FR2842606A1 - Procede et dispositif pour detecter la presence de charges en surface des particules d'un aerosol - Google Patents

Procede et dispositif pour detecter la presence de charges en surface des particules d'un aerosol Download PDF

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Universite Claude Bernard Lyon 1 UCBL
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Abstract

La présente invention a pour objet :- un procédé pour détecter la présence de charges en surface des particules d'un aérosol, lesdites charges créant un potentiel de surface sur les particules, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :a) illuminer les particules avec un champ laser incident constitué d'une ou deux impulsions laser incidentes ultrabrèves de forte puissance crête ;b) détecter la radiation lumineuse générée par la polarisation non linéaire d'ordre 3 des particules, ladite radiation couplant le potentiel de surface au champ laser incident ;c) analyser la radiation lumineuse détectée pour en déduire la présence de charges en surface des particules.- un dispositif pour mettre en oeuvre un tel procédé, ainsi que leurs applications sur les particules d'aérosols atmosphériques dans le cadre d'applications météorologiques notamment ou sur des particules d'aérosols sur des chaînes de fabrication ou d'analyse.

Description

La présente invention a pour objet un procédé pour détecter la présence de
charges en surface des particules d'un aérosol, ainsi qu'un dispositif pour mettre en
oeuvre un tel procédé.
Différents secteurs d'activité sont demandeurs de méthodes permettant d'évaluer la densité surfacique de charges présentes sur les particules d'un aérosol. On entend par aérosol, une suspension de très fines particules solides ou liquides
dans un gaz.
Tout d'abord, on peut citer les applications " atmosphériques" comme la météorologie pour les prévisions météorologiques à court terme, l'aérospatiale, les
applications stratégiques et la détection sur sites contaminés (nucléaire, biologique).
Un nuage est en fait un ensemble de fines particules d'eau à l'état liquide ou solide, en suspension dans l'atmosphère. La charge portée par les particules d'aérosol joue un rôle majeur dans les processus d'agrégation et les potentiels locaux. Dans le cas des nuages, la charge des gouttelettes d'eau influence notablement leur croissance jusqu'à la pluie. Dans les cumulonimbus, le potentiel créé par les charges constitue également une source de champs électriques très intenses (jusqu'à 108 V/m) qui aboutissent aux éclairs et à la foudre. En effet, ces nuages complexes possèdent une extension spatiale verticale importante pouvant atteindre plusieurs kilomètres et sont le siège de gradients thermiques considérables. Par conséquent, on assiste à d'importants mouvements convectifs et à des mouvements de brassage qui conduisent à l'électrisation par friction des aérosols (gouttes, embryons de glace, cristaux de neiges) qui ensuite se séparent spatialement du fait de leur nature,
engendrant ces champs électriques considérables.
La mesure de la charge des gouttes d'eau dans les nuages revêt donc une importance primordiale en météorologie. Cependant, les seules mesures accessibles à ce jour se font in situ à l'aide de sondes aéroportées de type ballons ou avions. Les représentativités spatiale, correspondant au volume d'air sondé, et temporelle, correspondant au temps de vol du ballon, sont alors largement insuffisantes pour utiliser ces mesures dans le cadre de validation de modèles micrométéorologiques, de prévisions ou de préventions de la foudre ou de retombées de substances dangereuses. Elles sont également d'utilisation limitée à titre de prévention pour
sécuriser le vol des aéronefs ou des navettes ou pour aider au guidage.
Les seules approches optiques utilisent la diffusion linéaire pour déterminer une distribution de taille des aérosols dans le nuage puis, de là, suivant la densité du nuages et ses propriétés thermodynamiques, des relations empiriques permettent de
remonter à une densité de charges moyenne.
Outre les applications atmosphériques, il apparaît dans diverses industries mettant en oeuvre la production de particules dispersables de type poudres ou aérosols en tant que vecteurs de produits que la charge statique des particules revêt également un caractère important. En effet, dans certaines applications, la charge tend à générer des agglomérats parasites qui perturbent la fonctionnalité primaire de vecteurs de produits. Dans d'autres cas, les propriétés de charge des aérosols sont utilisées à bon escient pour répartir des aérosols. Les mesures de la charge électrostatique portée par des particules sont généralement effectuées par déflexion ou grâce à des électromètres. Ces techniques ont en commun d'être destructrices, et
ne peuvent être réalisées que sur des échantillons prélevés.
De nombreux secteurs d'activité sont donc intéressés par des méthodes permettant un suivi en ligne de l'état de charge de particules ou d'aérosols. Dans l'industrie pharmaceutique et biologique par exemple, le contrôle de la charge est prépondérant pour empêcher ou favoriser l'agglomération de poudre ou de spray aérosols. Il existe donc un besoin pour une méthode optique permettant de détecter la
charge surfacique des particules d'aérosols.
Un des objectifs de l'invention est de proposer un procédé pour mesurer la moyenne des densités de charges surfaciques absolues des particules d'un aérosol qui utilise une sonde optique locale permettant, d'une part, de préserver l'intégrité des particules et, d'autre part, de ne pas modifier leur charge surfacique lors de la mesure. La présente invention a pour objet un procédé pour détecter la présence de charges en surface des particules d'un aérosol, lesdites charges créant un potentiel de surface sur les particules, comprenant les étapes suivantes: a) illuminer les particules avec un champ laser incident constitué d'une ou deux impulsions laser incidentes ultrabrèves de forte puissance crête; b) détecter la radiation lumineuse générée par la polarisation non linéaire d'ordre 3 des particules, ladite radiation couplant le potentiel de surface au champ laser incident; c) analyser la radiation lumineuse détectée pour en déduire la présence de charges en surface des particules. Les demandeurs ont mis en évidence que des particules d'aérosols lorsqu'elles sont chargées créent un potentiel ou champ électrostatique surfacique sur les particules et que lorsque les particules sont soumises à un champ laser incident, ce champ laser est couplé au potentiel électrostatique de surface pour donner une radiation lumineuse générée par la polarisation non linéaire d'ordre 3 des particules. En détectant cette radiation lumineuse, on peut en déduire la charge surfacique moyenne en valeur absolue des particules de l'aérosol. Lorsque les particules sont illuminées avec un champ laser incident constitué d'une ou de deux impulsions laser incidentes ultrabrèves de forte puissance crête centrées à une fréquence Ye, on détecte la radiation lumineuse non linéaire générée à la fréquence 2co, correspondant au signal
de seconde ou deuxième harmonique (SHG pour Second Harmonic Generation).
Lorsqu'elles sont illuminées par deux impulsions laser incidentes ultrabrèves de forte puissance crête, superposées dans l'espace et centrées respectivement aux fréquences col et co2, on détecte soit la radiation lumineuse non linéaire générée à la fréquence e"î + (o2 correspondant au signal de somme de fréquences (SFM pour Sum Frequency Mixing), soit la radiation lumineuse non linéaire générée à la fréquence 10)1-021 correspondant au signal de différence de fréquences (DFM pour Difference Frequency Mixing). L'invention consiste à utiliser la génération de deuxième harmonique, de somme ou de différence de fréquences pour mesurer la charge portée par les particules dans les aérosols, par exemple des gouttelettes d'eau dans les nuages. La présente invention a également pour objet un dispositif comprenant: - au moins une source lumineuse générant une ou deux impulsions ultrabrèves de forte puissance crête, destinées à illuminer des particules d'aérosol, - des moyens de détection de la radiation lumineuse générée par la polarisation non linéaire d'ordre 3 des particules, ladite radiation couplant le potentiel de surface au champ laser incident, - des moyens d'analyse de la radiation détectée permettant de déduire la présence de charges en surface des particules de l'aérosol.
Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite cidessous en
référence aux dessins annexés qui permettent de mieux comprendre l'objet de l'invention. La Fig.1 illustre la dépendance angulaire de la génération de seconde harmonique induite par une charge statique en surface d'une gouttelette d'eau
(diamètre typique: 50grm).
La Fig. 2 représente schématiquement un dispositif de détection de la charge
portée par les gouttelettes d'eau dans les nuages.
La Fig. 3 représente schématiquement un dispositif de détection de la charge
portée par les particules d'un aérosol sur une chaîne de fabrication de poudre.
Pour détecter la charge statique portée par une particule d'aérosol, par exemple une gouttelette d'eau, le procédé selon l'invention utilise une ou deux impulsions laser ultracourtes de puissance crête élevée. Des impulsions d'une durée inférieure ou égale à 10-12 s, avantageusement de l'ordre de 100 fs et de puissance crête au moins égale à 1011 W/cm2 seront, de préférence, utilisées. L'utilisation d'impulsions ultracourtes permet d'utiliser des puissances crêtes très élevées qui sont susceptibles d'engendrer des effets non linéaires au coeur de l'aérosol, tout en déposant très peu d'énergie du fait de la courte durée de l'impulsion et donc en conservant l'intégrité, c'est à dire les propriétés morphologiques de la particule d'aérosol. En utilisant des puissances crêtes élevées, il est possible d'observer des effets non linéaires dotés de propriétés remarquables, notamment en terme de distribution angulaire de la lumière diffusée. En effet, un milieu quel qu'il soit réagit à une impulsion laser à travers sa polarisation. Cette polarisation peut être développée en puissance du champ
électrique des ondes incidentes aux fréquences (ol,,o2, (3.
P X Xl(C)( + X(2) (0i) (C2) + X 3I (C(,) (w2) (a3) +
Les différents ordres n de la susceptibilité x(n) ne sont pas tous de même poids.
D'ordinaire, plus il s'agit d'un ordre élevé plus son influence est négligeable.
Cependant, avec l'utilisation d'impulsions ultracourtes de forte puissance crête, le champ électrique de l'onde atteint de telles valeurs que les effets qui varient avec la puissance n de ce champ et qui couplent n champs deviennent observables. Les effets de x(2) en couplant deux champs aux fréquences 1 et C02, permettent de générer une différence de fréquences co1- 02 OU une somme de fréquences co1 + o2: on parle de seconde ou deuxième harmonique quand les fréquences de couplage 0is et (02 sont identiques et égales à eo et de somme de fréquence quand les fréquences de (3) couplage COI et 02 sont synchronisées mais différentes. Les effets de -, quant à
eux, vont générer par exemple de la troisième harmonique (3(o) et ainsi de suite.
Toutefois, dans des milieux centrosymétriques ou isotropes, ce qui est le cas de l'air, de l'eau et à fortiori de gouttelettes d'eau sphériques, tous les effets d'ordre pair x(") (n = 2, 4...) de la susceptibilité sont nuls. Par conséquent, seuls les effets d'ordre impairs sont visibles comme la génération de troisième harmonique, alors que la génération de seconde harmonique est interdite lorsqu'elle est induite par le x Elle n'est observée que dans certains cas bien particuliers: par exemple lorsqu'un film très fin (films de Langmuir) de tensioactif est glissé à l'interface entre deux milieux centrosymétriques. Dans ce cas, les molécules polaires, par exemple avec une tête hydrophile et l'autre hydrophobe, s'orientent perpendiculairement à cette interface et brisent la symétrie. Cette technique a déjà été employée y compris dans les gouttes recouvertes d'un tensioactif pour générer un signal de fréquence doublée
par rapport au fondamental.
Or, selon l'invention il a été démontré que, selon le cas, des signaux de seconde harmonique, de somme ou de différence de fréquences sont générés, avec une dépendance angulaire très spécifique, à cause de la charge portée par les gouttelettes. En effet, de tels signaux sont issus d'un effet de X(3) d au couplage de deux photons incidents avec le champ dérivé du potentiel électrostatique + créé par la répartition surfacique de charges libres positives ou négatives présentes sur la gouttelette selon: P(d)l+ 2) = /(3)E(a),) (0) 2)0 Ces charges libres statiques de surface créent un champ localement radial, c'est à dire perpendiculaire à la surface sphérique et c'est ce champ statique dérivé de 4 non rayonnant (co = 0) qui, couplé avec deux photons de l'onde incidente, donne naissance au signal de seconde harmonique, de somme ou de différence de fréquences observé. Il existe donc un lien direct entre le potentiel électrostatique 4 des particules et le signal mesuré, à savoir la polarisation non linéaire p( >l+>2), le facteur de proportionnalité étant X(3 (a,)j (co2). La susceptibilité X(3) dépend de la nature des particules et les champs (w,) et ( 2) dépendent des impulsions lasers utilisées. A partir de ces trois paramètres, l'homme du métier sera à même de
retrouver ce facteur de proportionnalité.
La charge statique des gouttelettes sur lesquelles les tests ont été réalisés a également été mesurée en utilisant un piège électrodynamique de Paul. Cette charge
est de l'ordre de 1/10 picocoulomb.
Le signal de seconde harmonique (de somme ou de différence de fréquences) constitue donc une sonde optique de l'état de charge surfacique absolu de la particule ou de l'aérosol. De plus, la dépendance angulaire très spécifique et très stable, étant donné que la goutte n'est pas détruite par l'impulsion ultracourte, permet d'envisager des schémas de détection univoques. En effet, comme le montre la fig. 1, dans le cas de la seconde harmonique, dans le plan de diffusion, la distribution angulaire est constituée de deux lobes symétriques de part et d'autre de la direction du laser aux environs de 0 = 180 pour une gouttelette d'eau pure de 50 ptm de diamètre et une puissance incidente de 4xlO "W/cm2. Il a été démontré que cette dépendance angulaire est caractéristique de gouttelettes de forme sphérique et dont la taille est comprise entre environ 2 et 100 Fum. La dépendance angulaire est une signature directe de la forme de la particule, et sera différente pour des cristaux de glace, par
exemple.
Il est également possible d'utiliser le procédé selon l'invention pour déterminer simultanément la présence de charge surfacique et la taille et/ou la forme d'une particule d'un aérosol ou d'une distribution de particules d'aérosols, en couplant la détection de la radiation de deuxième harmonique, de somme ou de différence de
fréquences, à la détection de la diffusion linéaire.
Il est également possible d'utiliser le procédé selon l'invention qui permet de déterminer simultanément la présence de charge surfacique, la taille et la phase solide ou liquide d'une particule d'un aérosol ou d'une distribution de particules d'aérosols, en couplant la détection de la radiation de deuxième harmonique, de somme ou de différence de fréquences, à la détection de la diffusion linéaire et de la
polarisation du signal diffusé.
La présente invention a également pour objet un dispositif I pour mettre en
oeuvre le procédé selon l'invention.
Ce dispositif I comprend au moins une source lumineuse 1 générant des impulsions lasers 2 de fréquence ultrabrèves et de forte puissance crête. Dans le cas o l'on mesure la somme ou la différence de fréquence et non la seconde harmonique, on utilise deux séries d'impulsion laser, synchronisées dans l'espace et éventuellement dans le temps, de fréquences oei et (02 générées par une même source
lumineuse 1 ou par deux sources lumineuses.
Le dispositif I selon l'invention comprend également des moyens de détection du signal de seconde harmonique, de somme ou de différence de fréquences générées
et des moyens d'analyse.
Ces moyens sont à adapter en fonction du type de détection envisagé: si l'aérosol à étudier se situe à une distance importante, c'est le cas par exemple de mesures effectuées sur les nuages, la détection sera effectuée directement sur le signal rétrodiffusé; par contre si l'aérosol est proche, la détection sera effectuée sur
le signal diffusé.
Les domaines d'applications du procédé selon l'invention sont variés.
Concrètement, on peut les séparer en deux grandes familles suivant que la détection
de la charge est locale ou à distance.
Selon un premier aspect de l'invention, le procédé peut être utilisé pour détecter à distance la charge statique portée par les particules d'aérosols et en particulier dans le domaine météorologique. Dans ce cas, le signal lumineux
rétrodiffusé par l'aérosol est détecté et enregistré.
L'invention permet donc de télédétecter la charge portée par les gouttelettes dans les nuages. Selon le procédé de l'invention, une ou deux impulsions laser de forte puissance crête sont envoyées dans l'atmosphère et le signal rétrodiffusé d à la radiation de deuxième harmonique, de somme ou de différence de fréquences provenant des nuages en fonction du temps de vol aller-retour de la lumière est enregistré. Le signal lumineux sera le plus souvent enregistré sous la forme d'une image. La comparaison des intensités rétrodiffusées aux fréquences eo et 2o (ou c)1+(02 OU Ioe1-oe21) permet de déduire le potentiel de surface moyen et la charge de surface des particules se trouvant à la distance R du dispositif I. Le temps de vol t=2R/c, c étant la vitesse de la lumière, permet d'obtenir une mesure résolue spatialement comme dans un arrangement LIDAR (Light Detection and Ranging) classique. On pourra notamment se référer à Laser Remote Sensing, R.M. Measures,
J. Wiley Ed., New York, 1984.
La Fig. 2 représente une variante d'un dispositif de détection selon l'invention adapté pour une détection à distance, par exemple dans les nuages. Dans le cas d'un système adapté au procédé utilisant la génération de deuxième harmonique, on pourra utiliser une source laser 1 émettant une série d'impulsions de l'ordre de la centaine de femtosecondes, de puissance crête de l'ordre du térawatt, par exemple à 800 nm. Afin de compenser la dispersion de vitesses de groupe lors de la propagation dans l'air du faisceau laser, un glissement de fréquence (" chirp ") négatif est, de préférence, imprimé aux impulsions, de sorte que l'impulsion soit la plus brève possible au point de mesure en altitude, c'est à dire au niveau du nuage 3. Comme le montre la Fig.2, lorsque l'impulsion atteint les gouttelettes chargées du nuage, elle est diffusée élastiquement (ou linéairement) à 800 nm. A cause de leur charge, les gouttelettes génèrent aussi de la seconde harmonique à 400 nm, selon un lobe très particulier autour de l'angle 0. Si le nuage est dense, la diffusion multiple sur plusieurs gouttelettes va permettre à une partie de la diffusion linéaire ("e, soit par exemple 800 nm), à un angle a mais aussi de la diffusion de seconde harmonique (2x, soit 400 nm) à un angle 0 d'être redirigées (ou rétrodffusées) en
direction du sol.
Les deux radiations rétrodiffusées, à oe (800 mn) et 2w (400 nm), sont détectées par des moyens de détection composés d'un télescope de réception 5 et d'un système de détection 6 résolu spectralement et temporellement. Les différents éléments du dispositif de détection peuvent être intégrés dans une unité de mesure de type conteneur ou véhicule mobile. Le système de détection est généralement formé de miroirs dichroiques pour séparer ce et 2oe, de filtres spectraux et de photomultiplicateurs. Les radiations rétrodiffusées sont détectées avec des analyseurs transitoires permettant de mesurer les signaux en fonction du temps, et donc de la distance R (R=ct/2, o R est la distance au point de mesure, t le temps de vol mis par la lumière pour atteindre R et en revenir, et c la vitesse de la lumière). Une amélioration complémentaire consiste à utiliser, à la place des photomultiplicateurs, des détecteurs sensibles en position tels que des photomultiplicateurs multianodes, ou des caméras CCD intensifiées. L'avantage principal est de discriminer les processus de diffusion simple et multiple dans le nuage et donc de faciliter l'inversion du
signal.
En effet, dans les nuages par exemple, la lumière subit le plus souvent de la diffusion multiple. Les photons diffusés par une gouttelettes peuvent être réfléchis par d'autres gouttelettes d'aérosol. Selon l'invention, cette particularité est mise à profit pour récupérer vers l'arrière la lumière émise initialement dans les cônes de diffusion spécifiques de la SHG ou SFM ou DFM, pour des gouttelettes micrométriques. On utilise alors préférentiellement une caméra ou un détecteur sensible en position dans les moyens optiques de détection, dans le plan de Fourier du télescope 5 de la Fig. 2. L'utilisation d'un télescope 5 pour collecter la lumière rétrodiffusée et l'analyse de l'image obtenue dans le plan de Fourier de celui-ci permettent de remonter à l'ordre de diffusion et de corriger la diffusion multiple car chaque position dans le plan de Fourier correspond à un angle de diffusion particulier. Des algorithmes utilisant ces propriétés sont bien connus pour la diffusion élastique (Applied Optics, 1999, 38(24), 5202-5211 et 1996, 35(33), 64496465) et un traitement analogue est appliqué à la deuxième harmonique, en adaptant les diagrammes de diffusion en conséquence. La connaissance précise des angles de SHG (ou SFM ou DFM) est alors essentielle pour remonter aux intensités absolues à eo et 2oe (ou W1+oe2 OU IC01-(021). Ces angles dépendent évidemment des caractéristiques du milieu, en particulier de la valeur de la polarisation d'ordre 3 et de la forme de la particule. Pour des gouttes d'eau micrométriques et une excitation à la longueur d'onde de 810 nm (ou à 810 nm et 405 nm pour la SFM), les angles sont
environ de 180 pour la SHG et de 320 pour la SFM.
En utilisant les procédures déjà connues pour la diffusion multiple linéaire (Applied Optics, 1999, 38(24), 5202-5211 et 1996, 35(33), 64496465), ces informations permettent de mesurer également la taille moyenne des particules et de déterminer leur phase, c'est à dire déterminer si elles se trouvent à l'état liquide ou solide. Etant donné que les cristaux dépolarisent la lumière diffusée, mais pas les gouttes sphériques, un polariseur dans le plan de détection pourra compléter cette information, afin de définir la phase des particules. L'utilisation d'un canal de dépolarisation qui analyse l'état de polarisation du rayonnement diffusé, permet de détecter d'éventuels cristaux de glace et donne ainsi une information sur la forme ou
l'état des aérosols des nuages.
Il peut aussi apparaître avantageux de comparer la lumière générée dans les gouttes par SHG et la diffusion Mie linéaire à la même longueur d'onde. Dans ce but, le laser pourra être doublé en fréquence avant émission, de sorte à pouvoir comparer
alternativement les diffusions linéaires à et 2co, ainsi que la SHG générée sur place.
Enfin, il est possible d'utiliser dans le cas de la SHG soit une seule impulsion centrée sur une fréquence A, soit deux impulsions centrées à une fréquence wo, superposées dans l'espace et décalées d'un intervalle t dans le temps, choisi de façon à observer le signal de seconde harmonique et en déduire également la taille et/ou la forme des particules de l'aérosol. Dans le cas de la SFM ou de la DSM, on peut également utiliser deux impulsions synchronisées dans le temps et dans l'espace ou bien deux impulsions décalées dans le temps. En effet, si deux faisceaux lasers sont utilisés, il a été démontré qu'il était possible d'adresser la taille d'un aérosol, particulièrement d'une gouttelette d'eau, en décalant dans le temps une des impulsions par rapport à l'autre dans un dispositif de type pompe-sonde. En effet, lorsque une impulsion femtoseconde est utilisée, son extension spatiale devient inférieure aux tailles caractéristiques de la gouttelette d'eau, et il est donc possible de mesurer les trajectoires balistiques de l'impulsion à l'intérieur de la particule. En particulier, pour des gouttelettes, l'impulsion se propage préférentiellement sur la surface, avec un temps caractéristique (pour un tour) de n2na/c o n est l'indice de réfraction et a le rayon de la goutte. On envoie donc une première impulsion à co
(resp. O) d'un premier laser (pompe) qui se propage sur la circonférence de l'aérosol.
Si ensuite une deuxième impulsion à )2 (resp. we) est décalée temporellement, un il effet de SFM à (01+co2 (resp. de SHG à 2o, ou de DFM à IWI-CO21) ne sera induit que lorsque ce décalage correspondra à un recouvrement des impulsions pompe et sonde dans la gouttelette. Ceci se produit lorsque le délai est nul ou d'une durée qui
correspond à un nombre entier ou demi entier de fois la circonférence de la goutte.
On accède ainsi a la taille a de la microgouttelette. Pour accéder à une telle information sur la taille via le signal de SHG, il faut ajouter en sortie du laser une ligne à délai optique qui permet de scinder en deux l'impulsion: chacune des deux impulsions se propage alors selon un chemin géométrique différent dans la ligne à retard ce qui permet d'introduire entre elles un délai variable. Ensuite les deux faisceaux sont resuperposés soigneusement avant leur propagation dans l'atmosphère. Il faut en effet assurer une colinéarité parfaite, afin que chacune des impulsions sonde la même portion d'atmosphère. L'analyse du signal Lidar en fonction du délai entre les deux impulsions informe sur la distribution en taille des aérosols sondés. Dans le cas de la SFM ou DFM, les deux impulsions sont, par exemple, séparées, puis recombinées, par des miroirs dichroques. L'une des
impulsions est retardée par une ligne à retard du même type que celle décrite cidessus.
Selon un autre aspect de l'invention, le procédé de détection peut être utilisé pour un diagnostic en ligne de la charge statique absolue portée par des particules et en particulier en application locale sur des chaînes de fabrication ou d'analyse ou en
milieux hostiles.
Dans ce cas, le signal de deuxième harmonique à 2oe, de somme ou de
différence de fréquences à respectivement "1+e2 et Ioei-O21 est détecté en diffusion.
C'est à dire que l'on détecte les signaux diffusés dans l'angle spécifique H, fonction
de la radiation mesurée.
La fig. 3 illustre une autre variante d'un dispositif Il de détection selon l'invention adapté pour une détection proche notamment sur chaîne de fabrication de
poudres ou d'aérosols.
Un détecteur 7 permet d'enregistrer les radiations diffusées à l'angle 0 choisi en fonction du cas: génération de deuxième harmonique, de somme ou de différence de fréquences. En effet, l'état de charge pourra être mesuré en plaçant ce détecteur à un angle judicieusement choisi qui dépend essentiellement de la radiation détectée, avantageusement en simultané avec la mesure de la taille et éventuellement de la forme de la particule via un enregistrement 2D par une caméra par exemple de la figure de diffusion élastique de l'impulsion laser (Applied Optics 2000, 39(36), 6873-6887). Cet angle dépend du type de matériau, de la polarisation d'ordre 3, de la taille et de la forme des particules sondés et du processus. Pour l'eau sous forme de gouttelettes micrométriques, il a été déterminé par les demandeurs que cet angle est autour de 18 pour la SHG si l'excitation est à 800 nm et de 32 pour le signal de somme de fréquence si les excitations sont à 800 et 400 nm. Pour d'autres particules, une analyse complète préalable de la distribution angulaire de l'émission de SHG (ou SFM ou DFM) sera réalisée par l'homme du métier, en tant que calibration. Cette calibration pourra ensuite être utilisée pour distinguer différents types de particules
dans le process.
Ce dernier dispositif est particulièrement adapté pour le contrôle d'aérosols utilisés notamment comme vecteurs dans l'industrie pharmaceutique ou diagnostique, dans l'industrie des imprimantes jets d'encre. Enfin, en milieux hostiles, notamment lorsque les températurestrop élevées rendent obsolètes les sondes locales classiques, les mesures optiques selon l'invention sont particulièrement utiles. A titre d'exemple, le dispositif Il selon l'invention pourra être utilisé pour un contrôle de l'état de charge des gouttelettes d'hydrocarbures
injectées au coeur des chambres de combustion.
L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses
modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.

Claims (20)

REVENDICATIONS
1 - Procédé pour détecter la présence de charges en surface des particules d'un aérosol, lesdites charges créant un potentiel de surface sur les particules, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a) illuminer les particules avec un champ laser incident constitué d'une ou deux impulsions laser incidentes ultrabrèves de forte puissance crête; b) détecter la radiation lumineuse générée par la polarisation non linéaire d'ordre 3 des particules, ladite radiation couplant le potentiel de surface au champ laser incident; c) analyser la radiation lumineuse détectée pour en déduire la présence de
charges en surface des particules.
2 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a) illuminer les particules avec un champ laser incident constitué d'une ou deux impulsions laser incidentes ultrabrèves de forte puissance crête centrées à une fréquence (os); b) détecter la radiation lumineuse non linéaire générée à la fréquence (2ỏ), correspondant au signal de seconde harmonique, c) analyser la radiation lumineuse détectée à (2") pour en déduire la
présence de charges en surface des particules.
3 - Procédé selon la revendication 2, caractérisé en ce qu'à l'étape a), les particules sont illuminées avec deux impulsions laser incidentes ultrabrèves de forte puissance crête centrées à une fréquence (), superposées dans l'espace et décalées d'un intervalle (t) dans le temps, choisi de façon à observer le signal de seconde harmonique et en déduire également la taille et/ou la forme des particules de l'aérosol. 4 Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a) illuminer les particules avec un champ laser incident constitué de deux impulsions laser incidentes ultrabrèves de forte puissance crête, superposées dans l'espace et centrées respectivement aux fréquences (col et 02), b) détecter la radiation lumineuse non linéaire générée à la fréquence (coi + (02) correspondant au signal de somme de fréquences, c) analyser la radiation lumineuse détectée à (col + C02) pour en déduire la
présence de charges en surface des particules.
5 - Procédé selon la revendication 1, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: a) illuminer les particules avec un champ laser incident constitué de deux impulsions laser incidentes ultrabrèves de forte puissance crête, superposées dans l'espace et centrées respectivement aux fréquences (Coi et C02), b) détecter la radiation lumineuse non linéaire générée à la fréquence (IC01-C021) correspondant au signal de différence de fréquences, c) analyser la radiation lumineuse détectée à (Ioeî-CO21) pour en déduire la
présence de charges en surface des particules.
6 - Procédé selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce que à l'étape a), les deux impulsions laser centrées respectivement aux fréquences (col et (32) sont
superposées dans le temps.
7 - Procédé selon la revendication 4 ou 5, caractérisé en ce qu'à l'étape a), les deux impulsions laser centrées respectivement aux fréquences (o1 et (02) sont décalées d'un intervalle (t) dans le temps choisi de façon à observer respectivement le signal de somme ou de différence de fréquences et en déduire également la taille
et/ou la forme des particules de l'aérosol.
8 - Procédé selon l'une des revendications 1, 2, 4, 5 ou 6, caractérisé en ce que la
radiation linéaire générée par les particules de l'aérosol est également détectée et
analysée pour en déduire la taille et/ou la forme des particules de l'aérosol.
9 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que la ou les
impulsions lasers utilisées présentent une durée inférieure ou égale à 1012 s et une
puissance crête incidente sur la particule au moins égale à 1 01 t W/cm2.
- Procédé selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est mis
en oeuvre sur une distribution de particules d'aérosol située à grande distance et en ce qu'à l'étape b), on mesure le signal émis par les particules en fonction du temps de vol de la ou des deux impulsions jusqu'aux particules, afin d'effectuer une mesure
résolue dans l'espace.
11 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 10, caractérisé en ce qu'il est mis
en oeuvre sur des particules d'aérosols atmosphériques dans le cadre d'applications
météorologiques et/ou stratégiques et/ou destinées à l'analyse de zones contaminées.
12 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est mis
en oeuvre sur des particules d'aérosols atmosphériques pour une analyse locale de
particules prélevées dans l'air.
13 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est mis
en oeuvre sur des chaînes de fabrication et/ou d'analyse de poudre ou d'aérosols.
14 - Procédé selon l'une des revendications 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est mis en
oeuvre sur des milieu hostiles.
- Dispositif pour mettre en oeuvre le procédé selon l'une des revendications 1 à
14, caractérisé en ce qu'il comprend: - au moins une source lumineuse générant une ou deux impulsions ultrabrèves de forte puissance crête, destinées à illuminer des particules d'aérosol, - des moyens de détection de la radiation lumineuse générée par la polarisation non linéaire d'ordre 3 des particules, ladite radiation couplant le potentiel de surface au champ laser incident, - des moyens d'analyse de la radiation détectée permettant de déduire
la présence de charges en surface des particules de l'aérosol.
16 - Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comprend: - une source lumineuse (1) générant une ou deux impulsions ultrabrèves de forte puissance crête, centrées sur une fréquence (ò), destinées à illuminer les particules d'aérosol, - des moyens de détection de la radiation lumineuse non linéaire générée par les particules à la fréquence (2fo), correspondant au signal de deuxième harmonique, - des moyens d'analyse du signal de deuxième harmonique détecté permettant de déduire la présence de charges en surface des
particules de 1' aérosol.
17 - Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comprend: - une source lumineuse (1) générant deux impulsions ultrabrèves de forte puissance crête, superposées dans l'espace et centrées respectivement aux fréquences (col et O 2), destinées à illuminer les particules d'aérosol, - des moyens de détection de la radiation lumineuse non linéaire générée par les particules à la fréquence (1 + )2) correspondant au signal de somme de fréquences, - des moyens d'analyse du signal de somme de fréquences détecté permettant de déduire la présence de charges en surface des
particules de l'aérosol.
18 - Dispositif selon la revendication 15, caractérisé en ce qu'il comprend: - une source lumineuse (1) générant deux impulsions ultrabrèves de forte puissance crête, superposées dans l'espace et centrées respectivement aux fréquences (col et (02), destinées à illuminer les particules d'aérosol, - des moyens de détection de la radiation lumineuse non linéaire générée par les particules à la fréquence (Icoi - W21) correspondant au signal de différence de fréquence, - des moyens d'analyse du signal de différence de fréquences détecté permettant de déduire la présence de charges en surface des
particules de l'aérosol.
19 - Dispositif selon l'une des revendications 15 à 18, caractérisé en ce que les
moyens de détection comportent un télescope de réception (5) et un système de détection (6) résolu spectralement et temporellement permettant de détecter les
radiations rétrodiffusées.
- Dispositif selon la revendication 19, caractérisé en ce que le système de détection (6) utilise des détecteurs sensibles en position tels que des
photomultiplicateurs multianodes ou des caméras CCD intensifiées.
21 - Utilisation d'un dispositif selon l'une des revendications 15 à 20, pour
détecter la présence de charges surfaciques sur les particules d'aérosols atmosphériques dans le cadre d'applications météorologiques et/ou stratégiques et/ou
destinées à l'analyse de zones contaminées.
22 - Utilisation d'un dispositif selon l'une des revendications 15 à 18, pour
détecter la présence de charges surfaciques sur des particules d'aérosols prélevées
dans l'air.
23 - Utilisation d'un dispositif selon l'une des revendications 15 à 18, pour
détecter la présence de charges surfaciques sur des particules d'aérosols ou de
poudres sur des chaînes de fabrication ou d'analyse.
24 - Utilisation d'un dispositif selon l'une des revendications 15 à 18, pour
détecter la présence de charges surfaciques en milieux hostiles.
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