FR2850717A1 - Dispositif de fixation en porte a faux de consoles - Google Patents

Abstract

Le dispositif de fixation en porte à faux de consoles (C) dans un plan sensiblement horizontal par rapport à des montants (M) pour la réalisation de rayonnages, chaque console (C) présentant, à l'une de ses extrémités, un talon (C2) délimitant une section transversale en U dont les ailes (C3) sont aptes à enserrer une partie de la section des montants (M), lesdites ailes (C3) et lesdits montants (M) présentant, en correspondance, des ouvertures complémentaires pour l'engagement de moyens constituant ledit dispositif de fixation, est remarquable en ce que lesdits moyens comprennent, pour chaque console :- au moins une vis (1) traversant le talon (C2) de la console (C) et le montant (M), en combinaison avec des éléments biseautés (2) et (3) faisant office de coins ;- au moins un organe de serrage (4) apte à coopérer avec la vis (1) pour agir sur les éléments biseautés (2) et (3).

Description

L'invention se rattache au secteur technique des rayonnages pour la

présentation de produits divers.

Plus particulièrement, l'invention concerne un rayonnage du type de ceux connus sous le nom de rayonnages " cantilever " constitués essentiellement par des montants disposés dans un plan vertical. Ces montants reçoivent, selon des hauteurs variables, des consoles disposées en porte à faux dans un plan sensiblement horizontal pour le montage des 10 produits à présenter, tels que planches, tubes, caisses, .... et plus généralement, pour la présentation et le stockage de produits de grande longueur.

Le plus souvent, les montants sont rendus solidaires d'une embase en 15 appui sur le sol. Ces montants peuvent être constitués par des éléments tubulaires de section transversale carrée, ouverte ou fermée. Les consoles sont constituées par un élément rectiligne d'appui, dont l'une des extrémités présente un talon délimitant une section transversale en U dont les ailes sont aptes à enserrer une partie de la section des montants. Les ailes des talons 20 des consoles et les montants présentent, en correspondance, des ouvertures complémentaires pour l'engagement de moyens aptes à assurer la fixation des consoles par rapport aux montants. Différentes solutions techniques ont été proposées.

Selon une réalisation simplifiée, chacune des ailes du talon de la console présente au moins une ouverture, de forme générale rectangulaire et très légèrement inclinée par rapport à un axe vertical. De la même façon, le montant présente symétriquement, à chacune de ses extrémités, une pluralité d'ouvertures, également orientées angulairement. L'assemblage est simplement effectué au moyen d'une clavette de section rectangulaire et constante, engagée au travers des ouvertures des ailes des talons et des montants. Cette solution est de mise en oeuvre relativement simple, mais présente certains inconvénients.

Par exemple, des problèmes peuvent apparaître pour la mise en place de la clavette, si les ouvertures ne sont pas parfaitement alignées. Cette solution génère par ailleurs un certain jeu au niveau de l'assemblage, de sorte qu'il est difficile d'aligner parfaitement les différentes consoles qui 10 ont tendance à s'écarter. Enfin, il n'existe aucune sécurité, étant donné que la clavette d'assemblage n'est pas bloquée en translation.

Pour tenter de supprimer ce jeu fonctionnel, une solution ressort, par exemple, de l'enseignement du brevet FR 2.651.654, qui divulgue un 15 rayonnage modulaire ou système de stockage analogue, notamment pour produits longilignes. Selon l'enseignement de ce brevet, la fixation des consoles supports s'effectue au moyen d'une double clavette constituée d'un profilé en forme de coin, avec une section sensiblement en forme de triangle rectangle dont l'hypoténuse est appliquée contre l'hypoténuse d'une 20 autre clavette, également en forme de coin. Les clavettes, de section identique, sont disposées à l'inverse. Avec une telle solution, demeurent toujours les problèmes de mise en place des clavettes qui est encore plus délicat, étant donné qu'il convient d'engager, au-travers d'une même ouverture, deux clavettes.

En outre, le problème de sécurité n'est pas résolu, étant donné que là encore les clavettes ne sont pas bloquées en translation.

L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients, de manière simple, sre, efficace et rationnelle.

Le problème que se propose de résoudre l'invention est de faciliter le 5 montage et le démontage des consoles par rapport aux montants, avec pour objectif d'interdire tout désaccouplement intempestif, tout en ayant la possibilité de rattraper les jeux au fur et à mesure des besoins.

Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un 10 dispositif de fixation en porte à faux de consoles dans un plan sensiblement horizontal par rapport à des montants pour la réalisation de rayonnages, chaque console présentant, à l'une de ses extrémités, un talon délimitant une section transversale en U dont les ailes sont aptes à enserrer une partie de la section des montants, lesdites ailes et lesdits montants présentant, en 15 correspondance, des ouvertures complémentaires pour l'engagement de moyens constituant ledit dispositif de fixation.

Selon l'invention, lesdits moyens comprennent, pour chaque console: - au moins une vis traversant le talon de la console et le montant, en combinaison avec des éléments biseautés faisant office de coins; - au moins un organe de serrage apte à coopérer avec la vis pour agir sur les éléments biseautés.

Pour résoudre le problème posé de faciliter le montage et le démontage, et éviter tout désaccouplement intempestif, la vis est constituée par une tige avec, à l'une de ses extrémités, une tête et, à son autre extrémité, une portée filetée, l'un des éléments biseauté étant apte à être engagé librement sur la tige, en appui contre la tête, l'ensemble de la tige équipée de l'élément formant coin étant engagé au-travers des ouvertures, ladite tige traversant le talon de la console et le montant pour en déborder 5 par son extrémité filetée, pour recevoir l'autre élément biseauté engagé autravers des ouvertures de l'autre aile du talon et du montant, l'organe de serrage étant vissé sur la portée filetée de la tige, en appui sur ledit élément formant coin.

Avantageusement, chaque élément faisant office de coin est constitué par une clavette de forme générale parallélépipédique dont les faces latérales sont inclinées symétriquement par rapport à l'axe longitudinal, ladite clavette étant percée coaxialement par un trou débouchant pour le libre engagement de la tige.

Selon d'autres caractéristiques et compte tenu du problème posé à résoudre, la plus grande largeur de la clavette est très légèrement supérieure à la largeur des ouvertures du talon de la console.

Les deux clavettes peuvent être indépendantes de la tige, ou bien 20 l'une des clavettes peut être solidaire de la tête de la tige.

L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un exemple indicatif, 25 nullement limitatif, d'un ensemble de rayonnages du type " cantilever" selon l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective, avant montage, des principaux éléments du dispositif selon l'invention; - les figures 3, 4 et 5 sont des vues en coupe transversale montrant le principe de fixation des consoles supports par rapport aux montants.

Comme le montre la figure 1, d'une manière parfaite connue, ce type de rayonnages, connu sous le nom de rayonnages " cantilever ", comprend généralement une pluralité de montants (M) recevant, selon différentes hauteurs, d'un côté ou de part et d'autre, des consoles support (C). Les 10 consoles support permettent, au moins deux à deux, le stockage et la présentation de produits divers, notamment de grande longueur.

Les montants (M) sont généralement constitués par des éléments tubulaires de section ouverte sous forme d'un U par exemple, ou de section fermée carrée ou rectangulaire. Eventuellement, la section fermée peut 15 résulter d'un assemblage des profilés en U au niveau de leurs ailes latérales rabattues. De même, les consoles support (C) peuvent présenter différentes formes de réalisation.

Généralement, quelle que soit sa forme de réalisation, une console présente une partie rectiligne (CI) et, à l'une de ses extrémités, un talon 20 équerré (C2) délimitant deux ailes (C3) pour enserrer la section du montant correspondant. La partie (CI) est donc destinée à être positionnée en porte à faux, dans un plan sensiblement horizontal par rapport aux montants (M).

Enfin, d'une manière connue, les montants (M) et les ailes (C3) des consoles présentent des ouvertures débouchantes (Ml) et (C4) pour 25 l'engagement de moyens de fixation.

Selon l'invention, le dispositif de fixation comprend, pour chaque console, au moins une vis (1), des clavettes biseautées et faisant office de coin (2) et (3), et au moins un organe de serrage (4) (figure 2).

La vis (1) est constituée par une tige présentant une tête (la), une 5 portée cylindrique (lb) et, à son autre extrémité, une portée filetée (1c) . Le diamètre des portées (lb) et (lc) est déterminé pour pouvoir les engager librement au-travers des ouvertures (C4) du talon des consoles et (MI) des montants. De même, la longueur de l'ensemble de la tige (1) est déterminée pour traverser librement la largeur du talon de la console considérée, après 10 mise en place sur la partie correspondante de la section du montant. A titre indicatif, nullement limitatif, si la largeur du talon est d'environ 130 mm, la longueur de la tige peut être d'environ 180 mm.

Les clavettes (2) et (3) sont identiques et constitués par des éléments, 15 de forme générale parallélépipédique. Les faces de dessus et de dessous sont parallèles, tandis que les faces latérales sont inclinées symétriquement par rapport à l'axe longitudinal. Chacune des clavettes (2) et (3) est percée coaxialement par un trou débouchant pour le libre engagement de la tige (1), notamment des portées (lb) et (lc). Autrement dit, les clavettes (2) et 20 (3) peuvent être montées avec capacité de libre coulissement sur la tige (1).

La plus grande largeur de chacune des clavettes (2) ou (3) est très légèrement supérieure à la largeur des ouvertures (C4) du talon des consoles et très légèrement inférieure à la largeur des ouvertures (MI) des montants (M). Les clavettes (2) et (3) ont une épaisseur constante inférieure à la 25 hauteur des ouvertures (C4) et (MI).

L'organe de serrage (4) est constitué par un écrou destiné à être vissé sur la portée filetée (lc) et présente une rondelle d'appui (4a) apte à coopérer avec l'une des clavettes (3), comme indiqué ci-après.

L'utilisation du dispositif de fixation, selon les caractéristiques de l'invention, pour la réalisation d'un rayonnage, est particulièrement simple, sure, efficace et rapide de mise en oeuvre.

On renvoie aux figures 1, 2, 3, 4 et 5 des dessins. 10 La clavette conique (2) est engagée et montée sur la tige (1) en appui contre la tête (la). Après mise en place de la console (C) au niveau de son talon (C3), de manière à enserrer la section externe de l'un des côtés du montant (M), l'ensemble de la tige (1), équipée de la clavette (2), est engagé 15 librement, sans aucune difficulté, au-travers des trous alignés (C4) et (Ml).

Dans cette position, la clavette (2), engagée au-travers des trous (C4) et (Ml) de l'une des ailes (C2) et de la partie correspondante du montant (M), assure déjà une préfixation de l'ensemble de la console par rapport au montant. Dans cette position, la console ne plaque pas parfaitement contre 20 le montant (figure 3).

L'autre clavette (3) est ensuite engagée à partir de la portée filetée (lc) pour être positionnée dans les trous (C4) et (Ml) de l'autre aile de la console et de l'autre côté du montant (M) (figure 4). 25 Il suffit ensuite de visser l'écrou (4) sur la portée filetée (lc), de sorte qu'une action de serrage exercée sur ledit écrou a pour effet de faire plaquer les ailes du talon de la console pour rattraper automatiquement l'éventuel désalignement des ouvertures (C4) et (Ml) de chacun des talons considérés des consoles et des montants. En agissant sur l'écrou (4), on peut rattraper, à tout moment, le jeu fonctionnel.

A noter que les clavettes (2) et (3) sont constitués d'organes totalement indépendants. Ou bien, selon une autre forme de réalisation, la clavette (2) peut faire partie intégrante de la vis (1), en étant par exemple solidaire de la tête (la).

A titre indicatif nullement limitatif, les ouvertures (C4) des ailes du talon (C2) ont une hauteur de 32 mm et une largeur de 20 mm, tandis que les ouvertures (MI) du montant (M) ont une hauteur de 32 mm et une largeur de 20 mm. Les clavettes ont une longueur de 30 mm et une 15 épaisseur de 30 mm, la plus grande largeur étant de 20,5 mm et la plus petite largeur de 14,5 mm.

Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle: - la facilité et la rapidité de mise en place de la tige (1), et l'auto alignement des trous sous l'effet d'enfoncement des clavettes coniques; - le rattrapage automatique du jeu sous l'effort de serrage exercé par l'écrou (4); - la sécurité obtenue évitant tout désaccouplement intempestif eu égard au 25 blocage en translation de la tige (1).

Claims (3)

REVENDICATIONS
1. -1- Dispositif de fixation en porte à faux de consoles (C) dans un plan 5 sensiblement horizontal par rapport à des montants (M) pour la réalisation de rayonnages, chaque console (C) présentant, à l'une de ses extrémités, un talon (C2) délimitant une section transversale en U dont les ailes (C3) sont aptes à enserrer une partie de la section des montants (M), lesdites ailes (C3) et lesdits montants (M) présentant, en correspondance, des ouvertures 10 complémentaires pour l'engagement de moyens constituant ledit dispositif de fixation, caractérisé en ce que lesdits moyens comprennent, pour chaque console: - au moins une vis (1) traversant le talon (C2) de la console (C) et le montant (M), en combinaison avec des éléments biseautés (2) et (3) 15 faisant office de coins; - au moins un organe de serrage (4) apte à coopérer avec la vis (1) pour agir sur les éléments biseautés (2) et (3).
2. -2- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que la vis (1) est 20 constituée par une tige avec, à l'une de ses extrémités, une tête (la) et, à son autre extrémité, une portée filetée (lc), l'un des éléments biseauté (2) étant apte à être engagé librement sur la tige (1), en appui contre la tête (la), l'ensemble de la tige (1) équipée de l'élément formant coin (2) étant engagé au-travers des ouvertures, ladite tige (1) traversant le talon de la console et 25 le montant, pour en déborder par son extrémité filetée (lc) pour recevoir l'autre élément biseauté (3) engagé au-travers des ouvertures de l'autre aile du talon et du montant, l'organe de serrage (4) étant vissé sur la portée filetée (lc) de la tige, en appui sur ledit élément formant coin (3).
3. -3- Dispositif selon la revendication 1, caractérisé en ce que chaque élément 5 (2) et (3) faisant office de coin est constitué par une clavette de forme générale parallélépipédique dont les faces latérales sont inclinées symétriquement par rapport à l'axe longitudinal, lesdites clavettes étant percées coaxialement par un trou débouchant pour le libre engagement de la tige (1) -4- Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que la plus grande largeur des clavettes (2) et (3) est très légèrement supérieure à la largeur des ouvertures du talon de la console, tandis que l'épaisseur desdites clavettes est constante et inférieure à la hauteur desdites ouvertures. 15 -5- Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que les deux clavettes (2) et (3) sont indépendantes de la tige (1).

   -6- Dispositif selon la revendication 3, caractérisé en ce que l'une des 20 clavettes (2) est solidaire de la tête (la) de la tige (1).