce que les éléments conducteurs (3) placés sur le corps d'une personne ont une forme sensiblement ovale et présentent une longueur comprise entre 100 et 150 millimètres et une largeur comprise entre 50 et 90 millimètres.