FR2842622A1 - Procede et equipement de transfert de donnees entre deux cartes a microcircuit - Google Patents

Abstract

Le procédé de transfert entre deux cartes à puce (C1, C2), par un équipement (3) comprenant un microprocesseur (300) et deux ports de communication entrée/sortie (Pi, Pj), comporte les étapes suivantes :- écriture (30) dans une mémoire programmable d'une carte dite réceptrice (C2) ;- lecture (31) dans une mémoire programmable d'une carte dite émettrice (C1) ;- scrutation (32), en boucle par le microprocesseur (300), du port (P,) auquel est connectée ladite carte émettrice, jusqu'à détection d'un bit (33) d'un octet ;- lecture (34) sur ce port et transfert de chaque bit de l'octet vers le port (Pj) relié à la carte réceptrice (C2) ;- envoi (21) de chaque bit transféré dans la mémoire tampon de la carte réceptrice (C2) ;- écriture (24) après réception dans la mémoire tampon de la carte réceptrice (C2) du bit signalant la fin d'octet.

Description

Procédé et équipement de transfert de données entre deux cartes à

microcircuit La présente invention concerne le domaine de la copie de données d'une carte à microcircuit vers une autre, et plus particulièrement un procédé et un équipement de transfert de données entre deux cartes à microcircuit. Dans le domaine des cartes à puce, les opérations de transfert ou de modifications d'informations contenues dans les cartes doivent être simples et rapides. Sans équipement approprié, ces opérations s'avèrent souvent fastidieuses. Par exemple, la taille d'écran et de clavier limitée d'un téléphone portable rendent la lecture et la modification des informations dans la carte SIM ennuyeuse et prédispose aux erreurs. Ce cas illustre le besoin de dispositifs d'interface plus performants. Il est connu dans l'art antérieur des dispositifs copiant des données de carte à puce. Ces dispositifs sont généralement conçus pour n'être connecté qu'à une seule carte à puce et possèdent une mémoire de travail au contenu volatile, appelée communément RAM (de l'anglais Random-Access-Memory), qui a une taille importante. La mémoire de travail des dispositifs de l'art antérieur permet en effet de mémoriser la totalité des données à copier. L'inconvénient de ces dispositifs est leur cot élevé à cause de la taille de la mémoire de travail du microprocesseur, et la durée de

l'opération de recopie.

Les méthodes de copie classiques se déroulent en deux phases principales, d'une part la copie des données d'une première carte dans la mémoire de travail, et d'autre part le transfert de ces données vers la deuxième carte. La demanderesse s'est orientée vers une solution, pour les cartes à puce au format ISO 7816, qui se passe d'un stockage massif dans la mémoire RAM

et qui permet de plus de diminuer la durée totale du transfert.

Il est connu, par le brevet GB 2 282 683, un procédé d'échange de

données entre des cartes à mémoire effectué par l'intermédiaire d'un terminal.

Le terminal envoie des commandes de données pour initier l'échange de données puis les cartes sont directement reliées entre elles et réalisent cet échange. Ce procédé d'échange ne peut pas fonctionner avec des cartes à puce au format ISO 7816 parce que ces cartes sont esclaves et envoient un mot d'état ou status word en réponse à des commandes. Si une première carte ISO envoie ce mot d'état à la deuxième carte à laquelle elle est directement reliée, alors ce mot d'état peut être interprété comme le début d'une commande par la deuxième carte. Dès lors, quand vient l'ordre suivant du terminal, cette deuxième carte ne prendra que partiellement cet ordre. Ainsi ce procédé n'est io pas adapté aux cartes ISO puisque l'envoi d'un mot d'état d'une carte vers une autre provoque un décalage qui empêche ensuite l'interprétation des données

pour au moins une des cartes.

De plus, dans l'échange entre cartes, le brevet GB 2 282 683 décrit un procédé d'échange entre cartes dans lequel le format de transmission des données reste toujours le même. Hors la norme ISO 7816 n'impose pas de convention de sens et les paquets de données peuvent être transmis en allant du bit de poids fort jusqu'au bit de poids faible ou inversement. Le procédé susmentionné ne permet pas de garantir une bonne interprétation si les cartes ont un format de transmission inversé. Ce procédé ne permet pas non plus d'accorder des cartes ISO fonctionnant avec des protocoles différents, une carte fonctionnant par exemple en T=O et l'autre en T=1. Par conséquent les

valeurs des bits échangés peuvent être interprétées par leurs inverses.

Un autre problème auquel le brevet GB 2 282 683 n'apporte pas de réponse est la variabilité dans la taille de certains champs. Certaines cartes, des cartes SIM notamment, ne possèdent pas les mêmes longueurs d'enregistrement pour les mêmes types de fichiers. Si par exemple un nom variable en taille doit être recopié d'un répertoire d'une première carte o il a une première taille, par exemple abrégée, vers un répertoire d'une autre carte o il a une deuxième taille, les données correspondantes doivent être complétées par du "remplissage". Si le fichier de stockage n'est pas organisé de la même façon dans les deux cartes, il peut être nécessaire d'enlever ou d'ajouter des caractères selon que l'on devra réduire ou agrandir la taille du champ. Des éventuelles inclusions ou éliminations ne peuvent pas être réalisées avec ce procédé de l'art antérieur. La présente invention a donc pour objet de pallier un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en définissant un procédé de transfert de données, entre deux cartes à microcircuit, qui ne nécessite pas une importante

mémoire de travail et se montre plus rapide.

A cet effet, l'invention concerne un procédé de transfert de données entre une première carte à microcircuit dite émettrice et une seconde carte à microcircuit dite réceptrice, au moyen d'un équipement comprenant un microprocesseur ou analogue, une mémoire programme, une mémoire de travail, une horloge de fréquence déterminée et deux ports de communication entrée/sortie, caractérisé en ce qu'il comporte, après branchement sur un port de communication de chacune des cartes, les étapes suivantes: - envoi de l'en-tête de la commande d'écriture dans la mémoire électronique non volatile programmable de la carte réceptrice, effectuée par le microprocesseur; - envoi de la commande de lecture dans la mémoire électronique non volatile programmable de la carte émettrice, effectuée par le microprocesseur; - scrutation, en boucle par le microprocesseur dudit équipement, du port auquel est connectée ladite carte émettrice, jusqu'à détection d'un premier bit d'un octet de données envoyé par la carte émettrice; - lecture de chacun des bits envoyés par la carte émettrice sur le port de lecture correspondant de l'équipement et transfert de chaque bit de l'octet vers le port relié à la carte réceptrice; - envoi de chaque bit transféré sur le port relié à la carte réceptrice vers la mémoire tampon de la carte réceptrice; - écriture par la carte réceptrice des données reçues dans sa mémoire

tampon vers sa mémoire électronique non volatile programmable.

Selon une autre particularité de l'invention, I'en-tête de la commande d'écriture précède la commande de lecture, ces deux commandes étant au

format de la norme ISO 7816-3.

Selon une autre particularité de l'invention, I'opération d'écriture dans la carte réceptrice et l'opération de lecture de la carte émettrice des données sont

ch ronologiquement imbriquées.

Selon une autre particularité de l'invention, les transferts de données entre ladite carte émettrice et l'équipement, respectivement entre l'équipement et ladite carte réceptrice, sont cadencés par ladite horloge de fréquence

déterminée qui synchronise les deux cartes.

Selon une autre particularité de l'invention, la scrutation, par le microprocesseur de l'équipement, du port auquel est connectée ladite carte émettrice reprend après ledit envoi d'un bit dans la mémoire tampon de la carte réceptrice, tant que le nombre de bits lus et envoyés vers la carte réceptrice reste strictement inférieur à une valeur représentative de la longueur des

données à transférer.

Selon une autre particularité de l'invention, ladite carte émettrice est une carte d'abonnement à un service contenant des informations personnelles relatives à un utilisateur et ladite carte réceptrice est une autre carte d'abonnement à un service destinée notamment à recevoir lesdites

informations personnelles de l'utilisateur.

Un autre but de l'invention est d'apporter une solution à un ou plusieurs des problèmes rencontrés dans l'art antérieur en définissant un équipement de transfert de données entre deux cartes à microcircuit, spécialement adapté au procédé selon l'invention, ne nécessitant pas une mémoire de travail de grande taille. Ce but est atteint par un équipement de transfert de données entre une première carte à microcircuit dite émettrice et une seconde carte à microcircuit io dite réceptrice, comprenant des moyens d'alimentation en tension des deux cartes, un microprocesseur ou analogue, au moins un programme dans une mémoire non volatile, une mémoire de travail de stockage de quelques octets, une horloge de fréquence déterminée et deux ports de communication entrée/sortie avec chacun un moyen de connexion pour une carte à microcircuit, caractérisé en ce qu'il comporte: - des moyens de commander et émettre par ledit microprocesseur vers la carte réceptrice un ordre d'écriture dans la mémoire électronique non volatile programmable de cette dernière; - des moyens de commander et émettre par le microprocesseur de l'équipement vers la carte émettrice un ordre de lecture dans la mémoire électronique non volatile programmable de cette dernière; - des moyens d'observer le signal d'un bit sur le port auquel est connectée ladite carte émettrice, ces moyens d'observation restant en boucle jusqu'à la détection d'un bit; - des moyens de lecture, par le microprocesseur, de chaque bit détecté au port de la carte émettrice, et de transfert par le microprocesseur vers le port relié à la carte réceptrice; - des moyens d'indication d'une adresse d'écriture en mémoire de la carte réceptrice. Selon une autre particularité, les ports de communication sont

compatibles avec la norme ISO 7816.

Selon une autre particularité, ledit programme comporte des moyens de

lecture des paramètres caractéristiques des fichiers à transférer.

Selon une autre particularité, une mémoire de l'équipement comprend des données représentatives d'une table de correspondance entre les paramètres correspondant à un fichier à transférer et l'adresse, dans la io mémoire électronique non volatile programmable de la carte réceptrice, vers

laquelle il doit être acheminé.

Selon une autre particularité, l'équipement selon l'invention comporte des moyens de comparaison entre une valeur représentative de la longueur des données à transférer et la longueur des données lues et envoyées vers la

carte réceptrice.

Selon une autre particularité, lesdites cartes sont reliées à la même horloge de fréquence déterminée et les unités de temps élémentaires de transfert des informations entre les cartes et l'équipement sont identiques et synchrones. Selon une autre particularité, lesdits moyens d'indication d'une adresse en mémoire de la carte réceptrice comprennent au moins un pointeur pour

cibler l'envoi des données dans la carte réceptrice.

L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus

clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés

dans lesquels: - la figure la représente un logigramme correspondant à un mode de réalisation du procédé selon l'invention; - la figure Ib représente la succession des différentes transmissions de données dans le procédé selon l'invention; - les figures 2a et 2b représentent un protocole d'échange T=0 de la norme ISO 7816-3; - la figure 3 représente schématiquement la scrutation du signal arrivant sur le port d'entrée/sortie; - la figure 4 présente un schéma illustrant la durée d'un transfert dans l'art antérieur; - la figure 5 présente sous la forme d'un logigramme la chronologie des opérations selon l'art antérieur; - la figure 6 représente schématiquement un mode de réalisation de l'invention. L'invention va être à présent décrite en référence aux figures 1, 2a, 2b, 3 et 6. Dans ce qui suit, le mot carte désigne une carte à microcircuit, couramment appelée carte à puce. L'équipement (3) selon l'invention est un dispositif d'interface, par exemple un terminal, un dispositif ou une machine de communication. Celui-ci comprend un microprocesseur (300) ou analogue, une horloge (H) et deux ports de communication entrée/sortie (Pi, Pi) bidirectionnels. A chacun de ces deux ports de communication (Pi, P1) est associé un boîtier de connexion (Bi, Bi) permettant d'établir la communication avec le port (P) d'une carte. L'équipement selon l'invention (3) comprend également plusieurs mémoires parmi lesquelles une mémoire programme, par exemple PROM (Programmable Read-Only Memory), contenant au moins un

programme et une mémoire de travail RAM.

L'équipement (3) peut être électriquement connecté à deux cartes (Cl, C2) durant son fonctionnement et fournit aux cartes (CI, C2) l'alimentation en énergie nécessaire. Ces cartes (Cl, C2), comportant une zone mémoire de type EEPROM (de l'anglais "Read Only Memory, Electricaly Erasable Programmable"), sont au format de la norme ISO 7816 et comprennent des applications, pour la plupart déjà connues, pour des phases de lecture et/ou d'écriture. Lors du déroulement du procédé selon l'invention, les cartes (Cl, C2) sont mises sous tension, c'est-à-dire connectées audit équipement (3), activées et un certain nombre desdites applications sont sélectionnées sur les deux cartes (Cl, C2). Conformément aux standards ISO 7816 qui précisent les caractéristiques mécaniques, électriques et fonctionnelles des cartes à microcircuit, les deux cartes (Cl, C2) sont organisées autour d'un microprocesseur. Elles contiennent différents types de mémoire, ROM, EEPROM et RAM. La mémoire ROM contient en général le programme de fonctionnement de la carte qui lui permet, dès qu'elle est alimentée, d'attendre une commande et de réagir à cette commande en fonction de son 1 5 interprétation prévue. La mémoire EEPROM programmable électriquement permet à la carte de garder en mémoire les informations stockées en cas de

non-alimentation par mise hors tension du terminal ou extraction de ce dernier.

L'équipement selon l'invention (3) peut être utilisé pour lire à la fois les données d'une carte à puce et transférer celles-ci, par écriture dans la mémoire

EEPROM, vers une nouvelle carte à puce.

Comme représenté à la figure la, le processus de transfert de données s'effectue entre une première carte (Cl) à microcircuit dite émettrice et une seconde carte (C2) à microcircuit dite réceptrice. Ce processus, effectué au moyen de l'équipement selon l'invention, comprend une phase de lecture et une phase d'écriture qui sont chronologiquement imbriquées. Dans un mode de réalisation de l'invention, la commande de l'ordre d'écriture (30) effectuée par le microprocesseur (300) précède la commande de l'ordre de lecture (31). Ces deux commandes (30, 31) sont au format de la norme ISO 7816-4. Les données sont échangées sous forme de "paquets" appelés communément APDUs (de l'anglais Application Programming Data Units). Une APDU est un message de commande issu d'un dispositif d'interface vers une carte ou un message de réponse de la carte vers le dispositif d'interface. Le protocole d'échange entre l'équipement (3) selon l'invention et les cartes, mis en oeuvre sur les canaux d'entrée/sortie, est par exemple le protocole T=O de la norme

ISO 7816-3.

Ce protocole, défini pour l'ensemble des cartes à puce, utilise une transmission à caractères asynchrones. Dans ce mode d'échange, une transmission semi-duplex de caractères asynchrones est utilisée sur une seule ligne d'entré/sortie (I/O), avec détection des erreurs, caractère par caractère, grâce à un bit de parité et répétition immédiate en cas d'erreur. Conformément à ce protocole, les dialogues se font toujours sur l'initiative de l'équipement (3) selon l'invention. Ce dernier envoie des commandes (30, 31) auxquelles la carte réplique par des réponses. Une commande comprend un en-tête de 5 octets, comme représenté sur les figures 2a et 2b: - la classe de l'instruction CLA précise le type d'application; - le champ INS donne l'instruction; - les champs Pl et P2 permettent de préciser, si nécessaire, les paramètres de l'instruction; - le champ P3 donne la longueur (nombre n d'octets), soit de la

commande, soit de la réponse attendue.

Un champ de données est éventuellement présent dans la commande.

Une réponse de la carte contient un épilogue sur deux octets SW1 et SW2, couramment appelé Status Word (mot d'état), indiquant le succès ou l'échec de la commande. Il peut être précédé d'un champ de données si la commande n'en comporte pas. Il n'est pas possible avec le protocole T=O

d'échanger directement les données dans les deux sens en une commande-

réponse. La lecture d'un fichier de la carte par l'équipement est tout de même possible grâce à une commande particulière appelée Get Response qui permet, lorsque l'équipement envoie cette commande sans données, à la carte

d'envoyer ses données.

Dans l'invention, à la différence des procédés classiques, on n'attend pas la fin de la lecture des données issues de la mémoire électronique non volatile programmable, par exemple EEPROM, de la carte émettrice pour commencer l'écriture dans la mémoire électronique non volatile programmable de la carte réceptrice (C2). Le microprocesseur (300) de l'équipement (3) selon l'invention lance une commande d'ordre d'écriture (30) qui est envoyée vers la carte destination dite réceptrice (C2) au début du processus. Puis l'ordre de commande de lecture (31) de la carte émettrice (CI) est aussitôt lancé de la même manière. La carte réceptrice (C2), après avoir reçu l'ordre d'écriture (30), se met en attente (20) de l'arrivée d'un octet. Dans un mode de réalisation de i5 l'invention, les ports (Pi, Pj) utilisés pour la transmission de données sont des ports série. Les données sont transférées à travers un tampon de type RAM de

quelques octets par exemple.

Le microprocesseur (300) comprend des moyens de détection en boucle, suivant la fréquence d'horloge, du signal d'un bit appelé aussi "start" sur le port (Pi) série auquel est connectée ladite carte émettrice (Cl), dit port (Pi) de lecture. La durée nécessaire à la réalisation d'une instruction par le microprocesseur (300) est suffisamment courte pour exécuter le traitement pendant le temps de l'unité élémentaire (ETU). L'unité élémentaire de temps (ETU), correspondant à la durée de transmission d'un bit sur le contact entrée/sortie (I/O), peut être bien plus longue, par exemple de l'ordre de 100 microsecondes. La détection du signal d'un bit consiste à détecter sur le contact entrée/sortie (I/O) du port (Pi) connecté à la carte émettrice (CI) une variation de front correspondant au signal d'un bit, comme représenté à la figure 3. Une fois le signal de bit détecté (33), celui-ci est lu (34) sur le port (Pi) de lecture et transféré, par le microprocesseur (300), vers le port (Pj) connecté à la carte réceptrice (C2). Ce bit est alors aussitôt envoyé dans une mémoire tampon de la carte réceptrice (C2). Ces instructions, réalisées par le microprocesseur (300), sont effectuées en quelques microsecondes, bien avant qu'un autre bit envoyé par la carte émettrice (CI) ne soit détecté à son tour,

puisque l'unité de temps élémentaire (ETU) est d'au moins 100 microsecondes.

Ainsi, au lieu de faire transiter l'ensemble des données à copier dans une mémoire tampon, le traitement s'effectue "à la volée", le transfert d'une carte vers l'autre se faisant bit par bit. Cette méthode permet d'utiliser des tampons

1o avec une faible quantité de mémoire, par exemple de 1 ou 2 octets seulement.

Pour permettre une copie entre deux cartes de conventions différentes, c'est-àdire éviter d'interpréter la transmission d'octets dans le mauvais sens, l'équipement (3) peut attendre d'avoir lu entièrement l'octet de la carte

émettrice (Cl) avant de l'envoyer à la carte réceptrice (C2).

1 5 Le même signal d'horloge de l'équipement (3) selon l'invention est envoyé vers les deux cartes (Cl, C2). La transmission de ces données est

donc réalisée de manière isochrone.

La carte réceptrice (C2) reçoit dans une mémoire tampon (21) les bits d'un octet qui a été spécifiquement adressé par des moyens d'indication d'adresse en mémoire de l'équipement (3). A chaque bit reçu, un compteur de la carte réceptrice (C2) est incrémenté (22). Ce compteur peut être incrémenté (22) jusqu'à un seuil traduisant la fin de l'octet. Lorsque le dernier bit d'un octet est reçu (23), le compteur retourne à zéro et le microprocesseur de la carte réceptrice (C2) dévide l'écriture (24) pour copier l'octet dans une mémoire non volatile programmable, par exemple de type EEPROM, de la carte réceptrice (C2). Dans un mode de réalisation de l'invention, le microprocesseur de la carte réceptrice (C2) peut aussi attendre l'octet suivant pour effectuer une écriture (24) de plusieurs octets. Après écriture (24) dans sa mémoire, la carte réceptrice (C2) transmet des mots d'état (SWI, SW2) ou status en réponse (25) pour indiquer comment s'est passée la commande. La carte émettrice (Cl) comporte également un compteur servant au comptage (11) du nombre de bits envoyés (10) et renvoie une réponse (13) de même nature lorsqu'un octet vient

d'être envoyé vers le port (Pi) de lecture.

Comme représenté à la figure lb, l'équipement (3) selon l'invention est capable de réduire ou de compléter les données à transmettre. Certaines cartes ne possèdent pas les mêmes longueurs d'enregistrements pour les mêmes types de fichiers. Pour adapter la longueur des enregistrements,

l'équipement (3) comprend des moyens d'ajustement de la taille des données.

Dans un mode de réalisation de l'invention adapté notamment pour les cartes SIM, ces moyens d'ajustement adaptent la longueur en caractères de l'information transmise par la carte émettrice (Cl), correspondant à une information à taille variable telle qu'un nom, à la longueur en caractères de l'information à enregistrer dans la carte réceptrice (C2). Si par exemple un fichier possède des enregistrements de longueur X+Y, X étant variable et correspondant au nombre de caractères pour un nom et Y étant fixe et correspondant à un numéro de téléphone, il s'agit de bien traiter la copie des Y derniers caractères. Lesdits moyens d'ajustement permettent à cet effet de réduire la longueur X ou de l'augmenter en complétant avec des caractères neutres pour faire correspondre cette longueur X avec la longueur d'enregistrement du fichier de destination de la carte réceptrice (C2). Ainsi, les Y derniers caractères provenant de l'équipement (3) seront bien copiés dans les Y derniers caractères de la carte réceptrice (C2). Le tableau fourni en annexe illustre une possibilité de script des commandes dans le cas d'une copie d'un message SMS d'une longueur de 176 octets, par exemple situé

dans un fichier EF SMS d'un répertoire nommé MF.

Avant de recopier un fichier, de manière classique, il faut rentrer dans l'application correspondante. Les fichiers doivent être pointés pour les deux cartes, avec d'un côté un fichier destiné à recevoir les données dans la carte réceptrice et de l'autre un fichier source dans la carte émettrice. Avant le processus de transfert selon l'invention, il faut passer par une phase préparatoire. Les cartes (Cl, C2) sont mises sous tension et branchées aux boîtiers de connexion (Bi, Bj) de l'équipement selon l'invention (3). Ensuite un certain nombre d'applications doivent être sélectionnées sur les deux cartes (Cl, C2). Dans un mode de réalisation de l'invention, l'équipement (3), par l'intermédiaire de moyens de lecture des paramètres caractéristiques des fichiers à transférer, sous la forme par exemple d'un programme, vont chercher des paramètres et/ou instructions de la carte réceptrice (C2). Une mémoire de 1o l'équipement (3) comprend par exemple des données représentatives d'une table de correspondance entre les paramètres correspondant à un fichier à transférer et l'adresse, dans la mémoire EEPROM de la carte réceptrice (C2), vers laquelle il doit être acheminé. Les paramètres peuvent être le nom du fichier à transférer et la longueur des données correspondantes, par exemple la longueur en octets. Le programme de l'équipement selon l'invention (3), après avoir trouvé les actions à mener dans la carte réceptrice (C2), va pouvoir lancer une commande d'ordre d'écriture (30) vers la carte réceptrice (C2) qui concerne le fichier de destination et lancer la commande d'ordre de lecture (31) du fichier source correspondant dans la carte émettrice (Cl). Dans un autre mode de réalisation, l'équipement (3) comprend déjà dans un de ses programmes les adresses des fichiers à copier, par exemple des noms d'allocation, des noms de fichiers, la longueur des données à transférer, etc. L'équipement (3) selon l'invention comprend par exemple au moins un pointeur ou analogue pour cibler l'envoi des données dans la carte réceptrice (C2). A l'issue du transfert par le microprocesseur (300) d'un bit dans le port (Pj) relié à la carte réceptrice (C2), un compteur de l'équipement (3) associé à un pointeur est décrémenté (36). Comme représenté à la figure la, tant que le compteur n'a pas été complètement décrémenté, la scrutation du port (Pi) de lecture reprend après l'envoi d'un bit dans la mémoire tampon de la carte réceptrice (C2). La décrémentation d'un tel compteur est complète lorsqu'on arrive à un nombre de bits envoyé vers la carte réceptrice (C2) égal à une valeur représentative de la longueur des données à transférer à l'adresse

indiquée par ledit pointeur.

Les figures 4 et 5 illustrent le mode de fonctionnement des dispositifs d'interface de l'art antérieur. Le transfert octet par octet d'une carte à l'autre élaboré dans l'invention présente un gain en rapidité par rapport au fonctionnement des dispositifs de l'art antérieur. Comme représenté aux figures 4 et 5, un terminal de l'art antérieur distingue d'une part l'opération de transfert des données de la carte émettrice (Cl) vers une mémoire tampon (MT) du terminal, d'une première durée (t,), et l'opération d'écriture dans la carte réceptrice (C2), d'une deuxième durée (t2). La durée de transfert est donc sensiblement la somme des deux durées (t1, t2) précitées. L'imbrication des commandes de lecture (31) et d'écriture (30) réalisée dans l'invention permet pratiquement de limiter la durée de transfert à la seule deuxième durée (t2), en imbriquant dans cette durée (t2) le temps (t1) nécessaire à l'envoi de données par la carte émettrice (Cl). De plus, l'invention permet de s'affranchir d'une mémoire tampon (MT) importante, auparavant nécessaire au stockage de

l'intégralité des données à transférer.

L'invention va être à présent décrite en référence à la figure 6.

La tension de l'équipement (3) selon l'invention est envoyée sur les cartes (Cl, C2). L'équipement (3) comprend pour cela notamment au moins un circuit de sortie de l'alimentation électrique (VCC). La cadence de l'horloge (H) de l'équipement (3), par l'intermédiaire d'au moins un circuit de sortie du signal d'horloge (CLK), est transmise aux microprocesseurs des cartes (Cl, C2). En fonctionnement, le microprocesseur (300) de l'équipement (3) et les

microprocesseurs des cartes (CI, C2) fonctionnent donc à la même fréquence.

Dans une variante de l'invention, c'est l'équipement selon l'invention (3) qui détermine quelle carte doit être lue et quelle carte doit être écrite, les deux boîtiers de connexion (Bi, Bi) étant identiques. Dans cette variante, les ports de

communication (Pi, Pj) sont également identiques.

Un exemple de mise en pratique industrielle de l'invention est l'utilisation de l'équipement (3) pour le transfert des informationscontenues dans une carte s SIM vers une nouvelle carte SIM. La carte SIM (de l'anglais Subscriber Identity Module) contient toutes les données concernant un abonné et notamment les processus d'authentifications et les informations relatives à l'abonnement. Une carte SIM 32 k permet par exemple d'enregistrer 200 numéros de téléphone dans un annuaire personnel, 30 numéros de téléphone pour la restriction d'appels, 14 signes par nom de correspondant dans la liste téléphonique, 18 SMS, une liste de numéros de services dont le service clientèle, une liste de numéros utiles, comme le numéro d'urgence international de la téléphonie mobile, le 112, qui établit automatiquement une connexion aux services d'urgence et de secours. Le protocole d'échange entre l'équipement selon l'invention et la carte SIM reste le même qu'un échange entre un terminal mobile et la carte SIM. Il s'agit du protocole T=0 susmentionné de la norme ISO 7816-3, défini pour l'ensemble des cartes à puce. L'invention s'avère particulièrement utile pour recopier les informations susmentionnées d'une

ancienne carte SIM vers une nouvelle carte SIM.

Les applications de l'invention sont multiples. Le transfert de fichiers d'une carte à l'autre peut être aussi utilisé pour des cartes bancaires, médicales, des cartes d'autorisation d'accès, des cartes de fidélité, des cartes servant de porte-monnaie électronique, etc. Ladite carte émettrice (Cl) peut être une carte d'abonnement à un service contenant des informations personnelles relatives à un utilisateur et ladite carte réceptrice (C2) une autre carte d'abonnement à un service destinée à recevoir lesdites informations personnelles de l'utilisateur. La méthode employée dans l'invention n'impose pas un dimensionnement de la mémoire interne du dispositif d'interface en fonction de la taille des enregistrements à copier. Elle est de surcroît rapide et performante, le transfert pouvant être effectué bit par bit. Pour chaque bit échantillonné par l'équipement (3) sur la ligne I/O de la carte source dite émettrice (Cl), un bit est renvoyé par l'équipement (3) vers la ligne I/O de la carte destination dite réceptrice (C2). Un demi-bit de temps de retard à la recopie, correspondant à la moitié d'une unité de temps élémentaire (ETU), peut alors être introduit par l'équipement (3). Ainsi, lorsqu'un bit est délivré sur la ligne I/O de la carte émettrice (CI), après un temps de décalage très court sensiblement égal à une moitié d'unité de temps élémentaire (ETU), un bit est

renvoyé sur la ligne I/O de la carte réceptrice (C2).

Un avantage supplémentaire de l'invention est de permettre un filtrage

par l'équipement (3) pourvu d'un programme réalisant une fonction d'analyse.

Certains fichiers ne peuvent être intégralement recopiés sans analyse préalable de chaque enregistrement. C'est le cas notamment du fichier SMS. A l'origine, le SMS ne comportait que du texte. Son utilisation a été étendue à d'autres objets, par exemple des sons, binaires, etc. Pour éviter tout comportement aléatoire de la carte de destination dite réceptrice (C2) confrontée à un format de type inconnu, un filtrage sur les premiers octets est effectué par l'équipement (3). Si le format est reconnu, on copie l'enregistrement. Dans le cas contraire, on abandonne la copie, l'abandon de la copie consistant simplement à écrire un enregistrement rempli de FF. Pour traiter ce cas, il suffit de gérer une mémoire de type FIFO de la taille du nombre de caractères à analyser. Si la fonction d'analyse est gourmande en temps de traitement, il est possible de simuler une erreur de parité afin d'avoir 12 unités de temps élémentaires (ETU) supplémentaires pour l'effectuer. Une mémoire FIFO, par exemple de 24 octets, peut être utilisée pour traiter les fichiers à filtrer et

également les fichiers de type X+Y décrits précédemment.

Un autre des avantages de l'invention réside dans la simplicité de mise en oeuvre, l'utilisateur devant simplement connecter deux cartes à puce à l'équipement (3) et sélectionner un nombre limité d'applications. L'invention réduit également considérablement le temps de transfert. De plus l'équipement

selon l'invention n'exige pas une mémoire très coteuse.

Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine

défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être

limitée aux détails donnés ci-dessus.

ANNEXE

Exemple de script de commandes pour une copie SMS Par convention: - un octet = b8 b7b6 b5 b4b3 b2b1 - on numérote les octets de B1 à Bn dans un champ de n octets LL définit une longueur inconnue cible ordre donné réponse des cartes carte émettrice puis réceptrice

ATR REMISE A ZERO REMISE A ZERO

<-- ATR

carte émettrice puis réceptrice sélection MF SELECT --> AO A4 00 00 02 3F 00

<-- 9F LL (LL>21)

GET RESPONSE --> AO CO 00 00 13 <-- [19 octets] 90 00 si b8 (B14)=0 VERIFY CHV --> AO 20 00 01 08 [PIN paddé à FF] fin sélection MF <-- 90 00 carte émettrice puis réceptrice sélection DF Télécom SELECT --> AO A4 00 02 7F 10 fin sélection DF Télécom <-- 9F LL (LL> 13) carte émettrice puis réceptrice sélection EF SMS SELECT --> AO A4 00 00 02 7F 10 GET RESPONSE -> AO CO 00 00 OF <-- [15 octets] 90 00 longueur record = B15 = 176 nombre records B3-4/B15 in sélection EF SMS boucle sur nn = 1 à nombre carte réceptrice début ordre écriture UPDATE RECORD --> AO DN nn 04 BO carte émettrice ordre lecture READ RECORD --> AO DN nn 04 BO début de recopie simultanée <-- BI carte émettrice <-- B2 carte réceptrice --> BI carte émettrice <-- B3 carte réceptrice --> B2 carte émettrice <-- Bn carte réceptrice --> Bn-1 test conditionnel sur n octets retry sur carte <-Bn+1 émettrice carte émettrice <-- Bn+1 carte réceptrice --> Bn carte émettrice <-- B176 carte réceptrice --> B175

<--90 (SW1)

fin d'écriture --> B176 fin de lecture du record <-- 00 (SW2) si {SW1 SW2} différent de 90 00 ou si test conditionnel faux on efface ou on ré-écrie sur le même record destination fin de boucle

Claims (13)

REVENDICATIONS

1. Procédé de transfert de données entre une première carte à microcircuit dite émettrice (Cl) et une seconde carte à microcircuit dite réceptrice (C2), au moyen d'un équipement (3) comprenant un microprocesseur (300) ou analogue, une mémoire programme, une mémoire de travail, une horloge (H) de fréquence déterminée et deux ports de communication entrée/sortie (Pi, Pj), caractérisé en ce qu'il comporte, après branchement sur un port de communication de chacune des cartes (CI, C2), les étapes suivantes: envoi de l'en-tête de la commande d'écriture (30) dans la mémoire électronique non volatile programmable de la carte réceptrice (C2), effectuée par le microprocesseur (300); - envoi de la commande de lecture (31) dans la mémoire électronique non volatile programmable de la carte émettrice (Cl), effectuée par le microprocesseur (300); - scrutation (32), en boucle par le microprocesseur (300) dudit équipement (3), du port (Pi) auquel est connectée ladite carte émettrice (Cl), jusqu'à détection d'un premier bit (33) d'un octet de données envoyé par la carte émettrice (Cl); - lecture (34) de chacun des bits envoyés par la carte émettrice (Cl) sur le port de lecture correspondant (Pi) de l'équipement (3) et transfert de chaque bit de l'octet vers le port (P1) relié à la carte réceptrice (C2); - envoi (21) de chaque bit transféré sur le port (P1) relié à la carte réceptrice (C2) vers la mémoire tampon de la carte réceptrice (C2); écriture (24) par la carte réceptrice (C2) des données reçues dans sa mémoire tampon vers sa mémoire électronique non volatile programmable.

2. Procédé selon la revendication 1, dans lequel l'en-tête de la commande d'écriture (30) précède la commande de lecture (31), ces deux

commandes (30, 31) étant au format de la norme ISO 7816-3.

3. Procédé selon l'une des revendications 1 ou 2, dans lequel

l'opération d'écriture dans la carte réceptrice (C2) et l'opération de lecture de la

carte émettrice de données (Cl) sont chronologiquement imbriquées.

4. Procédé selon l'une des revendications 1 à 3, dans lequel les

transferts de données entre ladite carte émettrice (CI) et l'équipement (3), respectivement entre l'équipement (3) et ladite carte réceptrice (C2) , sont

cadencés par ladite horloge (H) de fréquence déterminée.

5. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 4, dans

lequel la scrutation (32), par le microprocesseur (300) de l'équipement (3), du port (Pi) auquel est connectée ladite carte émettrice (CI) reprend après ledit envoi (21) d'un bit dans la mémoire tampon de la carte réceptrice (C2), tant que le nombre de bits lus et envoyés vers la carte réceptrice (C2) reste strictement

inférieur à une valeur représentative de la longueur des données à transférer.

6. Procédé selon l'une quelconque des revendications 1 à 5, dans

lequel ladite carte émettrice (Cl) est une carte d'abonnement à un service contenant des informations personnelles relatives à un utilisateur et ladite carte réceptrice (C2) est une autre carte d'abonnement à un service destinée

notamment à recevoir lesdites informations personnelles de l'utilisateur.

7. Equipement (3) de transfert de données pour la mise en oeuvre du

procédé selon les revendications 1 à 6 entre une première carte à microcircuit

dite émettrice (Cl) et une seconde carte à microcircuit dite réceptrice (C2), comprenant des moyens d'alimentation en tension des deux cartes (CI, C2), un microprocesseur (300) ou analogue, au moins un programme dans une mémoire non volatile, une mémoire de travail de stockage de quelques octets, une horloge (H) de fréquence déterminée et deux ports de communication entrée/sortie (Pi, P,) avec chacun un moyen de connexion (Bi, Bj) pour une carte à microcircuit, caractérisé en ce qu'il comporte: - des moyens de commander et émettre par ledit microprocesseur (300) vers la carte réceptrice (C2) un ordre d'écriture (30) dans la mémoire électronique non volatile programmable de la carte réceptrice (C2); - des moyens de commander et émettre par ledit microprocesseur (300) vers la carte émettrice (Cl) un ordre de lecture (31) dans la mémoire électronique non volatile programmable de la carte émettrice (Cl); - des moyens d'observer le signal d'un bit sur le port (Pi) auquel est connectée ladite carte émettrice (Cl), ces moyens d'observation restant en boucle jusqu'à la détection d'un bit; - des moyens de lecture, par le microprocesseur (300), de chaque bit détecté (33) au port (Pi) de la carte émettrice (Cl), et de transfert par le microprocesseur (300) vers le port (Pi) relié à la carte réceptrice (C2); - des moyens d'indication d'une adresse d'écriture en mémoire de la carte

réceptrice (C2).

8. Equipement selon la revendication 7, dans lequel les ports de

communication (Pi, Pj) sont compatibles avec la norme ISO 7816.

9. Equipement selon l'une quelconque des revendications 7 ou 8, dans

lequel ledit programme comporte des moyens de lecture des paramètres

caractéristiques des fichiers à transférer.

10. Equipement selon l'une quelconque des revendications 7 à 9, dans

lequel une mémoire de l'équipement (3) comprend des données représentatives d'une table de correspondance entre les paramètres correspondant à un fichier à transférer et l'adresse, dans la mémoire électronique non volatile programmable de la carte réceptrice (C2), vers

laquelle il doit être acheminé.

11. Equipement selon l'une quelconque des revendications 7 à 10,

comportant des moyens de comparaison entre une valeur représentative de la longueur des données à transférer et la longueur des données lues et

envoyées vers la carte réceptrice (C2).

12. Equipement selon l'une quelconque des revendications 7 à 11,

dans lequel lesdites cartes (Cl, C2) sont reliées à la même horloge (H) de fréquence déterminée et les unités de temps élémentaires de transfert des informations entre les cartes (Cl, C2) et l'équipement (3) sont identiques et

synchrones.

13. Equipement selon l'une quelconque des revendications 7 à 12,

dans lequel lesdits moyens d'indication d'une adresse en mémoire de la carte réceptrice (C2) comprennent au moins un pointeur pour cibler l'envoi des

données dans la carte réceptrice (C2).